02mar 07
L’affaire d’Airbus est une caricature. Un dossier de propagande clef en main pour apprenti anti-capitaliste de base. N’était le désastre humain inouï et la destruction d’intelligence concrète qu’il signifie à l’heure à laquelle j’écris ces lignes amères, on rirait de l’avidité farcesque des dirigeants gloutons et prédateurs qui ont amené une des plus belles réussite de l’Etat entrepreneur, jacobin et colbertiste au désastre grâce au passage obligé par la case « gros profits tout de suite ». Lisez la communication prétentieuse et bouffie d’EADS qualifiant de « légitimes » les « attentes des actionnaires » en matière de rentabilité de l’entreprise et plaçant publiquement cette préoccupation au poste de commande et vous aurez compris que le désastre ne fait que commencer. Car la rentabilité dont il est question ce n’est pas celle de l’équilibre des comptes mais le prélèvement d’un 15% de rente sur la bête, chaque année, à l’heure où l’on tond les coupons, selon les « standards » (dixit EADS) désormais exigés de l’industrie par le marché boursier. L’Etat « mal placé pour gérer », « trop lourd à l’heure de la mondialisation réactive » et dont « ce n’est pas la vocation de produire des avions », avait pourtant porté l’entreprise au numéro un mondial de son secteur contre la toute puissance américaine. Pour cela la bureaucratie d’Etat avait mobilisé tout l’argent public nécessaire sous forme d’avances remboursables à long terme. Et permis, entre autres, de révolutionner la technique de construction des avions (soudage au laser et matériaux composites) et de leur fonctionnement (commande électrique inventée dans le Concorde et industrialisée par Airbus). On voit que ça ne pouvait plus durer.
Grâce à l’entreprise privée de nouveaux records ont été battus également mais dans de tous autres domaines :
- Palme d’or de l’aveuglement aux dirigeants affirmant qu’ils ne savaient pas que les commandes ne pourraient pas être honorées dans les délais,
- Oscar de diamant pour l’incurie stratégique conduisant à ce que 5 % des actions lancées dans la nature par des dirigeants ineptes reviennent en rangs organisés sous la houlette d’une banque d’Etat russe,
- Hélice de rubis aux voyous qui ont profité de leur poste pour vendre leurs stock options avant d’annoncer les mauvaises nouvelles.
- Trophée de platine aux actionnaires privés dits « stables » ou « de référence » qui ont vendu au printemps 2006 des montagnes de leurs actions au moindre fléchissement du cours boursier dont ils ont ainsi précipité la dégringolade.
Et ainsi de suite. Avec l’arrivée des actionnaires privés rien de neuf sinon la pagaille et le pillage à AIRBUS. Respectons toutefois, la délicate réserve de libellule qui entoure l’action des messieurs de Lagardère et DaimlerChrysler. Car ils siègent, mangent, empochent et décident depuis ce conseil d’administration d’EADS où les manants des régions sinistrées sont heureux de savoir qu’ils les représentent. En effet, concernant Lagardère, en plus de ses parts personnelles, c’est au nom de celles de l’Etat français (avec lequel il est associé pour gérer les parts françaises) qu’il a été propulsé au rang de co-président (chairman) d’EADS. C’est pas beau ça : l’Etat (incapable, autiste et balourd) associé à un actionnaire privé (audacieux souple et productif) qui vend ses actions de la société qu’il représente quand il constate les difficultés que sa gestion a créé ?
N’oublions pas notre chère commission à Bruxelles sans laquelle un désastre inhumain n’est jamais complet. C’est elle qui a relayé les dogmes de l’OMC exigeant l’abandon du système des avances remboursables qui rendaient inbrisables les reins d’AIRBUS. Que le dogme libéral anti étatique ait ici correspondu très exactement aux demandes des Etats Unis et de BOING ne doit naturellement pas conduire à montrer du doigt l’efficacité des lobbyistes très officiellement en poste à Bruxelles, à la porte de chaque bureau dans la proportion de 3500 par commissaire. Pour finir, saluons l’action de la banque centrale européenne tout entière au service de la stabilité des prix c’est à dire des rentiers et de leurs stock options parce que sans cette banque centrale, l’Europe protectrice ne mériterait pas ce nom. En effet grâce à ses efforts, les dirigeants d’EADS pensent que l’activité de construction d’avions « européens » sera mieux protégée en zone de production où le dollar est la monnaie de référence. Fermez le ban.
