01sept 07

La Rochelle ? Une seconde je dois d’abord parler d’une chose importante. La présence de Sarkozy aux universités d’été du MEDEF. Fort symbole. C’ est le pendant de son séjour aux Etats unis : un autre monde se met en place. Un nouvel univers de symboles et de priorités. La force de Sarkozy est de faire de toutes ses transgressions des évidences. J’ai eu la possibilité de m’exprimer à ce sujet car France Inter m’a donné la parole. Le bien que ça m’a fait de me retrouver en ligne pour contredire la droite, vous n’imaginez pas ! C’est disproportionné, je le sais bien. Des auditeurs qui m’ont entendu m’ont eux même téléphoné ou écrit pour me remercier et alors j’ai compris qu’ils étaient tout simplement orphelins d’un parole d’opposition. Quelqu’un m’a écrit : « on se sent moins seul en allant au boulot !». Parole. Je crois que je comprends bien ce que cela veut dire. De mon côté, je me suis retrouvé dans l’ambiance de la bataille de la session extraordinaire du parlement. Là il s’agissait de dire pourquoi je trouvais choquant qu’il aille à l’université d’été du MEDEF. Du basique. Mais c’est un basique utile qui affronte les nouvelles évidences. L’art de Sarkozy c’est précisément de faire passer pour des évidences ce qui n’est qu’un pur parti pris. Car je regrette sur ce sujet aussi ce que j’ai entendu de la bouche de certaines poules mouillées socialistes qui ont peur de passer pour des ringards en critiquant la prétendue « modernité » de la démarche de Sarkozy. C’est un moment de bataille culturelle.

Sarkozy nous a prévenus : il a lu Gramsci et il l’applique?. Naturellement le plus grave c’est ce qu’il a dit. Lui a compris que la politique se gagne en passant par la tête des gens. C’est frappant de le voir dire que les obstacles à la croissance sont « dans les têtes ». Concrètement, les obstacles d’après lui ce sont les conquêtes sociales. Il faut d’abord convaincre qu’elles sont la cause du mal. C’est une bataille culturelle davantage qu’économique. C’est pourquoi j’ai commencé par évoquer cet aspect de la démarche du président.

Reconnaissons-le : pour l’instant il n’y a rien en travers de sa route. Le venin de l’ouverture continue ses ravages. Et l’opposition de convenance continue. Par exemple sur le discours de politique étrangère. Comment un discours qui affirme que le « premier défi » (même pas « l’un des défis » ou « un défi » en général, non, le premier !) est « le risque de confrontation avec le monde musulman », repris cinq fois et s’achevant, entre autres nouveautés stupéfiantes par l’idée d’une contribution des religieux musulman français à la politique du gouvernement dans ce domaine peut-il laisser le PS sans voix ? Pire, comment un tel discours peut-il néanmoins conduire le secrétaire national chargé des questions internationales, Pierre Moscovici à lui faire des félicitations pour sa « tenue » et ne trouve à lui reprocher que ses contradictions avec ses déclarations passées ? Ma thèse est que les conditions intellectuelles et morales qui ont produit comme résultat que le gouvernement de droite puisse être composé de 20% de socialistes sont toujours à l’?uvre. Ce sont les mêmes qui ont conduit le SPD à gouverner avec la droite plutôt qu’avec Die Linke. Et quand je vois François Hollande déclarer à La Rochelle, ce salon du prêt à porter idéologique, qu’on ne va « quand même pas dire qu’on va généraliser les trente cinq heures » et « qu’il faut travailler plus », je n’ai pas seulement envie de vomir, je me dis la machine à nourrir l’ouverture s’ouvre de nouveaux espaces. Car si les socialistes pensent aussi « qu’il faut travailler plus », s’ils pensent aussi que les régimes spéciaux doivent être revus, et ainsi de suite, alors, au niveau local où l’on a encore davantage de sujets d’entente possible, de façon bien plus naturelle, au nom de quoi s’interdirait-on des « majorités de projets » entre tous et n’importe qui de droite et de gauche ? Bref l’échangisme politique a de beau jour devant lui dans le microcosme des «parti de gouvernement ».

J’ai lu une tribune drôlement bien écrite dans le journal « Libération » sous la signature de Michael Moglia ( http://www.liberation.fr/rebonds/275357.fr.php ) Ca s’intitule « la mémoire du poisson rouge ». Il montre comment pour que les jeunes quadras rénovateurs puissent croire eux-mêmes à ce qu’ils racontent aujourd’hui il faut d’abord qu’ils oublient ce qu’ils ont dit eux-mêmes juste un instant avant. Sinon ils se sentiraient eux-mêmes tellement ridicules qu’ils ne pourraient pas terminer leur démonstration. Bref, il faut qu’ils aient une mémoire de poisson rouge qui, parait-il, ne se souvient de rien au-delà des trois minutes précédentes. Moglia a mis le nom sur la chose. J’ai écris un texte il y a bien longtemps pour montrer que la question de la mémoire critique était centrale dans la fonction du parti. Aujourd’hui je complète ma pensée d’un seul mot : « et vice versa ». Fabriquer de l’oubli, pour soi-même et pour les autres, peut-être aussi décisif que de conserver de la mémoire. Je propose d’étendre la formule puisqu’elle permet de bien résumer ce type de situation. Parlons du « syndrome du poisson rouge » au PS. Par exemple quand François Hollande dit qu’il faut respecter le parti, c’est grâce à ce syndrome qu’il peut ensuite proclamer sans s’étouffer de rire qu’il va quitter la fonction de premier secrétaire parce que son image en a souffert. De même quand il dit que les questions de la présidentielle de 2012 ne sont pas les plus urgentes rien dans le bocal mental où il tourne en rond ne l’empêchera trois minutes plus tard d’annoncer sa candidature pour 2010 sans tousser. On peut donc dire qu’on peut aussi « penser comme un poisson rouge ». Cela consiste à mettre dans une même phrase deux propositions séparées par une perte de mémoire. Exemple : « Il faut être discipliné et respecter le vote des militants, donc François Bayrou aurait pu être mon premier ministre ». « Il faut prendre le temps du débat sur l’essentiel et c’est pourquoi je conclu que nous devons mettre dans la déclaration de principe notre adhésion à l’économie de marché ». J’ouvre un concours. Amis lecteurs qui souhaitez y participer, je rappelle que les citations doivent être datées et leur sources vérifiables. Et surtout le deuxième terme de la déclaration doit dire exactement le contraire du premier. Enfin la formule doit pouvoir être débité avec l’aplomb et l’air d’évidence de qui vous savez.


Aucun commentaire à “Le syndrome du poisson rouge”
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  1. H2 dit :

    Géniale pensée !

    Thanks Mister Mélenchon :

    "On peut donc dire qu?on peut aussi penser comme un poisson rouge : Cela consiste à mettre dans une même phrase deux propositions séparées par une perte de mémoire."

    Excellent !

    Mais ça, c'est pas mal aussi, du Belge :

    "Qui botte le Royaliste grave des Z sur le Sarkozyste".

    Excellent !

    Voilà pour la belle Pensée !

    Quand à la palme du couillon :"...Non cette vision c'est une vision de gauche radicale qui refuse le monde tel qu'il est. "

    Et bien oui, évidemment !

    Quelle blague !

    Et si la gauche l'avait toujours fait, elle ne se serait pas compromise dans le totalitarisme ou autres alliances douteuses au cours de son histoire !

    Très cher " asse42", c'est ce qui caractérise précisémént une pensée de Gauche, celle qui n'a jamais voulu que le monde soit tel qu'il est !

    Et si tu as Cinq semaines de congés payés, de belles dents, et encore quelques droits, tu peux lui dire merci à cette pensée de Gauche !

    Avec tes réflexions à la con, on serait encore à baiser la main de l'évèque et du Châtelain avec toi !

    Et puis on te regarderait te courber devant le patron ou le maître, pour apprendre (!)

    Déjà, à l'époque de l'esclavage, il y avait des gens qui ne voulaient pas accepter le monde tel qu'il était, ni en 14, ni à l'époque du colonialisme, ni pendant la seconde guerre mondiale ! Ni maintenant ! Et oui ! Bien heureusement ! Ils existent toujours !

    A condition que la pensée reprenne son cours, pas qu'elle s'évapore,... dans le monde tel qu'il est !

    Passer sa vie à bosser pôv'pomme !

    Ne pas rechigner à la tâche ! Ne pas broncher ! Super !

    Grâce à des pensées comme celles -là, nos jeunes et vieux jours ne sont plus assurés ! C'est clair !

    Quel infamie, si on repense à notre Histoire Française et à celle de tous les gueux du monde !

    Alors asse(z)42, Gueux ou Bobo ?

    Fin de mois difficile ou no problem ?

    Bosser jusqu'à ce que l'on crève comme du temps des temps modernes ! Génial !?

    Et en plus vous n'avez pas trouvé ça tout seul ! Aucune originalité !

    De la m**** dans les yeux, oui !

    Comment pouvez-vous voir dès lors le monde tel qu'il est ?

    Et puis au fait, qu'est ce que vous voulez dire par "voir le monde tel qu'il est" ?

    C'est super vaste comme champ philosophique ça ?

    Vous ne croyez pas ?

    Je vous en prie ne vous vautrez pas ! Les enfants regardent ! Ils ne comprendraient pas. Ou peut-être que si au fond !

