26oct 07
Je ne suis pas bien sûr de tout comprendre aux positionnements des divers porte paroles de ce qu'on appelle la gauche du PS. En fait, je n'ai pas envie de me résigner à ce que j'entends et lis depuis l'Argentine où je me trouve. Je veux juste dire à tous ces camarades qu'ils auraient infiniment tort sur un sujet comme celui du nouveau traité européen de prendre leurs repères dans les jeux internes du parti. Quoiqu'il advienne cela sera de toutes façons une duperie pour eux. Ils y laisseront leur crédibilité sans recevoir autre chose que de vaines cajoleries avant de revenir aux choses sérieuses. Jamais personne à gauche n'oubliera le nom de ceux qui auront changé d'avis pour des raisons aussi mesquines. Même ceux qui ne sont pas de notre avis, à nous les intransigeants du non de gauche à l'Europe libérale et anti-démocratique.
Ecoutez moi: n'avez vous pas tenu les mêmes raisonnements conciliants au moment de la synthèse du congrès du Mans? Et pourquoi? Même pas le respect de la lettre du texte signé a ce moment là au congrès. L'exigence d'un référendum pour ratifier le prochain traité européen ne s'y trouvait-t-elle pas? Que reste-t-il de ce marché de dupes? S'agissant d'une question comme celle-là il faut partir et rester sur le terrain de l'intérêt du pays et n'en point sortir. Il faut seulement regarder le contenu du texte. S'il est bon pour le pays et pour ce que nous pensons du futur possible, alors il faut l'adopter et ne se soucier de rien d'autre. Si c'est le contraire alors il faut lui barrer la route avec non moins d'énérgie. Mais quoiqu'on en pense, de toute façon, il faut se battre pour que ce soit les Français eux-mêmes qui tranchent la question. D'abord parce que nous l'avons promis. Ensuite parce que c'est la seule réponse honnête que nous puissions faire à notre propre diagnostic commun sur le déficit démocratique de l'Europe et de sa perception par les peuples. Enfin parce que chez nous, aucune décision au sujet de l'Europe n'aura de légitimité autrement. Obtenir un réferendum ne dépend que d'un vote. Il faut s'opposer à la modification de la Constitution française qui est le préalable indispensable à l'adoption du nouveau traité par voie parlementaire. Ici est le point clef. Chacun peut se faire une idée en allant demander à son parlementaire comment il compte voter à ce sujet. Mais sur ce blog, le moment est venu de parler du Rio de La Plata, comme promis. Et des gens du coin…
Une illusion tenace
Le Rio de la Plata, c'est grand. On marche sur une rive. Mais on ne voit pas celle d'en face. L'estuaire est en effet plus étendu que la Hollande! L'eau est jaune, teintée de marron. De loin c'est gris. Un spectacle assez pauvre, tout compte fait.. Je ne sais pas dire pourquoi je n'y trouve pas mon compte comme je l'aurais cru. Je m'étais imaginé qu'il flotterait dans l'air ici quelque chose de la magie des premiers matins du monde. Ou bien des parfums du voyage mis en scène dans « l'amour au temps du choléra ». Pour finir, ce fleuve est une machine à illusion. Déjà, les premiers bateaux européen qui passèrent par là en 1516 n'y furent pas reçu comme ils le croyaient. Sur la rive uruguayenne, les indiens Charruas criblèrent de flèches le premier équipage venu à terre. Et, pour finir, ils mangèrent tous les hommes qui avaient débarqué. Seul un jeune mousse fut épargné, Francisco Del Puerto. C'est lui qui a raconté ensuite cette histoire. Mais ce n'est qu'une histoire. Pour l'heure le Rio de la Plata et son eau peu engageante aura donc été pour moi le mirage qu'il a été aussi pour ceux qui l'ont nommé de cette façon. Eux ont d'abord cru remonter par là de l'Atlantique par où ils arrivaient jusqu'à l'océan pacifique. C'est pour trouver ce passage qu'ils avaient été embauchés. Car on savait qu'il y avait une « mer du sud », le Pacifique, dont Vasco Nunez de Balboa avait découvert l'existence. Cela s'était passé, bien plus haut sur la carte, là où est l'actuel Panama. Cette histoire là aussi est magique. Balboa avait installé son notaire sur la plage pour prendre en note tout ce qu'il le verrait faire. Il avait aussi déployé ses hommes pour qu'ils soient des témoins directs de la scène. Puis, entrant dans l'océan à cheval, il tira son épée et cria « je prends possession de toi au nom de Dieu et de Charles Quint ». Je trouve cette histoire admirable parce qu'il s'agit d'un de ces actes démesurés qui signalent la folie grandiose si caractéristique des êtres humains. Mon imagination s'arrète aà un détail. Cet homme est enfermé dans son armure depuis combien de jours? Il faut lire ce que les conquisitadores racontent de la vie sous l'armure qu'on n'enlève pas par prudence où par obligation pendant plusieurs jours. Celui-là est fourbu des fatigues d'innombrables journées de marche dans une nature suffocante. Rien, autour de lui, n'évoque si peu que ce soit une présence humaine qu'un acte notarié puisse impressionner. Et pourtant il prend possession de quelque chose d'encore plus insaisissable que tout ce qui l'entoure : l'océan lui-même. Je reviens au Rio de la Plata. Les espagnols avaient nommé l'immense embouchure du fleuve « la mer douce ». Elle est si grande! Une mer, pas moins!Et la marée se fait sentir à cent cinquante kilomètres à l'intérieur des terres.. Surtout, ca les arrangeaient de croire à cette fable d'un bras de mer d'eau douce mais saumâtre. N'étaient-ils pas payé pour trouver un passage entre deux océans? Ils aimaient d'autant plus volontiers l'idée de l'avoir trouvé. A cette illusion en succède bientôt une autre. Car lorsque les marins espagnols voient le sort réservé à leurs malheureux compagnons tués et mangés, ils s'enfuient plus haut vers l'actuel Brésil. Quelques uns s'échouèrent alors chez des indiens guaranis. Ces derniers étaient bien plus accomodant que les farouches Charruas cannibales de l'Uruguay. Et ils leur racontèrent des histoires merveilleuses à écouter.. D'après eux en effet, le Rio de la Plata conduisait jusqu'au pays du roi d'argent. Les historiens disent que cette croyance était un écho déformé de l'empire Inca tel qu'il était parvenu jusqu'à ces contrées reculées. Rien n'est pus consolant que de croire que ses erreurs sont éffacées par le début de la bonne aventure sur laquelle elles s'ouvrent parfois. Les rescapés des indiens Charruas se jettèrent tête baissée a la poursuite de l'el dorado dont il venait d'apprendre l'existence à la faveur de ce hasard malheureux. Et sur la foi de cette légende, nombre d'expéditions ensuite chercheront à remonter le fleuve toujours plus loin après les colonies installées au Paraguay. Plus d'une se perdit pour toujours dans ce mirage. La mer douce (mare dulce) devint donc le fleuve de l'argent (Rio de la Plata). Dans ce coin davantage qu'ailleurs l'Argent est un démon facétieux et cruel. El nombreux sont ceux qui ont trouvé ici l'El Dorado dans le travail des autres.
