24mai 07
Le premier ministre, monsieur Fillon, a déclaré qu’il laissait au syndicat trois mois pour faire leurs propositions concernant la mise en place du service minimum après quoi il déposerait lui-même un texte
de loi si rien ne lui est proposé. Bingo! C’est fort: il s’agit de demander aux syndicats de proposer eux-mêmes ce qu’ils ont toujours refusé jusqu’à ce jour. S’ils ne le font pas le premier ministre prendra
l’opinion à témoin: « Regardez ces gens qui refusent de dialoguer. Ce sont des sectaires qui se moquent de l’intérêt général ». Les gros beaufs branleront du chef compulsivement. Et les bons esprits modernes
de la gauche non archaïque (futur sollicités pour faire ministres de gouvernement de droite « sans abandonner ses convictions! ») lèveront les yeux au ciel avec des soupirs navrés. Moi, je ne suis pas d’accord avec le service minimum. Chaque fois que la question a été posée, c’est à dire après chaque
victoire électorale de la droite et après chaque grève massive dans les services publics, j’ai remarqué que nous n’étions qu’une poignée d’élus politiques à gauche pour aller braver les partisans du bon sens
et de l’ordre tranquille sur les plateau de télé. Apparemment ça s’est su. Je l’ai payé. Un jour à Orly, j’allais prendre un avion pour Strasbourg (une des lignes les plus pourries de l’aviation civile que l’on
peut dorénavant s’épargner en prenant le TGV). Le personnel de piste s’était mis en grève « sauvage ». Dès que l’information en a été donnée, c’est à dire après une heure d’attente sans explications, des gens très énervés ont commencé à protester haut et fort. On comprend. Moi même je ne peux pas dire que je nageais dans l’allégresse….Puis quelques excités se sont mis à dire les sottises que vous connaissez sur les « planqués qui se la coulent douce », etc… Puis un ou deux s’en sont pris à moi: « alors vous êtes content! La voila votre grève! Ah ils sont beaux vos amis » et ainsi de suite. C’est comme si j’avais donné le mot d’ordre de grève. « Grève sauvage »! Qu’est ce qu’une grève sauvage? Une grève sans préavis. Le préavis est devenu obligatoire sous De Gaulle. L’idée c’était que le préavis donnait un délai pour discuter et régler le problème sans besoin d’aller au conflit ouvert. Supposons que le préavis soit déposé. Dans combien de cas discute-t-on pour éviter le conflit? Pratiquement jamais. Qui ne veux pas discuter? L’employeur. Pourquoi? Pour ne rien céder si c’est possible, en comptant que les salariés n’ont pas les moyens de tenir la grève assez longtemps pour l’obliger à composer. Toute grève est donc un échec dont la responsabilité n’est pas du fait des grévistes. Ce n’est pas facile à expliquer, surtout à ceux qui se sont au moins une fois heurté à un train qui reste à quai à la fin d’une journée de travail crevante ou à ceux qui se sont trouvé coincés dans un de nos riant aéroports à attendre des explications concernant l’annulation de leur vol. N’empêche. On n’a pas fini d’en parler. La grève est un
échec. C’est parce qu’on ne peut faire autrement pour se faire entendre qu’on fait grève. Ce n’est jamais une partie de plaisir pour ceux qui la font: ils y perdent du salaire et vivent un stress d’autant plus grand
qu’ils mesurent eux-mêmes l’ampleur de la gène qu’ils provoquent en connaisseurs qu’ils sont d’un service qu’ils font tourner tout le reste du temps..
On n’a pas fini d’en parler! Car le droit de grève est un droit constitutionnel. Et, je le signale, c’est un droit individuel. Donc une liberté individuelle. Quoi qu’en pensent les porteurs de gros sabots la matière est délicate à manier dans ce genre de domaine.
On n’a pas fini d’en parler! Car de plus si l’idée parait simple comme un mouvement de menton, elle est cependant assez compliquée à mettre en oeuvre…. Voyons ça…
L’EXEMPLE DES TRANSPORTS
Voyons le cas des transports. C’est celui qui vient toujours sur la table dans la mesure où il permet d’essayer de mettre du côté du service minimum les milliers de gens qui sont abandonnés sur les quais. Et parmi eux, souvent, les conjoints
même des grévistes…. Voyons de près. Le programme de l’UMP parle d’un service minimum de trois heures le matin et trois heures le soir. Cela veut dire six heures de travail pour les réquisitionnés. La
journée de travail est de huit heures. Le service minimum est donc égal au trois quart du service ordinaire…. Et ensuite? Le conducteur de la rame ou du train laisse-t-il son véhicule à quai à l’endroit où
il est parvenu au bout de trois heures de service? Vue de l’esprit: le service suivant serait tout simplement un pur chaos. Dans le contrôle aérien l’idée d’une tour de contrôle qui fonctionne à temps
partiel est tout simplement interdit par le système international. Je reviens vers les quais. Que se passe-t-il pendant les trois heures de service minimum? Compte -t-on que les voyageurs de toute la journée v
ont rabattre leurs déplacements sur les heures praticables? Combien de monde cela fait-il? Ne cherchez pas, la réponse est toujours absurde. Car ce sera trop de toutes façon. En effet il est impossible de faire rouler davantage de train aux heures concernées. Si on le pouvait on le ferait déjà tout le reste du temps pour écluser le flux des heures de pointe. Le nombre de trains restera donc le même. « Les gens se serreront » affirment ceux qui ne prennent pas le train le matin et ne savent donc pas à quel point on se serre déjà! Mais de toutes façon la réplique ne tient pas: dix pour cent de fréquentation supplémentaire aux heures de pointe bloqueraient physiquement le système qui est déjà souvent à la limite de tension.
JE MESURE LA GENE
Déjà je vois ceux que tous ces points concrets exaspèrent parce qu’ils les privent du pseudo argument de « bon sens », rougir de colère: « mais enfin vous ne comprenez pas la gène que c’est pour les gens qui doivent aller au travail? Que proposez vous? Vous ne proposez rien! Vous êtes la vieille gauche arc boutée sur des privilèges dépassés ». Je comprends la gêne. Et je la mesure. Au sens littéral. Les grèves de transports ces dernières années ont représenté trois pour cent des disfonctionnements en région parisienne. Trois pour cent de l’immense trafic trains, métro, RER. Pas davantage. Et le reste? C’est quand même le reste le gros morceau non? C’est là qu’il y a le plus de marge de confort à gagner, en toute logique. Qu’est ce que ce reste de 97 % de disfonctionnement? Des incidents liés
à la vétusté du matériel, à sa surcharge, aux saisons, au signal d’alarme intempestifs, et…aux suicides. Voila donc ma conviction: les principes, les faits constatés nous montrent que le service minimum est un prétexte politique contre le droit de grève. Le but de la droite est d’obtenir comme elle l’a dit un « mai 68 à l’envers ». Et 1968 ce n’est pas seulement l’action héroïque de Daniel Cohn Bendit pour obtenir le droit à la mixité dans les résidences universitaires! C’est la grève générale de dix millions de travailleurs s’achevant par la reconnaissance de la section syndicale dans l’entreprise formidable point d’appui pour l’organisation collective des travailleurs. Et bien sur cette organisation collective cela veut dire notamment la possibilité de faire grève quand on ne peut pas se faire entendre.