    Déjà qu'au PS, c'est " Liquidation Totale des Stocks "!

    Je comprends mieux pourquoi Madame Aubry est restée à Lille à La " Big Braderie" !

    Défaite de la pensée du Parti sous/Pape !

    Pardonnez leur, ils savent parfaitement ce qu'ils font ! Modem ouvre toi ! Les ségoloconcons arrivent !

  2. H2 dit :

    Géniale pensée !

    Thanks Mister Mélenchon :

    "On peut donc dire qu?on peut aussi penser comme un poisson rouge : Cela consiste à mettre dans une même phrase deux propositions séparées par une perte de mémoire."

    Excellent !

    Mais ça, c'est pas mal aussi, du Belge :

    "Qui botte le Royaliste grave des Z sur le Sarkozyste".

    Excellent !

    Voilà pour la belle Pensée !

    Quand à la palme du couillon :"...Non cette vision c'est une vision de gauche radicale qui refuse le monde tel qu'il est. "

    Et bien oui, évidemment !

    Quelle blague !

    Et si la gauche l'avait toujours fait, elle ne se serait pas compromise dans le totalitarisme ou autres alliances douteuses au cours de son histoire !

    Très cher " asse42", c'est ce qui caractérise précisémént une pensée de Gauche, celle qui n'a jamais voulu que le monde soit tel qu'il est !

    Et si tu as Cinq semaines de congés payés, de belles dents, et encore quelques droits, tu peux lui dire merci à cette pensée de Gauche !

    Avec tes réflexions à la con, on serait encore à baiser la main de l'évèque et du Châtelain avec toi !

    Et puis on te regarderait te courber devant le patron ou le maître, pour apprendre (!)

    Déjà, à l'époque de l'esclavage, il y avait des gens qui ne voulaient pas accepter le monde tel qu'il était, ni en 14, ni à l'époque du colonialisme, ni pendant la seconde guerre mondiale ! Ni maintenant ! Et oui ! Bien heureusement ! Ils existent toujours !

    A condition que la pensée reprenne son cours, pas qu'elle s'évapore,... dans le monde tel qu'il est !

    Passer sa vie à bosser pôv'pomme !

    Ne pas rechigner à la tâche ! Ne pas broncher ! Super !

    Grâce à des pensées comme celles -là, nos jeunes et vieux jours ne sont plus assurés ! C'est clair !

    Quel infamie, si on repense à notre Histoire Française et à celle de tous les gueux du monde !

    Alors asse(z)42, Gueux ou Bobo ?

    Fin de mois difficile ou no problem ?

    Bosser jusqu'à ce que l'on crève comme du temps des temps modernes ! Génial !?

    Et en plus vous n'avez pas trouvé ça tout seul ! Aucune originalité !

    De la m**** dans les yeux, oui !

    Comment pouvez-vous voir dès lors le monde tel qu'il est ?

    Et puis au fait, qu'est ce que vous voulez dire par "voir le monde tel qu'il est" ?

    C'est super vaste comme champ philosophique ça ?

    Vous ne croyez pas ?

    Je vous en prie ne vous vautrez pas ! Les enfants regardent ! Ils ne comprendraient pas. Ou peut-être que si au fond !

    Déjà qu'au PS, c'est " Liquidation Totale des Stocks "!

    Je comprends mieux pourquoi Madame Aubry est restée à Lille à La " Big Braderie" !

    Défaite de la pensée du Parti sous/Pape !

    Pardonnez leur, ils savent parfaitement ce qu'ils font ! Modem ouvre toi ! Les ségoloconcons arrivent !

  3. Faudrait savoir dit :

    Voici ma modeste contribution au concours du poisson rouge. Bien sûr, il ne s'agit pas de déclarations authentiques, mais de "montages" à partir de plusieurs phrases prononcées à des moments différents. Comme je n'ai pas réussi à faire tout l'alphabet, j'attends des suggestions pour compléter ce florilège.

    A comme Ayrault (Jean-Marc) : M. Bayrou est le candidat de l?illusion et du mirage ; nous pouvons donc dialoguer avec lui.

    B comme Besson (Eric) : Nicolas Sarkozy, qui est un « néoconservateur américain à passeport français », est le plus qualifié pour présider la France.

    C comme Chevènement (Jean-Pierre) : Le Parti socialiste n?a plus rien de socialiste ; c?est un parti de bobos ralliés au libéralisme. C?est pourquoi je soutiens la candidature de Ségolène Royal.

    D comme Dray (Julien) : Nicolas Sarkozy est un dangereux réactionnaire ; pour que j?accepte d?entrer au Gouvernement, il me faudrait au moins le ministère de l?intérieur. (Propos qui auraient été tenus par Julien Dray lors d?une conversation téléphonique avec Sarkozy, selon le « Canard enchaîné »)

    F comme Frêche (Georges) : Nicolas Sarkozy est un « grand mamamouchi aux talons compensés » ; je me réjouis donc que, pour la première fois, la France ait élu au suffrage universel direct un juif président de la République.

    G comme Guigou (Elisabeth) : Comme j?avais déclaré sur Direct8 que j?abandonnerais la politique en cas de victoire du non, je suis candidate à un nouveau mandat de députée en Seine-Saint-Denis.

    H comme Hollande (François) : Les 35 heures ont constitué une grande avancée sociale et sociétale ; le PS ne peut donc plus dire « on va rétablir les 35 heures ».

    J comme Jospin (Lionel) : Le renoncement à la violence étant un préalable à toute négociation institutionnelle en Corse, j?ai décidé d?ouvrir des négociations institutionnelles avec les nationalistes corses pour les inciter à mettre fin à la violence.

    K comme Kouchner (Bernard) : Je suis fier de travailler aux côtés de Nicolas Sarkozy, un homme qui n'éprouve aucune honte à pêcher dans les eaux de l'extrême-droite.

    L comme Lang (Jack) : J?accepte avec plaisir de prendre part aux travaux de la commission mise en place par Nicolas Sarkozy, qui se livre à des opérations scandaleuses de détournement des moyens de l?Etat et emploie des méthodes dignes de Fouché.

    M comme Moscovici (Pierre) : Je suis choqué que les gens racontent n?importe quoi dans ce débat référendaire, d?autant que le non ouvrirait une crise majeure en Europe, un choc nucléaire suivi d'un hiver où l'herbe ne repousse pas tout de suite.

    P comme Peillon (Vincent) : Ségolène Royal est la mieux placée pour conduire la rénovation, car la rénovation ce n?est pas un concours de belles gueules ou je ne sais quel gadget de communication.

    R comme Royal (Ségolène) : François Bayrou, qui incarne une forme d?imposture, pourrait devenir mon Premier ministre.

    Si je suis élue, je généraliserai les 35 heures et je porterai le SMIC à 1 500 euros, car je sais bien que ces mesures ne sont absolument pas crédibles.

    S comme Strauss-Kahn (Dominique) : Afin de consacrer toute mon énergie à la rénovation de la gauche française, je suis candidat à la direction générale du FMI.

    T comme Taubira (Christiane) : Les militants et les élus radicaux sont excédés d?être traités avec mépris, d?être pris pour des ramasse-miettes, de supporter les ricanements de ceux qui croient qu?ils marchandent leurs engagements laïcs pour un plat de lentilles. Je me sens de plus en plus à l?aise dans la campagne de Ségolène Royal.

    V comme Valls (Manuel) : J?ai milité pour le « non », je voterai « oui » au référendum. (Et le pire, c?est qu?il l?a vraiment dit !)

    Z comme Zuccarelli (Emile) : J?ai à c?ur de faire en sorte que le message républicain de gauche soit défendu dans la campagne présidentielle ; je soutiens donc totalement Ségolène Royal. (On ne voit pas très bien le rapport entre « le message républicain de gauche » et la candidate de la « France des régions » ou de la « fin de l?Etat jacobin ».)

  4. Faudrait savoir dit :

    Voici ma modeste contribution au concours du poisson rouge. Bien sûr, il ne s'agit pas de déclarations authentiques, mais de "montages" à partir de plusieurs phrases prononcées à des moments différents. Comme je n'ai pas réussi à faire tout l'alphabet, j'attends des suggestions pour compléter ce florilège.

    A comme Ayrault (Jean-Marc) : M. Bayrou est le candidat de l?illusion et du mirage ; nous pouvons donc dialoguer avec lui.

    B comme Besson (Eric) : Nicolas Sarkozy, qui est un « néoconservateur américain à passeport français », est le plus qualifié pour présider la France.

    C comme Chevènement (Jean-Pierre) : Le Parti socialiste n?a plus rien de socialiste ; c?est un parti de bobos ralliés au libéralisme. C?est pourquoi je soutiens la candidature de Ségolène Royal.

    D comme Dray (Julien) : Nicolas Sarkozy est un dangereux réactionnaire ; pour que j?accepte d?entrer au Gouvernement, il me faudrait au moins le ministère de l?intérieur. (Propos qui auraient été tenus par Julien Dray lors d?une conversation téléphonique avec Sarkozy, selon le « Canard enchaîné »)

    F comme Frêche (Georges) : Nicolas Sarkozy est un « grand mamamouchi aux talons compensés » ; je me réjouis donc que, pour la première fois, la France ait élu au suffrage universel direct un juif président de la République.

    G comme Guigou (Elisabeth) : Comme j?avais déclaré sur Direct8 que j?abandonnerais la politique en cas de victoire du non, je suis candidate à un nouveau mandat de députée en Seine-Saint-Denis.

