23oct 07
A présent, je suis au Chili. J'y transite pour aller à Buenos Aires où je vais suivre les derniers jours de l'élection présidentielle. Je fais une brève halte à Santiago d'autant plus volontiers que les mystères du marché de la billetterie aérienne rendent cet itinéraire, pourtant bien plus long, notoirement moins coûteux qu'un vol direct. Sur place je garde le contact avec la France. Je réponds à une interview pour France Info, puis pour France Inter sur le nouveau traité européen. C'était prévisible. Mais je m'attendais moins à retrouver dans la presse, ici comme là bas, si incroyable que cela soit, Sarkozy à la une des quotidiens. Et Ségolène Royal ! Elle a deux pages d'interview dans « El Mercurio », le grand journal de référence du coin. Et j'apprends qu'elle sera là, elle aussi, à Santiago, à la fin de la semaine. Je raconte ça plus loin, si ça vous intéresse? Les questions que je rencontre ici ne m'éloignent pas davantage des problèmes auxquels nous sommes confrontés en France et en Europe. Ils paraissent seulement plus visibles et leurs contours mieux dessinés. Sans doute parce qu'on les observe de l'extérieur. Mais aussi parce que le Chili a été le laboratoire du néo libéralisme, qu'il s'agisse de la politique économique ou des formules d'enfermement de la gauche dans une alliance suffocante avec la droite repeinte en centrisme. Ces lignes ont mis quelques secondes à faire dans je ne sais quel éther des 17 heures de vol que mon transbordement jusqu'à Santiago aura exigé. Autant d'heures de flâneries rêvassantes, de sommeil et de méditations sautillantes. M'en plaindrais je ? Combien de temps ont mis tant d'autres sur ce parcours?.
Une vie agitée. « En quinze ou seize jours nous aurons fait le trajet de Barcelone à Buenos Aires » écrit Clémenceau en 1910 au commencement de son journal de voyage en Amérique Latine. Son livre sera mon compagnon de route. Et avec lui, en mauvaises photocopies, le recueil des conférences données par Jean Jaurès en 1911 quand il fit à son tour la traversée de l'océan vers l'Argentine. En espagnol, car l'original n'existe plus… Les jours d'inaction forcée qui s'annoncaient n'effrayaient pas Clémenceau. Pourtant, 16 jours de papotages circulaires avec les passagers du pont des importants, quel ennui en vue ! Il positive : « C'est une longue tranquillité reposante pour qui sort ou marche à la rencontre d'une vie agitée ». Clemenceau avait alors 69 ans. Il pensait « sortir » plutôt qu'entrer dans une vie agitée, et se croyait à son âge sur le dernier troncon de sa vie politique. On sait ce qu'il en fut. Le « tigre » dirigea le pays en guerre jusqu'à la victoire contre les allemands et leurs alliés. Quand à lui, Jaures en voyage vivait dans l'angoisse de la montée des périls vers cette catastrophe. Toute son énergie intellectuelle est tournée vers les moyens d'empêcher le désastre. Deux de ses huit conférences sont consacrées à cette question. Et les six autres en sont toutes imprégnées. En pleine traversée de l'atlantique il apprend l'éclatement de la crise franco allemande au Maroc? Il se croit écarté de l'action et de la scène des décisions au moment où le drame se noue. On connaît la suite. Pour finir il sera lui-même un point de départ des évènements. Sa mort fut la première de cette guerre, celle qui rendait toutes les autres plus faciles à obtenir.
Mon paysage mental fluctue entre ces deux états d'esprit. D'un côté ma fébrilité anxieuse devant les désastres de la contre révolution libérale en France me met en écho avec la ferveur angoissée de Jaurès. La manifestation du 18 octobre et le nouveau traité européen tournent dans ma tête. De l'autre, ma gourmandise pour les audaces de la politique latino américaine fait le pendant aux balancements amusés qui animent les pages de Clemenceau. Je pense à ce que je vais vivre dans la dernière semaine de l'élection présidentielle en Argentine. Car c'est en Argentine que je vais, moi aussi, dans leurs pas. Je goûte avec le Chili un hors d'oeuvre délicat.
