09nov 07

Une incise agacée sur les mics macs socialistes et une analyse sur le moment politique. Ma note s’installe sur ce blog entièrement refondu à propos duquel je reçois de bons compliments. Sachez que je les transmets à l’éditeur, un professionnel aguerri et un ami de longue date ! Et maintenant je commence par l’analyse politique. Les mic macs sont à la fin.

Le fond de l’air
Le mois de novembre est frais mais le fond de l’air est chaud. Les mouvements sociaux qui s’engagent donnent une trame particulière aux cours du temps qui vient. Quelle que soit leur issue, ils auront une portée plus longue que pour le seul instant dans lequel ils se produisent. La grève des transports le 14 novembre met en mouvement des gens qui se font voler plusieurs années de retraite et de pouvoir d’achat. On peut penser qu’ils ne l’oublieront pas de sitôt. La grève contre la carte judiciaire ne laissera par définition aucune trace dans la conscience des pauvres qui vont en pâtir, c’est sur. Mais c’est la première fois que vont agir de concert les petites mains des tribunaux et les juges qui s’y trouvent. Toute la bonne société des provinces sera par la force des choses interpellée sur le sens de toute cette inhabituelle agitation. Quand à la mobilisation des étudiants, sans préjuger de ce qu’elle donnera, elle a d’ors et déjà le mérite de faire s’interroger sur le contenu d’un texte de loi adopté dans une démoralisante indifférence au début de la session parlementaire qui a suivi l’élection présidentielle. Je m’aperçois que les argumentaires du gouvernement, ceux qui nous ont été servis pendant le débat parlementaire ont été distribués dans les salles de rédaction. Je ne sais pas si l’UNEF a pensé à envoyer les siens. Je vais donc recommencer à mettre en ligne les miens, sur les points qui me paraissent les plus saillant. Ici je commence par le commencement. C’est-à-dire par le prétendu mauvais classement des universités françaises qui justifierait la nouvelle loi. J’y reviens parce que cet argument tourne en boucle.

LE CLASSEMENT DE SHANGAI

Dans le dossier de presse du projet de loi, la ministre Pécresse évoque « une dégradation sensible de l’attractivité internationale de nos universités et de la visibilité de nos travaux de recherche. ». Elle se réfère pour cela au classement dit de Shangaï : « Paris VI est la 1ère université française mais occupe seulement la 45ème place au niveau mondial selon le dernier classement de Shanghai ». Qu’est ce que ce classement dont vous entendrez tous parler ? L’institut des Études Supérieures de l’université de Shanghai retient quatre critères : la qualité de l’éducation, celle du personnel enseignant, l’impact de la recherche et, enfin, la taille de l’institution évaluée.
Plus précisément, les universités sont notamment classées selon :
1) Le nombre de prix Nobels sortis de l’université-La fréquence des citations des enseignants-chercheurs appartenant à l’université entre 1981 et 1999
2) Le nombre d’articles publiés dans les deux revues le plus cotées au monde : « Science »et « Nature » entre 2000 et 2002.-Le nombre d’articles publiée qui sont répertoriés dans le « Science Citation Index » et le « Social Science Citation Index ».
3) Un indicateur de performance : division des indicateurs précédents par le nombre d’enseignants chercheurs permanents à temps plein.
Hum ! Pour faciliter le travail de contre information de mes lecteurs je présente les arguments critique dans une disposition qui favorise leur reproduction sous forme de fiche…ou de tract.
·Ce classement ne prend pas en compte la sélection faite à l’entrée des universités ni leur mode de financement. Les missions de service public de certaines universités, comme l’obligation d’accueil de tous les étudiants, sont donc évacuées de l’évaluation..

  • Seules les performances en matière de recherche sont évaluées, le taux d’insertion professionnelle des étudiants n’est pas pris en compte. Dans les pays où la recherche est très largement duale (à la fois universitaire et d’Etat via les établissements type CNRS, INRA, INSERM …), cela minore artificiellement les performances des universités.

·Le classement mesure la qualité et l’impact de la recherche en prenant essentiellement en compte le nombre d’articles publiés dans Nature & Science, ce qui favorise le corps universitaire anglophone. Cette orientation sélective transparaît dans le classement lui-même : sur les cinquante premières universités, trente-sept sont américaines, cinq britanniques, deux canadiennes, deux japonaises, une suisse, une néerlandaise, une suédoise et enfin une française. Mais même les universités non anglophones de ce classement, à l’exception de l’université française, délivrent en partie un enseignement en langue anglaise. Les auteurs du classement semblent donc ignorer largement la qualité de travaux de recherches d’universités enseignant dans une langue autre que l’anglais.

  • Enfin l’indexation des travaux de recherches et des publications est sujette à cautionl’Institute of scientific formation, basé à Philadelphie et crée en 1960. Cet institut a été racheté en 1992 par la firme nord-américaine Thomson scientific and Healthcare, dont la maison mère Thomson Corporation est un des leaders mondiaux de l’information financière et économique (elle possède l’agence Reuters) et possède aussi une importante activité d’édition scientifique, médicale et juridique (d’où le conflit d’intérêts avec l’établissement d’un index des publications !!!). Aucun organisme public et international ne discute donc de ces méthodes d’indexation ni ne garantit leur impartialité et leur pertinence scientifique.Ce sera tout pour cette note. Mais bien sur j’y reviens sitôt que j’aurais remis en ordre mes notes du débat parlementaire au Sénat auquel j’ai activement participé.

MIC MAC
Une incise agacée. Je suis obligé de la faire car le site internet du journal du « Monde » rend compte d’un communiqué du courant socialiste « Rassembler à gauche » à l’issue du BN du PS. Il s’étonne de m’en trouver signataire compte tenu du fait que son contenu est moins avancé que ma position sur le sujet du référendum et du vote contre le traité européen. C’est exact. Moi aussi je suis étonné. Et j’ai un gros coup de fatigue au moment d’expliquer que je ne suis pas concerné réellement par ce document. « Rassembler à gauche » est un cartel de six groupes socialistes différents qui ont en commun d’avoir présenté ensemble un texte au congrès du Mans du PS et soutenu la candidature de Laurent Fabius, le tout au nom du « non » au référendum de 2005. En pratique les textes et initiatives sont tous délégués à Claude Bartelone. Dés lors, mon nom et celui des quatre autres membres du groupe « trait d’union » auquel j’appartiens sont automatiquement annexés aux communiqués que diffuse Claude Bartolone. Comme rien n’est jamais relu par personne, il va de soi que l’auteur doit s’arranger pour que le texte représente bien tout le monde. Là, ce n’est pas le cas. Je mets ça sur le compte de la déception de Claude Bartolone qui croyait, dur comme fer, arriver à un accord avec Hollande sur un compromis genre abstention où je ne sais quoi entre la chèvre et le choux, dont j’avais prévenu à temps que je n’en serai pas . Le communiqué ne dit rien de bien important mais il est exact qu’il ne représente pas mon point de vue sur un point. J’ai voté non au traité parce que je le combat et je militerai pour que mon pays ne le ratifie pas. Personnellement je ne suis donc pas du tout déçu par le choix de François Hollande dont je n’attendais rien et avec qui je n’ai rien négocié. Au contraire j’approuve sa franchise et le fait qu’il s’engage par un vote personnel sur son point de vue auquel il a rallié 36 voix (dont peu lui en seront reconnaissantes). La seule chose que je regrette c’est qu’il soit majoritaire au bureau du parti. Mais ce n’est pas un reproche, c’est un constat. Le tout étant dit pour valoir ce que de droit dans les rédactions éventuellement intéressées par cet évènement colossal.


Aucun commentaire à “Le fond de l’air est chaud”
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  1. Belgo3.0 dit :

    En avant et merci
    Le Belge

  2. sibemol dit :

    juste à propos du pouvoir d'achat, pourquoi la gauche, y compris son extrême, a toujours un raisonnement capitaliste ?

    Pour augmenter mon pouvoir d'achat, il suffit de diviser mon loyer par 2, j'ai pas besoin qu'on augmente mon salaire..

    Ah ouais, mais la croissance et l'inflation c'est plus marxiste comme concept, j'avais oublié.

    Dans ce cas continuons à berner les pauvres gens en leur faisant croire que leur bonheur est dans l'augmentation de leur salaire tout en les incitant à consommer un max, des produits fabriqués par des petits nenfants indiens ou des esclaves chinois.

  3. Zorba dit :

    Le Sénateur doit en effet être bien fatigué, car cet envoi est particulièrement emberlificoté et truffé d'un peu trop de fautes.

    Sa rubrique sur le fond de l'air et particulièrement son passage sur les grévistes qui se font "voler plusieurs années de retraites" restera dans les annales de la mauvaise foi gauchiste.

    Quant à sa rubrique sur les mic-mac internes au PS, qui celà intéresse-t-il ? Franchement, qui s'intéresse à la philosophie éditoriale en matière de communiqués de presse de la part de l'ineffable Bartolone, pitoyable porte-flingue de fabius le minus.

    Au moins, cette note fera sourire, c'est déja ça !

