23oct 07
A présent, je suis au Chili. J'y transite pour aller à Buenos Aires où je vais suivre les derniers jours de l'élection présidentielle. Je fais une brève halte à Santiago d'autant plus volontiers que les mystères du marché de la billetterie aérienne rendent cet itinéraire, pourtant bien plus long, notoirement moins coûteux qu'un vol direct. Sur place je garde le contact avec la France. Je réponds à une interview pour France Info, puis pour France Inter sur le nouveau traité européen. C'était prévisible. Mais je m'attendais moins à retrouver dans la presse, ici comme là bas, si incroyable que cela soit, Sarkozy à la une des quotidiens. Et Ségolène Royal ! Elle a deux pages d'interview dans « El Mercurio », le grand journal de référence du coin. Et j'apprends qu'elle sera là, elle aussi, à Santiago, à la fin de la semaine. Je raconte ça plus loin, si ça vous intéresse? Les questions que je rencontre ici ne m'éloignent pas davantage des problèmes auxquels nous sommes confrontés en France et en Europe. Ils paraissent seulement plus visibles et leurs contours mieux dessinés. Sans doute parce qu'on les observe de l'extérieur. Mais aussi parce que le Chili a été le laboratoire du néo libéralisme, qu'il s'agisse de la politique économique ou des formules d'enfermement de la gauche dans une alliance suffocante avec la droite repeinte en centrisme. Ces lignes ont mis quelques secondes à faire dans je ne sais quel éther des 17 heures de vol que mon transbordement jusqu'à Santiago aura exigé. Autant d'heures de flâneries rêvassantes, de sommeil et de méditations sautillantes. M'en plaindrais je ? Combien de temps ont mis tant d'autres sur ce parcours?.
Une vie agitée. « En quinze ou seize jours nous aurons fait le trajet de Barcelone à Buenos Aires » écrit Clémenceau en 1910 au commencement de son journal de voyage en Amérique Latine. Son livre sera mon compagnon de route. Et avec lui, en mauvaises photocopies, le recueil des conférences données par Jean Jaurès en 1911 quand il fit à son tour la traversée de l'océan vers l'Argentine. En espagnol, car l'original n'existe plus… Les jours d'inaction forcée qui s'annoncaient n'effrayaient pas Clémenceau. Pourtant, 16 jours de papotages circulaires avec les passagers du pont des importants, quel ennui en vue ! Il positive : « C'est une longue tranquillité reposante pour qui sort ou marche à la rencontre d'une vie agitée ». Clemenceau avait alors 69 ans. Il pensait « sortir » plutôt qu'entrer dans une vie agitée, et se croyait à son âge sur le dernier troncon de sa vie politique. On sait ce qu'il en fut. Le « tigre » dirigea le pays en guerre jusqu'à la victoire contre les allemands et leurs alliés. Quand à lui, Jaures en voyage vivait dans l'angoisse de la montée des périls vers cette catastrophe. Toute son énergie intellectuelle est tournée vers les moyens d'empêcher le désastre. Deux de ses huit conférences sont consacrées à cette question. Et les six autres en sont toutes imprégnées. En pleine traversée de l'atlantique il apprend l'éclatement de la crise franco allemande au Maroc? Il se croit écarté de l'action et de la scène des décisions au moment où le drame se noue. On connaît la suite. Pour finir il sera lui-même un point de départ des évènements. Sa mort fut la première de cette guerre, celle qui rendait toutes les autres plus faciles à obtenir.
Mon paysage mental fluctue entre ces deux états d'esprit. D'un côté ma fébrilité anxieuse devant les désastres de la contre révolution libérale en France me met en écho avec la ferveur angoissée de Jaurès. La manifestation du 18 octobre et le nouveau traité européen tournent dans ma tête. De l'autre, ma gourmandise pour les audaces de la politique latino américaine fait le pendant aux balancements amusés qui animent les pages de Clemenceau. Je pense à ce que je vais vivre dans la dernière semaine de l'élection présidentielle en Argentine. Car c'est en Argentine que je vais, moi aussi, dans leurs pas. Je goûte avec le Chili un hors d'oeuvre délicat.
Notre Chili
Le Chili politique est une question de politique intérieure pour plusieurs générations de militants de gauche en France. C'est un fait bien confirmé depuis ce 11 septembre 1973 où les Etats Unis d'Amérique ont donné feu vert aux assassins d'Allende et de milliers de militants de l'Unité populaire ! De ce jour commencent plus de quinze ans de terrorisme d'Etat sur tout le sous continent, des dizaines de milliers d'enlevés, torturés, disparus. Partout le plan Condor pour pourchasser d'un pays a l'autre les miltants de gauche, leurs conjoints et leurs enfants. Partout les voyous criminels de la CIA, les proconsuls arrogants du Pentagone et les professeurs de torture du type Aussaresse, gestapistes de la 25 ème heure, venus former les bourreaux aux méthodes acquises pour notre déshonneur dans la guerre d'Algérie. Impliquées par les vagues d'exilés politiques, nos vies, notre perception de la politique en ont été comme refondues. Pour moi ce fut un grand début dont l'onde de choc et les rebonds dans mon existence continuent. Ici, j'ai visité la villa Grimaldi, principal centre de détention et d'extermination. J'ai écouté l'estomac retourné le récit d'un militant survivant, vu les boites ou l'on enfermait cinq prisonniers à la fois avant et après la torture, parcouru le jardin des roses où sont les petites pancartes des femmes mises en pièces et jetées à la mer. J'ai pleuré de dégoût, d'empathie angoissée et de stupeur. J'ai ressourcé au prix émotionnel fort la mémoire des premiers pas de mon engagement politique à gauche.
Drôle de pays, quand même. Je parle de son allure physique. Il faut se le représenter dans nos images européo centrées. Imaginons un ruban qui partirait du nord de l'Ecosse et finirait au sud de Marrakech. Et qui n'aurait jamais plus de largeur que de Paris à Rouen. C'est le Chili. 4300 kilomètres de long et jamais plus de 200 kilomètres de large. Et avec ça c'est le monde à l'envers. Au sud, un pays glacé, des espaces infinis vides de présence humaine. Au nord, un désert immense, le plus sec de la planète. Pour couronner cette ambiance voici encore un semis de volcans. Combien ? Dites pour voir ! Réponse : 2000 ! Pourquoi pas. D'un côté l'océan pacifique qui plante au loin le décor du nouvel horizon de développement du sous continent américain vers l'Asie bientôt davantage que vers l'Europe. De l'autre la muraille monstrueuse de la montagne, la cordillère implacable, les Andes, le rebord de l'extrême occident.
