09mai 07
Vous trouverez ci-après le texte d’une tribune publiée mercredi 9 mai dans l’Humanité, dans laquelle je fais le point sur le bilan et les perspectives de la gauche après la défaite à la présidentielle.
Vous pouvez également écouter mes interventions dans les médias :
- réécouter mon passage sur RMC info mercredi 9 mai de 13h à 13h40 en cliquant sur ce lien
- sur France 5 jeudi 10 mai à 17h30 dans un reportage diffusé dans l’émission « C’est dans l’air » consacrée à l’avenir de la gauche (rediffusion à 22h30 sur TNT, canal satellite et TPS, et le vendredi 11 mai à 5h30 sur France 5)
- sur i-télé vendredi 11 mai de 19h35 à 20h20 dans « N’ayons pas peur des mots » (regardable en direct en cliquant sur le lien suivant vers le site d’i-télé, puis en cliquant sur « le direct »)
LE DEVOIR D’AUDACE
Tribune publiée dans l’Humanité du mercredi 9 mai 2007
Depuis 1978 avec Michel Rocard, dès 20 heures, les soirées de défaites électorales voient surgir de l’horloge socialiste un coucou familier. Il chante la chanson désormais traditionnelle de l’appel à la rénovation et à la conversion sociale-démocrate de la gauche. Hier surprenante, l’antienne est aussi obsolète que son objet après trente ans d’usage. On pouvait y réfléchir au siècle dernier. Mais en 2007, comment le navrant naufrage de la social-démocratie européenne, suivant de près celui du communisme d’Etat, pourrait-il encore servir de modèle? Au Royaume-uni ou en Allemagne, seule ou en alliance avec la droite elle démantèle l’Etat social qu’elle avait construit. En Espagne ou en Italie, tranquillement ou dans les combinaisons, les réformes sociétales remplacent les conquêtes sociales. Et je ne dis rien du bilan effrayant de la social-démocratie latino américaine. Ici ou là, bien sûr, passent quelques rayons de lumière. Mais la social-démocratie qu’idéalisent d’aucuns, faute d’imagination, n’est pas un avenir utile en France. Nous ne pouvons échapper au devoir de remiser au rayon des archives toutes les formules dorénavant épuisées. La modernité n’est pas un prêt à porter mais une création à accomplir. Cette réinvention de la gauche a lieu en ce moment même en Amérique latine, au Brésil, Vénézuéla, Bolivie, Equateur parmi d’autres pays. Evidemment, aucune ne nous fournit de modèle transposable. Mais l’énergie, l’audace et la persévérance qui les ont rendues possibles doivent impérativement nous servir de référence. Elles valent bien mieux que certaines illusions de confort. Comme par exemple de croire que notre nouvelle défaite est seulement affaire de personne ou de style de campagne. Elle sanctionne d’abord l’échec de la gauche – toute la gauche- à entraîner la société. Quelle rude leçon nous inflige la droite à ce sujet! La rupture proposée par Nicolas Sarkozy est le miroir de nos timidités, sa provocante clarté le revers des euphémismes sociaux-démocrates embarrassés dès qu’il s’agit de dénoncer l’accumulation des richesses dans les mains de quelques uns et le système qui rend possible cette spoliation. Le triomphe de Sarkozy est construit sur une victoire culturelle telle qu’à l’heure du choix, en toute bonne foi, la conscience sociale aveuglée par les mirages de l’idéologie dominante, les pauvres votent comme s’ils étaient riches!
Face à une droite décomplexée, une gauche tout aussi décomplexée doit enfin s’affirmer pour construire une nouvelle conscience citoyenne. Assez rasé les murs pour parler du partage de la richesse, pour assumer le rôle de l’Etat stratège dans l’économie, maître du temps long, gardien de l’intérêt général, acteur de première ligne face à l’urgence sociale. Assez de litote pour rejeter la monarchie patronale, affronter la tyrannie de la dictature de l’actionnariat sur l’économie productive. Tout tourne autour d’une question: quelle attitude avoir face à la mondialisation libérale, ce nouvel age du capitalisme? L’adopter : c’est la droite. L’accompagner : c’est l’illusion sociale-démocrate. Faire bifurquer le système au profit de priorités sociales et écologiques : c’est notre devoir d’invention. Comment faire? Avec qui? Dans quelle forme d’institution Républicaine en France et en Europe ? Qui oserait dire que nous ne possédons aucune réponse après tant d’années de colloques, de luttes, de forums sociaux et d’expériences sous toutes les latitudes. Ce qui manque c’est le lieu politique de la mise en mots partagée et en programme. C’est la condition pour que les idées deviennent une force matérielle : celle des millions de consciences qui la prendront en charge. Nombre au sein du PS évoquent la création d’un nouveau grand parti progressiste largement ouvert aux forces diffuses de la société civile qui agissent aujourd’hui sans débouché politique. L’autre gauche est ainsi mise au défi. Comme pour la candidature à la présidentielle va-t-elle maintenir sa fragmentation si désespérante et si nuisible à la gauche toute entière ? Alors il faudra admettre que l’avenir de la gauche est dans le parti unique que préfigure le Parti socialiste. Au contraire saura-t-elle proposer un dépassement de ses structures ouvrant ainsi un autre choix à gauche ? Celui d’une alternative prête à la conquête des pouvoirs plutôt qu’à l’adjuration, à des alliances plutôt qu’à l’ostracisation de ses voisins et cousins de gauche? Comme au lendemain du référendum les délais de réponse ne sont pas infinis. Et la droite ne nous laissera pas de répit.