Le colapse
Quand l'économie argentine s'est écroulée et avec elle l'Etat, les profiteurs de toutes sortes avaient déjà tirés du pays jusqu'à la dernière goutte de ce qui pouvait s'y prendre. Un système de change fixe inouï garantissait un dollar pour un peso, la monnaie nationale. Les riches n'avaient pas la sottise de croire que le pays pourrait maintenir pour toujours cette subvention anémiante . A mesure que rentraient les peso pompés sur le pays, il les le transvasaient en dollard . Certains prix étaient même affichés et payé en dollar, notamment ceux des services publics privatisés, et cela par contrat avec le gouvernement du pays. Cela s'appellait la dolarisation de l'économie et les chroniqueurs de référence salivaient d'admiration. Quelle merveilleuse stabilité des prix ainsi acquise. Jusqu'en Europe, où l'on attend le même service de la banque centrale rendue indépendante rien que pour cela. ! Encore aujourd'hui, vestige de cette époque folle de pillage, on peut lire sur certaine facture libéllée en peso « par accord avec le gouvernement argentin cette facture est établie en peso aucours de un peso un dollard ». Même un lecteur d'album à colorier devine ce qui devait se passer. La presse indépendante qui permet à chacun de comprendre quelle est la seule politique possible se chargea de n'en rien dire d'autre que des merveilles. A la fin du cycle, la dette totale du pays correspondait au total des avoirs à l'étranger des argentins les plus fortunés. Un hasard, cela va de soit. Un jour, exangue, les caisses vides, archi vides, 8% de la richesse produite vaille que vaille étant consacrée au seul service de la dette, le gouvernement décide que l'on ne pourra plus changer son argent en une seule fois. Puis, même chose pour la paye versée sur les comptes en banque. Il décide aussi que dorénavant tout serait donné en peso, même ce qui avait été déposé en dollar. Un hold up géant! Cet enfermement des comptes, c'est ce qui fut nommé par un poête de la finance qui se croyait malin le « coralito », nom que l'on donne au petit parc à bébé. Soudain désaoulée, la classe moyenne compris le numéro de bonneteau. Des milliers de gens sont descendus dans les rues pour taper dans les casseroles, ont assailli les banques, attaqué les magasins. Pendant ce temps, ce qui restait de l'Etat, c'est à dire déjà presque plus rien, cessait définitivement de fonctionner. Des dizaines d'entreprises furent abandonnées par leurs propriétaires et occupées séance tenant par des gens qui de toute façon n'avaient où aller ailleurs. Le président de la République, l'inepte De La Rua, membre d'u parti radical adhérent de l'internationale socialiste, demande à l'armée de rétablir l'ordre! Oui, l'armée, dans un pays qui a vécu sous la dictature militaire la plus sanglante du continent. Elle refuse. Elle a déjà sur les bras les trente mille morts, dix fois plus qu'au Chili, de l'épisode militaire précédent. La police fait à peine cent morts avant de se dissoudre elle-même dans l'émeute. La scène politique fut volatilisée. Des dizaines de milliers de gens courrent de tous côtés au cris de « qu'ils s'en aillent tous » à propos des élus de tous niveaux. Le président élu, le radical De La Rua, s'enfuit en hélicoptère du palais présidentiel. Trois président se succèdent alors en quinze jours. Vint le moment des éléctions. Le dernier cacique au pouvoir, un péroniste en béton brut de la province de Buenos Airés, le président par intérim Duhalde, installe la candidature d'un obscur gouverneur d'une petite province au sud du pays, un patagon. Il s'agit de Nestor Kirchner. Ce dernier et ses amis se surnomment eux mêmes « les pingouins » pour faire référence au volatile trébuchant de son austère région. Au premier tour il ne recueille que 23% des suffrages en face de l'arrogant Menem, l'ancien président bouffon qui avait inauguré l'ère super libérale. Au deuxième tour, Menem se retira plutôt que d'être battu, nuisant une dernière fois à son pays en lui refusant de pouvoir s'exprimer dans les bonnes formes de la démocratie. Juste pour affaiblir d'entrée de jeu le nouveau pouvoir et légitimer tous les coups de force si celui-ci venait à échouer comme chacun le pronostiquait. Aujourd'hui encore, pour participer au débat à hauteur de son intelligence, ce pitre pitoyable de Menem, traite Kirschner « d'anté-christ » dans la presse de droite (c'est à dire toute la presse mais chacun l'avait compris).
Les pingouins au pouvoir
A l'époque donc, Kirchner est donc proclamé élu au deuxième tour dans le septicisme absolu et l'indifférence totale de la bonne société mondiale. Pour elle tous ces argentins ne sont qu'une bande d'irresponsables folkloriques qui mangent des gros steak et dansent le tango le reste du temps, au lieu de payer leurs dettes. Autour du palais présidentiel comme autour de chaque ministère, des centaines de « piqueteros » campaient, nuit et jour. Plus rien ne marchait, plus aucune autorité n'était reconnue. Vous vous en souvenez? Vous vous souvenez des gros titres de la presse chez nous? Des campagnes internationales, jour après jour, du type « sauvons le darfour !» où « vive la révolution safran en Birmanie !» Vous vous souvenez de notre mobilisation pour aider l'Argentine, pays frère qui a accueilli sur son sol 350 000 français crevant de misère en Europe? Non, bien sur. Il ne s'est rien passé. Personne n'a rien fait, nulle part. Courrez vers vos archives pour lire l'importante masse d'analyses sur le thème, « attention, en Argentine les politiques néo libérales monétariste ont montré une limite absolue ». Il n'y en a pas . Ou si peu. Et seulement dans la presse archaïque du type l'Humanité, Politis, le Monde Diplomatique et ainsi de suite. Et pour cause. Car le scandale continue chez nous. Il n'est donc pas question d'éveiller les endormis et les drogués du système de la concurrence libre et non faussée qui démantèle notre société et détruit la capacité productive de notre pays au profit de la stabilité de la seule rente financière. Nous nous faisons mieux que un dollar égale un peso. Nous faisons un dollar égale un euro et demi. Et nous cotisons tous pour garantir la rente qui en résulte. Si vous voulez lire l'équivalent du programme politique des déments qui on ruiné ce pays, lisez le texte du nouveau traité européen. C'est une traduction en langue européenne du programme du parti mondial des néo libéraux. Ca ne marche pas. Vous ètes prévenus.
Distance mondaine
Je pense que ce que j'écris va me valoir d'être immédiatement repeint en "Kirchneriste". On dit "K", ici. Il y a des socialistes « K ». Des radicaux « K ». Et ainsi de suite. Je vais être « Mélenchon K ». N'ai je pas été repeint en chaviste? On connait la règle. Dire du bien de ce néant chrétien démocrate de Romano Prodi et de ses combines tordues cela est moderne. S'interresser aux régimes post néo libéraux d'amérique latine, c'est du romantisme archaïque. Je ne comprends pas pourquoi. Ici les "K" de toutes les varités se disent de "centre-gauche". Nationaliser la poste et l'eau, rétablir le régime des retraites par répartition et ainsi de suite: c'est ce que les "K" appellent du "centre gauche". Serais-je au centre gauche argentin? Ca m'en a l'air. De toutes façons je devrais plutôt commencer à préparer mes arrières, en prenant mes distances. Comme doit le faire toute personne venue d'Europe et cotisant un minimum au système des importants et belles personnes, je devrais me positionner un peu dans un retrait narquois et mondain de bon alois vis à vis de ces hordes que j'ai vu avec leur vilaines figures de rustres et leurs grosses pattes à pancartes qui s'agitaient hier en battant d'ineptes tambour et criant des slogans immatures. Par exemple, je vais me contenter de parler de la forme que prend le paysage politique. Christina Kirschner est une femme. Photo. Une femme! Donc, ça ouvre un vaste sujet de discussion: n'y a t il pas déjà une femme au pouvoir au Chili ? Et madame Merkel? Ne sommes nous pas en retard sur ce plan? Monsieur Sarkozy ne devrait-il pas rapidement se préoccuper de ce problème? Et ainsi de suite. Bien sur, la question du genre est absolument absente de cette campagne ici. Ce n'est pas un sujet. Juste la candidate en seconde position derrière Christina K a traité celle celle-ci de championne du Blotox en Argentine. Du machisme féminin à l'état brut. On a eu pareil en France on s'en souvient quand Michèle Alliot Marie a dit devant dix mille personnes à propos de Ségolène Royal qu'il ne suffisait pas de changer de robe pour avoir des idées. Mais ici ça ne compte pas. Le sujet c'est la politique. Un des spots de la campagne officielle de « K » pose une question: « qu'est ce que le FMI?" Et on entend un gosse dire: « une bande de chevaux qui passent », un autre dire « c'est un groupe de musiciens ». Et la voix off dit: « apparemment tes enfants ne savent pas ce qu'est le FMI, non? » C'est tout…Géniall! Hier soir au meeting final, Christina K a dit que depuis quatre ans et demi, avec le président Nestor Kirschner, la politique de l'Argentine ne se décidait plus dans un bureau du FMI mais au parlement et au gouvernement argentin. Et que ça allait continuer. Et tout le monde s'est mis à hurler, applaudir, taper sur les tambours, hilares et joyeux. Et moi aussi, j'ai applaudi . Et le président de la commission des lois de l'assemblée nationale argentine, mon ami monsieur Cigogna, député du secteur plébéien de la Matanza? De même. Et aussi tous les autres dans mon coin de tribune officielle. Un vrai ramassis de gauchistes en quelque sorte, qui ne comprennent rien à la « seule politique possible » et qui dirige leur pays a la faveur d'un incident regrettable pour le bon ordre des choses. Des archaïques qui n'ont aucune excuse pour leur sottise sinon celle-ci: ils ne risquent pas de faire davantage de mal à leur pays que ne l'ont fait les modernes, intelligents et raisonnables vu que c'est tout simplement impossible de tomber plus bas. A mon grand regret, ici personne n'a l'air de mesurer quelle chance ils ont depuis que Sarkozy et les pays d'Europe avec l'appui des USA ont désigné notre camarade Dominique Strauss Kahn à la tête de l'organisme qui les a martyrisé à mort pendant dix sept interminables années de plans d'ajustements structurels. Une seule personne bien haut placée m'en a parlé. Elle m'a seulement dit qu'elle savait très bien que Dominique Strauss-Kahn n'avait pas la possibilité de transformer le fond en institution philantropique, mais que tout le monde espérait qu'au moins on arrête de brutaliser les peuples. Au moins.
