25août 07

Le discours de Ségolène Royal à Melle a ouvert la rentrée des socialistes. Il propose une critique de la droite qui est une participation attendue au débat public.

Mais il n’en reste pas moins surprenant dans sa forme et assez déroutant sur le fond des nouveautés idéologiques qu’il avance.

C’est pourquoi il lance des débats refondateurs.

Surprenant ? Oui. Car il n’est pas banal d’entendre un discours de gauche dans de telles circonstances solennelles sans un mot concret sur les questions sociales qui percutent l’actualité des salariés. Surtout quand le nouveau pouvoir s’y attaque au cours de ses cent premiers jours d’une façon aussi spectaculaire. Dès lors on peut se demander de quoi il est question quand elle évoque « au delà des affrontements bloc contre bloc, des dépassements et des convergences ».. On peut aussi se demander en quoi consiste le « risque de l’immobilisme «  et craindre que la dénonciation du fait que « l’annonce de la réforme ce n’est pas l’accomplir » soit compris davantage comme un encouragement que comme une condamnation des mesures prises, qu’il s’agisse de la répression de la récidive ou de l’autonomie des universités. Surtout quand il est assorti d’une invitation à ne pas  » caricaturer dans la critique » qui sonne comme un désaveu injuste pour ceux qui se sont exprimé jusque là à gauche.


Surprenant enfin parce qu’il est cocasse d’expliquer la défaite électorale par le fait que l’opinion des électeurs aurait été perturbée par un débat mal compris sur l’individu et le collectif, les droits et les devoirs, l’État et le marché ou par la forme d’organisation du Parti Socialiste?.

Tout cela est assez irréel et passe à côté du reproche essentiel qui lui a été adressé : n’avoir pas obligé Sarkozy au débat sur le contenu de son programme social et n’avoir pas défendu notamment les augmentations de salaires ou la réduction du temps de travail auquel elle a affirmé ne pas croire elle-même ! Ce discours ne répond donc à aucun des arguments sérieux et argumentés qui ont été présentés par de nombreux socialistes.

Le fond déroutant ? Bien sûr. On retrouve en condensé dans ce discours tout ce dont mon livre (« Enquête de gauche » à paraître le 28 août édition Balland) a établi l’origine politique dans le courant « Démocrate » américain et blairiste.

On y entend une apologie sans précédent du marché « état naturel » de la société. On y trouve aussi un discours consternant sur les droits conditionnés par le respect de devoirs. Sur ce point on découvre la profondeur de la dérive à laquelle conduit cette théorie quand elle l’applique elle-même à des question aussi lourdes que le droit à la santé.

Je veux relever enfin le refus du système des alliances à la carte pour les prochaines élections municipales. Je le partage totalement. Je note qu’il ne s’accompagne d’aucune invite à propos du Modem dont elle avait souhaité l’alliance à élection présidentielle et que mentionnait pourtant la version écrite de son discours. Ce point reste à clarifier donc.

J’estime que le discours de Ségolène Royal délimite bien les sujets de désaccord d’analyse à gauche. Dans la mesure où il n’esquive pas avec eux il est utile et permet le débat. Il lui reste à accepter qu’on la contredise sans prendre cela pour une attaque personnelle. Il lui reste à accepter de débattre sans se poser en victime. Le moment de l’explication de fond commence. Je souhaite qu’on n’en reste pas à des généralités et qu’elle accepte de dialoguer avec ceux qui ne sont pas de son avis à gauche et dans son propre parti.

Je commence donc. Je voulais évoquer ce qu’elle dit sur la place respective du marché et de l’Etat. Mais je décide d’aborder un thème plus difficile et le plus souvent laissé de côté. Celui du lien entre droits et devoirs qui est une constante de ses discours.


DROITS ET DEVOIRS

L’idée de mettre en regard droits et devoirs n’est pas nouvelle. Elle nourrit un débat aussi vieux que chacun de ces deux concepts. Les Lumières et la grande Révolution de 1789 y ont apporté une réponse qui est au fondement de l’ère moderne. Elles établissent qu’il existe des droits « naturels », c’est-à-dire liés à la condition humaine elle même. Ils sont déclarés « universels » c’est à dire qu’ils s’appliquent en tous lieux, toutes circonstances et à toute personne, quels que soient son sexe, son origine, sa couleur, sa condition sociale, son opinion, sa religion, sa nationalité, bref en dépit de toutes les différences individuelles, si essentielles qu’elles soient, dont aucune ne saurait fonder une « différence de droit ». Enfin ces droits sont inaliénables, c’est à dire incessibles, non négociables et opposables à toute restriction imposée par les circonstances, les rapports de force, les situations et même, dans certaines circonstances, aux lois elles-mêmes. La déclaration des droits de l’homme dit que les êtres humains « naissent libres et égaux en droits ». Elle ne parle pas des devoirs qu’ils doivent en échange. Pourquoi ?


Les droits sans contrepartie

C’est parce que les droits fondamentaux ne peuvent pas être conditionnés par le respect de quelque devoir que ce soit. Ainsi le « droit à l’existence » est garanti même au pire criminel qui ne l’a pas lui même respecté, raison pour laquelle la peine de mort n’est plus appliquée dans les pays qui ont placé la déclaration des droits de l’homme et du citoyen au fondement de leur organisation politique.

Le seul devoir qu’un Etat laïque puisse imposer à tous les citoyens est celui d’obéir à la loi. Dans le cas où ce devoir n’est pas respecté, la violence de l’Etat contre le contrevenant (privation de liberté, peine financière et ainsi de suite), est considérée comme légitime et seulement dans ce cas.

Au-delà de cette définition commence le domaine de l’appréciation individuelle. Chacun peut évidemment se créer des devoirs et en proposer le respect autour de soi, notamment dans l’éducation de ses enfants.

Ces devoirs peuvent procéder d’autres exigences et injonctions. Par exemple elles peuvent être de type philosophiques ou religieux. Ou même tout simplement « coutumier »: céder sa place assise à une personne âgée ou à une femme enceinte dans un transport en commun, remercier les personnes qui vous rendent un service, voussoyer les personnes plus âgées que soi etc. Naturellement ces coutumes sont différentes d’un pays ou d’une culture à l’autre, et même entre les générations. Par exemple, aujourd’hui on parle ainsi beaucoup « d’incivilités » par référence au devoir de respecter certains usages de vie en société.

Mais si respectables qu’elles soient -mais parfois elles ne le sont pas- ces exigences morales ne sauraient être que personnelles. Elles peuvent être recommandées aux autres par le discours ou par l’exemple. Mais sans pouvoir jamais être imposées ni pouvoir justifier aucune violence pour qu’elles soient appliquées. Je pense que Ségolène Royal est souvent confuse sur ce point. Ainsi proposait-elle déjà de supprimer les allocations familiales « dès le premier acte d’incivilité » d’un des enfants d’une famille.

De plus, dans tous les cas, quelles que soient les règles morales que l’on s’impose, leur expression ou manifestation concrètes ne sauraient elles mêmes contrevenir à la loi. Ainsi à propos des Droits de l’enfant. Ils ne sont conditionnés par aucun devoir de leur part, pas même à l’égard de leurs propres parents! Au contraire ceux-ci peuvent être poursuivis s’il est établi que leurs pratiques parentales sont contraires aux respects de ces droits. Et l’origine de la poursuite judiciaire peut être à l’initiative d’un tiers, sans aucun rapport de parenté, au seul motif du respect de la loi et de ces droits. C’est d’ailleurs ce qui se passe lorsqu’une personne est mise sous tutelle. Dans ce cas c’est la société elle-même qui se déclare garante des droits et intérêts d’une personne dont on juge qu’elle n’est plus en état de les faire valoir elle-même. Et ce droit est sans contrepartie de la part de la personne concernée comme cela va de soi.

L’idée que chaque droit serait « lié » au respect d’un devoir est donc d’abord une fausse évidence, un trompe l’oeil. Mais sa conséquence est grave.