Jean-Luc Mélenchon
Cher Sénateur,
Je vous ai entendu hier à la télévision, railler les socio-traites (je veux les dire socio-démocrates) car rendez vous compte, disiez vous, ils ont mis en certains pays la retraite à 67 ans ! Les lâches, ils s'allongent, se courbent et lèchent les bottes du grand Kapital.
Car avec vous, nenni, la démographie n'existe pas (d'ailleurs même pour la démocratie républicaine donc bourgeoise on peut se poser la question n'est ce pas ?)
Apres la philosophie, entreprenez donc quelques études de démographie...
Rocard pourrait peut être vous y aider.
Jean Luc Mélenchon, le grand homme politique qui effacait les contraites comme Staline effacait les visages sur des photos compromettantes.
Au fait, savez-vous vraiment pourquoi à la liberation, l'union nationale qui comprenait pas mal de communistes, est trés vite arrivée à une conclusion sur l'age de la retraite : elle DEVAIT être de 65 ans ? Compromis ? Compromission ?
Réflexion !
Si les socialistes pouvaient écoutér FRECHE,cela debarrassere le PS des 80% des adhérents du PS sympathisants pour ne pas dire admiratif du libéralisme à la tony BLAIR et du SPD,pour ne parler que de cez 2 partis soi disant de gauche.Les 20% du PS restant auraient pour tache de remettre ce parti à gauche et d'effectuer lme rassemblement des antilibéraux de notre pays qui ont plus de convergences que de différence.Les sexagénaires ont voté pour SARKO;ils étaient les quadragénaires qui ont voté pour mitterand en 81 et 88." celui qui n'accepte pas la rupture avec le capitalismme,ne peut pas etre adhérent du PS":MITTERANDCes sexagénaires reviendront peut etre à gauche,mais ce discours ne peut qu'etre rassembleur,meme si on sait que mitterand ne l'aps tout à fait respecter.En 1936 les soutiens de sarko disait que les 40 heures allaient détruire la france,et pour eux plutot hitler que le front populaire.Oui il faut que les socialistes écoutent FRECHE
QUELQUES PRECISIONS SUPPLEMENTAIRES SUR LA DETTE, OU POURQUOI LES RICHES N'AIMENT PAS LA DETTE PUBLIQUE
Le petit texte ci-dessus de AJH (10.05.07, à 12h55) ne traite que partiellement de la dette publique, car il porte seulement sur la légitimité des intérêts vis à vis du système bancaire. S'il est bien vrai qu'en économie de crédit nationalisé l'Etat n'a plus à se soucier de l'intérêt de sa dette, le problème demande à être perçu plus globalement pour être correctement analysé:
La dette publique des Etats via les bons du Trésor a toujours existé; elle s'effectue tant auprés du système bancaire que des particuliers ou même d'autres états. Mais, avant l'avènement de la Banque Centrale Européenne, les banques centrales nationales pouvaient créer librement de la monnaie pour financer cette dette, la conséquence étant un degré d'inflation variable suivant les pays. Aujourd'hui, cette inflation est fixée par la BCE de façon commune à l'Eurogroupe, et ne peut plus servir à annuler la dette, d'où sa croissance.
Cette augmentation de la dette a une contrepartie évidente: la dette des Etats ayant pour but de financer des besoins collectifs, son usage traduit une fonction redistributive qui se trouve être tout l'objet du débat politique. L'augmentation de la dette ne se réduit pas au fardeau du remboursement, mais s'accompagne des investissements qu'elle a permis pour les générations suivantes, tout comme un jeune ménage dans son installation familiale.
Tolérer ou non une dette importante n'est donc pas une question purement comptable à juger selon des critères d'orthodoxie financière. Ce choix traduit une certaine vision de l'avenir. Ce sont les pays rentiers (pétrole saoudien, banques suisses,etc.) qui sont prêteurs, et les pays industrieux qui sont emprunteurs pour leur développement.
Les riches ne devraient donc pas s'inquiéter de la dette puisqu'ils en sont les premiers bénéficiaires via les intérêts divers qui leur échoient par le système bancaire. Pourquoi donc les riches n'aiment-ils pas la dette publique? Parce qu'elle sert des buts redistributifs qu'ils n'approuvent pas!
Au cas où certains ne l'auraient pas remarqué, incapables qu'ils sont de repérer les accords de participes passés, grosse claque est une femme. Et il y en a marre de ce fémininisme à la con. Qu'y a-t-il de commun entre une femme de ménage immigrée et sa patronne, grande bourgeoise de Neuilly? Marre de cette façon de brouiller les cartes en remplaçant la lutte des classes par la lutte des sexes. Il y a des femmes compétentes au PS, Elisabeth Guigou, M-N Lieneman, et tant d'autres, qui auraient mieux que Ségolène défendu les idées de la gauche.