Notre Chili
Le Chili politique est une question de politique intérieure pour plusieurs générations de militants de gauche en France. C'est un fait bien confirmé depuis ce 11 septembre 1973 où les Etats Unis d'Amérique ont donné feu vert aux assassins d'Allende et de milliers de militants de l'Unité populaire ! De ce jour commencent plus de quinze ans de terrorisme d'Etat sur tout le sous continent, des dizaines de milliers d'enlevés, torturés, disparus. Partout le plan Condor pour pourchasser d'un pays a l'autre les miltants de gauche, leurs conjoints et leurs enfants. Partout les voyous criminels de la CIA, les proconsuls arrogants du Pentagone et les professeurs de torture du type Aussaresse, gestapistes de la 25 ème heure, venus former les bourreaux aux méthodes acquises pour notre déshonneur dans la guerre d'Algérie. Impliquées par les vagues d'exilés politiques, nos vies, notre perception de la politique en ont été comme refondues. Pour moi ce fut un grand début dont l'onde de choc et les rebonds dans mon existence continuent. Ici, j'ai visité la villa Grimaldi, principal centre de détention et d'extermination. J'ai écouté l'estomac retourné le récit d'un militant survivant, vu les boites ou l'on enfermait cinq prisonniers à la fois avant et après la torture, parcouru le jardin des roses où sont les petites pancartes des femmes mises en pièces et jetées à la mer. J'ai pleuré de dégoût, d'empathie angoissée et de stupeur. J'ai ressourcé au prix émotionnel fort la mémoire des premiers pas de mon engagement politique à gauche.
Drôle de pays, quand même. Je parle de son allure physique. Il faut se le représenter dans nos images européo centrées. Imaginons un ruban qui partirait du nord de l'Ecosse et finirait au sud de Marrakech. Et qui n'aurait jamais plus de largeur que de Paris à Rouen. C'est le Chili. 4300 kilomètres de long et jamais plus de 200 kilomètres de large. Et avec ça c'est le monde à l'envers. Au sud, un pays glacé, des espaces infinis vides de présence humaine. Au nord, un désert immense, le plus sec de la planète. Pour couronner cette ambiance voici encore un semis de volcans. Combien ? Dites pour voir ! Réponse : 2000 ! Pourquoi pas. D'un côté l'océan pacifique qui plante au loin le décor du nouvel horizon de développement du sous continent américain vers l'Asie bientôt davantage que vers l'Europe. De l'autre la muraille monstrueuse de la montagne, la cordillère implacable, les Andes, le rebord de l'extrême occident.
La France en petit
Ici, pour moi, ce n'est pourtant pas l'oxygène de l'altitude. Malédiction : à peine arrivé je suis de nouveau soumis a l'envahissememt mediatique de notre droopy national. Je retrouve le portrait de Sarkozy à la une de toute la presse car la grève massive du 18 et le divorce du président français excitent assez bien les chroniqueurs. On m'explique que Sarkozy est souvent présent dans les médias au Chili car il intéresse beaucoup. Pour la droite du coin, les héritiers du général Pinochet, une victoire de la droite décomplexée chez ces incorrigibles étatistes français est un formidable encouragement. Quand j'en ai fini avec les questions qu'on me pose au sujet des rebondissements de la nouvelle présidence francaise, on me demande alors des explications sur la prochaine visite de Ségolène Royal à Santiago. En effet, elle est annoncée ici le 29 octobre prochain. Elle accompagne un choeur de jeunes gens de la région du chabichou qui viennent chanter ici le « Canto general » de Neruda. Mais elle donnera aussi une conférence qui énerve beaucoup les gens de gauche que je rencontre. En effet c'est le patronat du coin qui l'organise et il faut payer pour y assister. Le prix du billet d'entrée oscille entre deux mois de retraite de base et presque un SMIC selon la catégorie de réservation (feriaticket.cl rubrique : seminario-congreso). Pour ne pas exagérer disons juste que ce n'est pas bien compris. Et