L’illusion autoritaire du « donnant donnant »

S’il l’on admet qu’il y a des « devoirs » qui seraient liés à des droits et qui en en conditionneraient le respect, alors cela revient à substituer à une obligation universelle, une obligation seulement contractuelle (donnant-donnant). A première vue on peut trouver cette idée tout à fait évidente. On peut même la trouver juste. Pourquoi ? En raison même de notre pratique personnelle. La plupart d’entre nous observons toutes sortes de devoirs que nous enjoignent notre éducation et nos principes. Mais lier devoirs et droits dans l’ordre politique est une idée extrêmement dangereuse. Car s’il est facile de savoir au nom de quoi et de qui un droit ou une obligation légale peut-être fixée – c’est-à-dire au nom de l’intérêt général tel que l’établit une assemblée délibérante – il en va tout autrement d’un devoir. Sur quel fondement sera-t-il établi ? L’intérêt général ? Mais alors cela s’appelle une loi et tout ce débat se résume à jouer avec les mots. S’il s’agit d’autre chose, alors c’est le fondement laïque de la société qui sera rapidement impliqué. C’est le droit à la liberté de conscience qui implique une libre appréciation de ses devoirs personnels qui sera concerné. Et même la liberté tout court telle que nous l’avons définie jusque là. En effet du point de vue de la société, de la communauté légale que forment les citoyens d’un même pays soumis aux même lois, il n’existe qu’un seul devoir imposé : celui d’obéir à la loi. Pour le reste nous sommes totalement libres d’agir comme bon nous semble. Cela signifie que notre liberté individuelle est définie comme le droit de faire absolument tout ce que la loi n’interdit pas. Et cette liberté est elle-même un droit fondamental sans contrepartie de devoirs.

J’estime que l’introduction de cette idée de devoirs dans le vocabulaire politique alors qu’il appartient au domaine privé de la réflexion morale n’éclaire pas du tout les problèmes auxquels sont confrontées les sociétés modernes qui cherchent à combiner libertés individuelles et libertés collectives. Il ne saurait y avoir d’autre obligation dans une société libre que le respect de la loi. D’où l’importance que celle-ci soit établie dans l’intérêt général et non au profit d’intérêts particuliers où sous la contrainte d’exigences morales ou religieuses qui sont par définition partiales et particulières à chacun des groupes humains qui s’en réclament.


BRUTAL ET ARCHAÏQUE

Lier droits et devoirs dans l’ordre politique ne peut conduire qu’à des aberrations quand on entre dans le domaine des droits fondamentaux. Ségolène Royal n’y échappe pas. Mieux, elle y plonge tête baissée. Ainsi à propos du droit à la santé. C’est frappant lorsqu’elle déclare : « Lorsque je suis soigné (je note que la version écrite du discours met le mot au masculin en bonne logique sexiste royaliste?) d’autres contribuent aux soins que je reçois. Alors il est normal que je rende des comptes, il est normal que je ne dise pas simplement « c’est mon droit » ». On se demande naturellement quel compte il est question de rendre et à qui. Par exemple les malades du tabac ont-ils des droits moindres à être soignés parce qu’ils sont fumeurs ? Les alcooliques peuvent-ils encore prétendre à des soins alors qu’ils boivent librement ? Et les toxicomanes qui s’empoisonnent eux-mêmes ? Le droit à l’avortement est-il lié à l’observation de règles de comportements amoureux ? Les soins contre le Sida à l’observation de pratiques sexuelles protégées ? On voit vite que le lien entre droit et devoir est l’antichambre d’un ordre (juste?) « donnant-donnant » qui fait froid dans le dos ! Je suis donc en désaccord absolu avec la règle qu’elle énonce, quand elle dit « la complémentarité entre le collectif et l’individuel me permet de dire avec force qu’il n’y a pas de droits sans devoirs. Parce que chacun d’entre nous est comptable des moyens collectifs mis à sa disposition. Cet équilibre, la gauche a donné le sentiment qu’elle l’oubliait. Cela ne doit plus jamais arriver ». Je le répète: autant le devoir peut en effet s’imposer dans le domaine de la morale individuelle librement choisie et appliquée…. autant que possible (car énoncer qu’on observe une règle c’est précisément reconnaitre et donc admettre aussi qu’on soit tenté d’y déroger…) autant dans le domaine politique et de la vie de la cité, dans le domaine de la loi, le prétendu équilibre entre droits et devoirs peut déboucher sur un totalitarisme moral brutal et archaïque.


168 commentaires à “J’ai écouté le discours de Ségolène Royal à Melle”
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  1. Peff dit :

    La je dois dire que je suis bluffé!

    Je n'avais pas analysé le "donnant-donnant" comme ça... Vu de cette manière c'est en effet assez effrayant... On va bientot exiger de nous quelque chose pour pouvoir continer à agir librement..."donnant-donnant"...

    A première vu ca sonne bien, et ca plait beaucoup aux gens en général... mais ce n'est clairement absolument pas de gauche!

    Pour répondre aux Ségolénistes qui trainent ici :

    Ouvrez les yeux, cette femme est NULLE ! Elle ne sait meme pas faire un discours correctement. Elle a les idées de Bayrou en moins bien, ce qui explique pourquoi beaucoup de gens ont préféré l'original à la copie. Elle n'est pas de gauche. Elle va continuer à nous faire perdre inlassablement comme son loozeur d'ex-compagnon!

    Arretez de la soutenir, plus personne ne veut d'elle, je ne connais pas une seule personne qui ait voté pour elle pour son programme/charisme/prestance/talent. Tous ont voté CONTRE SARKOZY!

  2. Peff dit :

    La je dois dire que je suis bluffé!

    Je n'avais pas analysé le "donnant-donnant" comme ça... Vu de cette manière c'est en effet assez effrayant... On va bientot exiger de nous quelque chose pour pouvoir continer à agir librement..."donnant-donnant"...

    A première vu ca sonne bien, et ca plait beaucoup aux gens en général... mais ce n'est clairement absolument pas de gauche!

    Pour répondre aux Ségolénistes qui trainent ici :

    Ouvrez les yeux, cette femme est NULLE ! Elle ne sait meme pas faire un discours correctement. Elle a les idées de Bayrou en moins bien, ce qui explique pourquoi beaucoup de gens ont préféré l'original à la copie. Elle n'est pas de gauche. Elle va continuer à nous faire perdre inlassablement comme son loozeur d'ex-compagnon!

    Arretez de la soutenir, plus personne ne veut d'elle, je ne connais pas une seule personne qui ait voté pour elle pour son programme/charisme/prestance/talent. Tous ont voté CONTRE SARKOZY!

  3. Morico dit :

    Capitalisme cognitif surrentier.

    La haute finance issue de toutes les religions dirige. Les responsables de gauche promus par les media Sarkozystes sont ceux qui ont donné des gages à la droite: démarrage dans le courant Delors du couple Hollande Royal, (combien faut-il de temps pour transformer De l'or s en Barre? titre du Canard de 1981); acceptation de la politique financiariste anti-sociale dans l'U.E. et et en France avec des nuances...

    La carte à 20 euros qui continue donne le pouvoir de fait aujourd'hui aux lecteurs acritiques du Nouvel Obs, Monde, Libé et toute la presse de la fausse gauche financée à 80% par des milliardaires et la pub...à moins que la gauche du Non se batte là où ça fait mal à la droite : au PS...

    A propos le budget mondial de la pub dans le capitalisme surrentier est de 1000 milliards de dollars, l'équivalent de celui de l'armement.

    En résumé face à la désinformartion financiariste Sarkozyste merci Jean Luc pour ce blog

  4. Morico dit :

    Capitalisme cognitif surrentier.

    La haute finance issue de toutes les religions dirige. Les responsables de gauche promus par les media Sarkozystes sont ceux qui ont donné des gages à la droite: démarrage dans le courant Delors du couple Hollande Royal, (combien faut-il de temps pour transformer De l'or s en Barre? titre du Canard de 1981); acceptation de la politique financiariste anti-sociale dans l'U.E. et et en France avec des nuances...

    La carte à 20 euros qui continue donne le pouvoir de fait aujourd'hui aux lecteurs acritiques du Nouvel Obs, Monde, Libé et toute la presse de la fausse gauche financée à 80% par des milliardaires et la pub...à moins que la gauche du Non se batte là où ça fait mal à la droite : au PS...

    A propos le budget mondial de la pub dans le capitalisme surrentier est de 1000 milliards de dollars, l'équivalent de celui de l'armement.

    En résumé face à la désinformartion financiariste Sarkozyste merci Jean Luc pour ce blog

  5. la fourmi rouge dit :

    @ Peff

    On réfléchit, au lieu d'être Mélenchonâtre béat niais (pléonasme...).

    Que crois-tu?

    Jean-Luc Mélenchon avait préparé depuis belle lurette la partie de son topo sur le donnant-donnant, les droits et les devoirs.

    Morte de rire : une copie de bachelier !

    Car pour le reste sa "réactivité" éclair ne pouvait qu'être :

    foncer tête baissée comme dab, dans la critique grossière et rupestre.

    Il n'accepte aucune différence, et pour lui le débat c'est démolir et critiques systématiques. Lui seul détient la vérité révélée, les autres n'étant que des libéraux socio-traîtres à la gauche

    et ses fondamentaux (je me fais plaisir avec un peu de langue de bois, par lui seul compréhensible !)

