19oct 07
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La Conférence intergouvernementale (CIG) qui s’est réunie depuis le 23 juillet a abouti cette nuit à Lisbonne à un nouveau traité européen prenant la relève de celui qui a été rejeté par les « non » au référendum en France et en Hollande. Concernant les modalités de ratification de ce texte en France et notamment la capacité qu’à la gauche d’imposer un référendum, je renvoie à ma note précédente sur ce blog. Pour analyser le résultat du sommet européen nous ne devons pas partir d’a priori mais d’une analyse précise du texte. Quand nous avons décidé de voter non au TCE (traité Constitutionnel européen), nous annoncions des raisons vérifiables dans le texte. Nous devons donc aujourd’hui analyser le résultat des travaux sur la base de nos arguments de 2005 et de ce que les Français ont exprimé dans leur vote à ce sujet. C’est l’objet de cette note et du site internet www.respecteznotrenon.org
qui vient d’ouvrir et qui développera nos arguments. Par honnêteté intellectuelle nous ne devons pas en rajouter de nouveaux par rapport à 2005. Par bienveillance nous pouvons accepter d’en rabattre s’il s’agit de questions qui n’atteignent pas le c?ur de nos arguments. Pour accomplir ce travail il faut faire la liste de nos questions et rechercher honnêtement les réponses dans le texte. Posons donc d’abord nos questions.
Première série : elle concerne les conditions de la mise au point du texte. Le TCE était illisible et le contrôle démocratique était de ce fait rendu extrêmement difficile. Le texte avait été préparé et adopté par une « Convention » non démocratiquement constituée puisque élue par personne. Qu’en est-il cette fois ci ?
Deuxième série de questions. Le non de gauche était un « non » pro européen. Ses principales critiques étaient que le traité proposé interdisait l’harmonisation sociale et ne dotait pas l’Union d’institutions vraiment démocratiques.
Qu’en est-il du nouveau texte ? Ce sont ces deux séries dont traite cette note.
La difficulté du travail d’analyse
Comment travailler ? Ce n’est pas facile. Le texte de la Constitution européenne (TCE) compilait tous les textes et commentaires d’une seule traite. En revanche, le mandat donné aux négociateurs du texte discuté depuis juillet consistait en une suite d’amendements aux textes existants antérieurement au TCE. Ces textes existants sont le Traité sur l’Union européenne (TUE qui était la base de la partie 1 du TCE), la Charte des droits fondamentaux (qui était la base de la partie 2 du TCE) et le Traité sur les Communautés européennes (qui était la base de la partie 3 du TCE et qui est maintenant rebaptisé TFUE). La version adoptée le 19 octobre par les chefs d’Etat et de gouvernement est donc aussi une suite d’amendements aux textes existants. Un exemple de ces amendements suffira à comprendre la difficulté de l’exercice de simple lecture de ce document :
« L’article 7 est modifié comme suit : (a) l’intitulé de l’article suivant est inséré « Suspension de certains droits résultant de l’appartenance à l’Union » [?] (c) au paragraphe 1, premier alinéa, première phrase, le membre final de phrase « ? et lui adresser des recommandations appropriées » est supprimé ; à la dernière phrase, le membre final de phrase « ?et peut, statuant selon la même procédure, demander à des personnalités indépendantes de présenter dans un délais raisonnable un rapport sur la situation dans l’Etat membre en question » est remplacé par « ? et peut lui adresser des recommandations, en statuant selon la même procédure » ; [?] ».
On ne peut donc pas lire le texte du traité modificatif à la file comme n’importe quel document ou rapport. Il faut disposer pour cela d’une « version consolidée ». Cela signifie que des personnes doivent faire le travail d’insérer les amendements à l’endroit prévu et de produire le nouveau texte intégral des traités modifiées. Ce travail n’a pas été donné pour l’instant par les institutions officielles de l’Union Européenne (qui doivent pourtant en avoir une version établie pour les négociateurs …) mais par des militants. En l’occurrence, il s’agit notamment de Marianne Donny, Directrice de l’Institut d’Etudes Européennes ? Université Libre de Bruxelles, juriste qui s’est attelée à cette tâche, afin de contribuer à la transparence des débats autour de la CIG. Il existe deux versions consolidées puisqu’il a existé deux temps de rédaction : l’un à la sortie de la première réunion des chefs d’état et de gouvernements, l’autre, après négociations, avant l’entrée de la seconde. Les modifications ont donc changé et il a fallu recommencer tout le travail. A la sortie du sommet de Lisbonne, il y a un troisième état du texte. Pendant plusieurs jours, si ce n’est plusieurs semaines, la version consolidée ne va pas être disponible officiellement et on pourra donc entendre des choses qui dépendront de la lecture de chacun et des divers services de propagande. La numérotation provisoire utilisée dans cette note correspond à celle qui figure dans les documents distribués à l’entrée de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement diffusés le 5 octobre par la Conférence Intergouvernementale (CIG). On ne peut pas en effet travailler pour l’instant sur la version finale adoptée par les chefs d’Etat car elle n’est pas officiellement diffusée. A l’heure actuelle aucun commentateur ou analyste ne travaille donc non plus sur une version consolidée officiellement reconnue. En effet, il faut savoir que de long mois s’écoulent généralement entre la date d’adoption d’un traité modificatif et la consolidation officielle des traités qu’il modifie. Par exemple, le Traité de Nice du 10 mars 2001, n’a été consolidé officiellement dans les deux traités qu’il modifiait (le TUE et le Traité instituant les Communautés européennes) qu’en décembre 2002.