  4. Robert dit :

    @ Sibemol

    J'approuve à 100% ta sortie sur le pouvoir d'achat. Cela m'évoque le point de vue que j'avais exprimé il y a quelque temps sur ce blog. J'y appelais de mes vœux une augmentation massive de l'impôt sur le revenu. Et même un doublement. Et surtout un renforcement drastique de sa progressivité. Et j'y suggérais que j'étais moi-même, en tant que salarié (relativement) aisé, positionné quelque part entre salaire médian et salaire moyen, tout à fait disposé à payer deux fois plus d'impôt sur le revenu, pourvu que :
    -Les loyers baissent mécaniquement suite à un programme très ambitieux et massif de construction de logements sociaux.
    -Je n'aie plus besoin de payer 50 euros mensuels de complémentaire santé, suite à l'abolition totale des tickets modérateurs, franchises et autres aberrations sociales (je pense au taux de remboursement ridicule des lunettes ou des prothèses dentaires).
    -Je sois assuré de retrouver très vite un emploi en cas de licenciement, suite à des embauches massives dans l'administration publique et les entreprises publiques, ces embauches ré-équilibrant mécaniquement le rapport offre/demande sur le marché du travail.
    -Je puisse traverser la France en train pour moins de 100 euros aller-retour (aujourd'hui ça coûte au moins le double).
    Etc…
    Mon "pouvoir d'achat" ne serait alors nullement affecté par un doublement de mes impôts.

    Le combat fondamental pour la gauche d'aujourd'hui, c'est la défense et illustration de l'impôt sur les revenu - et sur les successions.
    Je m'étonne toujours de constater à quel point cette évidence est ignorée des militants de gauche.

  5. H2 dit :

    @Zorba

    ..."annales de la mauvaise foi gauchiste", "fabius le minus"...

    Un peu plus de souffle, Zorba de l'UMPZ !
    Diantre ! Que diable !
    Tremblerais tu devant tant de fronde ?
    Mais quelle haine des bas -salaires en général, t'accompagne ainsi ?... pour ne pas respecter ceux qui se battent pour leur pain et ma foi un certain "art" de vivre ; qui fait que nous ne sommes pas nés uniquement pour engraisser les dividendes d'actionnaires invisibles et peu reconnaissants.

    C'est le moins que l'on puisse dire.

    Mais promis, juré, craché !
    Sur le granit de ma tombe, j'inscrirais en lettres de feu :
    "Travaillez Plus Pour Gagner Plus " !
    Ainsi je ferais rire encore demain, les petits n'enfants, qui sans aucun doute - à l'heure où vont les choses, retravailleront bientôt dans les usines, dès l'âge de six ans.

  6. widelin dit :

    Il faut arrêter de baratiner : nous ne sommes pas à la tribune du sénat. aujourd'hui les flics de Sarkhozy interviennent dans des facs pour en virer des étudiants. Et la direction du parti ferme sa gueule... pour eux, à ceux d'en face, tout est permis ! Et la "gauche" du parti que dit-elle ?
    Sur la loi Pécresse, soyons clair : cette loi est une loi de privatisation des universités. Là encore le parti a expliqué "insuffisant" comme si le moindre article de cette loi allait dans le bon sens ! Un position à "gauche" ? tout simplement abrogation de cette loi ! Dans le rue et dans les facultés, les étudiants montrent qu'ils sont prêts à en découdre avec le gouvernement. Mais qui est avec eux ? Quel député, quel sénateur aura le courage de monter à la tribune pour dire : cette loi de privatisation de l'université doit être abrogée ?

  7. H2 dit :

    Hollande : Insuffisant !
    PS : Insuffisant !

    Quand une notation creuse et trés professorale en appelle à encore plus de néolibéralisme, il y a effectivement de quoi avoir peur !

    Le BN du PS réclamant à la Droite une plus grande audace dans la privatisation accélérée c'est comme un supplément d'âme et le soulagement garanti de s'en laver les mains.

    N'avons nous pas voté "Passable " il y a quelques mois, et récolté au "Bac Présidentiel", un recalage en bonne et dûe forme par manque de conviction
    politique de "notre" candidate ?
    N'était -elle pas pourtant soutenue par toutes les Gauches "in fine" et même par les anges disent certains ?
    Qui dit encore les avoir vu ?

    Au moins avec Dominique Valls, le "peut mieux faire est évident ".
    Il ne saurait tarder le jour des retrouvailles avec d'anciens camarades de classe et autres correspondants.
    Va y avoir foule au Gouvernement.

    C'est le principe des vases communiquants.

    Déjà certains dignitaires de L'UMP battent le pavé, manifestent dans la rue avec les Gueux, les Juges et les Avocats !
    A croire que toute une République Rebelle éperdue fait face à une nouvelle aristocratie qui ne dit pas encore tout à fait son nom.
    " Insuffisant ! "

  8. enzo d'aviolo dit :

    Aller un petit effort Jean Luc sur la mise en page (on justifie et on saute des lignes) et ce blog sera au Top! merci pour les lecteurs assidus. o;-)

  9. Zorba dit :

    Si H2 croit que celles et ceux qui vont manifester la semaine prochaine le font "pour leur pain", c'est vraiment insulter ce que furent les vraies et respectables luttes sociales.
    La référence à "l'art de vivre" aurait quant à elle été recevable dans un autre contexte.

    Le "pain" et "l'art de vivre" ne sont rien d'autre que des avantages acquis. Le formule est banale j'en conviens mais c'est la stricte réalité.

    Enfin, je souhaite charitablement rassurer H2 dont la cecité socio-économique excuse l'indigence de ses analyses : je n'ai aucune haine vis à vis des bas salaires, mais alors vraiment aucune. C'est bien au contraire parce que je nourris une solidarité véritable et active aux côtés des plus fragiles de notre Société que je m'insurge et m'élève contre les solutions simplistes et mensongères popularisés médiocrement mais avec un activiste certains par des égoïstes du genre d'H2.

    Vous n'êtes pas des idéalistes ; vous n'êtes pas porteurs d'un idéal de justice ; vous n'êtes pas les précurseurs d'un mondre plus juste, plus serein, plus libre. Non.
    Vous êtes des menteurs et des égoïstes, arqueboutés sur des précèptes et des modèles qui ne fonctionnent pas, qui n'ont jamais fonctionnés et qui ne fonctionneront jamais.
    C'est l'accumulation de vos échecs, de vos déroutes, de vos trahisons qui vous rendent si agressifs.

    Ouf ! ça soulage !

  10. Gérard PERRIER dit :

    Le blog est bien mieux présenté et correspond bien au regard malicieux de l'interview.Les attaques venues à l'occasion de l'affaire du Chili et de la conférence payante de Mme Royal auront un beau résultat.Un signe de plus venu du continent latino américain....
    L'air sent la poudre !
    Ce qui va se passer en novembre sera,je n'en doute pas,un puissant adjuvant pour les partisans de la transformation sociale et politique au sein du PS et ailleurs.Par conséquent aussi aux partisans de la démocratie concernant le traité de Lisbonne.
    Hier à une réunion de responsables syndicaux dans un lycée de Marseille j'ai noté que les responsables académiques, pourtant partisans d'un référendum,n'étaient pas vraiment convaincus de l'urgence qu'il y a à travailler vers les parlementaires afin qu'ils refusent la modification constitutionnelle proposée par le Président Sarkozy,au nom de la démocratie à laquelle je les sais pourtant attachés.Donc du pain sur la planche dans ce sens là dont la portée n'est pas encore claire pour le plus grand nombre:les amis de PRS lors de cette réunion ont été écoutés mais c'était manifestement une découverte pour la majorité des présents.
    Je ne sais ce qui se passera dans les organismes dirigeants de la CGT.Si les grèves sont puissantes il est probable qu'il adviendra à la CGT ce qui déjà produit pendant l'hiver 2005 sur le TCE.Et l'échec éventuel de l'opération en décembre au Congrès un encouragement pour les luttes sociales.Bien comprendre le va et vient entre le social et le politique entrain de s'installer à présent avec vigueur.Ce sera aussi un beau coup d'accélérateur pour la "réinvention" de la gauche.
    Le fond de l'air est rouge !

  11. lucide dit :

    Les français vivent au-dessus de leurs moyens intellectuels et, pour ne pas en être conscients, ils forment aujourd’hui une collectivité en dérive. Car avant d’être financière, une faillite est toujours et d’abord morale. Car c’est pour avoir oublié que les droits sont toujours la contrepartie de devoirs (de la même manière qu'il ne peut y avoir de crédit sans débit) que nous tirons collectivement sur la corde qui nous étrangle.

    Les français ont guillotiné leur roi, mettant fin à une des dynasties régnantes les plus vieilles et les plus prestigieuses de l’histoire humaine qui a porté la France au sommet de son rayonnement, au nom d’une révolution libératrice qui a rapidement dégénérée en une terreur jacobine sanglante qui a installé pour longtemps un Etat central aussi omnipotent qu’impotent. Ils ont tué ensuite dieu et l’Eglise pour s’affranchir des cadres trop stricts de la foi. Ils ont enfin tué la démocratie elle-même, court-circuitant sans arrêt le verdict des urnes quand il dérange les minorités coalisés en corporatismes de toutes sortes. Alors qu’ils sont demandeurs de toujours plus d’Etat dans pratiquement tous les domaines de leur vie, les français n’ont de cesse d’empêcher les responsables politiques d’agir, ceux qui ont précisément pour mission de conduire l’Etat. Et si les hommes d'Etat ne prennent pas leur responsabilité, l'Etat implosera.