La France en petit
Ici, pour moi, ce n'est pourtant pas l'oxygène de l'altitude. Malédiction : à peine arrivé je suis de nouveau soumis a l'envahissememt mediatique de notre droopy national. Je retrouve le portrait de Sarkozy à la une de toute la presse car la grève massive du 18 et le divorce du président français excitent assez bien les chroniqueurs. On m'explique que Sarkozy est souvent présent dans les médias au Chili car il intéresse beaucoup. Pour la droite du coin, les héritiers du général Pinochet, une victoire de la droite décomplexée chez ces incorrigibles étatistes français est un formidable encouragement. Quand j'en ai fini avec les questions qu'on me pose au sujet des rebondissements de la nouvelle présidence francaise, on me demande alors des explications sur la prochaine visite de Ségolène Royal à Santiago. En effet, elle est annoncée ici le 29 octobre prochain. Elle accompagne un choeur de jeunes gens de la région du chabichou qui viennent chanter ici le « Canto general » de Neruda. Mais elle donnera aussi une conférence qui énerve beaucoup les gens de gauche que je rencontre. En effet c'est le patronat du coin qui l'organise et il faut payer pour y assister. Le prix du billet d'entrée oscille entre deux mois de retraite de base et presque un SMIC selon la catégorie de réservation (feriaticket.cl rubrique : seminario-congreso). Pour ne pas exagérer disons juste que ce n'est pas bien compris. Et pas seulement chez les gauchistes du coin, en supposant que les gens qui m'en ont parlé puissent être considérés comme tels, ce qui pourrait bien les énerver en me lisant. J'ai répondu que c'était sûrement pour payer les frais d'organisation. On m'a alors demandé si les frais incluaient les encarts publicitaires qui annoncent l'événement depuis une semaine dans la presse avec ce foutu prix d'entrée ! « Est-elle payée comme Clinton pour faire cette conférence » me demande-t-on ? Comment pourrais je le savoir ? Je dis non, à tout hasard, avec un air d'évidence qui est très important dans le rôle de composition que je joue en défense de notre ex candidate parmi des gens qui ignorent l'intensité amicale de nos relations. De plus, ils sont persuadés que nous nous disons tout, entre dirigeants socialistes francais. Et quand on s'est bien moqué de moi, il me reste encore à avaler la fin du potage. En effet le thème de la conférence est « l'éthique en politique ». D'abord j'ai cru à une blague. Mais tout ca est sur les sites internet des journaux chiliens…Comme la publicité dans la presse est dorénavant interrompue, apres une semaine de présence, on me demande si c'est parce qu'il ne reste plus de places ou bien parce que c'est un bide. Je n'en sais rien. Mais je me marre en douce en pensant que dans la grande tradition d'organisation qui est la sienne de « l'agenda modulable à tout moment » elle a peut-être annulé la conférence, ou le voyage (« un euro dépensé, un euro utile » ?). Je pense à la tête des gens assez grotesques pour payer un smic afin d'écouter au premier rang quelqu'un leur parler « d'éthique en politique » dans un pays où la pauvreté reste une réalité si cruelle. Ils devront aller demander leur remboursement comme des blaireaux qu'ils sont. Bref, si j'avais pu penser pouvoir un peu oublier les deux personnages qui ont envahi cette année, c'est raté ! Je dois subir ici la France en petit.
Gauche morose
Etrange ambiance à gauche. J'y rencontre beaucoup de monde. La direction du Parti Socialiste, celle du Parti communiste. Je vois aussi des camarades de tous niveaux de responsabilité, mais aussi nombre de citoyens « non encartés » de gauche, par l'entremise de mes amis sur place. La cadence est soutenue. Je connais plus de monde à Santiago qu'à Lyon. Les gens que je rencontre paraissent si désabusés ! L'effet Bachelet semble épuisé. Dans l'interview qu'elle a donné au journal « El Mercurio » Ségolène Royal titre « la baisse dans les sondages de Bachelet est provisoire ». Espérons le. Mais le constat reste. La vague qui a fait la victoire est retombée. Elle aura été ruinée par quelques erreurs de man?uvres dans la gestion de conflits sociaux. Et plus encore dans l'ahurissante affaire de la réforme du système des transports de Santiago, la capitale où vit et travaille la plus grande partie de la population du pays. Une invention de génie qui a rendu les transports plus chers, plus pénibles et plus longs. Une véritable agression contre la vie quotidienne, selon le terme d'un très haut dirigeant socialiste local. N'importe où ailleurs en Amérique latine il y aurait eu des émeutes. Ca c'est la conjoncture. Mais si l'on creuse pour mieux comprendre ce désenchantement, on découvre que l'épuisement du système vient de plus loin. Michelle Bachelet n'est donc pas elle-même la cause de cet état de fait. C'est presque le contraire. « Elle a gagné là où on aurait du perdre » me dit-on. En fait, c'est la formule de centre gauche, la fameuse « Concertation » qui tourne à vide. Elle ne convainc pas, elle n'entraîne pas. Un crédit de confiance et une délégation de pouvoir lui étaient accordés en toutes circonstances parce qu'elle était en charge de la transition démocratique depuis la dictature. Il est épuisé. Du coup tout va de guingois. Les crédos néo libéraux des dirigeants de la gauche exaspèrent, le maintien de la constitution de Pinochet au bout de 17 ans de pouvoir devient l'emblème de la pleutrerie des élites de centre gauche, et ainsi de suite avec du meilleur et du moins bon. Le parti socialiste s'est solidarisé des manifestations contre la politique du gouvernement, une vingtaine de parlementaires de la « concertation » ont édité un long document politique reprochant à la présidente de mener une politique néo libérale, dénoncé la gravité de la situation et souligné ses risques. La base est « ailleurs », les cadres intermédiaires se détournent, désabusés et refroidis. La banquise gagne le continent politique de gauche. A l'université de gauche, après ma conférence (entrée gratuite ; orateur gratuit) sur « l'effet Sarkozy » (j'ai découvert le thème la veille?) le repas offert par le recteur est sinistre tout le temps où il est question de la situation du moment. A la Victoria, quartier mythique de l'Unité populaire, les habitants du quartier me font visiter la maison qu'ils ont transformée en musée, celle du prêtre français André Jarland, assassiné par les pinochetistes. On me parle de tout. Mais pas un mot sur le gouvernement. Ni en pour ni en contre. Absent de l'horizon des choses dont on parle. Le maire est un copain de l'exil à Evry, Juan Saavedra. Il me fait l'article pro gouvernemental. Service minimum. Il passe plus de temps a m'expliquer les méthodes de la démocratie participative qu'il a mise en place. D'ailleurs il m'emmènera a une rencontre des directeurs de réseaux sociaux. Bon moment. Beaucoup de blagues simples des uns aux autres. De « l'officialisme », c'est-à-dire de la gauche officielle, pas un mot. Juste une personne pour me dire gentiment que ce n'est pas le problème de ce quartier.
Taquins
Au siège du PS chilien le président du parti et le secrétaire général me reçoivent avec beaucoup de disponibilité et de cordialité, alors même que je ne suis pas en odeur de sainteté dans les milieux dirigeants socialistes chiliens, compte tenu de mes positions contre les alliances de la gauche avec le centre. Ici cette alliance est le coeur du dispositif de la gauche gouvernementale depuis 17 ans. Cela s'appelle « la concertation ». Une formule politique qui réunit la démocratie chrétienne et le parti socialiste. Naturellement on doit se garder de faire des transpositions de situation dans la mesure où ici cette formule a été l'outil de la transition de la dictature à la democratie. Je le signale quoique pour ma part je n'y ai jamais été favorable, même pour cette période. Mais je n'accepte guère ici davantage qu'en France qu'on oublie ce qui a été fait. « Nous sommes le pays d'un paradoxe, explique le sénateur socialiste Ominami. 73% des chiliens sont propriétaires de leur logement, l'espérance de vie est passée de 69 à 78 ans pendant que la mortalité infantile a baissé de 18 pour mil à moins de 10 pour mille. La pauvreté absolue est passée de 37,6 % à la fin de la dictature à moins de 14 % aujourd'hui tandis que les noyaux d'extrême marginalité sont passés de 13 % à 3,2. La censure a été supprimée, la tutelle militaire levée, le divorce légalisé. Sept jeunes sur dix entrant à l'université sont la première génération d'étudiants de leur famille. Et en même temps nous sommes le pays de la persistance d'inégalités honteuses dans la répartition des richesses produites et davantage encore pour les patrimoines, un pays où un contrat de travail sur trois est considéré comme décent selon la définition de l'OIT » Si ce constat est assez balancé pour permettre de se parler tranquillement, il n'autorise pas cependant selon moi, la satisfaction du secrétaire général du PS qui me déclare tout de go : « le Chili a tourné la page du néo libéralisme ». Je pense qu'il voulait me taquiner sans doute. De toutes façons qui croire, que croire. Au déjeuner des amis racontent que dans chaque déplacement de la présidente les gens la harcèlent pour protester contre leur endettement contracté pour acheter des logements de mauvaise qualité dont le remboursement coûte plus cher que la valeur de leur bien sur le marché? J'ai moi-même vu de la pub pour des prêts à la consommation à 49% de taux d'intérêt?. Quand aux universités, sachons que l'inscription coûte 500 euros par mois pour les plus bas de gamme d'entre elles. Tout le monde est endetté et même surendetté, à tout âge. Que tout cela passe sans révolte est le plus surprenant. Mais qui vivra verra. Car ce qui pourrait s'avérer le plus à bout de souffle c'est le fameux « modèle économique chilien » lui-même, en dépit des discours incroyables que j'ai entendu sur « l'homme nouveau » du Chili moderne qui aurait appris à ne « compter que sur lui-même » et non sur « l'assistance de l'Etat providence ». Dans cette situation, le système tout entier est hypersensible aux chocs extérieurs . Hors ici le « modèle » repose sur son c?ur financier, les fonds de pensions. Et si les caisses de l'Etat sont pleines, avec un excédent budgétaire absurde, c'est parce que les cours du cuivre se sont envolés à cause de la demande chinoise. En décidant d'autoriser les fonds de pension à placer jusqu'à 80 % de leurs avoirs à l'extérieur du pays, la sensibilité aux chocs financiers va s'approfondir davantage encore.