Mais on a déjà l’essentiel puisque le sommet de Lisbonne n’a modifié le projet qu’à la marge concernant les règles de majorité et le nombre de parlementaires européens.
Une préparation opaque qui conduit à un texte illisible
La nouvelle version du projet de traité aura été préparée dans des conditions d’opacité plus grande que celle issue de la Convention qui avait rédigé sous la présidence de Giscard d’Estaing le projet de Traité Constitutionnel. Celle?ci avait au moins eu un débat connu de la centaine de ses participants et porté le débat sur Internet. Cela n’était pas de la démocratie au sens représentatif où l’entendent les peuples civilisés, mais c’était déjà une circulation de l’information.
Une méthode toujours non démocratique qui produit un texte toujours illisible
Le texte qui a été discuté à Lisbonne a été élaboré dans le dos des citoyens et des parlementaires par des représentants des Etats travaillant dans l’ombre de la CIG. Après l’expérience avortée de la Convention de 2005, plutôt que de confier le travail à faire a l’assemblée des parlementaires européens, on en est donc revenu à la pure méthode intergouvernementale qui paralyse l’Europe depuis plusieurs années. Déjà largement inopérante à 15 ou à 25, cette méthode fonctionne encore moins bien à 27. En organisant la discussion en fonction des antagonismes nationaux et pas en fonction de la recherche d’un intérêt général du peuple européen, cette méthode de la CIG ne peut qu’exacerber les tensions nationalistes et déboucher sur des compromis au rabais.
Le résultat de ces marchandages est à nouveau un texte interminable et illisible : 255 pages au total en comptant le traité lui-même et son préambule (154 pages), les 12 protocoles additionnels (76 pages) et les 53 déclarations annexes (25 pages). On a donc tout sauf un mini traité, tout sauf un traité simplifié. Sans parler d’une rédaction totalement opaque qui multiplie les renvois aux traités existants au point qu’un chef d’Etat européen a déjà pu qualifier ce texte de « traité des notes de bas de pages ». Cette complexité, qui était aussi celle de la Constitution européenne, est un déni de démocratie. Le père de la Constitution européenne Valéry Giscard d’Estaing a d’ailleurs parfaitement résumé dans le Monde du 14 juin 2007 la méthode du nouveau traité : « Une dernière trouvaille consiste à vouloir conserver une partie des innovations du Traité constitutionnel, et à les camoufler en les faisant éclater en plusieurs textes. Les dispositions les plus innovantes feraient l’objet de simples amendements aux traités de Maastricht et de Nice. Les améliorations techniques seraient regroupées dans un Traité devenu incolore et indolore. L’ensemble de ces textes serait adressé aux Parlements, qui se prononceraient par des votes séparés. Ainsi l’opinion publique serait-elle conduite à adopter, sans le savoir, les dispositions que l’on n’ose pas lui présenter « en direct ! » »
Il est impossible de savoir si avant le passage devant le congrès du parlement en France un temps de débat public sera organisé et si le texte sera disponible en édition courante consolidée pour le public des citoyens et des parlementaires.
Le déficit démocratique des institutions européennes reste entier
Voyons à présent le texte dans ce qui faisait le coeur de nos critiques. D’abord la démocratie européenne point clef par quoi tout commence. Le Parlement européen continue d’être une institution subordonnée qui est cantonnée dans des pouvoirs d’obstruction, en particulier pour le vote du budget où le Parlement est contraint par des règles de majorité impraticables et n’est donc pas souverain comme n’importe quel Parlement en démocratie. Le Parlement n’a toujours pas de pouvoir de décision dans des domaines aussi stratégiques que le fonctionnement du marché intérieur (le III-130 de la Constitution se retrouve en 22 bis TFUE) et l’application des règles de concurrence (le III-163 de la Constitution se retrouve en 83 TFUE) La Commission conserve au contraire son monopole d’initiative (le I-26 de la Constitution se retrouve dans le 9 D du TUE) et verrait même les pouvoirs de son président renforcés.
Quand il n’est pas directement confisqué par la Commission, l’essentiel du pouvoir européen continue donc de résider dans les mains d’instances intergouvernementales. La seule institution élue, le Parlement n’a pas de pouvoir prépondérant comme l’exigerait l’avènement d’une véritable démocratie européenne. Ce système institutionnel favorise les blocages et l’impuissance publique européenne.