    H comme Hollande (François) : Les 35 heures ont constitué une grande avancée sociale et sociétale ; le PS ne peut donc plus dire « on va rétablir les 35 heures ».

    J comme Jospin (Lionel) : Le renoncement à la violence étant un préalable à toute négociation institutionnelle en Corse, j?ai décidé d?ouvrir des négociations institutionnelles avec les nationalistes corses pour les inciter à mettre fin à la violence.

    K comme Kouchner (Bernard) : Je suis fier de travailler aux côtés de Nicolas Sarkozy, un homme qui n'éprouve aucune honte à pêcher dans les eaux de l'extrême-droite.

    L comme Lang (Jack) : J?accepte avec plaisir de prendre part aux travaux de la commission mise en place par Nicolas Sarkozy, qui se livre à des opérations scandaleuses de détournement des moyens de l?Etat et emploie des méthodes dignes de Fouché.

    M comme Moscovici (Pierre) : Je suis choqué que les gens racontent n?importe quoi dans ce débat référendaire, d?autant que le non ouvrirait une crise majeure en Europe, un choc nucléaire suivi d'un hiver où l'herbe ne repousse pas tout de suite.

    P comme Peillon (Vincent) : Ségolène Royal est la mieux placée pour conduire la rénovation, car la rénovation ce n?est pas un concours de belles gueules ou je ne sais quel gadget de communication.

    R comme Royal (Ségolène) : François Bayrou, qui incarne une forme d?imposture, pourrait devenir mon Premier ministre.

    Si je suis élue, je généraliserai les 35 heures et je porterai le SMIC à 1 500 euros, car je sais bien que ces mesures ne sont absolument pas crédibles.

    S comme Strauss-Kahn (Dominique) : Afin de consacrer toute mon énergie à la rénovation de la gauche française, je suis candidat à la direction générale du FMI.

    T comme Taubira (Christiane) : Les militants et les élus radicaux sont excédés d?être traités avec mépris, d?être pris pour des ramasse-miettes, de supporter les ricanements de ceux qui croient qu?ils marchandent leurs engagements laïcs pour un plat de lentilles. Je me sens de plus en plus à l?aise dans la campagne de Ségolène Royal.

    V comme Valls (Manuel) : J?ai milité pour le « non », je voterai « oui » au référendum. (Et le pire, c?est qu?il l?a vraiment dit !)

    Z comme Zuccarelli (Emile) : J?ai à c?ur de faire en sorte que le message républicain de gauche soit défendu dans la campagne présidentielle ; je soutiens donc totalement Ségolène Royal. (On ne voit pas très bien le rapport entre « le message républicain de gauche » et la candidate de la « France des régions » ou de la « fin de l?Etat jacobin ».)

  5. Anne dit :

    le "belge" et "Anne", deux couillons qui n'ont rien à voir avec le PS; juste deux pauvres brèles solitaires...

    Posté par : la fritte | 01.09.2007 à 23:24

    Mais je veux, Monsieur, que je n'ai rien à voir avec le PS. 20 euros en 2007, c'est assez donné. 2008 et les décennies suivantes, ce sera sans moi.

    J'ignorais qu'il fallait sa carte de poisson rouge pour venir poster sur ce blog.

  6. Anne dit :

    le "belge" et "Anne", deux couillons qui n'ont rien à voir avec le PS; juste deux pauvres brèles solitaires...

    Posté par : la fritte | 01.09.2007 à 23:24

    Mais je veux, Monsieur, que je n'ai rien à voir avec le PS. 20 euros en 2007, c'est assez donné. 2008 et les décennies suivantes, ce sera sans moi.

    J'ignorais qu'il fallait sa carte de poisson rouge pour venir poster sur ce blog.

  7. Anne dit :

    "C'est cela notre libéralisme à nous. C'est rendre la liberté à l'humain. "

    C'est beau comme du Reagan... ou plutôt du Thatcher...

    Sinon, "valeurs collectivistes", connais pas. Intérêt général, redistribution, en revanche, je vois très bien ce que c'est. Mais, j'oublais : c'est ringard et totalement inefficace. Vous en parlerez aux pauvres, enfin si les socialistes parlent encore aux pauvres... ?

    "Mais dans le même temps nous instaurons un état d'esprit collectif de la société puisque les individus arriveront à s'épanouir plus facilement. "

    La société du bien-être (qui n'est rien d'autre qu'une nouvelle société de (sur)consommation visant à compenser le stress au travail notamment), théorisée

    par Giddens entre autres.

    Cette université de La Rochelle aura été le plus grand festival de la clarification de tous les temps. Les tabous n'ont pas seulement été brisés, ils ne sont plus que poussière. Le spectacle est aussi chouette que Verdun.

    J'ai décidé ne pas être triste et de garder espoir. Dans quoi ? Nous verrons bien.

  8. Anne dit :

    "C'est cela notre libéralisme à nous. C'est rendre la liberté à l'humain. "

    C'est beau comme du Reagan... ou plutôt du Thatcher...

    Sinon, "valeurs collectivistes", connais pas. Intérêt général, redistribution, en revanche, je vois très bien ce que c'est. Mais, j'oublais : c'est ringard et totalement inefficace. Vous en parlerez aux pauvres, enfin si les socialistes parlent encore aux pauvres... ?

    "Mais dans le même temps nous instaurons un état d'esprit collectif de la société puisque les individus arriveront à s'épanouir plus facilement. "

    La société du bien-être (qui n'est rien d'autre qu'une nouvelle société de (sur)consommation visant à compenser le stress au travail notamment), théorisée

    par Giddens entre autres.

    Cette université de La Rochelle aura été le plus grand festival de la clarification de tous les temps. Les tabous n'ont pas seulement été brisés, ils ne sont plus que poussière. Le spectacle est aussi chouette que Verdun.

    J'ai décidé ne pas être triste et de garder espoir. Dans quoi ? Nous verrons bien.

  9. Chris dit :

    Vous bilez pas Anne !

    La personne qui vous a insulté ne s'en souviens plus déjà !

  10. Chris dit :

    Vous bilez pas Anne !

    La personne qui vous a insulté ne s'en souviens plus déjà !

  11. Jean-Louis dit :

    Prévisualisation du message édité

    Sujet: Le syndrome du Poisson Rouge

    Nom : Jean-Louis

    Adresse Email : jules.bacque.free.fr

    Web :

    Commentaires :

    Bonsoir,

    Pourquoi ne mettez-vous pas "ouverture" entre guillemets, ce n'est pas une ouverture, c'est un débauchage individuel, même s'il est multiple, pas une ouverture.

    Le débauchage, c'est comme la Corruption, ne peut être corrompu que quelqu'un qui est corruptible...

    Je considère les "Débauchés" comme les victimes du SIDP: (Syndrome d'Immuno Dépression Politique) autrement appelé Sarkosite,en je considère tous ces "débauchés" à leur insu de leur plein gré, comme de vrais "faux culs"

    Sommes-nous toujours en République, ou sommes-nous, à la suite de coups d'État, softs mais réels, en régime Monarchique, sous NICOLAS 1° avec un chef de gouvernement devenu le "Fantôme de Matignon", une assemblée nationale transformée en "Chambre d'Enregistrement" parce que "tel est son bon plaisir".

    Si vous pensez que nous sommes en République, je serais très heureux de conaître vos arguments.

    Vous avez mon adresse courriel.

    Merci de votre réponse.

    JLB

  12. Jean-Louis dit :

    Prévisualisation du message édité

    Sujet: Le syndrome du Poisson Rouge

    Nom : Jean-Louis

    Adresse Email : jules.bacque.free.fr

    Web :

    Commentaires :

    Bonsoir,

    Pourquoi ne mettez-vous pas "ouverture" entre guillemets, ce n'est pas une ouverture, c'est un débauchage individuel, même s'il est multiple, pas une ouverture.

    Le débauchage, c'est comme la Corruption, ne peut être corrompu que quelqu'un qui est corruptible...

    Je considère les "Débauchés" comme les victimes du SIDP: (Syndrome d'Immuno Dépression Politique) autrement appelé Sarkosite,en je considère tous ces "débauchés" à leur insu de leur plein gré, comme de vrais "faux culs"

    Sommes-nous toujours en République, ou sommes-nous, à la suite de coups d'État, softs mais réels, en régime Monarchique, sous NICOLAS 1° avec un chef de gouvernement devenu le "Fantôme de Matignon", une assemblée nationale transformée en "Chambre d'Enregistrement" parce que "tel est son bon plaisir".

    Si vous pensez que nous sommes en République, je serais très heureux de conaître vos arguments.

    Vous avez mon adresse courriel.

    Merci de votre réponse.