Si Ségolène avait été un homme, et si cet homme s'était présenté aux primaires, il n'aurait pas eu l'ombre d'une chance. On l'a choisie parce que c'était une femme, comme si les femmes faisaient forcément de la politique "autrement". Je me fous du sexe et de la couleur du candidat, pourvu qu'il soit bon. Et force est de constater que tel n'était pas le cas.
Et pour en revenir à une vieille polémique, la boutade "qui va garder les enfants?", je ne l'ai pas du tout perçue comme sexiste. Il n'a jamais été dit que c'était Ségolène qui devait rester à la maison,Hollande aussi pouvait le faire.
jean luc créons le ce parti de gauche et arretons de lorgner sur la tirelire du PS. tout cela n est qu une question d argent et d appareil. un parti est fait de forces idéologique et de travail d équipe. marre des querelles de personnes; sego,dsk,hollande meme fabius ton protégé ne font pas avancer notre cause. si une social democratie voit le jours en france, la vrai gauche disparaitra sans un vrai parti uni.
LE PS EST MORT, VIVE LE PS
En réponse à grosse claque et tonton crapeaud
Remettre la défaite de la gauche sur le fait que le candidat était une femme est pour moi complètement se tromper. Enfin vous dites que surtout parce que c'était une femme nulle. je ne partage pas cela car elle a su fédérer autour d'elle plein de jeunes et de couches populaires qui d'habitude ne sont pas attirés vers le PS. Je ne dis pas que son programme était absolument de gauche, non elle est arrivée à faire passer d'énormes couleuvres mais quand même elle a su faire ce que bien des dirigeants du PS n'ont pas su faire depuis longtemps.
Je ne suis pas au PS et donc je n'ai pas l'heur d'écouter régulièrement DSK ou Fabius mais franchement malgré le vernis "gauche" du dernier duquel je me méfie comme de la peste car avant il me semblait plutôt à droite dans le PS, je ne leur fais absolument pas confiance. Ce ne sont pas eux qui arriveraient à mobiliser les masses comme Ségolène a su le faire. Il suffisait d'aller à Charlety pour s'en rendre compte. Il y a quelque chose de fort qui est passé entre elle et la population jeune métissée, de différents milieux. Et ça c'est pas donné à tout le monde! on ne peut changer ce fait là.
Certes ce n'est pas le style bulldozer de certains éléphants du PS. Rien qu'à entendre Mélenchon sur RMC comment il se défendait des attaques du journaliste, on se rend compte qu'on a l'habitude de polémiquer dur au PS et franchement en tant que femme cela n'est pas engageant. Surtout quand de l'extérieur on s'aperçoit que tout cela se résume à des questions de prestige, qui aura tel poste etc...
J'entends bien que Mélenchon est très déçu de ce que la campagne a été confisquée aux instances du PS, mais franchement j'ai l'impression que discuter au PS c'est pire que la IVème république, ce n'est qu'entre déchirements. Donc elle est passée au dessus des éléphants. Sûr que ça ne va pas, sûr que Dray que je connais du temps de sa jeunesse s'y connaît dans la magouille et les coups, mais aussi si elle a pu toucher les masses n'est-ce pas parce qu'elle a complètement échappé à ses éléphants avides de postes et de se faire mousser et hypernarcissiques.
Enfin je me trompe peut être complètement mais c'est l'impression qu'on a de l'extérieur. Elle est devenue en un rien de temps hyper populaire, et le 6 mai elle disait partout: allez dans les associations et les syndicats.
Vous allez sans doute trouver cela naïf, bétâ etc.. Moi, je trouve cela formidable. Quelque chose que j'ai l'impression qu'aucun dans le PS n'aurait su dire sauf bien sûr Mélenchon et peut être quelques autres mais qui ne sont pas les éléphants.
Enfin j'ai l'impression que vous dites que le sexisme finalement cela n'existe pas. Combien de femmes y-a-t-il dans les instances dirigeantes des partis et des institutions? J'aimerais bien qu'on donne les statistiques. C'est honteux. En tout cas il m'a l'air certain qu'au PS le machisme doit régner avec toutes ces grandes gueules qui se croient "compétents". C'est de fond en comble que ce parti devrait être changé pour que les autres s'y sentent à l'aise (les autres c'est-à-dire pas les hommes blancs, intellectuels et de classe moyenne) pour qu'on puisse débattre normalement et dans le respect.
le mec qui a créé la page de meluche sur wikipedia sappelle "josebove" (voir dans l'historique de la page).
fort non ?
à la personne ayant posté sur la dette, cela me fais grandemant plaisir d'avoir un propos intelligent sur la dette.
A quand la victoire culturelle!
Moi aussi, j'ai apprécié le post concernant la dette, et je vais le diffuser autour de moi. Pourquoi le Ps n'a-t-il pas fait davantage appel à des hommes et des femmes capables d'expliquer clairement ces choses dans les meetings? C'est de cela que la gauche a besoin, non de marqueurs idéologiques. Ne pas réfléchir nuit gravement à la santé des citoyens.
Et cela continue fort avec Sarko! Perquisition avortée au Canard, gendarmes de l'Elysée remplacés par des policiers! Au secours, au bout de 5 jours, c'est déjà l'overdose. Et quel écoeurement de les voir tous aller à la soupe, ceux du PS et ceux de l'ex UDF. Après Védrine, à qui le tour? Kouchner sans doute, et après lui? Remarquez, cela a le mérite de clarifier les choses, et Sarko a le mérite d'attirer à lui les mouches et la pourriture. Il va falloir s'activer sec pour les législatives.