pas seulement chez les gauchistes du coin, en supposant que les gens qui m'en ont parlé puissent être considérés comme tels, ce qui pourrait bien les énerver en me lisant. J'ai répondu que c'était sûrement pour payer les frais d'organisation. On m'a alors demandé si les frais incluaient les encarts publicitaires qui annoncent l'événement depuis une semaine dans la presse avec ce foutu prix d'entrée ! « Est-elle payée comme Clinton pour faire cette conférence » me demande-t-on ? Comment pourrais je le savoir ? Je dis non, à tout hasard, avec un air d'évidence qui est très important dans le rôle de composition que je joue en défense de notre ex candidate parmi des gens qui ignorent l'intensité amicale de nos relations. De plus, ils sont persuadés que nous nous disons tout, entre dirigeants socialistes francais. Et quand on s'est bien moqué de moi, il me reste encore à avaler la fin du potage. En effet le thème de la conférence est « l'éthique en politique ». D'abord j'ai cru à une blague. Mais tout ca est sur les sites internet des journaux chiliens…Comme la publicité dans la presse est dorénavant interrompue, apres une semaine de présence, on me demande si c'est parce qu'il ne reste plus de places ou bien parce que c'est un bide. Je n'en sais rien. Mais je me marre en douce en pensant que dans la grande tradition d'organisation qui est la sienne de « l'agenda modulable à tout moment » elle a peut-être annulé la conférence, ou le voyage (« un euro dépensé, un euro utile » ?). Je pense à la tête des gens assez grotesques pour payer un smic afin d'écouter au premier rang quelqu'un leur parler « d'éthique en politique » dans un pays où la pauvreté reste une réalité si cruelle. Ils devront aller demander leur remboursement comme des blaireaux qu'ils sont. Bref, si j'avais pu penser pouvoir un peu oublier les deux personnages qui ont envahi cette année, c'est raté ! Je dois subir ici la France en petit.
Gauche morose
Etrange ambiance à gauche. J'y rencontre beaucoup de monde. La direction du Parti Socialiste, celle du Parti communiste. Je vois aussi des camarades de tous niveaux de responsabilité, mais aussi nombre de citoyens « non encartés » de gauche, par l'entremise de mes amis sur place. La cadence est soutenue. Je connais plus de monde à Santiago qu'à Lyon. Les gens que je rencontre paraissent si désabusés ! L'effet Bachelet semble épuisé. Dans l'interview qu'elle a donné au journal « El Mercurio » Ségolène Royal titre « la baisse dans les sondages de Bachelet est provisoire ». Espérons le. Mais le constat reste. La vague qui a fait la victoire est retombée. Elle aura été ruinée par quelques erreurs de man?uvres dans la gestion de conflits sociaux. Et plus encore dans l'ahurissante affaire de la réforme du système des transports de Santiago, la capitale où vit et travaille la plus grande partie de la population du pays. Une invention de génie qui a rendu les transports plus chers, plus pénibles et plus longs. Une véritable agression contre la vie quotidienne, selon le terme d'un très haut dirigeant socialiste local. N'importe où ailleurs en Amérique latine il y aurait eu des émeutes. Ca c'est la conjoncture. Mais si l'on creuse pour mieux comprendre ce désenchantement, on découvre que l'épuisement du système vient de plus loin. Michelle Bachelet n'est donc pas elle-même la cause de cet état de fait. C'est presque le contraire. « Elle a gagné là où on aurait du perdre » me dit-on. En fait, c'est la formule de centre gauche, la fameuse « Concertation » qui tourne à vide. Elle ne convainc pas, elle n'entraîne pas. Un crédit de confiance et une délégation de pouvoir lui étaient accordés en toutes circonstances parce qu'elle était en charge de la transition démocratique depuis la dictature. Il est épuisé. Du coup tout va de guingois. Les crédos néo libéraux des dirigeants de la gauche exaspèrent, le maintien de la constitution de Pinochet au bout