    JLB

  13. La Fritte dit :

    Hé oui ! Pauvre Anne, tu es tellement seule qu?en effet tu n?es ni le porte-drapeau du PS, ni de personne mais juste une entreprise vipérine, solitaire et sans avenir ; idem pour les inepties et balivernes déversées quotidiennement par « tes complices de mortelle solitude» comme Mélenchon le tristounet et «le Belge» haîneux

    Allez ! Pour la Révo? ECOLO du PS ! :

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/cowboys%2Bfringants/video/xkcfp_les-cowboys-fringants-le-gars-dla

  14. La Fritte dit :

    Hé oui ! Pauvre Anne, tu es tellement seule qu?en effet tu n?es ni le porte-drapeau du PS, ni de personne mais juste une entreprise vipérine, solitaire et sans avenir ; idem pour les inepties et balivernes déversées quotidiennement par « tes complices de mortelle solitude» comme Mélenchon le tristounet et «le Belge» haîneux

    Allez ! Pour la Révo? ECOLO du PS ! :

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/cowboys%2Bfringants/video/xkcfp_les-cowboys-fringants-le-gars-dla

  15. asse42 dit :

    Anne je n'ai pas la prétention de croire que ma vision sociétale m'est venue de ma science infuse. Il me semble que tu ais des idées qui ne t'appartiennent pas aussi, non? A moins que tu ais crée ton propre courant ce qui est possible.

    Dans mon post sur le social-libéralisme j'ai oublié une composante essentielle: l'écologie. L'écologie doit nous permettre de passer d'une société de surconsommation à une société de mieux-vivre ensemble.

    D'ailleurs mon libéralsime comme je l'ai expliqué n'est pas une vision économique mais une vision philosophique de la vie en société. Ce que H2 n'a pas compris. Car loin de moi de renier les valeurs fondamentales du socialisme, je les réactualise. Je propose qu'avant de nous insulter vous relisez Jaurés. Vous savez Jaurés le fondateur du socialisme celui qui parle de l'individu, de la nation, de l'ordre juste. Comme le dit très justement on n'a rien inventé, on s'inscrit dans le sillon de ce tracé.

    Vous, d'après ce que je comprends vous semblez vous inscrire dans une vision plus communiste de la société. C'est votre choix mais j'aimerais que vous m'expliquiez aussi votre vision concréte pour l'avenir. Moi aussi j'aimerais savoir ce que vous pensez. ne me dites pas que vous n'avez pas d'idées ou de programme, je ne vous croirai pas...

    Salutation socialo-ségolèniste

  16. asse42 dit :

    Anne je n'ai pas la prétention de croire que ma vision sociétale m'est venue de ma science infuse. Il me semble que tu ais des idées qui ne t'appartiennent pas aussi, non? A moins que tu ais crée ton propre courant ce qui est possible.

    Dans mon post sur le social-libéralisme j'ai oublié une composante essentielle: l'écologie. L'écologie doit nous permettre de passer d'une société de surconsommation à une société de mieux-vivre ensemble.

    D'ailleurs mon libéralsime comme je l'ai expliqué n'est pas une vision économique mais une vision philosophique de la vie en société. Ce que H2 n'a pas compris. Car loin de moi de renier les valeurs fondamentales du socialisme, je les réactualise. Je propose qu'avant de nous insulter vous relisez Jaurés. Vous savez Jaurés le fondateur du socialisme celui qui parle de l'individu, de la nation, de l'ordre juste. Comme le dit très justement on n'a rien inventé, on s'inscrit dans le sillon de ce tracé.

    Vous, d'après ce que je comprends vous semblez vous inscrire dans une vision plus communiste de la société. C'est votre choix mais j'aimerais que vous m'expliquiez aussi votre vision concréte pour l'avenir. Moi aussi j'aimerais savoir ce que vous pensez. ne me dites pas que vous n'avez pas d'idées ou de programme, je ne vous croirai pas...

    Salutation socialo-ségolèniste

  17. natleval dit :

    Les posts aujourd'hui tournent un peu en rond: insultes et contre insultes. Bizarre, quand on a affaire à une si grande offensive de Sarkozy. La société qu'il nous prépare ce sera une grande régression sur tous les plans (pouvoir d'achat, droits, racisme etc...)

    En tout cas je retiens de Anne qu'elle garde espoir et je lui donne raison.

    Ajoutons qu'il faudra bien evidemment se battre et sans hésiter.

  18. natleval dit :

    Les posts aujourd'hui tournent un peu en rond: insultes et contre insultes. Bizarre, quand on a affaire à une si grande offensive de Sarkozy. La société qu'il nous prépare ce sera une grande régression sur tous les plans (pouvoir d'achat, droits, racisme etc...)

    En tout cas je retiens de Anne qu'elle garde espoir et je lui donne raison.

    Ajoutons qu'il faudra bien evidemment se battre et sans hésiter.

  19. aaaaaaaaperjo dit :

    Juste pour voir si, bien que bannit, cause critiques et questions dérengeantes au taulier : en bidouillant on peut continuer de poster sur ce blog !

  20. aaaaaaaaperjo dit :

    Juste pour voir si, bien que bannit, cause critiques et questions dérengeantes au taulier : en bidouillant on peut continuer de poster sur ce blog !

  21. aaaaaaaaperjo dit :

    Et ça marche !

    Dérangeantes, mes excuses !

  22. aaaaaaaaperjo dit :

    Et ça marche !

    Dérangeantes, mes excuses !

  23. Tom dit :

    @ asse42, vous dites : Non cette vision c'est une vision de gauche radicale qui refuse le monde tel qu'il est.

    Pourtant je ne dis pas que ce systéme est notre rêve, mais il existe et nous devons l'accepter pour le réguler.

    Mais comment peut-on "accepter le monde tel qu'il est". Il est à chier, le monde tel qu'il est. Vous nous expliquez noir sur blanc que vous avez renoncé à le transformer. Qu'est-ce que vous foutez au PS ? Allez à l'UMP, ça c'est le Parti des Satisfaits.

  24. Tom dit :

    @ asse42, vous dites : Non cette vision c'est une vision de gauche radicale qui refuse le monde tel qu'il est.

    Pourtant je ne dis pas que ce systéme est notre rêve, mais il existe et nous devons l'accepter pour le réguler.

    Mais comment peut-on "accepter le monde tel qu'il est". Il est à chier, le monde tel qu'il est. Vous nous expliquez noir sur blanc que vous avez renoncé à le transformer. Qu'est-ce que vous foutez au PS ? Allez à l'UMP, ça c'est le Parti des Satisfaits.

  25. Belgo3.0 dit :

    "Faudrait savoir" remporte le concours haut la main.

    Toutefois il ne faut pas hésiter à brocarder sa propre famille, donc n'hésitons pas à trouver du poisson rouge chez Jean-Luc Mélenchon, chez Buffet, chez Besancenot, chez Bové (là c'est plus facile), chez Delanoe (la aussi ya du bourgeois) chez Emmanuelli, chez Autain...

    le Belge

  26. Belgo3.0 dit :

    "Faudrait savoir" remporte le concours haut la main.

    Toutefois il ne faut pas hésiter à brocarder sa propre famille, donc n'hésitons pas à trouver du poisson rouge chez Jean-Luc Mélenchon, chez Buffet, chez Besancenot, chez Bové (là c'est plus facile), chez Delanoe (la aussi ya du bourgeois) chez Emmanuelli, chez Autain...

    le Belge

  27. sam dit :

    Ami Senateur, il te reste a peu pres 15 piges avant la retraite. Ca va faire court pour changer les choses.

    Mon fils a 6 mois. Une ou deux suggestions pour lui donner la peche quand il aura 12 ans et me demandera si le monde a toujours eu cette sale gueule?

    Merci pour ton travail.

    http://www.youtube.com/watch?v=JFeLNz3ctwA

    Sam

  28. sam dit :

    Ami Senateur, il te reste a peu pres 15 piges avant la retraite. Ca va faire court pour changer les choses.

    Mon fils a 6 mois. Une ou deux suggestions pour lui donner la peche quand il aura 12 ans et me demandera si le monde a toujours eu cette sale gueule?

    Merci pour ton travail.

    http://www.youtube.com/watch?v=JFeLNz3ctwA

    Sam

  29. natleval dit :

    Pour reprendre le débat Arthur/Anne sur la Chine d'il y a deux jours, bloqué faute d'accéder à la page2, je résumerais les info précieuses apportées par Arthur en disant que Chavez a raison de vouloir créer un monde multipolaire face à la domination US qui cherche à tout dominer par la violence (monde unipolaire)et à tout s'accaparer.

    On peut se demander quand Sarkozy dans son discours aux ambassadeurs la semaine dernière de faire passer le G8 au G11, incluant la Chine, l'Inde etc.. si finalement il ne pratique pas aussi l'"ouverture" au niveau mondial ('séduire'l'éventuel opposant pour le ligoter, le rendre impuissant et l'affaiblir).

    Empêcher que ces puissances émergentes à forte croissance ne se constituent en contre pouvoir contre l'hégémonie de l'administration Bush.

  30. natleval dit :

    Pour reprendre le débat Arthur/Anne sur la Chine d'il y a deux jours, bloqué faute d'accéder à la page2, je résumerais les info précieuses apportées par Arthur en disant que Chavez a raison de vouloir créer un monde multipolaire face à la domination US qui cherche à tout dominer par la violence (monde unipolaire)et à tout s'accaparer.

    On peut se demander quand Sarkozy dans son discours aux ambassadeurs la semaine dernière de faire passer le G8 au G11, incluant la Chine, l'Inde etc.. si finalement il ne pratique pas aussi l'"ouverture" au niveau mondial ('séduire'l'éventuel opposant pour le ligoter, le rendre impuissant et l'affaiblir).

    Empêcher que ces puissances émergentes à forte croissance ne se constituent en contre pouvoir contre l'hégémonie de l'administration Bush.