Je vous ai regardé hier sur iTélé et l'on ne peut pas dire que vous avez été bon. Pourquoi vous mettre en colère? ET ce PS frnçais? le parti socialiste le plus intelligent du Monde a quand même accouché d'une candidate nulle. Ce n'est pas le PS anglais qui a choisi votre candidate n'est ce pas?
En général quand on se met en colère pour un rien, c'est qu'on manque d'arguments comme Madame Royal l'a montré face à Sarkozy. Votre prestation hier m'a beaucoup déçu mon cher Jean-Luc.
@grosse claque
100% d'accord avec ton post sur pseudo sexisme anti sego. Elle a au contraire joué avec les préjugés en les dénonçant et en oubliant de mettre autre chose à la place. Passons. Juste pour mémoire : deux femmes qui ont fait une très bonne campagne, Buffet & Voynet, vampirisé par SR.
Les femmes font peut-être autrement la politique, mais est-ce pour autant mieux?
Faisons de la politique tout court.
je suis tout à fait d'accord avec laurent, il nous faut un grand ps decomplexée d'etre a gauche, un ps avec un'nous', pourquoi? la societe version sarko, dsk,SEGO etc...est une societe du'je'ils mettent de cote les valeurs de la gauche, que veut dire etre de gauche ?, ou est le drapeau de la gauche, sarko a fait campagne sur les themes de la droite, le vote a montré une adhesion a ses idees, il n'a pas cheche a recentré son discours, si le ps avait un projet coherent de gauche'chivardi, bove, etc ne seraient pas candidat, un plus pour les ps et avec les verts renouveles, la gauche aurait plus de 40 A 45 POURCENT AVEC UN DISCOURS REPUBLICAIN. LAIC. le 6 pourcent pour gagner sans probleme, n'oublions pas que le pen a fait 11 pourcent c'est bcp, (sarko a mobolise la droite) si la gauche se mobilise on est a 49 _49
ALORS je suis d'accord avec l'idee d'un rassemblement pour un grand parti de gauche, une gauche decomplexée
Chêr Jean-luc ; bravo pour tes analyses, toujours salutaires!
Je partage avec toi, tôn regard sur la soi disant formule magique et l'avenir de la social-democratie ! moi, pour ma part je l'avait déjà enterré depuis des années ! là où aussi tu as raison c'est ton analyse avec des certitudes par rapport à "la revolution culturelle" mise en marche par la droite sarkozienne, c'est etonnant de voir se mettre en marche ici en France par les urnes, ceux qui au Chili,Pinochet à fait a sang et feu !... Attention l'ultra liberalisme à déjà arraché l'âme des peuples entieres en Amérique latine.......il faut attendre la même chose ici en France ? combien des années pour un changement et la construction d'un pôle à gauche ? bon courage pour les années de traversée dans le désert qui nous attendent !
Ceux qui ont, comme moi, déserté ce PSocial démocrate (il l'est déjà, pourquoi jouer sur les mots ?) n'attendent que l'occasion de venir gonfler les rangs de cette "gauche décomplexée", cette gauche, redevenue de gauche.
En effet, je ne pense pas que ce soit une question de personne... prétendre cela c'est noyer le poisson, balancer un coupable à la horde dépitée... Pourtant, celui ou celle qui aurait réellement porté des "idées de gauche" aurait marqué les points nécessaires...
Le PS, une fois de plus, a raté son rendez-vous avec le peuple... sera-t'il à l'heure au prochain RV ?
Laure
Vous me faites bien rigoler, avec tous vos mots qui ne signifient plus grand chose. Ce n'est que du vent qui mène à la récup d'un éléphant quelconque (il n'y en a pas qu'au PS). Des actes, Mélenchon, des actes !
Quant à Ségo et au petit Nicolas, j'ai apprécié un bon mot, il y a quelques jours sur France-Inter : "Ni la gourde, ni le gourdin". Et puis récupérer Blum dans un discours politique, d'où qu'il vienne, ne me fait ni chaud ni froid. Ce Blum avait lâché les Républicains espagnols... Et toutes ces voix d'élus de gauche qui avaient donné les pleins pouvoirs à Pétain...
Il y a un beau livre à lire et à relire aujourd'hui : "La lucidité" de Saramago.
Ca fait réfléchir, et c'est bien de ça que les Français ont besoin... avant de passer aux actes.
Oui, des actes, Mélenchon, des actes, et moins de discours...!
Bonjour,
A long terme le monde entier va parler anglais ou américain au choix.
A moyen terme nous allons tous apprendre
A court terme le parti socialiste dans sa forme actuelle va disparaitre.
En effet la mondialisation exige un monde unique pour rentabiliser ses efforts (financiers, de recherche, de culture, de consommation etc....) et l'usage d'une langue unique est synonyme de gain de temps, donc d'argent et de connaissances pour réfléchir aux vrais problèmes.
Le capitalisme a besoin de nouveaux marchés tels que l'Espace ou autre chose et il doit laisser se développer de nouvelles technologies.