de 17 ans de pouvoir devient l'emblème de la pleutrerie des élites de centre gauche, et ainsi de suite avec du meilleur et du moins bon. Le parti socialiste s'est solidarisé des manifestations contre la politique du gouvernement, une vingtaine de parlementaires de la « concertation » ont édité un long document politique reprochant à la présidente de mener une politique néo libérale, dénoncé la gravité de la situation et souligné ses risques. La base est « ailleurs », les cadres intermédiaires se détournent, désabusés et refroidis. La banquise gagne le continent politique de gauche. A l'université de gauche, après ma conférence (entrée gratuite ; orateur gratuit) sur « l'effet Sarkozy » (j'ai découvert le thème la veille?) le repas offert par le recteur est sinistre tout le temps où il est question de la situation du moment. A la Victoria, quartier mythique de l'Unité populaire, les habitants du quartier me font visiter la maison qu'ils ont transformée en musée, celle du prêtre français André Jarland, assassiné par les pinochetistes. On me parle de tout. Mais pas un mot sur le gouvernement. Ni en pour ni en contre. Absent de l'horizon des choses dont on parle. Le maire est un copain de l'exil à Evry, Juan Saavedra. Il me fait l'article pro gouvernemental. Service minimum. Il passe plus de temps a m'expliquer les méthodes de la démocratie participative qu'il a mise en place. D'ailleurs il m'emmènera a une rencontre des directeurs de réseaux sociaux. Bon moment. Beaucoup de blagues simples des uns aux autres. De « l'officialisme », c'est-à-dire de la gauche officielle, pas un mot. Juste une personne pour me dire gentiment que ce n'est pas le problème de ce quartier.
Taquins
Au siège du PS chilien le président du parti et le secrétaire général me reçoivent avec beaucoup de disponibilité et de cordialité, alors même que je ne suis pas en odeur de sainteté dans les milieux dirigeants socialistes chiliens, compte tenu de mes positions contre les alliances de la gauche avec le centre. Ici cette alliance est le coeur du dispositif de la gauche gouvernementale depuis 17 ans. Cela s'appelle « la concertation ». Une formule politique qui réunit la démocratie chrétienne et le parti socialiste. Naturellement on doit se garder de faire des transpositions de situation dans la mesure où ici cette formule a été l'outil de la transition de la dictature à la democratie. Je le signale quoique pour ma part je n'y ai jamais été favorable, même pour cette période. Mais je n'accepte guère ici davantage qu'en France qu'on oublie ce qui a été fait. « Nous sommes le pays d'un paradoxe, explique le sénateur socialiste Ominami. 73% des chiliens sont propriétaires de leur logement, l'espérance de vie est passée de 69 à 78 ans pendant que la mortalité infantile a baissé de 18 pour mil à moins de 10 pour mille. La pauvreté absolue est passée de 37,6 % à la fin de la dictature à moins de 14 % aujourd'hui tandis que les noyaux d'extrême marginalité sont passés de 13 % à 3,2. La censure a été supprimée, la tutelle militaire levée, le divorce légalisé. Sept jeunes sur dix entrant à l'université sont la première génération d'étudiants de leur famille. Et en même temps nous sommes le pays de la persistance d'inégalités honteuses dans la répartition des richesses produites et davantage encore pour les patrimoines, un pays où un contrat de travail sur trois est considéré comme décent selon la définition de l'OIT » Si ce constat est assez balancé pour permettre de se parler tranquillement, il n'autorise pas cependant selon moi, la satisfaction du secrétaire général du PS qui me déclare tout de go : « le Chili a tourné la page du néo libéralisme ». Je pense qu'il voulait me taquiner sans doute. De toutes façons qui croire, que croire. Au déjeuner des amis racontent que dans chaque déplacement de la présidente les gens la harcèlent pour protester contre leur endettement contracté