Les pingouins muets
Les « pingouins », venus du sud venteux de l'Argentine ont nettoyé tous ceux qui se mettaient en travers de leur route chez les péronnistes. Ils finiront même par expédier Duhalde lui-même dans la fosse commune des débris de l'histoire. Ils ont affronté de face le fracassement de l'Etat et l'asphixie de l'économie néo libéralisée à mort sans avoir jamais la main qui tremble. J'ai raconté tout ça hier et j'en ai dit le résultat. Il en est résulté de leur part un dernier attentat contre le bon sens. Certains d'être capables de donner aux évènements klle rythme qui leur paraissait le plus utile puisqu'ils menaient vraiment une action une politique bouscumlant la réalité, les K ont fait le pire. C'est a peine croyable. En quatre ans, jamais Nestor K n'a donné une interview à la presse de son pays. Pas un discours à la télé, ni à la radio. Rien. Et ceux des ministres qui se risquaient à commenter où à faire de phrases, une admonestation suivi d'un prudent silence définitif de leur part . A partir de ce moment le rythme politique est sorti du bureau des rédacteurs en chef . Exactement comme la politique était sortie des bureaux du FMI dont ils fournissait le tapis d'entrée et le service après vente. Et pendant cette campagne? Asseyez vous confortablement pour lire ce qui suit. Du début à la fin, c'est à dire vingt quatre heures avant la cloture de la campagne combien d'interview radio, télé, presse écrite? Combien? Zéro. Aucune. Walou. Juste un truc ou deux à la presse étrangère pour la politesse, et la prudence de sorte que ceux là ne s'avisent pas d'aller faire des remarques sur le sort réservé à leurs confrères. Le quotidien Clarin (« centre droit »…) fait un encadré pour récapituler les « moments d'expression médiatique » de la candidate. Trois au cours des six derniers mois. Fabuleux, non? Elle aurait déclaré la chose suivante (Clarin 25 octobre): « M'imaginer comme une dirigeante politique qui est toute la journée en train de parler à la télévision ou la radio, non. Vraiment je considère que la politique doit avoir un autre rôle. » Clarin enrage et jette du venin. « De toutes les façons il est difficile de faire sortir la dame de son discours y compris quand la question cherche à la déranger avec des thèmes comme l'inconnaissable niveau de l'inflation, la crise de l'énergie et les cas de corruption » Faire sortir de son discours, déranger, et ainsi de suite "l'éthique médiatique" bien connue de tous en est ici pour ses frais. Et le journal de noter, après diverses méchancetés sur la manie de de Christina K de « réciter des chiffres » et de faire des "réponses trop longues », ce qui est en effet insupportable de la part de quelqu'un qui s'apprête à devenir le chef d'un état composé de citoyens raisonnant et non de consommateurs de médias sidérés: « Pour Christina, les quotidiens les radios et les chaines de télé créent de climats artificiels, grossissent certaines informations, donnent des rendez vous artificiel et subjectifs et ils leur manquent beaucoup de rigueur. Et elle le dit ouvertement et elle dit qu'elle accepte le débat sur ce point ». C'est vrai, où va-t-elle chercher tout ça. Si la presse d'extrème droite, qui domine tout ou presque en Amérique latine, ne peut plus créé les rythmes, choisir les thèmes de débats et citer à comparaitre où va-t-on? Peut-être jusqu'à 40% au premier tour comme on le pronostique à la dame K pour dimanche prochain dans les urnes.
Depuis quelques temps je m'inquiète de
la monnaie européenne face au dolards!.
il y a comme un truc,mais n'ayant pas compétence la question reste!
A l'origine les dolards valaient plus qu'un euro ? et maintenant? n'ayant aucune confiance dans les manipulateurs de monnaie ou allons nous?
Merci de m'éclairer comme pour un nul.
S.F.A.M.Rosay.
Pour sauver la planète, c'est maintenant ou jamais, avertit l'ONU
2007-10-25
NAIROBI (Source vérifiée)
Une action immédiate et décisive est indispensable à tous les échelons pour
garantir la survie des générations actuelles et futures, a averti jeudi
l'ONU dans la plus grande étude qu'elle ait consacrée aux dangers du
changement climatique.
Le rapport de 570 pages du Programme des Nations unies pour l'environnement
(PNUE), publié sous le titre "Etude globale sur l'environnement (GEO-4)",
est le résultat du travail de 390 experts. Il compile observations, études
et chiffres récoltés sur deux décennies.
Ses conclusions, dans un contexte où le changement climatique domine
l'actualité, sont des injonctions sans équivoque aux dirigeants mondiaux
pour que la défense de l'environnement figure parmi les décisions
prioritaires.
"Les besoins ne sauraient être plus urgents et la période ne saurait être
plus opportune (...) face aux défis auxquels nous sommes confrontés, pour
agir maintenant afin de garantir notre propre survie et celle des
générations futures", écrit le PNUE.
Le rapport décrit l'état de la planète (atmosphère, terre, eau,
bio-diversité) et recense les changements survenus depuis que la Commission
mondiale pour l'environnement et le développement ("Commission Brundtland")
a établi en 1997 son programme intitulé "Notre avenir commun".
"Il y a eu suffisamment d'appels à prise de conscience depuis Brundtland.
J'espère sincèrement que le GEO-4 sera le dernier", souligne le directeur
exécutif du PNUE, Achim Steiner.
"La destruction systématique des ressources naturelles de la planète, ou
provenant de la nature, a atteint un point où les survies économiques sont
en jeu (...) et où la facture transmise à nos enfants pourrait s'avérer
impossible à payer", a-t-il ajouté.
La Terre a déjà été confrontée à cinq extinctions d'espèces en 450 millions
d'années, la dernière il y a 65 millions d'années. "La sixième extinction
majeure est en route, provoquée cette fois-ci par le comportement de
l'homme", ajoute le PNUE.
Le développement mondial a été très important durant les 20 dernières
années, et l'homme dispose des outils pour comprendre et gérer les défis de
l'environnement à venir, mais les réponses apportées ont été "lamentablement
inadéquates", selon le rapport.
Le document passe en revue les questions soulevées pour l'environnement par
continent et par secteur.
Le climat évolue plus rapidement que durant les 500.000 dernières années.
Alors que les températures globales moyennes ont augmenté de 0,74 degrés
Celsius lors du siècle écoulé, elles devraient, selon les prévisions,
augmenter de 1,8 à 4 degrés dans le siècle prochain.
La population humaine mondiale est devenue tellement importante qu'elle
excède "les ressources nécessaires" à sa survie, avertit le rapport. Elle
devrait atteindre 8 à 9,7 milliards d'ici à 2050.
"En Afrique, poursuit le texte, la dégradation du sol, voire la
désertification sont des menaces (...) La production de nourriture par tête
a chuté de 12% depuis 1981".
La consommation de poisson a plus que triplé ces 40 dernières années, mais
les prises ont stagné ou décliné depuis 20 ans, et "23% des mammifères et
12% des oiseaux sont menacés".
Le PNUE se défend de chercher à "noircir le tableau", et note des succès
dans les efforts pour réduire le trou dans la couche d'ozone et la pollution
de l'air. "Mais certains de ces progrès obtenus dans les pays développés
l'ont été au détriment des pays en voie de développement, où on exporte la
production industrielle et ses effets", remarque le rapport.
"Pour certains des problèmes persistants, les dommages risquent déjà d'être
irréversibles", avertit le rapport. Il faut désormais donner la priorité à
"l'environnement pour le développement", et non plus au "développement au
détriment de l'environnement", conclut le PNUE.
Monsieur Mélenchon, merci pour vos propos. Cela fait du bien de les entendre. Je vous ai écris à ce propos.
En tout cas plusieurs choses sont sures :
1) Si le PS renonce au référendum...Il ne va pas faire long feu. D'autant que le programme législatif du PS le mentionn..Ait.
2) Toutes les cartes sont dans les mains du PS pour "anéantir" Monsieur Sarkozy, sur cette question:
--les propos de ses homologues européens sur le "traité" (voir agoravox)
--les propos d'une prof de droit accusant le Président de "haute trahison" : le PS veut il qu'on se souvienne de lui, aussi bien que des parlementaires de gauche, qui ont voté l'abdication de la Démocratie en juillet 40?
--le soutien populaire est là : 63% des Français veulent un référendum
--Monsieur Bayrou avait pris l'engagement de faire un référendum sur un texte "court, lisible, et simple". Il suffirait de le "titiller" un peu sur sa conception de la Démocratie, et on obtiendrait son soutien, d'autant que les sympathisants Modem, et les adhérents, sont pour la tenue d'un référendum.
