22déc 07
Noël est un mensonge. Certes, le père Noël existe. Mais en 1951 l’évêque de Dijon l’a fait brûler en effigie sur le parvis de sa cathédrale pour protester contre la paganisation de la « sainte fête de la nativité ». Ca ne s’invente pas. Etre brûlé par l'église ça vous place en bonne compagnie dans la notoriété. Sarkozy devrait nous refaire ça, rien que pour illustrer le flot de sottises a-républicaines empuanties de bigoteries, qu’il est allé débiter aux genoux du pape. Face aux « pertes de repères » dont il parle en connaisseur, rien de tel qu’un petit bûcher éducatif. Car depuis le bûcher sans suite de Dijon on ne sait plus ce qu’on fête à Noël. On est en perte de repères non? Peut-être faut-il se résigner à n'y voir qu'une distribution -gratuite de cadeaux en famille. Au lieu de travailler plus pour gagner plus? Alors c’est un mensonge sympathique et bienfaisant. Des qualités très rares en matière de mensonges.
J’ai collaboré. J’ai été un Père Noël convaincant pour mes frères et sœurs quand ils étaient petits, avec barbe blanche et ainsi de suite. Puis ils ont pris la relève pour la génération suivante. Le temps passant, la cause me paru de plus en plus confuse… Amateur d’histoires venues du temps profond, je sais d’où sort tout cela. Des mythes solaires aux saturnales romaines, le moins qu’on puisse dire c’est que le gros barbus à rouge trogne est l’héritier d’une tradition des moins souriantes. Tous ses prédécesseurs étaient des personnages ambivalents et même franchement inquiétants. Depuis, Dysneyland est intervenu. Et Noël dégouline de bons sentiments. Tant mieux. Même la politique en est transfigurée. Le monde politique pullule de clone de Peter Pan qui resteront adolescents toute leur vie. L’épisode Nicolas et Carla le confirme, sur site. Et nous, à gauche? Si nous devions nous aussi avoir une idylle essentielle à exhiber, je suggère que cela se fasse sous la forme d'une promenade sentimentale, mais studieuse, au Muséum d'histoire naturelle, dans la Galerie de l’évolution. Rien que pour se dire : « tout ça pour ça !». Ainsi l'effort du mollusque primal pour produire l'homo erectus pipolus serait mis dans sa perspective historique longue. Cette note est consacrée aux mensonges récents que j’ai rencontrés en politique dans les quinze derniers jours. Pas les mensonges de première classe avec article du Canard enchainé et tout ça. Ni les mensonges devenant des vérités parce que Nicolas Sarkozy les a prononcé dans un des ses trois discours fondateurs quotidiens. Ni les mensonges répétés en boucle d'un média indépendant et ethique a l'autre. Non les mensonges mesquins et presque minables de l’ordinaire du spectacle politique. En ce moment on ment beaucoup à droite. Pas le mensonge par euphémisation, ni celui plus sournois par omission. Non le gros mensonge avec des grosses joues rouges et un pif de pochetron.Noël ou pas je règle mes comptes en retard. Pas d’ardoises qui trainent en vue de la nouvelle année.
Mensonge de bonimenteur
Voici le mensonge du bonimenteur. Très couru ces temps-ci. Il s’agit d’avancer une énormité en comptant sur l’ignorance de ceux qui l’entendent et la prennent donc pour argent comptant. Un bon boniment doit être simple. Mais surtout il doit être médiatiquement efficace. Le journaliste gogol moyen doit être convaincu par le ton d’évidence et effrayé par la réaction d’écœurement de ceux qui répliquent. De plus le bon boniment doit porter sur un terrain technique ou le moindre démenti nécessite de précieuses minutes d’explications. Naturellement ces précieuses minutes ne sont jamais disponibles…Exemple ! Je connais Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement. J’ai fait des débats contradictoires avec lui ici où là, avant qu’il soit ministre. Un type agréable. Evidemment il est plutôt retors. Je le trouve dans le style de Charles Pasqua. Jusque dans les mimiques. Genre : je suis un débonnaire qui étrangle des petits oiseaux pour tuer le temps.. Ca n’en fait pas un cas spécial. A cette altitude du pouvoir il n’y a plus de pâquerettes. Moi-même je ne revendique pas le titre. Donc ce 13 décembre au Sénat, je le vois se lever du banc du gouvernement pour répondre au sénateur communiste Guy Fischer qui l’a interpellé sur le traité européen tout juste signé à Lisbonne. Je suis gourmand d’entendre comment il va retourner la balle, selon l’usage. Va-t-il trouver du neuf pour argumenter contre le recours au référendum, ou bien va-t-il nous servir le refrain sans surprise « Nicolas Sarkozy avait prévenu que ce serait par la voie parlementaire ». Il choisit le refrain. Bon. Ca ne vaudrait pas la peine d’en parler. Mais il cherche ensuite à allonger le coup qu’il pense avoir porté. L’air patelin mais choqué, il feint de s’étonner : comment comprendre qu’un parlementaire trouve le vote d’un parlement insuffisamment légitime ? Evidemment la droite sénatoriale se rengorge bruyamment. Des interjections fusent qui montrent l’attachement au respect du parlement de cette armée d’hypocrites. Ce n’est pas « les cocos à Moscou » parce que c’est la séance retransmise par la télévision. Mais pas loin. Ils en seront vite punis. Sans le savoir.