    A force de saboter un à un les cadres fondamentaux de la cohésion sociale et de l’identité d’un peuple, nous vivons dans un pays en coup d’Etat permanent et en guerre civile récurrente. Au lieu de nous souder, chacun met de l’huile sur le feu. Les prix du pétrole grimpent, les marins pêcheurs bloquent les ports et brûlent des pneus. Quand ce n’est pas les routiers qui bloquent les routes, ce sont alors les transports publics qui prennent en otage la population impuissante. De leurs côtés, les étudiants en colère bloquent les campus ou les professeurs font la grève du baccalauréat.
    La dislocation de la cohésion sociale et nationale, que la mascarade de « dialogue social » peut difficilement camoufler, est un signe patent d’un déclin dont la dimension économique n’est que la surface. Car ce déclin est culturel et moral : le rejet de toute forme d’autorité et de discipline (car en effet créer des richesses implique de travailler, ce qui ne va pas sans contraintes) conduit à la médiocrité et à l’affaiblissement. Dans ce contexte, nous avons peur du changement, de l’inconnu, du monde, des autres, ce qui nous conduit à avoir peur de vivre tout simplement.
    De plus, chacun de nous est tenté de cultiver un comportement de prédateur vis-à-vis de notre propre pays, en cherchant de profiter de tous les avantages que peut offrir un système dont nous savons pourtant qu’il est à l’agonie. Au lieu de soigner le malade, on l’achève, au nom de la solidarité citoyenne !

    Il ne suffit pas de dire « il y a de l’argent ! » comme le fait Besancenot en montrant du doigt les entreprises du CAC 40 qu’il recommande de nationaliser. Mais ces entreprises font précisément du bénéfice parce qu’elles ne sont pas gérées par l’Etat, et ce bénéfice a une fonction économique essentielle. Quand la régie Renault était une entreprise publique, elle était constamment sous perfusion, coûtant de l’argent au contribuable. Elle a commencé à faire des bénéfices lorsqu’elle est devenue une entreprise privée, payant sa part d’impôt sur le bénéfice (ce qui rapporte de l’argent à l’Etat). Il faut être carrément idiot pour vouloir étrangler la poule aux œufs d’or : une fois nationalisée, ces entreprises feront des pertes et les bénéfices s’évaporeront étant entendu que la richesse n’est pas un stock que l’on peut partager indéfiniment mais un flux qu’il faut susciter perpétuellement.

    Le culte de l’Etat-providence s’appuie dans le même temps sur un profond rejet de la nation au point qu’il apparait même choquant de demander aux ayants-droits ou à tous les candidats à la nationalité française de maîtriser la langue française et d’adhérer à ses principes constitutionnels. L’Etatisme a phagocyté la nation. Autrement dit, dans le même temps que les français réclament et multiplient des droits (opposables), ils nient et rejettent tous les devoirs que cela implique. Plus personne n’est prêt à se sacrifier pour la France, mais tout le monde veut sa carte vitale, un logement gratuit fourni par l’Etat, des écoles, crèches et universités accessibles à tous sans frais, sans condition et sans sélection.
    Sarkozy candidat avait su créer un élan prometteur de renouveau puisqu’il avait su parler de la France, et non des petits bobos catégoriels, car l’intérêt général ne saurait être la somme des intérêts catégoriels par nature contradictoires. Pour notre malheur, une fois devenu président, il semble accepter de se lier les mains en retombant dans cet infernal piège qui consiste à se porter au secours des revendications corporatistes, lesquelles auront pour effet de briser le pays.

    Que de temps perdu, que de gâchis. Mais le compte à rebours de la faillite a déjà commencé. Et si notre pays ne parvient à régler ses problèmes, il perdra définitivement sa souveraineté.

  12. La vérité dit :

    Nous savions que les retraites des employés de statut public d’EDF seraient payées par les cotisations des salariés du privé, nous devinions ce que les statistiques confirment: leur temps de travail hebdomadaire est le plus faible de la fonction publique et leur revenu moyen parmi les plus élevés. Ce que nous apprend aujourd’hui la justice, c’est que les CE d’EDF et de GDF constituent une machine de guerre pour financer discrètement le PCF et sa branche syndicale, la CGT.

    Officiellement, 1 % de nos factures d’électricité et de gaz vont dans les poches de leurs CE respectifs, soit 7 % de la masse salariale d’EDF et 14 % de celle de GDF, (contre seulement 2,8 % à la RATP), environ 10 % de la rémunération brute annuelle des employés. Mais les consommateurs ne sont pas à 1 % de leur facture près... si ? Ce CE, le plus gros de France, fait travailler 6000 personnes (dont 3700 salariés en CDI) et dispose lui-même de son propre CE.
    Malgré tout, les prestations de cette grosse entreprise sont médiocres : patrimoine mal entretenu, pas de crèche, pas de chèque-vacances... Alors que l’actif immobilier du CE est exceptionnel, son état de dégradation en fait baisser la valeur dans un marché qui flambe, c’est le comble de l’incompétence. Les restaurants d’entreprise sont hors de prix et peu satisfaisants. Mais il y a plus grave.

    Les magistrats dressent le bilan d’une gestion défaillante avec des coûts de revient exorbitants et l’abus de CDD. Pas de doute, la fédération CGT-énergie n’est pas un bon employeur ! Surprenant de la part des plus virulents anti-patrons qui soient : sans doute pensent-ils que tous les employeurs se comportent aussi mal qu’eux-mêmes ! Pire, à l’incompétence manifeste des patrons du bastion CGT, il faut ajouter une forte suspicion de fraude.

    Pour commencer, un tiers de cette manne finance le fonctionnement du CE. Il y a quelques années, le directeur de la CCAS, Jean-Claude Laroche, découvrait avec stupéfaction que le CE signait de nombreux contrats avec de petites entreprises opaques à prix d’or (parfois le double de la concurrence immédiate) pour des prestations parfois étranges, que les comptes étaient toujours certifiés avec de nombreuses réserves, que plusieurs centaines d’employés du CE étaient introuvables... Il évoque alors des "irrégularités lourdes" et des "dysfonctionnements" de gestion. Confirmés par la Cour des comptes. Laroche, lui, finit vite dans un placard, remplacé par une marionnette obéissante, Olivier Frachon. Les broyeuses tournent à plein régime fin 2003 et l’affaire est étouffée... jusqu’à ce que la Justice s’en saisisse (bien tardivement, semblerait-il).

    En fait, ce CE aurait longtemps financé, selon les témoins, des permanents CGT ou PCF (au point que Bernard Thibault a fini comme témoin... frôlant la mise en examen pour utilisation d’emplois fictifs), une bonne partie de la fête de L’Huma et diverses activités syndicales et politiques. Anecdote significative, le CE fait acheter 77 000 CD du groupe de rock indépendant (extrême gauche zapatiste militante) Sergent Garcia en 2003 pour les faire distribuer avec L’Huma-hebdo, diffuser leur message politique engagé et faire grimper le groupe dans les ventes.

    Autre moyen de financement occulte : plus du quart de ces recettes vont aux caisses mutuelles d’EDF, lourdement déficitaires (au point de frôler la cessation de paiement) et gérées... par la CGT qui avait pris l’habitude de ponctionner 23,5 % de frais de gestion !

    On comprend mieux pourquoi l’extrême gauche défend avec tant d’ardeur le "service public" : c’est son trésor de guerre, fruit d’un pillage occulte bien protégé.

  13. liberty dit :

    Il se passe des choses en France, dans le débat de fond sur les idées, dans les esprits et dans les appareils politiques. Surgie du néant, l'idée d'une autre gauche, abandonnée depuis Rocard, d'inspiration libérale. Contre la gauche de Babeuf, jacobine, nostalgique et finalement dangereuse pour les libertés publiques, s'installe l'idée, pas encore concrétisée dans l'action, d'une gauche libérale qui conteste l'autorité sans contrepouvoirs, tout en affirmant la liberté et la responsabilité individuelle. Une révolution copernicienne dans l'Histoire de la gauche française.

    Bernard-Herni Levy déclarait hier chez Ruquier : on peut être de gauche et libéral. Des propos qui font écho au discours de Bertrand Delanoë à l'Université d'été du PS à La Rochelle : la gauche française ne peut être que libérale, sinon, elle échouera encore... Soucis du sort du monde et de la vie des autres, de la liberté des autres, acceptation du progrès contre toutes les bovitudes, refus de l'arbitraire, défense d'une immigration plus libre, refus de l'anti-américanisme, refus des privilèges hérités du passé et du "néo-conservatisme" de certaines castes de notre société : autant de thèmes qui nous rappelent, historiquement, qu'être libéral c'est une affaire de valeur. Et voilà que se restructure la vie politique française sur son canevas originel, troublée par deux siècles de bonaparto-gaullisme et du règne du Tout-Etat.

    Deux constats :

    1. la gauche libérale a au moins autant que la droite libérale, et sinon plus, réformée l'Europe ces dix dernières années. En Angleterre, au Portugal en en Italie, c'est la gauche qui a supprimé le statut de la fonction publique, réformé les hôpitaux, transformé les systèmes sociaux.

    2. si la gauche française ne se libéralise pas, la société ne changera pas. En tout cas, pas dans un sens libéral...

    Le libéralisme est en train de gagner une bataille importante : il sort de son ghetto ! Et le jeu s'ouvre, enfin.

    Je vous recommande vivement le visionnage de cette interview passionnante de BHL sur la Telelibre (excellent média online par ailleurs). L'histoire d'un homme qui part de 1968 et qui arrive à.... l'alternative libérale !? Quoique vous pensiez de BHL, cette interview vaut le détour.

    Un dossier à suivre.

  14. Tristan dit :

    Merci M. Mélenchon pour vos analyses.

    Je profite de ce message pour signaler à ceux qui ne l'auraient pas remarqué que la CGT, principale organisation syndicale française, est opposé au Traité de Lisbonne (tout comme FO d'ailleurs) et demande avec force un Référendum populaire. Cette nouvelle est quasi passée inaperçue alors que l'approbation de la CFDT a été fortement relayée médiatiquement. Mais sans doute n'y a-t-il là qu'un "oubli" qui sera vite réparé.