--Il y a une faille juridique : aucun référendum ne peut être contrecarré par des parlementaires. Il y a un précédent : 1962. La censure à l'encontre du Général est annulée, car la voix du souverain surpasse celle de la loi.
--Il y a une autre faille juridique : en disant "non" au TCE, les Français ont rendus, en droit, illégitimes les traités postérieurs à Maastricht. Dès lors, il est nécessaire soit d'avoir un texte qui reprend les traités en question, en les "remplaçant" et donc le soumettre à référendum, soit, avant toute nouvelle ratification de traité, qui n'aurait pas une portée juridique plus forte, que par ex Amsterdam ou Nice, soumettre en priorité Nice et Amsterdam par référendum, puisque le rejet en 2005 du TCE, rend les traités postérieurs à Maastricht...Caduques !
3)Il faut un "plan B" c'est à dire un nouveau texte, qui permette d'aller vers une Europe plus en phase avec les aspirations des citoyens. C'est pourquoi je vous ai soumis, sur votre e mail, un projet de Constitution pour l'Europe, visant à remplacer le TCE et les textes postérieurs à Maastricht. Peut être tous les points de ce texte n'auront ils pas votre agrééement mais entre ma proposition et ce que propose Monsieur Sarkozy, il n'y a pas à hésiter. Le mieux serait que Monsieur Fabius, qui aime bien surprendre, soit le porteur de ce projet.
En l'absence d'un tel "plan B", les citoyens seront en quelque sorte appeler à se...Résoudre.
Si des personnes sur ce site, veulent examiner le projet de Constitution démocratique pour l'Europe, que j'ai soumis à Monsieur Mélanchon, elles peuvent me contacter : kateflorin@yahoo.fr
Je le leur communiquerai, et elles pourront dès lors faire des commentaires sur celui ci.
bonsoir,
Juste après de s'etre débarrassés de Caeucescu, les roumains aussi se disaient pinguoins, ils m'avaient expliqué :
"on avait froid, mais on applaudissait tout le temps".
Je ne peux pas penser qu'un jour, le pingouin remplacera la rose :-)
Jean Luc, il y a des jours ou je suis assez fier d'etre un dinosaure. Nous ne sommes pas morts. C'est parce que nous avons un long passé que nous avons un grand avenir.
salut et fraternité.
GP91
J'aime bien quand vous nous racontez des histoires d'Amérique du sud, monsieur le sénateur, merci.
Sinon, la France court au galop vers une faillite à l'argentine. Mais, pour le redressement, ce sera difficile, l'Argentine est une Nation souveraine, la France ne l'est plus...
Et comme la France est une Nation de premier plan militairement, je ne sais pas ce qui va se passer. Va-t-on faire comme l'Angleterre (grande puissance militaire en ruine à la fin des années 70) avec Thatcher? C'est à dire anéantir notre modèle social.
Le concert des Nations peut laisser l'Argentine sombrer, mais une France qui sombrerait, cela mettrait en péril la stabilité mondiale.
Être une grande puissance historique, ça a encore des avantages!
Un petit complément de ma part sur la situation Argentine et un grand salut à Jean-Luc Mélenchon depuis le "blog citoyen, socialiste et républicain" pour son engagement en faveur d'une procédure référendaire et, sur le fond, pour la clarté de sa dénonciation du prétendu nouveau traité.
L'élection dès dimanche prochain de la sénatrice Cristina Kirchner, candidate favorite de la présidentielle en Argentine, ne semble plus faire suspens. A la différence de notre constitution, le candidat qui atteint 45% des voix au premier tour de cette élection présidentielle au suffrage universel direct est élu.
Son mari, Nestor, l'actuel occupant de la Casa rosada, place de Mai, a conduit une politique économique et sociale sans ancun doute plus populaire que celle de ses prédecesseurs. En Argentine on considère cette politique économique plutôt équilibrée. Néanmoins, malgré un souffle sensible, le pays reste en butte aux problèmes d'une pauvreté endémique depuis les plans d'ajustement structurel imposés par le FMI dans les deux dernières décennies. D'un point de vue politique, Cristina s'émancipe du péronisme, sa famille d'origine, tout en ayant le large soutien des secteurs du ?mouvement justicialiste?. Son succès sera le fait de son rayonnement dans le grand Buenos Aires qui rassemble une majorité de la population électorale.
Il y a beaucoup d'ambiguité dans cet héritage péroniste que met en cause la candidature de témoignage de l'ancien député clairement à gauche, Fernando ?Pino? Solanas. Ce pionnier du cinema social est le réalisateur de ce long métrage sur ?la dignité d'un peuple?, emprunt d'espoir et de réalisme sur l'Argentine. La corruption est souvent dénoncée par les hommes et les femmes du peuple, par delà les affaires médiatisées à des fins électorales. Les opposants à Cristina lui repprochent son tempérament. Force est de constater que cette femme énergique a sû gagner la confiance des Portenos. L'absence de challenger d'un poids suffisant et la notoriété familiale vont certainement compter. Cristina Fernandez est donnée victorieuse de ce scrutin, avec une avance comprise entre 19 et 26 points sur sa rivale, la députée libérale chrétienne Elisa Carrio. Comme me le disait, il y a quelques semaines encore, un conducteur de taxi Porteno ?tout le monde dit qu'elle va gagner mais personne ne dit qu'il va voter pour elle?. On connaîtra bientôt l'issue de cette campagne. Hasta luego !
Faux-semblants et manoeuvres autour du traité. Merci au camarade Mélenchon pour sa contribution à laquelle nous adhérons totalement sur le "blog citoyen, socialiste et républicain".
La procédure de ratification proposée par le président permet de ?faire rentrer par la lucarne parlementaire ce que le peuple a sorti par la grande porte du suffrage universel? lors du référendum de 2005. Malgré toutes les arguties utilisées, Benoît Hamon, dans son entretien du jour à Libé publié sur ce blog, n'est pas du tout convaincant. Ses propos ont cependant le mérite de se démarquer des dirigeants socialistes, ex-candidate en tête, qui renient froidement leur engagement en faveur de la voie référendaire et rallient purement et simplement Sarkozy en annonçant la nécessité de voter le texte adopté à Lisbonne. A l'évidence moins à droite, la position de Benoît Hamon serait adroite si elle ne conduisait pas au risque de capitulation de la gauche face à cet enjeu majeur qui conditionne notre capacité de conduire en France et en Europe des politiques alternatives.
Le Bureau national du PS s'est acordé un sursis de deux semaines avant de trancher le débat avec pour seule alternative :
Le ralliement pur et simple au traité que VGE qualifie de copie conforme au TCE;
La non participation ou l'abstention au vote du Congrès.
Dans cette dernière hypothèse, privillégiée par Benoît Hamon, le PS pourrait favoriser l'adoption du texte, celle-ci supposant la révision constitutionnelle avec la réunion des trois cinquièmes de suffrages exprimés au Congrès (réunion de l'Assemblée nationale et du Sénat). Une stricte consigne de vote contre la révision, et donc pour la voie référendaire, aurait en effet un tout autre impact. Elle établirait clairement les responsabilités historiques de la gauche et dissuaderait autrement les tenants du oui, prêts à tous les arrangements envers la droite, comme ils le confessent sans complexe aujourd'hui..
De notre point de vue, il n'existe donc qu'une seule façon d'agir à gauche en cohérence avec les engagements des campagnes présidentielle et législative : c'est de faire frontalement barrage à la procédure de révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité. Selon l'article 54 de la Constitution « Si le Conseil Constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier Ministre, par le Président de l'une ou l'autre assemblée ou par soixante députés ou soixante sénateurs, a déclaré qu'un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l'autorisation de ratifier ou d'approuver l'engagement international en cause ne peut intervenir qu'après révision de la Constitution. » Cette révision s'impose, l'article 88-1 étant devenu caduc du fait de sa référence à l'ancien texte dit TCE. De cela nul n'en disconvient. Or ce n?est qu?une fois franchie cette étape que l?Assemblée nationale et le Sénat pourraient procéder à la ratification voulue par Nicolas Sarkozy, la bataille étant bien sûr perdue d'avance dans cette procédure parlementaire.
Pour la révision constitutionnelle, la majorité requise au Congrès étant des trois cinquièmes des suffrages exprimés, un vote négatif de toute la gauche (qui bénéficierait alors de l'appoint d'individualités souverainistes) mettrait bel et bien le président dans l'obligation de rendre la parole au peuple souverain en recourant au référendum prévu dans l'article 11 de la Constitution.
Notre conclusion sera toute entière empruntée au sénateur socialiste, Jean Luc Mélenchon, pour qui ? cette exigence de référendum n?est pas rien dans la bataille que les socialistes et la gauche mènent pour retrouver de la crédibilité dans les milieux populaires. Dans tous les cas mieux vaudrait qu?on ne compte pas parmi les parjures des voix de gauche !?