Il paye la tournée
Emporté par ce succès, Karoutchi croit habile d’achever sa péroraison par une tirade inspirée. Comment un parlementaire peut-il être opposé à un aussi magnifique traité ? En effet: « Nous sommes en présence d'un traité qui renforce considérablement les pouvoirs des parlements nationaux dans le contrôle des décisions prises par la Commission européenne. ». Là, c’est le trait de trop. Karoutchi se moque de nous. Il ment et la bande de benêts qui l’applaudit ne le sait pas. Ils ne savent rien. Ils croient ce qu’on leur dit. De toute façon, taper un communiste c’est toujours bon pour un sénateur de droite. Peu importe que ce que dit ce communiste et peu importe le choix de l’argument contre lui. Il aurait dit « patron c’est ma tournée » que ça ne se serait pas mieux passé. Tous farauds, ces messieurs congratulent leur ministre cloueur de bec coco. De mon banc je suis consterné et ceux qui ont travaillé le texte du nouveau traité, à droite comme à gauche restent bouche bée devant cette audace. Car qu’en est-il de cette avancée considérable des pouvoirs des parlements nationaux ? Dérisoire ! Les parlements nationaux ne pourront en aucun cas s’opposer au fond d’un acte européen. Ils ne peuvent intervenir qu’en cas de manquement au principe de subsidiarité. C'est-à-dire lorsqu’ils estiment que la question traitée n’est pas du domaine de compétence de l’Union tel qu’il est établi par le traité. (Article 7 du protocole n°2 du traité de Lisbonne). Et encore, la seule chose qu’ils peuvent obtenir est un réexamen de l’acte contesté. Et comme si cette restriction ne suffisait pas en voici une dernière : la plainte n’est recevable que si le tiers des parlements nationaux se prononcent dans le même sens (c'est-à-dire les parlements d’au moins 9 pays !). Tout ça, neuf parlements nationaux délibérant sur un même objet pour obtenir un simple « réexamen » ! Mais, direz vous, éternels prêts au compromis persuadé que tout le monde est de bonne foi « ne soyez pas extrémiste monsieur Mélenchon, c’est mieux que rien ». Mais alors qu’est ce que « rien » ? A quel niveau de foutage de gueule placez-vous le curseur à la case : « rien ». Car au cas précis, que se passe-t-il lorsque neuf parlements nationaux ont délibéré et qu’ils ont présenté à « not’ bon maître » la Commission européenne leur humble requête ? Lisez bien ce qui suit : la Commission reste entièrement libre de changer ou de garder en l’état l’acte contesté . Voici le texte exact: « la Commission peut décider, soit de maintenir le projet, soit de le modifier, soit de le retirer » (Extrait article 7 protocole n°2). Alors ? Heureux ? Voilà la « considérable » avancée des pouvoirs des parlements nationaux annoncée par monsieur Karoutchi devant le Sénat, aux applaudissements de la droite et dans le silence respectueux des médias présents. Un ministre raconte un bobard devant une assemblée à propos du pouvoir du parlement: tout le monde s’en fout. Mais, bien sûr, il faudra songer à revaloriser le rôle du parlement. Des avancées considérables sont attendues ! Dans le couloir j’essaie d’expliquer à un journaliste/caméraman/preneur de son/monteur, éthique et indépendant, l’ampleur du bobard. « Oui, oui, me dit-il, c’est surement juste mais autre chose me frappe en ce moment » « Quoi ? » m’inquiétais-je. «Comment expliquez-vous que la campagne du non ait tellement de mal à démarrer ? Pourquoi est-ce que tant de partisans du non au PS sont devenus partisans du oui? Vous accepteriez de dire un mot de cette difficulté ? » Je renonce ici au récit de ma réponse à ce tas de sottises et de mauvaise foi manipulatrices. Je rapporte juste la conclusion indignée de l’éthique-indépendant. « Monsieur Mélenchon, c’est un peu facile de dire : c’est faute aux médias. De toute façon on n’est pas là pour vous servir la soupe et ça vous ne pouvez pas l’admettre. Et puis votre agressivité montre bien où vous en êtes les partisans du « non » au traité simplifié, mais vous préférez parler d’autre chose ». Amen.
Le mensonge de diversion
Autre figure excitante, le mensonge de diversion. Répondre quelque chose de surprenant qui sidère l’adversaire et le met assez mal à l’aise pour rendre le muet quelques secondes. Le temps que l’attention se porte sur autre chose et que le point soit marqué médiatiquement par l’absence de répartie. J’ai vu pratiqué la méthode dans le débat au Sénat sur le « service minimum ». Le ministre me lance « mais monsieur Mélenchon, l’obligation de retenir le paiement des jours de grève est dans le code du travail depuis 1982 et ce sont vos amis qui l’y ont mis ! » Couic ! Je ne sais que répliquer. Fort à propos arrive la pause repas. Par principe je ne laisse jamais sans réponse quelque chose à propos des gouvernements de gauche. Je cours donc téléphoner à un connaisseur quasi incollable : le député socialiste Alain Vidalies. Il a vite fait de m’expliquer que la date de 1982 est la date de réécriture de ce passage du code qui prévoyait avant cela que pour une heure de grève on perdait la journée de travail. La rédaction retirait cette disposition. C’était une amélioration pour les travailleurs et non l’inverse comme le ministre voulait le faire croire.
Le ministre Darcos vient de procéder à l’identique en utilisant mon action de ministre de l’enseignement professionnel pour se justifier. A une question posée à l’assemblée pendant la séance télévisée consacrée aux questions au gouvernement Xavier Darcos est interpellé sur sa décision de faire passer les bacs pro en trois ans au lieu de quatre. Le ministre répond de manière peu convaincante avec ses arguments rabâchés d’une réponse à l’autre sur ce sujet. Puis il lâche un fumigène final : « de toute façon c’est Mélenchon qui avait commencé ça quand il était ministre de l’enseignement professionnel. » ollé ! Rires des uns, sidérations des autres, le point médiatique est marqué. On passe à autre chose. Seule la député socialiste Delphine Batho prend le temps de m’appeler pour me prévenir de cet échange. Tous les autres s’en fiche. Pas seulement parce que c’est l’enseignement professionnel, pas seulement parce que c’est moi, pas seulement parce que c’est Darcos, mais tout simplement parce qu'on est passé à autre chose. Toute l’astuce de ce genre de fumigène est de savoir les lancer en fin de parcours avec une intensité raisonnable pour que l’on puisse ensuite passer a autre chose et que la presse éthique et indépendante fasse proprement le travail de passer « sans transition » à autre chose, forme contemporaine de l’escamotage. Heureusement : j’ai mon blog. Mes lecteurs seront avantagés : ils lisent ce blog et donc ils sauront à la fin du paragraphe suivant en quoi consiste le mensonge de Xavier Darcos devant l’assemblée des députés à propos de l’enseignement professionnel. Si ça avait été à propos de l’enseignement général et des lycées de centre ville, si ca avait été pour faire passer le bac général à Henri IV en deux ans au lieu de trois je vous jure que ça serait déjà dans le journal !
Quatre ou trois ?
