06nov 05
Ceci est le récit de Jérome GUEDJ, conseiller Général socialiste de Massy. Je l’ai trouvé ce matin en oouvrant ma boite de courriels. J’avais quitté Jérome dans la nuit, le moral en berne. Il y avait avec nous Marie Pierre Oprandi, conseillère générale de l’autre moitié de la ville, celle où je vis et que nous avons patrouillé tout a l’heure. Elle a le visage des très mauvais jours. Quelque chose de tout ce à quoi nous croyons était en train de se dissoudre dans la nuit. La suite a été pire.
Il est 3h30. Je viens de rentrer chez moi. Je viens de voir brûler le gymnase Jean Jaurès dans ma ville, Massy, qui connaît ce soir sa 4ème nuit consécutive d’incidents sérieux. J’ai la rage au ventre, la colère profonde . Le clavier de mon ordinateur est le seul remède au sentiment d’impuissance qui m’étreint. Je sais que tout à l’heure, ou peut-être demain, çà passera. Mais ces dernières heures ont été si étranges.
Dans l’après-midi, après une longue discussion avec un ami, sympathisant de gauche, très impliqué dans l’association des musulmans de Massy, j’ai réalisé qu’il fallait agir, plutôt qu’observer et commenter les évènements gravissimes qui secouent les banlieues et au-delà le pays entier. Il m’expliquait alors que chacun doit prendre ses responsabilités, d’abord pour éviter des drames. C’est pourquoi ils avaient mobilisé leurs fidèles, en demandant aux parents de garder leurs enfants à la maison, et de descendre dans les rues le soir pour dissuader les autres de « faire des conneries ». Louable intention. Mais pourquoi laisser cette tâche aux seules cultes (le républicain intransigeant que je suis n’aime viscéralement pas que les religions investissent le champ public, aussi méritoires soient les intentions), ou même aux militants associatifs (dans un étrange paradoxe d’ailleurs : celles-là même qui souffrent de la diminution drastique des subventions continuent à mobiliser, et à éteindre les incendies allumés par leurs coupeurs de crédit?). Quel est le réseau que moi aussi je peux mobiliser ? Les militants socialistes. Ce qui se passe est d’abord et avant tout une crise politique et sociale, le reflet de l’état d’urgence politique et sociale dans lequel se trouve notre pays, crise qui se cristallise dans ces territoires de la relégation que sont devenues depuis bien longtemps déjà ces cités-ghettos (je viens de lire cette expression dans une dépêche AFP, je crains que la formule connaisse un réel succès?). Je parle de cela avec Marie-Pierre Oprandi, qui est comme moi conseillère générale d’une moitié de Massy, et Hamed Kribi, le secrétaire de la section socialiste. Nous ne savons pas où cela nous mène mais l’inaction nous coûte. Nous passons donc une partie de l’après midi à téléphoner à quelques dizaines de militants socialistes. Etrange quiproquo souvent : beaucoup d’entre eux croient d’abord que notre appel est destiné à mobiliser ou convaincre avant le vote interne des socialistes pour notre Congrès ? Cruel décalage ou déclinaison pratique de ce que nous écrivons dans nos motions, je ne sais trop.
Rendez-vous est pris avec ceux qui peuvent le soir même, d’abord pour échanger entre nous, puis pour tenter de peser concrètement sur le cours des choses. A 20h30, nous sommes 35 à nous serrer dans le petit local des socialistes massicois. Beaucoup ont envie de s’exprimer, sur Sarkozy bien sur, le rôle des médias, le désespoir des jeunes et tant d’autres choses encore. Je suis frappé de ce dilemme permanent : l’écoeurement face à ces violences inutiles, stériles et auto-destructrices mais aussi très vite l’expression diffuse d’une solidarité, une compréhension fataliste de ce qui se passe. Les réflexes politiques reviennent vite : bien sur, cette situation profite directement à tous ceux qui souhaitent évacuer la question sociale pour lui substituer les enjeux sécuritaires. Ce gouvernement échoue délibérément en matière de lutte contre le chômage et la précarité, d’amélioration du pouvoir d’achat, de résorption de la crise du logement, de défense des services publics? Alors rien de tel que de susciter la peur et de flatter les instincts sécuritaires. Les provocations de Sarkozy sont délibérées. Elles sont destinées à mettre le feu aux poudres. « Cela couvait depuis longtemps », nous a asséné le ministre de l’intérieur. Il savait donc que ses mensonges (après la mort des deux jeunes à Clichy) et ses provocations de langage réitérées (à la Courneuve, Argenteuil ou ailleurs?) suffiraient à mettre le feu, au sens propre comme au sens figuré. Et voilà la thématique sécuritaire de nouveau propulsée à la une des journaux, comme en 2002 lors de l’élection présidentielle. Accessoirement, en invitant les responsables religieux à prendre leur part dans la gestion de la crise, Sarkozy conforte le modèle communautariste qu’il défend. Et voilà un beau projet, très bushien, extrêmement cohérent, de liberal-communautarisme pour 2007?