Ce qui se passe en Amérique Latine comme à Cuba s'appelle en Economie l'effet de rattrapage des économies en voie de développement.(Rentabilisation des ressources existantes et dictature communiste ou socialiste pour garntir la stabilité politique du pays.)
Mais ce sont les pays capitalistes qui détiennent la vraie valeur ajoutée (innovations technologiques, concurrence exacerbée et rentabilisation du capital).
Pour cela la gauche qui a plus une logique redistributrice et étatique que la droite doit être beaucoup plus précise sur le chiffrage d son programme car lorsqu'on adopte un marketing de la demande les consommateurs électeurs ne font plus de cadeaux et vont dès lors au plus offrants.
Eh oui désolé la politique c'est comme le marché c'est désormais la loi de l'offre et de la demande.
(je ne sais pas si vous me publierez car j'ai des messages qui ne sont pas passés qui ne vont pas dans votre sens idéologique,mais le sens de l'histoire n'est pas toujours celui que l'on pense.
Un ancien marxiste qui ne r^ve plus au grand soir.
Le problème de la gauche me semble bien le regroupement de ses forces dans un seul parti capable de démontrer qu?il soit bien capable de présenter une alternative réelle construite sur ses propres valeurs humaines et sociales, à la politique néo-libérale qui sera menée sous la présidence Sarkozy ; et cette alternative devrait commencer par porter sur la réforme de l?Etat et des institutions de la Vème et l'organisation des territoires.
- que fait-on du Sénat
- que fait-on du département
- du trop grand nombre de communes sans moyens financiers réels.
Comme l?écrivait si bien Antonio Gramsci
« On peut ainsi définir une situation de crise: l'ordre ancien est moribond, et ce qui est nouveau n'arrive pas à venir au monde. Durant cet interrègne, toutes sortes de symptômes de morbidité font leur apparition. »
Jamais cette déclaration ne s?est appliquée aussi bien qu?à cette gauche actuelle, agrégat d?opportunistes de tout poil dont la seule idéologie est de préserver en fait les prés-carrés que leur offrent les institutions obsolètes de la V ème république.
Je croirai à votre sincérité et votre audace le jour où je vous verrai proposer la suppression des pouvoirs décisionnels du sénat, institution parfaitement illégitime d?un Etat unitaire qui à pour principe « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »
Bonjour,
Ancien marxiste je crois toujours quand même à l'analyse de la lutte des classes.
Le peuple français a donc élu un représentant de la grande bourgeoisie qui elle même a intérêt à la mondialisation ;dont acte.
Mais que peut faire la gauche et qui représente t-elle désormais?
Lr PS est un parti d'élus dont la plupart vive financièrement du système mis en place par cette classe dominante.
Pourquoi voulez vous que M.Melenchon quitte les ors de la République s'il peut avoir le beurre et l'argent du beurre et en plus dire ce qu'il pense ;
Tout le monde ferait la même chose.Ce n'est quand même pas un saint, jésus ou je ne sais qui d'extraordinaire.(un petit bourgeois comme nous le sommes tous plus ou moins qui rêve de pouvoir pour des idées qu'il faut pouvoir par contre appliquer et donc convaincre le plus grand nombre).
Or que veut le plus grand nombre?
Comme le dirait maslow et sa pyramide;
1/ La sécurité
2/ L'argent
3/ Un avenir pour leurs enfants
Or sur ces 3 points là la droite il faut le reconnître a été plus claire que la gauche.
Vous voulez de l'argent? = travaillez plus (sous entendu dehors les féinants les assistés et autes minorités ethniques.
De la sécurité? Réhabilitons les vielles valeurs d'autrefois et à bas les sales gauchistes.
Un avenir pour vos enfants :Dans ce monde d'ordr et de travail vos enfants seront protégés et ils iront mieux.
Voilà le message subliminal et répété que Sarko a envoyé.
Et Ségo? Donnant donnant, gagnant gagnant et surtout gnan gnan gnan.
Lesélecteurs du front national qui ont fait la différence n'ont rien compris aux cent mesures et surtout aux querelles intestines de la gauche.
En période de crise et de doute la nécessité d'un ordre fort se fait zsentir chez les plus faibles économiquement et culturellement.
Tous les autres peuvent disserter à l'infini mais 1 voix en vaut 1 autre et la gauche n'a pas su se rassembler.
Il faudrait qu'elle refasse son idéologie en phase avec les attentes du monde actuel et de ses élécteurs.
Or la plupart de ses élécteurs sont des fonctionnaires ou assimilés et des jeunes qui ne connaissent pas encore les containtes de la mondialisation.
C'est pour cela que dans les pays développés la différence entre droite et gauche est si ténue et que l'éléction se fait sur la personnalité des candidats.
La prochaine fois le casting va devoir être revu après que le discours soit remanié pour être plus compréhensible et plus lisible par les classes populaires qui sont le point faible de la gauche.
Alors, ça y est, on sait enfin pourquoi Ségolène a perdu !
Vous l'avez tous trahie !
Bande d'affreux machos. ;-)
Voilà, j'espère que tu es content d'avoir avalé toutes ces couleuvres pendant 6 mois, et que tu vas prendre ton envol de cette mélasse.