Bien connu
Dés la descente de l'avion j'ai pris des nouvelles de mon rendez vous avec le sénateur Navarro. Il a pris un sérieux coup de gourdin sur la tête pendant une manifestation syndicale à laquelle il s'était associé. Le journal « El Mercurio », vaisseau amiral du monopole total de la presse au Chili prétend que c'est le Sénateur qui a d'abord agressé le policier. Un classique. « El Mercurio » est bien sûr un journal indépendant qui respecte l'éthique des médias selon ses dires. Il combat la corruption en général et la gauche en particulier. L'ouverture des archives déclassifiées de la CIA a permis d'apprendre que « El Mercurio » avait reçu en toute éthique et indépendance 30 millions de dollars avant et après le coup d'Etat de Pinochet pour faire de la bonne presse à son sujet. Naturellement ce n'est pas dans « el Mercurio » que ça s'est su mais dans un journal nord américain. Le sénateur Navarro fait l'objet d'une saisine du tribunal constitutionnel qui doit se prononcer sur sa déchéance en raison de sa participation à cette manifestation. En effet, l'article 60 de la Constitution de Pinochet interdit à un parlementaire de participer a un trouble de l'ordre public. Il lui interdit également de participer ou de servir d'intermédiaire dans un conflit du travail. Il s'est donc aussitôt trouvé dix parlementaires comme le permet la loi pour envoyer leur collègue devant le tribunal. Il se dit que le lachage des juges démocrates chrétiens va lui couter son siège. On m'apprend surtout que le chef de file de cette initiative est un certain Ernesto Cardemil. Outch ! Moi qui n'ai aucune mémoire des noms je me souviens pourtant parfaitement de celui-ci. C'est celui de la face de bête qui m'a reçu à la Moneda, au ministère de l'intérieur sous Pinochet dont il était le Secrétaire d'Etat pour la sécurité intérieure? Je venais lui demander des comptes sur l'assassinat une nuit d'état de siège du président du syndicat des journalistes, un copain, Pépé Carasco Tapia? Il m'avait répondu qu'il ne savait rien a ce sujet. Et ainsi de suite. J'ai rencontré l'avocat de l'affaire l'autre soir à l'occasion d'une réunion des partisans d'une assemblée constituante au Chili au cours de laquelle j'ai pris la parole (gratuitement). Il m'a appris que les assassins avaient été arrétés et jugés récemment. Un groupe d'hommes de cette police dont monsieur Cardemil était le patron alors. Aujourd'hui ce monsieur Cardemil poursuit le sénateur Navarro parce qu'il ne respecte pas les obligations de la Constitution promulguée par Pinochet. Il y a dix sept ans que le dictateur est parti. Un an que Pinochet est mort dans son lit.
"« En quinze ou seize jours nous aurons fait le trajet de Barcelone à Buenos Aires » écrit Clémenceau en 1910"
> Cl*e*menceau :-)
Bravo Jean-Luc pour ce magnifique texte.
C'est MAffeis qui doit être ravis, lui qui ne peut pas s'empêcher des frissons glacés le long de l'échine du dos rien qu'à la mention du nom de Clémenceau. Clémenceau/Jaurès, la confrontation doit être sanglante.
Eh bien!
Le voyage de notre Jean-Luc n'est pas dommageable pour son blog, bien au contraire
Un texte plein, de la pose du décor au cambouis politique (au sens noble)
Je m'attendais à un petit mot sur Moquet mais l'exercice a déjà été fait ici je crois. j'en signale tout de même un billet dont je suis assez content
http://sauce.over-blog.org/article-13266576.html
Monsieur le Sénateur,
y aurait pas moyen de garder sur place un contact qui puisse documenter sur les classes moyennes, le Pinochet et le Rotary ?
En France le Rotary est puissant, puisque deux de ses membres d'honneur sont l'un à l'Elysée, l'autre Président de l'Assemblée.
Ces gars-là du Rotary cachent leur soutien à Pinochet (pourtant cité sur le Rotary de la Rochelle, club Rotary de Florence Arthaud, la nouvelle future icone de la droite UMP) et aux économistes de la funeste "école de Chicago" (Friedman et les "Chicago Boys" de Pinochet).
Pinochet a prononcé au moins deux discours au Rotary Club de Santiago, dont notamment celui qui se moque disparus, enfants des "mères de la Place de Mai" et un autre ou il se moque des "chevelus de la Bundeswehr".
Ca serait bien de savoir dans quelles conditions ces discours ont été prononcé (éventuellement depuis la tribune publique du batiment qui abrite la Fondation Rotary à Santiago, qui donne sur une grande place).
Si on montre que Pinochet est une icone de la classe moyenne via le Rotary, on pourra montrer que les droitiers locaux ont un potentiel violent. Voir à ce sujet l'historique de la page Wikipedia sur le Rotary, et les activités de "Bombastus" qui est fort probablement un militant UMP de Boulogne).
Un bel exemple de l'intrication entre Rotary et UMP, c'est ceci :
http://solere.blogs.com/boulogne/2005/04/diner_de_gala_d.html
Thierry Solere préside l'UMP de Boulogne, est porte parole de l'UMP, et "Bombastus" est probablement un militant UMP de Boulogne.
Ca serait donc bien, Monsieur le Sénateur, que vous ayiez un contact local pour documenter les activités du Rotary, de Pinochet et des classes moyennes à Santiago (3.000 morts et "disparus" tout de même...)
Pierre Larcin dit Le Belge de Lille
bizarre l'indexation Google de Pierre Larcin suite aux déméles wiki Rotary
Merci au modérateur de laisser ce post, je sais que c'est hors sujet, mais ça va servir. Explications par mail.
AS
Le Belge
Le modèle (néolibéral) de surendettement des classes moyennes et populaires, qui garantit un tant l'extinction des conflits sociaux durables et l'abrutissement par la société de consommation/aliénation(le beurre et l'argent du beurre...)existe aussi dans l'Espagne et la Hongrie à gouvernements socialistes (pas dans les mêmes proportions en France).
Bien évidemment cette fuite en avant ne peut être éternelle, mais quand aura lieu la chute et qu'y aura-t-il après?
Beaucoup de boulot pour votre camarade DSK...
Bonjour Camarade Sénateur,
A quand un joli voyage aux Etats-Unis pour nous faire un point sur la campagne et sur les échanges entre gauches française et américaine ?
Il est intéressant de constater que les candidats démocrates (favoris de l'élection pour le moment) militent pour l'établissement d'une assurance maladie universelle et l'augmentation/rétablissement de la progressivité de l'impôt.