Au bout d’une heure et demie de discussion, il est temps d’agir, sans vraiment savoir comment. Nous partons, en huit équipes, pour sillonner la ville. Cela me rappelle les campagnes électorales, quand nous organisons une soirée de porte-à-porte. Mais là j’ignore vraiment l’impact de ce que nous entreprenons, ni l’accueil que nous réserverons les habitants du Grand Ensemble ou de Villaine, jeunes ou moins jeunes. A peine arrivés dans un des quartiers « sensibles », nous sommes saisis par l’odeur . Ici ou là, des poubelles brûlent. Les camions de pompiers accomplissent un étrange ballet à travers les rues. L’ambiance est irréelle . Je reconnais à peine la ville où j’ai grandi. Quelques jeunes (franchement jeunes, plutôt 14 ? 16 ans) déambulent, capuche enfoncée sur la tête. Quelques uns me reconnaissent, nous discutons. J’essaie de les convaincre de rentrer chez eux, mais le spectacle est pour une fois en bas de chez eux. C’est l’effet Disneyland me glisse l’un d’entre eux. Des phrases un peu automatiques sont prononcées (« la mairie fait rien pour nous », « il fallait bien que çà pète un jour », « comme çà on s’occupera enfin de nous »). Un peu plus loin, d’autres m’ignorent hostilement quand je tente de dialoguer avec eux. Je me sens con, avec mon ton paternaliste du haut de ma petite trentaine. Heureusement, une mère de famille à la recherche de ses enfants vient à ma rescousse à ce moment là. Les quatre ados esquivent et s’en vont.
Un peu plus loin encore, un groupe d’adultes discutent dans un parking au pied des immeubles. Ils sont là pour surveiller leur voiture. C’est la deuxième nuit qu’ils sont contraints de descendre régulièrement. Un père est excédé : il craint pour sa voiture bien sur, mais aussi que la fatigue accroissent la nervosité des habitants et que tout cela nourrissent ailleurs le racisme « anti-jeunes, anti-noirs, anti-beurs » . Plusieurs fois dans cette soirée j’ai entendu parler de fusil qu’on est prêt à sortir « si on s’en prend à ma voiture ». Rodomontades peut être. Mais tous s’accordent à reconnaître que les habitants épuisés, autant que les policiers sous pression, ne sont pas à l’abri du dérapage dramatique. Une équipe de militants socialiste nous rejoignent. Ils nous apprennent que là même où nous sommes passés il y a dix minutes une voiture brûle. Notre passage là n’a-t-il donc servi qu’à retarder de dix minutes l’incendie ? Un agent de la RATP me raconte qu’il vient de descendre de chez lui et qu’il a mis en fuite deux types qui bouteilles à la main s’approchaient de la maison de quartier/centre social . Un coup de chance, le courageux machiniste était à sa fenêtre et n’a pas hésité à descendre. Dans leur fuite, ils balançent l’essence de leurs bouteilles sur plusieurs voitures garées là. Les propriétaires concernés sont vite alertés et veillent à protéger au mieux leur voiture. Mais comment enlève-t-on de l’essence sur un capot ?.