Des milliers de gens vont maintenant souffrir comme jamais. Humiliés, appauvris, angoissés. Leur vie, toute leur vie est dans les mains de ce genre de voyous prétentieux, inefficaces et arrogants. Quand j’étais gamin l’instituteur nous racontait les privilèges d’ancien régime pour nous faire comprendre combien ils étaient odieux et combien la révolution fut aussi une oeuvre morale. Je me souviens que l’image montrait des seigneurs en grande tenue, pleins de gaieté et d’insouciance dont l’équipage de chasse renversait la moisson des paysans impuissants qui se tordaient les mains en voyant leur travail patient détruit en un instant pour la jouissance des belles personnes. Quand je vois le spectacle d’airbus, je sais qui les français vont bientôt déborder. C’est trop! On se moque trop d’eux, de leur travail, de leurs efforts, de leur bienveillante patience. J’observe qu’on poursuit et condamne en justice des instituteurs qui n’ont pas anticipé que leur élèves longeraient une rivière un jour de délestage de barrage, un maire qui n’a pas personnellement surveillé chaque poteaux de basket de ses gymnases, un directeur d’hôpital qui n’a pas repéré à temps la propagation d’un microbe depuis une canalisation. Qui punira les minables jouisseurs de pognons qui saccagent ce pauvre pays ? Quand ferons-nous une loi de punition des responsabilités d’entreprises ? Bah, ne rêvons pas. Pour cela il y a les séances de la COTOREP télévisées par TF1 qui nous tiennent lieu de débat présidentiel. Je pense que nous devrions vite en revenir aux seules questions qui ont de l’intérêt : qui est le troisième homme ? Combien Nicolas Sarkozy a-t-il eu de rouleaux de papier peint gratis quand il a refait la déco de son appartement ? Combien Ségolène Royal et François Hollande auraient-ils dû déclarer pour pouvoir posséder légalement l’horloge comtoise de leur grand-mère ? Mardi les salariés d’Airbus de toute l’Europe vont agir ensemble. L’Europe sociale ce n’est encore que l’Europe de la protestation. Au secours le dix neuvième siècle revient.
Chaque privatisation nous assène toujours la leçon de l'incapacité du secteur privé à gérer des lourds projets sur le long terme : secteur énergétique en Californie, secteur de l'eau un peu partout dans le monde et surtout en Amérique du Sud et bien sûr le secteur ferroviaire en Grande-Bretagne.
Devant tant de "succès", pourquoi apprendre, pourquoi tirer des leçons? On prends les mêmes et on recommence. Après la débâcle d'Airbus => On admire la logique financière : puisqu'on est en retard pour honorer les commandes, on licencie! Bizarrement, j'aurais fait l'inverse : j'aurais embauché comme une bête pour boucler mes commandes le plus vite possible! Mais suis-je bête! Je ne suis pas un capitaine d'industrie, moi, je ne comprends rien au subtilité du dirigisme capitaliste < =, on va se faire celle d'EDF! Tellement longtemps qu'ils affinent les comptes pour que la mariée soit plus belle, qu'ils ont juste oublié que le réseau électrique, c'est des investissements lourds avec entretien constant, pas juste du blé à ramasser tous les mois... c'est même des centrales nucléaires à entretenir, sécuriser et démanteler...
Bref, les grands naufrages industriels, écologiques et sociaux sont encore devant nous!
Ce qui est toujours surprenant c'est que les responsables de ces grosses bourdes ne commencent jamais par se licencier eux-même.
C'est toujours plus facile de licencier que d'envoyer les commerciaux au turbains pour remplir des bons de commandes d'activités complémentaires pour régéner de la marge et capitaliser le savoir faire qui pourrai être détournéé le temps de se refaire sur des activiés plus rentables.
sous-traité des peices pour l'automobiles ou autre par exemple.
demain la débacle vite profitons de la vie :)
handman
les vrais chiffres des licenciements EADS : plusieurs dizaines de milliers en comptant la sous traitance (CGT ce jour) !seule alternative :interdiction immediate des licenciements,occupations et blocages partout !