Comme on dit toujours que les USA ont 10 ans d'avance sur nous, ce serait bien de prévenir Sarkozy qu'il n'est pas nécessaire de poursuivre son programme : on devra tout refaire dans l'autre sens dans quelques années.
Allez, bon séjour et à bientôt pour de nouvelles aventures franco-françaises.
M. le Sénateur PS,
très franchement, votre texte est totalement gâché par vos supputations tout à fait insupportables concernant Ségolène Royal. Vous n'avez aucune preuve, vous vous contentez de répondre des rumeurs, des "on dit". Et dire qu'ensuite vous râlez contre ceux qui vous prêtent telle ou telle intention, qui simplifient tout...
Par ailleurs, vous qui êtes le chantre d'une "autre gauche" que celle défendue par Ségolène Royal, j'aimerais bien savoir sur quel modèle vous vous reposez. Les pays scandinaves out, l'Italie n'en parlons pas, l'Angleterre encore moins, tous des sociaux-traîtres et on apprend aujourd'hui que M. Bachelet ne serait qu'une Maggie Thatcher parlant espagnol.
Ah oui... j'oublais, il reste Chavez ! Le Sarkozy du Venezuela (7 h par jour à la télé), qui veut le pouvoir à vie et ne peut mettre en place un système social certes généreux qu'en raison de l'exploitation du pétrole et de sa vente massive à l'horrible Satan américain. N'avez-vous jamais réfléchi au fait que le système vénézuelien que vous vantez tant, le seul modèle à vos yeux, ne vit que grâce à l'or noir ?
M. le Sénateur, je crois en votre engagement mais apprenez simplement à voir les choses en face !
Très passionnant carnet de route ! Mais quel est le % de Chiliens qui ne font plus confiance à Mme Bachelet, puisqu'elle baisse dans les sondages ? Où en est l'emploi, la protection sociale, les retraites...dans ce pays ?
Je suis très déçue par l'attitude de Ségolène Royal. Je viens d'aller sur son site. Apparemment, le 29 octobre, elle ne sera pas au Chili, puisque son voyage débute le 31 octobre : "31 octobre, 1ER et 2 novembre : Invitation au Chili, Argentine, Bolivi (sans e?) par la fondation de Carlos Unamuno".
A bientôt le plaisir de vous lire !
Bonjour M. le Sénateur
Notre syndicat national attend votre réponse pour une prise de contact lors de votre retour en France.
IL y a urgence dans le domaine éducatif et nous avons besoin d'hommes politiques comme vous. Si vous voyez " sego" transmettez lui
En l'attente d'une rencondre
cordiales salutations
Allende encore ? allons bon...
http://fare.livejournal.com/tag/msm
J'ai ça aussi en stock :
http://fr.altermedia.info/societe/salvador-allende-premier-bilan-dun-scandale-etouffe_7799.html
Un petit dernier pour la route :
http://www.conscience-politique.org/histoire_politique/laurentmytheallende.htm
Chili,ou la France,le principe politique reste le mème dès l'instant qu'il s'agit
de bluffer la gauche dans et pour les élections.
Le grand drame, c'est que tout le monde y croit.
S.F.A.M.Rosay.
En suisse le Parti Socialiste a pris une déculotée et c'est le parti d'Extrème-droite qui a remporté les élections !
Voilà ce que c'est, lorsque l'on abandonne les classes populaires et qu'on les laisse à leur sort :
Faut quand même pas s'étonner si elles ne se mettent pas à lire Rousseau ou Voltaire dans le texte en faisant leurs courses à LIDL !
Faut dire qu'on a laissé ces classes s'enfoncer lentement dans le ressentiment, la négation de son Histoire, et croupir dans les bas -fonds de la République :
Misère des banlieues / abandon du monde rurale - Même combat !
La lèpre de l'analphabétisme ou celle de l'illétrisme profitant aux illusionnistes politiques de tout poil...
Oui, enfoncement de porte ouverte, la misère n'est pas bonne conseillère et l'instinct grégaire reprend vite le dessus. Il suffit de quelques idéologues "néonazisbonchicbongenre" la dessus pour vous assommer définitivement un individu et achèver nationalement le travail par un décrébrage massif à grande échelle.
Il n'y a cas voir chez nous comment la classe "distinguée high - tech" revient assez rapidement, à ses heures brunes dès qu'on leur en laisse le loisir :
ADN, Chasse aux pauvres et aux immigrés, Flicage de la population, Drônes pour surveiller les manifestants envisagés dorénavant comme des insurgés avant même que ceux -ci le décident!... Ministère de la Race Française, Peine plancher - le vol d'un parapluie c'est deux ans de prison maintenant, et pour une baguette, quatre ! Il faut le savoir si demain, c'est vous qui vous y trouvez ou un membre de votre famille - sans compter le REPULSIF ANTI -SDF ! Car maintenant en France il faut que ça sente bon !
La fleur !
Donc en SUISSE l'Extrême -droite a gagné ! Comme chez nous, il y a quelques mois maintenant !
Voilà ce que c'est lorque le PS se renie sans compter.
A force il est somme toute sinon compréhensible, du moins plutôt tristement banal qu'à jouer à ce petit jeu, tout un Peuple déboussolé par son élite même, ne sachant plus à quel saint se vouer se rapproche des portes de l'Enfer !
Donc voilà un nouveau Parti social-démocrate qui vient de perdre les élections ! Un de plus en Europe, un de plus dans le monde !
Oui, il est temps de revenir Socialiste, ni plus, ni moins ! Socialiste avec tous le bon grain démocratique qui va avec ! Vive la sociale !
Bonjour,
Pour l'avion c'est simple, il y a le choix entre la compagnie "nationale" Air France qui propose un vol direct mais cher et des compagnies tel Avianca (Colombie) qui sont moins chère mais sont omnibus: Paris-Bogota-Santiago-Buenos Aires.
Avec en prime pour le retour un arrêt à Baranquilla si l'avion est trop chargé pour décoller avec le plein de Bogota.
Je suis étonné qu'un sénateur qui pourfend le libéralisme choisisse Avianca à Air France...
PS: Vis à vis de l'économie chilienne il ne faut pas oublier le boum des matières premières et en particulier le cuivre. D'ailleurs le budget de l'armée chilienne reçoit directement un % des bénéfices du cuivre.
Petite méditation sur les mots :
Le premier entubage de cerveaux ce sont les mots :
Regardez comme les puissants savent instrumentaliser la langue : tout est là !
Rappelez-vous : Tout a commencé un beau jour avec le terme soudainement apparu dans toutes les bouches :
"L'Etat-providence " vocabulaire de droite repris par tout un choeur bélant à "Gauche" pendant des lustres.
Je repensais à ce terme:
" Etat -Providence "... à la récupération, l'instrumentalisation du vocabulaire chrétien pour assouvir des passions iniques et très intéressées.
Que l'on y réfléchisse Cinq secondes - "Etat-providence " - Comme si la manne était céleste et que l'on ne pouvait
(autre mensonge de droite "La vache à lait ")...tirer indéfiniment sur les généreuses mamelles !
DEUX REGISTRES DE LANGAGE EN MÊME TEMPS
: le langage "sacré" et le langage "profane" (voire ordurier), comme indices de preuves, comme traces évidentes d'une vérité bonne à dire et plein de bons sens (anti)populaires à réveler et à distribuer.
"Etat-providence" !
Premier acte :
Faire en sorte de dématérialiser cet argent - en vérité le fruit du travail des Citoyen-e-s + l'esprit solidaire et redistributif / héritage de la Seconde Guerre Mondiale - afin de déconnecter la manne de ses propiètaires réels : Le Peuple / Les citoyen-e-s.
Deuxième acte :
Culpabiliser la population en la taxant de "profiteuse incorrigible "
(Paternalisme / infantilisation des Citoyen-e-s) et Faire semblant de vouloir son bien tout en se proposant de la "responsabiliser " à sa place (!)