  31. natleval dit :

    @Arthur plus spécifiquement qui pense que ce ne sont pas que les intérêts éco qui priment en prenant exemple du fait qu'au proche orient il est arrivé à un moment que pour l'administration ce n'était plus rentable. Sans doute et c'est leurs contradictions comme on peut se dire, qu'ils ont beaucoup perdu en Irak au niveau du fric etc mais je pense que leur motif initial était bien le pétrole.

    Le soutien des USA à l'Etat d'Israel est un soutien stratégique à long terme. Ils ont armé Israel, le soutiennent dans sa politique expansioniste, colonialiste et guerrière, en font "le gendarme" de la région non pour des raisons idéologiques même si à un moment donné cela peut devenir contradictoire avec leurs propres intérêts économiques et qu'ils doivent réévaluer leur copie.

  32. natleval dit :

    @Arthur plus spécifiquement qui pense que ce ne sont pas que les intérêts éco qui priment en prenant exemple du fait qu'au proche orient il est arrivé à un moment que pour l'administration ce n'était plus rentable. Sans doute et c'est leurs contradictions comme on peut se dire, qu'ils ont beaucoup perdu en Irak au niveau du fric etc mais je pense que leur motif initial était bien le pétrole.

    Le soutien des USA à l'Etat d'Israel est un soutien stratégique à long terme. Ils ont armé Israel, le soutiennent dans sa politique expansioniste, colonialiste et guerrière, en font "le gendarme" de la région non pour des raisons idéologiques même si à un moment donné cela peut devenir contradictoire avec leurs propres intérêts économiques et qu'ils doivent réévaluer leur copie.

  33. Anne dit :

    "Il me semble que tu ais des idées qui ne t'appartiennent pas aussi, non? A moins que tu ais crée ton propre courant ce qui est possible. "

    Je crois que cette phrase sidérante se passe de tout commentaire.

    Avec des militants de gauche aussi atterrants, l'UMP peut se croiser les doigts pendant 10 ans.

  34. Anne dit :

    "Il me semble que tu ais des idées qui ne t'appartiennent pas aussi, non? A moins que tu ais crée ton propre courant ce qui est possible. "

    Je crois que cette phrase sidérante se passe de tout commentaire.

    Avec des militants de gauche aussi atterrants, l'UMP peut se croiser les doigts pendant 10 ans.

  35. Belgo3.0 dit :

    bien d'accord, Anne...

  36. Belgo3.0 dit :

    bien d'accord, Anne...

  37. St?phane dit :

    Bravo! Billet reproduit sur http://bataillesocialiste.wordpress.com

  38. St?phane dit :

    Bravo! Billet reproduit sur http://bataillesocialiste.wordpress.com

  39. Pangole01 dit :

    Suffit de jeter un oeil à la conclusion de N. Sarkozy lors du débat royal-Sakosy:

    "Je veux faire en France les changements que d?autres ont fait dans d?autres pays pour que la France reste fidèle à son identité."

    Pangole01

  40. Pangole01 dit :

    Suffit de jeter un oeil à la conclusion de N. Sarkozy lors du débat royal-Sakosy:

    "Je veux faire en France les changements que d?autres ont fait dans d?autres pays pour que la France reste fidèle à son identité."

    Pangole01

  41. H2 dit :

    Extrait du site :http://www.fakirpresse.info/frontoffice/main.php?rub=article.php&id=277

    Titre :Psychorigides

    "Comment la BCE ruine la Picardie

    samedi 02 juin 2007"

    Ca a l'air compliqué, technique, ennuyeux. Et pourtant, si Abélia à Abbeville a fermé ses portes, si Airbus à Méaulte flanche, c'est à cause de la Banque Centrale Européenne et de ses taux d'intérêt. Pourquoi cette politique qui saigne nos emplois ? Frédéric Lebaron, professeur de sociologie à Amiens, nous fournit les armes pour comprendre.

    Formé en économie, Frédéric Lebaron enseigne la sociologie à l'Université Picardie Jules Verne, à Amiens. Il a publié l'année dernière, aux éditions du Croquant, un livre court et dense : « Ordre monétaire ou chaos social ? La BCE et la révolution néolibérale ». Comme on n'avait pas tout tout compris, on l'a rencontré dans son bureau de la fac Saint-Leu...

    Fakir : Quand on a rencontré les ouvriers d'Abélia, à Abbeville, dans l'usine qu'ils occupaient, ils pointaient du doigt la politique de l'euro fort : comme ils vendaient du papier peint aux états-Unis, ça les avait plombés. Leurs produits coûtaient trop chers sur le marché américain...

    Frédéric Lebaron : Ils avaient raison. C'est le même problème pour Airbus : le change favorise énormément B?ing. Que l'euro soit surévalué, le moindre conjoncturiste le dit, et le patronat industriel, qui exporte, est très sensible à ces variations.

    Mais plus largement, il faut souligner un second point : c'est combien la Banque Centrale Européenne a toujours un pied sur le frein. Avant même que la croissance ne reparte un peu (encore faudrait-il s'interroger sur la qualité de cette croissance, sur les biens et services apportés, mais laissons de côté ce débat pour l'instant), dès qu'on aperçoit un soupçon d'inflation, la BCE redoute une surchauffe et ralentit la machine. Une région comme la Picardie, fortement industrielle, souffre particulièrement de ce choix : à la limite, on préfère des licenciements à des carnets de commande trop remplis qui pousseraient les salaires et les coûts de production à la hausse.

    Fakir : Alors la BCE se trompe de priorité ?

    Frédéric Lebaron : Si vous voulez, mais c'est en permanence et volontairement qu'elle se trompe d'ennemi. Sa principale hantise, c'est : pas d'augmentation salariale. De façon obsessionnelle, elle mène une politique défavorable aux salariés et notamment aux petits salariés. Dès qu'apparaît la moindre revendication de la métallurgie allemande, les experts de la BCE interviennent de façon feutrée sur leur site web.

    Parce qu'il ne faut pas négliger cet outil : le verbe. Certes, la BCE dispose des taux d'intérêt, qu'elle peut varier à son gré. Mais surtout, elle indique aux gouvernements, par des communiqués discrets, ce qui est économiquement correct et ce qui ne l'est pas, en matière de budget, de mesures fiscales, de hausses du SMIC, etc. Et la masse monétaire créée, qui ne va pas aux salariés, part pour les rentiers, les traders, les dirigeants d'entreprises, au secteur bancaire. Eux investissent dans l'immobilier, ce qui nourrit une spéculation. Qui se retourne, une seconde fois, contre le salarié : c'est lui qui peine à se loger ou à acheter avec la hausse du mètre carré, à Amiens comme ailleurs.

    En fait, derrière des mesures présentées comme « techniques », la BCE a un agenda caché : réduire les coûts salariaux, diminuer la pression fiscale, abaisser les protections sociales (toujours trop « lourdes » face à une concurrence mondiale).

    Fakir : C'est presque une lutte des classes, discrète, d'autant plus discrète qu'elle passe par des instruments monétaires, auxquels personne ne comprend rien ?

    Frédéric Lebaron : En quelque sorte. D'ailleurs, il faut faire un retour en arrière, aux années 70. Là, les dirigeants économiques ont nourri des inquiétudes très fortes. Ils avaient le sentiment qu'ils ne contrôlaient plus la machine, que les hausses de salaire devenaient quasi-automatiques, avec des revendications puissantes. A l'inverse, les profits, les dividendes, les revenus du capital diminuaient. L'inflation gênait les banques et les acteurs financiers parce qu'elle faisait diminuer les créances et favorisait les personnes qui s'endettent. Ils ont donc mis en scène l'hyper-inflation. Ils l'ont présentée comme une menace, comme un danger pour toute la société. Dans les années 80, on a donc rétabli une économie favorable aux créanciers, aux rentiers.

    Cependant, il faut leur concéder un point : les « experts » de la BCE ne sont pas directement, eux, motivés par l'intérêt. Ils sont habités, quasiment, par une mystique de la monnaie : le zéro inflation comme absence de péché, pas de « facilités monétaires », avec de fortes résonances religieuses. Hans Tietmeyer, par exemple, théoricien de l'euro, était théologien de formation, il se réfère à la Bible, prête à l'argent des vertus morales, etc. Le dogme de l'euro fort ne se discute pas...

    Fakir : Si on vous mettait, vous, à la tête de la BCE, qu'est-ce que vous feriez d'autre ?

    Frédéric Lebaron : Il existe aujourd'hui deux discours économiques opposés, tranchés. Celui, omniprésent, de la BCE et des orthodoxes : si la croissance est faible, c'est parce que nous ne sommes pas assez compétitifs, parce que le SMIC est trop élevé, parce que nous ne travaillons pas suffisamment, d'où la nécessité d'une « modération salariale ». Et un discours quasiment inaudible : si la croissance est faible, c'est parce que les taux d'intérêt sont trop restrictifs.

    Déjà, il faudrait introduire deux éléments qui sont absents des textes juridiques : un, tendre vers le plein emploi ; deux, réduire les inégalités salariales. Ce sont des évidences et pourtant, aujourd'hui, la BCE ne se fixe qu'un seul objectif : pas d'inflation !

    A l'inverse, si on en réintroduisait ? Eh bien oui : jusque 4 % d'inflation, c'est pas non plus l'Allemagne des années 20 ! Voilà qui aiderait à augmenter les petits salaires, ça réduirait d'autant la dette de l'état, et ça permettrait d'accroître les dépenses publiques : éducation, recherche, santé, logement... La reconstruction, dans l'après-guerre, était permise par des taux d'intérêt bas.