Aux fenêtres d’ailleurs, beaucoup de monde. La ville est étonnamment illuminée : de nombreux appartements, et tous les bâtiments publics (écoles notamment) sont éclairés ce soir. Les seules voitures qui sillonnent les rues sont remplies de policiers. Une ou deux autres « tournent » dans le quartier. Je reconnais un des responsables musulmans. Mais dans une autre, j’écope d’un doigt tendu. D’autres discussions avec des habitants .C’est étrange, tout ce monde dans les rue à minuit. Une autre constante : ce ne sont pas des « jeunes d’ici » qui mettent le feu, martèlent-ils pour mieux s’en convaincre, tant ils ne comprennent pas (et refusent d’admettre) que « les leurs » puissent s’en prendre à leur quartier, à leurs voisins. On me remercie d’être passé, en ajoutant non sans perfidie que depuis trois jours personne n’a vu le maire (dont je suis le principal opposant) ni ses adjoints. Je me méfie de ses invectives mécaniques sur les élus « pas présents sur le terrain ». Je ne relève donc pas. L’échange est plus vif quand on parle de Sarkozy. Un père accorde tout le monde avec bon sens : « qu’il démissionne : pour une fois, la démission d’un ministre servira à éviter que çà empire plutôt qu’à sanctionner une connerie déjà faite ». Un jeune, tête bien faite, qui s’était joint à nous dans notre déambulation, commente le passage d’un cabriolet luxueux conduit par un homme étonnament jeune : « à la limite, qu’ils crament les bagnoles de ceux qui dealent la came sur le quartier et ailleurs ».
Sur le chemin du retour vers nos voitures, après deux bonnes heures dans un froid, je constate que la synagogue n’est surveillée par personne. Il y a deux ans, durant la vague d’actes antisémites, elle avait reçu sur sa façade un cocktail Molotov. La communauté juive en avait alors organisé la surveillance nocturne. Mais ce soir, ce sont les abris bus (plus un ne conserve sa façade en verre), et les équipements publics qui concentrent l’attention des casseurs au pois chiche dans le cerveau.
Je propose un thé chez moi. J’y retrouve avec plaisir mon ami Jean-Luc Melenchon qui a rejoint un peu plus tôt une des équipes qui parcourait le quartier populaire où il habite. Plus tôt dans la journée, il avait, par un communiqué, appelé à ce que les militants de gauche occupe le terrain, et ne le laisse pas à la seule confrontation entre « jeunes déséspérés et policiers excédés ». Je sais que personne ne croira que c’est sans connaître l’existence de cette prise de position exprimée le matin par Jean-Luc lors (en déplacement politique dans le Sud-Ouest depuis deux jours) que nous avons pris notre initiative à Massy. C’est pourtant vrai. Nous nous réchauffons en échangeant sur notre inquiétude, notre pessimisme face à la dégradation de la situation et l’arrogance des réponse gouvernementales. Un père de famille se présente. Son fils est en garde à vue depuis la nuit précédente au commissariat de Massy. Plusieurs d’entre nous le connaissent, certains m’assurent que c’est un « gars sérieux », pas un casseur. Je m’étonne alors de l’heure de son interpellation (4h du matin : que faisait-il dans les rues à cette heure si tardive, alors que la nuit était émaillée d’incidents sérieux) . Nous nous rendons, avec Marie-Pierre, Hamed et le près du jeune homme au commissariat pour tâcher d’en savoir plus. Bien sur, nous savons parfaitement que durant la garde à vue aucune information ne peut être communiquée, mais nous sommes là pour prendre le pouls de la situation. L’accueil des policiers est limite glacial, mais les circonstances sont tendues. Et cette démarche me gêne. D’autant que les policiers affirment avec aplomb qu’ « eux aussi connaissent » notre jeune? Nous repartons désemparés (en ayant toutefois appris que la comparution immédiate était prévue pour le lendemain dimanche) ; je suis mal à l’aise . J’ignore alors que ce malaise était peut être intuitif?
Plus tard, vers 1h, alors que certains sont rentrés chez eux, j’apprends qu’un incendie vient d’éclater dans un gymnase. Nous nous y rendons immédiatement. A peine quinze minutes après le début du feu, le spectacle est désolant. Au milieu des habitations, le gymnase gît, éventré par les flammes. Le toit s’est effondré, les flammes montent haut, une très épaisse fumée se dégage. Et pour cause : ce gymnase accueille la Tricolore Sportive de Massy, club de gymnastique fondé il y a 110 ans à Massy. Tous les matériels (tapis, coussins?) partent en fumée. Je soupire en songeant aux quelques 600 licenciés du club privés pour longtemps de salle? Les pompiers font ce qu’ils peuvent mais le gymnase est foutu. Je croise un employé municipal les larmes aux yeux devant le triste spectacle. Le silence (très étonnant aussi) est entrecoupé par les coups de massue des pompiers qui s’abattent sur les murs du gymnase. François Lamy, député de la circonscription et maire de la commune voisine, Palaiseau, arrive. Je réalise alors que plus d’une heure après le début du feu, pas l’ombre du maire ni d’un élu de la majorité municipale de notre ville. Le commandant des pompiers est d’ailleurs embêté de s’adresser « aux seuls élus municipaux qu’il a sous la main, même s’ils sont de l’opposition » pour indiquer les besoins en barrières métalliques pour isoler le bâtiment. La situation fait sourire le correspondant local de l’AFP et un journaliste de l’hebdomadaire départemental, qui viennent d’arriver. Ils parcourent le département dans tous les sens, les nouvelles ne sont guère bonnes. Ils repartent d’ailleurs vérifier si un Mac Donald’s est en feu à Villemoisson?