NB : selon les calculs autorisés du sénateur Jean Luc Mélenchon, il manquerait à la droite 14 votes d'individualités souverainistes pour atteindre les 3/5°.
Mon dieu que cela fait du bien de lire de tels propos. Comment se fait-il qu'il soit impossible désormais d'entendre de telles opinions à la télévision ou à la radio autrement qu'en étant insomniaque ?
Comment-ce fait-il qu'un tel courant de pensée ne puisse plus être représenté au Parlement ?
A quand le rassemblement de ceux, du PS "vraiment de gauche" au PC en passant par les découragés de la politique, comme moi, pour avancer ?
Par contre, j'ai parfois du mal à comprendre le fonctionnement de la monnaie: pourquoi la parité avec le dollar a-t-elle ruiné l'argentine ? Quel point commun avec l'euro ?
D'ailleurs, qui décide de la valeur de la monnaie et comment ? et pourquoi ?
Nous, citoyens, ne sommes pas toujours bien informés de ces choses là, malheureusement.
Et la porte de l'enfer pour la France est grande ouverte!
Pas très écolo votre déplacement en Argentine, pour économiser trois sous sur un billet d'avion vous voyagez 17 heures en dispersant ainsi dans l'atmosphère des kilos de carbone, votre budget de sénateur est-il si étriqué ? il me semble bien pourtant que les dits sénateurs ne sont pas au SMIC ? Qu'en penserait votre ami José Bové ? (mais lui aussi parcourt la planète en avion afin de se rendre à diverses manifestations plus écolo les unes que les autres) Il est entendu que ça m'étonnerait fort que ce poste passe la censure.
Monsieur le Sénateur,
cher Camarade,
ce serait bien de disséquer politiquement le "Grenelle de l'Environnement".
Avec ce barnum, ces bourges nous font avaler la "TVA sociale" comme "TVA sociale bio".
Ce serait bien de faire en sorte que le peuple s'empare de la taxation et de l'environnement. Je sais que cela vous est difficile, car ça implique une remise en cause des élites, et notamment de la laicité qui, je l'ai déjà dit, ne fait pas son travail républicain, dans l'environnement comme dans la taxation.
Il est inconcevable qu'un amuseur bourge comme Nicolas Hulot (le bien nommé, encore entendu ou subi ce matin sur Europe1 ou Radio-Lagardère, Radio-UMP ou Radio-Elkabbach) vienne nous faire des leçons, nous proposer des lois ou des taxes alors qu'il n'est même pas élu.
Tout ça me rappelle l'élitisme du ci-devant Villepin et l'ère du CPE.
Nous ne sommes pas des moutons à tondre !
A titre d'exemple, je trouve invraisemblable que les organisations de consommateurs, auxquelles l'affiliation est statutaire pour les membres du PS (je le rappelle),
n'aient pas été associées aux pourparlers finaux de ce "Grenelle de l'Environnement".
On n'est pas chez Poutine, ici, et on ne gouverne pas à coups d'ukazes bourgeois !
Pierre le Belge de Lille
Pierre, à méditer : Jean Luc n'est pas plus légitime à donner des leçons que Hulot. En effet, il n'a jamais été élu lors d'une élection directe. Les sénateurs sont élus par de grands (et souvent gros) électeurs....
Si l'on regarde de plus près l'histoire de l'Argentine depuis deux siècles on ne peut pas manquer d'y voir parfois un parallèle avec celle de la France.
Le pouvoir de la noblesse pendant la période coloniale, remplacé par une révolution, puis des despotes. La période des "grandes familles", l'industrialisation, vers 1900 l'importance grandissante de la classe ouvrière (arrivant d'europe par bateau). La création des syndicats, les mouvements anarchistes, la création du parti radical, l'antagonisme entre les "progressistes" et l'église. Certes il y a eu la dictature, mais nous avons bien eu Vichy...
Et puis surtout dans la seconde moitié du XX siècle il y a eu en Argentine une forte croissance des classes moyennes (médecins, ingénieurs etc...) avant que la plupart ne s'expatrient ou ne finissent chauffeur de taxi.
Depuis 15 ans l'Argentine à "dépassé" la France, d'un point de vue CHRONOLOGIQUE s'entend. Il s'est passé en Argentine, en particulier avec Menem, ce qui est en train de nous arriver à nous "vieux pays".
Le slogan qui reste de la période Menem est "Pizza con Champagne". Ce n'est pas très loin du "show politique nouveau riche" de Sarkozy.
La fin sera-t-elle la même ?
PS 1: Les films de Fernando Solanas sont indispensables à qui veut comprendre l'Argentine.
PS 2: Votre voyage "démontre" qu'il n'y a pas que la France sur terre ! France dont l'influence chute brutalement dès que l'on quitte l'hexagone... Même si certains se bercent encore d'illusions passées...
Dramelay,
j'ai prévu ton objection : j'ai écrit "ça implique une remise en cause des élites", et je pensais à ça aussi.
Dans toute organisation il y a tirage de fils. Je suis ici pour que la lutte commune réussisse.
De toute manière, tant qu'il n'y aura pas de travail effectif, notamment dans l'économie, les militants politiques continueront à se payer de mots.
le Belge
Bonjour Jean-Luc Mélenchon
"Le Monde" daté du samedi 27 octobre titre en page 11 :"Au PS, des anciens tenants du non basculent en faveur du nouveau traité" (sic !)
La soit disante "aile gauche" du PS (NPS), Peillon, Hamon et Cie semblent avoir changé d'avis ils voteront oui. Rien ne me surprend ! rien ne surprend même dans la position alambiquée de certains fabuisiens (qui votaient non il y a deux ans et qui aujourd'hui ne veulent pas affirmer haut et fort un non à ce traité simplifié. Il navigue dans le refus de vote (le bottage en touche quoi ? !) il ne reste plus que toi Jean-Luc Mélenchon et François Delapierre et les autres camarades de PRS au PS (trait d'union) a vous opposer publiquement, totalement, sans ambiguîté, sans floritures à ce néfaste traité européen simplifié qui n'a rien en envié à son jumeau le TCE dans les instances du PS §
Préparons tribunes, appels, estrades, préaux, mittings communs de la Gauche unitaire du non ! mobilisons !
Il faut que toute la gauche, que tous ceux qui veulent un référendum, que tous ceux qu'il ne veulent pas se coucher devant Sarkozy votent NON au parlement réuni en congrès et que les français se prononcent par référendum !
jean-Luc Mélenchon ton périple en Amérique latine nous apporte des éclaicicements sur ce qui se passent de fécond dans ces terres de révoltes et d'espoir pour la gauche du XXIème siècle ! De Chavez à Lula, en passant par les politiques de Coreira en Equateur, Moralès en Bolivie, Kirchner en Argentine... tout cela peut nous inspirer sans dogme mais avec un espoir et une volonté qui forgeront l'espèrance à gauche !
Salut et Fraternité
Gilles FABRE
Lors du "sommet" européen qui s'est tenu à Bruxelles les 21 et 22 juin, Nicolas Sarkozy a perpétré un mauvais coup contre la France. Tandis que les Français étaient occupés à débattre du "paquet fiscal", du "service minimum" et des heures supplémentaires qui permettent de gagner plus en travaillant plus, le président bradait la souveraineté nationale, c'est-à-dire la condition de toutes nos libertés et plaçait la France dans la dépendance d'un aréopage international appelé Union européenne. M. Sarkozy s'est flatté d'avoir rendu sa place à la France et d'avoir fait adopter par ses vingt-six partenaires le "traité simplifié" qu'il mijotait depuis des mois en remplaçant la Constitution européenne rejetée par le référendum du 29 mai 2005.
Cependant, il n'a fait là que détourner le vote des Français d'il y a deux ans. Le "nouveau traité" auquel il a donné son accord conserve les dispositions essentielles du Traité constitutionnel concernant les institutions et leur fonctionnement. Ce qui a été élagué concerne le drapeau, l'hymne, la devise, soit les symboles de l'Union. Le report à 2014 de la mise en application des majorités qualifiées laisse subsister l'armature de la Constitution : le nouveau traité organise un État supranational sans en avoir le nom. Comme l'écrit Paul-Marie Coûteaux dans un Memorandum diffusé le 24 juin, il s'agit d'une « Constitution européenne remaquillée ».