    Fakir : On débat assez peu, durant cette campagne, des orientations macro-économiques. C'est comme si un dieu caché avait déjà décidé de l'essentiel, et qu'il nous restait à choisir la couleur de la tapisserie.

    Frédéric Lebaron : Sauf exception, la BCE échappe aux critiques, aux débats. C'est toute l'idéologie économique, d'ailleurs, qui fonctionne à l'impensé, à l'impensable, aux non-dits. Non seulement les gouvernements ont abandonné leur monnaie, mais ils ont rendu absent, invisible, l'acteur qui pilote aujourd'hui l'Eurozone. Et en face, malgré les déclarations d'intention, on ne voit surgir aucun « gouvernement économique » au niveau européen. Les politiques ont laissé les commandes à des idéologues, peu soucieux des conséquences sociales de leurs choix.

    Ajuster les emplois plutôt que la monnaie

    Ne serait-ce qu'une coïncidence ? Chez Airbus, le plan Power 8 prévoit « de dégager deux milliards d'économies annuelles, dès 2010, grâce à une réduction de 30% des coûts de fonctionnement. » 30%. Justement 30%. Alors que depuis le lancement de l'euro, la monnaie unique a augmenté de 31% par rapport au dollar : au 1er janvier 2002, 1? valait 1$. Aujourd'hui, 1? vaut 1,31$.

    C'est bien ainsi que Louis Gallois, PDG d'EADS explique son plan dans sa « Lettre à nos actionnaires » : il se dit « soucieux de compenser la dégradation du taux de change du dollar » dont il évalue « l'impact négatif à environ douze milliards d'euros » (novembre 2006). Et le ministre de l'économie, Thierry Breton, l'approuve : « Ce plan était nécessaire pour que le groupe européen puisse résister à la baisse du dollar face à l'euro » (LeMonde.fr, 28/02/07). En bref, on préfère ajuster les emplois plutôt que la monnaie...

    Et pourtant, en 2006, la BCE relevait encore six fois ses taux d'intérêt, six fois en un an, sans que personne ne bronche. Elle les rehaussait à nouveau, le 8 mars 2007, en pleine crise d'Airbus. à chacun de ces mini-coups de pouce, c'est la compétitivité des industries - picardes, françaises, européennes - qu'on entame. Pour mieux asseoir le poids de la finance.

    Qu'importe ces milliers d'emplois perdus pourvu qu'on en tire une fierté patriotique : l'euro fort d'une Europe forte !

    François Ruffin

  42. H2 dit :

    Extrait du site :http://www.fakirpresse.info/frontoffice/main.php?rub=article.php&id=277

    Titre :Psychorigides

    "Comment la BCE ruine la Picardie

    samedi 02 juin 2007"

    Ca a l'air compliqué, technique, ennuyeux. Et pourtant, si Abélia à Abbeville a fermé ses portes, si Airbus à Méaulte flanche, c'est à cause de la Banque Centrale Européenne et de ses taux d'intérêt. Pourquoi cette politique qui saigne nos emplois ? Frédéric Lebaron, professeur de sociologie à Amiens, nous fournit les armes pour comprendre.

    Formé en économie, Frédéric Lebaron enseigne la sociologie à l'Université Picardie Jules Verne, à Amiens. Il a publié l'année dernière, aux éditions du Croquant, un livre court et dense : « Ordre monétaire ou chaos social ? La BCE et la révolution néolibérale ». Comme on n'avait pas tout tout compris, on l'a rencontré dans son bureau de la fac Saint-Leu...

    Fakir : Quand on a rencontré les ouvriers d'Abélia, à Abbeville, dans l'usine qu'ils occupaient, ils pointaient du doigt la politique de l'euro fort : comme ils vendaient du papier peint aux états-Unis, ça les avait plombés. Leurs produits coûtaient trop chers sur le marché américain...

    Frédéric Lebaron : Ils avaient raison. C'est le même problème pour Airbus : le change favorise énormément B?ing. Que l'euro soit surévalué, le moindre conjoncturiste le dit, et le patronat industriel, qui exporte, est très sensible à ces variations.

    Mais plus largement, il faut souligner un second point : c'est combien la Banque Centrale Européenne a toujours un pied sur le frein. Avant même que la croissance ne reparte un peu (encore faudrait-il s'interroger sur la qualité de cette croissance, sur les biens et services apportés, mais laissons de côté ce débat pour l'instant), dès qu'on aperçoit un soupçon d'inflation, la BCE redoute une surchauffe et ralentit la machine. Une région comme la Picardie, fortement industrielle, souffre particulièrement de ce choix : à la limite, on préfère des licenciements à des carnets de commande trop remplis qui pousseraient les salaires et les coûts de production à la hausse.

    Fakir : Alors la BCE se trompe de priorité ?

    Frédéric Lebaron : Si vous voulez, mais c'est en permanence et volontairement qu'elle se trompe d'ennemi. Sa principale hantise, c'est : pas d'augmentation salariale. De façon obsessionnelle, elle mène une politique défavorable aux salariés et notamment aux petits salariés. Dès qu'apparaît la moindre revendication de la métallurgie allemande, les experts de la BCE interviennent de façon feutrée sur leur site web.

    Parce qu'il ne faut pas négliger cet outil : le verbe. Certes, la BCE dispose des taux d'intérêt, qu'elle peut varier à son gré. Mais surtout, elle indique aux gouvernements, par des communiqués discrets, ce qui est économiquement correct et ce qui ne l'est pas, en matière de budget, de mesures fiscales, de hausses du SMIC, etc. Et la masse monétaire créée, qui ne va pas aux salariés, part pour les rentiers, les traders, les dirigeants d'entreprises, au secteur bancaire. Eux investissent dans l'immobilier, ce qui nourrit une spéculation. Qui se retourne, une seconde fois, contre le salarié : c'est lui qui peine à se loger ou à acheter avec la hausse du mètre carré, à Amiens comme ailleurs.

    En fait, derrière des mesures présentées comme « techniques », la BCE a un agenda caché : réduire les coûts salariaux, diminuer la pression fiscale, abaisser les protections sociales (toujours trop « lourdes » face à une concurrence mondiale).

    Fakir : C'est presque une lutte des classes, discrète, d'autant plus discrète qu'elle passe par des instruments monétaires, auxquels personne ne comprend rien ?

    Frédéric Lebaron : En quelque sorte. D'ailleurs, il faut faire un retour en arrière, aux années 70. Là, les dirigeants économiques ont nourri des inquiétudes très fortes. Ils avaient le sentiment qu'ils ne contrôlaient plus la machine, que les hausses de salaire devenaient quasi-automatiques, avec des revendications puissantes. A l'inverse, les profits, les dividendes, les revenus du capital diminuaient. L'inflation gênait les banques et les acteurs financiers parce qu'elle faisait diminuer les créances et favorisait les personnes qui s'endettent. Ils ont donc mis en scène l'hyper-inflation. Ils l'ont présentée comme une menace, comme un danger pour toute la société. Dans les années 80, on a donc rétabli une économie favorable aux créanciers, aux rentiers.

    Cependant, il faut leur concéder un point : les « experts » de la BCE ne sont pas directement, eux, motivés par l'intérêt. Ils sont habités, quasiment, par une mystique de la monnaie : le zéro inflation comme absence de péché, pas de « facilités monétaires », avec de fortes résonances religieuses. Hans Tietmeyer, par exemple, théoricien de l'euro, était théologien de formation, il se réfère à la Bible, prête à l'argent des vertus morales, etc. Le dogme de l'euro fort ne se discute pas...

    Fakir : Si on vous mettait, vous, à la tête de la BCE, qu'est-ce que vous feriez d'autre ?

    Frédéric Lebaron : Il existe aujourd'hui deux discours économiques opposés, tranchés. Celui, omniprésent, de la BCE et des orthodoxes : si la croissance est faible, c'est parce que nous ne sommes pas assez compétitifs, parce que le SMIC est trop élevé, parce que nous ne travaillons pas suffisamment, d'où la nécessité d'une « modération salariale ». Et un discours quasiment inaudible : si la croissance est faible, c'est parce que les taux d'intérêt sont trop restrictifs.

    Déjà, il faudrait introduire deux éléments qui sont absents des textes juridiques : un, tendre vers le plein emploi ; deux, réduire les inégalités salariales. Ce sont des évidences et pourtant, aujourd'hui, la BCE ne se fixe qu'un seul objectif : pas d'inflation !

    A l'inverse, si on en réintroduisait ? Eh bien oui : jusque 4 % d'inflation, c'est pas non plus l'Allemagne des années 20 ! Voilà qui aiderait à augmenter les petits salaires, ça réduirait d'autant la dette de l'état, et ça permettrait d'accroître les dépenses publiques : éducation, recherche, santé, logement... La reconstruction, dans l'après-guerre, était permise par des taux d'intérêt bas.

    Fakir : On débat assez peu, durant cette campagne, des orientations macro-économiques. C'est comme si un dieu caché avait déjà décidé de l'essentiel, et qu'il nous restait à choisir la couleur de la tapisserie.