Troisième et dernier acte :
A force de répéter que cet argent n'est pas le fruit du travail de tous et de toutes ainsi que sa redistribution à tout le monde, selon ses besoins et ses necéssités du moment, mais un capital public à privatiser (pour le bien de tous evidemment), le dépouillement va trouver un semblant de légitimité.
Car comme le dit madame Parisot ou le Baron Antoine Seillières :
Il n'y a jamais d'acquis, " la vie c'est comme ça ", " tout est précaire "
sauf bien sûr la reproduction sociale de classe, l'Héritage, les combines entre gens de bonne compagnie, les valises remplies de pognon du Medef pour graisser la patte des uns et des autres...
Suit donc l'estoquade ! (THE END)
On en finit définitivement avec le concept de "Services Publics ", on vend tout au plus offrant, on se débarasse des entreprises publiques qui rapportent de gras bénéfices (Les autoroutes censées permettre des investissements dans les logements sociaux sont privatisées - j'en passe et des meilleures)...
Les Citoyen-es dépouillé(e)s de tout ce qui avait été le fruit des combats depuis 200 ans se voient rabrouer à longueur de semaines pour encore en chier ! Et payer 50 centimes d'euros sur chaque boîte de médicament !
Sans compter les autres joyeuseté à la solde du contribuable devenu soudainement la "Vache à lait " magique, disponible 24 heures sur 24 !
En fait en détruisant l'Etat Social - dans le langage de droite "l'Etat Providence ", les Néolibéraux ont inventé le Citoyen -Providence !
Mais rusés, ils ne l'on pas dit !
Les capitalistes par contre, l'ont bien compris ! Pas un jour sans qu'une nouvelle taxe ne soit pompée sur le dos du Citoyen -consommateur, sur ses forfaits, ses crédits, son compte en banque, etc,etc !
On dit que les Français n'aiment pas les impôts - s'ils sont iniques et non partagés, c'est bien normal ! On a même fait plusieurs révolutions pour ça !
... mais jusqu'à preuve du contraire, je ne crois pas que les français adorent plus les " comissions " et " autres taxes" privées que prélèvent dans notre dos les banques, les compagnies d'assurance, que sais -je encore ?
Tout le monde trouve soudain, ce vol journalier, massif et répété par plusieurs, tout à fait normal !
Le Marché a tout les droit Monsieur, puisque c'est le Marché !
Moi, je préfère payer des impôts que des franchises sur les médicaments ou pour les soins. Selon la progressivité de l'impôt, je sais à quoi m'en tenir, je n'ai pas de mauvaise surprise et je n'ai pas l'impression d'être ce Citoyen -Providence qui ne cesse de filer du fric pour un oui ou pour un non à une bande d'escrocs pour des pseudo services dont je me contefouts !
Oui, à l'Etat social de demain que nous devons rebattir !
Oui, à la régulation des marchés !
Il faut des freins à toute entreprise humaine délirante !
Non au Citoyen-Providence !
Oui à la reconstruction collective et individuelle du langage !
De ma langue, de votre langue, de notre langue.
Cessons ce pillage des mots qui veulent dire le contraire de ce qu'ils expriment en vérité, réagissons contre leur remplacement qui n'est là que pour mieux nous occire et définitivement nous éteindre.
Message reçu/ Message envoyé :
"Surendettement: c'est de pire en pire
Malgré la loi Borloo de 2003, le nombre de dossiers déposés auprès des
commissions de surendettement continue sa progression: 165 500 en 2003,
près de 185 000 en 2006. C'est ce que révèle mardi le Conseil économique
et social.
(...)
Source et texte complet :
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=14892
[A compléter par les propos de Christine Lagarde, ministre Economie,
finances et emploi, qui lorgne sur le crédit à la consommation, le remède
miracle qui a soutenu la croissance aux Etats-Unis, en Espagne, en
Grande-Bretagne
(pnm://son.radio-france.fr/chaines/itema/10815/10815_23102007_2007F10815S0296.rm
/ à partir de la 9e mn)]
"J'ai demandé à la Banque Postale de me faire des propostions pour
vérifier dans quelles conditions je pourrais autoriser la Poste à faire du
crédit à la consommation. [Cette mesure est présentée par la ministre
comme un dispositif inovant susceptible de redonner du pouvoir d'achat !
Il s'agit d'engager plus de concurrence.]
"C'est une des actions du gouvernement que de faire souffler un vent de
concurrence sur l'économie pour en libérer la croissance."
[Et le journaliste de résumer, un tantinet ironique :]
"Bon à défaut d'avoir de l'argent on pourra en emprunter si je vous
comprend bien ? !"
"On pourra en emprunter [explique Ch. lagarde] et puis surtout on pourra
en emprunter à des conditions qui seront plus favorables puisqu'il y aura
plus d'acteurs en concurrence ! "
On peut compter sur les as du marketing pour magnifier le discours des
philantropes de la finances et ainsi séduire un maximum de joyeux
consommateurs qui iront se prendre dans les filets des marchands de
crédits ! Pendant ce temps-là, Sarkozy et le gouvernement espèrent
faire illusion quelque temps et ainsi se donner un peu d'air... Avant la
débandade ? "
Bientôt le phénomène des "subprimes" à la Française ?
Quand les riches se barrent ailleurs, il faut faire saigner les pauvres !
Air connu !
@nom
le plus simple pour se rendre en amérique du sud est encore de passer par l'Espagne.
Ca évite les dissertations à n'en plus finir sur le comment du pourquoi et les leçons de globe trotter.
Source Libération :
Mardi 23 octobre 2007
"Le numéro 2 du Medef nie tout financement de la vie politique mais reconnaît la pratique d?un «lobbying classique » auprès des parlementaires et l?existence d?une caisse noire de 600 millions d?euros. (AFP)
Denis Gautier-Sauvagnac, Président de l'Union des métiers et des industries de la métallurgie (UIMM), a affirmé aujourd?hui devant quelques journalistes n'avoir «jamais donné d'argent à un parlementaire», ni «apporté aucune aide aux partis politiques» tout en reconnaissant un «lobbying classique» de son organisation, et l'existence d'une caisse noire de 600 millions d'euros.
Medef : les mystères de la caisse noire
L'UIMM disposerait de centaines de millions d'euros
Denis Gautier-Sauvagnac, qui est mis en cause pour des prélèvements de fonds suspects sur les comptes de l'UIMM, la principale fédération du Medef, explique que ce lobbying auprès des pouvoirs publics, et notamment des parlementaires, «n'a rien d'occulte». Le but est de proposer des amendements sur des textes que son organisation juge «mauvais».
Denis Gautier-Sauvagnac a par ailleurs reconnu l'existence d'une caisse de 600 millions d'euros à l'IUMM et expliqué les mécanismes qui ont conduit à l'accumulation de ces fonds par la fédération de la métallurgie.
A l'origine, la constitution en 1972 par l'UIMM d'une caisse de mutuelle, l'Epim, destinée à l'aide aux salariés grévistes ainsi qu'aux entreprises ayant subi des préjudices lors de conflits sociaux comme des pertes de commandes ou des pertes de chiffre d'affaires.
A l'époque, «1 800 entreprises qui employaient 1,2 million de salariés ont cotisé à cette caisse à hauteur de 0,2 pour 1000 de leur masse salariale (0,4 pour mille à partir de 2001)», a-t-il détaillé.
Au total, 290 millions d'euros ont été encaissés par l'organisation, dont «170 millions ont été utilisés depuis 35 ans pour indemniser les entreprises», a-t-il dit. Les 120 millions restant, une fois placés, ont permis d'atteindre un total de 600 millions, a poursuivi le dirigeant.