Les grands médias voudraient faire croire aux Français qu'ils sont en face d'un compromis entre fédéralistes et souverainistes ; en fait, les concessions faites aux seconds sont de pure forme. Les symboles auxquels l'Union affecte de renoncer sont déjà entrés dans l'usage. Paul-Marie Coûteaux dénombre cinq points-clés qui sont autant d'abandons majeurs qui conduisent tous ensemble à ériger un super-État :
La personnalité juridique accordée à l'Union,
Une présidence stable pour l'Union. Un président sera élu pour une durée de deux ans et demie, probablement ensuite pour cinq ans, comme la durée du mandat parlementaire européen. « Le président est désormais indépendant de tout État alors qu'il était auparavant un chef de gouvernement en exercice : il sera doté d'une autorité propre ainsi que d'un secrétariat, puis d'un cabinet, etc... »
Un haut représentant pour la politique étrangère remplacera le ministre des Affaires étrangères prévu dans la Constitution et en tiendra lieu. « Il sera dès 2009 vice-président de la Commission, ce qui lui donnera un grand poids auprès des autres commissaires et se verra doté d'un "service diplomatique", en clair, d'ambassades, les quelque cent-vingt actuels bureaux de l'Union dans les capitales étrangères étant débaptisés et étoffés, leurs agents bénéficiant (grâce à la personnalité juridique) d'immunités et de privilèges diplomatiques, à terme ; lorsque ce super-ministère aura pris son allure et son poids, les ministères nationaux seront marginalisés », écrit encore Coûteaux. Il n'y aura plus alors de politique extérieure française.
La capitulation de Sarkozy
Les décisions à la majorité qualifiée seront mises en ?uvre à partir de 2014 dans quarante nouveaux domaines, soit soixante-dix en tout. Même un État qui n'y est pas favorable devra appliquer une décision adoptée à la majorité, sauf la Grande-Bretagne, l'Irlande et le Danemark, mais non la France en faveur de qui ne joue plus le compromis de Luxembourg (permettant à un État d'invoquer ses intérêts vitaux).
La Charte des droits fondamentaux. « Non reprise in extenso, elle fait cependant l'objet d'une référence dans le texte. Elle ne s'appliquera pas à la Grande-Bretagne qui jouit d'une dérogation. »
La Grande-Bretagne, représentée par Tony Blair, a en effet manifesté ses réticences sur plusieurs points du traité à caractère supra-national. Il en a été de même de la Pologne représentée par son président Lech Kaczynski qui a contesté la répartition des voix dans les majorités qualifiées. Il aurait été logique que le représentant de la France s'associe aux pays défendant les souverainetés nationales à l'encontre des fédéralistes. Il n'en a rien été. M. Sarkozy s'est allié au contraire à Mme Merkel avec laquelle il a rivalisé d'ardeur fédéraliste pour faire accepter par le président polonais le "compromis" proposé par la chancelière allemande. La France alliée de l'Allemagne contre la Grande-Bretagne et la Pologne, ce n'est pas dans l'ordre des choses !
M. Sarkozy se moque des Français quand, après avoir exalté la nation durant sa campagne électorale, il l'enterre en sacrifiant sa souveraineté ; il les trompe encore en exigeant la suppression de la référence à une « concurrence libre et non-faussée » comme le réclamait la gauche en 2005. Rien n'empêchera le Conseil européen de la rétablir et de la mettre en pratique à partir du moment où un État supranational aura été instauré.
Pour Valéry Giscard d'Estaing, ce projet de traité « manque de vision ». La Constitution européenne était son enfant et il la considérait comme un chef-d'?uvre littéraire... Les dispositions retenues n'entraînent pas moins des abandons de souveraineté dont on ne tardera pas à s'apercevoir.
Prenons par exemple les dispositions sur l'immigration extra-européenne. L'Allemagne et les pays d'Europe du Nord n'ont pas la même façon de voir les choses que la France et les pays méditerranéens. Les premiers imposeront-ils leurs lois aux seconds ?
Prenons le problème du Kosovo. La politique étrangère de l'Union européenne s'alignera sur les positions allemande et américaine hostiles à la Serbie qui refuse d'accorder l'indépendance à sa province historique occupée par les Albanais et qui pour cela est soutenue par la Russie. Devrons-nous nous aligner aussi contre nos intérêts et nos amitiés historiques ? Nicolas Sarkozy place la France dans le piège européen. Quand, pressée par les circonstances, elle voudra se dégager de ce piège, sur ce point ou un autre, il sera trop tard.
C'est vraiment bien de nous expliquer ce qui se passe en Argentine. Une demarche tres internationaliste et educative. Je regrette seulement que les illusions sur DSK continuent chez Jean-Luc Mélenchon.Ce n'est pas armer les gens que de repandre de telles illusions.
" (...) sauf la Grande-Bretagne, l'Irlande et le Danemark "...
Sauf qui peut !
Sacré Europe !
Vive le politburo Néolibéral !
A bas les peuples !
A bas les peuples qui sont comme les pauvres !
Ils gâchent trop souvent la fête !
Ils font chier !
Tout est si bon et beau dans le meilleur des mondes !
Vive la Dior Europe !
Pizzas et champagne pour tous
Champagne et pizzas pour toutes !
Oh, my god !
Vous êtes satisfait M. le Sénateur élu au suffrage indirect grâce aux voix du PS, votre sport favori de taper sur vos camarades a porté ses fruits, vous avez droit à un article dans le Nouvel Obs (http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20071027.OBS1780/melenchon_attaque_violemment_royal_sur_son_blog.html). Accusant sans aucune preuve, faisant des raccourcis, vous faites des faux procès lamentables, digne du stalino-chaviste que vous êtes.
J'apprécie certaines de vos interventions pourtant mais je suis consterné par cette façon que vous avez de fournir des armes à la droite en développant ces méthodes fratricides. Vous êtes lamentable !
Les banlieues sous drone de surveillance
Par Noël Mamère maire de Bègles et député (Verts) de Gironde
vendredi 26 octobre 2007
Alors que le Parlement s?apprête à entériner l?amendement ADN dans une loi sur l?immigration annonçant la fin du regroupement familial et le démantèlement du droit d?asile, l?information selon laquelle le ministère de l?Intérieur utiliserait des drones pour surveiller les banlieues renforce le sentiment de guerre civile rampante. Le projet nommé Elsa (engin léger pour la surveillance aérienne) a été présenté la semaine dernière au Salon Milipol consacré à la sécurité intérieure. Il se présente comme un oiseau d?un mètre de large et de soixante centimètres de long, muni d?une caméra.
Ce drone équipera la police nationale pour surveiller à distance les quartiers populaires et les manifestations. Des drones ont déjà été utilisés en Israël pour des missions de contrôle mais aussi pour des actions militaires. Leur généralisation en France serait une étape de plus dans la stigmatisation d?une partie de la population, au moment où ressort en livre de poche le classique de Louis Chevalier : Classes laborieuses et classes dangereuses. De fait, il s?agit davantage de créer un climat de défiance envers les habitants des banlieues que de chercher à réduire une violence réelle.
La métaphore est évidente : les cités doivent être entourées par des murs virtuels sous contrôle aérien permanent. Le sentiment de vivre dans des territoires sous occupation militaire, dans une sorte de colonisation, est déjà intériorisé par de nombreux jeunes issus de l?immigration depuis les émeutes de novembre 2005 au cours desquelles fut instaurée la loi sur l?état d?urgence, appliquée pour la première fois depuis la guerre d?Algérie. Ce sentiment risque de sortir renforcé par l?exhibition obscène de cette « technologie du futur » qui va faire passer 1984 de George Orwell pour un conte de la comtesse de Ségur !
Les discours à répétition sur le Kärcher, l?identité de la France, la colonisation positive, les caractéristiques de l?homme noir, les rafles jusque dans les écoles, les amendements concernant l?ADN et l?exclusion des sans-papiers de l?hébergement d?urgence ont une seule et même logique que je n?ai cessé de combattre depuis des mois : trouver des boucs émissaires, stigmatiser, racialiser la question sociale.
Cette logique de guerre coloniale conduit à des drames, comme celui de la mort de Chunlan Zhang Liu, Chinoise sans papiers qui s?est défenestrée le 21 septembre pour échapper à un contrôle de police. Auparavant, quatre autres étrangers s?étaient défenestrés, en deux mois, témoignant de la peur qui s?est installée chez des milliers de familles qui n?osent plus sortir, circuler, aller travailler, étudier à l?école? Les droits fondamentaux sont bafoués.