La concurrence libre et non faussée est toujours là
La concurrence libre et non faussée sort de la vitrine mais l’obligation demeure. Le nouveau traité ne propose aucun changement aux nombreuses références à la concurrence libre et non faussée qui existent dans les traités actuels dans tous les domaines de la politique économique européenne : monétaire, budgétaire, commerciale ? En matière de services publics, un protocole de pure forme se contente de souligner « l’importance des services d’intérêt général ». Passées ces belles intentions, rien ne permet de contrarier l’application de la libre concurrence aux services publics imposée par les traités actuels qui ne changent pas non plus sur ce point. L’obligation d’abroger toute règle nationale qui serait contraire aux règles européennes de concurrence est toujours là (III-166 de la Constitution qui se retrouve en 86 TFUE). Tandis que les aides publiques à certaines productions ou services sont toujours interdites par principe (III-167 qui se retrouve en 87 TFUE)
L’orthodoxie monétaire et budgétaire est confortée
L’obsession de chasse aux déficits publics reste entière avec différents articles inchangés concernant la discipline budgétaire des Etats (le III-184 de la Constitution se retrouve dans le 104 TFUE) comme de l’Union elle-même (les I-53-2 et I-54-2 de la constitution se retrouvent dans le 268-1 et 269 TFUE). L’impuissance monétaire européenne continue elle aussi avec la confirmation du primat de l’objectif de stabilité des prix (III-177 de la Constitution qui se retrouve dans le 97ter du TFUE) dans la politique monétaire et la politique de change. Tout soutien aux politiques économiques générales reste conditionné à la défense de cette fameuse stabilité des prix (III-185 de la Constitution qui se retrouve dans le 105 TFUE). Enfin la sacro-sainte indépendance de la banque centrale européenne est confirmée (III-188 de la Constitution que l’on retrouve en 108 TFUE).
Les harmonisations sociales toujours impossibles
Alors que l’Europe a mis en place des critères de convergence en matière monétaire et financière, en matière sociale toute harmonisation continue d’être bloquée par le texte lui-même des traités. Le futur traité sur le fonctionnement de l’Union continuera en effet, comme la Constitution européenne, de multiplier les clauses d’ « exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres ». C’est le cas en matière d’emploi (le III-207 de la Constitution se retrouve en 129 du TFUE). En matière de politiques sociales et de protection sociale (le III-210 de la Constitution se retrouve dans le 137 TFUE). En matière de politique industrielle (le III-279 se retrouve dans le 176-F TFUE). Sans parler de la santé (176 E du TFUE), l’éducation et la formation professionnelle (176 B et C du TFUE) ou encore la recherche et la technologie (172 bis du TFUE) où toute harmonisation est aussi exclue.
Compte tenu de l’importance de cette question pour le non de gauche pro européen, il m’a semblé important que les lecteurs de ce blog qui veulent relayer les arguments que je présente ici puissent disposer du texte lui-même. C’est pourquoi je vais le donner in extenso sous forme de fichier à télécharger, pour ne pas trop rallonger cette note.
Auparavant je dois une précision. La lecture du texte consolidée et les citations qui suivent ont été opérées par mes camarades de la commission des « ateliers de lecture de PRS » animée par Audrey Galland. C’est à eux que revient le mérite du travail de bénédictin qui permet cet argumentaire. La numérotation des articles utilise la version consolidée du traité sur les communautés européennes rebaptisé TFUE (correspondant à l’ancienne partie 3 du Traité constitutionnel rejeté au référendum). Ce choix ne retire pas l’incertitude sur la numérotation des articles suite à l’adoption de la dernière version à Lisbonne. Il n’en reste pas moins que si la numérotation est incertaine, le contenu lui est assurément celui qui est relevé ici. Voici donc
à télécharger la liste des harmonisations interdites par le texte consolidé des traités, quelle que soit la numérotation.
Le retour de la précédente Constitution européenne sous un autre emballage
On vient de le voir à grands traits, toutes les raisons de s’opposer à la Constitution se retrouvent dans le traité modificatif adopté par les Chefs d’Etat. Les promoteurs les plus zélés de la Constitution ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. A commencer par Valéry Giscard d’Estaing devant la Commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen le 17 juillet dernier : « En termes de contenu, les propositions demeurent largement inchangées, elles sont justes présentées de façon différente. La raison de ceci est que le nouveau texte ne devait pas trop ressembler au traité constitutionnel. Les gouvernements européens se sont ainsi mis d’accord sur des changements cosmétiques à la Constitution pour qu’elle soit plus facile à avaler. » Même son de cloche du côté des deux pays qui avaient été moteurs pour organiser le contournement des peuples ayant voté non en 2005, en organisant un sommet des pays du Oui à Madrid : pour Angela Merkel « la substance de la Constitution est maintenue. C’est un fait » (citée dans The Daily Telegraph, 29 juin 2007) et pour José Luis Zapatero « nous n’avons pas abandonné un seul point essentiel de la Constitution » (discours du 27 juin 2007). Le nouveau traité adopté par les chefs d’Etat à Lisbonne n’est donc rien d’autre qu’un coup de force contre les votes populaires exprimés en France et en Hollande en 2005. Et le principal facilitateur de coup de force n’est autre que Nicolas Sarkozy lui-même.