«Complément de rémunération»
Interrogé par ailleurs sur la destination des fonds prélevés, quelque «2 millions d'euros par an», le responsable patronal a simplement déclaré qu'ils étaient notamment utilisés «au financement de différents organismes qui font partie de notre vie sociale». Il s'est refusé à donner plus de précisions.
Denis Gautier-Sauvagnac a ajouté que ces fonds avaient «aussi» été utilisés pour verser à des collaborateurs de l'UIMM «un complément de rémunération correspondant à des primes de cabinet». «Ces primes ont été supprimées progressivement, la dernière ayant été versée au 31 décembre 2006», a-t-il précisé.
Denis Gautier-Sauvagnac, qui s'exprimait pour la première fois à son initiative devant la presse depuis le début de l'affaire, a également annoncé à cette occasion qu'il allait quitter la présidence de l'UIMM en novembre avant la fin de son mandat, prévue en 2009."
Démocratie Libérale :
Pour paiement de la misère et de la paix sociale, on achète les votes, on graisse la patte, on amende les loix pour les vider de leurs substances, on en envoie plein la vue !
Vivement le renouveau de la Démocratie Sociale !
Il va falloir savoir ce que nous voulons !
Retour de l'Etat, rééquilibrage du marché pour en finir avec un "Capitalisme Dérangé" !
C'est pas moi qui le dit c'est un américain !
Benjamin Barber !
http://www.libelabo.fr/2007/10/22/le-capital-aux-enfants/
N'ayons plus peur de nous-même ! Osons !
Soyons décompléxés !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Barber
Bonjour camarade Mélenchon,
Ségolène Royal qui tient une conférence sur "l'éthique en politique"?
Va t'elle y raconter comment elle a menti pendant la campagne sur le SMIC et les 35h?
Mort de rire...
Souvarine
http://caspieds.over-blog.fr/
Merci pour ce message, c'est toujours un plaisir de lire ce blog. Petite anecdote, Camarade Sénateur. Débat hier soir en section sur l'avenir du socialisme (ou presque !) Avec un autre camarade de "l'aile gauche", sans concertation, on retoquer plutôt pas mal les sociaux-libéraux qui appellent à l'alliance avec le Modem, avec des arguments exactement complémentaires sur le bilan désastreux de la troisième voie de Schröder à Blair ! A la fin je vais le voir en lui demandant "dis moi Mickaël t'aurais pas lu le dernier livre de Mélenchon par hasard ?" Tout juste. Nous avons donc trouvé notre petit livre rouge ! :-)
Chêr Jean-Luc ;
Merci pour ton texte, beau récit d'un voyage pas comme les autres, mêmê si tu es aussi chilien que moi français ! des emails aprés ta visite ?....que de bons commentaires de ton passage au chili, a travers les amis qui tu as rencontré sur place, quelques-uns parlent de un vrai bol d'oxygene pour les gens qui sont à la recherche d'une autre voie alternative au neo-liberalisme, des étudiantes universitaires sont ravis de savoir que en France il n y a pas que Sarkozy dans la vie ! allez reviens-vite pour le NON ! bon voyage en argentine !
Message reçu / Message envoyé :
Majorité Européenne ! Les Peuples Européens réclament un Référendum !
"Nous sommes face à un déni manifeste de démocratie !
Il y a là une opportunité et un devoir de mobilisation résolue des
citoyens les plus attachés à la démocratie.
Ceci a-fortiori sachant que les sondages révèlent qu'en France comme dans d'autres pays la population
veut se prononcer par voie de refferendum à une très large majorité :
Selon un sondage Harris publié par le Financial Times, 76% des
Allemands, 75% des Britanniques, 72% des Italiens, 65% des Espagnols et
63% des Français souhaitent un référendum sur le pseudo-nouveau traité ==>
http://www.lacroix.com/afp.static/pages/071018074015.0ozndf64.htm // voir
aussi ce sondage réalisé fin mars 2007 auprès de 17000 personnes ==>
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/europe/20070324.REU6996/
les_europeens_veulent_un_referendum_sur_un_nouveau_trai.html)
Ne pas mener ce combat JUSQU'A obtenir gain de cause, quel que soit le
temps que cela devra prendre constituerait certainement une faute
politique majeure devant l'histoire et la démocratie
A faire circuler largement..."
Grenelle de l'environnement :
(Lien / recherche / Yahoo)
http://libegrenelle.blogs.liberation.fr/environnement/ :
Les textes du Blog qui suivent celui de J. Bové sont vraiment très intéressants.
Pour lecture.
@Christian
Pouvez-vous vérifier le lien avec le sondage Harris publié par le Financial Times ? Cette page est introuvable sur le site de La Croix. Merci.
A l'heure où les étrangers sont traqués, où le cheminot est injustement montré du doigt, où la guerre aux pauvres est déclaré, à l'époque magistrale des "répulsifs antiSDF " - projection de produits toxiques attaquant les bronches et la peau du manant et de l'associal- un petit rappel Républicain !
Pour chaque député non réélu, les Français devront payer
417 120 euros!
PREPAREZ VOUS A TRAVAILLER POUR EUX!
Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417 120 euros = 60 mois x 6952 euros.
C'est la nouvelle indemnité chômage des députés! Repris ce matin sur RMC par
JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous
d'accord ! La plupart des médias n'en parlent pas !
A l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront " à vie"
20 % de ce traitement : soit 1390 euros par mois.
Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à
payer les "golden parachutes" de nos députés.
Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance
législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat !
L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés a été révélée
par "Le Canard Enchaîné" le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux,
habituellement pressé de dénoncer les parachutes en or de certains grands
patrons (certes avec raison....)
Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF,
qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des
avantages sur le dos des Français.
Avant de quitter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité
et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui
est à ce jour - selon info sur site Assemblée nationale - de 5178 euros, soit 6 952 euros brut.
Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417180 euros sur 5 ans !
Sans parler de ce qu'il leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été
attribuées aux députés et définies par l'ordonnance n°58-1210 du 13 décembre
1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le
plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie", ce qui
correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année
d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour
les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : "L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite
de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée
de l'indemnité de résidence)Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :
- Indemnité de base : 5 400, 32 euros
- Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
- Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 euros
Soit brut mensuel 6952, 91 euros, retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel :
- Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de:
1 153, 08 euros
- Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros
- Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement
de la dette sociale : 539,55 euros
- Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros
Soit net mensuel 5 177, 66 euros.
Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale"...
Bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.
Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidemment aucun parti n'a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses
de M. Debré.
Si vous êtes scandalisé, diffusez ce message!
Sinon contentez-vous de payer !
Vive la République bananière ! Vive la France !
18/10/2007 09:40
LONDRES (AFP) - Traité européen: une majorité d'électeurs des 5 pays majeurs pour un référendum
Une large majorité des électeurs de cinq pays majeurs de l'Union européenne sont en faveur d'un référendum sur le nouveau traité européen, selon un sondage Harris publié jeudi par le quotidien économique Financial Times.
Cette enquête montre que 76% des Allemands, 75% des Britanniques, 72% des Italiens, 65% des Espagnols et 63% des Français souhaitent un référendum sur ce texte qui remplace la Constitution européenne enterrée après les "non" des Français et Néerlandais en 2005.
Un autre sondage, Yougov, publié jeudi par le Daily Telegraph établit que 69% des Britanniques espèrent une consultation populaire. En Grande-Bretagne, la presse de droite et l'opposition conservatrice, eurosceptiques, ont lancé une féroce campagne en faveur du référendum.
Ces enquêtes paraissent le jour même de l'ouverture à Lisbonne du sommet des dirigeants européens, qui doivent approuver le nouveau traité.
Des 27 pays de l'Union européenne, seule l'Irlande, qui y est tenue par sa constitution, a prévu d'organiser un référendum, dont le résultat n'est pas assuré. Selon le sondage pour le Financial Times, 38% des personnes interrogées considèrent que le traité aura un impact positif, contre 23% un impact négatif.
