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07fév 08
Ce matin j’ai participé à une conférence de presse du Réseau RESF au Sénat. Retour à l’autre réalité de ce que signifie la politique de Nicolas Sarkozy. Les parents d’élèves sans papier ne sont pas des chauffeurs de taxis. La droite ne leur cèdera rien, sauf à coups de bâtons. Nous ne sommes pas en état d’en donner. Mais des gens magnifiques sauvent l’honneur en accueillant, cachant, protégeant des malheureux sans autre défense. Ce sont les "justes" de ce temps. Ce matin c’était des cas inouïs de brutalités administrativo-policières qui étaient exposés et présentés sous les traits de deux malheureux et de leurs familles. J’écoutais. Je regardais. Les visages des professeurs présents, ceux des citoyens actifs du réseau. Leur tranquille gravité sans mélo me remuait. Je me dis : et toi que fais-tu ? Voila dix fois que ma camarade Danielle Simonet maire adjoint du 20 ème m’a interpellé pour que je participe aux actions qu’elle accompagne sur ce terrain. Je l’ai rejointe une ou deux fois. Je ne peux pas être sur tous les fronts. C’est sur. Mais quand même… Ma conscience me demande des comptes. Si j’évoque les problèmes sur un mode aussi personnel c’est parce que, à cette heure, dans ce quasi minuit du socialisme euro-dissolu, les lignes de résistance de la gauche, la vraie, celle qui est collée au sol, est dans la capacité de résistance de chacun, dans l’aptitude personnelle à résister et agir réellement. Demain sera mieux. Moins moche. Mais pour que cela soit possible il faut commencer par résister soi-même concrètement. Bien sur je n’oublie pas les bulletins de vote des prochaines élections. Mais ceux-ci ne doivent pas faire oublier l’urgence de la lutte à laquelle ils doivent contribuer davantage qu’ils ne doivent s’en servir.
J’ai lu le journal « Le Monde » ce midi. Celui que vous allez trouver dans vos kiosques en province ce matin, jeudi 7 février. J’ai lu le papier en page deux, signé Michel Noblecourt et intitulé « PS : le rêve italien et le spectre allemand ». Un cas particulier ce Noblecourt, isolé dans cette profession, dans la mesure où il lit les textes socialistes, les comprends, les cite et les compare. Evidemment c’est plus dur à suivre que les albums à colorier que servent sur le même sujet la presse people et ses suppléments audio visuels. Au cas particulier de cet article, Je ne peux pas dire que je dirai les choses comme il les écrit, bien sûr. Mais j’aimerai bien que mes lecteurs en aient connaissance. Allez lire ça, s’il vous plait. Ici je recopie le dernier paragraphe. Vous allez voir pourquoi. Je lirai vos commentaires avec soin.
"UN "ENSEMBLE GÉLATINEUX"
"A sa droite, le PS se retrouve face à un MoDem qui a bien du mal à exister. Sa stratégie municipale à géométrie variable – tantôt avec l’UMP, tantôt avec le PS, tantôt autonome, souvent éclaté – ne facilite pas la clarification nécessaire pour que la question d’une alliance avec le centre, à laquelle une majorité de responsables socialistes, au-delà des amis de Laurent Fabius, semblent actuellement opposés, soit posée au prochain congrès. Au niveau européen, le Parti socialiste européen (PSE), qui rassemble 32 partis, encourage pourtant de telles alliances, en se déclarant ouvert aux "socialistes, sociaux-démocrates, travaillistes et démocrates progressistes". Mais même la Marguerite se refuse toujours à rejoindre le PSE.