    Je me demande si le PC a envie que Jean-Luc Mélenchon les rejoigne :

    ce casse-burettes n'aurait pas fini de fiche le souk chez eux ! Beaucoup de militants communistes m'ont confié leurs réticences...

    Et Besancenot ? tu penses il n'est pas fou non plus !

    Nous en tous les cas, on le solderait avec plaisir à qui voudrait !

    Ah! mais ppsssttt! plus de fromage au sénat, renouvelé. Ca c'est un gros os pour le monsieur.

  6. la fourmi rouge dit :

    @ Peff

    On réfléchit, au lieu d'être Mélenchonâtre béat niais (pléonasme...).

    Que crois-tu?

    Jean-Luc Mélenchon avait préparé depuis belle lurette la partie de son topo sur le donnant-donnant, les droits et les devoirs.

    Morte de rire : une copie de bachelier !

    Car pour le reste sa "réactivité" éclair ne pouvait qu'être :

    foncer tête baissée comme dab, dans la critique grossière et rupestre.

    Il n'accepte aucune différence, et pour lui le débat c'est démolir et critiques systématiques. Lui seul détient la vérité révélée, les autres n'étant que des libéraux socio-traîtres à la gauche

    et ses fondamentaux (je me fais plaisir avec un peu de langue de bois, par lui seul compréhensible !)

    Je me demande si le PC a envie que Jean-Luc Mélenchon les rejoigne :

    ce casse-burettes n'aurait pas fini de fiche le souk chez eux ! Beaucoup de militants communistes m'ont confié leurs réticences...

    Et Besancenot ? tu penses il n'est pas fou non plus !

    Nous en tous les cas, on le solderait avec plaisir à qui voudrait !

    Ah! mais ppsssttt! plus de fromage au sénat, renouvelé. Ca c'est un gros os pour le monsieur.

  7. Anne dit :

    Si les cons du show bizz s'y mettent...

    Petite interview des Rita Mitssouko dans le Parisien et une question sur le président:

    "Du changement, il y en a eu à l'Elysée. Ça vous inspire quoi ?

    Catherine Ringer: On est plutôt content. On espère que cette société va se débloquer après des rêves socialo-communistes qui l'ont gangrenée. Moi, j'aime bien pouvoir changer sans être une girouette.

    Fred Chichin : Il faut garder son esprit critique et arrêter de faire de la diabolisation. Tony Blair, c'est exactement la même chose que Sarkozy."

    C'est hélas pas la 1ère fois que j'entends des chanteurs ou autres attractions populaires de ce genre dirent que Sarkozy, c'est Blair, donc c'est bien.

    Ils lisent les journaux, ces gens-là ?

    Franchement, soit Sarko leur a réglé un petit problème de contrôle fiscal, soit ils sont directement concernés par le paquet fiscal et en sont par avance enchantés. D'ailleurs, le paquet fiscal favorise les artistes à gros cachets... Sarkozy le sait très bien, de ce point de vue là, c'est aussi très bien joué.

    Johnny, je peux comprendre, mais les Rita Mitsouko, je suis juste atterrée. L'individualisme, certains le portent déjà comme une légion d'honneur.

  8. Anne dit :

    Si les cons du show bizz s'y mettent...

    Petite interview des Rita Mitssouko dans le Parisien et une question sur le président:

    "Du changement, il y en a eu à l'Elysée. Ça vous inspire quoi ?

    Catherine Ringer: On est plutôt content. On espère que cette société va se débloquer après des rêves socialo-communistes qui l'ont gangrenée. Moi, j'aime bien pouvoir changer sans être une girouette.

    Fred Chichin : Il faut garder son esprit critique et arrêter de faire de la diabolisation. Tony Blair, c'est exactement la même chose que Sarkozy."

    C'est hélas pas la 1ère fois que j'entends des chanteurs ou autres attractions populaires de ce genre dirent que Sarkozy, c'est Blair, donc c'est bien.

    Ils lisent les journaux, ces gens-là ?

    Franchement, soit Sarko leur a réglé un petit problème de contrôle fiscal, soit ils sont directement concernés par le paquet fiscal et en sont par avance enchantés. D'ailleurs, le paquet fiscal favorise les artistes à gros cachets... Sarkozy le sait très bien, de ce point de vue là, c'est aussi très bien joué.

    Johnny, je peux comprendre, mais les Rita Mitsouko, je suis juste atterrée. L'individualisme, certains le portent déjà comme une légion d'honneur.

  9. fanny dit :

    "La carte à 20 euros qui continue donne le pouvoir de fait aujourd'hui aux lecteurs acritiques du Nouvel Obs, Monde, Libé et toute la presse de la fausse gauche financée à 80% par des milliardaires et la pub..."

    ... Quelle suffisance ! Face aux ploucs analphabètes en politique quand allez-vous vous mêmes vous qualifier de "race des seigneurs ?" Méfiez-vous... à tenir ainsi les autres pour des sous quelque chose, on se rapproche dangereusement de Cecilia et de Dati.

  10. fanny dit :

    "La carte à 20 euros qui continue donne le pouvoir de fait aujourd'hui aux lecteurs acritiques du Nouvel Obs, Monde, Libé et toute la presse de la fausse gauche financée à 80% par des milliardaires et la pub..."

    ... Quelle suffisance ! Face aux ploucs analphabètes en politique quand allez-vous vous mêmes vous qualifier de "race des seigneurs ?" Méfiez-vous... à tenir ainsi les autres pour des sous quelque chose, on se rapproche dangereusement de Cecilia et de Dati.

  11. Abel dit :

    Bien que je l'appelle depuis longtemps de mes voeux, je ne vois aucun argument qui puisse me faire espérer la construction d'une gauche de la gauche. Et je maintiens que les partis en sont l'obstacle majeur. Entre ce à quoi l'homme aspire et ce que lui offre le monde politique, il y a l'espace du réel, de l'illusion ou du désenchantement - au sens d'envoutement. Peut être faudrait-il procéder à la manière de Thomas d'Aquin "aligner les opinions divergentes,éclaircir le sens de chacune,mettre tout en question,...,énumérer les objections possibles,tenter la médiation finale.Tout doit être fait en public....: entre alors en fonction le tribunal de la raison (Umberto ECO,1985). Optimisme sans illusion toutefois,car il est toujours tentant pour l'intégrisme,sous prétexte de construire un système nouveau, d'opérer à la surveillance conservatrice d'un système jugé intouchable.

    Abel

  12. Abel dit :

    Bien que je l'appelle depuis longtemps de mes voeux, je ne vois aucun argument qui puisse me faire espérer la construction d'une gauche de la gauche. Et je maintiens que les partis en sont l'obstacle majeur. Entre ce à quoi l'homme aspire et ce que lui offre le monde politique, il y a l'espace du réel, de l'illusion ou du désenchantement - au sens d'envoutement. Peut être faudrait-il procéder à la manière de Thomas d'Aquin "aligner les opinions divergentes,éclaircir le sens de chacune,mettre tout en question,...,énumérer les objections possibles,tenter la médiation finale.Tout doit être fait en public....: entre alors en fonction le tribunal de la raison (Umberto ECO,1985). Optimisme sans illusion toutefois,car il est toujours tentant pour l'intégrisme,sous prétexte de construire un système nouveau, d'opérer à la surveillance conservatrice d'un système jugé intouchable.

    Abel

  13. Pierre Montoya dit :

    Je connais Mélenchon depuis déjà pas mal d'années. C'est un socialiste dans la tradition du socialisme avec qui il est agréable de converser entre socialistes. Tout naturellement il est sénateur socialiste en étant profondément attaché au socialisme et à ses fondateurs. quoi d'anormal? On peut ne pas partager ses convictions mais il est socialiste.

    Ce qu'il y a de désobligeant c'est de le renvoyer au PC auquel il n'a jamais appartenu, d'autant plus qu'il a toujours été un anti-stalinien militant. Celà fait sourire car pour l'essentiel de ceux qui portent un jugement à la limite de la descence politique proviennent des milieux catholiques et aux antipodes du socialisme. Ils viennent donner des leçons de socialisme, alors que nous ne renvoyons pas au Franquisme pour les plus à droite, ni à la démo-chrétienne pour les "progressistes. Il faut un sacré culot, ou une forte dose d'inconsciencepour reprendre contre Jean-Luc Mélenchon les même arguments que les franquistes: à savoir tout ce qui est contre l'ordre établi est "coco",y compris contre l'ordre juste que veulent établir les néos. Cela dit la paternité politique de " l'ordre juste", c'est Primo de Rivera et son fils José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la "Phalange" parti fasciste espagnol. Les cathos ont de la constance en se drappant de soutanes aux différentes couleurs et empruntant parfois les habits du socialisme, contre lequel ils continuent le combat un siècle et demi après. Plus prés d'Albert de Mun que de Jaurès, leurs propos inquisitoires traduisent leurs sentiments réactionnaires. A ce propos et pour rester dans la sphère du christiannisme et du national catholicisme? le chef de la CEDA, le démo-chrétien espagnol, Gil Robles, était le grand invité des congrés du parti national socialiste, notamment de celui de Nuremberg. Il ne faut pas confondre le socialisme avec la doctrine sociale de l'Eglise. Il y a pour cela des partis différents. C'est ce qu'avaient compris les néos.