    Frédéric Lebaron : Sauf exception, la BCE échappe aux critiques, aux débats. C'est toute l'idéologie économique, d'ailleurs, qui fonctionne à l'impensé, à l'impensable, aux non-dits. Non seulement les gouvernements ont abandonné leur monnaie, mais ils ont rendu absent, invisible, l'acteur qui pilote aujourd'hui l'Eurozone. Et en face, malgré les déclarations d'intention, on ne voit surgir aucun « gouvernement économique » au niveau européen. Les politiques ont laissé les commandes à des idéologues, peu soucieux des conséquences sociales de leurs choix.

    Ajuster les emplois plutôt que la monnaie

    Ne serait-ce qu'une coïncidence ? Chez Airbus, le plan Power 8 prévoit « de dégager deux milliards d'économies annuelles, dès 2010, grâce à une réduction de 30% des coûts de fonctionnement. » 30%. Justement 30%. Alors que depuis le lancement de l'euro, la monnaie unique a augmenté de 31% par rapport au dollar : au 1er janvier 2002, 1? valait 1$. Aujourd'hui, 1? vaut 1,31$.

    C'est bien ainsi que Louis Gallois, PDG d'EADS explique son plan dans sa « Lettre à nos actionnaires » : il se dit « soucieux de compenser la dégradation du taux de change du dollar » dont il évalue « l'impact négatif à environ douze milliards d'euros » (novembre 2006). Et le ministre de l'économie, Thierry Breton, l'approuve : « Ce plan était nécessaire pour que le groupe européen puisse résister à la baisse du dollar face à l'euro » (LeMonde.fr, 28/02/07). En bref, on préfère ajuster les emplois plutôt que la monnaie...

    Et pourtant, en 2006, la BCE relevait encore six fois ses taux d'intérêt, six fois en un an, sans que personne ne bronche. Elle les rehaussait à nouveau, le 8 mars 2007, en pleine crise d'Airbus. à chacun de ces mini-coups de pouce, c'est la compétitivité des industries - picardes, françaises, européennes - qu'on entame. Pour mieux asseoir le poids de la finance.

    Qu'importe ces milliers d'emplois perdus pourvu qu'on en tire une fierté patriotique : l'euro fort d'une Europe forte !

    François Ruffin

  43. Abel dit :

    De quoi parle-t-on ici ? Du PS comme grande force d'opposition à la droite ?

    Que les choses soient bien claires : Il ne l'est plus ou seulement comme parti d'alternance collaborant à la même politique économique (modèle Yankee). Affirmer le contraire relève d'une contre-vérité consternante que contribue à accentuer la participation de membres du PS à un gouvernement colonisateur. C'est comme si, au rugby, un joueur de Béziers qui va signer à Montauban prétendait vouloir continuer à défendre les couleurs de Béziers ! Audiard faisait dire à un acteur " Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ". Pardonnez moi, mais c'est tellement odieux que j'ai droit à la grossièreté.

    @ Anne, Natleval, Le Belge?

    Continuez à faire entendre vos voix. Internet peut être un bon outil pour faire circuler l'information et la culture, et donc communiquer. Nous avons la possibilité de rassembler ainsi un grand nombre de personnes qui sans cela auraient continué de s'ignorer. Semble-t-il utopique de penser à une grande toile internationale (quitte à parler Anglais) dont les membres échapperaient au formattage partisan, pour défendre, en toute solidaire liberté, par le canal de l'audio-visuel informatique, du vote ou même des rassemblements (woodstock reste un exemple), les causes humanitaires, écologiques et tiers-mondistes résolument incompatibles avec une société du profit.

    Bien sûr, le discours dominant nous présente les choses comme incontournables . Ainsi, dans l'ouvrage de Hans-Peter Martin'le piège de la mondialisation", le magnat Washington SyCip estime que dans le siècle à venir, 2/10 èmes de la population active suffiront à maintenir l'activité de l'économie mondiale. Ceux là vivront très correctement et plus encore pour certains. Les 80% restants, aux dires de l'auteur américain jeremy Rifkin, vont avoir des problèmes considérables. Et plus loin il est dit que les patrons des groupes industriels pensent que l'on va revoir des gens balayer les rues pour un salaire pratiquement nul. Mais il est écri aussi que "il faut être un théoricien naïf ou un politicien à courte vue pour croire que l'on peut, comme cela se passe actuellement en Europe, priver chaque année des millions de personnes de leur emploi et de toute garantie sociale, sans en payer le prix tôt ou tard". Parcezque, estime l'auteur, "Dans presque tous les pays d'Erope de l'ouest, il existe suffisammant d'énergie sociale pour défendre des réformes démocratiques contre la dictature des marchés, s'opposer à la fin de la solidarité et à la nouvelle droite". Et Noam Chomsky, dans son ouvrage "Le profit avant l'homme", de rappeler le combat victorieux, en Afrique du Sud, contre l'apartheid, de ce qu'il appelle " l'arme absolue", c'est-à-dire la majorité de la population, le grand public. Souvenons nous du "Non" au PCE. C'est l'utilisation de cette "arme absolue" que le PS est en train d'enrayer avec ses trahisons.

    Abel

  44. Abel dit :

    De quoi parle-t-on ici ? Du PS comme grande force d'opposition à la droite ?

    Que les choses soient bien claires : Il ne l'est plus ou seulement comme parti d'alternance collaborant à la même politique économique (modèle Yankee). Affirmer le contraire relève d'une contre-vérité consternante que contribue à accentuer la participation de membres du PS à un gouvernement colonisateur. C'est comme si, au rugby, un joueur de Béziers qui va signer à Montauban prétendait vouloir continuer à défendre les couleurs de Béziers ! Audiard faisait dire à un acteur " Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ". Pardonnez moi, mais c'est tellement odieux que j'ai droit à la grossièreté.

    @ Anne, Natleval, Le Belge?

    Continuez à faire entendre vos voix. Internet peut être un bon outil pour faire circuler l'information et la culture, et donc communiquer. Nous avons la possibilité de rassembler ainsi un grand nombre de personnes qui sans cela auraient continué de s'ignorer. Semble-t-il utopique de penser à une grande toile internationale (quitte à parler Anglais) dont les membres échapperaient au formattage partisan, pour défendre, en toute solidaire liberté, par le canal de l'audio-visuel informatique, du vote ou même des rassemblements (woodstock reste un exemple), les causes humanitaires, écologiques et tiers-mondistes résolument incompatibles avec une société du profit.

    Bien sûr, le discours dominant nous présente les choses comme incontournables . Ainsi, dans l'ouvrage de Hans-Peter Martin'le piège de la mondialisation", le magnat Washington SyCip estime que dans le siècle à venir, 2/10 èmes de la population active suffiront à maintenir l'activité de l'économie mondiale. Ceux là vivront très correctement et plus encore pour certains. Les 80% restants, aux dires de l'auteur américain jeremy Rifkin, vont avoir des problèmes considérables. Et plus loin il est dit que les patrons des groupes industriels pensent que l'on va revoir des gens balayer les rues pour un salaire pratiquement nul. Mais il est écri aussi que "il faut être un théoricien naïf ou un politicien à courte vue pour croire que l'on peut, comme cela se passe actuellement en Europe, priver chaque année des millions de personnes de leur emploi et de toute garantie sociale, sans en payer le prix tôt ou tard". Parcezque, estime l'auteur, "Dans presque tous les pays d'Erope de l'ouest, il existe suffisammant d'énergie sociale pour défendre des réformes démocratiques contre la dictature des marchés, s'opposer à la fin de la solidarité et à la nouvelle droite". Et Noam Chomsky, dans son ouvrage "Le profit avant l'homme", de rappeler le combat victorieux, en Afrique du Sud, contre l'apartheid, de ce qu'il appelle " l'arme absolue", c'est-à-dire la majorité de la population, le grand public. Souvenons nous du "Non" au PCE. C'est l'utilisation de cette "arme absolue" que le PS est en train d'enrayer avec ses trahisons.

    Abel

  45. Abel dit :

    De quoi parle-t-on ici ? Du PS comme grande force d'opposition à la droite ?

    Que les choses soient bien claires : Il ne l'est plus ou seulement comme parti d'alternance collaborant à la même politique économique (modèle Yankee). Affirmer le contraire relève d'une contre-vérité consternante que contribue à accentuer la participation de membres du PS à un gouvernement colonisateur. C'est comme si, au rugby, un joueur de Béziers qui va signer à Montauban prétendait vouloir continuer à défendre les couleurs de Béziers ! Audiard faisait dire à un acteur " Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ". Pardonnez moi, mais c'est tellement odieux que j'ai droit à la grossièreté.

    @ Anne, Natleval, Le Belge?

    Continuez à faire entendre vos voix. Internet peut être un bon outil pour faire circuler l'information et la culture, et donc communiquer. Nous avons la possibilité de rassembler ainsi un grand nombre de personnes qui sans cela auraient continué de s'ignorer. Semble-t-il utopique de penser à une grande toile internationale (quitte à parler Anglais) dont les membres échapperaient au formattage partisan, pour défendre, en toute solidaire liberté, par le canal de l'audio-visuel informatique, du vote ou même des rassemblements (woodstock reste un exemple), les causes humanitaires, écologiques et tiers-mondistes résolument incompatibles avec une société du profit.