Si, à son prochain congrès, le PS se convertissait au rêve italien d’une alliance au centre, le spectre allemand d’une scission ne manquerait pas de resurgir. En Allemagne, Die Linke est née, le 16 juin 2007, d’une fusion entre l’aile gauche du SPD, dirigée par Oskar Lafontaine qui avait quitté le parti qu’il avait présidé suite à son désaccord avec l’orientation "sociale-libérale" de Gerhard Schröder, et les anciens communistes de l’Est du PDS. Sénateur socialiste de l’Essonne et ancien ministre, Jean-Luc Mélenchon anime déjà un club, Pour la République sociale (PRS), qui recrute au-delà du PS. Dans son livre En quête de gauche (Balland, 2007), il dresse un réquisitoire contre "le naufrage social-démocrate" et voit dans le modèle italien – cet "ensemble gélatineux" – "l’alliance sur le moins-disant centriste au nom du rassemblement le plus large".
Partisan d’un "nouveau Front populaire", une union à gauche, voire à l’extrême gauche prête à gouverner, "incompatible avec l’alliance au centre", M. Mélenchon, un des animateurs du camp des "nonistes" de gauche au référendum européen de 2005, suivra-t-il le chemin de M. Lafontaine ? S’il refuse tout "modèle prêt-à-porter" que "l’on n’aurait plus qu’à recopier", il voit dans l’exemple allemand la "preuve qu’il est possible de rompre le cercle vicieux du chantage social-démocrate sur le reste de la gauche et donc de redonner la victoire à la gauche". Et il prête à Mme Royal l’objectif de "démolir le Parti socialiste tel qu’il est". Les élections municipales, les prochaines élections générales en Italie, le positionnement futur du MoDem pèseront lourd dans la recomposition de la gauche qui s’esquisse. "
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Faudrait peut-être que M. Mélenchon se calme un peu et arrête de jouer à "retenez moi ou je quitte le PS !" Je ne me fais aucune illusion, il ne quittera jamais le PS. Dame, il est sénateur, et la soupe est trop bonne...
En attendant, voici ce que m'a envoyé une amie, une bonne idée pour châtier les sociaux-traîtres. Vous aussi, vous pouvez adresser à votre député ou sénateur, qu'il se présente ou non aux municipales, un mail comme celui-ci :
À : contact@sandrinemazetier.fr, sandrine.mazetier@paris.fr, smazetier@assemblee-nationale.fr
A Mme Sandrine Mazetier, députée du XIIème
Madame la députée du 12ème arrondissement de Paris,
Vous souhaitez un référendum sur le traité de Lisbonne. Pour l’obtenir votre stratégie fut de vous abstenir lors du vote du congrès de Versailles.
En tant que représentant du peuple, vous êtes un modèle pour le simple citoyen que je suis. J’adopterai donc votre logique aux élections municipales.
Pour obtenir la réélection de Mme Blumenthal et Monsieur Delanoë, au 2ème tour des municipales, je m’abstiendrai.
Sincères salutations démocratiques.
Aaah bah voilà ! Vous avez enfin compris l'évidence, Monsieur Mélanchon : Quitter le PS est la seule solution !
Sur le bulletin du candidat PS de ma ville je mettrais la phrase en travers : Versailles - 4 fevrier 2008. Avec regrès.
Monsieur Mélanchon, il est indéniable que je voterais bien volontier pour vous, car vous synthétisez mes pensées et mes espérances. Le problème c'est que vous n'êtes pa dans ma circonscription, et que ça fait belle lurette que le PS pour moi ne rime plus à rien.
J'ai porté la candidature de Bové aux présidentielles, comme j'ai pu, en étant ce que je suis : une simple citoyenne, sans parti, ni syndicats, ni rien.
Aujourd'hui j'hésite à voter Besancenot, même s'il a une responsabilité dans l'echec des candidatures antilibérales. Vous aviez à l'époque espéré vous aussi qu'il s'y passe quelque chose.
Que pouvez vous faire....sortir de PS vous isolerait-il ?
la gauche antilibérale ou anticapitaliste vous acceuillere -t-elle ?
auriez vous votre place ?
Votre PSR pourrait-il faire ce qu'a fait oscar Lafontaine ?
Besancenot accépterait-il de voir votre concurance ?
Est-ce un probléme ?
Toutes ces questions sont ennuyeuses.
S'agit-il du courrage politique de partir seul, de tenter votre chance et la notre ?
je ne sais pas.
Bayrou aurait -il essayé la même chose ?