Aujourd’hui on passe le bac professionnel en quatre ans. C’est bien pourquoi j’ai toujours ricané quand j’entends parler « d’études courtes » à propos de cet ordre d’enseignement. Xavier DARCOS, le ministre de l’éducation nationale a décidé la généralisation du passage de ce bac professionnel en trois ans. L’objectif affiché est bien pensant. On parle d’en faire « un bac comme les autres », de le « valoriser » et d’en faciliter l’accès. Autant de poncifs verbeux qui attestent seulement de l’ignorance de ceux qui les utilisent. En effet, le « bac pro » est déjà un bac « comme les autres » dans l’échelle des grades universitaires. Surtout il est côté dans les conventions collectives ce qui n’est le cas d’aucun autre bac. Quand à en faciliter l’accès, c’est sur il y a du pain sur la planche. Sur 200 000 jeunes qui sortent chaque année en moyenne de BEP, on n’arrive aujourd’hui à en amener que la moitié au bac pro. Mais rien ne prouve que la réduction du temps de formation soit la bonne méthode pour y parvenir. Au contraire. La preuve en est qu’un grand nombre de jeunes n’arrive pas aujourd’hui à passer ce diplôme en 4 ans ! Sur les 90 000 jeunes qui arrivent au bac pro chaque année, plus de 11 000, soit près de 15 % de l’effectif, mettent 5 ans pour y arriver. Ils auront encore plus de mal avec un cursus en trois ans ! L’autre risque évident est de réduire le contenu de la formation au détriment de la qualification durable du jeune. En effet,Le contenu des programmes restant inchangé, les enseignants devront traiter en 3 ans ce que l’on traite aujourd’hui en 4 ou 5 ans. Cela va nécessairement conduire à rogner sur une partie de la formation. Soit sur les parties générales et transversales, ce qui se fera au détriment de la capacité d’adaptation et de reconversion du jeune. Soit sur les parties professionnelles, ce qui se fera au détriment de la capacité d’insertion du jeune.
Bercy et l'UIMM en croisade
« Mais alors monsieur Mélenchon pourquoi avez-vous permis vous-même les bacs en trois ans ? » Je ne l’ai pas permis. J’ai accepté que cela soit fait dans le cas particulier des élèves qui s’en sentiraient capables.. Bref c’était une mesure d’individualisation du parcours scolaire et de plus à titre expérimental. Il n’était aucunement question de le généraliser. D’autant moins que la décision intervint comme un compromis entre Jack Lang, alors ministre de l’Education Nationale et moi. Jack Lang voulait qu’on entende l’argument de ceux qui plaidaient pour homogénéiser la durée de tous les bacs Et moi je savais quels lobbies étaient à l’œuvre. D’abord le lobby de Bercy. Une année de cours de moins ce sont des millions économisés par l’Etat. Cette discussion à propos des économies à faire dans l'enseignement professionnel a lieu depuis 1983.. Je le sais parce qu’un des conseillers de l’Elysée de l’époque me l’a raconté. La question avait été posée de tout passer à l’apprentissage. C’est Chevènement et Caraz qui obtinrent gain de cause. On renforça le dispositif plutôt que de l’abandonner au privé : le bac professionnel fut crée par le gouvernement Fabius. Mais tout le monde savait que ce plan avait existé. Vingt quatre ans après il s’applique.. Premier temps : vider les lycées professionnelsde toutes les façons possibles. Deuxièmement fermer le plus grand nombre d’établissements. En ce moment des records sont battus dans ces domaines. L’enseignement professionnel est touché comme le reste du second degré par les suppressions de poste :30 000 pour le second degré depuis 2002 auxquels s’ajoutent 11 200 nouvelles suppressions pour 2008. Pourtant il ne connaît pas du tout la baisse démographique invoquée par le gouvernement pour supprimer massivement des postes. Alors que les effectifs des collèges ont effectivement décru de 170 000 depuis 2002, ceux des lycées professionnels ont cru de plus de 20 000 depuis 2002, l’enseignement professionnel ayant même atteint en 2005 le plus haut niveau d’effectifs accueillis depuis plus de 10 ans (avec 723 000 élèves). Pourtant c’est l’hécatombe. Depuis 2002, 53 lycées professionnels ont été fermés. Pour la seule année 2006-2007, le ministère a fermé 7 lycées pro et des centaines de sections ont été supprimées dans les lycées qui restent ouverts. Ce ne serait pas assez encore. Le développement du cursus en trois ans est donc chaudement recommandé par « l’audit de performance » de l’enseignement professionnel réalisé en décembre 2006 sous la houlette de l’Inspection générale des finances. Cet audit annonce viser une économie entre 7 000 et 8 500 emplois dans l’enseignement professionnel. C’est un chiffre considérable égal à 15 % des moyens existants aujourd’hui ! Les petits génies des comptes publics qui ont déniché cette source d’économie ont de puissants sponsors. En effet l’UIMM et ses moyens de « fluidifier les relations sociales » dans le sens des ses intérêts sont en action depuis des années. Pour l’UIMM c’est le fromage qui sent bon. L’Etat se chargerait de certifier les connaissances générales et le patronat prendrait en charge l’enseignement des « compétences » sur le tas. Moyennant finances, bien sur. C’est le modèle anglo saxon. Une sorte de moyen âge « moderne » qui méconnaît absolument les besoins de haute qualification d’une économie contemporaine où la séparation entre le manuel et l’intellectuel est des plus floues et les besoins de qualifications de plus en plus exigeants !
La vérité est autre
Les évaluations officielles de ces expérimentations par l’Inspection générale de l’Education nationale m’ont donné largement raison. Voici des extraits des conclusions de son rapport paru en 2005 : « Si le bac professionnel en trois ans constitue une première réponse à la flexibilité des parcours, ce dispositif n’y répond que partiellement et de manière trop rigide. En effet, il est nécessaire de donner une réponse adaptée à la diversité des publics accueillis en baccalauréat professionnel. Le parcours en trois ans n’est donc qu’un élément de réponse qui ne concerne qu’une faible partie des publics. […] Enfin, il y a lieu encore de souligner qu’une grande majorité d’élèves ne peut pas suivre un parcours vers un baccalauréat professionnel en trois ans au terme du collège et à ce titre ils ne doivent pas être oubliés.» Même le ministre Fillon dans sa loi d’orientation pour l’avenir de l’école ne s’était donc pas aventuré plus loin dans cette voie. Il avait simplement prévu que « le baccalauréat professionnel doit pouvoir être préparé en trois ans pour les élèves en ayant les capacités » soit une reprise de mes propres formulations.
M. Mélenchon,
Vous nous expliquez depuis un moment qu'il faut absolument organiser un referendum sur le traite Europeen, parcequ'il faut respecter le sufrage universel et le vote tel qu'il s'exprime.
Pourtant vos partisans de PRS a Montreuil sous bois, en region parisienne, ont ete les principaux artisans du non respect d'un vote particulier.
En effet dans cette ville, en vue des municipales, un vote a ete organise au sein de la section du PS, a la demande de Solferino,
afin que la section se prononce, dans le cadre de l'union de la gauche, pour une alliance des le premier tour, soit avec Dominique Voynet (que tous les lecteurs de ce forum connaissent je pense), soit avec J.P. Brard, depute maire sortant (que certains ici connaissent, et d'autres pas sans doute)).
Le resultat du vote a ete limpide: 52,78% pour Voynet, et 47,22% pour Brard.
Pourtant vos partisans alliés a ceux de Segolene Royal dans la section (epoustouflante alliance, n'est ce pas?), ont tout mis en oeuvre pour obtenir un resultat inverse a celui sorti des urnes.
