Il a neigé sur la rue Jean Zay. Mais ca ne le fait pas comme à Montaigu.

Il a neigé samedi à Massy. En ville c’est toujours un évènement. Et c’est aussi une grosse angoisse pour les services techniques des municipalités parce que c’est eux qui ont en charge la voirie communale. Moi, j’ai vite vu que cette neige ne tiendrait pas. Quand la neige tient il ya un silence spécial. Un silence de velours. L’air devient moelleux comme une écharpe de laine. Pas vrai ? Quand je vivais à Montaigu dans le Jura, je savais en me levant qu’il avait neigé rien qu’en entendant ce silence. De ma fenêtre on voyait très loin. Les deux plaines qui se jettent au pied du premier plateau que Montaigu commence avaient une petite mine coquette. Sur les coteaux tout était si tranquille et majestueux! Rien à voir avec cette pauvre sauce blanche qui a viré au jaune à peine tombée. Le chien de ma voisine peste. Tout ça pour ça! Bon. Ce commencement me fait penser qu’il va falloir faire un peu de place sur ce blog pour que ce ne soit pas une simple vitrine de mon engagement au PS.

Ce côté là c’est le jardin et la rue Jean Zay. Mais de l’autre côté, c’est l’allée Jules Guedes.

Parce que même succinct le récit des hauts et des bas de cette histoire remplit la totalité de mes pages depuis quelques temps. . . Et il est assez frustrant souvent de devoir résumer en quelques lignes, sur un mode personnel assez subjectif, des évènements qui appelleraient davantage de raisonnements. Et qui le plus souvent en procèdent de façon très construite? Donc je signale que je partage une résidence d’accueil politique sur un autre blog. Explications. Il y a déjà quelques jours (semaines ?) nous avons ouvert un autre blog. C’est le blog de « Trait d’Union ». Ce nom est celui du groupement socialiste auquel je participe au sein du PS avec de nombreux, très nombreux amis. J’espère que tout le monde arrive à suivre l’emboîtement de mes engagements de militant de gauche. Au fond c’est simple : à un bout du champ il y a une borne : le Parti Socialiste dont je suis membre depuis 30 ans, à l’autre (en quelque sorte) il y a une autre borne : Pour la République Sociale, association de gauche républicaine indépendante. Entre les deux, « Trait d’Union » et la motion « R assembler à gauche » avec Fabius. Vu ?

Je suis très coutumier de ce genre de situation. Je peux même dire que je vis comme ça. Voyez ça. Chez moi, à Massy, tout le monde entre par le petit jardin. Il donne sur la rue. C’est la rue Jean Zay. Un ministre radical de l’éducation. Les nazis l’ont assassiné. Quelqu’un m’a dit : « c’est bien de toi d’habiter dans une rue au nom d’un rad-soc. Ca te va ». Peut-être bien. Mais peut-être pas tant que ça. Car sur le plan cadastral et dans la réalité, la vraie porte d’entrée est de l’autre côté de la maison. C’est là qu’il y à la sonnette et l’abri quand il pleut où attendre (en vain) que j’entende le grelot. C’est là que sonnent les pompiers, le facteur, et les Témoins de Jéhovah, les uns pour le calendrier de fin d’année et les autres pour les feuilles d’enrôlement dans la bataille du seigneur contre le diable à Armageddon. Cette vraie porte, en fait, personne ne l’utilise à part dans ces coups là. Sauf moi, bien sûr. Mais seulement les jours où je pars du côté du bois de Verrière faire mon tour pour respirer. N’empêche qu’elle donne sur une allée très fréquentée. Plein de gens passent par là pour conduire les mômes à l’école et ensuite pour aller les rechercher. Ma fille sortait par là, avec son cartable sur le dos, du temps où elle allait à l’école primaire. C’était rassurant parce que il n’y avait qu’une petite rue de rien du tout à traverser et qu’on pouvait la guetter depuis le pas de la porte. Et comment elle s’appelle cette allée ? L’allée?. Jules Guesde. Ca ne s’invente pas. Je vis entre Jean Zay et Jules Guesde. Et je pense de même..

Voici les coordonnées du blog affecté à mes aventures au Parti Socialiste : www.le-trait-dunion.org