Voici ce que déclarait Hollande ce midi à la télé
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"Je souhaite que cette ratification puisse avoir lieu dans les plus brefs délais possibles, c'est-à-dire au mois de décembre 2007", a déclaré le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse à Lisbonne.
Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que ce calendrier ne pourra pas être respecté.
Ce ne sera "pas possible au mois de décembre", a-t-il expliqué dimanche sur Canal+, car décembre "ce sera le Conseil européen de Lisbonne qui adoptera le traité et puis ensuite il faudra voir s'il est compatible avec la Constitution française".
"Donc, ça sera aux mois de janvier ou de février", a ajouté François Hollande, qui a jugé que ce nouveau traité, que les Vingt-Sept souhaitent voir entrer en vigueur au 1er janvier 2009, ne permet pas "de donner une dynamique à l'Europe".
Néanmoins, a-t-il dit, le PS, qui s'était divisé sur le projet désormais défunt de Constitution européenne soumis à référendum en mai 2005, "aura une attitude collective et responsable" et "ne s'opposera pas à la construction de l'Europe"
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Ben comme ça, on est déja fixé sur ce que fera le ps... Ce qui se payera en mars aux municipales...
Patrice
Comme écris plus haut si le PS a décidé de se saborder c'est son affaire. Pour moi c'est la dernière vacherie que ce parti m'aura faite.
Basta!
@Robert
« La propriété collective des secteurs économiques stratégiques, ce n'est nullement une "concurrence faussée et non libre". C?est pas de concurrence du tout. ». Soit, à condition toutefois que l?Etat soit bien en situation de monopole. Quoi qu?il en soit, ce que veulent les libéraux, c?est d?une part la concurrence (donc pas de monopoles d?Etat) et d?autre part une concurrence qui soit libre et non faussée (donc pas de concurrence de la part de l?Etat).
S?agissant du point 2, j?utilisais évidemment le mot « libéralisme » au sens économique du terme. L?ambiguïté de ce mot est certes regrettable, mais son sens économique est bien attesté en français. Ce terme n?est d?ailleurs pas spécialement impropre car vouloir libérer les forces du marché et ouvrir tous les secteurs de l?économie au principe de la concurrence, c?est bien être un libéral. Une différence est certes à faire avec le néo-libéralisme. Mais je crois que la bataille idéologique ne doit pas être menée uniquement contre les néo-libéraux (peu nombreux, d?ailleurs, à s?assumer comme tels) ; elle doit aussi être engagée contre les libéraux eux-mêmes, notamment ceux du PS dont on voudrait bien qu?ils nous expliquent comment on peut refuser une société de marché tout en contribuant à l?extension de la logique marchande à tous les secteurs de l?activité économique.
Il ne s'agit pas de se laisser endormir... une pétition (peut-être, plusieurs?) circule sur le Net pour exiger un référendum populaire. (initiative: alternative2007)
Nous avons refusé en 2005 un TCE qui nous aliénait et aliénait les générations futures. Même "relooké", le nouveau traité reste un "remake" du précédent. Nous ne pouvons l'accepter.
A nous de montrer notre détermination et d'exiger un référendum!
Si la gauche véritable n'est pas capable de s'unir, nous, simples citoyens, avons encore une conscience aiguë des choses et avons le pouvoir d'influencer le Politique... peut-être que, si la base montre sa détermination, les responsables des partis de gauche (PS compris) changeront de discours et infléchiront leur "idéologie". (Pour moi, le PS n'est plus représentatif du Peuple de France, il a oublié de regarder la misère en face, il a perdu ses repères depuis bien longtemps... à quelques exceptions près).
Ne perdons pas courage, même si nous ne disposons plus, à ce jour, de l'aide précieuse de R.M.Jennar!
A moins d'être plus naïf que moi,la logique de la droite par le vote de sarcoco,incluait d'office un certain nombre de faits qui sont les suivant:
1/ le divorce, totalement bidon juste pour l'élection.
une affaire arrangée entre avocats pour 6 mois avant l'élection et 6 mois après
.
2/Un arrangement qui pue,l'élection présidentielle,par la cloche à la voix de crécelle,organisé par les guignols du P.S.
3/De toute évidences la droite au pouvoir,c'était d'office un OUI bidonné au NON du t.c.e.
4/ Avec en prime le délabrement du pacte social de l'après guerre, celle de 39/45.