PROPOSER?
Que proposer? A quel propos? Pour éviter les grèves il faut du dialogue social et de la négociation. Le problème qui est posé est celui du comportement de l’employeur qui ne discute pas. S’en prendre aux travailleurs est absurde. Cela ne règlera rien. Au contraire l’imposition d’un service minimum ne peut faire qu’inciter à faire des grèves « sauvages » sans service minimum puisque ce sera le seul moyen de marquer le coup. On n’a pas fini d’en parler.
Voila le resultat du vote de la resolution contre le Venezuela: votee alors qu'elle n'avait pas le quorum> C'est possible des aberrations pareilles?
texte venant de Caracas, ecrit par MaximeVivas.
Les dessous cachés du cirque européen contre Chavez. (et le vote honteux de
trois pelés et un tondu).
Le 15 mai 2007, une alliance majoritaire entre les partis de la droite
européenne, PPE, ALDE, UEN avec l'ITS (groupe politique fasciste, notamment de
Jean-Marie et Marine Le Pen) a obtenu, contre l'avis de tous les autres partis,
qu'une « Résolution du Parlement européen sur le Venezuela » soit inscrite à
l'ordre du jour, pour un vote.
Cette résolution affirme que le non renouvellement de la licence hertzienne de
la chaîne de télé RCTV condamne ce média qui emploie 3 000 salariés à
disparaître, que la « fermeture de ce média » contrevient au droit de la presse
à jouer son rôle de contre-pouvoir, que le gouvernement vénézuélien doit
garantir une information pluraliste et faire respecter la liberté d'expression,
Elle appelle au dialogue entre le gouvernement et RCTV.
Enfin, elle demande au Tribunal supérieur de justice vénézuélien d'annuler
dans les plus brefs délais le décret entérinant la fin de la licence de
diffusion de RCTV.
· Cette résolution de la droite et extrême droite parlementaire européenne
(groupes majoritaires) est bourrée d'erreurs puisque RCTV ne va pas disparaître
(elle sera privée de la voie hertzienne), que les salariés garderont leur
emploi, que le pluralisme de l'information est garanti au Venezuela comme nulle
part en Amérique latine. De plus, les incessantes invitations au dialogue en
2005 et 2006 lancées par la CONATEL (équivalent de notre CSA) se sont heurtées à
des fins de non recevoir de RCTV.
· Cette résolution n'est soutenable que si l'on accepte trois postulats :
1. une chaîne de télévision privée qui a obtenu une licence pour 20 ans
bénéficie en fait d'une licence à perpétuité.
2. -une chaîne de télévision privée qui appelle à un coup d'Etat contre
un président élu, qui bafoue les lois (publicité clandestine, fraude fiscale,
non respect des quotas de production nationale, introductions d'images
subliminales dans des émissions pour la jeunesse(1) etc.), qui refuse tout
dialogue avec les Autorités peut EXIGER ce renouvellement.
3. Le Tribunal supérieur de justice vénézuélien ne doit pas se prononcer
en son âme et conscience, en organisme indépendant (y compris de l'Europe), en
application de la législation de son pays, mais « annuler » la décision de non
renouvellement.
· Cette motion est lacunaire puisque RCTV peut émettre librement via le
câble, le satellite, Internet. Les centaines de chaînes qui, à travers le monde,
émettent ainsi NE SONT PAS FERMEES.
· Cette résolution fait preuve d'une sollicitude, pour d'hypothétiques
licenciés vénézuéliens, dont la droite nous prive trop souvent pour des
licenciés européens d'entreprises qui ferment VRAIMENT, de par la seule volonté
de leur patron.
· Cette résolution nous rappelle qu'on n'a pas lu de motion analogue quand,
durant le coup d'Etat d'avril 2002, des médias vénézuéliens dont la licence
n'était pourtant pas caduque ont été brutalement fermés, complètement, sans
préavis, tandis que des journalistes étaient arrêtés, voire torturés, puis quand
l'information disparut des écrans pour masquer l'échec du putsch.
· Cette résolution nous interpelle sur ce qui se passerait demain si une
télé française appelait l'armée à renverser Sarkozy, propageait les plus gros
mensonges pour y aider, organisait une marche sur l'Elysée, s'acoquinait avec
ceux qui tirent des coups de feu dans la rue, approuvait ceux qui ont dissous le
gouvernement, le parlement et la plupart des Institutions étatiques, interdit
les syndicats, démis tous les hauts fonctionnaires, pourchassé les journalistes
non putschistes. Si tout cela se produisait, nos parlementaires signataires se
battraient-ils pour que soit accordé à cette télé le droit de démontrer, pendant
20 ans de plus, son amour si particulier pour la démocratie ? Dans le cas
inverse, ils indiqueraient que ce qu'ils admettent pour le Venezuela leur paraît
indigne pour la France, faisant ainsi montre d'un esprit néo-colonial.
· Cette résolution nous suggère que, puisque nos médias nos télévisions
privilégient un certain courant de pensée (le directeur adjoint de la campagne
de Sarkozy étant coopté par la direction de TF1), il serait utile d'en voter une
autre, pareillement soucieuse de la liberté d'expression et du pluralisme et
destinée à l'Europe.
· Cette résolution s'est alimentée d'informations portées à Strasbourg par
Marcel Granier, patron de RCTV, appuyé par Robert Ménard de RSF.
C'est le socialiste français, Jean-Pierre Cot, ancien président du groupe
socialiste qui a fait inviter Marcel Granier au parlement européen il y a deux
mois. Dans un premier temps les socialistes européens ont demandé l'inscription
de cette question à l'ordre du jour puis, divisés, ils ont flotté pour ensuite
se prononcer contre l'inscription de la motion à l'ordre du jour des urgences
des droits de l'homme, et au final pour se rallier au compromis de gauche et
voter contre la motion de la droite.
Jean-Marie Cavada a beaucoup insisté officiellement auprès des instances du
parlement européen pour que le cas de RCTV soit inscrit à l'ordre du jour des
urgences des droits de l'homme du Parlement européen (au même titre que les
massacres, les disparitions forcées ou la torture).
Le 21 mai, le député Vert français Alain Lipietz proposait une motion, moins
marquée que celle du PPE, mais en retrait sur ses déclarations passées après un
voyage au Venezuela où il avait pu visiter des studios de télévisions (dont Vive
TV) et se faire un juste opinion dont il avait honnêtement rendu compte. Sa
motion regrettait que cette décision établisse « un précédent » et il
sollicitait que le cas de RCTV soit examiné au sein des délégations et
commissions compétentes du Parlement européen.
De Paris, le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon, ami du Venezuela,
informait les parlementaires socialistes français et européens. D'un peu
partout, d'autres amoureux de la vérité et de la liberté interpellaient des
responsables socialistes (dont Fabius, qui ne souffla mot).