  14. Pierre Montoya dit :

    Je connais Mélenchon depuis déjà pas mal d'années. C'est un socialiste dans la tradition du socialisme avec qui il est agréable de converser entre socialistes. Tout naturellement il est sénateur socialiste en étant profondément attaché au socialisme et à ses fondateurs. quoi d'anormal? On peut ne pas partager ses convictions mais il est socialiste.

    Ce qu'il y a de désobligeant c'est de le renvoyer au PC auquel il n'a jamais appartenu, d'autant plus qu'il a toujours été un anti-stalinien militant. Celà fait sourire car pour l'essentiel de ceux qui portent un jugement à la limite de la descence politique proviennent des milieux catholiques et aux antipodes du socialisme. Ils viennent donner des leçons de socialisme, alors que nous ne renvoyons pas au Franquisme pour les plus à droite, ni à la démo-chrétienne pour les "progressistes. Il faut un sacré culot, ou une forte dose d'inconsciencepour reprendre contre Jean-Luc Mélenchon les même arguments que les franquistes: à savoir tout ce qui est contre l'ordre établi est "coco",y compris contre l'ordre juste que veulent établir les néos. Cela dit la paternité politique de " l'ordre juste", c'est Primo de Rivera et son fils José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la "Phalange" parti fasciste espagnol. Les cathos ont de la constance en se drappant de soutanes aux différentes couleurs et empruntant parfois les habits du socialisme, contre lequel ils continuent le combat un siècle et demi après. Plus prés d'Albert de Mun que de Jaurès, leurs propos inquisitoires traduisent leurs sentiments réactionnaires. A ce propos et pour rester dans la sphère du christiannisme et du national catholicisme? le chef de la CEDA, le démo-chrétien espagnol, Gil Robles, était le grand invité des congrés du parti national socialiste, notamment de celui de Nuremberg. Il ne faut pas confondre le socialisme avec la doctrine sociale de l'Eglise. Il y a pour cela des partis différents. C'est ce qu'avaient compris les néos.

  15. den dit :

    Mais enfin, Ségolène a perdue, il faudrait lui dire de plus vives voix, elle ne va pas nous l'a rejouer dans 5 ans.

    Si cela était, alors la gauche...LAMINEE!

    Ayant voté pour elle par défaut, une fois n'est pas coutume!

    D'ailleurs dans ma circoscription,deux mémés de gauche et de droite (+ de 70 ans)se sont affrontées au deuxième tour. Je suis parti à la pêche.Faut pas trop nous prendre pour des cons!

    Ringer et Chierchin leur dernier CD...de la m****!

  16. den dit :

    Mais enfin, Ségolène a perdue, il faudrait lui dire de plus vives voix, elle ne va pas nous l'a rejouer dans 5 ans.

    Si cela était, alors la gauche...LAMINEE!

    Ayant voté pour elle par défaut, une fois n'est pas coutume!

    D'ailleurs dans ma circoscription,deux mémés de gauche et de droite (+ de 70 ans)se sont affrontées au deuxième tour. Je suis parti à la pêche.Faut pas trop nous prendre pour des cons!

    Ringer et Chierchin leur dernier CD...de la m****!

  17. den dit :

    Les cathos...prennent références à l'époque, - 2000 ans. Epoque ou les gaulois craignaient que le ciel ne leur écrase la tête.

    Le christ fils de dieu...pppfffftttt!

    Ils n'ont rien compris! dieu, est une femme. A la rigueur hermaphrodite! La finalisation du coit, une affaire de femmes!

  18. den dit :

    Les cathos...prennent références à l'époque, - 2000 ans. Epoque ou les gaulois craignaient que le ciel ne leur écrase la tête.

    Le christ fils de dieu...pppfffftttt!

    Ils n'ont rien compris! dieu, est une femme. A la rigueur hermaphrodite! La finalisation du coit, une affaire de femmes!

  19. Georges dit :

    Monsieur le sénateur,

    Comme toujours votre analyse est remarquable mais je crains qu'elle soit inaudible pour ceux qui ne veulent pas l'entendre!

    Ne regardez plus à votre droite venez jeter un regard sur la gauche de la gauche votre participation y est attendue.

    Ma réflection rejoint celle d'Abel ci-dessus d'une certaine manière

    Nous sommes mourants politiquement et il y a un seul remède qui est l?union, c?est la seule thérapie. Nous avons le choix entre la mort sans avoir cédé un pouce sur le terrain idéologique ou un compromis historique réunissant la famille de gauche de la gauche.

    Si on limite le cercle familial en partant de L.O jusqu?au P.R.S de J.L. Mélanchon en passant par le P.C.F et la L.C.R y a-t-il danger pour que le compromis soit une compromission contraire aux valeurs de gauche. Je ne le crois pas.

    Il s?agit pour cette nouvelle gauche d?avoir une masse critique capable d?attirer les électrons libres tels José Bové et d?autres. D?attirer les déçus du social libéralisme venant du P.S traditionnel via le P.R.S

    La masse critique est celle du poids électoral qui se situe si je ne m?abuse autour de 10/100. C?est un point de départ interessant. Partant de là advienne que pourra faisons confiance à la sagesse des composantes de ce conglomérat qui n?a d?autre issue que l?entente pour survivre et ensuite se développer.

    La solidité du conglomérat tient uniquement en la qualité de son liant, c?est adire nous tous peuple de gauche.

    C'est bien connu, vous le dites vous même Monsieur le Sénateur, Ségolène n'est pas de gauche.Regardez donc à votre gauche et venez dans notre conglomérat!

  20. Georges dit :

    Monsieur le sénateur,

    Comme toujours votre analyse est remarquable mais je crains qu'elle soit inaudible pour ceux qui ne veulent pas l'entendre!

    Ne regardez plus à votre droite venez jeter un regard sur la gauche de la gauche votre participation y est attendue.

    Ma réflection rejoint celle d'Abel ci-dessus d'une certaine manière

    Nous sommes mourants politiquement et il y a un seul remède qui est l?union, c?est la seule thérapie. Nous avons le choix entre la mort sans avoir cédé un pouce sur le terrain idéologique ou un compromis historique réunissant la famille de gauche de la gauche.

    Si on limite le cercle familial en partant de L.O jusqu?au P.R.S de J.L. Mélanchon en passant par le P.C.F et la L.C.R y a-t-il danger pour que le compromis soit une compromission contraire aux valeurs de gauche. Je ne le crois pas.

    Il s?agit pour cette nouvelle gauche d?avoir une masse critique capable d?attirer les électrons libres tels José Bové et d?autres. D?attirer les déçus du social libéralisme venant du P.S traditionnel via le P.R.S

    La masse critique est celle du poids électoral qui se situe si je ne m?abuse autour de 10/100. C?est un point de départ interessant. Partant de là advienne que pourra faisons confiance à la sagesse des composantes de ce conglomérat qui n?a d?autre issue que l?entente pour survivre et ensuite se développer.

    La solidité du conglomérat tient uniquement en la qualité de son liant, c?est adire nous tous peuple de gauche.

    C'est bien connu, vous le dites vous même Monsieur le Sénateur, Ségolène n'est pas de gauche.Regardez donc à votre gauche et venez dans notre conglomérat!

  21. wildo_archipelrouge dit :

    Mais que se passe-t-il ici ? Enfin, relisez le discours de Segolène Royal à défaut de l'avoir entendu correctement, jamais il y est dit qu'on ne serait plus dans l'opposition, qu'on serait des quasis "collaborateurs". C'est quoi cette hystérie ?

    je vous fait un copier-coller :

    "Nous sommes aujourd?hui dans l?opposition mais ce qu?attendent de nous des millions de gens c?est que nous nous comportions comme si nous étions en responsabilité pour nous mettre, là où nous sommes, parti, parlement, syndicats, laboratoires, entreprises, associations, régions, départements communes, au service de la nécessaire transformation des structures économiques et sociales du pays en agissant pour que ces mutations indispensables et difficiles ne se fassent pas au profit de quelques-uns uns et aux dépends du plus grand nombre."

