Hier au bureau national du Parti Socialiste Manuel Valls est venu me demander si j’étais d’accord pour signer le texte d’appel au comité de soutien de Ségolène Royal en Essonne. Je passe sur le ton peu aimable sur lequel cela fut fait. J’ai répondu que cela me semblait peu opportun si le soucis était de convaincre ceux qui liraient cette prose, dans la mesure où ma situation est somme toute assez singulière et que d’ailleurs je préférais lire avant de me prononcer.
Ce matin le document est parti, sans mon accord, sans que je l’ai lu, suivi des signatures des « grands élus », selon une terminologie qui permet de faire figurer les noms de quelques nains politiques et d’exclure quelques géants de notre vie politique socialiste départementale, suivant la loi de la plus grande mesquinerie qui est un des délices de toute bureaucratie
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