Nous discutons avec des policiers. Innocemment, nous les questionnons sur les interpellations qui ont eu lieu et les éventuels gardés à vue. L’un lâche que trois jeunes ont bien été interpellés la nuit dernière dans le quartier en flagrant délit de tentative d’incendie sur une voiture. Je suis abasourdi. Demain, je ferai tout pour comprendre?
Finalement, le maire arrivera peu après, une heure et demie après le début de l’incendie. Vaine querelle, me diriez vous. Non, je suis sincèrement atterré par un tel abandon. C’est pour moi une faute politique grave que de ne pas être aux côtés de ses administrés dans l’adversité. Même symbolique, la présence des élus de la République est importante, pour asumer la désespérance naissante, autant que pour entendre la colère et le dégoût face à un tel gâchis.
Abattu, je raccompagne à pied Marie-Pierre qui habite non loin. Il faut continuer, ne pas se laisser abattre, ni céder à la résignation. Ce qui se passe ne concerne pas que la police, ni que les élus. Et si demain soir nous étions plus nombreux encore dans les rues pour parler et tenter d’enrayer la stupide escalade ? Et si on demandait aux licenciés et bénévoles des différents clubs sportifs de la ville de prendre en charge la surveillance pacifique et dissuasive des équipements sportifs ? Ainsi qu’aux parents d’élèves pour les écoles ? Ou tout simplement, à tous les citoyens qui aspirent à préserver l’essentiel, de jouer le rôle de « casques blancs » (comme lors des manifestations lycéennes pour éviter les débordements) de leur ville et de leurs enfants, dans une sorte de grande veille citoyenne et républicaine, aux antipodes d’une milice de quartier ? Et dans l’idée de construire demain ensemble les bonnes réponses aux besoins des ces quartiers, de nos quartiers ? La nuit sera hélas encore longue demain, je vais donc me coucher.
Jérôme GUEDJ
Vice-président du conseil général de l’Essonne
Conseiller municipal de Massy
on le voit le problème des banlieues est le problème de l'inassimilabilité de pans entiers de la population d'origine extra européenne.
Je pense à ces vers de victor hugo dans la légende des siècles
Qui vous chassé jusqu'ici?
Les bourrasques,les tempêtes,la pluie et la grêle,le vent,
l'éclair,l'immensité;personne de vivant.
Nul n'est plus grand grand que nous sur la terre où nous sommes.
Nous fuyons devant dieu,mais non devant les hommes.
Nous voulons notre part des tièdes horizons.
Si tu nous la promets,nous t'aidons.Finissons.
Veux-tu de nous?La paix.N'en veux-tu pas?La guerre.
Mais où donc allez-vous?
La terre est le chemin
Le but est l'infini,nous allons à la vie
là-bas une lueur immense nous convie.
Nous nous arrêterons lorsque nous serons là.
Quel est ton nom à toi qui parles?
Attila
Rappelons que le 24 février dernier Jean-Marie Le Pen est condamné par la cour d'appel de Paris, à payer une amende de 20.000 euros pour avoir déclaré « Le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit "qu'est-de que tu as à me regarder comme ça, tu cherches la bagarre ?" Et vous n'avez plus qu'à filer, sinon vous prenez une trempe ».
En 2002 moi j'ai voté Le Pen... et en 2007 je recommencerai ! Et vous ?
Tout à fait d'accord avec Paul... Les Français ont les politiques qu'ils méritent ! Ils avaient le choix et ont choisi...le mauvais !
Le Pen 1er et 2ème tour...
et 2007 on remet ça !
Monsieur Mélanchon, une question simple: pourquoi n'exigez vous pas la démission immédiate du responsable en chef de la flambée de violence, à savoir Nicolas Sarkozy qui fait - les messages précédents l'indiquent à leur manière - la politique de Le Pen?
Nous y voilà.
Le 4 novembre, Le Pen, fille, émettait un communiqué titré:
"Violences Urbaines : Il faut que le Conseil des ministres décrète immédiatement l?état d?urgence"
Elle y demandait:
"Pour ce faire, j?émets une proposition claire : l?instauration de l?état d?urgence sur tous les territoires concernés.