pour acheter des logements de mauvaise qualité dont le remboursement coûte plus cher que la valeur de leur bien sur le marché? J'ai moi-même vu de la pub pour des prêts à la consommation à 49% de taux d'intérêt?. Quand aux universités, sachons que l'inscription coûte 500 euros par mois pour les plus bas de gamme d'entre elles. Tout le monde est endetté et même surendetté, à tout âge. Que tout cela passe sans révolte est le plus surprenant. Mais qui vivra verra. Car ce qui pourrait s'avérer le plus à bout de souffle c'est le fameux « modèle économique chilien » lui-même, en dépit des discours incroyables que j'ai entendu sur « l'homme nouveau » du Chili moderne qui aurait appris à ne « compter que sur lui-même » et non sur « l'assistance de l'Etat providence ». Dans cette situation, le système tout entier est hypersensible aux chocs extérieurs . Hors ici le « modèle » repose sur son c?ur financier, les fonds de pensions. Et si les caisses de l'Etat sont pleines, avec un excédent budgétaire absurde, c'est parce que les cours du cuivre se sont envolés à cause de la demande chinoise. En décidant d'autoriser les fonds de pension à placer jusqu'à 80 % de leurs avoirs à l'extérieur du pays, la sensibilité aux chocs financiers va s'approfondir davantage encore.
Bien connu
Dés la descente de l'avion j'ai pris des nouvelles de mon rendez vous avec le sénateur Navarro. Il a pris un sérieux coup de gourdin sur la tête pendant une manifestation syndicale à laquelle il s'était associé. Le journal « El Mercurio », vaisseau amiral du monopole total de la presse au Chili prétend que c'est le Sénateur qui a d'abord agressé le policier. Un classique. « El Mercurio » est bien sûr un journal indépendant qui respecte l'éthique des médias selon ses dires. Il combat la corruption en général et la gauche en particulier. L'ouverture des archives déclassifiées de la CIA a permis d'apprendre que « El Mercurio » avait reçu en toute éthique et indépendance 30 millions de dollars avant et après le coup d'Etat de Pinochet pour faire de la bonne presse à son sujet. Naturellement ce n'est pas dans « el Mercurio » que ça s'est su mais dans un journal nord américain. Le sénateur Navarro fait l'objet d'une saisine du tribunal constitutionnel qui doit se prononcer sur sa déchéance en raison de sa participation à cette manifestation. En effet, l'article 60 de la Constitution de Pinochet interdit à un parlementaire de participer a un trouble de l'ordre public. Il lui interdit également de participer ou de servir d'intermédiaire dans un conflit du travail. Il s'est donc aussitôt trouvé dix parlementaires comme le permet la loi pour envoyer leur collègue devant le tribunal. Il se dit que le lachage des juges démocrates chrétiens va lui couter son siège. On m'apprend surtout que le chef de file de cette initiative est un certain Ernesto Cardemil. Outch ! Moi qui n'ai aucune mémoire des noms je me souviens pourtant parfaitement de celui-ci. C'est celui de la face de bête qui m'a reçu à la Moneda, au ministère de l'intérieur sous Pinochet dont il était le Secrétaire d'Etat pour la sécurité intérieure? Je venais lui demander des comptes sur l'assassinat une nuit d'état de siège du président du syndicat des journalistes, un copain, Pépé Carasco Tapia? Il m'avait répondu qu'il ne savait rien a ce sujet. Et ainsi de suite. J'ai rencontré l'avocat de l'affaire l'autre soir à l'occasion d'une réunion des partisans d'une assemblée constituante au Chili au cours de laquelle j'ai pris la parole (gratuitement). Il m'a appris que les assassins avaient été arrétés et jugés récemment. Un groupe d'hommes de cette police dont monsieur Cardemil était le patron alors. Aujourd'hui ce monsieur Cardemil poursuit le sénateur Navarro parce qu'il ne respecte pas les obligations de la Constitution promulguée par Pinochet. Il y a dix sept ans que le dictateur est parti. Un an que Pinochet est mort dans son lit.