    Bien sûr, le discours dominant nous présente les choses comme incontournables . Ainsi, dans l'ouvrage de Hans-Peter Martin'le piège de la mondialisation", le magnat Washington SyCip estime que dans le siècle à venir, 2/10 èmes de la population active suffiront à maintenir l'activité de l'économie mondiale. Ceux là vivront très correctement et plus encore pour certains. Les 80% restants, aux dires de l'auteur américain jeremy Rifkin, vont avoir des problèmes considérables. Et plus loin il est dit que les patrons des groupes industriels pensent que l'on va revoir des gens balayer les rues pour un salaire pratiquement nul. Mais il est écri aussi que "il faut être un théoricien naïf ou un politicien à courte vue pour croire que l'on peut, comme cela se passe actuellement en Europe, priver chaque année des millions de personnes de leur emploi et de toute garantie sociale, sans en payer le prix tôt ou tard". Parcezque, estime l'auteur, "Dans presque tous les pays d'Erope de l'ouest, il existe suffisammant d'énergie sociale pour défendre des réformes démocratiques contre la dictature des marchés, s'opposer à la fin de la solidarité et à la nouvelle droite". Et Noam Chomsky, dans son ouvrage "Le profit avant l'homme", de rappeler le combat victorieux, en Afrique du Sud, contre l'apartheid, de ce qu'il appelle " l'arme absolue", c'est-à-dire la majorité de la population, le grand public. Souvenons nous du "Non" au PCE. C'est l'utilisation de cette "arme absolue" que le PS est en train d'enrayer avec ses trahisons.

    Abel

  46. Abel dit :

    De quoi parle-t-on ici ? Du PS comme grande force d'opposition à la droite ?

    Que les choses soient bien claires : Il ne l'est plus ou seulement comme parti d'alternance collaborant à la même politique économique (modèle Yankee). Affirmer le contraire relève d'une contre-vérité consternante que contribue à accentuer la participation de membres du PS à un gouvernement colonisateur. C'est comme si, au rugby, un joueur de Béziers qui va signer à Montauban prétendait vouloir continuer à défendre les couleurs de Béziers ! Audiard faisait dire à un acteur " Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ". Pardonnez moi, mais c'est tellement odieux que j'ai droit à la grossièreté.

    @ Anne, Natleval, Le Belge?

    Continuez à faire entendre vos voix. Internet peut être un bon outil pour faire circuler l'information et la culture, et donc communiquer. Nous avons la possibilité de rassembler ainsi un grand nombre de personnes qui sans cela auraient continué de s'ignorer. Semble-t-il utopique de penser à une grande toile internationale (quitte à parler Anglais) dont les membres échapperaient au formattage partisan, pour défendre, en toute solidaire liberté, par le canal de l'audio-visuel informatique, du vote ou même des rassemblements (woodstock reste un exemple), les causes humanitaires, écologiques et tiers-mondistes résolument incompatibles avec une société du profit.

    Bien sûr, le discours dominant nous présente les choses comme incontournables . Ainsi, dans l'ouvrage de Hans-Peter Martin'le piège de la mondialisation", le magnat Washington SyCip estime que dans le siècle à venir, 2/10 èmes de la population active suffiront à maintenir l'activité de l'économie mondiale. Ceux là vivront très correctement et plus encore pour certains. Les 80% restants, aux dires de l'auteur américain jeremy Rifkin, vont avoir des problèmes considérables. Et plus loin il est dit que les patrons des groupes industriels pensent que l'on va revoir des gens balayer les rues pour un salaire pratiquement nul. Mais il est écri aussi que "il faut être un théoricien naïf ou un politicien à courte vue pour croire que l'on peut, comme cela se passe actuellement en Europe, priver chaque année des millions de personnes de leur emploi et de toute garantie sociale, sans en payer le prix tôt ou tard". Parcezque, estime l'auteur, "Dans presque tous les pays d'Erope de l'ouest, il existe suffisammant d'énergie sociale pour défendre des réformes démocratiques contre la dictature des marchés, s'opposer à la fin de la solidarité et à la nouvelle droite". Et Noam Chomsky, dans son ouvrage "Le profit avant l'homme", de rappeler le combat victorieux, en Afrique du Sud, contre l'apartheid, de ce qu'il appelle " l'arme absolue", c'est-à-dire la majorité de la population, le grand public. Souvenons nous du "Non" au PCE. C'est l'utilisation de cette "arme absolue" que le PS est en train d'enrayer avec ses trahisons.

    Abel

  47. Anna dit :

    Quand j'ai vu le titre "le syndrome du poisson rouge", j'ai cru un instant que ce post allait enfin parler du problème de l'école. En 1983 le constat de l'effondrement de l'école devenait d'actualité et je me suis souvenue d'un livre que j'avais trouvé excellent, écrit par Jean Pierre Despin et Marie Claude Bartholy, le poisson rouge dans le Perrier. Il avait eu un certain succès et Bernard Pivot en avait parlé dans une émission d'Apostrophes, appelée "des fabriques de cancres" (http://ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&mc=Romilly,%20Jacqueline%20de&num_notice=1&total_notices=3).

    Je ne résiste au plaisir d'en copier un extrait:

    "Imaginez une classe où les enfants ont été invités par la maîtresse à apporter chacun une bouteille de boisson gazeuse, qui de la bière, qui du perrier, qui du coca-cola, etc. Quel est l'objectif de la séquence direz vous? Mais cela va de soi: faire "prendre conscience" aux enfants de l'état gazeux........ Pas question de guider en quoi que ce soit la recherche des enfants ni de contester la légitimité d'une suggestion farfelue. On fait tout ce qui est proposé, et voici jusqu'où cela peut aller: un enfant s'écrie "Maîtresse, si on mettait le poisson rouge dans le perrier?". Aussitôt dit, aussitôt fait. Naturellement la pauvre bête tourne de l'?il assez rapidement. On la retire donc du liquide abiotique pour la remettre dans son élément naturel, l'eau plate, où elle reprend goût à la vie. En voilà une expérience intéressante! Et propre à initier l'enfant à la démarche scientifique et qui a mérité un compte rendu, lequel se présente, bien sûr, sous la forme d'une bande dessinée: voyant sa victime flotter ventre à l'air sur l'eau gazeuse l'enfant conclut "il est mort"; constatant qu'ensuite il revient à la vie dans son bocal, il décrète "il est ressuscité". Puis il se ravise, sans doute sur les injonctions de sa maîtresse incapable de penser une résurrection dans le cadre de la laïcité. "Il est mort" devient" "il est dans le coma"; "il est ressuscité" devient "il est réanimé".

    Ne croyez vous pas que c'est en partie parce qu'"on" (droite/gauche, du pareil au même) leur a fait "prendre conscience" de cette façon que 70% des Français sont maintenant satisfaits de Monsieur sarkosy?

  48. Anna dit :

    Quand j'ai vu le titre "le syndrome du poisson rouge", j'ai cru un instant que ce post allait enfin parler du problème de l'école. En 1983 le constat de l'effondrement de l'école devenait d'actualité et je me suis souvenue d'un livre que j'avais trouvé excellent, écrit par Jean Pierre Despin et Marie Claude Bartholy, le poisson rouge dans le Perrier. Il avait eu un certain succès et Bernard Pivot en avait parlé dans une émission d'Apostrophes, appelée "des fabriques de cancres" (http://ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&mc=Romilly,%20Jacqueline%20de&num_notice=1&total_notices=3).

    Je ne résiste au plaisir d'en copier un extrait:

    "Imaginez une classe où les enfants ont été invités par la maîtresse à apporter chacun une bouteille de boisson gazeuse, qui de la bière, qui du perrier, qui du coca-cola, etc. Quel est l'objectif de la séquence direz vous? Mais cela va de soi: faire "prendre conscience" aux enfants de l'état gazeux........ Pas question de guider en quoi que ce soit la recherche des enfants ni de contester la légitimité d'une suggestion farfelue. On fait tout ce qui est proposé, et voici jusqu'où cela peut aller: un enfant s'écrie "Maîtresse, si on mettait le poisson rouge dans le perrier?". Aussitôt dit, aussitôt fait. Naturellement la pauvre bête tourne de l'?il assez rapidement. On la retire donc du liquide abiotique pour la remettre dans son élément naturel, l'eau plate, où elle reprend goût à la vie. En voilà une expérience intéressante! Et propre à initier l'enfant à la démarche scientifique et qui a mérité un compte rendu, lequel se présente, bien sûr, sous la forme d'une bande dessinée: voyant sa victime flotter ventre à l'air sur l'eau gazeuse l'enfant conclut "il est mort"; constatant qu'ensuite il revient à la vie dans son bocal, il décrète "il est ressuscité". Puis il se ravise, sans doute sur les injonctions de sa maîtresse incapable de penser une résurrection dans le cadre de la laïcité. "Il est mort" devient" "il est dans le coma"; "il est ressuscité" devient "il est réanimé".

    Ne croyez vous pas que c'est en partie parce qu'"on" (droite/gauche, du pareil au même) leur a fait "prendre conscience" de cette façon que 70% des Français sont maintenant satisfaits de Monsieur sarkosy?

  49. Abel dit :

    @ Belgo3 (Le Belge)

    Merci pour le conseil technique, mais si le blog continue à mal fonctionner, les gens vont penser que le Patron s'en fout et vont aller ailleurs. Pourquoi les autres blogs fonctionnent-ils bien ?

    Abel

  50. Abel dit :

    @ Belgo3 (Le Belge)

    Merci pour le conseil technique, mais si le blog continue à mal fonctionner, les gens vont penser que le Patron s'en fout et vont aller ailleurs. Pourquoi les autres blogs fonctionnent-ils bien ?

    Abel


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