S.F.A.M. Rosay
J'ai voté oui au TCE, sans enthousiasme, je suis attaché à la souveraineté nationale, mais, je ne voulais pas isoler la France. Mes craintes étaient fondées, la France s'est retrouvée dans une situation délicate. Sarko tente de la sortir de l'impasse, laissons le faire, Royal aurait obtenu la même chose. Que l'Europe soit très critiquable, je suis le premier à le dire, mais, avons nous réellement le choix?
Ou alors il faut quitter l'UE.
Moi aussi j'ai voté oui au TCE, écoutant ceux qui nous prédisaient une catastrophe si la France disait non. Que nenni, aujourd'hui, nous n'allons pas plus mal. Donc, si un nouveau référendum avait lieu, ce qui ne sera malheureusement pas le cas, je voterai contre en suivant ma première impression, sans me laisser influencer par les oiseaux de mauvais augures. C'est bien parce qu'il redoute que beaucoup oserait dire non parmi ceux qui ne l'ont pas fait la dernière fois que le Président ne veut pas consulter le peuple. Surtout que dans le climat social actuel, il y aurait encore des français qui voteraient non rien que par rejet de la politique gouvernementale. Et ce traité "simplifié" n'apporte rien de plus dans le domaine social...
Merci M. Mélenchon pour votre analse. J'espère que des voix comme la votre pourront se lever et se faire entendre. Pensez vous pouvoir faire bouger les choses ?
Cela me semble tellement grave dans le fond mais également dans procédé adopté pour nous remettre le texte en selle. Respect de la démocratie. Je ne suis pas de tempérament militant mais sur ce point je me battrais et militerais aux cotés de ceux qui auront le courage de se révolter.
J'ai lu les déclarations de F.Hollande. A l'instar de NS et de l'UMP, il creuse la faillite morale des partis politiques à l'égard de la volonté populaire clairement exprimée.
Monsieur le Sénateur,
cher Camarade,
ce serait bien que vous nous commentiez les résultats des législatives suisses qui ont eu lieu ce dimanche.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20071021/twl-suisse-elections-prev-c99dde2_4.html
AS
Pierre le Belge de Lille
@daniel toulon :
40 millions de Français auraient voté pour Sarkozy ? Et puis quoi encore !
Électeurs inscrits : 44 472 733
Votants : 37 342 004
Suffrages exprimés : 35 773 578
Majorité absolue : 17 886 790
Ont obtenu :
M. Nicolas SARKOZY : 18 983 138
Mme Ségolène ROYAL : 16 790 440
Je rappelle qu'aux dernières nouvelles nous sommes 62,9 millions d'habitants, selon le recensement de l'Insee en 2005. Il serait temps d'y penser ! C'est maintenant qu'il faut travailler avec les Citoyen-e-s de ce pays à un projet commun pour vaincre, demain !
Mais évidemment si la Gauche n'invente rien de neuf ou ralie le camp selon les modalités du pouvoir en place, je prédis une bérézina du PS et une accélération de la violence de tous ordres dans un futur prôche avec fascisation renforcée du pouvoir des "Boueux" (Le nom de Sarkozy, ça veut dire "Boue" en Hongrois avec toutes les métaphores adventices)...
Marchant dans la rue et au delà de toutes références purement politiques, j'ai repensé à cette invention de "Ministère de l'Immigration et de l'Identité Nationale " !
Et humainement, si tant est que je puisse m'abstraire de toutes considérations partisannes, j'ai trouvé l'intitulé ravageur, proprement ignoble.
Repensant aux idéaux qui ont forgés la Nation depuis deux cent ans, J'ai eu honte que celà soit passer sans grands heurts ! Démocratiquement!
La Francité, la Race française, le pouvoir qui va dire le "la" en ce qui concerne l'identité nationale !
La mienne et celle des autres !
Et puis quoi encore ?
Quel rêve de tyran !
Quel scandale quand on y repense ! Déguelasse ! Sans compter L'ADN, et le Néo-Traité Européen !
Tous ces salauds ont le mot "démocratie" à la bouche mais c'est devenu un mot creux à force d'être utilisé pour faire le contraire de ce que la démocratie est porteuse.
Ils ne rechignent pas à enfoirer les Peuples et Giscard s'ennorgueillit que les Citoyens ne puissent rien comprendre au texte !
Nous aurons dans 15 ans des blagues à raconter comme les Russes s'en racontaient, pour se foutre de la gueule du pouvoir soviétique auto-proclamé.
Identité Nationale !
Comme si un pouvoir quelconque pouvait la décréter par lui-même !
Et supputer par ce bais qu'une identité quelle qu'elle soit, est toujours fixe, repérable et immuable, quelle foutaise !
Quel rêve de Fous !
Je viens d'avoir une idée constructive !
Montrons-nous Super-Européen !
Ouvrons un grand débat avec tous les Peuples d'Europe, tous les Citoyen-e-s !
Agissons pour que ce néo-Traité constitutionnel soit voté par tous les Peuples Européens, le même jour en Europe !