Le modem s'ecroule, les divisions l'emporte autant chez lui que dans la gauche radicale.
Je ne sais quoi répondre à votre question finalement. je n'ai que des questions et pas beaucoup d'illusions, voir, aucunes. Merci pour vos combats malgrès tout. Vous ne déméritez pas et faites honneurs à ceux qui résistent.
Peut-être la seule chose qui vaille c'est ce que vous avez dit au début :
résister, en toute humilité, acceuillir les sans papier, pratiquer la désobéissance civile.
Pour info :
Stéphane Lhomme relaxé après la vente de
son livre "Alain Juppé saute sur Bordeaux"
http://bordeaux.juppe.free.fr/verdict-mollat.htm
Allo ?
Nous sommes nombreux à souhaiter s'engager dans un mouvement de gauche pour reprendre le pouvoir, puisqu'il faut en passer par là..seuls quelques uns, dont vous êtes, aujourd'hui, ont cette crédibilité...mais, on peut vous compter sur les doigts...parmi les élus....reste à vous redéfinir ? à vous retrouver pour savoir si le moment est venu de scinder le PS pour retrouver la gauche..
est ce que PRS et NPS et gauche avenir ont un dialogue ensemble déjà ? je ne connais pas ces mouvements suffisamment, je viens de signer gauche avenir, mais je suis prete à vous suivre..seulement, il va nous falloir ne pas nous disperser dasn 10 000 groupes..pour l'heure ca permet de rester informé, de se retrouver localement...mais il va falloir féderer tout cela tôt ou tard, pour pas que cela ne s'émiette encore..et le féderer avec les autres groupes de gauche, collectifs ou partis..il va falloir trouver les terrains d'entente, de compatibilité..et pour ça il faut bien se parler..pour ma part, être à gauche avenir n'est pas un choix de ne pas être à PRS, au contraire..donc, de ce côté..il faut qu'on créé plus de passerelles...(je ne sais pas si je me fais bien comprendre..)..ici, localement..prs j'ai pas de contact..
oups, pardon, j'ai cliqué prs..y'a un contact landes..je vais voir..
Le 4 février, il y a eu deux manifestations contre le coup d'Etat parlementaire :
- une manifestation de gauche
- une manifestation de droite.
Concernant la manifestation de gauche, voici une video très intéressante :
http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=2487&titre=La-forfaiture-du-4-fevrier-2008-a
La question d'un front populaire c'est: qui dirige et sur quelle orientation?
Par exemple on peut être dans un parti de gauche et avoir une politique néolibérale - suivez mon regard. Donc il faut deux choses: rassembler les gens mais aussi avoir une politique commune qui soit le plus à gauche possible même si c'est le plus commun dénominateur.
Bien sûr on ne peut imaginer que le PS dise la même chose que la LCR car sinon ils seraient déjà dans le même parti. Ce sont des sensibilités politiques différentes et c'est pourquoi il y a des partis socialistes, communistes, trotskystes etc... Toutes ces différences existent et ce depuis des dizaines d'années voire un siècle. On ne peut les rayer. Mais il s'agit que les socialistes trouvent plus d'affinités avec la gauche de la gauche qu'avec la droite de Bayrou. Car il faut le répéter Bayrou c'est un parti bourgeois, représentant des intérêts de la classe dominante.
Plusieurs dizaines d'années de casse des droits démocratiques les plus basiques,du code du travail,des services publics vont continuer de nous broyer si
l'on se bat sur des formules-mots d'ordre style "autre euope","europe plus sociale"'
j'en passe et des plus brouillardiques.
Comment rompre avec des Lang,Valls et autres Airault avec leurs yeux de
Chimène pour karchozy si nos Jean-Luc,Marie-Georges et divers Olivier n'ont
pas la détermination de reconstruire sur l'objectif concret et incontournable pour
l'avenir de toutes les luttes,ROMPRE AVEC L'UE ?
.....Pour des peuples-nations s'organisant librement sur des projets et sociaux
et économiques enfaveur des travailleurs s'opposant frontalement à cette
structure eurocapitaliste valet des States.