Le groupe de gauche GUE/NGL (qui regroupe les communistes et les Verts
nordiques), a présenté une résolution insistant sur le droit souverain du
gouvernement vénézuélien de réguler son espace audiovisuel et de son obligation
constitutionnelle de ne pas permettre des monopoles et des concentrations des
médias.
En fin de compte, après une intense activité de ce groupe, un compromis put
être signé sur une motion alternative incluant le GUE/NGL, le PSE (groupe du
parti socialiste européen) et les Verts.
Ce compromis considère que le non renouvellement de la licence de diffusion
VHF de RCTV par l'organe régulateur de l'espace hertzien vénézuélien a été
justifié par l'appui de cette télévision à la tentative de coup d'Etat militaire
de 2002, au blocage pétrolier de 2003 et par son comportement partial lors du
référendum révocatoire de 2004, ainsi que par des violations répétées de la
législation sur la protection de l'enfance, de la protection de l'image des
femmes et des indigènes à la télévision;
Il note que la question du pluralisme et de la liberté d'expression dans
l'Amérique latine et (notez la malice) aussi dans l'Union européenne devrait
être traité dans le cadre d'un dialogue constructif avec les structures de
coopération parlementaires existantes entre l'UE et l'Amérique Latine ainsi
qu'avec les représentants des gouvernements et de la société civile; demande par
conséquent aux délégations et commissions compétentes du Parlement européen de
se saisir de cette question.
Il demande aux autorités du Venezuela, au nom de l'impartialité de l'Etat, de
veiller à la non concentration des médias, la qualité, au pluralisme de
l'information, et au respect des normes en vigueur.
Il appelle les médias vénézuéliens privés et publics au traitement objectif et
impartial de la vie politique vénézuélienne; soutient les médias qui assurent le
pluralisme et la légalité démocratique.
Il prend note de l'annonce du gouvernement vénézuélien qu'il assumera
strictement les décisions du pouvoir judiciaire au sujet de la RCTV; il demande
à toutes les parties de faire de même.
Ce dernier point est important : le Tribunal suprême de justice s'est prononcé
le 23 mai en rejetant le recours de RCTV. La suppression d'un des canaux
d'émissions d'une télé putschiste est donc non seulement légitime, mais légale
au Venezuela. La distinction est faite entre le rôle de contre-pouvoir et celui
d'incarnation du pouvoir.
Sentant le vent venir, les groupes de droite avaient in extremis modifié leur
résolution dans un « compromis final » qui n'appelle plus le tribunal à
trancher, mais qui déclare par avance sa décision nulle au prétexte qu'il « n'a
pas respecté le délai légal pour statuer ».
Autre version chez Reporters sans frontières dont un communiqué, « déplore »
la décision du Tribunal car « la licence est valable jusqu'en 2022 », fable
inventée par Marcel Granier, qu'aucun parlementaire européen n'a jugé utile de
reprendre. RSF précise en outre qu'elle a envoyé au Venezuela des représentants
pour soutenir RCTV et rencontrer les médias et les autorités concernées.
Cette décision de Justice a de quoi laisser muets nos parlementaires
européens, qui l'étaient déjà lors de la suppression par notre CSA de la licence
de TV6 en 1987 et d'Al Manar, en 2004, par la mise en demeure par le CSA, le 21
mai 2007, d'Eutelstat de ne plus diffuser Al Jazeera, par la révocation en
Espagne de la concession de TV Laciana en 2004 et de TV Catolica en 2005, la
fermeture de TeleAsturias en Mars 2007 par la révocation au Royaume-Uni de la
licence de One TV, d'Actionworld et de StarDate TV.24 en 2006, de Look 4 love 2
en 2007.
Mais, s'il s'agit d'observer leur vigilance relative à l'Amérique latine, on
risque de déplorer un tri sélectif : en avril 2007, le Pérou a fermé deux
chaînes de télévision pour infraction à la réglementation. En 2003, Le Salvador
a révoqué la concession de Salvador Network.
Plus au Nord sur le continent américain ? En 1999, le Canada révoque la
concession de Country Music Television (CMT). En 1969, les Etats-Unis révoquent
la concession de WLBT-TV, en 1981 de WLNS-T, en 1998 de Daily Digest et en 1999
de FCC Yanks Trinity License.
La résolution de la droite du parlement européen contre le Venezuela, a été
votée sournoisement le 24 mai, sans quorum, en détournant la procédure des
urgences pour les droits de l'homme, conçue pour des sujets consensuels de
défense des libertés fondamentales.
Sur 785 députés, 65 seulement étaient présents. Le vote a été acquis par 43
voix contre 22.
Jean-Marie Cavada n'a pas daigné descendre de son bureau à l'hémicycle pour
assister au débat ou participer au vote des résolutions..... Parmi les rares
députés français présents pour le vote, on remarquait Pervenche Bérés (PSE) et
le communiste Francis Wurtz (GUE/NGL).
Ce vote est bien, ainsi que le reconnaissent sans difficulté des
parlementaires de droite dans les couloirs de Strasbourg, « un vote politique ».
L'objectif est en effet de punir un pays qui prétend récupérer ses richesses
naturelles, aider les autres pays de la région à se soustraire à la misère et à
l'Empire, qui vient de se retirer du FMI et de la banque mondiale, qui projette
de créer une banque du Sud.
A la tête de ce pays, un homme qui gagne élections sur élections, porté par
son peuple, malgré la violence de médias appartenant pour l'essentiel à
l'opposition.
De Caracas : MaximeVivas.
PS.
La résolution finale de la droite et extrême droite ne parlait plus de «
condamnation » à disparaître pour RCTV mais de « risque » de disparition.
Longue est la route qui serpente devant les vérités évolutives.
Au moment où j'écris ces lignes (25 mai, 10 heures à Caracas), je ne suis pas
en mesure de connaître la liste nominative des députés qui ont voté cette
résolution. Nul doute que les lecteurs l'obtiendront et l'ajouteront en
commentaire à cet article.
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(1) J'ai pu personnellement vérifier, dans des extraits passés au ralenti,
la présence de ces images. Entre juin et décembre 2006, RCTV s'est rendue
coupable de 652 infractions diverses.
Incroyable ce qu'on peut lire ici!
Il y en a qui sont contre le droit de grève et qui ne s'en cachent même plus. Vouloir le retirer aux fonctionnaires, qu'est-ce d'autre? Parce que, tu vois, dans le privé, c'est déjà pas forcément possible, dans les faits.
En fait, il n'y a plus que dans les transports, je crois, qu'il existe vraiment, le droit de grève, au sens de droit de faire pression, d'instaurer un rapport de force. Pas étonnant qu'on subisse une propagande incessante sur ce sujet depuis des années. Comment une grève qui ne dérange pas les puissances financières pourrait-elle obtenir gain de cause? Il me semble indispensable que les transports conservent ce pouvoir sinon le droit de grève sera véritablement mort en France.
Le ramassage des poubelles à Marseille, les ferries SNCM liaisons Ile de Beauté-Hexagone, les Hôpitaux Publics, la R.A.T.P., pensez-vous, une seule seconde, que celà met dans l'embarras les classes dirigeantes, de cadres ?