A savoir une alliance des le premier tour avec Brard.
Et c'est cela qui a ete decide in fine par Solferino.
Il faut dire que Holande a besoin des votes communistes pour etre elu en Coreze. Montreuil peut bien etre sacrifiee pour cela.
Si Solferino avait decide de trancher des le debut, et d'assumer ses choix la question ne se poserait pas. Mais la, ils avaient demande'l'avis de la section. Et 52/47 c'est un resultat tres net.
Et si maintenant on commence a nous dire que le resultat de ce vote est a relativiser, pour telle ou telle raison, alors on pourrait dire la meme chose du resultat du referendum de 2005. On pourait epiloguer a l'infini sur qui a vote', pour quelle raison, dans quelles conditions..etc.
Monsieur le Sénateur,
cher Camarade,
d'accord sur Karoutchi. Mais pourquoi se soumettre à ce jeu de balle ?
Pourquoi accepter de le faire ?
N'est-ce pas à nous, qui sommes majoritaires dans le peuple, nous qui représentons les salariés, n'est-ce pas à nous, dans le futur, de dicter les règles du jeu à ces bourgeois ?
Karoutchi prenant la parole pour se justifier de ses mensonges, de ses émoluments, de ses hypocrisies, mis devant ses résultats, documents à l'appui, suant et pérorant pour éviter l'infamie, la prison, la condamnation.
N'est ce pas l'ordre des choses ? N'est-ce pas inéluctable,
si nous voulons un ordre socialiste des choses ?
le Belge
Venez débattre sur Mon blog qui est le suivant: http://segoleneroyal2012.over-blog.fr/
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Venez nombreux voir ce blog malgré vos appartenance politique,il est ouvert à tout le monde.
+
@Belgo
Vous n'êtes pas majoritaires. Nous sommes 53% à avoir validé la politique actuelle avec 85% de votants.
Et je pense que les gens comme vous (sympathiques au demeurant) sont très minoritaires. Une partie de la gauche rejoint Sarkozy. Vous êtes des Asterix.
@ Gemini, vous dites être 53% à avoir validé la politique de Sarkozy et donc être apte à faire adopter ce traité par voie référendaire, mais moi je vous dis deux choses :
1/ un traité refusé par le peuple ne peut être que re- proposé au suffrage de ce même peuple, afin que ce dernier infirme ou confirme son 1er choix.................
et cela s'appelle la DEMOCRATIE !
2/ et pour ce qui est des 53% dont vous vous faites porteur....moi je vous oppose les 54,67% qui ont rejeté ce traité !
voici les résultats du vote de 2006 :
" * La France a voté « non » lors du référendum du 29 mai 2005.
Résultats définitifs validés par le Conseil constitutionnel :
"Oui" (pour) : 12 808 270 voix (45,33 % des suffrages exprimés)
"Non" (contre) : 15 449 508 voix (54,67 %)."
C'est une honte et ce qui me déplait le plus c'est de savoir que comme à l'habitude le PS va soutenir ce procédé et ne s'opposera pas à la modif de la constitution....................... le PS n'a vraiment rien compris, car ce n'est pas en accompagnant Sarkozy qu'il le combattra, si encore cela était pour la bonne cause, même pas le cas !
Marsouin a parfaitement raison: le PS n'a vraiment toujours rien compris... C'est bien là le noeud du problème!
Le PS (à quelques minces exceptions près) ne représente plus la "masse laborieuse" ni les classes moyennes, il ne représente plus que lui-même.
Si S. Royal avait eu un discours clair et de gauche véritable, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Si, aujourd'hui, elle respectait son discours pré-présidentiel, dans lequel elle affirmait la nécessité d'un nouveau référendum qu'elle organiserait si elle était élue, elle aurait encore quelques petites chances d'être crédible... Là encore, elle renie sa parole. Quant aux autres socialistes (élus à l'assemblée ou cooptés par le président Sarko), s'ils acceptent la modification constitutionnelle permettant d'évacuer le référendum, ils ne sont plus dignes d'être considérés comme socialistes, et un jour prochain, le Peuple de France saura le leur signifier.
Il est permis de douter que nous soyons encore en démocratie... d'autant que notre "cher" (coûteux) président reconnaissait lui-même, le 13 novembre, devant un comité restreint à Bruxelles qu'il y avait un clivage entre les peuples européens et leurs gouvernements, et qu'un nouveau référendum, maintenant, mettrait l'Europe en danger... que le non français arriverait dans tous les Etats membres si un référendum était organisé. (cf. http://www.telegraph.co).
Autrement dit, l'Europe qu'on nous propose sera contraire à la volonté populaire dans l'ensemble des Etats européens.
Si le cynisme atteint ce niveau-là, c'est très grave! Et si la gauche cautionne cela, c'est à désespérer!
Si les Peuples votaient l'Europe Ultralibérale n'existerait pas.
Voilà une bonne nouvelle !
Le défi est désormais de proposer un autre projet politique fondateur à l'ensemble des Citoyen-ne -s Européens.
Inventons- le ensemble et proposons -le aux personnes à l'echelle du continent.
Elles répondront présentes, j'en suis sûr.
Tout le monde sent bien que l'ultralibéralisme est une impasse historique.
Qu'un tel système économique qui mise sur la guerre, la concurrence, l'exarcerbation entre les Peuples, l'hyperconsommation et l'hyper- gâchis comme mode de fonctionnement accéléré n'est plus viable dans un monde fini où les matières premières se font de plus en plus rares.
Oeuvrons à la Démocratie Ecologique Européenne contre la Mercatie Générale.
OUI à l'Europe des Peuples unifiés et NON à la tyrannie des Marchés qui nous dépossèdent chaque jour de nos prérogatives et de notre liberté.
Citoyen-nes Européens Réveillons - nous !
http://www.collectifdu29mai.org/La-ville-de-Lanester-pour-un.html
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1528
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5846
L'époque est rude et et il faut une sacrée constance pour militer. Tout est dans l'émotionnel, le fugace, l'impression, le mensonge. Si au moins, la droite pouvait nous épargner son mépris, comme celui affiché par Gémini (Cf “les gens comme vous (sympathiques au demeurant)”. Mon pauvre Gemini, je n'ai que faire de votre sympathie, gardez la pour l'armée de groupies, à laquelle vous appartenez.