En effet, seule la loi n°55 ? 385 du 3 avril 1955 relatif à l?état d?urgence permettrait de ramener l?ordre."
Le 7 novembre, de Villepin annonce la mise en oeuvre de cette loi.
Cqfd.
Oui, c'est pas d'aujourd'hui que le Front National préconise des mesures de bon sens. Elles sont entendues ? TANT MIEUX ! Il paraît même que c'est le rôle des politiques. Vous l'ignoriez ?
Tenez, cliquez-là et vous verrez... Ca date de...1999 ! Mettez le son, c'est encore mieux : http://www.frontnational.com/
Croyez vous vraiment que le FN ce parti xénophobe et haineux apporte une solution dans les banlieux?
Ouais...
il n'y a qu'une solution, l'insertion celle ci passe par l'éducation, la prise en charge des enfants par la république, si il le faut, elle doit se substituer aux parents dans certains cas.
Car ne nous trompons pas, l'ascenseur social peut aussi fonctionner dans les banlieues.
Les francais ne sont pas tous des racistes et des haineux!
Le FN se soucie de ses propres intérêts.
Il utilise votre bêtises et votre ignorance pour obtenir un pouvoir illusoire.
Les patrons du front obtus se foutent des obtus du front, quasiment autant que
du pouvoir qu'ils n'auront jamais.
Ils ont autant de respect pour vous que moi pour eux !
En attendant, ça permet à une bande d'impuissants (peut-être aussi sexuels) de
se prendre pour des caïds parce qu'en bande de 10 ou 15 ils réussissent, parfois, à
faire peur à un môme, un maghrébine ou un homo...
Mais où êtes vous, ô courageux combattants d'un ordre nouveau, lorsqu'ils faut
demander une augmentation à votre patron ? Vous vous pissez dessus planqués que
vous êtes dans la niche de votre doberman. Parce que là il faut un véritable courage. Pas celui de la meute, mais celui du citoyen.
Vous valez moins que ces gamins qui brûlent des bagnoles, à tort mais avec des
raisons. J'en arrive à espérer que ce soit les vôtres tiens (les bagnoles, pas les
gamins, les pauvres !).
Vous n'avez rien dans la tête mais vous avez besoin d'un chef (une cheffe?) pour
vous dire ou mordre, eux n'ont pas besoin de chef pour mordre.
Avec tout mon mépris pour vos idées.
C'est bien beau de parler aujourd'hui, mais M. Guedj n'a-t-il pas de responsabilités politiques sur la commune....!
Croyez vous que lui ou vous, M. Mélenchon, êtes bien placés pour critiquer la politique de la ville, dont un des fondamentaux est le dialogue avec les Massicois et la proximité..?!
SVP, ayez un peu d'humilité devant ces événements et cela ne rimera à rien, pour régler ce problème social, de faire porter le chapeau à la droite.
Merci de publier mon message, au titre de votre écoute des masssicois
En tous cas moi les propos haineux je ne les ai lus (comme vous) que dans le message du "courageux" mais pas téméraire A.J... Et non pas dans les propos des électeurs du Front National.
Propos haineux et orduriers du sieur A.J qui doit avoir quelques problèmes psychologiques à faire traiter sans tarder...
Hervé, l'éducation revient aux parents et non à l'Education Nationale qui elle, en principe, est chargée de l'instruction. Mais c'est peut-être pour ça en effet, parce que l'Education Nationale, qui n'a de national que le nom, c'est subsituée aux familles que nous connaissons aujourd'hui les problèmes qui nous préoccupent !
(Merci à Jacques pour ce clip prémonitoire).
Oui Dominique l'éducation revient aux parents, mais lorsqu'il existe des lacunes en ce sens, il vaut mieux assister et aider plutot que de matraquer, isoler, et poperiser ces personnes un peu égarées
L'état peut faire beaucoup et dans de nombreux domaines, il suffit de lui donner les moyens de le faire, je parle de moyens, pas seulement financiers mais humains, legislatifs republicains, de plus je pense comme AJ, les haineux ce ne sont pas nous mais ceux qui réagissent de facon primitive et xénophobe comme si ils parlaient d'insectes qu'il faut écraser.
Ce sont des humains, oui je sais pour certain l'humanisme et la fraternité sont des mots et un concept inconnu, je les plains, c'est bien dommage pour eux, et comme tu dis c'est souvent due à une frustration, un complexe d'inferiorité ou un zizi trop petit.....