Vous voyez souvent un Directeur dans le métro vous ?
Un Président de Conseil d'Administration se tapant les infâmes ferries corses ? L'agent boursier faisant la file en dentisterie dans un hôpital public ?
Majoritairement, voire presqu'exclusivement, c'est le " petit peuple ", avec tout le respect que je lui dois, qui en bâve...
Les cadres doivent se taper les bouchons en cas de grêve dans un des secteurs des Transports, sans plus...
euh anna,
je ne crois pas qu'il y ait que dans les transports qu'on puisse faire une grève efficace.
Autant, ça me fout la gerbe quand j'entends tous les poncifs qu'on peut sortir sur les profs, autant je trouve que ceux ci (dont je fais partie)font des grèves de "confort".
Parce que s'il est faux d'affirmer que les journées de grèves ne sont pas décomptées, il faut reconnaitre que les grèves des profs au niveau national ne ressemblent à rien :
un jour de protestation, c'est comme un ado gâté qui s'enferme dans sa chambre.
Je te garantis que si les profs bloquent les établissements pendant une semaine, ils obtiennent quelques chose.
Pour moi, une grève, c'est clair, on fixe des revendications PRECISES, on bloque l'outil de travail jusqu'à obtenir des négociations sur ces revendications et sur la sortie de grève.
Mais pour celà, il faut avoir le courage de se mettre en danger au lieu de se cacher derrière une prétendue défense des intérêt de l'élève (l'usager, en quelque sorte, le service minimum...).
C'est un peu facile de toujours se reposer sur les cheminots, dans le public comme dans le privé, on a beaucoup de points de rapports de force.
Mais, faut avoir le courage et la solidarité pour le faire.
Beaucoup de ceux qui louent les luttes de nos anciens, sont absolumment incapables de faire de même, alors que les conditions de lutte sont quoiqu'on en dise plus confortables...
Le problème de la gauche, c'est toujours le décalage entre les (beaux) discours et les actes !
Perso, je n'ai pas été de ceux qui ont hurlé sarko=Facho, mais depuis bien des années, je travaille moins en gagnant moins :
je suis contre les heures sup, je me suis mis à temps partiel 80%.
Ma situation financière est précaire, mais je suis cohérent avec mes idées.
Combien ici peuvent se prévaloir d'une telle cohérence ?
Pour défendre le droit de grève des autres, y'a du monde, mais pour se mettre en grève, ya plus personne...
merci au modérateur de faire disparaitre le post du provocateur ""Le Marcassin".
Il faut qu'il apprenne qu'au Parti on a une conception de l'ordre nous aussi.
Merci,
le Belge
A ceux qui contestent le droit de grève et conchient les fonctionnaires.
Lorsqu'un patron ferme son entreprise parcequ'il l'a mal gérée (dans ce cas curieusement on dit que c'est la faute du marché) et met des centaines (des miliers parfois)d'employés à la rue, et pas seulement pour 3h.,mais pour plusieurs mois et même plusieurs années, je ne vous entends pas beaucoup protester.
Les régimes des fonctionnaires, parlons en. Parlons des régimes spéciaux des Hauts fonctionnaires, des ministres, députés ou sénateurs (désolé pour M.Mélenchon !) payés sur les deniers publics, avec indemnités, chauffeur, secrétariat, parlons des militaires, policiers et parlons aussi de ceux qui échappent à l'impôt grace aux paradis fiscaux(ils volent donc l'Etat!), de la fraude fiscale, des parachutes dorés versés à des responsables qui sont virés pour mauvais résultats ! Imaginez un mauvais employé avec les mêmes conditions !
Alors, vous allez vous attaquer à tout ça par soucis de justice ; chiche !
Et que dire des rupinous qui poussent des cris d'orfraie quand on parle de taxer à 1% les transactions boursières (taxe Tobin), alors que personne ne trouve anormal qu'on baisse le taux de rémunération des caisses d'épargne ! Et la TVA, l'impôt le plus sordide; que vous gagniez 800 euros ou 10.000 euros /mois, les prix sont les mêmes à la pompe. Je continue ?...
Eh! C'est Pascale qui cherche son chemin révolutionnaire, depuis la Bastille?
Nous sommes bien d'accord pour dire que le service minimum est une grosse connerie, irréaliste. De toute façon un service minimum est toujours assuré par les non-grévistes dans les transports en commun.
Cependant les syndicats des transports en commun ne peuvent s'en prendre qu'à eux-même si la droite a fait du service minimum son cheval de bataille. En effet leurs grêves incéssantes pour des motifs très souvent chimériques les ont décridibilisés. Les grêves de la SNCF de la RATP ou de la RTM ont exaspéré les citoyens qui sont aujourd'hui tout à fait favorable à leur privatisation. Ces grêves à répétition ont servi la droite et ont casser l'image du service public des transports en commun en France.
C'est pour cela que pour une fois je suis en désaccord avec le sénateur Mélenchon ;). Etre de gauche ce n'est pas soutenir contre vents et marées des syndicats qui ont creusé eux-mêmes leur propre tombe et celle du service public.
++
Bonjour camarade Mélenchon,
Les medias vendront la réforme Fillon pour la faire accepter au bon peuple. La droite et le MEDEF montent les gens les uns contre les autres depuis des années, le tout relayé par TF1 et cie.
Quand on pense à tous ceux qui sont morts pour le droit de grêve... Je suis comme toi vois tu, un dinosaure de gauche, lol!
A ce propos, j'avis jamais remarqué à quel point ton blog était pollué par les amis de dsk. Les dsk, c'est comme les radis, rouge à l'extérieur et blanc à l'intérieur.
Amitiés socialistes.
http://caspieds.over-blog.fr/
Cher Marcassin, les classes dirigeantes sont bien sûr gênées si les employés ne peuvent plus aller bosser, sans parler des gros mouvements de grève où les bouchons étaient monstrueux.
Cher François, quand des stars de la télé au salaire faramineux, cirant les pompes et faisant mille courbettes devant les puissances politiques et financières, taxent les cheminots de "nantis", exerce ton esprit critique avant de répéter leurs propos, les nantis ne sont peut-être pas là où elles le disent...
Cher Sibemol, j'espère que tu as raison,mais il me semble que les profs, eux, n'ont rien obtenu lors de leur mouvement de grève important à propos des retraites, contrairement aux transports. Je crois que les collèges sont tenus d'accueillir les élèves, et que la grève des profs ne gène pas trop les classes dirigeantes... Je ne suis pas sûre non plus que les conditions de lutte soient toujours plus confortables aujourd'hui, alors que, par exemple, les emplois précaires se multiplient et que les condamnations de syndicalistes deviennent courantes. Evidemment, ça dépend de la période prise comme référence...
François Fillon est "pathétique " dans ses déclarations...pour celle entre autre à propos de François Hollande, qu'est-ce ça coute un peu de retenue pour un adversaire battu...? Une giclée de venin n'était pas indispensable...enfin, la roue à une particularité c'est qu'elle tourne et elle saura surement s'en souvenir.