Amicalement
M. Mélenchon, vu l'état de ruine de la gauche, je ne comprends moi aussi pas très bien pourquoi vous, Fabius et d'autres n'allez pas à la scission. Il n'y a plus rien à faire dans le PS, tout en dehors. En tout cas, merci à vous pour votre fidélité à vos idées.
Je pense que Mélenchon ne va pas vers la scission car il n'y a guère de solution viable en dehors du PS à l'heure actuelle. Tous ceux qui ont scissionné du PS n'ont rien pu créer qui tienne la route. Quant à l'extrème gauche je suis d'accord avec ce que Mélenchon dit: ils sont très sectaires, et très ultragauches. Sectaire car leur querelle de chapelle semble plus important que l'unité, que présenter un candidat unique aux élections. Ce bilan-là est vraiment lamentable. Quant à ultragauches: ils préfèrent jouer une force d'appoint qui diffuse des idées plutôt qu'entrer vraiment dans la mouvance majoritaire. Je pense qu'avec une politique de gauche et dans ses fonctions d'élu, Mélenchon fait mieux entendre ses idées et aussi doit sans doute faire des choses concrètes pour améliorer le quotidien des gens. Je pense au maire de Londres, Ken Livingstone qui a vraiment changé des choses sur la ville, tout en restant très de gauche soutenant les luttes anti racistes, se battant contre l'islamophobie, recevant Hugo Chavez etc... C'est quand même plus efficace que d'appeler au 2ème tour à voter contre Sarko ce qui a permis qu'un certain nombre d'électeurs de Besancenot s'abstiennent au 2ème tour. Ca c'est du gauchisme dans sa plus pure forme!
Je trouve dommage que vous restiez au PS, Monsieur Mélenchon.
Vous n'avez plus rien à attendre de Yesmen au mieux sociaux-libéraux au pire démocrates à l'américaine. Même Montebourg ne cache pas son admiration pour le parti démocrate (il avait sidéré son auditoire à un meeting NPS, sur ce sujet).
Le PS n'a plus que quelques mois à vivre, et on ne peut pas laisser l'opposition de gauche à Sarkozy dans les mains d'étudiants ou de profs de facs nimbus de la LCR. Il faut un parti de gauche crédible (voulant accéder au pouvoir), anti-libéral. Et vous le savez pertinnement, Monsieur Mélenchon : un parti qui soit également souverainiste économiquement, car le rétablissement de la souveraineté économique est la condition nécessaire de la politique progressiste (cf. amérique latine!), n'en déplaise aux internationalistes à la Besancenot, en retard d'une guerre sur tous les sujets.
En espérant que vous alliez jusqu'au bout dans votre démarche plutôt que de cautionner un parti qui ne représente plus rien et qui est sorti de l'Histoire.
MM Mélenchon et Fabius restent peut-être au PS parce qu'ils croient que ce parti va s'épurer automatiquement, une partie de l'aile droite allant s'exiler chez Bayrou...comme les néos en 1933 (Déat, Marquet, Renaudel).
Attention! La première fois ce fut une tragédie, la seconde ça risque bien d'être une farce (s'ils croient que les "french blairists" vont lâcher la proie...).
En fait c'est bien Sarkozy qui a raison...sic
Il faut en finir avec Mai 68
En terminer avec les rêves
Avec l'envie de jours plus beaux
La société est devenue cette bête immonde qui vampirise ceux qu'elle était justement censée servir
La refondation n'est plus possible
Mais si on y réfléchit un peu
A l'ouest, ni à l'Est d'ailleurs
Rien de nouveau
Je ne sais même pas qu'elle est encore l'utilité des politiciens en fait...
A part gérer une situation qui de toutes façons ne dépendent pas d'eux
Je crois que la gauche est vraiment morte ce coup ci
Et on peut pas dire qu'elle l'ai fait avec dignité
A ceux qui prétendent que Sarko a été élu uniquement par les plus de 65 ans, ceux la devraient aprrendre à compter et à lire une pyramide des ages. Sarko est majoritaire des la classe des 24-30ans.
Il y a un sondage bidon qui circule sur le net qui montrerait que seuls les plus de 65ans auraient voté Sarko. C'est à despérer de l'intelligence humaine et de la gauche dans son ensemble. Bref avant de donner votre avis, tachez de réfléchir d'abord. La droite n'a visiblement plus le monople de la connerie.
Notez par ailleurs que ceux qui ont eux entre 15 et 25 ans en 68 on vote majortairement sarko en 2007...
Quand On vous parlait de la faillite de 68 et de celle de l'EN qui a produit des résultats édifiants, on le voit à ce sujet.
Message à DSK and co
Cher Dominique, chers camarades,
On t'entend beaucoup ces derniers temps parler de rénovation du parti. Nous serions, nous camarades du Nord-Pas de Calais, heureux de t'entendre dénoncer la candidature de Jacques Mellick, pseudo camarade au lourd passif, dans la 9eme circonscription du Pas de Calais. D'autant plus que celui-ci prend la place d'une femme de 45 ans désignée par les camarades de sa circonscription.
Il est facile de parler de rénovation au niveau national, montrons en premier lieu l'exemple au niveau local !