Monsieur Mélenchon c'est assez le boxon au Ps pour continuer sur cette lancée
Il faut organiser un débat militant et vous les têtes et vous allez voir comment vous allez tous vs en prendre plein la gueule
En attendant aux municipales je voterai LCR ou Vert, j'en ai ral bol de voir des têtes bien blanches dans les belles Mairies et les autres dans les quartiers pourris
Merci pour ton billet sur la dure réalité du Chili socialiste.
Et Sarko tu t'en occupes un peu ?
Monsieur le Sénateur,
En tant que vieux membre du PS, je suis outré de lire cet article.
Permettez de vous rappeler les paroles de JP CHEVENEMENT : " Un ministre ça faire sa gueule ou ça démissionne".
Alors M. le Sénateur qu'attendez-vous pour le faire.
Vous insultez la grande majorité des militants qui ont désigné Madame Ségolène ROYAL, dont je fais parti.
Vous raisonnez comme un homme irresponsable, qui ne veut pas du pouvoir. Vous aimeriez rester dans l'opposition que celà ne m'étonnerai guère.
M. le Sénateur, on doit "laver son linge sale en famille et non en public". C'est tellement simple de le faire comme vous le faites, vous êtes un nuisible pour le parti.
Le mot de la fin sera simple, M. le Sénateur, je vous demande de démissioner des hommes comme vous, on en veut pas.
Salut Sénateur,
les émouluments confortables que tu reçois aux frais des contribuables,te permettent de voyager et de continue à donner des leçons à tous...sauf à la Droite, qui dans tes "déclarations" est éduite à la part congrue.Comme beaucoup de camarades aussi à gauche que toi, je pense que tu aurais dû rester là où tu
étais avant d'entrer au PS! mais c'est vrai tu n'aurais pas été élu au suffrage indirect, grâce au PS et au courant minoritaire où tu t'étais inscrit!présente toi au suffrage universel et à la députation!
Plus à gauche que toi,je pense aussi
qu'un retour à la base serait sain et
que le carriérisme politique nuit au
militantisme réel que tu ne représentes pas.Tirer en permanence contre les siens
relève de la trahison,il y a longtemps que tu aurais dû, par honnêteté,rendre ta carte et essayer de te faire élire
sur tes "positions".Après tout, tu auras encore la retraite confortable
des parlementaires qui n'ont plus de mandat.
Le PS fonctionnera correctement, quand
il y aura un temps de débat et ensuite
une action unie contre la droite.
Ta pensée n'est nourrie que d'arrières pensées permanentes et de discours et d'attitudes...staliniennes.
C'est pénible.
Vos détracteurs,comme jean à 18.34,manient
facilement l'anathème (normal,c'est la
chapelle Royal).Merci de résister à cette
vague rose très très pale.
c'est décidément bien d'être sénateur, même si le train est remplacé par l'avion. On a tout son temps (surtout au bout de plus de 20 ans) pour voyager, venir aux réunions de son parti, ou ne pas venir, parler à tort et à travers, attaquer ses camarades de parti, faire des campagnes au risque de faire perdre son camp - du moment qu'on est assuré de garder son fauteuil, au moins jusqu'en 2010...
Comment avait dit Semprun, déjà : "comment est élu un sénateur !" ?
Reste la qualité d'écriture, incontestable, admirable. Mais combien d'écrivains aimeraient cette qualité de vie pour pouvoir écrire librement...
En ces temps difficiles pour qui est de gauche sans être gauchiste (mais on est si facilement catalogué de gauchiste de nos jours...)vous lire est réconfortant.
J'ai toujours voté socialiste, mais là vous ne m'y reprendrez plus!
Au lieu de tout détruire et de faire vos déjections sur vos ex-amis (es), essayez donc de construire quelque chose d'innovant et qui, pour une fois aille vers un véritable humanisme!