Eh Bhe... j'etais pas venu ici depuis un petit moment... foulala...
Malgre quelques perles il y a quand meme une sacree recrudescence de connards par ici. C'est un peu triste. Tres peu de fond mais beaucoup de postillons droitiers, pour la plupart visiblement ignorants ou ostensiblement abrutis, et toujours agressifs (passivement en general)...
Enfin... il nous reste les perles!
Bon courage a tous.
Et lisez, bon dieu!
test?
Chers camarades, bonjour à tous
Il me semble que seule Anna a mis le doigt sur le problème de fond, mais de façon allusive. Alors je développe, j'espère qu'elle approuvera : le vrai problème en matière de grève, c'est que les salariés du privé font de moins en moins grève, parce qu'ils ont de plus en plus peur. Peur de quoi ? D'être licenciés. Pourquoi ont-ils peur d'être licenciés ? Parce qu'ils ont peur du chômage. Si les fonctionnaires ont un privilège en la matière, c'est qu'ils prennent beaucoup moins de risques en faisant grève. Au pire ils hypothèquent leur avancement. Cela nous amène à poser la vraie question qui fâche vraiment : à qui profite le chômage ?
Le véritable enjeu consiste à ré-équilibrer l'offre de main-d'?uvre et la demande de main-d'?uvre. Que propose le parti socialiste pour atteindre cet objectif ? Rien. De la droite soi-disant "libérale" (qu'il vaudrait bien mieux qualifier de capitalo-nihiliste) il ne faut bien sûr rien attendre : cette droite - qui n'a vraiment plus rien de gaulliste - est au service des financiers, or ceux-ci ont fort intérêt à ce que le déséquilibre perdure indéfiniment. Mais les socialistes ? Défendre le droit de grève ne rime à rien tant que nombre d'employeurs bénéficient d'une telle position de force. Pourtant il me semble qu'il suffirait de refaire de la politique. Je m'explique. Faire de la politique, cela consiste, comme le suggérait Keynes, à construire des pyramides. C'est-à-dire à élaborer des projets industriels, scientifiques, sociaux, diplomatiques, culturels, militaires, spatiaux? sans considération de rentabilité. Avec des considérations d'avenir. Plus que des désirs, des projets d'avenir.
Rétablir une entière gratuité des soins pour tous les individus présents sur le territoire français, remettre sur pied l'hôpital public, régulariser les sans-papiers, construire des milliers d'éoliennes et quelques usines marémotrices, construire 500 000 logements sociaux, construire un deuxième et un troisième porte-avions nucléaires (je vais en choquer quelques-uns), ouvrir des milliers de crèches gratuites, lancer un programme spatial ambitieux avec des vols habités longue distance, relancer la recherche fondamentale dans tous les domaines, développer l'enseignement des langues et des sciences humaines en général, relancer les négociations pour la constitution d'un Etat fédéral européen? Tout cela est tout sauf rentable, c'est pour ça que la droite nihiliste au pouvoir n'en fera jamais rien. Si de Gaulle redescendait sur Terre, il irait trouver Sarkozy et il lui mettrait une bonne fessée. Quant à Jaurès? y vaut mieux pas y penser. Le pauvre homme !
Les capitalo-nihilistes peuvent-ils nous expliquer comment l'on peut "redresser" un pays en payant les professeurs avec un lance-pierres (et des coups de pied au cul et des crachats à la gueule) et en déroulant le tapis rouge aux grands producteurs de télé-ordures ? Serait-ce simplement parce que ceux-ci ont du pognon, de l'oseille, de la thune, du flouze, du blé, du cash ? Comment peut-on prétendre "redresser" un pays en encourageant le démantèlement de son industrie et de son système de santé public, en favorisant la clandestinité, le trafic et le travail au noir, en laissant ses forces armées et ses forces de police à l'abandon ? La différence entre Sarkozy et de Gaulle, c'est que de Gaulle pensait à la France (et aussi un peu trop à la françafrique, faut-il préciser), alors que Sarkozy pense à Nicolas - et à pas grand-chose d'autre, et pas seulement quand il se rase : du matin au soir, et du soir au matin.
Les projets d'avenir, ce n'est pas rentable, cela coûte très cher, et par conséquent cela ne va pas sans une augmentation massive de la fiscalité. Ni sans un prompt rétablissement du caractère progressif de la fiscalité. Ni sans un vrai projet d'union européenne. Je ne suis pas un "gaulliste de gauche", ni un trotskiste, ni un crypto-brejnevien, ni un crypto-bayrouïste. Je ne suis qu'un socialiste de gauche, disons "keynesien", de plus en plus effaré par la tournure que prend le débat politique en France. Ce n'est même plus un débat politique. Ce n'est plus qu'une vaste pantalonnade.
Pour finir, et concernant l'Europe (un sujet qui me tient à c?ur) : je souhaiterais souligner que, comme Jean Monnet l'avait lui-même reconnu sur le tard (se mettant lui-même en cause), l'ordre des priorités a été mal défini. "J'aurais dû commencer par la culture", aurait dit le grand homme, ou quelque chose comme ça. Merci aux autres blogueurs de corriger le cas échéant cette citation approximative. A mon sens la priorité c'est effectivement la culture, et plus précisément la langue. Et non pas l'économie, le bizness, qui par définition n'a ni foi ni loi, comme on peut facilement s'en convaincre? La priorité pour l'Europe, c'est de choisir une langue commune, que tous les petits Européens apprennent à l'école. Mais quelle langue ? Le français, pourquoi pas ? Mais il est délicat de prêcher - si j'ose dire - pour sa paroisse. L'allemand, pourquoi pas ? Après tout, l'Allemagne est au centre de l'Europe. Mais il est évident que pour des raisons historiques, cette option soulèverait quelques difficultés. Je m'engage donc pour l'espagnol (dont je ne parle pas un mot, je le confesse), qui présente l'avantage d'être parlé dans moultes pays d'Amérique latine, une région du Monde si passionnante et politiquement prometteuse. Quoi qu'il en soit, une langue officielle européenne serait le vrai commencement et le vrai ciment de l'Europe politique.
Tant qu'à faire j'en profite pour dire un mot de la Turquie. Ce grand pays, dont la population manifeste courageusement, en ce moment même, pour défendre des valeurs qui sont les notres, ce grand pays mérite de faire partie de l'Europe, dans toute la mesure où sa population le souhaite. La Turquie, ce n'est pas l'Asie, la Turquie, c'est l'Asie "mineure", le pont entre l'Europe et l'Asie ; la Turquie, c'est une chance historique pour l'Europe de rallier les populations du Maghreb, du Proche et du Moyen-Orient, et de faire pièce aux fanatiques pseudo-musulmans qui, faut-il le rappeler, sont pour une large part des créatures de la CIA. Rappelez-vous de la "Green Belt". Messieurs les faucons, non seulement vous êtes des vrais cons, mais vous avez fini par vous brûler en jouant avec le feu. Depuis environ trois millénaires, l'histoire de l'"Asie mineure" est intimement liée à celle de notre "vieille" Europe. En affirmant le contraire, notre nouveau président ne fait que démontrer à quel point il est ignare et pauvre d'esprit, il ne fait que démontrer la profondeur et la gravité de ses obsessions anti-orientales, il ne fait que démontrer à quel point sa conception de l'Europe est archaïque et ringarde.