Gérard
Ci-dessous deux articles de la voix du nord
http://elections.lavoixdunord.fr/2007/05/13/le-conseil-national-ps-vote-jacques-mellick/
Le conseil national PS vote Jacques Mellick
13 mai 2007 - 10:30 la rédaction de La Voix du Nord
Le conseil national du PS a entériné l?investiture de Jacques Mellick, hier. La feuille de route du maire de Béthune est tracée : reprendre la 9 e circonscription à l?UMP et au-delà empêcher que le Pas-de-Calais ne tourne à droite.
PAR DAVID CIERNIAK
bethune@info-artois.fr
Une fois validée localement, la chose était entendue nationalement. On n?imaginait mal le conseil national du Parti socialiste défaire ce que la puissante fédération du Pas-de-Calais avait monté. Hier matin, l?investiture de Jacques Mellick dans la 9e circonscription ne fut donc qu?une formalité, à la Mutualité, à Paris. « En cinq minutes », résumait Daniel Boys qui avait fait le déplacement dans la capitale. Le premier adjoint au maire de Béthune voyait dans cette confiance la concrétisation du message de ce conseil national : « s?unir et faire le maximum pour gagner les circonscriptions ». Eviter que le Pas-de-Calais n?imite le Nord et se colorie en bleu, comme lors de la présidentielle.
L?épreuve du comité de la 9e circonscription fut-elle aussi simple vendredi soir que le conseil national ? « Oui, la preuve puisqu?on nous a dit de ne rien dire aux journalistes », s?exclame en riant un maire. Ne rien dire avant la conférence de presse organisée ce lundi soir rue Copernic. « Ça s?est bien passé », assure le secrétaire d?une jeune section. Pas de distorsions chez les socialistes dans la 9e circonscription selon lui, mais des discusions et « des analyses par communes et par cantons ». « Avec les 2 à 3 % de personnalisation que peut espérer Jacques Mellick, ce sera du 50-50 », se projette déjà le militant. La « gymnastique » de la fédération socialiste du Pas-de-Calais concernant l?investiture dans la 9e ne l?émeut pas. Bien au contraire. Expliquant même qu?il ne comprenait le premier choix de la fédération, en optant pour la parité. « On souhaitait réunir les meilleures candidatures dans un lieu et ensuite qu?il y ait un débat », confiait-il. Une sorte de véritable primaire. « J?ai le sentiment qu?avec l?investiture de Jacques Mellick, on écoute davantage les militants », soulignait le secrétaire de section, confirmant ainsi la difficulté de Corinne Lherm (cartée depuis 1998) a attiré les voix PS sur ce nom. « J?ai beaucoup d?amitié pour elle, mais elle est un peu neuve dans le paysage politique », déclarait d?ailleurs à son sujet Serge Janquin. Quant à Raymond Gaquère, contacté hier, le conseiller général et maire de La Couture se montrait bien plus bavard que lors du vote en faveur de Corinne Lherm. « Bien sûr il y a eu des discussions vendredi soir, c?est normal, ça sert à çà les réunions de comité. Moi, je me consacre à ma commune et à mon canton. Je serai derrière les candidats PS », assurait-il.
Enfin, un maire d?une commune au sud de Béthune prévoyait déjà la victoire de Jacques Mellick. L?ex-ministre socialiste semble donc réussir à être fidèle au vieux réflexe Mitterrandien qui veut qu?avant une bataille, il faut « rassembler les siens ». La question est de savoir s?ils seront assez nombreux. ?
http://elections.lavoixdunord.fr/2007/05/12/bethune-le-soldat-mellick-a-l%e2%80%99assaut-de-la-9e-circonscription/
Béthune : le soldat Mellick à l?assaut de la 9e circonscription ?
12 mai 2007 - 11:09 la rédaction de La Voix du Nord
Béthune : le soldat Mellick à l?assaut de la 9e circonscription ?Poussé par la fédération socialiste du Pas-de-Calais, Jacques Mellick devrait se lancer à l?assaut de la 9e circonscription. Ce matin, à Paris, le conseil national du PS pourrait entériner son investiture. Un duel au sommet s?annonce avec André Flajolet, député UMP sortant.
PAR DAVID CIERNIAK
bethune@info-artois.fr
Jacques Mellick a retrouvé la 9e circonscription ? Une demi-surprise tant le scénario, semi-comique, se révèle réalisable ces dernières semaines. Le nom du maire de Béthune revenait souvent dans les conversations abordant les législatives des 10 et 17 juin. Des proches élus de l?ancien ministre socialiste l?appelaient même de tous leurs voeux. Il n?y a guère que lui qui s?obstinait à décliner l?invitation. Préférant « se consacrer à sa ville ». Hier, Serge Janquin, secrétaire fédéral du PS, s?est montré un peu plus insistant en « sollicitant, à titre personnel, et au nom du conseil fédéral, Jacques Mellick pour qu?il porte nos couleurs ». « En tant que secrétaire fédéral, j?ai la volonté d?intervenir dans le débat pour réunir les meilleures conditions possibles pour la victoire », précisait-il.
Une dernière demande qui vient clore une semaine très pressante pour Jacques Mellick. Lundi, son téléphone chauffait. Daniel Percheron, Dominique Dupilet, Serge Janquin? se sont succédé au bout du fil. Mercredi, le maire de Béthune les a reçus. Les « éléphants » départementaux et régionaux du PS ont donc pesé de tout leur poids.