    Sur un autre sujet, à l'attention de "médiaconnerie" qui laisse un message assez grossier plus haut. On a le droit de ne pas approuver M. Mélenchon, mais, et ce n'est pas la première fois que je lis ou entends ce type d'attaques contre sa personne, je ne comprends pas pourquoi certains disent de lui "qu'il n'a jamais été élu par personne". Précisions : M. Mélenchon a été 12 ans conseiller municipal de Massy et adjoint au Maire (de 1989 à 1995), plus de 15 ans Conseiller général de l'Essonne, et Vice-Président, par une élection au suffrage direct uninominal, et il est Sénateur, certes élection par des grands électeurs mais des électeurs tout de même car il faut faire campagne pour être élu Sénateur en étant à l'écoute des élus locaux qui sont généralement la caisse de résonnance la plus forte des préoccupations sociales de leurs électeurs. Bref, face à un tel parcours électif, comment peut-on dire qu'il n'est élu "par personne" ?

    Ce type d'attaques minables n'honore pas ce qui les portent. D'autant que je ne les entends pas portées contre MM. Kouchner et Allègre, par exemple, dont c'est pourtant le cas ?

    Courage, M. Mélenchon. Continuez votre chemin, et tenez bon.

  15. bolivar dit :

    La vérité dit:
    10 novembre 2007 à 9:14

    Nous savions que les retraites des employés de statut public d’EDF seraient payées par les cotisations des salariés du privé,
    réponse:
    FAUX ARCHI FAUX! la caisse de retraite d'EDF/GDF à savoir ieg pension est exédentaire et qu'à ce titre cette derniers à reversée 130 millions d'euros aù régime général en 2006!, et que les agents EDF/GDF cotisent 5% que dans le privé
    il faut arreatere de raconter n'importe quoi,vérifiez vos sources
    et pan sur le bec

  16. Gwen dit :

    Bonjour,

    Merci M. Mélenchon pour vos analyses.

    Quelques précisions toutefois sur le classement de Shangai :

    - Les publications scientifiques, dans les laboratoires français, se font en grande majorité en anglais, dans des journaux ou conférences internationales. Ceci non pas pour un classement quelconque, pour une raison très simple de visibilité (et non d'attractivité). Et de besoin naturel de partage et d'échange avec d'autres chercheurs ou équipes non francophones. Le fait que l'enseignement se fasse en français ne change rien (si ce n'est que, comme dans tous les autres domaines, l'emploi d'une langue étrangère est plus difficile pour les français). L'argument comme quoi ce classement favoriserait le corps universitaire anglophone est donc bancal : il est tout à fait normal qu'un classement international se fonde sur les publications en langue anglaises, susceptibles d'être utilisables par des chercheurs du monde entier.
    - Ce classement se base sur des critères adaptés aux publications "scientifiques", dans le sens des sciences dites "dures" (maths, physique, chimie, biologie...). Ces critères, en plus d'être en soi plus que critiquables, ne sont pas adaptés aux sciences humaines et sociales, et encore moins aux sciences littéraires, pour lesquelles la notion même de publication est très différente. On tente donc ici d'ajouter des carottes et des navets...

    Et c'est avec ce modèle en tête que les universités tentent de se réformer, sur injonction du gouvernement...

  17. ChG dit :

    @ Zorba,
    Contrairement à ce que vous dites, il n’y a que deux fois la même faute d’orthographe dans le texte du sénateur, micmacs étant un terme familier s’écrit en un mot. Mais vous en faites une également à ce propos, en l’écrivant en deux mots séparés par un trait d’union. Plus loin, par deux fois, deux mots sont collés, (LE CLASSEMENT DE SHANGAIDans le dossier de presse) et (MIC MACUne incise agacée.) et constituent plus valablement une faute de frappe plutôt que d’orthographe. Ensuite, le nom de Bartelone pour Bartolone, tout au plus une faute d’inattention ou de frappe, étant entendu, qu’il n’y a pas de fautes dans les noms propres, sauf à ne pas les faire débuter, comme vous le faites, par une majuscule, ce qui de plus tenant compte du contexte, est dans ce cas injurieux. Par contre, en plus des deux déjà relevées dans votre courte apostrophe, vous en faites deux autres, celà (avec accent grave) pour cela (sans accent) et déja (sans accent grave) pour déjà (avec accent grave).
    Je ne m’attarderai pas à la critique du contenu, d’autres plus qualifiés, le feront pour moi, sinon à vous dire que votre intervention, elle, ne me fait pas sourire.
    La situation connue, actuellement en France, étant suffisamment sérieuse pour n’être pas considérée tel que vous le faites, mais ce n’est à vos yeux, qu’une appréciation de peu d’intérêt, sans doute.
    ChG, alias le Dragon d'Or (parce qu'infographiste et ancien publicitaire).

  18. ChG dit :

    @ Zorba,
    Pour ajouter à la précision, Il est entendu que je parle de fabius le minus pour Fabius.

  19. Zorba dit :

    @ ChH :

    Je ne pensais pas aux fautes que vous évoquez et qui en effet sont subalternes.

    Je pensais essentiellment à "Quand à la mobilisation des étudiants..." ; quelle horreur ! Chacun sait qu'il convient d'écrire "Quant à...".

    Au fait, rien à voir avec Bertrand "Cantat", célèbre donneur de leçons gauchiste et assassin patenté, libéré après quatre années d'emprisonnement...

    Je profite de ces précisions orthographiques pour vous conseiller la lecture du Nouvel Obs de cette semaine ("Enfants volés" en couverture) pour son sujet sur le Goulag... C'est édifiant d'horreur... Et que voulez-vous, je ne peux m'empêcher de penser que si des types commes Mélenchon et d'autres avaient par malheur le pouvoir, de telles dérives concentrationnaires se reproduiraient. Je vous jure que c'est mon sentiment et ma conviction profonds.
    Bien le bonjour.

  20. Robert dit :

    Salut à tous

    Camarades, ouvrons les yeux !
    L'impôt progressif est le socle de toute politique de gauche.

    Une fois que l'on aura compris cela, et seulement une fois qu'on l'aura compris, on pourra s'attaquer aux problèmes les plus criants. Car on sera alors crédible, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.

    Comment peut-on tolérer que la moitié de la population, en France, n'ait pas accès aux prothèses dentaires ?

    Comment peut-on tolérer que le prix moyen d'un deux pièces à Paris atteigne 80% du SMIC en location (je ne parle même pas des garanties hallucinantes exigées par les propriétaires) et 20 années de SMIC pour le prix d'achat ?

    Il est temps de réagir. Dans la Grande-Bretagne thatchéro-blairo-brownienne, c'est encore bien pire.

    D'ici quelques mois je pense, Sarkozy se trouvera en très mauvaise posture. Ses "amis" de l'UMP vont le poignarder dans le dos sans remords, les chiraquiens vont le mitrailler avec délectation. Tout le monde, de la France d'en bas à la France d'en haut en passant par les médias étrangers, aura compris que ce type est un Thatcher de pacotille. Et bien avant la fin de son mandat il finira comme son pote Bush, la plus grande partie de la population lui vomira dessus.

    Nous aurons alors une chance à saisir. Si d'ici là nous n'avons rien trouvé d'autre qu'une mitterrandolâtre exaltée, on se retrouvera… au mieux avec Bayrou, au pire avec un néo-chiraquien moisi (qui sera toujours moins pire que Sarkozy, je pense).

  21. ChG dit :

    @ Zorba,
    Votre prose est un mélange des genres, vous qui parlez d'horreur, propre à faire peur aux petits enfants. Elle est peu digne d'une analyse textuelle ou politique, tant l'amalgame que vous y faites n'est guère de nature à émouvoir que les simples d'esprits. Je dirais que si... des types comme vous en disposiez, peu de décisions seraient prises, qui iraient dans le même sens, tant que de sens vous n'avez pas. J'ai connu un gars, tout heureux de placer dans la conversation, des mots qu'il découvrait dans le dictionnaire, sans se préoccuper du sens de ceux-ci. Votre propos, me semble tellement confus, que je ne doute pas de la profondeur abyssale de votre conviction et de vos sentiments.
    Ne désespérez pas! Peut-être vous reste t-il de l'espoir, après tout!
    Pour moi, l'incident est clos.
    ChG

  22. La vérité dit :

    bolivar est en plein délire. Ses arguments sont un tissus de mensonges.

    C'est tellement médiocre que je ne souhaite pas engager un débat avec lui sur le sujet.
    Une seule observation : que fait-il de la soulte versée au titre du transfert des pensions à venir, versement effectué il y a quelques années.

    bolivar est libre de me répondre bien entendu, pour ma part et sur ce sujet tellement évident, je m'y reffuserai.

    En tous cas, s'il y a un championnat du monde des menteurs, que bolivar s'y inscrive sans hésitation ! Il y a de très bonnes chances de succès !

  23. Robert dit :

    Toujours cette infâme bouillie pseudo-intellectuelle, sur France Inter à l'instant. C'était dans CO2 mon amour, l'émission du bouffon chessoux.

    Un des invités concluait ainsi son propos fumeux :
    "… capacité à penser les questions du sens dans un cadre de pluralisme et de tolérance." Un autre exalté : "d'autres manières d'être au monde sont déjà là". C'est vraiment consternant. Ce serait un sketch sur Rires et chansons, ce serait assez drôle, mais là c'est du premier degré, et, quand même… il vaut mieux en rire !

  24. Zorba dit :

    @ ChG :

    Quel incident ? Il ne s'agit pas d'un incident entre nous, mais d'un profond désaccord.