Le rationnel aurait-il quitté le pays de Voltaire ? Je suis effaré de constater le si peu de place accordé aux arguments étayés. Il est clair que l'on ne peut pas compter sur la presse. Ne reste plus que le travail de conviction, cage d'escalier par cage d'escalier. Après tout c'est comme cela que le non à la constitution européenne l'a emporté. C'est dans les basses eaux que se construit l'avenir. Mais ça Gemini, il ne peut pas comprendre, lui qui vit dans le monde merveilleux de Disney…
Alain
S'il vous semble être de votre DEVOIR de défendre la démocratie en France sur le Traité européen, lisez ceci et faites suivre au maximum :
http://test.antemia.eu/html/16/File/referendum.pdf
Jean Quatremer nous raconte une belle histoire du Père Noël.
Comparons-la avec la réalité.
" L’un des grands arguments des tenants du « non » n’était-il pas le danger de la « constitutionnalisation » des politiques communes ? Ce « danger », à supposer qu’il ait existé, a disparu. "
Dans la réalité, des politiques communes, d'inspiration libérale, sont imposées par le traité de Lisbonne. Dans la réalité, des politiques communes, d'inspiration libérale, sont constitutionnalisées.
Exemple n° 1 : les Etats-membres DOIVENT accepter le commerce des services culturels, audiovisuels, sociaux, d'éducation et de santé.
« Le Conseil statue également à l'unanimité pour la négociation et la conclusion d'accords :
a) dans le domaine du commerce des services culturels et audiovisuels, lorsque ces accords risquent de porter atteinte à la diversité culturelle et linguistique de l'Union ;
b) dans le domaine du commerce des services sociaux, d'éducation et de santé, lorsque ces accords risquent de perturber gravement l'organisation de ces services au niveau national et de porter atteinte à la responsabilité des États membres pour la fourniture de ces services. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Cinquième partie, Titre II, Article 207, Alinéa 4, page 153.
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i0439.pdf
Exemple n° 2 : les Etats-membres DOIVENT accepter le principe de la sacro-sainte concurrence libre et non faussée.
« Sont incompatibles avec le marché intérieur et interdits tous accords entre entreprises, toutes décisions d'associations d'entreprises et toutes pratiques concertées, qui sont susceptibles d'affecter le commerce entre États membres et qui ont pour objet ou pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence à l'intérieur du marché intérieur »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VII, Chapitre 1, Section 1, Article 101, page 93.
« Sauf dérogations prévues par les traités, sont incompatibles avec le marché intérieur, dans la mesure où elles affectent les échanges entre États membres, les aides accordées par les États ou au moyen de ressources d'État sous quelque forme que ce soit qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VII, Chapitre 1, Section 2, Article 107, page 96.
« Au cas où la Commission constate qu'une disparité existant entre les dispositions législatives, réglementaires ou administratives des États membres fausse les conditions de concurrence sur le marché intérieur et provoque, de ce fait, une distorsion qui doit être éliminée, elle entre en consultation avec les États membres intéressés. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VII, Chapitre 3, Article 116, page 100.
« Aux fins énoncées à l’article 3 du traité sur l’Union européenne, l'action des États membres et de l’Union comporte, dans les conditions prévues par les traités, l'instauration d'une politique économique fondée sur l'étroite coordination des politiques économiques des États membres, sur le marché intérieur et sur la définition d'objectifs communs, et conduite conformément au respect du principe d'une économie de marché ouverte où la concurrence est libre. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VIII, Article 119, Alinéa 1, page 102.
« Parallèlement, dans les conditions et selon les procédures prévues par les traités, cette action comporte une monnaie unique, l'euro, ainsi que la définition et la conduite d'une politique monétaire et d'une politique de change uniques dont l'objectif principal est de maintenir la stabilité des prix et, sans préjudice de cet objectif, de soutenir les politiques économiques générales dans l’Union, conformément au principe d'une économie de marché ouverte où la concurrence est libre. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VIII, Article 119, Alinéa 2, page 102.
« Les États membres et l’Union agissent dans le respect du principe d'une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, favorisant une allocation efficace des ressources, conformément aux principes fixés à l'article 4. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VIII, Chapitre 1, Article 120, page 102.
« Le Système Européen de Banques Centrales agit conformément au principe d'une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, en favorisant une allocation efficace des ressources et en respectant les principes fixés à l'article 3 du traité sur l’Union européenne. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VIII, Chapitre 2, Article 127, page 107.
Mes deux articles préférés sur la concurrence libre et non faussée :
« Article 347 :
Les États membres se consultent en vue de prendre en commun les dispositions nécessaires pour éviter que le fonctionnement du marché intérieur ne soit affecté par les mesures qu'un État membre peut être appelé à prendre en cas de troubles intérieurs graves affectant l'ordre public, en cas de guerre ou de tension internationale grave constituant une menace de guerre, ou pour faire face aux engagements contractés par lui en vue du maintien de la paix et de la sécurité internationale.
Article 348 :
Si des mesures prises dans les cas prévus aux articles 346 et 347 ont pour effet de fausser les conditions de la concurrence dans le marché intérieur, la Commission examine avec l'État intéressé les conditions dans lesquelles ces mesures peuvent être adaptées aux règles établies par les traités. »
En cas de guerre, la France pourra donc prendre les mesures nécessaires pour mener cette guerre, mais à condition de respecter la règle de la concurrence libre et non faussée ! C’est ça, le plus important !
« PROTOCOLE SUR LE MARCHÉ INTÉRIEUR ET LA CONCURRENCE.
LES HAUTES PARTIES CONTRACTANTES,
COMPTE TENU du fait que le marché intérieur tel qu'il est défini à l'article 3 du traité sur l'Union européenne comprend un système garantissant que la concurrence n'est pas faussée,
SONT CONVENUES que à cet effet, l'Union prend, si nécessaire, des mesures dans le cadre des dispositions des traités, notamment l'article 352 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Le présent protocole est annexé au traité sur l'Union européenne et au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. »
Page 228.
Exemple n° 3 : les Etats-membres DOIVENT accepter une politique commerciale commune fondée sur le principe de libéralisation.
" « La politique commerciale commune est fondée sur des principes uniformes, notamment en ce qui concerne les modifications tarifaires, la conclusion d'accords tarifaires et commerciaux relatifs aux échanges de marchandises et de services, et les aspects commerciaux de la propriété intellectuelle, les investissements étrangers directs, l'uniformisation des mesures de libéralisation »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Cinquième partie, Titre II, Article 207, page 152.
Exemple n° 4 : les Etats-membres DOIVENT accepter le libre-échangisme mondial, la suppression des restrictions aux échanges internationaux.
« Par l'établissement d'une union douanière conformément aux articles 28 à 32, l'Union contribue, dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs, ainsi qu'à la réduction des barrières douanières et autres. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Cinquième partie, Titre II, Article 206, page 152.
