23sept 07
Du temps où j’étais ministre de l’enseignement professionnel je m’étais opposé publiquement à Jack Lang à propos du financement public des écoles Diwan. A l’époque le journal « Libération » m’avait donné la parole et réalisé une interview qui me permit d’expliquer mes raisons. Ce texte me valut un très abondant courrier extrêmement hostile et insultant, parfois aussi très menaçant, qui montrait clairement l’origine de ses auteurs et leur appartenance aux milieux de l’extrême droite « identitaire ». Naturellement je ne veux pas dire que tous les amis de cette cause très discutable soient liés à l’extrême droite, loin de là. J’ai pu constater à mes dépens qu’un certain suivisme irréfléchi atteint aussi les miens. Ainsi, en pleine campagne référendaire, le Conseil Régional de Bretagne, à l’instigation des « autonomistes » qui y siègent, avec l’approbation enthousiaste des socialistes qui pensaient avoir trouvé un argument de campagne contre le non, vota une résolution pour me flétrir parce que j’avais demandé au ministre de l’intérieur quelle était la légalité d’une de ses délibérations antérieures qui l’avait conduit à reconnaître la « pseudo langue bretonne » comme langue d’usage à l’égal du français. J’écris « pseudo langue bretonne » car ce qui est nommé de cette façon n’est aucune des cinq langues parlées historiquement mais une « langue unifiée » dont le vocabulaire et la grammaire furent fixés à la demande de l’occupant nazi en 1941 par une plume ensuite condamnée à mort par contumace pour sa collaboration avec les tortionnaires de la Gestapo. Je maintiens ma protestation absolue contre la manière honteuse qu’ont les éléments les plus sournois des identitaires ethnicistes de Bretagne d’inclure les bretons d’une manière générale dans leur idéologie et de faire comme s’ils les représentaient tous. Tout au contraire, historiquement les bretons jouent un rôle progressiste et libérateur considérable dans l’histoire de France. C’est le « club des bretons » qui dynamise la grande révolution dans ses heures critiques, ce sont les villes « bleues » de Bretagne qui mettent en échec la chouannerie, traître à la patrie déclarée en danger, quand elle préparait l’invasion anglaise qui aurait pris à revers notre jeune république. Ce sont enfin tous les hommes de l’île de Sein qui s’auto mobilisent et partent rejoindre le combat contre l’occupant nazi à Londres en 1940. Sans oublier le rôle admirable de la classe ouvrière des arsenaux contre les positions de l’armée allemande, ni le martyr lucide des villes bretonnes bombardées à mort par ceux là même qu’elles acclamèrent comme des libérateurs. Par conséquent, cette façon d’embrigader tous les bretons sous une bannière qu’ils n’ont pas demandée (et que je récuse avec eux) m’écoeure autant que celle des islamistes lorsqu’ils prétendent représenter l’islam, l’islam tous les arabes et ainsi de suite. Si je m’émeus, au risque de l’habituelle incompréhension qui accueille ceux que les discours sur les racines identitaires révulsent, c’est donc bien parce que je n’aime pas cette sorte d’annexion de la Bretagne par les méthodes sournoises de l’affichage culturel et folklorique qui permet aux pires aventuriers d’avancer masqués. Car à la suite de nombre des penseurs socialistes je crois qu’il n’y a pas de nationalisme spontané. Il y a des nationalistes qui font campagne. Ils ont une stratégie, des moyens et ils cherchent les circonstances qui leurs sont favorables pour qu’elles s’épanouissent. Exactement comme le fait n’importe quelle force politique. C’est pourquoi je suis spécialement vigilant, après avoir constaté les désastres du Liban ou de l’ex Yougoslavie, en tenant compte de la pression qui s’exerce partout en faveur de la pulvérisation ethnique des Nations, contre tout ce qui de près ou de loin ouvre le chemin de cette sorte de courant politique. La démonstration sur les champs Elysée des groupes folkloriques bretons, si bienveillants et bons républicains que soient ceux qui y ont participé, mérite un message d’alerte à la manipulation. La seule présence parmi les organisateurs d’un manipulateur assumé comme monsieur Le Lay le justifierait à soi seul. Ne s’est-il pas vanté publiquement de faire une télé pour préparer les cerveaux aux messages de la publicité? La retransmission en direct par TF1 doit donner à réfléchir dans le même sens. J’ai lu à ce sujet un « Rebond » dans « Libération » de vendredi 21 septembre sous la plume de l’essayiste Françoise Morvan. Je décide de la reprendre à mon compte. Au moins vous lirez quelque chose une fois dans la semaine qui ne concerne pas Sarkozy. Mais seulement ses copains.
BREIZH TOUCH AU GRISBI
par Françoise Morvan
Essayiste
Auteure du « Monde comme si, nationalisme et dérive identitaire en Bretagne », paru chez Babel/Actes Sud en 2005
« Depuis quelques semaines, les Bretons se sont découverts nantis d’un avantage en nature et, pour certains, en espèces, dénommé Breizh Touch.
La Breizh Touch, présentée par la presse sur le mode exalté, a d’abord laissé ceux qui l’évoquaient légèrement perplexes : fallait-il dire braisetouche, breill’z'touch’, braÿztoutch, brézteutch, breÿc’htaoutch, brèysstatch, brèzteuch ? Breizh, autrement dit Bretagne en breton surunifié, désormais devenu officiel. En effet, en 1941, sur ordre du dignitaire nazi en charge des affaires bretonnes, l’orthographe du breton, déjà unifiée à l’exception de celle du dialecte vannetais, a été surunifiée, le mot Breizh étant le symbole même de cette surunification, le «zh» signifiant que l’on prononce Breih en vannetais et Breiz ailleurs.
Pour les bretonnants de naissance, le mot Breizh, accolé au mot touch, du verbe touchañ, conduire les bestiaux, était énigmatique, mais au diable les hésitations : une fois compris que le mot Bretagne, sous la forme Breizh, uni à un vocable anglo-américain, se change en label commercialisable, tout devient clair.
Et, pour ceux qui peineraient encore à comprendre, en tout petits caractères, au bas d’une affiche montrant une tour Eiffel saucissonnée de manière à ressembler à un phare breton (le célèbre phare du label «produit en Bretagne»), se trouve la traduction : Breizh Touch = esprit Bretagne.
La Breizh Touch, brassant bagadou, cyber-fest-noz (au pluriel: cyberioù-festoù-noz), Breizh-en-Seine avec en prime océan-high-tech, expo-Breizh-numérique et Breizh-parade retransmise dimanche prochain par TF1 en direct des Champs-Elysées, va donc déferler : trois mille sonneurs sonnants défilant en bagadou comme les formations paramilitaires dont ils sont issus – «une panzerdivision, la musique en plus», pour reprendre les termes de Jean-Pierre Pichard, le président du Festival interceltique de Lorient (Ouest-France, 7 août 2007).
C’est lui qui a eu l’idée de cette manifestation paroxystique de la celte attitude unissant Bretons, Irlandais, Gallois et autres frères de race, tels que Galiciens et Acadiens du Nouveau-Brunswick (dont il est convenu de ne pas demander ce qu’ils ont de celte).