    Quant à (!) ma prose désordonnée, libre à vous de la juger ainsi. Puis-je vous rappeler que mon précédent envoi qui déclenche un tel jugement de votre part était consitué de 14 (courtes !) lignes et organisé en trois points :
    - des précisions sur mes observations orthographiques et les votres ;
    - un clin d'oeil (de deux lignes à peine !) sur "quand à", "quant à" et "Cantat" ; libre à vous de ne pas le trouver bon ou judicueux, mais il n'est pas bien compliqué...
    - une invitation à lire un article du NouvelObs consacré aux horreurs du Goulag ; là encore c'est tout simple. Vous avez le droit de ne pas partager l'interprétation que je fais de ce dossier, bien entendu.

    Il est ridicule après ce bref "résumé des chapitres précédents" d'évoquer à mon encontre une pensée confuse, désordonnée. Après tout, c'est peut être le cas (!), mais ce ne sont pas mes 14 lignes qui vous permettent d'en juger.

    Quand on veut abattre son chien, on dit qu'il a la gâle.
    Combien de "fous" envoyés au goulag ?

    La boucle est bouclée. Respectez donc ceux qui ne pensent pas comme vous. Vous verrez, ça fait du bien. À mon tour donc de vous inviter à ne pas désespérer de votre capacité à respecter autrui.

  25. Francois Ducau dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je vous prie d'excuser par avance mes éventuelles erreur de frappes ou fautes d'ortographe.

    Tout d'abord je voudrais répondre à "Lucide" dont je partage en partie l'analyse, pas forcément la lecture historique, pas vraiment la caricature publique = déficit, privé = bénéfice.
    Vous avez écrit :
    "il y a de l’argent ! » comme le fait Besancenot en montrant du doigt les entreprises du CAC 40 qu’il recommande de nationaliser. Mais ces entreprises font précisément du bénéfice parce qu’elles ne sont pas gérées par l’Etat, et ce bénéfice a une fonction économique essentielle".
    C'est vraiment très caricatural, par exemple EDF public a toujour fait des bénéfices avec un prix de l'électricité les plus bas d'Europe.
    Un autre exemple, l'eau, la plupart des rapports, études réalisées démontrent que les sociétés privées dans ce secteur pratique des tarifs bien supérieurs aux organismes publics. (j'habite dans une ville ou l'eau est gérée par un syndicat public et je peux m'en apercevoir tous les jours)
    L'enjeu concernant les entreprises du cac 40 qui ont réalisé 100 milliards d'euros de bénéfice en 2006 et de savoir comment ces bénéfices ont été réalisés, et quel est l'usage de ces bénéfice. Seulment moins de 25 % de ces bénéfices sont réinvestis dans l'outil de travail, le reste est distribué aux actionnaires.
    Il est caricatural aussi de dire que le libéralime = liberté. Le capitalisme libéral sans aucune règle mène à la situation suivante. Afin d'augmenter les profits, nous fermons les usines de fabrication de chaussures (pour donner un exemple) et nous en ouvrons une en chine, dans laquelle nous ferons travailler des enfants chinois 10h00 / jours, 7 jours sur 7, pour moins de 10 euros par mois (rappelez vous le scandale des chaussures nike). On en revient à une situation d'escalvagisme d'enfants chinois, pour réduire au strict minimum la part salariale dans la fabrication de bien pour avoir plus de bénéfice lorsque ce bien sera vendu en Europe ou aux USA. Quel est le progès pour l'homme dans cette situation ?

    Je m'arrête un peu pour ensuite répondre aussi à "Liberty" qui écrit :
    "Bernard-Herni Levy déclarait hier chez Ruquier : on peut être de gauche et libéral. Des propos qui font écho au discours de Bertrand Delanoë à l’Université d’été du PS à La Rochelle : la gauche française ne peut être que libérale, sinon, elle échouera encore… "
    J'ai regardé l'emission et franchement quelle pantalonade, quelle gabégie, notre agitateur national BHL, qui s'est auto décrété philosophe et maintenant historien et économiste donnant des leçons à la gauche !
    Tout d'abord BHL n'a jamais été de gauche, et ne le sera jamais, son train de vie, ses amis montrent à quel point c'est un nanti. J'ai essayé de comprendre sa démonstration, hors chaque fois qu'un contradicteur citait un extrait de son livre BHL n'avait de cesse de l'interrompre et de partir sur un autre sujet, de citer des belles phrases d'hommes remarquables sans répondre à l'argumentaire de son contradicteur, sa stratégie était simple parler fort, beaucoup, flatter le responsable de l'emission mais surtout pas répondre aux questions, refuser le débat. Je prendrai un seul exemple, écrire que la gauche de la gauche est contre les juifs et donc nazi là ou le libéralisme amène à la liberté, c'est inaceptable mais surtout la ficelle est bien grosse pour éviter tout débat. Quoi de mieux que de discréditer ses opposants en utilisant les mots et références les plus honteuse de l'histoire de l'humanité. En ce qui me concerne, aucune idéologie ne justifie le massacre d'êtres humains, ni la dictature stalienne, ni le massacre des irakiens par l'armée d'occupation des états unis d'amérique, (dont on attend toujours la moindre preuvre de présence d'armes de destruction massive), ni les agissements des services secrets américains, au kurdistan actuellement, le coup d'état au chili pour mettre en place le dictateur Pinochet dans un passé assez proche.
    Tous ces morts sont des morts de trops, que les gouvernements soient de gauche ou de droite si on en fait un bilan chiffré je crois que nous aurions mal à notre humanité.

    Il s'agit donc toujours et c'est encore plus vrai actuellement de mettre en place une réelle démocratie au service de tous les peuples de la terre, et non pas d'un éternelle affrontement gauche / droite.

    Amicalement
    François

  26. ChG dit :

    @ Zorba, encore et fin
    Mon intention était de ne pas répliquer, n’ayant aucune intention de polémiquer.
    Mais votre mauvaise foi est si évidente, que je ne puis éviter d’y revenir.

    Je dis que votre prose est désordonnée parce que vous faites du coq à l’âne.
    Dans votre première intervention, en 3 - Zorba dit : vous trouvez les propos du sénateur JL Mélenchon, emberlificotés. Ce qui veut dire –embarrassés, au propre comme au figuré-. J’ai beau les lire, je ne le trouve pas. Il n’est pas embarrassé, ne pratique pas l’amalgame. Il parle évidemment des événements qui agitent la France en ce mois d’octobre et bientôt en novembre. Il y a déjà eu un coup de semonce, à propos de la réforme des régimes spéciaux. Que vous qualifiez du fait de corporatismes et non de justice sociale qui consisterait à raboter les acquis de ceux-là par justice pour ceux-ci, sans voir le cadeau de Sarkozy et de son gouvernement, aux riches quelques instants plutôt.

    Et que vous voyez en pragmatique, il ne faut pas faire fuir la fortune…si nécessaire aux entreprises.

    La contestation étudiante est réelle et motivée par l’intention de ce gouvernement de privatiser, de manière larvée ou non, la gestion des universités. Les juges sont bien opposés aux déstructurations de Rachida Dati à propos des tribunaux.
    La aussi sans doute, sont-ce des privilégiés et des réflexes corporatistes, sans voir que les sponsors éventuels vont certainement soutenir les efforts de ceux qu’ils considèrent comme inutiles à leurs préoccupations premières, (littéraires, etc..) De même que ceux qui sans moyens de locomotion particulier, devront attendre de la justice qu’elle leur rende cette justice et cela parfois, très loin de chez eux, dans des délais de plus en plus longs.

    Si vous êtes plus sensible à la grogne des usagers des différents secteurs publics, lorsqu’ils sont insatisfaits de ne pouvoir aller là ou ils veulent, à leur gré et qui confondent le plus souvent, le droit au travail avec le droit à un travail. Question de sémantique, sans doute, mais qui montre l’état de leur inconscient et du vôtre.
    Je comprends que les arguments du sénateur vous indiffèrent.

    H2 l’a bien compris, lorsqu’il vous répond en 5 et vous semblez pourtant oublier que la plupart des luttes sociales l’ont été pour cette défense de leur pain, exprimée de différentes manières.
    Seule l’imagerie d’Epinal qui y verrait de plus nobles causes que celle-ci vous agrée, à moins que d’insultes.

    Vous parlez d’idéalisme : serais-ce de suivre les ultralibéraux dans leur quête du mercantile à tout pris qui vous donne cette vision d’un avenir radieux pour un futur proche ?
    Il est vrai que dans ce cas, vaut-il mieux ne point en avoir.

    Ce que je vois dans tout ceci, ne sont que des affirmations sans aucunes démonstrations.