Oui, camarades, ce n'est pas nous les ringards ; les ringards, ce sont les capitalo-nihilistes qui se drapent dans les plis douteux de la pseudo-"ouverture" qui n'est qu'une couverture.
Vive la France !
Vive la République sociale !
Vive l'Europe sociale unie autour de sa Mare Nostrum !
Vive la Méditerranée !
Vive Jaurès !
A PROPOS DE RETENUE DE SALAIRE POUR FAIT DE GREVE
Dans la Fonction Publique d'Etat tout jour de gràve fait l'objet d'une retenue de salaire égale à 1/30ème du salaire mensuel.
Il fut une époque où la retenue de salaire pouvait être fractionnée jusqu'à une heure mais ce dispositif a été abrogé.
Ainsi un fonctionnaire d'Etat qui fait grève pendant seulement une heure se voit retiré une journée de salaire.
Telle est la réalité.
Ceci étant,il faudrait regarder de près queeles revendications sont avancées lors de grèves organisées dans la Fonction Publique et les Services publics. La plupart du temps il ne s'agit en rien de revendications portant sur le maintien de "privilèges" mais par exemple contre les suppressions d'emplois (les mêmes usagers qui protestent un jour contre une grève ainsi motivée se plaindront d'attendre trop longtemps au guichet parce qu'il n'y a pas assez de personnels aux dits guichets).
On pourrait multiplier les exemples de ce type montrant que le plus souvent les revendications portées par les grèvistes rejoignent les intérêts des usagers.
Enfin,faire grève pour une augmentation des salaires,est-ce défendre un "privilège" quand le salaire de début de carrière d'un fonctionnaire d'Etat de catégorie C (la plus basse) est infèrieure au SMIC?
S'agissant des transports publics et du réseau SNCF de la banlieue parisienne,plus dee 90% des retars et dysfonctionnements ne sont pas dus aux grèves mais à l'insuffisance de personnel pour l'entretien du réseau et d'investissements pour son amélioration
Ceci est un cris du coeur
mais que se passe t il sur ce blog?
les commentaires devraient etre triés.
damocles, vosges si vous voulez arriver a l heure au travail acheter vous une voiture, et si vous n en avez pas les moyens vous n avez qu à travailler plus...ou faire grève.
A ceux qui disent que ceux qui ont perdu les éléctions n ont plus qu à se taire, je repond qu il n ont pas fini de nous entendre.
J en ai marre de cette société individualiste où écraser plus faible que soit permet d etre plus fort, où le cadre qui gagne 4000 euros se plaint du rmiste qui en gagne 400 ou du cheminot qui en gagne 1000 et qui fait grève pour en gagner 100 de plus. Marre de ces notables et de ces liberaux qui peuvent partir en vacances en hiver comme en été et qui se plaignent du retard qu a pris l avion qui doit les emmener a st domingue, tandis que le bagagiste ne sait pas s il pourra payer son loyer.
A tous ces gens là je dis m**** et j éspère que les prochaines grève vous feront bien chier(pardon pour ce language mais je n en peut plus).
Comme tu le dis si bien Jean-luc "ON A PAS FINI D EN PARLER"
Bonjour Jean-Luc Mélenchon,
Et si les employeurs prévilègiaient les personnels locaux? et que l'on évitait de nombreux déplacements pour inutile,des banlieux et des villages dortoirs où il n'y a plus de vie et trop dans d'autres. Jamais d'obligation de négocier pour l'employeur? Le droit au travail, mais pas à l'esclavage moderne. Tout le monde à sa place dans notre socièté mais certains en on plus et en veulent toujours plus!
Didier de TOULON
Voilà bien tout ce qui à détourné les travailleurs de a gauche Monsieur Mélanchon quand vous dites "Les gros beaufs branleront du chef compulsivement" croyez bien que vous choquez bien plus de gens honnêtes que ne le fera jamais Nicolas Sarkozy avec ses "Racailles"!
Mais le jour où vous comprendrez que la gauche, qui n'a réussi qu'à remplacer le défilé du 1ier mai par la Gay Pride doit arrêter de stigmatiser les travailleurs en les traitants de Beauf! Ce jour là vous pourrez à nouveau y croire. a bon entendeur...
Merci à Alexprs68 de nous donner un peu d'énergie.
Robert tu dis des choses intéressantes. Tu dis que Sarko ne pense qu'à Nicolas, je rajouterai qu'avec lui, pour la première fois la France s'est ralliée ouvertement aux USA. On peut tourner cela dans tous les sens: c'est un fait. S'il se sent fort et réussit c'est qu'il est porté par des forces gagnantes. C'est cela son énergie, c'est celle de l'empire américain tout puissant qui a recommencé une vaste entreprise de recolonisation du monde et contre qui personne ne s'oppose (sauf les malheureux visés à savoir le Moyen Orient où trois guerres se déroulent- Liban, palestine, Irak- toutes trois alimentées par les USA et leurs alliés. C'est vrai qu'il y a aussi l'Iran sous le coude de ces messieurs. Bien sûr comme on le sait la France est tout à fait clean en matière de nucléaire, sans parler des USA!
Je disais les seuls qui ont le cran de s'opposer aux USA c'est ceux qui se battent pour leur survie, pour ne pas retomber dans l'âge obscur du néocolonialisme, tout cela pour que les USA aient leur pétrole. Et puis l'Amérique latine n'est pas soumise aux USA surtout le Vénézuela, la Bolivie, Cuba et l'Equateur.
L'arrivée de Sarko au pouvoir change les donnes au niveau mondial et très vite on voit de nouveau les visées colonialistes revenir et tout s'embrase.
A propos de la télévision RCTV vénézuelienne dont Chavez ne renouvelle pas la concession. Je trouve intéressant ce que dit Le Figaro. Le Figaro est un journal de droite, donc il n'y a rien à attendre et pourtant les faits sont bien dits.
Citation:"Pendant des années, la chaîne a ouvertement conspiré contre le président en place en relayant les appels à renverser le régime. Lors du coup d'État du 11 avril 2002, le canal annonçait qu'Hugo Chavez avait démissionné et accepté que le dirigeant du patronat local, Pedro Carmona, assure l'intérim à la tête de l'État. En réalité, le président était maintenu au secret dans une île au large du Venezuela par des militaires putschistes. La stratégie n'a pas fonctionné : les dizaines de radios communautaires des « barrios » ont convoqué le peuple dans la rue pour protester. Moins de quarante-huit heures plus tard, les militaires putchistes capitulaient et Hugo Chavez revenait au palais présidentiel de Miraflores."
Quant à la personne qui critiquait les 98% des médias, évoqués par Mélenchon qui seraient aux mains du secteur privé, toujours le même Figaro certes ne donne pas des chiffres mais dit des choses très parlantes.