    Faites de la critique mais argumentée et reposant sur le fond. Vous persistez a dénigrer pour la forme gratuitement. Comment voulez vous qu'on vous prenne au sérieux ? Vous ne voulez pas rentrer dans le débat d'idées ? C'est votre droit. Vous aviez écrit un texte après la défaite du 6 qui promettait autre chose que cette réactivité permanente que vous affichez à l'endroit de SR. La Mélanchonite c'est vraiment moche.

  22. wildo_archipelrouge dit :

    Mais que se passe-t-il ici ? Enfin, relisez le discours de Segolène Royal à défaut de l'avoir entendu correctement, jamais il y est dit qu'on ne serait plus dans l'opposition, qu'on serait des quasis "collaborateurs". C'est quoi cette hystérie ?

    je vous fait un copier-coller :

    "Nous sommes aujourd?hui dans l?opposition mais ce qu?attendent de nous des millions de gens c?est que nous nous comportions comme si nous étions en responsabilité pour nous mettre, là où nous sommes, parti, parlement, syndicats, laboratoires, entreprises, associations, régions, départements communes, au service de la nécessaire transformation des structures économiques et sociales du pays en agissant pour que ces mutations indispensables et difficiles ne se fassent pas au profit de quelques-uns uns et aux dépends du plus grand nombre."

    Faites de la critique mais argumentée et reposant sur le fond. Vous persistez a dénigrer pour la forme gratuitement. Comment voulez vous qu'on vous prenne au sérieux ? Vous ne voulez pas rentrer dans le débat d'idées ? C'est votre droit. Vous aviez écrit un texte après la défaite du 6 qui promettait autre chose que cette réactivité permanente que vous affichez à l'endroit de SR. La Mélanchonite c'est vraiment moche.

  23. natleval dit :

    Oui Londres va pouvoir profiter d'une essence moins chère pour ses bus grâce à un accord entre le maire de Londres, Ken Livingstone et PDVSA (Vénézuela) qui sera répercutée sur les salaires les plus bas:

    "250,000 Londoners on income support can now benefit from half price bus and tram fares

    Mayor of London, Ken Livingstone, today launched a scheme that will mean up to 250,000 of the least well-off Londoners can now benefit from half priced bus and tram travel." lire la suite sur http://www.vicuk.org

  24. natleval dit :

    Oui Londres va pouvoir profiter d'une essence moins chère pour ses bus grâce à un accord entre le maire de Londres, Ken Livingstone et PDVSA (Vénézuela) qui sera répercutée sur les salaires les plus bas:

    "250,000 Londoners on income support can now benefit from half price bus and tram fares

    Mayor of London, Ken Livingstone, today launched a scheme that will mean up to 250,000 of the least well-off Londoners can now benefit from half priced bus and tram travel." lire la suite sur http://www.vicuk.org

  25. estivill dit :

    pas un seul livre d'education civique qui ne lie droits et devoirs;tu devrais envoyer ton texte aux éditeurs pour qu'ils aient le courage de refuser de céder à ce totalitarisme idéologique qui hélas a été si bien relayé, diffusé par les bons apotres de la deuxième gauche.heureusement le prof reste encore maitre de ses cours et quand il est fidèle à ces principes républicains que tu rappelles sa liberté pédagogique lui permet de resister

    jean savigny

  26. estivill dit :

    pas un seul livre d'education civique qui ne lie droits et devoirs;tu devrais envoyer ton texte aux éditeurs pour qu'ils aient le courage de refuser de céder à ce totalitarisme idéologique qui hélas a été si bien relayé, diffusé par les bons apotres de la deuxième gauche.heureusement le prof reste encore maitre de ses cours et quand il est fidèle à ces principes républicains que tu rappelles sa liberté pédagogique lui permet de resister

    jean savigny

  27. beauf social-tra?tre poujadiste dit :

    den: tu es satisfait semble-t'il que Nicolaï Tsarkozy soit élu...

    Comme d'autres de tes amis tu as voté

    1- BAYROU

    2- SARKOZY---------------- ?

  28. beauf social-tra?tre poujadiste dit :

    den: tu es satisfait semble-t'il que Nicolaï Tsarkozy soit élu...

    Comme d'autres de tes amis tu as voté

    1- BAYROU

    2- SARKOZY---------------- ?

  29. Hirsbein dit :

    Merci Mr Mélenchon, merci de votre courage.

    Merci aussi d'avance de ce que vous allez tenter de mettre en place afin de redonner espoir à des millions (?) de gens fonçièrement de gauche, un peu perdus ces derniers temps.

    Bon courage.

    P.S.: merci d'appeler à participer à la grande manifestation prévue à Bruxelles le 9 septembre : "Unis pour la Vérité"

  30. Hirsbein dit :

    Merci Mr Mélenchon, merci de votre courage.

    Merci aussi d'avance de ce que vous allez tenter de mettre en place afin de redonner espoir à des millions (?) de gens fonçièrement de gauche, un peu perdus ces derniers temps.

    Bon courage.

    P.S.: merci d'appeler à participer à la grande manifestation prévue à Bruxelles le 9 septembre : "Unis pour la Vérité"

  31. Tiago_Ja?me dit :

    Bravo Jean Luc Mélenchon.

    Quelles que soient les critiques que certains peuvent faire, il eut été dommage une fois de plus que ce texte ne soit pas écrit.

    Je m'efforce naturellement de faire peu dans l'émotionnel, mais là je suis touché, j'ai mal et je m'interroge?. C'est à propos des Rita Mitsuko.

    [début citation]

    Si les cons du show bizz s'y mettent...

    Petite interview des Rita Mitssouko dans le Parisien et une question sur le président:

    "Du changement, il y en a eu à l'Elysée. Ça vous inspire quoi ?

    Catherine Ringer: On est plutôt content. On espère que cette société va se débloquer après des rêves socialo-communistes qui l'ont gangrenée. Moi, j'aime bien pouvoir changer sans être une girouette.

    Fred Chichin : Il faut garder son esprit critique et arrêter de faire de la diabolisation. Tony Blair, c'est exactement la même chose que Sarkozy."

    C'est hélas pas la 1ère fois que j'entends des chanteurs ou autres attractions populaires de ce genre dirent que Sarkozy, c'est Blair, donc c'est bien.

    Ils lisent les journaux, ces gens-là ?

    Franchement, soit Sarko leur a réglé un petit problème de contrôle fiscal, soit ils sont directement concernés par le paquet fiscal et en sont par avance enchantés. D'ailleurs, le paquet fiscal favorise les artistes à gros cachets... Sarkozy le sait très bien, de ce point de vue là, c'est aussi très bien joué.

    Johnny, je peux comprendre, mais les Rita Mitsouko, je suis juste atterrée. L'individualisme, certains le portent déjà comme une légion d'honneur.

    [fin citation]

    désolé de ne pas citer l'auteur,j'ai oublié son nom.

    Oui j'ai mal, je sais pas pourquoi...j'ai été transpercé par Marcia Baila.

    Je suis pas fan des Rita's, je les aime comme humains. Oui c'est subjectif. Je me disais souvent que Catherine était intelligente humaine... généreuse... Chichin connais moins! Mais m**** pourquoi ils aiment Sarko? Enfin je l'ai pas entendu de leur bouche! Et puis tout ça, cela me fait penser à Domoinique Farrugia. j'ai toujours pas avalé! mais pourquoi?

    Et, si c'était surtout Madame Royal dont ils ne voulaient pas entendre parler? Car pour avoir perdu cette élection imperdable, il faut bien que des gens de gauche aient voté à droite.

    De plus ce qui m'embète c'est que ces personnes que je ressens aptes au raisonnement déductif, n'aient pas pu comprendre qu'il y a plus qu'un risque d'accroissement des inégalités avec Sarko.

    C'est tout.

  32. Tiago_Ja?me dit :

    Bravo Jean Luc Mélenchon.

    Quelles que soient les critiques que certains peuvent faire, il eut été dommage une fois de plus que ce texte ne soit pas écrit.

    Je m'efforce naturellement de faire peu dans l'émotionnel, mais là je suis touché, j'ai mal et je m'interroge?. C'est à propos des Rita Mitsuko.

    [début citation]

    Si les cons du show bizz s'y mettent...

    Petite interview des Rita Mitssouko dans le Parisien et une question sur le président:

    "Du changement, il y en a eu à l'Elysée. Ça vous inspire quoi ?

    Catherine Ringer: On est plutôt content. On espère que cette société va se débloquer après des rêves socialo-communistes qui l'ont gangrenée. Moi, j'aime bien pouvoir changer sans être une girouette.