Les drones en banlieue ne sont qu?un dispositif de plus dans ce système de surveillance généralisé qui s?installe jour après jour. Dans son ouvrage Surveiller et punir, à propos de la prison, Michel Foucault décrivait ce qu?il qualifiait de « panoptisme », ce système dans lequel le maton, isolé dans sa tour, surveille ses détenus sans être vu. L?effet majeur du panoptique : induire chez l?individu un état conscient et permanent de visibilité qui assure le fonctionnement automatique du pouvoir ; faire que la surveillance soit permanente dans ses effets, même si elle est discontinue dans son action ; que la perfection du pouvoir tende à rendre inutile l?actualité de son exercice. Foucault poursuit : « Un assujettissement réel naît mécaniquement d?une relation fictive, de sorte qu?il n?est pas nécessaire d?avoir recours à des moyens de force pour contraindre le condamné à la bonne conduite, le fou au calme, l?ouvrier au travail, l?écolier à l?application? » Le drone, c?est l?application modernisée du panoptique à la ville entière, c?est un système de surveillance disciplinaire généralisé qui a pour mission de quadriller, contrôler, dresser les individus.
La société de surveillance des drones et le bio pouvoir instauré par l?ADN sont en train de transformer la démocratie et de dessiner la société du futur. Accepterons-nous sans résistance ce « monde merveilleux » où une partie du corps social vivra la peur au ventre, confinée dans un apartheid qui ne dit pas son nom ? La société se laissera-t-elle prendre en otage par un Etat autoritaire surplombé par un surpouvoir monarchique qui règne sur un espace où chaque individu est sans cesse repéré, fiché, examiné, enregistré à son insu, où ses moindres mouvements sont surveillés par des milliers de caméras de vidéosurveillance ? Ce totalitarisme soft doit être combattu pour ce qu?il est, la négation des valeurs qui, de la Révolution française à la Résistance, en passant par 1848, la Commune ou Mai 68, ont forgé la seule identité nationale que je reconnaisse et qui se lie dans les trois principes inscrits sur les frontons de la mairie de Bègles et des 36 000 communes de France : « Liberté, Egalité, Fraternité ».
J?appelle les maires dont les habitants vont être l?objet de cette suspicion généralisée à faire respecter ces principes en déclarant leur ville « zones hors surveillance aérienne ». Les drones ne passeront pas dans le ciel de ma commune.
Source : http://www.liberation.fr/rebonds/287443.FR.php
La guerre contre l'Iran se profile de plus en plus. Malgre tous les dementis et qu'aucune preuve n'ait été trouvée que l'Iran s'acheminerait vers le nucleaire militaire, maintenant Bush parle de 3eme guerre mondiale, prétendant bien entendu que c'est Ahmadinejad qui en parle lui même.
De toute façons nul besoin de démontrer. La force fait loi. Cela tombe bien une guerre au moment où l'économie US connaît vraiment des difficultés.
On avait déjà connu cela avec les armes de destruction massive.
Tout est prêt pour intervenir...
Sur le référendum à propos du traîté simplifié, je trouve scandaleux que tant de socialistes y renoncent ! Et en plus, dire que d'anciens partisans du non sont prêts à revenir sur leur vote et à voter pour (Peillon) ou à s'abstenir (Fabius) - à ce que j'ai entendu à la radio en marge du conseil national et qui mérite confirmation - c'est malheureux. J'espère que vous ne ferez pas la même erreur de vous laisser entraîner par une majorité de camarades qui sont en plein bidouillage molasson, exactement comme au dernier congrès au Mans. Voilà, et puis, je vais préciser que j'apprécie toujours autant ce que vous nous apprenez sur la situation en Amérique latine, exactement comme dans votre livre.
Nota : il faudrait quand même un jour règler ce problème technique pour passer sur la deuxième page sans avoir besoin de tripatouiller dans la barre adresse :)
@ John alias Jonathan
"(?) cette façon que vous avez de fournir des armes à la droite en développant ces méthodes fratricides ? " ?
Mais cher John ? la Droite n'a pas besoin d'armes !
Elles les a toutes !
C'est le Peuple de France qui les lui a provisoirement fourni !
Et puis ce n'est tout de même pas Jean-luc Mélenchon qui s?est allié au gouvernement Sarkozy !
Ce sont des "socialistes" qui ont trahit leurs électeurs et qui sont allés à la soupe !
Celle que M.Sarkozy en fin limier, il faut l?avouer, avait préparé de longue date.
Elle est visiblement très onctueuse pour certains !
La chasse aux pauvres, casser de l?Arabe et du Nègre, rafler les enfants dans les écoles, briser la classe moyenne en deux, trois, voire dix morceaux, cela semble en faire frissonner plus d?un de « socialistes modernes » !
Quand aux socialistes archaïques, ces indécrottables humanistes "droits -de -l'hommistes", ils hésitent encore à rentrer dans le rang et à participer à ces joyeux lynchages administrativo- sécuritaro-xénophobes !
Honte à Mélenchon ! Que de temps perdu pour la Nation et pour l? Europe !
Quand aux méthodes fratricides !
Comme vous y allez Jonathan !
Il ne faut pas charrier !
Entre M. Peillon et M.Moscovisci que je viens d'entendre à la radio qui appellent à voter le mini- Traité néolibéral et concrètement antisocial - ce qui empêchera toute politique de Gauche jusqu'à la "fin des temps " - il y a de quoi réfléchir !
Non ?
Surtout lorsque le second vient de discriminer les 65 % de Français, de façon très habile, certes,
en les traitant à mots couverts, de « Populistes » sous prétexte qu'ils réclament un Référendum (!).
Il votera OUI au final à ce texte au-delà des contorsions inutiles et de mauvaise foi, de son propre parti.
PS, dont M.Hollande cherche, aux dernières nouvelles, à définir clairement, la formule magique et compréhensible par le Tiers - Etat et le Quart- monde.
Lisibilité capitale face à la peur non dissimulée que ces derniers ne se courroucent outre mesure et ne gaspille ainsi leur énergie à la dépenser inutilement au lieu de la perdre en gagnant plus ou moins, voire rien du tout.
Oui, à l?écoute de tout cela, il ne faudrait quand même pas pousser mamie dans les orties !
M.Mélenchon est dans son bon droit de s'exprimer !
C'est tout de même bizarre au PS !
Il ressemble de plus en plus au PC des années 60 !
Il faut fermer sa gueule et rentrer dans le rang !
Mais mon cher John, ne savez - vous pas que le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes ?
Et que la politique se nourrit de plein d'autres choses que des dessins animés de Walt disney ?
Nous ne sommes pas encore au Paradis n'est ce pas ?
Heureusement ! Sinon l'Histoire serait finie et nous savons bien qu'il n'y a que Francis Fukuyama qui le croit et quelques émules qui fomentent les guerres dans le monde pour accélérer sa fin.
Ce n?est pas en mettant un couvercle sur le PS que nous gagnerons la partie !
Mais il est vrai qu?il y a un problème de fond à régler et fruit de tous nos maux :
C?est qui « NOUS » ?
Aviez-vous lu cet article ?
Pas moi.
Je l'aime beaucoup.
Permettez -moi de vous le faire partager.
Oui, je ne doute pas que certains le détesteront.
"Môquet n?est pas mort, je l?ai rencontré" par
Aline Louangvannasy, professeure de philosophie au lycée Rive-Gauche de Toulouse et secrétaire régionale de la CGT Educ?action Midi-Pyrénées.
QUOTIDIEN Libération du lundi 22 octobre 2007
" Aujourd?hui, le président d?une grande démocratie ira dans un lycée lire la lettre d?adieu d?un jeune condamné à mort, Guy Môquet. Cette lettre l?a, selon ses dires, beaucoup ému. Mais Guy Môquet n?est pas mort, je l?ai rencontré.
Il s?appelle Armen. Armen a 7 ans. Le 25 septembre 2007, le cartable sur le dos, il traversait la cour de son école de Montauban. Il était encadré par deux policiers en uniforme et en armes.
Les parents d?Armen sont étrangers. Le mercredi 10 octobre 2007, Armen a été placé en centre de rétention. Dans un premier temps, le juge des libertés avait prononcé sa remise en liberté, car il ne semble pas que dans notre beau pays les enfants aient leur place en prison. Mais le tribunal de Toulouse a fait appel, et le juge des libertés, le bien mal nommé, a donc émis un nouveau jugement : Armen restera en détention.
Aujourd?hui, Armen est au centre de rétention de Cornebarrieu avec ses parents et sa s?ur de 8 ans. Armen ne mange plus. Armen ne parle plus. Armen est trop petit pour comprendre. Pour l?anecdote, il faut préciser que les parents d?Armen viennent d?un pays, le Monténégro, qui ne fera rien pour faciliter leur retour, parce qu?ils sont d?origine serbe. La mère, elle, pourrait être envoyée en Albanie avec les enfants, mais comme elle est aussi d?origine serbe, ils ne seront pas les bienvenus. Ils seront donc difficilement expulsables.
Ce sont les victimes innocentes de l?histoire, d?une histoire qui s?écrit au présent, n?en déplaise aux historiens. Tout dépend du bon vouloir de la préfète du Tarn-et-Garonne, qui pourrait les régulariser à titre humanitaire. Pour l?instant, son argument consiste à dire qu?elle a déjà régularisé trois familles et que c?est donc suffisant.