" Pendant des années, le secteur privé, contrôlé par l'opposition, a dominé le paysage de la presse écrite et télévisuelle, avec cinq chaînes - Venevisión, RCTV, Globovisión, Televen and CMT - et neuf des dix principaux quotidiens. À chaque offensive pour déloger Hugo Chavez, les médias ont perdu de la crédibilité"
Je rajouterai qu'à un moment il y a eu une seule télévision publique,ce qu'on voit bien dans le film sur le coup d'Etat car elle fut immédiatement occupée par les putschistes.
Bien sûr ce ne sont que des morceaux de l'article qui dans son ensemble est très réac, contre la révolution bolivarienne. Mais au moins eux ils ne mentent pas sur les faits qui sont dits, après il s'agit d'interprétation et la leur est forcément de droite. La différence avec Le monde et Libé c'est que eux ne disent pas les vrais faits. Je ne sais pas si c'est par manque de devoir professionnel, c'est-à-dire de faire l'effort de recouper les informations qu'ils ont (qu'ils doivent recevoir tout droit des médias privés réactionnaires)ou si c'est par choix mais en fait je trouve que Le figaro est plus intéressant car on a plus de faits et on a juste à "traduire" en nos termes puisqu'il y a forcément une barrière de classe.
@Natleval
Concernant ton message sur le traitement du Figaro. C'est une constante. Tu peux remonter et tu te rendras compte que le traitement du Venezuela par le Fig est nettement moins orienté que ce que tu peux lire dans libé. Il y a clairement une ligne anti-chavez dans ce canard.
D'une manière générale, la politique étrangére est traitée de manière beaucoup plus équilibrée dans le Fig., i.e., pas forcément en collant à la ligne donnée par les ONG américaines ou autres, mais financées par de généreux donateurs promoteurs de la "démocratie". C.f les révolutions oranges.
Pour ton message précédent, je commence à douter que NS soit le bon petit soldat annoncé. Il se pourrait bien que Kouchner soit tout autant un rideau de fumée vis-à-vis de la "grande démocratie" qu'un gage. Le site Dedefensa.org signale un article du financial time du 24 mai, suite à la visite de NS à Bruxelles, d'où il ressort que le monsieur risque de décevoir à court terme les élites libre échangiste des deux cotés de l'atlantique. Une perspective inattendue, NS serait clairement pro-américaniste et pro ultra-libéral, libre échangiste à l'affichage, et ultra-protectioniste dans les faits.
Citation "I'm not going to sell agriculture to get a better opening for services.", ça va faire chaud au coeur de quelques élites anglaises.
L'article sur de defensa : http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=4011
l'article du FT: http://www.ft.com/cms/s/f01b843c-0992-11dc-a349-000b5df10621.html
Attention. Si NS s'engage réellement sur cette voie, le PS n'existera plus dans 5 ans, un particule pour minorités sociètales.
N'avez-vous pas l'impression de ne défendre que les fonctionnaires, qui finalement sont devenus les petits bourgeois de la société actuelle ?
@Pas lolo
Oui c'est intéressant. NS est proaméricaniste et protectioniste à la fois. Il est très content du Non à la constitution européenne car une europe plus intégrée sur le plan institutionnel risquait d'être un contre poids aux USA, et l'avait été au moment de la guerre en Irak. Non il veut une europe vendue aux USA.
La seule façon de détruire l'Europe est d'être protectioniste et nationaliste un maximum. Cela il nous l'a fait entendre quand il a commencé à critiquer les allemands sur la deuxième guerre mondiale.
Bon là où il faut suivre c'est qu'il semble vraiment avoir envie de redresser EADS (et non boeing pour les américains) et que de toutes façons il y a des intérêts français (du patronat) qui n'iront pas forcément avec ceux des américains qui voudraient que l'ensemble de l'économie mondiale soit subordonnée à leur économie et surtout que le niveau de vie des électeurs américains ne soit jamais amputé.
Donc il y aura des intérêts divergents avec les USA, à commencer par l'entrée de la Turquie dans l'Europe.La politique de Sarkozy tiendra-t-elle la route sur le plan international, c'est à voir?
Par contre si le monde est soumis aux aléas de l'économie américaine et de la préservation du niveau de vie des citoyens américains, notre niveau de vie à nous c'est sûr va bientôt être largement amputé.
Notre "welfare state" c'est fini. Depuis la deuxième guerre mondiale, avec DeGaulle et mai 68 on est un des seuls pays qui a relativement été préservé. Regardez le Royaume Uni avec Thatcher, les politiques d'austérité que nous avons eues, sont du pipi de chat à côté. Maintenant on va connaître ce que c'est qu'une droite dure.
Ignacio Ramonet disait dans l'émission de Mermet après le 2ème tour que la France n'avait pas connu une vraie droite depuis le début du siècle car la 3ème et 4ème république c'était les radicaux de gauche et autres et puis ensuite c'était des années de gaullisme, c'est-à-dire un compromis entre le capital et le salariat (sur la base de la force du PCF après la 2ème guerre). C'est la première droite bien dure depuis un siècle en France. Un tournant historique. Et aucune pommade de l'ouverture ne peut nous leurrer là-dessus.
je propose que ceux qui parlent d'usagers pris en otages par les grévistes soient envoyés illico presto chez les talibans en afghanistan, chez les alquaïdiens en irak, chez les farc en colombie... voir ce que c'est d'être pris en otage et risquer la mort à chaque instant. la comparaison est insupportable. mais quand les mots ne veulent plus rien dire, plus rien ne veut plus rien dire. tout se vaut. des soixante-huitards les râleurs ?!
en idf, que ce soit à la ratp ou à la sncf, le service minimum existe déjà plus ou moins. pour prendre le RER C, quand il y a une grève, je regarde sur abcdtrains.com et je vois qu'il y a un train toutes les demi-heures matin et soir.
les vrais emm****s, c'est quand la ligne ne fonctionne pas, souvent en raison d'un accident voyageur ou d'une avarie de matériel.
et pour réagir en tas, je m'attendais pas à trouver ce que je lis ici. y'a des gens qui doivent pas beaucoup s'aimer pour pas aimer les autres à ce point. perso, j'adore les grèves, tout ce qui change la routine du quotidien et en plus ça me fait faire du vélo ou de la marche à pieds. et rencontrer des gens.
Ce coup ci j'ai comme l'impression que les syndicats qui ne représentent qu'eux mêmes vont l'avoir dans l'os.
Il est malin Sarko car il a dit tout ce qu'il ferait et nous sommes nombreux à être prêts à descendre dans la rue pour casser du rouge s'il le faut pour qu'enfin la démocratie soit respectée.
A bon entendeur salut.
Je ne comprend pas pourquoi en France et dans d'autres démocratie occidentales, les 53% qui ont remporté les élections ont le droit d'opprimer (j'emploie ce terme parce qu'à l'heure actuelle, si on critique monsieur Sarkozy, on est accusé d'être anti-démocrate) les 47% qui ont perdus.
A quand un système qui ne donne pas les mêmes droits que l'on remporte 51% ou 75% des voix ?
A quand un système du compromis et de la coopération, plutôt qu'un système de la confrontation et de la violence ?