@ Instit
On est bien d'accord il me semble : l'UE concrétise bel et bien le fantasme des anarcho-financiers : la destruction totale de l'Etat, qui désormais se réduirait à une simple milice ayant pour simple mission d'étouffer toute idée politique.
Décidément j'apprécie beaucoup la conclusion de Quatremer :
"Le vrai courage politique de ces soi-disant défenseurs de la démocratie directe serait donc d’exiger un référendum sur l’appartenance de la France à l’Europe afin que le débat ne soit pas biaisé comme il l’a été au moment du référendum de 2005 à coup de fumeux « plan B » et de « choc salutaire ». Et là, les Français se prononceraient en connaissance de cause.“
En effet je doute fort qu'un "non", fût-il franc et massif, opposé au "mini-traité" de Lisbonne changerait grand-chose au fonctionnement de l'UE.
Camarades, je crains qu'en l'occurrence nous nous battions contre des moulins à vent ! Et j'ai même l'impression que notre sénateur préféré nous balade…
Il y a un moment où il faudra se demander si Mélenchon lui-même n'est pas complice de ces anarcho-financiers.
@u Modérateur
Alors keskecé ? On modère plus ? C'est Noël ?
coucou me revoilou. Je constate qu'il y a toujours divers doux dingues (H2, Belgo version 3.0 une fois, etc..) et par contre l'un ou l'autre intervenant de qualité.
Certains n'ont manifestement pas encore compris que l'assemblée Nationale va sans aucun doutes déterminer l'avenir de la Nation au sein de l'Europe.
ceci étant Joyeux Noël, et pensons surtout en ce Saint Jour, aux petits amis à quatre pattes abandonnés, comme le dit si bien Brigitte, plutôt qu'aux sacs à vinasses pouilleux et glandeurs, camarades
Joyeux Noël à tous et à toute
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Venez nombreux voir ce blog malgré vos appartenance politique,il est ouvert à tout le monde.+-
A Noël, censure les posts....
"et pensons surtout en ce Saint Jour, aux petits amis à quatre pattes abandonnés, comme le dit si bien Brigitte, plutôt qu’aux sacs à vinasses pouilleux et glandeurs"
Sinistre Connard.
Nous avons besoin de vous pour votre analyse et la façon dont vous mettez les info à notre disposition.
Sans vous, nous sommes dans un obscurantisme voulu et entretenu par des arbres qui cachent la forêt.
J'ai du mal avec l'analyse politique, je me sens mieux dans le social et surtout vers l'école (je suis enseignante) et je me rends mieux compte du mur dans lequel on fonce dans ce domaine. Mais en économie et en politique merci de nous aider à comprendre, à se méfier et à toujours être motivés pour voter.....
dominique
Je ne peux qu'acquitter dans le sens du billet, mais j'ai aussi ajouté mon propre grain de sel sur les mensonges de Noël http://www.adicie.com/archives/63
Je ne comprends pas que certains ici puissent encore se pâmer devant la prose insipide de Jean Quatremer («excellent billet»). Encore, si sa prose n’était qu’insipide, mais elle est aussi mensongère et manipulatrice. Par exemple, quand il a le culot d’affirmer que le traité de Lisbonne ne comporte aucun nouveau transfert de souveraineté. Ce sont au contraire 105 matières qui seront désormais du ressort de l’Union, si ce funeste traité était adopté. De fait, les parlements nationaux n’auront quasiment plus aucun pouvoir, sinon celui d’acquiescer et de «transposer en droit national», comme des béni-oui-oui, les directives émanant de la si auguste Commission. Ce qui veut dire que la France cessera pour ainsi dire d’exister en tant qu’État indépendant. Les Français le veulent-ils? La démocratie ne peut fonctionner que dans le cadre de la nation; elle ne pourra pas s’exercer dans ce monstrueux État multinational que sera l’Union européenne. Je sais bien que les gens de gauche, par un vieux réflexe, préfèrent ignorer cette réalité, tant on leur a inculqué l’idée que la nation est une «valeur de droite». Mais les oligarches, eux, ont correctement évalué la chose: ils la veulent, leur Europe supranationale destructrice des nations, car ils savent que c’en serait fait de la démocratie populaire. On se retrouverait alors dans le post-national, c'est-à-dire dans le post-démocratique, car les deux vont de pair; c’est ce que veulent les oligarques, ils n’en font même plus mystère. Ce sont les apatrides de la finance internationale qui travaillent à décrédibiliser la nation, à la dévaloriser, à la faire passer pour suspecte. «Paradoxalement», m’apparaissent aujourd’hui plutôt comme étant de droite ceux qui s’appliquent à détruire et à nier la nation, et j’ai tendance à considérer la nation comme une valeur démocratique, oui, comme une valeur de gauche, une arme de résistance. Je mets ‘paradoxalement’ entre guillemets, car je ne vois pas de contradiction entre engagement de gauche et amour de sa patrie, à condition que ce patriotisme soit respectueux des autres peuples, ne cherche pas à se réaliser en s’opposant aux autres. Est-ce une hérésie?
Mais Quatremer se fiche vraiment du monde quand il écrit qu’il est superflu de soumettre le traité à un référendum, au motif qu’il ne s’appelle plus ‘constitution’, mais ‘traité’, c'est-à-dire au motif qu’on lui a collé une autre étiquette, alors que le traité de Lisbonne, appelé bouffonnement «traité simplifié», reprend à 99% les termes de la constitution rejetée par les Français et les Hollandais.
Compte tenu de ces manipulations grossières et contrevérités flagrantes, il n’y a pas lieu d’éprouver une quelconque admiration pour ce Quatremer, ni pour les européistes infatués (qu’on me pardonne ce pléonasme) qui peuplent son forum.
Concernant les transferts de compétences, on pourra lire utilement l'analyse d'un député danois, consultable ici:
http://www.r-i-f.org/pages/analysejens-peter_bonde.pdf
(voir en part. la p. 7.)
Quatremer est un libertarien : il est membre du parti d'extreme droite "les Jeunes Européens", soi-disant une association où tu trouves beaucoup de droitiers UMP, de petits fascistes, des sales types du MPF, Bourlanges et différents bloggers, dont beaucoup de bloggers Kiwis.
le Belge
Quatremer est l'un des meilleurs journalistes de libé et ses interventions sont toujours pertinentes et manifestement dérangeantes.....
N'est ce pas belgo?
d accord avec marsoin cest le peuple qui doit avoire le dernier mot le ps et daccord avec sakosy sur les changemens de la contitution des responsables socialistes vont rejoindre sarko debut 2008 voyer la danseuse lang sous couver de renovation REPUBLIQUAINE IL SE VEND pour un marocain quand ont parle de la gauche ne parler du ps et du pc il on trahi la classe ouvriere jJ LUC je te respecte mais je voterer LCR OU LO salut J L
Quatremer ne me dérange pas, de la même manière que la bourgeoisie ne saurait déranger le mouvement socialiste dans sa conquête du pouvoir.