    Mais si je trouve vos propos décousus, c’est parce que en 20 vous dites :
    Quant à la suite, Je pensais essentiellement à “Quand à la mobilisation des étudiants…” ; quelle horreur ! Chacun sait qu’il convient d’écrire “Quant à…”.
    Je l’avais effectivement vu, mais oublié par la suite. Il semble que vous n’ayez pas remarqué la suivante à propos de « …elle a d’ors et déjà le mérite de faire s’interroger… » au lieu de d’ores et déjà. Ce qui gratifie le texte du sénateur de 2 fautes réelles en plus du micmac. On est loin de votre affirmation d’un texte truffé d’un peu trop de fautes.
    Et puis c’est une manière d’oublier, pour qui utilise un clavier d’ordinateur, d’admettre qu’il est plus fréquent d’y trouver des fautes, que l’on ne voit parfois même pas, tant il est différent de se trouver devant un clavier ou un écran plutôt que devant une feuille de papier qu’il faudra de toute manière transcrire sur l’ordinateur.
    Il m’arrive parfois d’en découvrir, même après relecture.
    Mais poursuivant, votre propos, l’utilisation de Cantat est le fait d’un mauvais goût évident. Celui-ci est chanteur, même si vous le supposez de gauche, meurtrier sans doute, mais assassin patenté…
    Voyons ce que dit le Littré : ASSASSIN, MEURTRIER, HOMICIDE. L'homicide est le terme le plus général ; il se dit de celui qui tue un homme, soit avec intention, soit par imprudence. L'assassin et le meurtrier ont l'intention de tuer, mais le premier dresse un guet-apens et attaque en trahison ; dans meurtrier l'idée de guet-apens, de trahison n'est pas impliquée.
    Il me semble que le dictionnaire ne peut être taxé d’impartialité.
    En réalité vous faites l’amalgame pour émouvoir, c’est pour cela que je parlais des enfants.
    Je connais mal Bertrand Cantat, avant son geste, il m’était inconnu. Mais à moins d’être corrigé, et lui d’être un chanteur engagé, je ne vois guère celui-ci déguisé en « célèbre donneur de leçons gauchiste ». Je n’ai pas souvenir l’avoir entendu être ainsi présenté dans la presse, après avoir eu connaissance de son crime, qui quelque soient ses motivations ou sentiments, n’est pas politique ?
    Pour le Nouvel Obs, à défaut de lien que vous ne fournissez pas et n’étant ni français ni résidant en France, il ma été impossible, même avec Google, de le lire. Mais je vous recommande la lecture de l’article à l’adresse suivante sur le sujet des enfants volés : http://www.betapolitique.fr/Le-complexe-occidental-du-01966.html, par Sandrine Dekens, psychologue clinicienne, experte de la prise en charge des orphelins et enfants vulnérables.

    Bien sûr, chaque opinion est respectable, encore faut-il en avoir une qui soit propre et non celle des autres.
    Sinon, ce serait vrai, vous êtes UMPiste ?
    Et, si vous avez une pensée confuse, désordonnée (alors que je parlais d’amalgame, c’est très différent), « mais ce ne sont pas mes 14 lignes qui vous permettent d’en juger. », dites-vous, mais dans ce cas, qu’en savez-vous ?

    On dit qu’il n’y a que les imbéciles à ne pas pouvoir changer d’idées, mais je suis assez vieux pour savoir la difficulté que l’on peut rencontrer si l’interlocuteur est de mauvaise foi.
    Persuadez, vos adversaires, ceux qui bientôt vont se trouver dans la rue. Et, si, par malheur, vous deviez finir en martyr de la cause Sarkoziste, peut-être aurais-je une larme pour vous. Mais pas d’irrespect, parole de scout.
    Après, vous pourrez, en effet, dire ce que vous voulez, il y a un temps pour cela et un autre pour l’action.
    Elle approche…à grands pas.

  27. Francois (Caracas) dit :

    Jean-Luc,

    J'attend avec impatience votre analyse de la reforme constitutionnelle proposée par Chavez au Venezuela, referundum le 2 decembre. Ici le fond de l'air est chaud egalement!

  28. Zorba dit :

    @ ChG

    Cantat ? Reportez-vous à sa fameuse "Lettre à Jean-Marie Messier" qu'il avait lu avec des trémolos dans la voix sur la scène des Victoires de la musique, il y a quelques années. Si ce n'est pas un acte de "donneur de leçons", alors je ne sais pas ce que c'est...
    Vous trouverez aisément cette fameuse lettre puisque vous semblez être un habitué d'internet et de ses moteurs de recherches.
    Et merci pour vos recherches dans le prestigieux Littré qui nous confirment donc bien que ce donneur de leçons est un assassin (patenté ou non, comme vous voudrez, va). Mais assassin.

    D'accord avec vous sur les "coquilles" toujours possible en pianotant sur un clavier, je suis le premier à en faire et mea-culpa également pour le "d'ors et déja" que j'ai également oublié... Sans doute le Sénateur pensait-il à cet instant aux ors douillets du Sénat...

    Pour le reste, désolé, mais je ne partage pas votre analyse de la situation sociale. Ce sont des avantages acquis et à présent indus qui sont défendus par des syndicalistes qui s'y accrochent comme un clochard à un lampadaire.

    Encore un dernier point d'accord entre nous : en effet, seuls les imbéciles ne changent pas d'avis. Je ne doute donc pas de votre capacité à dominer votre mauvaise foi évidente et à poser sur les événements et les opinions un regard plus nuancé.

    Puis-je tenter enfin une demande cordiale : ne me répondez pas. Soyez gentil de vous en tenir à une méthode qui vous fera beaucoup de bien : le silence.
    Je suis tout près à m'y astreindre aussi.

  29. ChG dit :

    @ Zorba

    Auri sacra fames!

    Vous aurais-je mouché :)

  30. Zorba dit :

    @ ChG :

    Que viens faire ici cette exécrable soif de l'or évoquée par Virgile ? Rien.
    Soyez donc plus modeste et plus prudent dans la manipulation des locutions latines.

    Vous pensez m'avoir mouché ? Mais, Diable, pourquoi donc, à quel titre ?
    À moins que vous n'établissiez une corrélation (o combien hasardeuse) entre la quantité de mots et les idées qu'ils souhaitent véhiculer. Dans votre cas, le ratio est terriblement défavorable !

    Au moins vous m'aurez fait rire, et en même temps un tantinet lassé. Contentez-vous de cette performance curieuse.

  31. bolivar dit :

    à la "vérité"
    Je me demande dans quelle forêt il a trouvé les champignons hallucinogènes,mais il faut qu'il arrête:les faits sont têtus contrairement à ce qu'il prétend la caisse de retraite des agents EDF/GDF est exédentaire et n'est en AUCUN CAS financée par les cotisations du privé!je pense que ces allégation mensongères ont été trouvé à tf1 ou un machin comme ça!que les agents EDF après l'age légal sont en inactivité et peuvent être réquisitionnés en cas de coup dur:les fameuses tempêtes de 98,que la moyenne des montants de retraite à EDF est de 1500euros pas de quoi être un privilégié!
    alors mr faux nez" la véritée" au lieu de vocifèrer des contres vérité revoyez vos petites fiches made in ump car elles sont mensongères

  32. la vérité dit :

    Cher bolivar,

    Ls faits sont têtus.

    Je ne consomme pas de substances halucinogènes (peut-être devrais-je, ça m'aiderait à comprendre vos délires).

    Quand ai-je dit que la situation économique des agents EDF/GDF était privilégiée ? Jamais !

    Quand ai-je dit que les agents n'avaient pas le sens du service (cf. leur brillant travail après la tempête de 99) ? Jamais.

    Je ne suis pas un lecteur des "petites fiches" de l'UMP. Je ne suis absolument pas encarté auprès de l'UMP. Je ne l'ai jamais été. Déçu ? Désolé ! C'est ainsi.

    Je dis juste, et vous ne me ferez ni taire, ni changer d'avis, que la situation globale, "consolidée" si vous préférez des caisses de retraite d'EDF/GDF n'est pas équilibrée et que l'argent public est nécessaire pour arriver à l'équilibre. C'est tout ce que je dit.
    Je le dit car c'est la vérité, tout simplement.
    Est-ce pour cela que vous vociférez ainsi après moi ? Contrôlez-vous mon vieux.

    Un conseil : n'ajoutez pas le ridicule à la mauvaise foi.

  33. la vérité dit :

    @ bolivar,

    Dans ma grande bonté et pour pas que vous soyez dans l'ignorance plus longtemps, voici un résumé (un peu technique et un peu rébarbatif, j'en conviens !) de ma position en ce qui concerne les retraites EDF/GDF.

    Bonne lecture.
    Et ne me remerciez pas, c'est de bon coeur.

    Voici :

    Nombreux sont ceux qui prétendent qu’EDF-GDF, loin de ponctionner les caisses du privé pour leur régime de retraites, leur donnent de l’argent par le biais de la compensation démographique et de la surcompensation. Un argument à décortiquer pour éviter toute confusion ! Car si cette contribution obligatoire existe bel et bien, elle n’est qu’une goutte d’eau par rapport à l’effort que les salariés du privé vont devoir faire pour financer les retraites des salariés EDF-GDF !

    « Cessez de dire qu’EDF-GDF va ponctionner les caisses de retraites du privé. C’est le contraire qui se passe ! » nous disent des syndicalistes très remontés ou des salariés, généralement de bonne foi mais mal informés. L’argument ne résiste pas aux faits et à une indispensable clarification entre ce qui s’est fait jusqu’à présent et ce qui va se faire.

    Ce qui s’est fait.
    Avant la loi du 11 août 2004, le super régime de retraites des agents EDF-GDF était financé par deux flux. D’une part, celui des cotisations salariales (au taux de 7,85 % alors qu’elles sont de 9,75 et 10,35 % dans le privé) ; d’autre part, celui de la cotisation patronale, appelée « contribution d’équilibre », qui s’élève, selon le Sénat, à 58 % de la masse salariale. Ce qui, au passage, représente plus de trois fois la contribution patronale dans le privé (14,78 %) ! Cette « contribution d’équilibre » incluait effectivement une double compensation obligatoire à destination d’autres régimes de retraite. Elle existe depuis les lois de 1974 sur la compensation démographique (ou compensation générale vieillesse), et de 1986 sur la surcompensation (compensation spécifique vieillesse qui ne s’effectue qu’entre les régimes spéciaux). Pour EDF-GDF, ces deux compensations représentent chaque année environ 170 millions d’euros, dont les 2/3 pour la seule compensation démographique. Dire qu’EDF-GDF contribue à l’équilibre des régimes de retraite du privé n’est donc pas faux, mais est totalement réducteur.. D’abord, parce que les compensations versées profitent à divers régimes de retraite, mais certainement ni à la Cnav, ni à l’Agirc, ni à l’Arrco qui elles, à partir du 1er janvier 2005, vont prendre le relais pour le versement des retraites des électriciens et gaziers…. Ensuite, parce que ces compensations ne représentent que 4 % de la masse salariale. Face aux 54 % versés à titre de cotisation patronale, c’est plus que peu. Quel salarié, en France, reçoit pour sa cotisation retraite une participation de son employeur représentant 54 % de son traitement ? C’est un véritable « salaire caché » que l’ensemble des Français ignore et, probablement de bonne foi, l’ensemble des salariés d’EDF-GDF !. Enfin, il faut rappeler que le changement de statut des deux entreprises publiques en SA s’est fait tout au bénéfice de leurs salariés. Non seulement on n’a rien changé à leurs prestations retraite, qui profiteront également aux nouveaux entrants, mais en plus, ils ont reçu une augmentation salariale pour compenser plus que largement la hausse de leur cotisation, alignée sur celle du privé. Ce qui se traduira, au final, par une augmentation de leurs retraites, puisque celles-ci sont calculées sur le dernier mois de salaire !