La Breizh Touch est le complément de la celte attitude : le Breton qui ne l’a pas est un faux Breton, celui qui n’en veut pas est un mauvais Breton, et celui qui n’apprécie pas la Breizh Touch est un jacobin. Le jacobin est l’ennemi du Breton : il est français. Le Français n’a pas la Breizh Touch ; il a une identité faible, quoi qu’en dise Sarkozy, et n’a donc pas lieu d’en être fier. Le Breton, lui, a une identité forte ; il le prouve par la Breizh Touch qui la promeut ; voilà pourquoi il est fier d’être ?breton.
Le Breton qui n’est pas fier d’être breton n’est pas un bon Breton, et le Breton qui dit que cette bretonnerie labellisée le dégoûte est antibreton.
L’antibreton, fort susceptible d’être aussi jacobin, vous expliquera que cette opération de business identitaire appuyée par les médias soutenus par des industriels est une opération politique.
L’antibreton évoquera en termes malséants le label «produit en Bretagne» dont le phare sur fond bleu et jaune orne désormais pâtés, andouilles, livres et CD. Il dénoncera l’indispensable «yoghourtisation de la culture». L’expression est de Reynald Secher, auteur d’une Histoire de la Bretagne en bande dessinée dénoncée en son temps dans les colonnes de Libération. «Il faut yoghourtiser la culture bretonne», aurait-il affirmé, d’après le Huchoer, journal indépendantiste breton.
Bien que cela n’intéresse personne, l’antibreton ne manquera pas de rappeler que «produit en Bretagne» est une association émanant de l’Institut de Locarn.
L’association «produit en Bretagne» a été déclarée en préfecture le 9 février 1995 avec pour siège l’Institut de Locarn (cultures et stratégies internationales).
Le 14 mai 1993 avait été déclarée une première association Coudenhove-Kalergi-Aristide-Briand établissant les liens de l’Institut de Locarn avec l’Union paneuropéenne fondée par le comte de Coudenhove-Kalergi.
Les principes de la pan-Europe sont simples : christianisme, anticommunisme, reconnaissance du droit des groupes ethniques à l’autodétermination.
Rien d’étonnant donc si l’archiduc Otto de Habsbourg, son président d’honneur, connu pour ses liens avec l’Opus Dei, est venu en personne inaugurer l’Institut de Locarn.
« Produit en Bretagne » est une association complémentaire, au service d’un projet politique : faire de la Bretagne un dragon celtique dans une Europe des ethnies enfin délivrée de l’esprit des Lumières.
L’antibreton s’acharnera à démontrer que l’Institut de Locarn, rassemblant un club de patrons bretons pleins d’ardeur à servir leur région, nourrit un projet réactionnaire visant à en finir avec l’héritage de la Révolution française : privatisation, libéralisation, démantèlement des lois sociales, recours à l’identitaire pour inscrire la Bretagne dans une Europe des régions unissant les nations celtes en voie d’obtenir leur indépendance. Oui, pourquoi le nier, le pays de Galles, l’Irlande et l’Ecosse doivent servir de référence au modèle breton.
Il faudra bien que le Français à l’identité faible accorde son autonomie au Breton, dont l’identité forte sera révélée sur les Champs-Elysées avec la force d’une panzerdivision par le biniou et, comme le dit Pichard, la musique en plus.
Le vrai Breton est fier que Patrick Le Lay, un des fondateurs de l’Institut de Locarn, et Patrick Poivre d’Arvor s’associent aux patrons bretons pour célébrer son identité et la lui révéler : Le Lay, qui proclame haut et fort qu’il n’est pas français mais breton, nationaliste breton, a déjà fondé TV Breizh avec François Pinault, Rupert Murdoch et Silvio Berlusconi ; quoi de plus naturel qu’il soit associé à son ami Pinault pour célébrer la Breizh Touch ?
L’antibreton, qui se proclame le plus souvent de gauche, ira jusqu’à s’étonner que ce soient des élus socialistes, le président du conseil régional de Bretagne, Jean-Yves Le Drian, qui ait pris l’initiative de cette dérive identitaire brassant tous les vieux thèmes de Breiz Atao à l’ombre du drapeau breton. Rappelons que Breiz Atao est le nom d’un groupe autonomiste breton rendu célèbre par sa collaboration avec les nazis. L’un de ses fondateurs, Maurice, dit Morvan, Marchal, a dessiné en 1923 le drapeau breton à bandes noires et blanches, appelé gwenn-ha-du («blanc et noir»).
L’antibreton dénoncera le communautarisme de la droite du PS, son allégeance au patronat ultralibéral. Il rappellera que Jean-Yves Le Drian, président socialiste du conseil régional, est allé en juin 2006 présenter son programme à l’Institut de Locarn, jurant de faire de la Bretagne une nouvelle Irlande avec l’appui des autonomistes qu’il a fait entrer au conseil régional. Et il relèvera, bien sûr, le coût de la Breizh Touch : 2,5 millions d’euros dont 1,5 million sorti tout droit de la poche des Bretons, qui se prononcent majoritairement, quand on les consulte, contre la décentralisation, sans même parler de l’autonomie, à laquelle ils vont avoir droit, bien qu’ils soient moins de 3 % à la demander.
L’antibreton acharné ira jusqu’à parcourir le site Internet de la Breizh Touch et railler les propos tenus par les grands auteurs invités pour la célébrer.
Il vous citera en ricanant les déclarations d’Irène Frain sur la Breton pride, celles d’Alan Stivell expliquant qu’il a découvert son identité à l’âge de 9 ans, quand son père a inventé la harpe celtique (laquelle allait devenir, comme le drapeau et le bagad, mis au point peu avant, le symbole millénaire de l’identité bretonne) et celles d’Erik Orsenna assurant que, partout dans le monde, il trouve une bouteille de Coca-Cola et un Breton, et qu’il aime mieux le Breton.
L’antibreton, qui ne comprend pas que l’important pour le Breton c’est de faire la fête, dénonce la cocacolisation du Breton après la yogourthisation de la culture, et voit dans la Breizh Touch une bécassinade à relents ethnistes. Une bécassinade ! Quand tant de personnes qui font la preuve de leur compétence dans le domaine qui est le leur participent à cette vaste opération? C’est le comble.
Contrairement à Jack Lang, Mélanchon fait de l'allergie aux langues.
Mélanchon est un Lambertiste impénitent, membre d'une secte internationaliste en théorie et ultra-nationaliste en pratique.
Mélanchon est aussi anti-Européens qu'anti-Bretons. Il aurait dû faire de l'entrisme au F-Haine au lieu de s'égarer chez les socialistes.
Attention, Mélanchon n'est pas social démocrate comme Léon Blum, mais social-nationaliste comme Marcel Déat et Chevènement.
Autrement dit, c'est un facho.
M. Mélenchon,
Quelle est votre problèmatique? Pourquoi vous acharnez vous ainsi sur la bretagne et les bretons? A vous ecouter, il semblerai que nous sommes tous de fervents admirateurs de Le Lay et de Coca Cola."le Breton qui dit que cette bretonnerie labellisée le dégoûte est antibreton.": ca n'a aucun sens ce que vous dites. Je suis breton et ne trouve pas que la Breizh Touch est le meilleur moyen de promouvoir notre culture (et non notre folklore)je n'en suis pour autant antibreton. Faire des amalgames aussi scandaleux que nombreux ne peux que vous desservir dans une région qui est tout de même, je vous le rappelle majoritairement de gauche.