Il n'y a plus grand chose a espérer du PS.
Laissons passer les municipales en votant en se pinçant le nez, ne serait-ce que pour ne pas pénaliser un PCF, souvent allié du PS, qui ne le mérite pas et ne s'en relèvera peut-être pas.
Pour le reste, essayez de rassembler la gauche du PS dans un Congrès avant l'été. Si vous gagnez, banco ! Sinon, partez.
Je dis bien avant l'été car si vous attendez novembre, les communistes auront déjà trop engagé leur propre congrès pour changer d'avis.
Et si on continue à attendre un main tendue avant ce congrès du PCF, on aura des crampes ! La direction n'a plus la légitimité pour le faire.
@"La droite ne leur cèdera rien, sauf à coups de bâtons. Nous ne sommes pas en état d’en donner."
Les caissière des supermarchés nous montrent la voie pourtant croyez-moi ce n'est pas facile de lutter dans ces boites (répression syndicale, brimades, licenciment individuel, chantage...). Pourtant, elles n'ont pas une grande culture politique pour la grande majorité mais elles ont OSE, ces femmes!
Aux camarades socialistes. Croire que vous allez peser à l'intérieur du PS, je n'y crois pas, trop de tendances, trop d'élus en place, peu d'ouvriers adhérants, les fédé et les sections verrouillées (je suis dans le 87) ect...
Je reviens donc aux 125 propositions comme point de départ avec Clementine Autain, JL Mélanchon, et les autres...et nous, surtout nous qui sommes à la base, rien ne peut se faire sans nous!. Tant qu'à la LCR, retour a ses origines!
A+
Construisons notre DIE LINKE avec Oscar Mélenchon et Jean Luc Lafontaine.
Le fiasco de Prodi en Italie est positif dans la mesure ou il montre ce qu'il ne faut pas faire. En attendant les italiens vont se payer une nouvelle aire Berluscosarkosiste!
Et nous en France nous traversons le désert....................de Gauche!
Vous nous aidez à rester debout Monsieur le Sénateur, vous n'en serez jamais assez remercié.
Monsieur Mélenchon est-vous prêt à quitter votre poste de Sénateur ? Si vous le faîtes, je vous suivrais...
Pour ma part, j'aurais profondément aimé que le Parti Socialiste vote contre la modification de la Constitution au Congrès car j'ai d'ailleurs porté plainte à la Cour Européenne.
A ce sujet, il faut bien dire que peu de personnes l'ont fait, il est plus facile d'aboyer au loin et de donner des leçons que d'agir;
J'habite Nantes qui est devenue une des plus belles villes de France sous les mandats de Jean-Marc Ayrault et moi je l'aime ma ville, je ferais donc sa campagne.
Il y a 3 listes extrêmes gauches, déjà ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord, en plus, ils ont un programme inconsistant pour une ville comme Nantes.
Ce 4 Février, je suis allée faire du porte à porte dans un quartier plus que populaire. L'accueil pour le Maire est plus que chaleureux, il faut dire que les habitants ont voté à la présidentielle à 76 % pour Ségolène Royal avec une participation de 87 %;
Monsieur Mélenchon même si vous la détestez, la vomissez, vous pouvez peut-être réfléchir à cette question pourquoi Ségolène Royal reste aussi présente dans les quartiers populaires ? Qu'est-ce qu'elle réprésente ?
J'ai sans doute dit des gros mots car vous êtes tellement sûr d'avoir toujours raison.
Pour connaître le résultat détaillé des suffrages lors du congrès du parlement le 4 février et savoir quels sont les députés (de gauche comme de droite ! À ce que je sache ils sont tous représentants de la Nation souveraine) qui ont violé la souveraineté populaire, allez à l'adresse suivante :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo9000.asp
A vous de cibler, ensuite, les destinataires de votre indignation citoyenne.
Jean-Luc,
Militant PS depuis deux ans, je partage l'essentiel de tes analyses et ai du reste rejoint PRS.