Le pire c'est qu'il n'y aura pas de débâcle et que les français se foutent de ce qui se passent tant qu'ils ne sont pas touchés eux-mêmes chacun pour soit.
D'ailleurs qui va aider les ouvriers licenciés: les syndicats,les politiques, l'état, les régions?
Le manque de contrôle des pouvoirs publics sur cette société tentaculaire nous mène à ce drame social.
Adonc il n'est pas évident de gérer une entreprise dans le privé, ayant moi-même vécu une faillite avec mon commerce de ventes de voitures.
"Le manque de contrôle des pouvoirs publics sur cette société tentaculaire nous mène à ce drame social. "
Belgo, c'est bien toi qui a écrit cette phrase ? N'est-ce pas toi qui démonte régulièrement l'Etat et tous ses vices ?
L'Etat fot est une garantie pour les plus faibles, la preuve en est encore une fois donnée.
Amitiès Sociales et Républicaines,
José Angel
non José Angel
Ce gus usurpe mon identité.
Tu connais les Royalistes bureaucrates...
mmh je crains que celui-là ne soit un Belge de Belgique (donc un communautariste vrai royaliste belge (tautologie politique)) belge....
les Royalistes ne digerent pas mon argumentaire sur Internet...On dirait même qu'il veut me faire passer pour Nixon :-) Bien sur que l'Etat est une garantie pour les plus faible, et davantagge l'Etat Républicain, diantre !
Pierre le Belge de Lille
Mais qui a conçu le monstre EADS ? L'état. C'est Jospin qui a mis en place cette structure typique de l'économie "mixte" chère à Mitterrand.
Qui a porté a la tête de l'usine à gaz Forgeard ? Les pouvoirs publics français, Chirac en l'occurence.
Que l'état se consacre à ses tâches qu'il remplit lamentablement, et laisse les entreprises se développer et gagner de l'argent pour le plus grand bien de leurs actionnaires et de leurs salariés (qui sont en général actionnaires).
Et pour donner un coup de pouce, il y a les commandes de la défense nationale, et les contrats de recherche, sur l'exemple de la NASA, qui ne fait pas qu'envoyer des fusées en l'air, mais fait réaliser de nombreux prototypes de recherche, comme le fameux X-15.
Bien sûr José Angel, la question est de savoir "quel Etat voulons nous".
Moi je veux d'un Etat, mais pas de cet Etat-là.
Faut il que nous héritions de cet Etat tout entier organisé par la Droite ?
Vaste question qui concerne aussi le role de la bureaucratie, non ?
Pierre le Belge de Lille
JL nous annonce donc la révolution pour demain....sans doute pour après la victoire de Ségolène?.... à moins que les bons points qu'il lui décerne désormais ne soient motivés par les talents présumés de celle-ci à désamorcer les véléités des sans culottes.
Affaire à suivre.
PS : bravo pour la dénonciation bien venue des faux débats sur la vie privée des candidats.
une seule solution, la Révolution !
Il ne faut pas laisser la campagne être polluée par des enquêtes sur la vie privée des candidats. Certes.
Mais quand le Canard démontre que Nicolas Sarkozy a bénéficié de conditions mirifiques pour acheter et faire aménager son appartement, il n'est pas question de vie privée. On ne parle pas du charpentier Dupont, ami avec le carreleur Durand, les deux s'échangeant des coups de main sous forme de travail plus ou moins déclaré. Il s'agit d'un élu qui a favorisé un entrepreneur grâce au pouvoir confié par ses concitoyens, afin que celui-ci lui fasse en retour cadeau de prestations. En clair, on parle de trafic d'influence. Ce qui relève tout autant de la morale publique que la justice.
De surcroît, on voit que l'homme de la prétendue rupture n'est que le digne déscendant de Chirac dont il copie les vieilles méthodes. "Les copains et les coquins" disait Mitterand. Alors excusez-moi, ces révélations sont tout aussi importantes que celles sur le détournement des moyens ministériels à des fins d'ambition personnelles.
On peut dire ce qu'on veut des Etats-Unis, mais il y a lurette qu'avec une telle batterie de casseroles aux fesses, Sarkozy aurait disparu de la course à la Maison-Blanche.