Ensuite pour répondre à certains posts, peu de bretons se vantent d'avoir dans nos rangs un Le Lay et d'avoir une chaine comme TV Breizh qui avait si bien démarré et qui ne difuse maintenant que des "kilomètres de programmes périmés". Je ne suis pas pour la promotion tapageuse de notre culture mais je ne peux accepter de telles remarques venant de personnes qui ne connaissent la bretagne qu'au travers de Dan Ar Braz, les crêpes, le cidre et la vareuse.
Merci de laisser notre richesse culturelle en dehors de tout ces discours politiques.
Un breton qui n'en est pas pour autant un être supérieur chauvin.
pourquoi on a pas accès au page suivante? seule la 1ere page est lisible. Qd on clique sur "2" ou "suivante" on retombe sur la 1ere page. Merci au webmaster d'effacer mon post qd le problème sera retabli.
les propos de Mélenchon sur la Bretagne sont du Jacobinisme et ceux qui le soutiennent sont de la même clique...
sachez que le temps des Croisades est terminé...et que par votre pamphlet sur les Bretons, vous venez de perdre des électeurs au PS... Bravo ! L'inculte...
Je ne sais pas grand-chose.
Si monsieur Mélenchon est élu c'est, à n'en pas douter, qu'il est qualifié pour nous mener à un avenir meilleur. Mais? Je lis ici des choses curieuses. Je vous demande toute votre patience et vous prie, tous, de lire ces quelques petites choses (non exhaustives). Puisse votre capacité d'analyse s'en trouver renforcée !
- Jacobin : merci de suivre ce lien - http://fr.wikipedia.org/wiki/Club_des_Jacobins puis celui-ci - http://fr.wikipedia.org/wiki/Club_breton.
- Breizh Atao vs SS et Gestapo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin, http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/hist_geo/ResPeda/questionschaudes/bretagne.htm.
- 1532 : Anne, ma s?ur Anne ! Rabelais édite "Gargantua" Le premier livre de François Rabelais paraît sous le titre entier des "Horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel". L?ouvrage porte le pseudonyme anagramme Alcofribas Nasier, ce qui ne suffira pas à éviter une condamnation de la Sorbonne. C?est ainsi que vient au monde le célèbre géant, dans un roman où se mêlent traditions populaires et langages savants. Deux ans plus tard, Rabelais publiera la "Vie inestimable du grand Gargantua", où il raconte la vie du père de Gargantua. Sous couvert d?humour, ces deux ?uvres révèlent un certain sérieux dans leur composition (langage et allusions savants). L?auteur apportera de nouvelles aventures de Pantagruel dans "Tiers livre" (1546), "Quart Livre" (1552) et le "Cinquième livre" (1564). Plus sérieusement : 1532 : Autonomie de la Bretagne. Le traité d?Union de la Bretagne et de la France proclamé en Décembre 1532 par les États de Bretagne réunis à Vannes n?est rien moins qu?une annexion patiemment préparée par François 1er dès la mort de son épouse Claude en Juillet 1524 : le Comte de Laval et le Cardinal du Prat respectivement gouverneur et chancelier de Bretagne seront les instruments de cette politique d?annexion visant à vaincre l?opposition de nombre de délégués aux États de Bretagne en achetant au besoin le soutien des membres influents de la haute noblesse bretonne traditionnellement francophile ainsi le 5 Juillet 1532 François 1er cède les revenus de la riche baronnie de Fougères à René de Montejean qui doit lui-même présider la réunion des États de Bretagne à Vannes, ville qui elle-même qui sera le 13 Août 1532 exonérée d?impôts pour dix ans ! Avec ce traité les Bretons conservent cependant leurs États, leur parlement et leur autonomie administrative. Sur le papier Henri de France, petit-fils d?Anne de Bretagne et futur Henri II (il est devenu Dauphin à la mort de son frère aîné François) sera le dernier prince à porter jusqu?à sa mort en 1547 le titre effectif de Duc de Bretagne.
- "pseudo langue bretonne" : http://embruns.net/carnet/actus-et-opinions/breizh-atao-1.html.
- Bretagne à 4 départements : un déni de justice perdure depuis le 30 juin 1941, bafoue et porte atteinte au droit à la diversité culturelle et linguistique et renie les conventions européennes que la France a signées et particulièrement celle de Pierre Mendès-France de 1952. Il s?agit du décret de Vichy, signé par Pétain et Darlan, qui a séparé la Loire - Inférieure de la Bretagne administrative. Or comme le déclarait Monsieur Jospin lors du procès du préfet Papon "le régime de VICHY était une négation de la République" et Jean-Pierre Chevènement affirmait "la condamnation nette, sans ambiguïté, de toutes les mesures prises par PÉTAIN sous le régime de VICHY"?Malgré ces déclarations, les partis politiques, pour des raisons fallacieuses, ne tiennent pas compte de la volonté, exprimée par les habitants et sur le terrain par leurs propres élus, par différents votes en faveur de la réunification. En ne mettant pas fin à cette situation, la République donne depuis 65 ans sa caution à une décision de Pétain et "la Bretagne et les Bretons sont toujours, à cet égard, sous le régime de Vichy" Il en est appelé à la haute autorité du chef de l?État pour qu?il prenne la décision, comme pour l?abrogation de l?article de loi concernant la colonisation, qui permette que " le rassemblement de la Nation sur son histoire" puisse réellement se réaliser. " Ce qu?un décret a fait, un décret peut le défaire." J'aimerai avoir la position de Monsieur Mélenchon sur les déclarations de Messieurs Mendès-France, Chevènement et Jospin.
- TV Breizh : Unanimité ! C'est de la m**** ! C'est même une insulte !
- Interdit de cracher et de parler Breton (écoles de la République): Jules Ferry !
- République : "La chance des incompétents" (Moi, désolé !)
- Démocratie : "La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes." Winston Churchill.
- Pouvoir : F. Mitterrand fut de droite jusqu'à ce que le général De Gaulle désigne Jacques Chirac comme successeur?Voir le livre de C. Ney.
- Mélenchon : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_M%C3%A9lenchon.
J'ai du mal à discerner l'exact projet de Monsieur Mélenchon mais en temps que républicain déclaré, il est surtout Le Roi?de l'amalgame. Problème d'origine culturel ? Un proverbe africain dit : "Quand tu ne sait plus où tu vas, retourne-toi pour voir d'où tu viens". Il n'y a pas là de mauvais communautarisme mais simplement, peut-être, une réaction au manque de vision de nos politiques?Kenavo !
-pourquoi parler de "suivisme irréfléchi" lorsque des gens de gauche et de droite s'entendent sur la reconnaissance des minorités, ne serait ce plutôt vous qui serait atteint "d'immobilisme irréfléchi"?
-ne pensez vous pas que l'on peut mettre sur un pied d'égalité la crainte de la pulvérisation des nations par les ethnies et la pulvérisation des ethnies par les nations?