Je ne me vois pas du tout militer dans un parti dont la ligne serait celle des Valls/Moscovici/DSK/Rocard. Et je commence à regarder du côté de la LCR.
J'attends que les municipales soient passées.
Mais il va bien falloir trancher.
Cher M. Mélenchon,
C"est une question bien compliquée que celle de l'évolution de la gauche ; comme d'autres j'ai tendance à penser que ce ne sera nullement possible au sein du PS, mais sur le sujet vous serez certainement bien plus à même d'en juger.
La question de la LCR est difficilement contournable.
Il serait inexact de faire l'amalgame entre LCR et Besancenot ; pourtant c'est bien le dynamisme de celui-ci qui en a assuré la survie.
Mais Besancenot passe beaucoup de temps à taper sur le PS ; à tort ou à raison, ce n'est pas le sujet de mon analyse ; mais cette stratégie est, je pense, totalement contre-productive pour la gauche. Cela ne fait que faciliter le travail des médias qui, la plupart n'ayant aucun interêt à une réaffirmation des valeurs de gauche, n'ont plus qu'à relayer la cacophonie entre les partis.
La comparaison avec la RFA a ses limites; le PDS, issu du SED est un parti de masse dans les "lânders de l'Est", et surtout la WASG est composée d'assez gros bataillons syndicaux (le patronat rhénan ayant eu l'intelligence de ne pas liquider sa métallurgie).
Une comparaison bien française avec la SFIO et le PSA/PSU a plus de sens.
Il est assez clair que l'aile libérale du PS (qui est loin de se limiter au fan club de Mme Royal) veut éradiquer, au moins électoralement, le reste de la gauche pour imposer 1 bipartisme eurocompatible aménagé (c à d faisant 1 petite place aux verts et au Modem).
Mais si c'est pour vous retrouver en face à face avec Bové, C.Autain, la gauche communautariste-libertaire (avec 1 PCF zombie) ça n'ira pas loin.
Le journaliste du Figaro, E.Zemmour, a eu raison de dire à Fabius qu'il aurait du (winner takes all) ramasser la mise après sa victoire le 29 mai 2005.
@Made
peut-tu expliquer pourquoi tu envisage de suivre Jean-Luc Mélenchon uniquement s'il est prêt de quitter son mandat de sénateur.
ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est l'efficacité de l'action et partant de là, les moyens matériels et médiatiques pour porter les paroles de la résistance intellectuelle au-delà du cercle restreint des initiés qu'il a a sa disposition du fait de ce mandat me semble appréciable.
Prenons la gestion de ce blog: j'imagine qu'il a quelqu'un pour la gestion technique et j'espère bien qu'il le paye mieux qu'au lance pierre habituel !
Made poste 15
oui tu as dit un gros mot alors vote AYRAUD LE TRAITE.
Made poste 15
oui tu as dit un gros mot alors SUIT ROYALE
moi j'ai vote pour elle l'an dernier,mais depuis ELLE A VIRE SA CUTI
elle est contre le référendum et donc contre le peuple.
A DEGAGER
Made poste 15
pour info le camarade Jean Luc est loin d'etre seul.
L"urgence de la lutte"....
M.Mélenchon votre conscience ne vous dicte-t-elle pas d'aller aider les sidérurgistes de Gandrange ou ces ouvriers d'1 usine du Doubs qui séquestrent leur patron (anglais) qui délocalisent en Slovaquie (il est vrai que la constituante européenne, ça doit leur faire 1 belle jambe)?
délocalise et non délocalisent (c'est le Capital sans frontières qui délocalise bien sûr).
Made poste 15
Ce 4 Février, je suis allée faire du porte à porte dans un quartier plus que populaire. L’accueil pour le Maire est plus que chaleureux, il faut dire que les habitants ont voté à la présidentielle à 76 % pour Ségolène Royal avec une participation de 87 %;
NORMAL IL A 2 LANGUAGES de politicar
en parole il est pour le bon peuple,
Malheureusement en acte il fait le jeux de SARKO
bon je te laisse à tes fantasmes...