    Fred Chichin : Il faut garder son esprit critique et arrêter de faire de la diabolisation. Tony Blair, c'est exactement la même chose que Sarkozy."

    C'est hélas pas la 1ère fois que j'entends des chanteurs ou autres attractions populaires de ce genre dirent que Sarkozy, c'est Blair, donc c'est bien.

    Ils lisent les journaux, ces gens-là ?

    Franchement, soit Sarko leur a réglé un petit problème de contrôle fiscal, soit ils sont directement concernés par le paquet fiscal et en sont par avance enchantés. D'ailleurs, le paquet fiscal favorise les artistes à gros cachets... Sarkozy le sait très bien, de ce point de vue là, c'est aussi très bien joué.

    Johnny, je peux comprendre, mais les Rita Mitsouko, je suis juste atterrée. L'individualisme, certains le portent déjà comme une légion d'honneur.

    [fin citation]

    désolé de ne pas citer l'auteur,j'ai oublié son nom.

    Oui j'ai mal, je sais pas pourquoi...j'ai été transpercé par Marcia Baila.

    Je suis pas fan des Rita's, je les aime comme humains. Oui c'est subjectif. Je me disais souvent que Catherine était intelligente humaine... généreuse... Chichin connais moins! Mais m**** pourquoi ils aiment Sarko? Enfin je l'ai pas entendu de leur bouche! Et puis tout ça, cela me fait penser à Domoinique Farrugia. j'ai toujours pas avalé! mais pourquoi?

    Et, si c'était surtout Madame Royal dont ils ne voulaient pas entendre parler? Car pour avoir perdu cette élection imperdable, il faut bien que des gens de gauche aient voté à droite.

    De plus ce qui m'embète c'est que ces personnes que je ressens aptes au raisonnement déductif, n'aient pas pu comprendre qu'il y a plus qu'un risque d'accroissement des inégalités avec Sarko.

    C'est tout.

  33. Philippe dit :

    Analyse de fond très intéressante, sur un point clé. Les implications non-dites des sophismes énoncés dans ce discours sont en effet à souligner. J'ai parcouru les premières réactions sur ce blog, et il est regrettable que les contradicteurs se limitent à des attaques pêrsonnelles.

    Il faudrait dépasser cela et débattre des idées, comme le fait Mélenchon.

  34. Philippe dit :

    Analyse de fond très intéressante, sur un point clé. Les implications non-dites des sophismes énoncés dans ce discours sont en effet à souligner. J'ai parcouru les premières réactions sur ce blog, et il est regrettable que les contradicteurs se limitent à des attaques pêrsonnelles.

    Il faudrait dépasser cela et débattre des idées, comme le fait Mélenchon.

  35. Claire Strime dit :

    Un témoignage indispensable pour comprendre la 1ère moitié du XXème siècle: les "Ecrits politiques" de Marcel Déat, écrits entre 1945 et 1955.

    Un normalien, néo-kantien admirateur de Cassirer et Brunschwicg, qui voulut promouvoir les idées planistes de De Man, et fut ministre du Travail en mars 1944, pour faire vivre la Charte du Travail et les comités zsociaux-ancêtres des CE. Rien de "social-libéral" donc...

  36. Claire Strime dit :

    Un témoignage indispensable pour comprendre la 1ère moitié du XXème siècle: les "Ecrits politiques" de Marcel Déat, écrits entre 1945 et 1955.

    Un normalien, néo-kantien admirateur de Cassirer et Brunschwicg, qui voulut promouvoir les idées planistes de De Man, et fut ministre du Travail en mars 1944, pour faire vivre la Charte du Travail et les comités zsociaux-ancêtres des CE. Rien de "social-libéral" donc...

  37. fgabriel dit :

    Jean-Luc, tu confonds les "droits de" (droits fondamentaux) et les "droits à" (ex: droit au travail, droit au logement).

    Bien sûr, Ségolène ne mettait pas en correspondance les "devoirs" avec les "droits de" mais avec les "droits à". Sur la suppression des allocations familiales, elle met le "devoir d'éducation" face au "droit aux aides de l'Etat" (et non au "droit de vivre libre et en sécurité" comme tu veux nous faire penser).

    Tout ton texte est un raisonnement de sophiste qui veut semer la confusion. Mais c'est de bonne guerre, toute la stratégie de la gauche de la gauche est basée dans la confusion systématique entre "droits de" et "droits à", afin de déclarer fasciste toute personne qui s'oppose aux "droits à" (qui ne sont pas naturels ou universels mais dépendent du contexte culturel).

  38. fgabriel dit :

    Jean-Luc, tu confonds les "droits de" (droits fondamentaux) et les "droits à" (ex: droit au travail, droit au logement).

    Bien sûr, Ségolène ne mettait pas en correspondance les "devoirs" avec les "droits de" mais avec les "droits à". Sur la suppression des allocations familiales, elle met le "devoir d'éducation" face au "droit aux aides de l'Etat" (et non au "droit de vivre libre et en sécurité" comme tu veux nous faire penser).

    Tout ton texte est un raisonnement de sophiste qui veut semer la confusion. Mais c'est de bonne guerre, toute la stratégie de la gauche de la gauche est basée dans la confusion systématique entre "droits de" et "droits à", afin de déclarer fasciste toute personne qui s'oppose aux "droits à" (qui ne sont pas naturels ou universels mais dépendent du contexte culturel).

  39. Guylian dit :

    M. Jean-Luc Mélanchon bonjour,

    J?avertis, je serais un peu longue, tout en les limitant, dans mes propos.

    Vous dites « j?ai écouté » le discours de Ségolène Royal à Melle. Je vous réponds j?étais à Melle et j?ai donc écouté l?ensemble des interventions des élus présents et S. Royal. J?ai lu aussi, avec attention, votre appréciation et le discours écrit de S.R.

    Voilà les conclusions que j?en tire :

    - Je vous fais acte, d?une intervention qui porte sur le fond plutôt que sur la personne. De ce fait, vos propos prennent un intérêt.

    - Je trouve que pour

    « apprécier » le discours de SR, vous avez mis des lunettes noires plutôt que roses. Je veux dire que, globalement, je constate : une lecture négative, des approximations, des affirmations fausses sur le fond, des digressions éloignées des propos de SR et de la vie concrète des Français (dans le style du philosophe Onfray, alors que vous êtes un politique), de la caricature et pas mal d?oublis. Je reprends points par points.

    Vous dites : « pas un mot concret sur les questions sociales » : Ceci est faux. Rappel de la définition du terme « social » du Littré : c?est l?ensemble des questions relatives à l?amélioration des conditions matérielles des citoyens. Le discours de SR a duré 1H30, ce n?est pas un discours de plainte, de règlement de compte, de bilan de campagne mais un discours de rentrée politique qui traite d?un ensemble de points importants de la scène politique française actuelle et cohérents : message d?amitié à ses soutiens, cadre et objectif de son intervention, premières leçons de l?élection, idées fortes sur la rénovation du parti, sens des alliances et de l?ouverture du PS,critique de la politique actuelle et notamment en matière de politique étrangère?. Il a été précédé par, au moins, 1H30 d?interventions, d?autres élus, qui ont entre autres évoqué de nombreuses questions dont certaines dites « sociales » : question du logement, question de la pauvreté etc.? Pour introduire son discours, SR a dit : « quelques idées fortes en complément de ce qui a été dit tout à l?heure? par mes amis ». Ensuite SR a, elle-même, tenu des propos très concrets sur les questions sociales: par exemple : « nous ne faisons pas confiance au marché pour assurer la justice sociale?. le progrès de la civilisation c?est assurer des droits nouveaux à chaque humain : droit à un travail, à une famille, à un logement, au savoir, à la santé?. Une sécurité sociale efficace, des services collectifs sur tout le territoire, la question du surendettement des ménages (discours orale), etc.? ». J?y étais, vous pas !

    Vous dites : « SR dit « ne pas caricaturer dans la critique » qui sonne comme un désaveu injuste pour ceux qui se sont exprimé » à gauche ». Je dis que c?est vous qui interprétez mal ses propos, vous êtes caricatural. J?ai moi-même entendu, récemment, Mme Lagarde Ministre des finances dire que la gauche « caricature » la politique du gouvernement. Et si l?on accepte de considérer les sondages, la majorité de l?opinion est du même avis, me semble-t-il. Donc SR a, tout à fait, raison d?introduire, ce préalable, à ses propos.

    Vous dites : « qu?il est cocasse d?expliquer la défaite électorale par le fait que l?opinion des électeurs aurait été perturbée par un débat mal compris sur l?individu et le collectif.. ». Je dis c?est, carrément, de la mauvaise foi.