-si vous parlez de 1941, pourquoi ne parlez-vous pas de la séparation administrative de la Loire-Atlantique du reste de la Bretagne intervenue à cette période?
-comment se fai-il qu'un régime totalitaire ait autorisé l'enseignement d'une langue régionale alors que la république française l'avait toujours interdit?
Si l'unification de la grammaire et de l'orthographe breton avait été fait sous la république, on n'y trouverait rien à redire.De toute façon, cette langue unifiée n'est qu'un outil et n'est pas porteuse en soi de l'idéologie nazie.
vous vous comportez comme un patron avec ses ouvriers: les bons ouvriers travaillent sans jamais rien demander(comme les bretons qui se font tuer pour la république) les autres, les mauvais se syndiquent et réclament une augmentation (les bretons qui réclament des droits).Désolé, mais culpabilisé et comlexé les bretons pour qu'ils se taisent, ça ne marche plus.
Et si au nom de cette sacro-sainte unité nationale on imposait un parti unique en politique? que d'économies l'on ferait...
Apprenez le breton, vous verrez qu'il s'il y a des dialectes, il n'y a toutefois qu'une seule langue bretonne et une orthographe unifiée qui s'est imposée.
M. Mélenchon porte des accusations lourdes auxquels tout le PS devrait répondre. Les éléctions approchent... ça va être la foire aux questions !
Apprenez le breton, vous verrez que s'il y a des dialectes, il n'y a toutefois qu'une seule langue bretonne et une orthographe unifiée qui s'est imposée.
M. Mélenchon porte des accusations lourdes auxquelles tout le PS devrait répondre. Les éléctions approchent... ça va être la foire aux questions !
Bonjour,Demat,
Monsieur Mélanchon, élu de gauche parait-t-il (a voir) fait dans la caricature. La Culture bretonne existe qu'il le veuille ou non. La langue bretonne existe et a autant le droit de vivre que la langue française, Monsieur Mélanchon serait- il le nouveau Robespierre ?.Il n'hésite pas a utiliser les armes de l'extrème droite contre des démocrates et des républicains. Je suis démocrate, républicain, français, breton et européen, mes enfants sont à l'école Diwan, repaire, selon vous, d'extrémistes admirateurs des nazis, venez voir les écoles, votre ami (?) le Maire de Nantes et d'autres maires les financent, sont ils des fascistes qui s'ignorent ? elles sont controlées par l'éducation nationale, avec des programmes semblables aux autres écoles.
Vous donnez la parole à des personnes qui vouent une haine inexplicable a tout ce qui touche la Bretagne. Françoise Morvan est folle, elle voit des nazis partout et surtout la ou il n'y en a pas et particulièrement parmi les militants culturels bretons, pour elle s'intéresser à la Bretagne implique d'être, quelque part, inconciemment, des admirateurs des nazis. Le mouvement breton est issu de la gauche démocratique et républicaine et n'a rien à voir avec ceux qui, comme dans le reste de la France se sont alliés aux nazis, les défenseurs de la culture française dont je fait partie, comme tous les bretons seraient - ils des suppôts nazis sous prétexte que Darnand et sa Milice ont combattus avec les Nazis?
Bref Monsieur Mélanchon vérifiez vos sources et venez sur le terrain, vous verrez des bretons amoureux de leur culture et des autres cultures, ouverts sur le monde, bien éloignés de la boue ds laquelle vous aimeriez les mettre.
Kénavo, a wech all e Breizh, au revoir et à bientot en Bretagne.
Combien de mères bercent-t'elles encore leur bébé en breton ?
Le but du jacobin Mélenchon est presque atteint. Ce nationaliste-socialiste (Nazi en allemand) pourra bientôt jouir de l'extermination du baragouin des ploucs par les avatars des Lumières.
Combien de mères bercent-t'elles encore leur bébé en breton ?
Le but du jacobin Mélenchon est presque atteint. Ce nationaliste-socialiste (Nazi en allemand) pourra se glorifier de l'extermination du baragouin des ploucs par les avatars des Lumières.
La soeur de mon grand père ne parlait que le breton, elle n'a pas pu suivre une scolarité normale car il fallait rester aider sa mère restée seule à la ferme. En 1959 j'ai assisté à la terrible humuliation qu'elle a subi lorsqu'une jeune femme lui a demandé de ne plus parler breton sous prétexte qu'on était en France. Depuis ce jour (j'avais 10 ans) je suis nationaliste breton.
J'ai défilé sur les champs élysées le 23 septembre, tout le monde était heureux, j'ai eu l'impression d'un grand moment de partage et d'ouverture.
Dans mon village il y a un vieux et vrai résistant (de ceux qui ont risqué leur peau pour sauver des aviateurs angalis et américains), quand le bagad défile dans le bourg il se met au met au garde à vous.
Jean Luc, viens passer des vacances en Bretagne tu comprendras mieux.
Je trouve en tant que citoyen du monde attaché à la défense de la pluralité des cultures, que tous les intervenants à cette discussion font bien de l'honneur à ce monsieur dont les déclarations sont un tissu de lieux communs et de ragots qui témoignent d'une totale méconnaissance des sujets sur lesquels il a l'impudence de parler(et l'imprudence, car le décalage est etl qu'il sert finalement la culture bretonne) . Voulez vous me dire en quoi être Français empêche d'être européen et citoyen du monde ? dès lors, en quoi être breton empêche t'il d'être français et admiratif d'une culture française ? (quand elle ne se mêle pas de génocide culturel, du moins...).la langue française est passée par un patois de bas latin a acquis beaucoup de termes étrangers au cours de sa formation, comme toute langue, il ne me viendrait pas à l'idée d'en déduire qu'elle doit être éradiquée de la surface de la terre, sauf à adopter des théories rappelant bien de mauvais souvenirs. Au delà de ces échanges, qui, je le répète, sont beaucoup trop sérieux par rapport à la légèreté du propos qui les a suscités, je suis véritablement inquiet de la pauvreté intellectuelle de certains de nos élus, car ceux sont quand même eux qui sont censés sortir le pays d'une crise qui le marginalise peu à peu....ou faut-il y voir une conséquence ?...................
Et si c'etait simplement un bande de copain qui aime la musique?
Ce que raconte ce Monsieur est profondément triste, cette manière assumée de reprendre à son compte les propops de Madame Morvan l'est d'autant plus.
Ce que raconte cette Dame va à l'encontre du bon sens le plus élémentaire : que des bandes de jeunes viennent souffler gaiement dans leur binious et leurs clarinettes sur la soit-disant "plus belle avenue du Monde" pour exprimer leur joie de vivre et leur joie d'appartenir à la région de leurs pères et mères puissent avoir un quelconque lien avec les notion de nazisme est absolument abérrant et inquiétant. Cela révèle de la paranoia la plus aigue et la plus débile.
Jeunes de Bretagne, des régions de France, ou issus de l'immigration, venez donc tous sonnez vos binious, clarinettes ou trompettes sur les Champs Elysées, la France une, indivisible, répulicaine, laicarde et franchouillarde n'en sera que plus riche et plus belle !