Les Britanniques sont les plus sceptiques - 51% anticipant des conséquences négatives, contre 17% positives - et les Italiens les plus optimistes (49% pour un impact positif, 13% négatif).
Mais 61% des personnes interrogées admettent "ne pas être du tout familières" avec le contenu du traité, 34% disant l'être "plus ou moins".
Au sommet européen de Bruxelles en juin, les pays membres avaient trouvé un accord sur la substance d'un traité remplaçant la Constitution.
Le traité devrait être signé formellement en décembre, ouvrant la porte à la ratification dans les Etats membres.
Harris a interrogé 5.604 personnes entre le 3 et le 15 octobre sur Internet, parmi lesquelles 1.126 Allemands, 1.138 Britanniques, 1.090 Espagnols, 1.128 Italiens et 1.122 Français. Yougov a interrogé 2.122 personnes entre le 12 et le 15 octobre.
Europe
Les Européens veulent un référendum sur un nouveau traité
REUTERS | 24.03.2007 | 09:56
BRUXELLES (Reuters) - La majorité des Européens veulent se prononcer par référendum sur un nouveau traité européen, préfèrent leur monnaie nationale à l'euro et souhaitent limiter les pouvoirs de l'Union européenne.
Tels sont les résultats d'un sondage réalisé en mars auprès de 17.443 citoyens des 27 pays membres de l'UE pour le cercle de réflexion britannique Open Europe à la veille des célébrations de Berlin pour le 50e anniversaire du traité de Rome.
Même si les résultats sont nettement plus négatifs que ceux donnés par Eurobaromètre, qui travaille pour la Commission européenne, ils ont de quoi faire réfléchir les dirigeants européens soucieux de relancer la machine institutionnelle.
"Ils feraient bien d'écouter plutôt ce que les citoyens leur disent", a dit dans un communiqué Lorraine Mullally, directrice de recherche à Open Europe, un centre de réflexion peu suspect de fédéralisme.
Les résultats devraient rendre prudents les dirigeants européens, qui fixeront à 2009 l'échéance pour approuver un nouveau traité: 75% des électeurs de l'Union européenne veulent s'exprimer par référendum sur un nouveau traité.
En France, ils sont 81% à vouloir un nouveau référendum.
"Les dirigeants européens espèrent éviter de nouveaux référendums sur le nouveau traité, mais les électeurs (...) disent qu'ils veulent donner leur avis", a ajouté Mullaly.
Sur les 18 pays qui ont ratifié la Constitution européenne, seuls deux - l'Espagne et le Luxembourg - ont eu recours à une consultation populaire, tous les autres pays, dont l'Allemagne, passant par la voie parlementaire, moins risquée(...)
Une majorité - 56% - estiment que "l'UE n'est pas représentative des citoyens ordinaires dans notre pays
Merci H2. L'inquiétant dans le sondage Louis Harris c'est que 61 % des personnes interrogées admettent "ne pas être DU TOUT familières" avec le contenu du traité ! Et donc que la presse et les gouvernements ne font pas le minimum syndical en matière d'explication.
D'ailleurs, en France, qui a parlé de ce sondage, à part La Croix ?
Intéressant article où l´on voit que le "miracle économique" du jaguar de lámérique latine n´est qu´une opération de communication.
Dommage que vous mélangiez vos commentaires sur le Chili avec des réglements de comptes et des supputations (faciles à vérifier - vous pouvez lui téléphoner, non ?) sur Ségolène Royal.
http://www.ruevalparaiso.blogspot.com
Bonjour camarade Sénateur: Bravo pour ce magnifique texte sur le Chili. Un grand merci de la part de chiliens qui ont ecouté votre analyse politique, qui sont à la recherche d'une alternative socialiste au neo-liberalisme!
A propos de la conférence "payée" de Ségolène Royal prévue pour le 29/10/07 a 19 hrs. au "Espace Riesco" à Santiago;...malgré que quelqu'un a dit "vous n'avez aucune preuve, vous vous contentez de repondre des rumeurs..." C'est dommage,insupportable, mais c'est vrai! Voir feriaticket.cl/"seminario-congreso"/ et "ver detalle". Une conférence inaccesible pour les travailleurs chiliens. Prix du billet d'entrée: 128.500 pesos!...et au juin 2007 le "salario minimo" au Chili (SMIC) est de 135.000 pesos mensuel!...et le "minimo mensual" pour travailleur senior plus de 65 ans, et pour le jeune moins de 18 ans est de 101.491 pesos mensuel! au juin 2007. Pour qui est fait cette conférence?
Courage compañero Mélenchon! Bon séjour en Argentine.
La terre vue de haut et le prix de l'entrée à une conférence de Mme Royal au Chili! Il faut un livre pour tout ça...quand le temps viendra.On ne lit pas pour rien les blog de Jean Luc Mélenchon.On s'en souvient.
Qui se souviendra de la "bravitude" sur la muraille de Chine et autres calembredaines de celle et ceux qui ne sont pas à la hauteur pour penser et agir sur la mutation néo-libérale du monde?Si barbare pour les humbles.
Bonjour Monsieur Mélenchon, votre blog est magnifiquement "touristique" avec ce voyage au Chili, merci pour toutes vos observations, je n'ai malheureusement pas voyagé dans ce superbe pays et je suis ravie de vous avoir lu. Le seul hic c'est l'aigreur que vous trimballez à l'encontre de Ségolène Royal, elle aurait dû vous demander la permission d'aller à Santiago, franchement.. elle exagère, non mais blague à part vous n'avez rien d'autre à dire, par exemple, gardez votre hargne pour la droite, là on ne vous entend jamais. Se pourrait-il que Sarko ne vous ait rien proposé ? allez un petit effort, rendez votre carte, regardez Allègre faites comme lui et vous verrez que les sympathisants de gauche vous en seront reconnaissants.
Merci Jean-Luc pour ce texte sincère et qui permet de parcourir le Chili par procuration.
En ce qui concerne SR et le PS, on va de Charybde en Scylla...Pour ce qui est de cette conférence, ce doit être cela, la Gauche décomplexée.
Sinon, la velléité abstentionniste pour le nouveau traité européen distille un parfum de sabordage et de défaites futures annoncées.
Que faire?
Après Ségolène et Nicolas, les Goristes (chansonniers brestois) peignent avec talent, une nouvelle fois, les travers de notre vie politique :
Vous pouvez écouter la recette du Cassoulet politque ici :
http://www.dailymotion.com/goristes
Quand cessera-t-on de vouloir réunir les sociaux-démocrates de Gauche avec les néo-libéraux de droite du PS. Ces derniers sont appelés à rejoindre la gauche de l'UMP (ils ont commencé d'ailleurs pour certains) et n'auront pas nos voix lors des prochaines municipales. Que la direction du PS essaie de faire croire que ces élections sont gagnées par avance, c'est se reporter 8 mois à l'arrière lorsque Ségolène était donnée gagnante par ses amis (et par ses amis seulement). Quand je lis que certains sondages donnent Besancenot devant Royal je suis perplexe et je crois effectivement que les Français formeront ce choix devant un PS de Gauche amorphe.
Que représente le SMIC chilien....
Qui paye le voyage de ségolène, les contribuables de POITOU CHARENTES....
Vous êtes satisfait M. le Sénateur élu au suffrage indirecte grâce aux voix du PS, votre sport favori de taper sur vos camarades a porté ses fruits, vous avez droit à un article dans le Nouvel Obs. Accusant sans aucune preuve, faisant des raccourcis, vous faites des faux procès lamentable, digne du stalino-chaviste que vous êtes.
J'apprécie certaines de vos interventions pourtant mais je suis consterné par cette façon que vous avez de fournir des armes à la droite en développant ces méthodes fratricides. Vous êtes lamentable !