    SR dit : « il y a, parmi d?autres raison, deux chantiers essentiels (texte placé dans le texte juste après le « pourquoi nous avons perdu ») :

    1- « actualiser complètement nos réponses et nos propositions... », c?est la question de la qualité du programme Présidentiel qui est avancée ; redisant qu?elle a dû improviser?

    2- « le temps nous a manqué collectivement pour organiser un grand parti moderne?.tirant dans le même sens. », c?est la question du «tous ensemble derrière la candidate choisie par 60% des électeurs du PS ». Ce qui, malheureusement, n?a pas été le cas. Tous les électeurs et les observateurs, objectifs, le reconnaissent. Et arrêtez de parler de victimisation ! Certains élus, (je distingue bien élus et militants !) qui ont « tout fait » comme le dit, votre amie, Mme Lienemann pour que cela ne soit pas SR qui soit désignée, ont ensuite plutôt mal soutenu sa candidature pendant les Présidentielles. Nous l?avons vu et entendu, avec nos petits yeux et nos petites oreilles, tout au long de la campagne. L?essentiel des critiques, et des confidences faites aux journalistes, venaient de l?intérieur du PS, et entre autres de vous !

    Rare, M. Mélanchon, ont été les semaines sans une « bonne formule » de votre part : critiques des réunions de démocratie participatives, de l'introduction du drapeau tricolore et de la Marseillaise, à propos des formules: gagnant/gagnant et donnant/donnant, sur laquelle vous revenez d?ailleurs etc.?.

    Vous dites : « son discours est irréel ». Je vous réponds « votre discours est irréel, théorique, et incompréhensible parfois. Ex :

    « Quelles que soient les règles morales que l?on s?impose, leur expression ou manifestation concrètes ne sauraient elles mêmes contrevenir à la loi ». C?est vraiment limpide, il faut s?accrocher pour vous lire. Où sont « les mots concrets sur les questions sociales » comme vous dites !

    Et traiter SR de « sexiste » alors là, si ce n?est pas de la caricature, cela s?appelle comment ?

    Votre démonstration sur « les droits sans contrepartie » n?est pas ancrée dans le réel de la vie quotidienne des Français. Les propos de SR sont déformés, instrumentés au profit d?une démonstration partiale.

    En ce qui me concerne :

    Oui pour des droits, mais aussi le rappel des devoirs pour tous les citoyens. Car chacun sait que pour préserver les droits fondamentaux et les nouveaux à venir que beaucoup espèrent, il faut responsabiliser à chaque niveau, au bon usage des droits, au respect des règles et du contrat afin d?en éviter le détournement. Le pacte social repose effectivement sur une bonne articulation/complémentarité entre le collectif et l?individuel.

    Oui : quand SR exige l?évaluation de l?action de l?Etat et l?usage efficace de l?argent des contribuables.

    Je ne peux prolonger cette critique, car cela serait trop long. Mais pour finir deux choses qui me semblent importantes :

    Je trouve vraiment dommage que vous n?ayez rien dit sur la partie - politique extérieure- de son discours. C?est une vision puissante, des erreurs et risques de la politique actuelle, accessible à tous.

    Je regrette aussi l?absence de propos relatifs à l?éthique et la discipline en politique. Comme SR, je pense que : les attaques personnelles dans le dos et dans les médias, les violences verbales, les batailles obscures de chapelles entre des élus au sein d?un parti (et je ne confonds pas avec les débats d?idées), et plus encore, au sein du PS, sont lamentables. L?échec à la Présidentielle vient de là, pour beaucoup. Car ces méthodes « barbares sont incompatibles avec l?idéal socialiste et enlèvent de la crédibilité aux arguments et propositions de fond.

    « Qui ne dit mot consent » !

  40. Guylian dit :

    M. Jean-Luc Mélanchon bonjour,

    J?avertis, je serais un peu longue, tout en les limitant, dans mes propos.

    Vous dites « j?ai écouté » le discours de Ségolène Royal à Melle. Je vous réponds j?étais à Melle et j?ai donc écouté l?ensemble des interventions des élus présents et S. Royal. J?ai lu aussi, avec attention, votre appréciation et le discours écrit de S.R.

    Voilà les conclusions que j?en tire :

    - Je vous fais acte, d?une intervention qui porte sur le fond plutôt que sur la personne. De ce fait, vos propos prennent un intérêt.

    - Je trouve que pour

    « apprécier » le discours de SR, vous avez mis des lunettes noires plutôt que roses. Je veux dire que, globalement, je constate : une lecture négative, des approximations, des affirmations fausses sur le fond, des digressions éloignées des propos de SR et de la vie concrète des Français (dans le style du philosophe Onfray, alors que vous êtes un politique), de la caricature et pas mal d?oublis. Je reprends points par points.

    Vous dites : « pas un mot concret sur les questions sociales » : Ceci est faux. Rappel de la définition du terme « social » du Littré : c?est l?ensemble des questions relatives à l?amélioration des conditions matérielles des citoyens. Le discours de SR a duré 1H30, ce n?est pas un discours de plainte, de règlement de compte, de bilan de campagne mais un discours de rentrée politique qui traite d?un ensemble de points importants de la scène politique française actuelle et cohérents : message d?amitié à ses soutiens, cadre et objectif de son intervention, premières leçons de l?élection, idées fortes sur la rénovation du parti, sens des alliances et de l?ouverture du PS,critique de la politique actuelle et notamment en matière de politique étrangère?. Il a été précédé par, au moins, 1H30 d?interventions, d?autres élus, qui ont entre autres évoqué de nombreuses questions dont certaines dites « sociales » : question du logement, question de la pauvreté etc.? Pour introduire son discours, SR a dit : « quelques idées fortes en complément de ce qui a été dit tout à l?heure? par mes amis ». Ensuite SR a, elle-même, tenu des propos très concrets sur les questions sociales: par exemple : « nous ne faisons pas confiance au marché pour assurer la justice sociale?. le progrès de la civilisation c?est assurer des droits nouveaux à chaque humain : droit à un travail, à une famille, à un logement, au savoir, à la santé?. Une sécurité sociale efficace, des services collectifs sur tout le territoire, la question du surendettement des ménages (discours orale), etc.? ». J?y étais, vous pas !

    Vous dites : « SR dit « ne pas caricaturer dans la critique » qui sonne comme un désaveu injuste pour ceux qui se sont exprimé » à gauche ». Je dis que c?est vous qui interprétez mal ses propos, vous êtes caricatural. J?ai moi-même entendu, récemment, Mme Lagarde Ministre des finances dire que la gauche « caricature » la politique du gouvernement. Et si l?on accepte de considérer les sondages, la majorité de l?opinion est du même avis, me semble-t-il. Donc SR a, tout à fait, raison d?introduire, ce préalable, à ses propos.

    Vous dites : « qu?il est cocasse d?expliquer la défaite électorale par le fait que l?opinion des électeurs aurait été perturbée par un débat mal compris sur l?individu et le collectif.. ». Je dis c?est, carrément, de la mauvaise foi.

    SR dit : « il y a, parmi d?autres raison, deux chantiers essentiels (texte placé dans le texte juste après le « pourquoi nous avons perdu ») :

    1- « actualiser complètement nos réponses et nos propositions... », c?est la question de la qualité du programme Présidentiel qui est avancée ; redisant qu?elle a dû improviser?

    2- « le temps nous a manqué collectivement pour organiser un grand parti moderne?.tirant dans le même sens. », c?est la question du «tous ensemble derrière la candidate choisie par 60% des électeurs du PS ». Ce qui, malheureusement, n?a pas été le cas. Tous les électeurs et les observateurs, objectifs, le reconnaissent. Et arrêtez de parler de victimisation ! Certains élus, (je distingue bien élus et militants !) qui ont « tout fait » comme le dit, votre amie, Mme Lienemann pour que cela ne soit pas SR qui soit désignée, ont ensuite plutôt mal soutenu sa candidature pendant les Présidentielles. Nous l?avons vu et entendu, avec nos petits yeux et nos petites oreilles, tout au long de la campagne. L?essentiel des critiques, et des confidences faites aux journalistes, venaient de l?intérieur du PS, et entre autres de vous !

    Rare, M. Mélanchon, ont été les semaines sans une « bonne formule » de votre part : critiques des réunions de démocratie participatives, de l'introduction du drapeau tricolore et de la Marseillaise, à propos des formules: gagnant/gagnant et donnant/donnant, sur laquelle vous revenez d?ailleurs etc.?.

    Vous dites : « son discours est irréel ». Je vous réponds « votre discours est irréel, théorique, et incompréhensible parfois. Ex :

    « Quelles que soient les règles morales que l?on s?impose, leur expression ou manifestation concrètes ne sauraient elles mêmes contrevenir à la loi ». C?est vraiment limpide, il faut s?accrocher pour vous lire. Où sont « les mots concrets sur les questions sociales » comme vous dites !