Soyons hyperdémocrate contre les faux démocrates !
NON à l'arbitraire !
Soyons constructifs !
Exigeons des référendums partout en Europe !
C'est seulement comme celà que nous couperons l'herbe sous les sabots des ânes qui nous gouvernent et ont peur des Peuples, du vote populaire.
Référendums simultanés dans tous les pays européens !
Nous ne pouvons plus désormais faire notre petite cuisine "sentimentale" entre nous. Oeuvrons à des combats de grande dimension, à l'échelle du continent !
Nous ne pouvons plus rester seulement en France. Passons à l'offensive !
Ouvrons nos espaces politiques à tous les pays d'europe !
Créons une véritable Société Civile qui ne soit pas lobotomisée en amont par les médias à la botte !
Ouvrons partout des conférences publiques sur tous les territoires européens ! Invitons des représentants étrangers! Informons les Peuples !
Réinventons une Internationale Démocratique et Citoyenne !
Faisons leur comprendre à tous et à toutes que leur gouvernants inventent des textes abscons pour mieux les annuler dans leur libre arbitre !
Montesquieu avec nous !
bonjour,
malheureusement, oui malheureusement Hollande, Ayrault, moscovoci,Royal et combien de dizaines de députés du Ps vont voter "oui" et soutenir par la même occasion ce que des millions de français ont rejeté par le référendum?!
Le PS français va une nouvelle fois justifier sa méfiance vis à vis du peuple de gauche, de ceux qui souffrent tous les jours, de ceux qui galèrent!
Je sais trop bien qu'elle sera la réponse du PS et pour moi le PS, non CE PS est mort et enterré......................
Vive une nouvelle Gauche, une VRAIE Gauche!
Moi, il faudrait que j'arrive à comprendre en quoi "l'europe" est bloquée là... qu'est ce qui est au point mort ? qu'est-ce qui ne marche pas ?
Les camions sillonnent toujours les routes pour livrer leurs m****s d'un bout à l'autre de l'europe non ? Alors tout va bien.
Ce qui est malheureux dans cette affaire, c'est la complicité des dirigeants socialistes qui viennent de décider qu'ils voteraient "oui" ou s'abstiendraient lors du congré ratifiant le TCE : Or, la gauche dispose théoriquement d'une minorité de blocage, puisque l'UMP n'a pas à elle seule la majorité requise des trois cinquièmes des suffrages exprimés.
Le PS fait clairement le choix de soutenir le coup de force de N. Sarkozy et des autres dirigeants européens.
Je ne suis pas membre du PS (je suis plutôt proche de Chevènement), mais il serait souhaitable (si ce n'est déjà le cas) que les militants qui ont voté non en 2005 se bougent dans leur fédération pour ramener à la raison leurs dirigeants... Car il est évident que si le PS s'alligne à nouveau sur la droite sur une question aussi cruciale, la renovation est bien mal engagée, et je suis prêt à parier que les électeurs de gauche saurontle faire payer au PS lors des prochaines municipales et cantonales.
Quand aux compagnons de l'autre rive, je sais que nous nous retrouveront côte à côte dans ce nouveau combat.
Salutations républicaines
Belle oraison funèbre pour la parenthèse du non, déjà bien mise à mal, électoralement par les dernières Présidentielles.
Vous pouvez toujours vous agiter et pétitionner, le nouveau traité sera ratifié devant le parlement en session extraordinaire et la majorité des 3/5e sera facilement atteinte grace à l'UMP, au MODEM (oui, oui, il y a des senateurs MODEM) et les défenseurs du OUI au PS (il y en a aussi beaucoup).
Il n'y aura pas de référendum, bien entendu...
Ce nouveau traité - l'original en moins bien - sera adopté par les représentants du peuple comme annoncé pendant la campagne de Sarko.
On pourra enfin passer à autre chose en ce qui concerne la construction Européenne.
Même si il n'est pas idéal, ce traité contient des avancées institutionnelles majeures pour pouvoir fonctionner correctement à 27 (présidence stable, majorité qualifiée, renforcement du pouvoir du parlement Européen....) et qui permette aux gauches Européennes de combattre pour leurs idées.
Encore une fois, j'aurais préféré l'original mais je me contenterais de celui-la. De plus, quel est l'alternative?
Les nonistes de gauche nous avait promis un grand mouvement populaire dans toute l'Europe suite au NON français. Force est de constater que rien de tout cela ne s'est produit et que les alliés objectifs du Non français se trouvaient en Pologne et en Grande-Bretagne pour des raisons strictement inverse à celle défendues par les nonistes. Ce qui interpelle....
Gros problème : les parlementaires PS hésitent entre le oui et l'abstention sur ce nouveau projet de traité ("le monde" ce lundi). Que faire ? Sera-t-il, si cela se concrétise, encore possible de peser de l'intérieur, ou cela sera-t-il un événement déclencheur pour la naissance d'une nouvelle organisation ?