    Ce qui va se faire.
    A partir du 1er janvier 2005, le financement du régime de retraites des IEG (industries électriques et gazières) sera modifié, à cause du fameux « adossement » au régime général (Cnav et Agirc/Arrco) et de la création d’une caisse des IEG, ayant le statut de caisse de la sécurité sociale. C’est elle qui sera chargée de recevoir les fonds et de verser les pensions aux retraités.. Les flux financiers pour alimenter cette caisse vont provenir de plusieurs sources : cotisations salariale et patronale, taxe spéciale sur le transport et la distribution d’énergie ainsi qu’une contribution des entreprises du secteur. Le problème, c’est que, contrairement au discours officiel, « l’adossement » au régime général (terme créé pour l’occasion) a toutes les chances de ne pas se faire dans la « stricte neutralité financière » pourtant inscrite dans la loi. Les soultes qu’il est envisagé de verser à la Cnav, à l’Agirc et à l’Arrco, ne seront pas suffisantes. Les calculs actuariels des économistes ne concordent pas. Jacques Bichot estime que pour la seule Cnav, il faudrait verser une soulte de 20 milliards d’euros, alors que le chiffre le plus communément avancé est de 14 milliards d’euros pour les trois caisses Cnav, Agirc et Arrco ! Sachant que l’ensemble des engagements retraites des IEG s’élève 76 milliards d’euros et que, de 2000 à 2020, le nombre de retraités augmentera de 45 % tandis que celui des cotisants baissera de 10 % (1,1 actif pour 1 retraité en 2010), les salariés du privé et les consommateurs d’électricité ont réellement de quoi s’inquiéter… Quant à la compensation démographique et la surcompensation, elles continueront, vraisemblablement, d’être versées par la nouvelle caisse de retraites des IEG. Mais c’est une goutte d’eau par rapport aux sommes engagées !

  34. carlo dit :

    Les socialistes partisans de la ratification parlementaire ont très peu d'arguments à faire valoir. Il me semble qu'il faudrait en profiter et leur apporter systématiquement la contradiction. A mon avis, ce serait plus utile que de répondre aux provocations de Zorba qui cherche à nous faire perdre notre temps. Ci-joint un commentaire -montrant bien l'indigence de leurs arguments - que je viens de poster sur le blog de Mehdi Ouraoui.
    « je suis un peu étonné d'entendre des "camarades députés" expliquer que les parlementaires - à peine élus - ne sont pas des représentants légitimes sur cette question. D'autre part, Sarkozy a aussi été élu - même si cela nous est désagréable - sur un programme proposant ce mini-traité adopté par voie parlementaire. Enfin, nous prendrions le risque, assez réel, d'une profonde division de la gauche comme en 2005 mais avec un épilogue différent : un vote Oui des Français, qui serait une victoire beaucoup plus massive de Sarkozy qu'une ratification parlementaire. »

    1) Les représentants du peuple ne sont absolument pas légitimes pour refaire ce que le peuple lui-même a défait, sachant que le traité de Lisbonne reprend l’essentiel du projet de constitution européenne comme vous le reconnaissez vous-même (le Traité de Lisbonne est sensiblement identique à celui rejeté par les Français)
    2) NS a certes été élu sur un programme proposant un mini traité. Or :
    a) Vous l’admettez vous-même, ce texte « n'a de "mini" que le nom ».
    b) la victoire de NS ne signifie pas que tous ses électeurs étaient forcément d’accord avec sa proposition de ne pas consulter à ce sujet les français par référendum.
    3) Le vote sur le traité de Lisbonne ne doit pas se faire en fonction des intérêts de la gauche -dont il faut éviter la division- mais en fonction des intérêts de notre pays lui-même.
    4) Quel que soit le résultat du vote, le fait d’avoir pu contraindre NS à consulter le peuple constituerait de toute façon déjà une victoire.

    .

  35. Yves dit :

    Belgo3.0 dit:
    10 novembre 2007 à 20:56
    je suppose que tout le monde a reconnu Sanglier - Marcassin
    sous ses oripeaux de “Zorba”…

    Allumé comme il est celui-la on le repérerait en pleine nuit noire.
    N'empéche faut étre sérieusement dérangé du bulbe pour écrire des ordureries pareilles :

    Zorba dit: sur le Goulag… C’est édifiant d’horreur… Et que voulez-vous, je ne peux m’empêcher de penser que si des types commes Mélenchon et d’autres avaient par malheur le pouvoir, de telles dérives concentrationnaires se reproduiraient. Je vous jure que c’est mon sentiment et ma conviction profonds.

  36. 4 Août dit :

    C'est marrant, les zorba et co refusent obstinément de verser 1% pour ces salauds de retraités d'edf/gdf, mais personne ne parle de l'augmentation de 30, 60, 110% ? qu'on va subir suite aux privatisations... Comprends pas....

  37. 4 Août dit :

    Mouhai... On se demande si ce zorba fait la différence entre Lénine et Staline. Peut être s'est-il forgé une opinion à travers TF1 ?
    Zorba, verdicte?

  38. H2 dit :

    Ah merci le Belgo, je n'y avais pas pensé !

    Cela me paraît évident maintenant !

    Zorba = Marcassin = "Jeunesse identitaire" = Nazillon

    Confondre les luttes du Peuple Français, les acquis sociaux des Citoyens et des Citoyennes d'un Etat Démocratique qui se sont battus pendant deux cent
    ans face à différents pouvoirs dictatoriaux avec la machine concentrationnaire d'un Etat Totalitaire était si ridicule et démagogique que cela m'épuisait de lui expliquer, sachant que son esprit obtus n'y entendrait rien.

    Et derrière la "vérité/pravda/liberty" qui dont s'y cache sinon lui encore ?
    Que dire de ce ton de donneur d'ordre et de cette condescendance confite
    à coup de massue.
    Il est évident que c'est plus simple lorsque les masques tombent.
    Souhaitons nous qu'il prenne des vacances.

  39. Zorba dit :

    De retour du cinéma, je découvre ce flot de haine à mon encontre. Ma foi...

    Quelques précisions :

    - Je n'ai rien à voir avec ce "marcassin" que je ne connais ni de près ni de loin.

    - Je ne regarde pas TF1, chaîne que je trouve d'une vulgarité mercantile afligeante ; "4 Août" ne va sans doute pas me croire, mais c'est ainsi.
    Pour la différence entre Lénine et Staline, je laisse "4 Août" me l'expliquer, puisque selon je suis probablement d'une ignorance crasse.
    Qu'il n'oublie surtout pas d'expliquer la différence aux victimes de l'un et de l'autre.

    - Enfin H2 ! Il nous manquait ce néant absolu ! Sa quadruple égalité à mon sujet (pour finir en Nazillon !) est tellement grotesque que je ne m'y attarderais pas.
    En quoi suis-je Nazillon de penser que la réforme des regimes spéciaux présente des points légitimes ?

    Votre intolérence est obscène.
    Malheureusement pour H2, ne travaillant pas dans l'Education Nationale, je n'ai pas de vacances à l'horizon (elle est assez moyenne celle là, je le reconnais).

    -- Extraits d'une chanson --

    " Vous pouvez me traiter de réac'
    Vous pouvez me traiter de facho,
    Mais vous n'me filerez pas le trac,
    Vous les pro'de la démago,
    Je sais ce que valent vos mots "

  40. H2 dit :

    @ 4 août

    Comment te le dire diplomatiquement ?
    Laisse tomber ces cadavres qui ne nous aident pas à penser ce monde qui est, ni celui qui vient.
    Il faudrait moins fantasmer sur les Révolutions d'hiers que sur les Dévolutions de demain.

    Va à " Révolution russe ", sur Wikipédia et tu cesseras de ne pas confondre ces deux psychopathes. L'un est bien l'embryon de l'autre. Pour ma part et bien que cette mythologie prolétarienne commence à me gonfler au plus haut point - tant elle nous masque le travail et l'effort de penser la réalité contemporaine - le mot d'ordre de l'anarchiste paysan Nestor Makhno : "Le Soviet (l'union) mais sans les bolcheviks ! " me semble désormais le seul qui vaille encore la peine d'être entendu, si tant est que toute cette histoire ait encore un sens.
    Car une page est largement et fort heureusement tournée.
    Ouvrir un large front Démocratique et Citoyen pour reconquérir les Libertés perdues doit se faire dans un esprit neuf sans sempiternellement revenir aux antiquités d'un ordre âge qui était celui des capitalismes impériaux, ceux là mêmes qui ont propulsé le monde dans la première Guerre mondiale et la Révolution d'Octobre.
    Nous en avons fini avec cette époque charrieuse de mort.
    Cela ne nous sert plus à rien ni pour penser ou combattre le Capitalisme Unifié Transnational qui s'est réarmé idéologiquement et ne manque pas de repartir à la conquête du monde par "La Guerre Sans Fin" que résume la parole de G.Bush, ni pour comprendre ce que nous avons à proposer comme alternative économique, sociale, culturelle et j'en passe et des meilleures.
    Vaste problématique.