Qui paye le voyage de monsieur Mélenchon ?
Déja assis dans son confortable siège doré de Sénateur, il faut qu'il se fasse des voyages au frais des militants,
je crois surtout que le fait que SR lui vole "la vedette" ça le rend aigri...c'est pas bon ça...
Jean Luc,
Voici un texte écrit après une viste récente au Chili et sur la découverte avec Philipepe Madrelle et Françoise Cartron du Palsi de la Monéda... Il te permettra de comparer avec ets rpopres impressions:
Les silences de la Moneda
La traversée du Palais de la Moneda s?apparente à celle que l?on peut accomplir sur les océans. Elle débute dans l?espoir et la fierté mais se déroule dans la solitude absolue. Entrer librement dans un lieu institutionnel avec une étonnante facilité apporte la satisfaction d?être au départ d?un parcours hors du commun. On y passe successivement de l?ombre des couloirs aux soleil éclatant des cours intérieures comme s?il s?agissait de faire partager aux femmes et aux hommes cette vision de l?Histoire des peuples. Impossible de ne pas penser dans cet espace rendu à la démocratie aux moments atroces dont il a été le théâtre.
Les murs blancs de la Moneda gardent le secret des complots, des bruits de bottes, des intrigues et des lâchetés qu?ils ont abrités. Les patios d?une irréprochable propreté ramènent à la joie du partage. La garde présidentielle veille de manière détendue sur ces lieux où l?appareil photo devient la seule arme destinée à construire un avenir au temps présent.
Impossible de pénétrer dans les salles officielles sans être imprégné du drame qui s?y est noué. Inconsciemment le visiteur cherche à se raccrocher à une preuve de ces faits entrés dans les repères mondiaux de la résurrection permanente de la bête immonde. Rien. Les traces ont été estompées par le temps mais l?oubli n?est pourtant pas de mise. Le souvenir demeure mais il est surtout réservé à celles et ceux qui gèrent un Etat encore fragile.
Sur un mur de briques rouges sang, deux médaillons de cuivre rappellent qu?Allende et ses compagnons ont perdu la vie pour avoir voulu transformer leur idéal en réalités populaires. Dénudé, simple, proche de ces matériaux avec lequel on a construit, dans tous les quartiers de la planète, des maisons pour les ouvriers, le rectangle tranche avec le revêtement immaculé qui le cerne. Face à ce coussin de terre cuite soigneusement aménagé il est impossible de parler. La gorge se noue. Les yeux se baissent. Des pensées furtives traversent les regards. Le groupe se serre. Personne n?ose se confronter à la dure réalité de ce profil d?un homme d?Etat ayant préféré la mort à un sort humiliant et sombre.
La minute de recueillement dure dans la pénombre d?un pallier auquel seuls les visiteurs accompagnés peuvent accéder. Elle débute un voyage dans l?émotion. Elle permet de revenir à l?essentiel, à ce qui permet de se construire des certitudes, à ce sentiment qu?il y a toujours tapi dans l?ombre d?un esprit, ce loup qui devient un loup pour l?Homme. Allende est passé par là. Allende a disparu ici. Son sang a coulé, fuyant la vie, rouge comme l?espoir des mineurs ayant extrait le cuivre dans lequel son portrait a été moulé.
En revenant à la lumière, sur la grande dalle aménagée à quelques mètres de la sortie du Palais, au-dessus du musée d?art moderne voulu par Ricardo Lagos, on respire, on apprécie le soleil, on goûte à la liberté, on s?éparpille, on se sent heureux comme si le poids de l?Histoire s?était effacé. La Moneda ne s?oublie pas comme ces Palais hantés par des personnages silencieux hésitant entre l?ombre et la lumière.
J.-M. D.
pauve coco, tu me fais de la peine, tu es tellement méchant en toi que tu as besoin de faire du mal à celle que 17 millions de français ont choisie
pourquoi ségolène serait-elle payée ? pour que tu puisses la haïr plus ? pourquoi ségolène serait-elle avertie du prix des places ? pour que tu puisses dire qu'elle contrôle tout ?
que vas-tu faire là-bas ? et avec quel argent ? et pour le compte de qui y vas-tu ? et que vas-tu y apporter pour ton pays ? tu devrais rester au sénat et travailler au lieu de faire le zouave dans des avions de luxe !
tu es méchant et ça me rend triste parce que je t'aime bien ;-)
Et vous Mr Mélenchon, qui a payé votre beau voyage?
Vous êtes le degré zéro de la politique; un aigri triste...
Bob
Je voulais vous dire également mon incompréhension devant les derniers mots de votre billet qui vous valent un article dans le Nouvel Obs mais je vois que John G l'a déjà fait
En tous les cas, merci, voilà qui renforce notre confiance et aidera à ruiner encore plus les maigres chances de succès aux prochaines élections
N'avez-vous pas de sujet plus important à traiter que vos humeurs ?
Ce qui se passe dans notre pays ne vous émeut pas plus ?
Je comprends beaucoup mieux chaque jour l'étendue de notre catastrophe
Monsieur le Sénateur,
C'est fou ce que les mots, quand ils sont agencés de sorte qu'ils sont lisibles de manière rigoureuse, peuvent faire passer toutes sortes d'émotions. Je ne suis pas de gauche, loin s'en faut. Je suis même de ces affreux néo-libéraux, bien que pauvre, que vous fustigez avec tant de talent. Voilà bien ce qui nous manque aujourd'hui : du talent et une certaine forme de radicalité que vous exprimez à merveille. On peut, et je le suis, n'être pas en accord avec vos idées, mais on peut souffler d'aise de voir que l'écriture n'est pas tout à fait morte chez ceux qui ont la charge de la chose publique.
Bien cordialement,
Félûre.
Bonjour, votre article est un peu long, mais le Chili est symbolique. On pense au coup d'état, mais aussi à la présidente actuelle. Il était possible d'avoir aussi une présidente socialiste en France; quelques réticences qu'on puisse avoir vis à vis de Ségolène, elle eut été fortement préférable à l'actuel tenant du titre. Je suppose que ses déplacements à l'étranger ont besoin de financement, je regrette avec vous qu'il soit d'origine patronale, quoique pour un fois qu'ils payent pour la bonne cause ne boudons pas notre plaisir.
Lors de la campagne référendaire de 2005, j'ai beaucoup apprécié votre position, notamment quand vous avez exprimé que les conditions de la concurrence devraient être fixées par la loi (et non le seul marché). Vous avez l'étoffe d'un homme d'état, il s'en compte actuellement sur la moitié des doigts d'une demi main, ce qui veut dire qu'il y en a peu!
Cordialement
monsieur le sénateur,
Qui paye votre voyage ?
Le contribuable français ?
Bonjour,
Bien sur vous avez le droit de penser tout le mal que vous voulez de Segolene Royal, mais de grace ! attaquez la politique du Gouvernement au lieu de tirer dans votre propre camp ! y en a marre des Allegre, des charasse etc qui arrêtent pas de casser du socialo alors si vous vous y mettez a quoi bon.. il ya une grève le 20 novembre a preparer, il ya les cheminots.. il ya des gens qui en on rien a battre des querelles internes du PS et qui aimeraient qu on les defende... et parmi eux bcp ont voté ROYAL, mais la je le répète n'est pas le probleme...
Quel talent mr melenchon,
Que ca fait du bien de decouvrir votre blog et de voir qu'il y a des idées au PS, des convictions, des débats personnels... Il sembel ressortir plus d'idée de vos reflexions individuelles dans l'avion qu'aux multiples reunions auxquels vous faites bien de ne pas participer
En tout cas merci pour cette lecon sur le chili, sur la gauche etc... du reve des idées, un vrai caractere et un style... l'avenir du ps (et pourtant je suis un sympathisant Modem comme quoi...)