Je dirai donc comme john_G: Vous êtes lamentable!
Camarade Sénateur,
Au point où vous en êtes, je ne comprends pas que vous n'ayiez pas encore quitté le Ps, comme vos copains Allègre, Gallo tous anciens gauchos voire compagnons de route du Pc, ce serait nettement plus cohérent. Votre haine pour Ségolène dépasse tout ce que l'on peut imaginer : serait-ce du machisme ou simplement une jalousie maladive ? Sans doute bien au chaud dans vos pantoufles de sénateur, ne souhaitez-vous pas vous mettre trop en danger en rejoignant vos véritables camarades de parti : Besancenot et les siens. Un peu de courage, sortez de votre tranchée, faites comme Ségolène qui, elle, a su sortir de son cocon !
Nicole Chaillot
Vous devriez soigner vos aigreurs d'estomac. Nous vous avons connu plus lucide et brillant mais c'était il y a très très longtemps. De plus, vous pourriez critiquer vos adversaires sur leurs idées et non vous livrer à des attaques basses et mesquines. Vous répondrez qu'ils n'ont pas d'idées mais en avez-vous.
Triste!
LA PREUVE EST SUR INTERNET
http://www.tercera.cl/beneficios/oferta/0,5763,31818446_34025155_304022760,00.html
vIA LE GOOGLE CHILIEN
IL Y A BIEN UN SEMINAIRE PAYANT ET ON PROPOSE DES RABAIS DE 20%
Oui vous êtes certainement ravi de faire quelques lignes dans le Nouvel Obs mais Madame royal vous a répondu, et comme je le pensais vous êtes nul dans cette affaire, le parti socialiste et le peuple de gauche n'a plus besoin de vous. Gardez à l'avenir votre "aigritude" et vos vacheries pour vous, ça nous fera à tous des vacances.
pathétique et petit comme d'habitude mr le sénateur. Vous défendez le collectivisme mais ne vous l'appliquez jamais. Vous passez votre temps à taper sur vos amis politiques et leurs choix. Vous participez et êtes à la base du délittement du PS. SVP, rendez service au PS et à leurs militants, quittez le!
pauvre Mélanchon t'es vraiment petit... très petit
et je ne suis pas pour Ségolène... si je l'étais tu serais même pas une puce
c'est lamentable....
avec des gens comme toi le PS est très très mal barré...
Nul de chez nul... Digne du peronnage.
Aux ségolâtres :
la preuve de la conférence payante est sur internet oui et même à des sources officielles comme la bibliothèque du Congrès :
http://sdi.bcn.cl/boletin/pags/cursos?id_boletin=69
Pour voir l'affiche
http://72.52.195.135/~segolene/mail/publicidad.htm
Su DA le mensonge, suffit de rajouter "patronat" et hop passez muscade la conférence payante pour fortunés chiliens et en plus vous ne relisez pas ses communiqués ce n'est pas Carlos Uminami comme écrit dans le communiqué de votre téléévangéliste
mais Carlos Ominami : http://www.carlosominami.cl/
pathétique?
C'est sûr que les déplacements du sénateur via les bagnoles du CG de l'Essonne c'est beaucoup mieux
Après être devenu Sarkozyste, comme nombreux de vos compagnons au PS, vous voilà pinochétiste. C'est vraiment écoeurant votre comportement à l'égard de votre camarade, surtout en proférant des "on dit". Que signifie "deux fois la retraite de base" ou l'équivalent du "smic". Un peu d'honnêté intellectuel et mieux encore d'honnêté tout court.