Hier après-midi, Jacques Mellick refusait de révéler s?il dirait « oui » aux requêtes fédérales. Le maire de Béthune déclarait qu?il attendait le comité de circonscription, tenu hier soir, pour savoir « s?il y a une volonté générale » qui le porte. La condition sine qua non à son entrée dans la bataille de la 9e est que « tout le monde soit d?accord ». Rejetant l?idée qu?on lui force la main, « je suis face à mes responsabilités », reconnaissait-il cependant.
S?il assure que la réponse appartient au maire de Béthune, Serge Janquin ne doute pas de « la discipline du militant » Jacques Mellick. Le secrétaire fédéral est persuadé qu?il ne sera pas sourd « à l?appel de l?intérêt du Parti ». « Je suis un homme fidèle à mes convictions », soulignait pour sa part Jacques Mellick. Et lorsqu?on lui fait remarquer sa tiédeur pour cet âpre combat politique qu?est la reconquête de la 9e circonscription, il assure qu?« une fois engagé, je le serai à 100 % ».
Tribune très interessante mais la droite s'est décomplexée car 20% votaient extrême.
A gauche de la gauche il ne reste rien ou presque : des ruines du PC, des verts ridicules de par leurs divisions successives, et la LCR qui doit son score honorable non pas à ses idées mais à la personnalité de Besancenot.
Depuis 3 mois j'ai ouvert un blog politique sur http://desirsdavenir86000.over-blog.net/
Ce blog est consacré à Ségolène Royal qui va sans doute devenir prochainement la chef de l'opposition et elle sera sans doute notre candidate pour les élections présidentielle de 2012.
Venez nombreux voir ce blog malgré vos appartenance politique,il est ouvert à tout le monde.
Pourriez vous mettre un lien vers mon blog s'il vous plait!
Nous vous remercions tous pour cette belle campagne présidentielle et nous remercions Mme Ségolène Royal qui a fait une très bonne campagne et qui a su nous redonner le goût de la politique.
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Vous avez vue la couverture de l'hebdo des socialiste? celle avec un grand "merci" et un photo de Segolene sourires aux levre le soir de la defaite? Parceque dans ce numero qui dfait l'apologie de Segolene Royal, j'ai compté pas moins de 69 photos de la madone pour 35 pages format demi A4.
Au secours! Si la gauche du parti pouvait faire quelque chose pour faire arreter ce delire, ce serait pas mal...
non merci.
J'en ai ma claque du Royalisme.
Pour moi c'est une réaction antisocialiste, notamment contre "les banlieues", avec une forme de blairisme.
Pierre le Belge de Lille
Intéressant et stimulant comme toujours, sénateur.
Heureux de voir que les "priorités écologiques" font leur apparition à côté des "priorités sociales". Des idées qui faisaient sourire font leur chemin, c'est tant mieux. D'où je vous écris dans le tiers-monde, on sait depuis longtemps que les changements climatiques frappent d'abord et surtout les plus pauvres.
Le PS, à refonder, élargir ou enterrer ? Je n'en suis pas militant, cela m'intéresse peu au fond et je crois que là n'est pas la bonne question. Comme le fait Jean-Luc Mélenchon, il faut d'abord assumer ces idées : la partage de la richesse, les conséquences de la mondialisation, le consumérisme dont nous nous repaissons et nos illusions sur un modèle économique "croissance = emploi = consommation = croissance" que le PS nous ressert depuis trente ans, un modèle en panne qui réunit si bien la droite et la gauche.
Jean-Luc Mélenchon a raison lorsqu'il dit que certains mouvements de gauche sur d'autres continents doivent nous inspirer. En Amérique du Sud, dans des situation économiques et sociales difficiles, dans des pays ou l'Etat a été démantelé par vingt années de libéralisme à un point conceptuellement inimaginable pour des Francais, dans des régions où la corruption et le clientélisme sont un art de vivre depuis des siècles, où le corporatisme fait des ravages, bref dans des conditions dix mille fois pires que celles que connaît la France, certains mouvements et gouvernements de gauche se battent avec difficulté, tentent maladroitement de changer les choses en grand alors qu'ils pourraient se contenter d'apitoyer un peu plus la manne de la bonne conscience de la coopération internationale. Exemple récent, la petite Bolivie qui vient de dire m**** au tribunal d'arbitrage de la Banque mondiale, superbe mécanisme évidemment consensuel mis en place par les anciens colonisateurs pendant les années 60, chargés de protéger les "investissements", à savoir les multinationales. Un acte "impossible", qui va "contre tout". Ils l'ont fait, avec d'autres, et ils vont continuer de remettre en cause les fondements "intouchables" du moloch globalisé.
Il n'y a aucune raison que la gauche de France soit en reste dans ce combat, qu'elle fuye ses idées et ses devoirs, qu'elle renonce à penser une alternative de rupture au système actuel. Que cela passe ou pas par le PS est, à l'échelle de ce qui se joue, une pécadille, tant que nous allons vers un rassemblement des différences de la gauche (et si en passant l'on pouvait en finir avec l'idiotie du pluriel "des gauches", ou le politiquement correct de la "gauche de la gauche"...). L'essentiel est de reprendre ce qu'a brillamment gagné Nicolas Sarkozy, la bannière du changement.
¡ Sigue la lucha, compañeros !