Monsieur Mélenchon, revisez s'il vous plaît votre copie et vos sources.
bonjour a tous
voila,
je suis breton comme mon prénom l'indique. J'ai appris la langue bretonne à l'école de la république quand je n'avais que 7 ans. J'étais un peu different de mes camarades monolingue étant donné que j'étais bi (bilingue j'entends...). Arrivé au collège, les choses se sont compliquées. en effet, etre un peu different au collège (public toujours) ça passe rarement tres bien (même au collège public). Mais au fond, ça m'a appris une chose : NE PAS JUGER LES GENS SUR LEURS DIFFERENCES OU LEUR ORIGINE. Et c'est resté depuis un de mes principes. A noter qu'il en va de meme pour mes camarades qui étaient bilingues comme moi. Comme quoi...
et aujourd'hui ? Ben j'en ai fait mon metier, je suis prof de Breton et d'Anglais (car l'un n'empeche pas l'autre) au college.
bref, tout ça pour vous poser une question à vous M. Mélenchon et à vous autres qui ne voulez pas comprendre :
qu'ai-je donc fait de mal pour mériter vos insultes et vos propos haineux ?
J'espere que mes enfants ne grandiront pas dans un monde où la langue qu'ils parleront ou leur couleur de peau pourrait leur nuire.
sincerement,
Ewen (pas le meme que precedement)
Monsieur Mélanchon,
Je me permets de vous écrire, avec du retard, en réaction des propos que vous avez tenu sur le 28 septembre 2007.
Vous avez vivement critiqué la manifestation évènementielle « Breizh Touch’».
Soit, c’est votre choix, et vous êtes libre de le dire, nous sommes en Démocratie.
Cependant que vous insultiez notre langue, notre grammaire, en nous réduisant à un peuple fascisant, je trouve que vous allez trop loin.
Quand vous écrivez que notre « pseudo langue bretonne, langue unifiée, dont le vocabulaire et la grammaire furent fixés à la demande de l’occupant nazi en 1941 », je pense que vous faites allusion à Roparz Hemon.
C’est vrai qu’il y a eu certains groupuscules nationalistes qui collaborèrent avec les Nazis. Les mouvements nationalistes et indépendantistes actuels, en sont les héritiers directs.
Mais ce n’est qu’une minorité qui ne représente pas la Bretagne.
Au contraire, les indépendantistes, nous en avons marre !
En insultant notre culture, vous insultez des grands écrivains tels que: Anatole Le Braz, Louis Guilloux ou encore Per-Jakez Hélias.
Le Breton est une véritable langue qui est apparue vers le 5e siècle.
Notre Région avant son annexion par la France, était un royaume avec une économie, une culture et une langue qui lui étaient propres.
Mais la France Jacobine a toujours méprisé notre région et notre culture.
En nous insultant, vous en faites de même.
Dois-je vous rappeler que la Bretagne est une région ouverte culturellement ?
Nous avons sillonné toutes les mers du monde et fournit les marins nécessaires à la Marine d’Etat.
Colbert avait bien compris que nous étions un atout pour le royaume.
Il n’est pas anodin que 2 des Arsenaux de France aient été en Bretagne.
Nous avons reçu le siège de la Compagnie des Indes.
La Pérouse et Bougainville firent des ports bretons, les points de départ de leurs expéditions.
Il est bon de se souvenir que, malgré son fort attachement à la religion, notre région a toujours été socialiste de culture.
En 1675 eu lieu à Carhaix, la Révolte du papier timbré.
C’était un mouvement antifiscal, qui prit également un tour anti-seigneurial.
C’est la révolte des Bonnets rouges, déclenchée par une hausse des taxes, dont celle du papier timbré.
C’est donc en Bretagne qu’eurent lieu les prémices de la révolution française.
Ce sont aussi les représentants du Tiers Etat de Bretagne qui fondèrent le Club Breton, qui sera connu plus tard sous le nom de Club des Jacobins.
Notre région a fournit beaucoup de poilus lors du premier conflit mondial.
Beaucoup de jeunes Français, bretons de culture, ont leurs arrières grandS pères qui ont fait la guerre 14-18.
Il est bon de vous rappeller que ce sont les habitants de l’île de Sein qui répondirent les premiers, à l’appel du 18 juin, en partant sur leurs bateaux rejoindre le général de Gaulle à Londres.
La Bretagne, c’est également le Maquis de Saint-Marcel, grand réseau de résistance.
Il y a la Bretagne ouvrière et agricole, qui a toujours fortement soutenue l’idéologie socialiste.
Dois-je vous rappeler les grèves que les ouvrières des presses à sardines firent au début du siècle?
Le drapeau rouge était de la partie…avec la bannière paroissiale.
C’est cela la Breizh touch.
C’est la Bretagne des gens de mer.
Votre beau poisson que vous trouvez à Paris, d’où vient-il ?
Et vos langoustines ?
C’est cela la Breizh Touch.
C'est la Bretagne Agricole.
C’est cela la Breizh Touch.
C'est la Bretagne des nouvelles technologies et de la recherche scientifique.
C’est cela la Breizh Touch.
Nous avons des évènements culturels : le Festival du Bout du Monde, le Festival des Vieilles Charrues, le Festival littéraire des Etonnants Voyageurs.
Nous sommes une région qui a un dynamisme culturel et qui est ouverte sur le monde.
C’est cela la Breizh touch.
Nous avons un parc régional.
Nous protégeons notre littoral.
Nous sommes attentifs à l’environnement.
C’est cela la Breizh touch.
Nous sommes une région qui, sur l'aspect économique, est dynamique et volontaire.
Que vous insultiez l’événement fait à Paris, c’est insulter tout cela à la fois.
Le Président du Conseil Régional, qui est socialiste comme vous Monsieur Mélanchon, a voulu montrer notre culture, notre savoir faire et nos valeurs dans la Capitale.
C’est de la communication.
C’est notre vitrine, notre publicité.
C'est avec les outils médiatiques que l'on valorise une région et son économie.
Ce qui sur du long terme aide au développement d'emplois, en incitant les entreprises à venir s'y installer.
Le faire partager à des gens de communautés et d’horizons différents, c’était cela le but de la Breizh Touch.
La culture et le folklore sont des liens universels entre les différentes communautés.
Alors, Monsieur Mélanchon, avant d'insinuer des choses aussi choquantes, veuillez reprendre vos livres d'histoire.
Et arrêtez avec la démagogie!
Nivet Loïc
28 ans
Brest
M. Mélenchon,
Je suis extremement decus par vos propos concernant les bretons et leur langue, propos que je qualifierai de "gaucho-bourgeois" typique d'une mentalité jacobine.
Au dela d'une certaine forme d'étroitesse d'esprit et d'un manque flagrant de connaissances sur le sujet, il me parait bon de remarquer les points suivants :
- les eleves des filières bilingues (français et breton) obtiennent systématiquement de meilleures résultats dans les matières enseignés (y compris celle imposé par une éducation nationale rigide).
- La défense de son peuple, sa culture, son patrimoine, sa langue, son environnement n'est pas le monople exclusif d'une "extreme-droite" (terme qui ne reflete pas les réalités politiques mais permet un détournement de la pensée par le vocabulaire en assimilant systématiquement nationalisme, doctrines capitalistes et nazisme), la plupart de ses thèmes étant en effet récuperé par les"gauchistes" locaux.