  41. H2 dit :

    Bon, on se calme !
    Si Zorba n'est pas Marcassin, alors je fais des excuses sans tarder à Zorba.
    Je n'ai aucun problème à le faire.
    Pour le reste no comment.
    Plus de polémique.
    Cela me fatigue et n'avance à rien.

  42. H2 dit :

    00h53
    Le Réel étant cet irrémédiable contrainte
    Voici l'idée sensible dès à présent lancée
    Comme objet d'investigation pluriel
    l'Oupolpo
    Ouvroir des Politiques Potentielles

  43. Belgo3.0 dit :

    Marcassin - Zorba - BanquiseTropicale- Bombastus utilise le réseau Tor pour avoir des IPs différentes. En général il émet avec des adresses IPs issues du réseau Belgacom. De toute manière ses adresses email sont "bidon", généralement domicilées chez yahoo.fr, car le serveur yahoo n'envoie pas de messages d'erreur si on adresse un message à une fausse adresse yahoo, telle que celles que Marcassin utilise.

    C'est un agent bourgeois, typiquement, exactement comme Raoul Villain,
    de sinistre mémoire.

    le Belge

  44. 4 Août dit :

    @ H2 (et Zorba)

    Le Wiki, pour trouver les définitions "officielles", c'est bien. Mais pour l'Histoire, il faut trier...
    Je crois que ce qui te "gonfle", c'est le détournement des idéologies au profit de la prise de pouvoir.
    Pour faire très court, Lénine (et Trotsky) voulaient un Monde meilleur (oui, pas seulement l'URSS), et redonner à la société entière les terres et industries détenues par le privé afin de ne plus en être esclaves. La révolution a eu lieu, mais un énorme manque d'organisation assorti d'une pression internationale capitalistique ont fait que Staline est arrivé au pouvoir. La suite on la connait: répression, massacres, goulag... C'est cette suite qui sert de raccourci aujourd'hui pour expliquer le "communisme" et le discréditer définitivement. Mais l'idée première, redonner aux peuples ce qui leur appartient, je la trouve très d'actualité, même 90 ans après!

  45. Belgo3.0 dit :

    tu m'escuzeras, mais Lenine n'était pas un saint (Cabinet des Poisons, qui a servi aux "Affaires Mouillées" du KGB et probablement à l'euthanasie de Lenine lui-meme), ensuite Trotsky n'était pas un ange NON PLUS (Marins de Kronstadt, exécutions lors de la guerre contre les Blancs, la lutte interne contre Staline aussi...à Moscou ce n'étaient pas des tendres hein...)

    Trotsky ne développe ses idées sur la Révolution Permanente que dans la mesure où il perd l'Appareil face aux bureaucrates. Leon Davidovitch était un bureaucrate lui meme....

    Le probleme n'est donc pas de réécrire une histoire, mais d'observer que la constitution ou le controle d'un Appareil n'est pas une solution, pas du tout.
    Ce qui compte, c'est que le peuple s'empare des thématiques, et dans le respect des droits. Par exemple dans le cas de l'Université et de sa remise en cause par la droite actuelle, je ne pense pas que la solution vienne de l'Unef, ou de la Cé. Ce qui compte, c'est que le peuple s'empare de la thématique de son éducation (populaire). Utiliser une autre voie nous fera retomber dans nos maux franco-français. Observe bien les provocations droitieres sur ce blog, et dans quels pièges de discussions, de polémiques stériles ces droitiers veulent nous faire tomber. C'est en ce sens que le travail de PRS est remarquable.

    Pierre le Belge de Lille

  46. Robert dit :

    Dites, vous n'avez pas l'impression de perdre votre temps en répondant à quelqu'un qui ne fait pas la différence entre Mélenchon et Staline ? Laissons ce Zorba dans son bac à sable.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter cette fameuse blague soviétique - sans doute que beaucoup la connaissent déjà, mais pour les autres :

    Brejnev reçoit sa vieille mère dans sa luxueuse et immense datcha. La maman est émerveillée et admirative devant tant de faste. Son fils lui fait visiter le hangar où il stocke sa fabuleuse collection de limousines rutilantes. "C'est magnifique, Leonid…" Mais soudain la mine de la vieille dame s'assombrit. Elle prend son fils par l'épaule et lui glisse à l'oreille en chuchotant d'un air grave : "C'est bien Leonid mais, tu te rends compte… et si les bolcheviks revenaient ?"

    Les énergumènes du genre de Zorba ne se rencontrent guère dans les groupuscules FN, villiéristes, voire dans certaines sectes UMP. Certains se distraient en venant cracher leur fiel sur des blogs de gauche. Cependant il y a plus grave : jusqu'au sein du PS, nombreux sont ceux qui confondent le stalinisme et l'histoire de l'Union Soviétique. J'estime pour ma part que le bilan de l'Union soviétique est globalement désastreux. Mais les 70 ans d'histoire soviétique ne peuvent pas se résumer à Staline et aux goulags.

    Tout cela est d'autant plus important que la Russie est en passe de devenir la première puissance mondiale. L'ex-KGB Poutine compte bien gagner la guerre froide, et s'il se fout pas mal des bolcheviks, il n'a pas oublié l'URSS.

  47. H2 dit :

    @ 4 Août
    "Je crois que ce qui te “gonfle”, c’est le détournement des idéologies au profit de la prise de pouvoir" : OUI ! Avec aussi une extrême vigilance sur le fanatisme idéologique qui croît détenir la vérité et se conduit comme "dieu" décidant de la vie ou de la mort sur quiconque pense par lui-même et se détourne "du chemin"...

    Une émission sur Arte tout à fait digne d'intérêt et d'une grande richesse reprenait en tout point l'enchaînement révolutionnaire de la Russsie depuis 1880 jusqu'à 1920. C'était excellent ! Elle dépliait chaque évènement avec grand professionalisme et sans la vindicte d'emblée intégrée dans le processus journalistique.

    Il y avait là il me semble une présentation honnête des choses.

    Par rapport à Lénine c'est un le Napoléon russe. Il fait un coup d'état pour imposer ses vues personnelles et au final réembarquer le Peuple vers le militarisme et le crime.
    Lénine a trahit la classe ouvrière en ne respectant pas la Constituante nouvellement établit.
    Sous prétexte que le Peuple russe avait voté en majorité plutôt pour les "SR" les Socialistes révolutionnaires et les Anarchistes mettant en minorité les Bolcheviks, celui-ci a prit le parti de galvaniser le Peuple pour s'emparer par la force du pouvoir et instaurer une dictature.
    Le militarisme étant la bétise des nations, tu m'excuseras de ne pas participer à la mythologie pourrie de la Révolution d'Octobre. Par contre, il est clair que la Révolution de Mars qui a vu l'abolition de la tyrannie Tzariste me va parfaitement.
    Une émission sur France Cuture il y a un an donnait la parole à d'anciens "SR". Ils témoignaient tous de la joie populaire qui s'était emparée de la Russie lors de la Révolution russe avant l'arrivée des dirigeants bolcheviks qui outre le fait de n'avoir pas participer à la Révolution, ceux -ci étant à l'étranger sont revenus d'autant plus fanatiques.
    Je suis pour la Démocratie et la voie populaire. Nous ne sommes plus au temps de la Révolution armée mais au temps de la Dévolution démocratique.

    C'est pourquoi je crois qu'il faut convaincre et donner la parole aux personnes.
    Ils ont assez l'expèrience de la réalité pour savoir ou sont leurs intérets. Ils sauront comprendre si nous savons les convaincre de nos biens fondés.
    Je crois à l'intelligence populaire et je suis certain que des processus "révolutionnaires " sont compatibles avec des processus " réformistes". Il ne doit pas y avoir d'exclusive.
    Les processus démocratiques du Vénézuéla, et des autres pays d'Amérique du Sud sont assez fabuleux pour ça, car ce sont des processus démocratiques. Les Constituantes sont établit, et les votes démocratiques respectés ouvrent un espace de création politique inouï dans le respect du Droit.
    Que demande le Peuple ?

  48. Zorba dit :

    Un grand merci à H2 d'avoir pris acte avec autant de simplicité et de loyauté de mon identité.
    Je dois avouer que je suis surpris pas sa démarche responsable et constructive.

    Le petite - et modeste - histoire de ce blog retiendra que c'est H2 qui a fait le premier cette démarche d'apaisement à laquelle je souscris volontiers.

    Inutile de vous dire qu'après cet épisode miraculeux de cordialité, je ne vais surtout pas prendre parti dans le débat entre "4 Août" et H2 au sujet des trajectoires historiques de Lénine et Staline. Je laisse celà aux spécialistes.

    Encore bravo à H2.

  49. Zorba dit :

    Quel dommage que Robert vienne gâcher cet instant de concorde !

    Compte tenu de la banalité de sa démarche (Zorba n'a pas mes idées donc c'est un facho minable...), il n'y a rigoureusement aucun intérêt à engager ne serait-ce qu'un début de discussion avec un tel esprit médiocre.
    Je ne résiste pas néanmoins au plaisir de lui indiquer que je ne suis absolument pas extrémiste, mais alors pas du tout. Celà va le désoler et le dérouter le pauvre bougre aux idées simplistes. Quels ressorts va-t- trouver pour pouvoir me haïr ?!

  50. la vérité dit :

    Un grand merci et un gr


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