La santé des enfants se dégrade ; de toute façon, ils sont en état de choc et ont besoin d?un soutien psychologique, qu?ils ne trouveront pas en Albanie. Après que les policiers sont venus chercher Armen dans son école pour être conduit au commissariat, il n?a pas revu ses parents. Il a été placé avec sa s?ur dans un foyer. Ce n?est qu?une dizaine de jours plus tard, lorsqu?ils ont été placés en centre de rétention, qu?ils ont pu retrouver leurs parents.
Le cas de cette famille est exemplaire du cynisme de notre gouvernement et devrait nous alarmer.
Comment peut-on accepter qu?un instituteur soit obligé sur injonction de sa hiérarchie de remettre à la police un enfant de 7 ans ? Comment des fonctionnaires de police peuvent-ils accepter l?ordre de se rendre dans une école pour interpeller un enfant ? Comment un juge des libertés peut-il se livrer à une telle parodie de justice et bafouer les droits les plus élémentaires de cet enfant ? Tous les vendredis, un petit groupe de manifestants se rassemble devant la préfecture. J?espère que notre président lira Libération lundi et fera un geste. Il faut leur donner de la visibilité à un moment où beaucoup préféreraient ne pas voir.
Je suis en train de lire un texte de Camus, je cite : « Le monde a horreur de ces victimes inlassables. Ce sont elles qui pourrissent tout et c?est bien leur faute si l?humanité n?a pas bonne odeur » (Actuelles II, « Persécutés et persécuteurs »). Nos institutions, dont la fonction est de garantir un ordre social fondé sur la solidarité et le respect de la dignité humaine, sont-elles à ce point devenues vides de sens ? Le traumatisme psychologique que nous faisons subir à cet enfant aujourd?hui est semblable au traumatisme que subissent les enfants des pays en guerre. Mais sommes-nous en guerre ?
Il est inacceptable que l?on instrumentalise à des fins politiques la vie de cet enfant que l?on condamne. Nous devons réagir."
http://www.liberation.fr/rebonds/286364.FR.php © Libération
A la relecture des événemetns récents,
et dernierement de ceci
http://fr.news.yahoo.com/afp/20071027/tpl-partis-ps-ue-traite-prev-ee974b3_2.html
je pense que le calendrier de Hollande consiste réellement à tuer le Parti.
Il convient de s'engager, dès maintenant, Camarades, pour fonder à nouveau le Parti Socialiste.
Pierre le Belge de Lille
Je demande à Monsieur Mélenchon, qui est une personne que j'estime beaucoup, de faire respecter à Monsieur Sarkozy, ce qu'en droit, on appelle le "parrallèlisme des formes".
Explication : On parle de parallélisme des formes surtout pour indiquer qu?un acte répondant à un acte précédant doit être pris de la même manière : s?il faut un décret en Conseil d?État pour poser une règle, il faut également un décret en Conseil d?État pour abroger cette règle ou pour y apporter une exception.
Si l'on prend la question européenne, comme il y a eu un référendum sur le TCE, et bien pour "dissoudre" le vote des Français, il est nécessaire d'avoir un parallélisme des formes, c'est à dire un nouveau référendum.
Monsieur Sarkozy nous a déjà embobiné avec sa prétendue extension de mandat. Le PS va t il le laisser continuer faire?
Selon ce « grand principe » de l?Etat de droit, ce qui a été fait selon une procédure ne peut être défait que selon la même procédure. Ramené au cas d?espèce, cela signifie que la décision prise par référendum sur le traité européen, ne peut être modifiée que par référendum.
Cela semble d?une logique incontestable. D?autant plus qu?il n?est pas douteux que l?expression directe du peuple, seul détenteur de la souveraineté nationale (Cf. art.3 de la constitution), est nécessairement supérieure à l?expression de ses représentants.
Je rappelle que ce principe est intangible, comme l'article 3 de la Constitution. Passer outre, en droit, revient à faire un "coup d'Etat".
Monsieur Mélenchon, à vous de jouer.
Merci à Claudine Mercier pour cette information capitale.
Il est vrai que nous ne comprenons pas grand chose au Droit constitutionnel.
il est important d'en être informé.
Je m'interroge devant tant d'ignorance. De l'ignorance crasse dans laquelle on laisse les Peuples et les individus qui les composent.
Celà doit être facilitateur de beaucoup de choses. A leur insu.
Il est peut-être temps à ces foules d'individus de s'interesser aux droits qui les gouvernent.
De relever ce defi là, aussi !
je ne peux que vous demander, à vous, à M. Fabius qui semble aussi défendre le référendum et la place du peuple dans ce qui se passe en France de rappeler le PS à sa place. Désolée de ne pas aborder ce qui motive votre place en Argentine mais la France a besoin de ses parlementaires en ce moment, et il semble que les lois passent avec peu de monde présent...faut arreter...
dominique
Hier soir, je rentre de mon travail et les infos annonçaient la position prise par PS pour le traité européen. La démarche du Premier Secrétaire me surprend et, me désole.
Elle me surprend dans la mesure où lui et ses amis ont décidé d'adopter le traité simplifié de Sarkozy. Lui qui, aux législatives, appelait à faire barrage à la marche forcé de l'infâme personnage. Lui qui implorait les électeurs de ne pas donner tout les pouvoirs au nouveau chef de l'Etat s'apprête à collaborer avec la majorité. C'est consternant de bêtise et insultant pour le militant que je suis. En effet, le PS déclare être un parti politique démocratique et respectueux de la démocratie. Pourtant, il n?hésite pas à placer les élus au dessus du pouvoir souverain détenu par le peuple. Le peuple serait-il devenu obsolète, une quotité négligeable de nos institutions ? Le PS serait-il devenu stalinien au point de mettre en ?uvre les principes politiques de ce dictateur, les élus seraient-ils devenus le peuple ?
Ensuite, l?attitude des membres du CN est insultante, méprisante. Pour dégager une ligne, il aurait été préférable d?instaurer un débat préalable dans les sections. Nos règles le permettaient, nous avons les outils pour cela. Et bien non. Le premier Secrétaire en a décidé autrement. Là, Pervenche Berès à raison, je crains une sérieuse ligne de fracture. Comment pouvons-nous ainsi violé le peuple. Oui, le mot est fort mais il s?agit bien d?un viol puisque nous lui refusons mieux, nous lui nions le droit d?exercer sa souveraineté. Or qu?est ce qu?un viol si ce n?est imposé sa propre volonté à l?autre et lui refuser son consentement. Dans ces conditions, comment demandé aux électeurs d?avoir notre confiance si dans le même temps nous faisons le contraire de ce que nous disons. Comment faire revenir dans les sections les militants si le parti n?est plus un espace de débat ni même un lieu ou s?exerce la démocratie ? Enfin, le Parti socialiste est-il devenu le supplétif de l?UMP ou Sarkozy aurait-il été désigné, à mon insu, le Premier Secrétaire du PS. Ce qui m?amène à une réflexion ironique, dorénavant, où devons-nous versés nos cotisations ? Quoi qu?il en soit ce déni démocratique emportera des conséquences qu?il nous faudra assumer à moyen terme. Désormais, il y a bien deux lignes politiques au sein du PS et nous pouvons également constater un divorce entre le peuple et ses représentants. C?est là une source potentielle de conflit. Le Premier Secrétaire et ses amis resteront dans les tablettes du PS comme les premiers violeurs politiques mais également les initiateurs d'une scission du PS.
Jean-Marie Mendy
Secrétaire de section
XII Circonscription
Terrible Constat. Juste Interrogation.
PS = Parti Supplétif ?
Il n'y aura donc pas de débat participatif sur le "mini traité européen" de Sarkozy. ?
Mr Hollande déclare :
"Les socialistes ne s'opposeraient pas à la ratification du nouveau traité"
ajoutant que lui-même "ne demanderait pas explicitement à Nicolas Sarkozy d'organiser un référendum sur la question".
J?appel cela du mépris pour tous les militants socialistes.
Il ne m'a pas demandé mon avis, il vous a demandé votre avis ?
A la poubelle le débat participatif, Les socialistes de bases ne sont donc pas des experts en matière européen.
Nous sommes donc des idiots qu'il est inutile de consulter.
Juste besoin du bulletin Mr Hollande ?
Vincent Peillon déclare :
"En tant que partisan du "non", la solution, c'est de dire "oui"".
Alors là, vraiment de mieux en mieux............
je désire rester en communication.Je vis à Buenos Aires.Merci.Didier
Je suis d'accord pour regretter qu'on ne parle pas assez de ce qui se passe en Argentine chez nous, mais pourquoi opposer cela au campagne sur le Darfour et la Birmanie ? Il est plus que légitime d'en parler aussi.