-"L'extreme droite" n'a pas de réalités concrete, c'est un concept fallacieux destiné à diaboliser les nationalismes.
- Concernant la langue bretonne, je voudrais souligner qu'il s'agit d'une langue non-latine et donc non comparable avec les dogmes linguistiques latins.
Cette langue est, avec d'autres langues scandinaves, germaniques, et celtiques, d'une poésie sisubtile qu'elle ne saurait effleurer la sensiilité d'une mentalité si matérialiste.Le celte étit parlé dans toute l'europe avant le latin confiné à l'Italie et aux élites. Le breton est la langue du peuple depuis plus d'un millénaire etait parlé dans tout le "grand ouest" quand le francais ne s'est distingué du "francique" depuis 4 pauvres siècles et restait une langue minoritaire et jacobine juqu'au début du 20e siecle.
- La langue française à elle'meme été unifié si bien qu'en a résulté une orthographe rigide et surchargé.
- Les droits des minorités et de leurs langue (Charte des Nations-Unis) n'est toujours pas appliqué en france quand elle l'est partout ailleurs en Europe occidentale.
- Sans vouloir tomber dans une attitude primaire, il faut savoir que les révolutionnaires de 1789 ainsi que les résistants des années 40 étaient officiellement, selons les gouvernements respectifs, considérés comme des traitres et des terroristes. Pourquoi alors faire l'apologie de le révolution et de la résistance lorsque l'on qualifie de dangereux terroristes ceux qui luttent pour la survie de leurs peuples ?
- Comment se fait il qu'une france rejettant son passé Petainiste reste pourtant fier de sa plus grave horreur : la séparation administrative du pays nantais du reste de a Bretagne ? Ne devrait on pas vouloir plutot la correction de cette erreur par la réunification ?
- Les bretons ont étés victimes du génocide révolutionnaires (embrochements d'enfants, torture de femmes enceintes, dépecement des hommes...) et du massacre de masse lors de la défense de la patrie en 14-18 (Les bretons ont eu plus de morts que les autres francais), on voudrit maintenant imposer un nouveau "génocide soft" par la disparition de toute formes d'identités.
- Comment se fait-il qu'on empeche de jeunes éleves d'apprendre la langue de leurs famille quand les immigrés maghrébins ont droit d'aller dans des écoles coraniques ?
- Le patrimoine historique et environemental breton est en ruine faute de subventions qui vont pour l'ouverture de mosquées financé par des impots déja trop lourds.
- Si vous pensez que l'attitude de certains "bretons" justifie la haine de ce peuple, que dire de ceux qui mettent en avant les criminels issus de l'immigration pour justifier le racisme ?
- Pourquoi a t'on le droit de critiquer les bretons, corses, basques, flamands alors que faire de meme des juifs et africains estr passible de poursuite pénale ? Vous dites qu'il existe des "bons et mauvais " Bretons (formule propre au manichéisme judéo-chrétien) alors que parler de "bons et mauvais" arabes est mise sur le compte du racisme ?
Les bretons commencent à me taper sur le système, s'ils ne sont pas content d'être Français,ils n'ont qu'à se barrer....D'abord avec leur patois, ils ne sont pas capable de se comprendre entre eux. Avec leur patois de nazis et leurs artichauds, c'est tout ce qu'ils sont capable de produire. Quelle tristesse !
Le post précédent (miguel lannarste dit: 14 mars 2008 à 19:49) est assez révélateur de l'esprit "universaliste" français en somme.
C'est beau la France...
J'oubliais, pour ceux qui n'ont suivi qu'une partie de la conversation :
Résistance et conscience bretonne, par Jean-Jacques Monnier, chez Yoran Embanner (Fouesnant).
Bonjour à tous,
c'est mon deuxieme post sur ce blog et j'ai un constat à faire :
Il ne sert à RIEN de vanter les mérites de notre région car les gens qui vous lisent sont sourd (ou aveugle).
Donc :
Les posts engagés ne font que nourrir les critiques de vos adversaires et la lecture qu'ils en font les conforte dans leur envie de démolir du Breton (au choix : joueur de Biniou, mangeur d'artichauds ou suppot de Hitler).
Faisons donc preuve d'intelligence, il ne s'agit pas de dire mais de prouver.
C'est désolant mais c'est comme ça. Et de toute façon, Mélenchon ne lit pas vos commentaires (c'est en effet plus facile d'insulter puis de partir en courant...).
Bonne journée à tous!
Kenavo ("au revoir" dans mon patois ;-)
Ewen
ps: ce post est particulierement appliquable à M. Delisle (13/03)
quel enfoiré... j'en dit pas +
Je suis sidéré de lire de telles âneries à propose de la langue bretonne ! M. Mélenchon aura eu de mauvaises lectures ou aura été mal renseigné ! Il faudrait expliquer à ce monsieur la différence entre une langue et un dialecte, lui dire que toute langue se subdivise en dialectes, eux mêmes subdivisés en sous-dialectes et que la langue standard utilisée par les états et enseignée dans les écoles est quelque chose de tout à fait artificiel et arbitraire. En cela le français de se distingue pas des autres langues (qu'il consulte les atlas linguistiques de la France pour s'en persuader). Des siècles de centralisme auront seulement imposé plus surement une langue artificiellement élaborée au XVIIème siècle. Il est donc absurde de parler de 5 langues bretonnes. Il y a 5 dialectes bretons, et inter-compréhension entre leur locuteurs respectifs, et ces dialectes ne sont pas plus uniformes que ne l'est la langue bretonne, pas plus qu'aucune langue au monde.
La langue bretonne n'a pas attendu l'unification orthographique (permettant aux brittophones du pays de Vannes d'écrire de la même façon que ceux du Léon, du Trégor et de la Cornouaille) pour être unifiée! Que M. M. se fasse traduire la littérature bretonne d'avant 1941 ! Et quand on lit que l'occupant nazi aurait donné des directives quant à de prétendues innovations lexicales ou grammaticales, qui aurait donné naissance au "peurunvan" cela devient burlesque ! Hitler ne se souciait pas plus de la la langue bretonne que d'une guigne ! Il avait plus intérêt à traiter avec les collabos français qu'avec les indépendantistes bretons !
La lecture de telles choses me conforte dans la certitude que ce fut un grand malheur pour la Bretagne d'"épouser" la France en 1532. Il y a de quoi se demander ce que nous faisons encore dans cette république qui nous traite si mal ! D'autres nations européennes plus petites et moins riches ont eu plus de chance que nous (Portugal, Pays-bas etc...) Ce sont des nations souveraines respectées dans leur identité... aucun doute que nous nous en tirerions au moins aussi bien qu'elles !
Je crois que c'est Chouette qui nous enjoignait de quitter la France... en fait on aimerait bien... on resterait bons amis, à l'instar des anciennes colonies africaines, et vous pourrez conserver vos résidences secondaires achetées à vil prix à nos paysans et marins pêcheurs ruinés par l'économie française, nous sommes ouverts, nous ! En plus de notre langue nous parlons la votre !