C'est une illusion bourgeoise que de croire qu'un pamphlétaire (fut-il Proudhon) puisse enrayer la conscientisation des masses. Cet enrayement, cette mascialisation sont le fait d'acteurs bourgeois dans le mouvement socialiste.
C'est naturel, c'est humain, c'est du darwinisme.
En somme, l'impudence des bloggers bourgeois est de nous faire croire qu'ils ne défendent leurs intérets matériels (toucher des rentes de par leur rôle bureaucratique) que par souci philosophique.
C'est d'ailleurs pourquoi de nombreux bloggers mussoliniens (tels le Réseau des bloggers Kiwi) cachent leur plume philosophique sous un anonymat....qui les protege de la loi sur la presse....
La caractéristique de droitiers, de bourgeois comme Quatremer, Bourlanges ou d'un pamphlétaire à la Toréador, en somme, c'est "l'éthique de liberté" sans "l'éthique de responsabilité'. Pas vrai Kalmos ?
Un peu comme le portrait du Pere Noel, dressé par JL Mélenchon : libre mais pas responsable. Consommateur, mais pas moraliste.
Pas républicain, en somme. Un bon type bien sympathique,
les petits Chinois vous le diront...ils sont libres !
On oublie d'ailleurs souvent que le Pere Noel est rouge à cause de Coca Cola, une firme qui a activement "soutenu" les "libéraux" dans les pays "communistes" en leur offrant, pour les financer, des concessions Coca Cola...
le Belge
Jean Quatremer ? L'idéologue ?
http://www.marianne2.fr/Traite-de-Lisbonne-au-secours,-le-peuple-revient-!_a82023.html?voir_commentaire=oui
Père Noêl, père noël ! Je vous invite toutes et tous à signer la péttition en faveur de Valérie Bègue victime d'une campagne de presse honteuse.
http://www.Skyrock.fr/blogmisty02
http://www.marianne2.fr/Traite-de-Lisbonne-au-secours,-le-peuple-revient-!_a82023.html
C'est pas mal le livre de Badiou sur Sarko. Cela permet au moins de réfléchir même si son concept de pétainisme (et ce malgré toutes les précautions qu'il y met) enduit beaucoup en erreur car évidemment Sarko n'a rien à voir avec Pétain. En tout cas, j'ai beaucoup ri parfois en lisant son livre. Bien vu et courageux.
Xénophobie d'état, chasse aux étrangers, aux pauvres et stigmatisation des "branleurs " qui ne veulent pas "travailler" pour la Patrie ; National-catholicisme remis au goût du jour avec la volonté d'abroger la loi de 1905 de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, Clientélisme tous azimut, collusion avec les puissances d'argent, mélanges des genres, abrutissement des masses, cérémonial et peopolisation dans le style " il n'y a plus de différences politiques donc plus d'opposition - je fais semblant de payer de ma personne et de donner mon corps à la France " et ce sont les autres qui trinquent sous les effets des loix que je promulgue.
Allégence aux puissances bélligerantes du moment... au prix du reniement de toutes les valeurs fondatrices des Droits de l'Homme... Certes - A utre temps, autres problématiques, mais combiens d'étranges résonnances ?
Nicolas Sarkozy :
Président d'une "France " sur deux !
Le président a déclaré qu'il y avait "deux France " !
La discrimination entre les bons et les mauvais Français a commençé - Qu'on se le dise !
http://www.liberation.fr/rebonds/300271.FR.php
Assassinat de Benazir Bhutto ! Horreur !
Mort d'une femme démocrate ce jour le 27 décembre 2007.
Oui, le père Noël est rouge et il n'est pas de gauche.
Bernard Koushner en rajoute une couche en appelant à soutenir le dictateur pakistanais Pervez Musharraf !
Ce dernier est responsable de centaines de morts et de milliers de disparitions suspectes depuis plusieurs années.
La répression s'intensifiant ces derniers mois sous son régime, il est étonnant que notre fou de guerre Français et ministre des Affaires Etrangères en appelle encore à soutenir un assassin de masse en uniforme !
Bénazir Bhutto avait dit que les hauts dignitaires de l'armée en voulait à sa vie (Le dernier attentat qui la visait il y a quelques semaines avait fait 113 morts !).
L'opération américaine " Liberté immuable" va pouvoir poursuivre son oeuvre et intensifier ses actions.
Que de fruits pourris elle aura fait germé ! Nous allons en manger d'autres !
On ne veut pas de Politique Sociales de Développement International comme le préconisait le président Roosevelt - Trop socialiste ! ... Mais on accepte les guerres et les crimes des fanatiques religieux de tous bords !
Jusqu'où vont nous amener les ultras ?
Ultra-islamistes et ultra-angloprotestants ?
Contre les ultras du coran et les ultras du marché aucune alternative sociale-démocratique ?
Il est temps d'en finir avec TINA ! (There Is No Alternative) - Ce fameux cri de guerre de Margaret Thatcher qui embrase le monde et détruit l'espoir. La globalisation hypercapitaliste a marche forçée contre les peuples et les individus, l'unique solution ?
C'es du du chinois, H2, carrément, ton post ! Faux pas trop fumer de la moquette tu sais, c'est pas bon.
Butho la corrompue, Sarkozy ton petit chouchou (puisque quel que soit le sujet du post faut que tu la ramènes avec lui).
quel rapport avec le nouveau traité de Lisbonne tout ça ?
On se le demande.
Le mini traité,ou le minisarcomenteur'(oubliez-le)..
Nous avons tous compris qu'il ne vaut pas plus qu'un caligula.
Concentrons nous plutot sur la politique action pour faire capoter la politique du fric, des privilèges, et des politiques-professionels
Bonnes fetes de fin d'année.
S.F.A.M.Rosay.
http://www.prs12.com/article.php3?id_article=4712
La vraie est seule question qui compte est :
" Quelle Europe nous voulons. "
Et pour moi celle qui se construit sur notre dos, notre misère, nos restrictions en matière de salaire, des allongements de la durée du travail (41 en 2012, puis ce sera 42, 43....45 !) de la casse voulue de la sécu, des suppressions des services publics dans les campagnes, etc,etc............!
Tout cela est demandé par Bruxelles, regardez bien dans tous les Pays Européens il se passe la même politique, (allongement de la durée du travail, aussi bien mensuel que celui pour l'obtention d'une retraite minable après 45 voire 47 ans dans je ne sais plus quel pays)
C'est cela la vraie raison pour laquelle il faut se battre, et si le PS ne comprend pas cela.............. le PS n'a plus à se prétendre un parti de Gauche !