Eh oui, c'est le gouvernement de gauche plurielle dirigé par Lionel Jospin qui a procédé à la mise en place du pacte d'actionnaire actuel qui conduit à cette catastrophe ! Comment ne pas reproduire demain les mêmes erreurs (les mêmes fautes) ? La puissance publique doit garder la main sur des secteurs industriels stratégiques. Et seule la représentation nationale à une majorité qualifiée devrait pouvoir décider de leur cession à des intérêts privés. Encore faudrait-il avoir consulté les organisations représentatives des personnels dont les pouvoirs doivent être étendus dans tous les domaines du contrôle de la gestion de ces entreprises. Ce sont des pistes de reflexion et un débat doit être mené à son terme sur ce sujet pour ne pas retrouver année après année les mêmes errrements.
"Le patron d'Airbus, le Français Louis Gallois, s'est plaint des ingérences des gouvernements lors de la mise au point du plan de restructuration "Power 8" de l'avionneur européen, les qualifiant de "poison" pour la compagnie, dans une interview publiée samedi par le Financial Times."
Louis Gallois est présenté comme un "patron de gauche". Mais il est en situation de responsabilité, pas un vociférateur étatolâtre.
@MVB Vous préconisez l'Ordre Moral sous l'égide non plus de l'Eglise, mais de l'Etat. Plus fort que l'Ordre Juste !
Une seule solution pour Airbus :
recruter de nouveaux salariés pour livrer à temps les nouvelles commandes ;
Puis nationaliser Airbus et placer des leaders capables de sortir de la logique destructrice du néolibéralisme.
A propos de Louis GALLOIS
Le problème aujourd'hui n'est pas Louis GALLOIS qui vaut certainement beaucoup mieux que son prédécesseur.
Le problème c'est sa feuille de route donnée par les actionnaires d'EADS, c'est à dire LAGARDERE et DASA. Qui l'a connait ?
Quelle a été la position des représentants de l'Etat français (actionnaire lui aussi) lors des derniers conseils d'administration et lors de la nomination de GALLOIS ?
Je rappelle que DASA et LAGARDERE veulent se désengager, et que faire remonter le cours de l'action est important pour eux, plus que l'avenir industriel de l'entreprise...
A propos de la suite de Power8 :
Il faut se rappeler qu'en Allemagne c'est la cogestion qui s'applique, et que les décisions se prennent au niveau des équivalents de nos CCE et CE et non en comité d'entreprise européen. En clair les annonces faites par GALLOIS sur les suppressions d'emplois et cessions de sites en Allemagne se négocieront en Allemagne dans le cadre de la cogestion. A mon avis, le résultat final sera très différent des annonces faites. Par contre en france cela se fera "sans problèmes", faute de pouvoir des syndicats dans les instances représentatives. Ils peuvent tous voter contre, cela se fera quand même, en Allemagne, c'est une autre paire de manches.
Depuis la création d'EADS, les restructurations ont été plus importantes en france qu'en Allemagne, et les effectifs ont augmenté plus en Allemagne qu'en france. Ce n'est pas un hasard.
Didier HACQUART
ancien Secrétaire du GSE national Aéronautique du PS
Adjoint au maire Vitrolles
http://didier-hacquart.over-blog.com
@Gérard
Nationaliser Airbus ? Mais dans quelle "nation" ? La nation Europe ?
Voulez-vous dire nationaliser à la française; faire d'Airbus un Airbus français ? Ce serait le retour au temps de la Caravelle, les années cinquante, les "trente glorieuses"... Nostalgie, quand tu nous tiens !
Le gauchisme renvoie à l'idée d'ultra-gauche, spontanéiste, libertaire, anti "productiviste" et anti "consumériste",contestataire plus que porteuse d'alternatives... Il se distingue même de l'extrême gauche marxiste. Ensuite, dans tous les partis ou toutes les tendances, certaines attitudes peuvent en effet en relever (voir la majo de la LCR paraxodalement devenue plus gauchiste que marxiste ou même trotskyste, ou des tendances des collectifs antilibéraux)... et globalement (car le gauchisme, en tant que critique sociale, peut soulever des questions pertinentes)c'est lamentable.