J'ai vôté "non" au précédent traité Européen.
Je souhaite une explication claire du gouvernement Français sur le nouveau traité.
Et je souhaite un vote du peuple.
Je n'aime pas les passages en force.
Toutefois soyons clair !
Une MAJORITé de Français ont vôté Sarkozy qui l'avait annoncé.
C'est triste mais c'est totalement démocratique.
Cordialement.
Michel Gratzer
@Kalmos
« On pourra enfin passer à autre chose en ce qui concerne la construction européenne. » On nous l'annonce depuis Maastricht et « force est de constater que rien de tout cela ne s'est produit », y compris lorsque les gouvernements prétendument de gauche étaient majoritaires en Europe. « Ce qui interpelle... » Force est également de constater que « les alliés objectifs » du Oui de gauche ne sont autres que les libéraux que les ouïstes de gauche prétendent combattre. « Ce qui interpelle » aussi.
Quant au "grand mouvement populaire dans tout l'Europe",il aurait plus de chance de se produire si on faisait voter les peuples par référendum, ce qu'on entend guère les partisans du oui soi-disant de gauche réclamer...
Bonjour Michel Gratzer,
tu dis que Sarkozy a été élu par une majorité de français et que donc ce procédé est totalement démocratique.
Je pense que tu oublies tout de même 2 éléments majeurs.
Le premier étant que le candidat Sarkozy a durant la campagne assuré qu'il s'agirait d'un nouveau traité simplifié. Or nous sommes bien loin du compte puisque d'une part, la nouvelle version du traité, n'est en rien simplifiée et que d'autre part, il n'est en rien nouveau puisqu'il ne fait que reprendre le traité existant.
Le second point tient en un élément majeur. Qui consiste dans le fait qu'en République le peuple est souverain. Ce qui peut se traduire par "ce que le peuple fait, seul le peuple peut le défaire".
Que je sache je n'ai jamais entendu le candidat Sarkozy dire franchement qu'il voulait sortir de la République.
Amitiés républicaines,
José Angel Fernandez
Troisièmement, l'élection de NS ne signifie pas que les français ont approuvé tous les points de son pogramme. D'un point de vue strictement juridique, l'élection présidentielle consiste à élire un homme et non à se prononcer sur un programme. C'est pourquoi un président de la république est en droit de ne pas appliquer son programme. Dans un tel cas, il lui faudra s'expliquer le moment venu devant ses électeurs, mais il ne perd pas sa légitimité pour autant. F. Mitterrand a-il cessé d'être légitime après le Grand Tournant Libéral de 1983? Et pourtant la rigueur ne faisait pas partie de ses 110 propositions...
Je rappelle à certaines personnes que Rachida Dati a déclaré l'autre jour à la Presse, que la Justice se rendait au nom du Président !
Alors que tout le monde sait bien, qu'en République Française la justice se rend au nom du Peuple !
(Source d'information : "Libération" du Lundi 15 octobre 2007)
Pensez-vous que c'est une bourde de la Ministre de la justice ?
Je n'imagine pas qu'elle n'ait été au courant de ce que tout lycéen connaît...
Je crois plutôt à une entreprise de communication bien huilée qui doit sur le long terme enfoncer le clou :
"Oui, Enfoncez-vous ça dans la tête ! 1789, c'est terminé ! On a changé de logiciel ! La justice se rend maintenant au nom du Roi-président et plus au nom du Peuple Souverain ! "
Sacré Rachida ! Comme dans des époques antérieures, un jour, le Peuple refait surface ! Etonnez-vous après qu'il ne prenne pas de gants !
Si on pouvait éviter d'en arriver là et construire un projet politique digne de ce nom avec toutes les forces de Gauche non -démissionnaires, ça serait pas mal !
Tout ça pour dire qu'à mon avis, oui, Sarko est en train de sortir de la République à pas feutrés, pour aller vers un régime oligarcho-sécuritaire, sans prévenir le Peuple.
Auguste Thiers est revenu ! Rapelez -vous, ce dernier disait qu'il était démocrate à condition que la droite garde tout le temps le pouvoir ! Cela ne vous rapelle rien ?
A l'heure ou Jack Lang participe à la fin de la République, va falloir demain du sacré répondant !
à quand la pétition européenne contre ce traité scélérat
amitiés C.V.
N'est-ce pas aux citoyens d'écrire leur constitution ?
http://etienne.chouard.free.fr/wikiconstitution/index.php?title=Accueil
Bonjour,
A aucun moment je ne vois le mot Laïcité, ni Laïque.
Je pense que la France'contrairement à d'autre pays européens, a la loi de 1905 qui préserve athées et croyants en ne favorisant aucun culte.
De plus en plus de l'argent est dépensé pour les religions en France (lire les inventaires Laïques de la Libre Pensée).
Cet argent serait mieux dépensé pour la santé et l'enseignement.