    Et traiter SR de « sexiste » alors là, si ce n?est pas de la caricature, cela s?appelle comment ?

    Votre démonstration sur « les droits sans contrepartie » n?est pas ancrée dans le réel de la vie quotidienne des Français. Les propos de SR sont déformés, instrumentés au profit d?une démonstration partiale.

    En ce qui me concerne :

    Oui pour des droits, mais aussi le rappel des devoirs pour tous les citoyens. Car chacun sait que pour préserver les droits fondamentaux et les nouveaux à venir que beaucoup espèrent, il faut responsabiliser à chaque niveau, au bon usage des droits, au respect des règles et du contrat afin d?en éviter le détournement. Le pacte social repose effectivement sur une bonne articulation/complémentarité entre le collectif et l?individuel.

    Oui : quand SR exige l?évaluation de l?action de l?Etat et l?usage efficace de l?argent des contribuables.

    Je ne peux prolonger cette critique, car cela serait trop long. Mais pour finir deux choses qui me semblent importantes :

    Je trouve vraiment dommage que vous n?ayez rien dit sur la partie - politique extérieure- de son discours. C?est une vision puissante, des erreurs et risques de la politique actuelle, accessible à tous.

    Je regrette aussi l?absence de propos relatifs à l?éthique et la discipline en politique. Comme SR, je pense que : les attaques personnelles dans le dos et dans les médias, les violences verbales, les batailles obscures de chapelles entre des élus au sein d?un parti (et je ne confonds pas avec les débats d?idées), et plus encore, au sein du PS, sont lamentables. L?échec à la Présidentielle vient de là, pour beaucoup. Car ces méthodes « barbares sont incompatibles avec l?idéal socialiste et enlèvent de la crédibilité aux arguments et propositions de fond.

    « Qui ne dit mot consent » !

  41. Dartagnan dit :

    Vous vous adressez à Ségoléne Royal comme à une adversaire politique...Je trouve cela écouerant.

    Je note au passage que malgré les livres haineux écrits contre elle par des membres du PS, elle ne s'est jamais attaqué à leurs auteurs...Elle cherche le rassemblement là où d'autres révent de propérer sur la division...

  42. Dartagnan dit :

    Vous vous adressez à Ségoléne Royal comme à une adversaire politique...Je trouve cela écouerant.

    Je note au passage que malgré les livres haineux écrits contre elle par des membres du PS, elle ne s'est jamais attaqué à leurs auteurs...Elle cherche le rassemblement là où d'autres révent de propérer sur la division...

  43. leeloo dit :

    moi j'ai regarde les photos de closer lol on en a pas fini avec eux !

  44. leeloo dit :

    moi j'ai regarde les photos de closer lol on en a pas fini avec eux !

  45. Abel dit :

    Je trouve les analyses de Anne tout à fait pertinentes et argumentées. La presse et autre TV sont aux ordres de ceux qui les financent. Il faut lire ou relire Bourdieu ("Sur la télévision".Ed.Liber 1996).Bien sûr tous s'en défendent comme le gosse pris le doigt dans le pot de confiture ! Par un triste coup du sort ça ressemble étrangement à la propagande des pays totalitaires. Quant à S.Royal, j'en suis toujours à me demander comment elle a pu être choisie. La séduction de ses propos tient à leur vide vertigineux du genre " plus blanc que le blanc, ou je ne suis pas belle je suis pire." La mode politique relève du baratin des camelots. SarKo appartient à la lignée des Tapie. Vendeur de fourrures au Sénégal. Et Borloo n'a rien à envier à un représentant de ski au Sahara. Et pour combattre cette engeance, nous avons en face la famille de M.Jourdain ! Une farce, quoi ! Avec pour arme majeure une utilisation, dans le discours politique, de sophismes les plus éculés.

    Sous couvert de changement on nous ressert de l'Ancien Régime, avec cette différence que le Roi est le serviteur des marchands, un Régent de la Haute Finance. La politique a définitivement vendu son âme à la corruption. Les croyants ont signé un pacte avec Méphisto. Et Méphisto c'est l'argent(les marchands du temple) et l'information(le serpent). Autrefois les pouvoirs s'appuyaient sur l'armée, aujourd'hui le pouvoir appartient à celui qui possède les moyens d'informaztion. Ce n'est pas un hasard si tous le JT prennent modèle sur le quotidien "Le Parisien". Il est grand temps de lire Umberto Eco "La guerre du Faux".

    Abel

  46. Abel dit :

    Je trouve les analyses de Anne tout à fait pertinentes et argumentées. La presse et autre TV sont aux ordres de ceux qui les financent. Il faut lire ou relire Bourdieu ("Sur la télévision".Ed.Liber 1996).Bien sûr tous s'en défendent comme le gosse pris le doigt dans le pot de confiture ! Par un triste coup du sort ça ressemble étrangement à la propagande des pays totalitaires. Quant à S.Royal, j'en suis toujours à me demander comment elle a pu être choisie. La séduction de ses propos tient à leur vide vertigineux du genre " plus blanc que le blanc, ou je ne suis pas belle je suis pire." La mode politique relève du baratin des camelots. SarKo appartient à la lignée des Tapie. Vendeur de fourrures au Sénégal. Et Borloo n'a rien à envier à un représentant de ski au Sahara. Et pour combattre cette engeance, nous avons en face la famille de M.Jourdain ! Une farce, quoi ! Avec pour arme majeure une utilisation, dans le discours politique, de sophismes les plus éculés.

    Sous couvert de changement on nous ressert de l'Ancien Régime, avec cette différence que le Roi est le serviteur des marchands, un Régent de la Haute Finance. La politique a définitivement vendu son âme à la corruption. Les croyants ont signé un pacte avec Méphisto. Et Méphisto c'est l'argent(les marchands du temple) et l'information(le serpent). Autrefois les pouvoirs s'appuyaient sur l'armée, aujourd'hui le pouvoir appartient à celui qui possède les moyens d'informaztion. Ce n'est pas un hasard si tous le JT prennent modèle sur le quotidien "Le Parisien". Il est grand temps de lire Umberto Eco "La guerre du Faux".

    Abel

  47. marie mandrin dit :

    tout a fait d'accord avec toi Anne!je ne fais pas partie de la secte,je ne suis pas alleé en pelerinage a Melle pour écouter la Madonne me dicter la marche a suivre,la stratégie de Sego est tjs la meme, moi,tjs moi,les idées socialistes elle s'en fout! les francais dans la précarité,pas son probléme.....ELLE tjs,elle,bon voila dans quel etat est le PS!j'attends la grande mise en scéne de la Rochelle,aprés je vais réflechir a mon action de militante de Gauche et je me console....un peu il y a Mélenchon,et Madame lienman,aussi je compte sur eux

  48. marie mandrin dit :

    tout a fait d'accord avec toi Anne!je ne fais pas partie de la secte,je ne suis pas alleé en pelerinage a Melle pour écouter la Madonne me dicter la marche a suivre,la stratégie de Sego est tjs la meme, moi,tjs moi,les idées socialistes elle s'en fout! les francais dans la précarité,pas son probléme.....ELLE tjs,elle,bon voila dans quel etat est le PS!j'attends la grande mise en scéne de la Rochelle,aprés je vais réflechir a mon action de militante de Gauche et je me console....un peu il y a Mélenchon,et Madame lienman,aussi je compte sur eux

  49. marie mandrin dit :

    tout a fait d'accord avec toi Anne!je ne fais pas partie de la secte,je ne suis pas allée en pelerinage a Melle pour écouter la Madonne me dicter la marche a suivre, la statégie de Sego est tjs la meme,moi tjs moi,les idées socialistes,ele s'en fout,les francais dans la précarité pas son probléme....Elle tjs elle,bon voila dans quel etat est le PS!j'attends la grande mise en scene de la Rochelle,aprés je vais réflechir a mon action de militante de Gauche et je me console un peu dans mon parti il y a Mélenchon et Madame Lienman

  50. marie mandrin dit :

    tout a fait d'accord avec toi Anne!je ne fais pas partie de la secte,je ne suis pas allée en pelerinage a Melle pour écouter la Madonne me dicter la marche a suivre, la statégie de Sego est tjs la meme,moi tjs moi,les idées socialistes,ele s'en fout,les francais dans la précarité pas son probléme....Elle tjs elle,bon voila dans quel etat est le PS!j'attends la grande mise en scene de la Rochelle,aprés je vais réflechir a mon action de militante de Gauche et je me console un peu dans mon parti il y a Mélenchon et Madame Lienman


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