Il est évident que dans l'état des quartiers, le PS a une responsabilité énorme, après tant d'années de gouvernement.
Cela dit, la flambée actuelle - qui touche à sa fin - est à mettre au débit du gouvernement. Quand à trois reprises on vient faire de la provocation, cameras et petites phrases insultantes en tête. Quand on ment ouvertement, cyniquement, à propos de la mort des deux jeunes de Clichy, quand on couvre même un tir de lacrymogène sur une mosquée, on prend la responsabilité de mettre le feu.
D'autant que ces gens du pouvoir sont fort bien informés - Libération rapportait hier que Villepin a instauré l'Etat d'urgence en sachant que le soufflé était déjà en train de retomber.
PAr contre, ceux qui ont encouragé le gouvernement, ce sont ceux qui se sont opposés publiquement à la démission de Sarkozy (incroyable mais vrai), à commencer par françois Hollande.
C'était donner son feu vert, jusqu'à la mise en place de cette loi scélérate, à la mise en oeuvre du programme de Le Pen.
Rien de surprenant!
Un gymnase brule et des enfants qui pleurent. Nous payons le prix d'une politique socio-securitaire de gauche que Jospin et ses potentats on appliquée.
Un Ministre parle en voyou et la république chancelle. Alors on mobilise 130 millions ou milliard d'euros, 8500 flics et le calme revient.
Il faut s'en réjouir bien sûr mais dans cette guerre pour l'égalité il faut tout dire et cesser de soutenir "un ordre raciste" La peine de mort sociale infligée aux enfants des banlieues est un nouvel assassinat de Jaures!
Et c'est tous les jours depuis la SFIO et Guy Mollet ext...
Bon allez va je suis content que les HTML soient activés dans ce blog.
C'est dingue hé les camarades on fait comment pour croiser nos liens si les html ne sont activés que pour les overblogs?
Henri
Nouvelle tentative de croisement de liens
Ok tout va bien.
Saisissez votre Url dans le champ Email et reprenez les notes et les track de ce blog pour les mettre dans vos blogs avec un lien de retours vers la note concernée SVP
on gagnera du ranking pour jean luc.
La syndic est signalée par mozilla mais non activée.
Bon je retourne sur mon magazine bosser!
Fraternellement à tous
Henri
TOUT EST DIT LÀ : http://www.veritesurlefn.org/modules/news/
Quelle HONTE à ces manifestants ! Voilà où cela nous a mené !
AJ, tout le monde sait que ta femme te trompe.
Normal qu'elle le trompe.... puisque A.J est une tarlouze honteuse !
C'est quoi tous ces messages hors débat et en plus voici le FN qui vient polluer la reflexion!
Je suis contre la censure mais aussi défavorable "aux hommes du ressentiment"
Il n'ya rien de plus contagieux que la haine!
Ne soyons pas dupes! La guerre des Banlieues à été orchestrée pour nous faire penser qu'ailleurs tout va bien!
Le message est: "la misére est seulement dans les banlieues, ailleurs tout va bien!" Cela veux dire: "les autres fermez votre gueules" l'objectif du pouvoir est de faire ariver en 2007 deux candidats de droite eu segond tours!
je suis parano? Oui mais....
Merci de m'avoir lu
Fraternellement à tous;
Henri Vario
Editoweb Magazine
contact@editoweb.fr
Sympatisants et activistes du FN,vous etes la honte de la république.
Si vous aviez la moindre aptitude a exercer des responsabilités cela se saurait.
Drapés honteusement dans les plis du drapeau Francais vous ne savez que délivrer un message de haine.
Et si je dois reconnaitre qu'hélas nos politiques actuels conduisent la France dans une impasse,vous meme etes bien incapable de proposer des solutions!
Gardez vos idées fachisantes pour vous,et essayez de vous regarder dans une glace.
Jean Luc MELENCHON que vous critiquez est un républicain de talent qui dit tout haut ce que d'autres murmurent!
Retournez donc a vos fantasmes honteux et ridicules.
Bien amicalement aux vrais défenseurs de la nation!
J'invite mes camarades démocrates à visiter mon blog politique : http://www.wmaker.net/editoweb/Guy_Queytan/
ou en cliquant sur le lien ci-dessus.
voici mon adresse URL a la disposition de chacun.
Email:guy.queytan@aliceadsl.fr
Cordialement
Guy Queytan