Kenavo
Que M. Mélenchon cesse de parler français, car c'est dans cette langue qu'ont sévi nombre de collabos pendant la dernière guerre, et que je sache, ces derniers étaient infiniment plus nombreux que la poignée de bretons qui se sont jetés dans les bras des Allemands, désespérés par l'ingratitude de la République (voir le tribut du sang payé par la Bretagne lors de la Grande Guerre !) et à son mépris pour les droits imprescriptibles de la bretagne
Personnellement, ce qui me semble le plus grave, voire même pitoyable, c'est de constater que des hommes politiques qui ont des ambitions nationales et qui souhaiteraient représenter les français, manquent des respect envers ceux-ci. En effet, les bretons (qui sont français) ont la chance d'avoir un patrimoine culturel extrêmement riche et en sont fiers. Sa langue, qui fait partie de ce patrimoine est négligé par une grande partie de ces personnalités politiques.
Quel manque d'ouverture! Quel petitesse d'oser insulter cette région et sa population en accusant ceux qui veulent préserver leur langue, d'héritiers des collabos, ou d'insulter les familles et les enseignants qui défendent l'enseignement par immersion (Diwan) en disant qu'ils appartiennent à une secte!
Tiens ! Je viens d'apprendre grâce au débat au sénat sur les langues régionales que mon amie a fait toute sa scolarité dans une secte ! Je comprend mieux pourquoi je ne l'ai jamais comprise car elle ne parle surtout pas français et pourquoi elle rêve de suicide collectif aux pieds de la tour Eiffel pour la faire tomber ! Cela explique aussi les poster d'Hitler un peu partout dans les classes, les croix gammées sur le front de la plupart des gens de Diwan et le traditionnel rituel du matin qui consiste à brûler le drapeau français avant de commencer les cours ! Et moi qui voulais mettre mes enfants à Diwan ! Merci du renseignement !
Et à propos des cinq langues bretonnes, maintenant je sais que mon grand père était super intelligent, en quittant sa ferme dans le bas Léon (nord finistère), il a réussit à apprendre une nouvelle langue pour comprendre les personnes du sud finistère, dans sa nouvelle ferme ! Et si je me souviens bien, il avait des amis du Trégor (côtes d'armor) avec qui il parlait breton. Ce qui fait de lui un quadrilingue avec le français ! Si c'est pas un super grand père quand même ! Moi qui après 7 ans d'anglais ne tient pas une conversation...
Keno !
Jean luc Mélenchon se prend pour Robespierre et on vient de s'en apercevoir pour un dictateur chinois sa vision de l'histoire est mécanique sans dialectique le meilleur héritier de lambert est un monstre froid de quel droit classe t il nos ancêtres dire qu'il faut aimer et qui il faut pendre heureusement les miens étaient du bon côté de la Résistance je lui dénie de les récupérer qu'il s'occupe de ses fesses
Cher monsieur Mélenchon,
Je ne rentrerai pas dans la polémique sur les Bretons et la langue bretonne
que vous qualifiez de "pseudo-langue", unifiée par un collaborationniste de la pire espèce, lui-même bretonnant. Je veux simplement vous dire que votre dénonciation, dont l'argument principal et appuyé se veut linguistico-politique, est, me semble-t-il, fort contestable car toutes les langues, c'est la science linguistique depuis Ferdinand de Saussure qui le dit, sont égales entre-elles, finissent toutes par être unifiées. Généralement, les centaines de langues aujourd'hui nationales de par le monde, l'ont été par les états de nations souveraines : je pense à la langue française qui fut unifiée et codifiée par la seule volonté de l'état monarchique et tout particulièrement par Richelieu qui créa pour ce faire l'Académie Française, par la République, l'Empire et la République que nous connaissons aujourd'hui. Ainsi comment pouvez-vous dénoncez là ce que vous tolérez ici ? De toute façon, la langue bretonne aurait fini par être unifiée.
Sans vouloir vous blesser, vous semblez ignorer le rôle qu'ont joué ces langues de France (c'est l'appelation donnée aujourd'hui par la DGLF-LF selon le concept du grand linguiste français Bernard Cerquiglini nommée par Lionel Jospin) dans l'histoire de France, et tout particulièrement la angue occitane, vecteur de l'expression des élites républicaines du Sud de la France. Les langues (que ce pauvre Abbé Grégoire dénomma "patois" dans son fameux rapport.) étaient parlées alors par la grande majorité des peuples de France (je parle là de l'acception de Robespierre lui-même recevant Paoli) qui firent eux-aussi la Révolution : la fête de la Fédération ne fit que mettre en exergue cette diversité linguistique.
Enfin, croyez-vous qu'une langue puisse être responsable du mal absolu ? Ainsi la langue allemande serait-elle à jamais entachée de l'horreur de la Shoah ; La langue espagnole du Franquisme; la langue française du colonialisme que j'ai personnellement vécu en Algérie, à Oran plus précisément.
Je ne saurai trop vous conseiller de vous informer, de lire, et de vous renseigner sur cette problématique. Je vous vois encore et toujours dans des déclarations intempestives qui tiennent plus de la provocation que du discours où l'honnêteté le disputerait au sérieux des arguments développés.
Je suis moi-même écrivain d'expression occitane (je suis né en Algérie comme vous vous en doutiez...), mes langues maternelles furent le castillan et la catalan, j'ai appris le français à l'école publique du Port. Je ne m'en trouve pas plus arriéré, dégénéré, encore moins plus réactionnaire. Je suis un militant humaniste, antiraciste et progressiste.
Comme pouvez-vous imaginer un instant qu'une langue puisse générer le racisme ? Ce sont les hommes et ceux qui les instrumentalisent ici ou là, hélas.
Enfin, si je peux vous suggérer un "conseil républicain" (une partie de ma famille a été tuée pendant la Guerre d'Espagne pour sauver les valeurs d'une Espagne plurielle et républicaine, en l'occurrence une Catalogne qui fut écrasée par le Franquisme avec l'aide d'une France maréchaliste...) essayez de ne pas caricaturer les revendications de citoyens français qui aimeraient parler, écrire dans une autre langue que celle consacrée exclusivement par l'article II de la Constitution.
C'est mon cas, comme celui de mes enfants et bien d'autres enfants esseulés d'une République hautaine, parfois blessante, comme vos propos, hélas. Nous sommes bilingues, c'est ainsi.
Fraternellement vôtre,
Sèrgi Javaloyès, écrivain.
hé, les bretons vous n'avez rien compris ! Vous êtes bêtes ou quoi ?
On s'en fout que vous votiez à 53% à gauche. Nous en france on a voté à 53 % à droite à la dernière éléction présidentielle. Vous avez voté à gauche peut-être, mais vous ne comprenez rien du tout, vous n'êtes pas vraiment des socialistes mais seulement des nazis (nationaliste + socialiste). En effet tant que vous parlerez votre foutue langue qui a été unifiée sur l'ordre des responsables nazis, vous ne pouvez qu'être de mauvais français qu'il faut rééduquer dans des camps spécial pour bretons.Il faudra aussi s'occuper des enfants dans les écoles diwan et tout faire pour les retirer de cette secte.Si les parents résistent, il faudra les punir et leur retirer leurs enfants et les confier aux services sociaux.Il est plus que temps d'extirper le patois breton de notre belle république de fraternité, d'égalité, et de liberté pour les vrais français.
vive la france, vive la république une et indivisible !!!