Mais je n'ai rien vu de tel dans l'article de Jean-Luc Mélenchon et dans la plupart des commentaires, qui mettent en avant une certaine vision de l'Etat, de la production et de la croissance, dénoncent des politiques économiques européennes néolibérales désastreuses et le manque de vertu de dirigeants d'entreprises, menaçant l'intérêt général, national et européen. Cela n'est pas pour moi du gauchisme, mais d'abord du républicanisme, qui ne peut être défendu, dans toute son authenticité combattante, que par la Gauche, avec un grand G.
http://2007-aux-armes-citoyens.over-blog.com
Dès que nous parlons un autre langage que le langage dominant, dès que nous mettons en avant d'autre(s) société(s) possible(s), d'autres valeurs que celles du prétendu incontournable libéralisme, ça y est, nous devenons des rêveurs-rêveuses, des utopistes, des naïfs-naïves, des menteurs-menteuses, nous ne connaissons rien au monde, etc...
Comment discourir devant tant d'arrogance.
Faudrait au moins avoir un projet économique...Les paroles c'est bien, les sous en plus c'est mieux. Conseil de Rouge.
Pierre le Belge de Lille
nationaliser?, etatiser?, regionaliser?, europiser?
Controle des objectifs de l'administration
Individuelle ou Collective
Publique ou Prive
la participation des regiones francaises et des landers allemands doit aussi pousser a un engagement plus fort des etats europeens pour que la logique de l'interet collectif a moyen terme se trouve mieux representee
P.S. Segolene est de Gauche !
quelle decouverte...il etait temps... Elle a l'obligation d'etre le centre de gravite de la gauche au moment du vote, question mener une campagne, elle a demontre que elle sait faire et innover
Fabius citait Colbert, la quantite d'avenir que on peut introduire dans le present, puisque le deuxieme tour sera segolene-sarkono, que peut on faire pour maximiser cette quantite ?
quoi et quand ?
en supposont que on veuille le faire
ne serait pas sain de participer a la campagne en considerant haut et fort que la representante de toute la gauche au deuxieme tour sera Segolene
POUR LA Gauche CE SERA ELLE
que la droite se debroille toute seule entre la droite honteuse, la droite extreme et l'extreme droite
je ne le crois sincerement pas mais si Sego ne passait pas je laisse la droite avec sa m**** (plus jamais un general qui demisionne en pleine bataille laissant que une ligne defaitiste s'installe)comme je vois le volontarisme et la volonte de Sego, elle ne ferait pas ca elle vaut bien mieux que Jospin.
Si je comprends bien, on a des licenciements dus à une ou plusieurs erreurs stratégiques de un ou plusieurs dirigeants. Ces erreurs sont semble-t-il dues à la priorité accordée à la rentabilité à court terme par rapport au développement industriel.
Ca ne serait pas un cas typique ou le programme du PS, et celui de S. Royale, prone l'interdiction des licenciements?
Et S. Royale propose une prise de participation financière des régions? Soit dit en passant, c'est ce que DSK appelait une nationalisation temporaire, mais SR la rend partielle, en plus. C'est vraiment nationalisser les pertes et privatiser les profits.
Enfin bref, SR commence déjà à trahir son programme avant même d'être élue. Ca promet !
Nous savons tous que c'est une première entrée en matière, avant une bonne partie des structures d'EADS et AIRBUS délocalisées en Chine....
Quand un employé fait une faute grave dans son travail, on le vire sans indemnités, quand le coprésident d'airbus Noël Forgeard fait une faute grave dans son travail de gestionaire, il empoche des indemnités de 8,5 millions d'euros... ne pourait-on pas plutôt les utiliser pour embaucher et tenir les délais... ?
J'ai moi même fait partie d'un plan social l'an dernier, ma société étant gérée par un trust banquaire... La seul solution pour présenter un bilan équilibré aux actionnaires reduire les charges... La méthode choisie une simple equation mathématique : choisir ceux qui couteront le moins cher en indemnités !
Le résultat : ont été licenciés des personnes qui avait une charge de travail effective averée au mécontentement des clients et on été guardés des personnes sans aucune activité mais qui auraient couté plus cher en indemnités...
La société s'en ait-elle mieux portée ? je ne pense pas.
Ce que je veux dire c'est que comme bien souvent, ce n'est pas celui qui met une société en péril qui est sanctionné... voir même on l'en remercie !