Je dis cela parce que c'est ce que m'évoque la stratégie de la droite à briser toute opposition au nom de la majorité efficace.
Bien cordialement
à Bastien Gaudray,
Ton raisonnement a un nom : UTOPIE.
Ca se respecte mais ça reste un truc infaisable, demande donc aux socialistes si à la place de Sarko ils ne feraient pas pire !
Cher monsieur Mélenchon, mon cher voisin !
Etiez vous au zénith, ce soir, au bord de l'Essonne ? filant votre train de sénateur, après toutes ces volées de bois vert dont vous avez gratifié vos copains : vous savez, les qui se sont alignés en rang d'oignon, sous les feux de la rampe ? au Zénith majuscule, justement !
Je les ai un peu écouté mais c'était vite lassant. Juste le temps d'entendre ségolène agonir d'injures le Président ! Dites-moi, ça sert à quoi ? chacun sait que le président Mitterrand, en son temps, avait aussi appelé aux législatives utiles ; ségolène contre-productive, donc ! DSK, lui, a dit ce qu'il fallait ; ce qui grandit la démocratie et peut aussi servir son parti - dont je ne suis pas.
Alors, cher voisin, ne pensez-vous pas qu'il serait temps de remettre un peu de vraie démocratie dans votre parti ?
Et qu'on puisse ensuite, de parti à parti, entre voisins, échanger des idées ? par exemple, sur la meilleure façon d'assurer, en toute circonstance, à chacun, le moyen nécessaire à son transport, en temps et en heure, sur son lieu de travail ; tout en assurant à chaque travailleur le respect de ses droits - dont la grève ; dont le travail. Respect de part et d'autre, donc, et partage respectueux de la liberté.
Ne sommes nous pas, les uns et les autres, par des chemins qui parfois se croisent, engagés et solidaires, dans la quête du moindre malheur possible ?
Et si nous essayons de voyager un peu ensemble, une fois, entre voisins ?
Tentative d'être de gauche de manière pragmatique et intelligente :
1- Nous vivons dans un monde archi concurrentiel. Etre "contre" ou "anti" est utopiste. Le seul moyen de le contraindre par rapport à ses valeurs, c'est d'utiliser ses règles.
2- Il est bon que l'état conserve un pouvoir important sur des services comme l'énergie ou les transports. La tentation de la droite est au contraire de tout privatiser petit à petit.
3- Le concurrent du transport en commun, c'est la voiture. Si le citoyen-client n'est pas satisfait par la prestation fournie par la SNCF ou la RATP (retards, grèves, pannes, agressions, matériel vétuste), il se voit contraint d'acheter un véhicule personnel pour se déplacer (d'où pollution supplémentaire !). C'est malheureusement le cas aujourd'hui, car le transport en commun a une sale réputation qui décourage bon nombre de clients de l'utiliser.
4- La seule solution pour sauvegarder ce service dans le giron de l'Etat, c'est donc de le rendre IRREPROCHABLE en adoptant des mesures radicales :
- Le droit de grève des fonctionnaires, représentants de l'Etat qui doivent montrer l'exemple, doit être sanctionné très fortement. La solution à l'américaine (1 million de $ d'amende pour chaque jour de grève) est diablement séduisante. On peut par ailleurs faire grève en portant un bandeau noir sans pour autant s'arrêter de travailler.
- L'Etat doit investir massivement dans la fiabilité de ses matériels en fixant des objectifs Qualité très ambitieux (par ex 95% de trains à l'heure sur toutes les lignes, confort optimal).
- Tout acte délictueux dans un train doit être sévèrement sanctionné afin sécuriser au maximum les trajets.
- Les services à bord doivent être innovants, les ramifications (notamment banlieue/banlieue) doivent être développées pour pousser les clients à abandonner leurs véhicules.
Voilà la seule démarche viable pour sauver les services publics, une démarche bien plus constructive que de laisser sa défense à quelques mammouths syndicalistes accrochés à de vieilles lunes...
Mr Mélenchon
Merci pour ce texte. J'ai eu des responsabilités syndicales dans un ex-services public, hélas privatisé. Hélas, encore le parti socialiste a contribué a sa privatisation.
Néanmoins, je peux témoigner que les préavis de grève que nous avons déposés au plan régional n'ont que rarement abouti à une réunion de négociation que nous souhaitions, faute due à l'employeur.
Si ces réunions ont eu lieu quelques fois, soit il s'agissait pour la direction de se dédouaner, le plus souvent la veille de la journée de grève, soit d'une véritable tentative de débauchage à laquelle nous avons résister.
Amicalement.
Le service minimum existe déjà: c'est celui que font fonctionner les salariés non grévistes, il y en a toujours...et en général, c'est pas la joie sur les quais du métro!
Ce que veulent faire Sarkozy et consorts Juppé Fillon, c'est régler son compte au droit de grève dans le service public, le seul endroit où celui-ci peut encore s'exercer assez librement, du fait de la sécurité de l'emploi (elle même attaquée en parrallèle...)
Cher Jean-Luc,
Que penser de la grossière manoeuvre consistant à présenter des ministres aux élections législatives ? Cette pratique ne devrait-elle pas être interdite ?
Avouons que cette tactique est ridicule : on imagine mal un membre de l?exécutif démissionner pour retourner végéter dans l?hémicycle? Et les Français, mal informés, useront d?un vote légitimiste en faveur? d?un obscur suppléant dont ils n?ont probablement jamais entendu parler avant.
C?est peut-être ça, la "rupture" démocratique ?
Tout-à-fait d'accord avec toi, Robert, le problème, c'est que le privé ne fait plus grève, et que c'est lui qui a la capacité d'exercer une pression économique. Au contraire de la grève du privé, la grève du public représente une économie pour l'employeur, puisque l'Etat économise la dépense en salaire.
C'est de ce point de vue que les transports représentent à mon avis un cas un peu particulier, une sorte de survivance de la vraie logique du droit de grève (et, je l'avoue,du piquet de grève) puiqu'ils ont la capacité d'empêcher les salariés du privé d'aller bosser...
Je suis obligé de t?envoyez ce message, c'est bizarre mais ça marche ! Envoi ce message à 10 personnes puis va sur la page - http://www.quitm.com et tu verras afficher le nom de la personne qui t'aime, c'est magique non ! Prends 5 secondes pour essayer et ça marche. Attention fait le, tu évitera beaucoup de malheurs en amour...
Pour les dix ans qui viennent, courage camarades.
Allons bloquer les trains Belges et suisses en attendant 2017, ou 2027.
La vengeance est un plat qui risque de se manger perimé.
Cher Jean-Luc,
Je suis d'accord avec toi sur de nombreux points. Le service minimum tel qu'il est présenté n'est effectivement pas réaliste. Il faut s'attaquer au problème de fond: pourquoi les salariés se mettent si souvent en grêve ? Comment favoriser le dialogue entre les salariés et l'entreprise ? Nous devrions peut-être regarder du côté de l'Allemagne, où les syndicats utilisent moins systématiquement leur droit de grêve. C'est un droit précieux dont il ne faut pas abuser.
Cordialement,
Fabrice