Bonne réception.
F. Parmentier
Monsieur le sénateur Jean-Luc MELENCHON,
Tu oublies de mentionner que le traitéconconstitutionnel comportait en son protocole VXI (comme Benoît)... des FRANCS COMMUNAUTE FINANCIERE DU PACIFIQUE, les "XPF" de DSK.
N'hésite pas à me contacter à renehoffer@yahoo.fr si tu osais aborder ce sujet.
Avec Honneur
Le président de "LA POLYNESIE FRANCAISE"
Président des Françaises et des Français
René G. HOFFER
http://lavapeur.over-blog.fr/article-11744720.html
(site qui commente et met régulièrement certains de mes articles en ligne)
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=167450290
http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&VideoID=13600801
http://www.presidentdelapolynesiefrancaise-sic.org
http://chez.mana.pf/hoffer.rene
Blog: http://le-president-de-la-polyn.blogs.nouvelobs.com/
http://www.euro-ombudsman.eu.int/decision/fr/032077.htm
http://www.euro-ombudsman.eu.int/decision/fr/020570.htm
http://www.youtube.com/watch?v=WzfQ1I0sQLM
Vous aussi participez à la CHAINE DU REFERENDUM : chacun visionne et envoie à au moins 5 de ses amis un court diaporama (je vous mets un lien vers ce document juste en dessous) => bon moyen d'informer l'opinion, parce que le diaporama est vraiment bien fait, vous verrez : clair, pédagogique et léger, facile à diffuser.
Il se conclut par un appel à diffusion et à signature d'une pétition nationale par mail. Plus de 4000 signatures déjà.
Participez vous aussi et faites participez, on va y arriver !
Le diaporama est ici :
En version Powerpoint : http://test.antemia.eu/html/16/File/referendum.pps/referendum.pps
En version PDF : http://test.antemia.eu/html/16/File/referendum.pdf
Courage !
C'est plus facile de "coaliser" des mouvements contre un projet que pour : extrême-gauche, extrême droite, gauche de la gauche et droite de la droite... J'attends votre plan B "coalisé" pour qu'on débatte, et pas quelques idées.
Ne vous servez pas de la Hollande (le pays, pas la femme de l'ex-candidat) pour valoriser votre argumentation et exploiter l'ignorance de l'opinion : le traité y fut rejeté car pas assez libéral, m****.
En revanche, continuez de vous imposer sur la scène de gauche et tentez de fusionner le ps, le pc, lutte ouvrière, et la lcr. Allez la gauche de la gauche !
J'ai voté oui en 2005. Je trouverais scandaleux que le "mini" traité était identique à la constution proposée en 2005. Les raisons pour lesquelles la majorité avait voté non sont connues. Il y a des raions de droite (nationalistes) et des raisons de gauche. Il est possible de proposer une nouvelle formule qui tiennent compte de certaines de ces raions au moins (selon que l'on veut balancer du côté d'une majorité de droite ou de gauche, etc.). Les démocrates qui ont voté oui et ceux qui ont voté non doivent être solidaires devant cette insulte faite à la démocratie et au peuple français.
L'Europe continue de se construire sans les peuples. Un groupe de membres de l'élite se voit comme des sortes de monarques éclairées qui pensent faire le bonheur de l'Europe, construire son avenir sans les peuples. Tout prouve qu'ils vont à l'échec. L'Europe aujourd'hui est bloquée et n'a plus d'avenir à cause essentiellement de cette manière de faire.
J'ai voté oui en 2005. Je trouverais scandaleux que le "mini" traité était identique à la constution proposée en 2005. Les raisons pour lesquelles la majorité avait voté non sont connues. Il y a des raions de droite (nationalistes) et des raisons de gauche. Il est possible de proposer une nouvelle formule qui tiennent compte de certaines de ces raions au moins (selon que l'on veut balancer du côté d'une majorité de droite ou de gauche, etc.). Les démocrates qui ont voté oui et ceux qui ont voté non doivent être solidaires devant cette insulte faite à la démocratie et au peuple français.
L'Europe continue de se construire sans les peuples. Un groupe de membres de l'élite se voit comme des sortes de monarques éclairées qui pensent faire le bonheur de l'Europe, construire son avenir sans les peuples. Tout prouve qu'ils vont à l'échec. L'Europe aujourd'hui est bloquée et n'a plus d'avenir à cause essentiellement de cette manière de faire.
A notre petit niveau, nous, membres du F.L. Berry, proposons de mettre notre pierre à l'édifice.
Nous partageons l'essentiel de votre analyse et offrons à la reflexion des internautes quelques pensées berrichonnes et cependant réfléchies sur le sujet.
Nous vous invitons à venir y jeter un oeil.
http://frontdeliberationduberry.hautetfort.com/
le peuple a décidé, ses représentants élus selon le mauvais système de la 5è république n'ont pas le mandat d'aller contre la volonté de l'ensemble des citoyens.