Cher Camarade,
Tu es une des personnalités éminentes du Parti, et je sais le travail que tu y accomplis. Seulement, il ne t'a pas échappé que notre parti a besoin plus que jamais d'unité en ce moment, et les affirmations mensongères que tu assènes ici à propos de notre ex-candidate ne font qu'enfoncer un peu plus le collectif dans sa crise interne. Sans compter l'image chaque jour plus pitoyable du PS que de telles assertions propagent dans l'opinion publique. Je suis en effet allée sur le lien que tu indiquais, et je n'ai rien trouvé sur une quelconque conférence de Ségolène Royal. Et pendant que tu déverse ton fiel sur ce blog, Sarkozy dispose d'un boulevard pour faire passer ses bulldozers destructeurs de nos acquis sociaux. Un peu de dignité, camarade. En observant de tels comportements, je comprends mieux pourquoi nous avons perdu l'élection, et pourquoi nous nous apprétons peût-être à subir 10 ans supplémentaires de droite. Et ce tant que le parti n'incarnera pas une opposition crédible et UNIE.
Amitiés socialistes
Alexandra
Curieux, cette façon de salir Ségolène Royal sans la moindre preuve !
Cela ressemble à de la gaminerie ce qui est tout aussi curieux de la part d'un Sénateur.
Du même coup, on se demande s'il s'agit de règlements de comptes ?
Si c'est le cas, toutes ces guerres intestines devraient par définition restées internes car elles dévastent l'image et la crédibilité du PS.
Jean Luc,
tu me connais un peu.
je ne comprends qu'à l'heure ou il faut lutter contre un pouvoir d'extreme droite tu puisses te livrer à de pareilles idioties.
Seules les idées valent d'etre defendues et combattues.
Et nous avons besoin de tous les "gens de bonne volonté" qui peuvent aider la gauche à revenir diriger le pays, tout le reste est du temps perdu et de la betise etalée.
et qui paie ce voyage? nous bien sur
Je suis un peu surpris qu'un gars qui se planque au sénat avec les vieux barbons inutiles parle de la révolution quel fossé entre les actes et la parole,finalement tu fais comme jack,alain et consorts tu passe au service de Sarkozy en critiquant une membre du PS
quand je vois MELENCHON en vrai à la télé je me dis toujours et je ne sais pas pourquoi uniquement pour lui viscéralement: "physiquement on finit toujours par ressembler à ce que l'on est"
Merci d'avoir supprimé les posts hors sujets, et particulièrmeent ceux d'un sinistre individu...
Quant au reste, certes l'unité du Parti est primordiale, certes Ségolène mènera le Parti dans de nouveaux combats, la grande majortié des adhérenst (à 20 ou 50 euros) la suit et la suivra, mais indéniablement, en vertu de la Liberté et de ses choix politiques personnels, nul ne peut dénier à Monsieur Mélenchon ses opinions ni ses choix.
Certes, la question de son renouvellement de poste de Sénateur va se poser, et il est fort à parier qu'il ne le sera pas, vu ses opinions.
Sereinement, camarades, ne pleurons pas non plus : Monsieur Mélenchon n'émargera jamais aux Assedics, même s'il perd (comme prévu, vu ce qu'il se chuchotte dans les milieux bien informés ) son poste de Sénateur.
L'essentiel est de garder l'esprit Socialiste, faisant fi de toute tentative extémiste ubuesque ou plus bêtement de " machine à perdre ".
Et d'espérer, surtout...
Il est grand temps de renvoyer notre cher camarade à travailler plus plutôt qu'à voyager plus aux frais des contribuables
allez zou, quitte le PS, fais un grand geste, démissionne du sénat et lâche Ségolène ! ça nous fera des vacances !
Bien camarade Jean Luc, mais reviens aux préoccupations de la base. Et dis donc quand on passe du temps à préparer des questions écrites tu pourrais les poser, quand même; tu ne nous répond même pas, comme Fabius d'ailleurs, Tu nous méprises ou quoi.
Vous vous embourgeoisez avec vos indemnités à 5000E par mois. Quand va tu déposer d'ailleurs une proposition de loi demandant la suppression des indemnités aux élus et le simple remboursement aux frais réels.
Il serait temps de rendre la fonction vraiment désintéressée. Nous dans les associations (les petites) on est des vrais bénévoles. Pouquoi les élus ne serait ils pas des bénévoles. Bonne et dérangeante la question.