BASTA !
ET VIVE: le NOUVEAU PARTI de Gauche souhaité par O.BEZANCENOT
La lecture des blogs consacrés au Traité de Lisbonne montre que les partisans de la ratification par la voie parlementaire ont beaucoup de mal à justifier le caractère démocratique de cette procédure.
Ils argumentent parfois en soutenant que seule la démocratie représentative est d’essence démocratique. Ils remettent donc ainsi en cause, sans toujours s’en apercevoir, les institutions de la Vème République, l’article 3 de la constitution prévoyant en effet que la souveraineté nationale peut s’exercer par ses représentants ou par la voie du référendum (art.3). Cet argument est d’ailleurs d’autant moins convaincant qu’il est proposé par la Commission Balladur de faciliter le recours au référendum grâce à la création d’un référendum d’initiative populaire.
Parfois, inversant l’argumentation de leurs adversaires (et raisonnant donc sur le mode de « c’est celui qui l’a dit qui l’est », mode de raisonnement basique qui est toujours un signe de très grande faiblesse), ils affirment que c’est le référendum de 2005 qui a été un déni de démocratie car il a pris en otage des millions d’européens...Comme si, par leur vote, les français avaient pu imposer quoi que ce soit aux autres Etats-membres qui sont, comme la France, des Etats souverains...
Quoi qu’il en soit, nous ne sommes plus en 2005 et le problème aujourd’hui n’est donc plus de savoir si le TCE aurait dû ou non être soumis à référendum. Il est uniquement de savoir s’il est démocratique de faire voter par le Parlement un texte à peu près identique à celui que les français ont rejeté en 2005. La réponse est évidente, d’autant plus qu’il n’échappe à personne que la voie parlementaire a été précisément choisie parce qu’il y a un risque que les français, si on leur demandait leur avis, confirment leur vote de 2005.
Nouvelle régression : Retour un siècle en arrière !
La Restauration s'accélère !
Face au Medef qui ne veut pas payer la majoration des heures supplémentaires - payer plus cher ses salariés face au dépassement d'heures -
le gouvernement sarkosien par l'intermédaire de son premier pion, M.Fillon veulent en finir avec la durée légale du travail !
La décision de la durée légale du travail ne serait plus fixée par la loi du Parlement mais fixée par les patrons dans chaque entreprise !
Comme ça, ni vu ni connu, plus aucune majoration d'heures supplémentaires puisque la durée légale pourra être fixée à 46 heures par semaine ou à 50, 52 et pourquoi pas plus ?
Après la régression sociale et l'atteinte au Droit à la retraite à 60 ans, la Révolution Antisociale poursuit son oeuvre de destruction généralisée au bénéfice d'une puissante oligarchie.
Je considère pour ma part que la Révolution Démocratique et Sociale face à cette injure suprême a déjà commençé.
La guerre sociale est largement rallumée par le gouvernement Sarkozy et nous ne pouvons plus nous mentir en appelant à un je ne sais quel consensus.
Le Consensus c'est fini !
Le Dissensus est le vrai nom de Nicolas Sarkozy.
Les porteurs d'eau du PS qui applaudissent à cette destruction totale ne mérite que notre souverain mépris.
Il est tant de prendre nos responsablités.
Contre la Guerre des Classe rallumée par Sarkozy- Fillon, soulevons -nous en masse !
UNE GREVE GENERALE DOIT ARRETER CE POUVOIR ABJECT !
MONTRONS NOTRE FORCE !
http://www.gauchealternative.org/spip.php?article858
Sarkozy défend sa classe et ses intérêts personnels en s'augmentant de 172 % tout en faisant voter au- garde -à- vous des loix antisociales pour le plus grand nombre.
A la place où il est de plein-pouvoir c'est après tout compréhensible.
Les milliardaires n'en avaient pas assez avec les gains de productivité mulitpliés de façon faramineuses depuis 35 ans graçe à l'energie et les sacrifices éhontés des salarié-e-s.
Alors ils accélèrent la manoeuvre en ne voulant même plus payer la majoration des heures supplémentaires !
Il veulent dissoudre les 35 heures comme durée légale du travail et ainsi ne plus payer la majoration associée si quelqu'un travaille plus d'heures !
Si vous travaillez 36, 42 heures ou 48 heures par semaine, ces heures seront payées comme une heure normale.
C'est le dernier truc inventé par Fillon !
Sous prétexte que SON usine à gaz sur les heures suppléméntaires étaient trop compliquée et n'avait pas l'assentiment du Medef, il propose que ce soit les entreprises qui légifèrent elles-mêmes l'heure légale du travail !
Comme au temps des seigneurs ou des colons !
Ce serait le patronnat qui fixerait la durée légale du travail dans chaque entreprise et plus les représentants du Peuple à l'Assemblée nationale !
Tout le monde pourra aller se faire voir avec la majoration de ses heures supplémentaires !
Désormais si le patron décide que l'heure légale dans une entreprise est de 48 heures par semaine et plus 35 heure : c'en est fini de la majoration à partir de la 36 eme heure !
Le salarié aura la majoration de son heure suppléménetaire à partir de la 49 eme heure !
Autant dire à la Saint bling-bling...
Pauvres Français !
80 % de salariés et 80 % qui vont se faire sacrément entubés !
Ils ont voulu l'Ordre Nouveau
Ils l'ont !
Une chose est sûr désormais.
Si ce sont les patrons et les entreprises qui votent les loix intérieures et en accoquinement avec la Commission Européenne (non élue par les Peuples)alors à quoi servent encore nos députés ?
Et l'Etat ?
A quand la vente des batiments de l'Assemblée Nationale au plus offrant ?
A Rupert Murdoch ou à Vincent Bolloré ?
La victoire en serait plus éclatante et totale.
A moins que le Peuple ne reprenne ses billes et ses esprits.
N'est -il pas temps de reprendre le pouvoir ?
De contrecarrer la puissante oligarchie des destructeurs de la République démocratique et sociale ?
la technologie du périmètre de sécurité : tout un poème !
http://www.bollore.fr/
Dernières nouvelles du Front Populaire :
76% des Allemands
75% des Britanniques
72% des Italiens
65% des Espagnols
71% des Français
VEULENT UN REFERENDUM SUR L'EUROPE !
En cas de référendum, êtes vous totalement convaincu de la victoire du NON ?
Pas moi. Alors je préfère que le traité de Lisbonne soit adopté par la voie parlementaire. Il aura une valeur légale sur le plan juridirique mais peu de valeur politique sur le plan moral. Je préfère cette situation. Il sera alors possible, petit à petit, difficilement de casser cette Europe de Commissaires.