Monsieur le sénateur, vous mélangez tout. Vous jugez une langue telle que le breton. Comme vous connaissez mal le breton, vous récitez des pages d'histoire pour salit ses locuteurs. Ensuite, vous essayez de salir le breton pour salir toutes les autres langues par un procédé très peu digne d'un élu de la République. Ensuite, vous confondez la diversité linguistique et ce que vous appelez l'"ethnicisme" (sur une vidéo diffusée par Le Figaro). L'Espagne, le Royaume Uni et le Luxembourg sont des Etats où la diversité linguistique existe, la démocratie n'y est que plus grande. Le français n'existerait plus en Belgique et en Suisse sans un statut de coexistence des langues. Je préfère mille fois être citoyen suisse francophone que de culture bretonne en France.
Cessez s'il vous plaît, de vous qualifier de "républicains" alors que vous n'êtes que des "nationalistes".
Je suis français, mais je ne vois pas en quoi je dois en être fier. Je suis breton, et je compte sans doute parmi des ancêtres bien plus de chouans que de révolutionnaires. Je ne leur en veux pas. Ils étaient le produit du contexte local et social dans lequel ils ont vu le jour. Je ne vais pas m'inventer non plus un ancêtre résistant de l'île de sein pour faire bien.
Le nationalisme est puant, qu'il soit allemand, français, serbe ou breton. J'aimerais juste que vous apportiez un peu de nuance à vos propos, comme marque d'intelligence et d'ouverture d'esprit.
L'identité d'une personne est complexe. Et la langue est déterminante. J'en voudrais aux hommes politiques si on ne m'avait pas enseigné le français, la langue de mes aïeux gallos (qui ne parlaient pas non plus le français unifié) si je n'avais pu le pratiquer ailleurs qu'avec mes parents. J'en veux aux hommes politiques qui n'ont pas permis à mes aïeux bretonnants de me transmettre cette part d'eux-mêmes qu'était leur langue maternelle.
Je vous en veux, M. Mélenchon, de vous tromper de combat. La république n'a de sens que si elle est démocratique, donc tolérante. Et l'égalité n'est belle qu'accompagnée de la liberté.
Plutôt que de brandir des mots, appliquons les concepts de notre si chère république. La moindre des choses, au pays des droits de l'homme, et au nom de l'égalité, serait de permettre aux Bretons de parler leur langue partout où ils le désirent. Rien à voir avec la Yougoslavie.
La langue, en France, est assimilée au domaine du politique, alors qu'elle n'est, dans l'esprit des Bretons, que culture.
Soyez tolérants, laissez-nous tranquilles, vivre notre vie comme on le désire tant qu'on ne vous empêche pas de vivre la votre.
On peut lire beaucoup de bêtises dans ce forum et nous y sommes habitués : le complexe de supériorité des français dont la limite avec le racisme est souvent imprécise s’y exhibe sans complexe et il est préférable de hausser les épaules. Mélenchon ne relève pas le niveau bien au contraire.
Il y a cependant un sujet que ma conscience m’interdit de laisser passer impunément. Le 23/09/07 quelqu’un a osé faire servir le thème du Rwanda contre le droit de la Bretagne à l’autodétermination culturelle. Aucun historien ne conteste que c’est le colonialisme (belge copie conforme du modèle français) qui a crée et attisé le clivage entre Hutus et Tutsis avec les conséquences que l’on sait.
Rien à voir avec le sujet qui nous préoccupe ici : la Bretagne est une nation qui précède à la création de l’état français et de son expansion (dont nous sommes encore victimes).
Qui plus est le sujet est très mal choisi pour pratiquer le chantage moral à notre encontre car le génocide de 1994 apparait en toile de fonds et promouvoir la bonté du nationalisme français. L’armée française omniprésente qui aurait très bien pu stopper le génocide y a activement participé de façon indirecte (soutien logistique, appui militaire, protection des criminels) et même directe (pillage, viols, massacres).
S’il faut aborder ce sujet dans le blog d’un député français, ce doit être pour exiger de lui de faire campagne pour la révocation de l’ignoble rapport Quilès qui auto-éxonère la France de toute responsabilité et qui d’ailleurs, n’a aucune valeur ni morale ni légale puisqu’elle ne peut pas être juge et partie et que les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles.
Vous le voyez, messieurs les Français : vous avez suffisamment de problèmes à régler, alors cessez de vous mêler de nos affaires et de nous donner des leçons.
C'est pitoyable de lire autant de bobards, ils se disent républicains alors qu'ils sont de véritables petits nationalistes haineux, de bons français de bases, ils ne vendent que de la haine,c'est la haine typique de l'extrême droite française, l'intolérance à la différence, ils font preuvent d'un fascisme culturelle digne de Mussolini. Pas étonnant que le français est une mauvaise image à l'étranger.
Mr Mélenchon ne connait pas très bien la Bretagne,pas grave, mais c’est un très bon démagogue (au passage,je suis socialiste et je l’ai toujours été).
L'orthographe unifiée du breton, (dans le passé,le français a eu aussi son orthographe unifiée) indispensable pour maintenir un enseignement, n'a pas d'origine nazie. Mais quel meilleur moyen pour un jacobin que de s'opposer à l'enseignement du breton en s'attaquant à sa base vitale, l'orthographe unifiée, en l'accusant, non pas d'avoir la rage, mais d'être une construction nazie ?
l’unification orthographique moderne date du tout début du XXe siècle (KLT en 1908, par François Vallée et Émile Ernault). Sans oublier les mouvements précurseurs comme la réforme des jésuites au XVIIe siècle promue par Julien Maunoir (1606-1683), la rénovation orthographique proposée par Jean-François Le Gonidec (1775-1838)
Pauvre jean luc, il a de sérieuses lacunes en histoire
En France, la police nationale telle qu’on la connait aujourd’hui a été créée par le gouvernement de Vichy en 1941.
le constructeur automobile Renault a (très bien) collaboré avec l’Allemagne nazie.
Pourtant, pendant l’occupation nazie de nombreux collaborationnistes PARISIENS méprisent ouvertement le régime de Vichy qu’ils jugent trop réactionnaire et pas assez engagé dans l’alliance avec le IIIe Reich,étonnant !.
Je peux parler aussi de l'industrie militaire française (type Thalès ou Dassault), la liste est longue.
Si les collabos nazis aimaient la Bretagne, pourquoi Pétain (décret 30 juin 1941) du gouvernement de Vichy) a t-il détaché le département de la Loire atlantique à la région Bretagne ?
M. Mélenchon,
Je pense que vous ne lisez pas votre blog
sinon vous ne raconteriez pas tant de conneries sur
les "Bretons" et les autres minorités non visibles...
Mon père dont la "langue maternelle" était le Breton
était un ancien des FFL et de la marine. Il était donc
gaulliste mais aussi communiste et à la cgt.
Moi je suis très à gauche je pense... en plus écologiste,
comment faire autrement ? un peu beaucoup coléreux
comme beaucoup de Bretons... mais
on n'est pas tous des copains à "Jean Marie Le Pen" qui
lui se proclame "Français" , comme beaucoup de collabos de
"France" il n'y a pas si longtemps...