Une comparaison avec l'Allemagne est toujours delicate pour une raison simple, la part de proportionnelle presente en Allemagne et inxistante en France. le systeme allemand permet au linke d'avoir de nombreux députés avec moins de 10% des voies au derniere legislatives… En France ce n'est tout simplement pas possible… Sortir du Ps c'est prendre le risque d'être tout simplement rayéde la carte. (Cf François Simon à Toulouse)
Le triste Congrès de Versailles
Après la confusion des discours et des mots d’ordre, les chiffres ont parlé et ils sont clairs.
Ils montrent que, si tous les parlementaires socialistes avaient voté contre la réforme constitutionnelle préalable à la ratification du Traité de Lisbonne, la stratégie de N. Sarkozy aurait été mise en échec et il aurait fallu organiser un référendum, comme le souhaite une majorité de Français.
Jugez-en vous-mêmes en lisant les chiffres du scrutin du Congrès de Versailles :
Pour………….559, dont : droite…….....527
socialistes……32
Contre……….181, dont : socialistes…..121
communistes….44
droite………….16
Abstention….153, dont : socialistes….142
verts…………...3
droite………….8
Non votants….14, dont : socialistes……...5
droite…………...9
Si 60% des 300 parlementaires socialistes qui ont voté pour, se sont abstenus ou ont refusé de voter avaient voté contre, il y aurait eu 887 suffrages exprimés et 360 votes contre, chiffre supérieur à la minorité de blocage (355, ce qui correspond aux 2/5 des suffrages exprimés) nécessaire pour rejeter la réforme.
La preuve est donc faite que le discours sur l’impossibilité de faire reculer N. Sarkozy et d’obtenir le référendum était tout simplement mystificateur……ce que je n’ai cessé de dire avec d’autres depuis des mois.
Mais, c’est bien connu : il n’y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !
Paul Quilès
@clement post 26
"il y a 2 langues : l'une pour le vrai, l'autre pour l'opportun " !
d'accord avec toi.....
@ Monsieur le robot -
Merci d’annuler tous les autres messages envoyés -
Prière de ne pas me répéter
La première désobéissance civile ce sera d'appliquer :
1 : la solution de Dav ou de Josette
On peut aussi faire les deux :
Envoyer une lettre aux félons pour dire que l'on s'abstiendra et aller jusqu'à l'urne déposer le bulletin "socialiste" avec la mention :
"Versailles - 4 fevrier 2008".
Comment le PS va-t-il constituer une liste aux élections européennes?
Comment l'électeur poura-t-il savoir pour quoi il vote en votant pour cette liste?
Une scission est nécessaire avant cette échéance
tout à fait d'accord avec Aspro.
Je ne voterai pas ps.
Alors, que les vrais socialistes de gauche fassent leur liste à eux, avec die linke...
Brièvement :
Quelques occasions analogues ont été ratées - en 2005 évidemment, mais aussi, hélas, déjà en 1995 (non ?) - qui auraient peut être été encore plus "porteuse".
Mais d’une part mieux vaut tard que jamais. Et d’autre part, c’est me semble-t-il maintenant ou jamais, tant il est aujourd’hui clair pour presque tout le monde (si, si, vraiment) que ce n’est pas seulement de "socialisme" - entendu comme un éventuel "mieux disant" social - dont il est question, mais tout simplement de démocratie et de république.
Les véritables partis en présence sont le "parti" oligarchique d’une part et le "parti" démocratique d’autre part. Les "d'accord sur l'essentiel" et les 181. Les "économistes" contre les « socialistes ». Etc.
Il me semble qu’il faut fournir sans plus attendre aux"gens de peu" une alternative politique "populiste" comme ils disent, c’est à dire "populaire", lisible, audible. Qui soit une réplique au sortilège"TINA" ("there is no alternative") du néolibéralisme, de "l’économie sociale de marché", de la "gouvernance". Et qui offre la perspective d’une issue au totalitarisme "convenable","policé", "mou", mais bien réel, qui s’est patiemment mis en place depuis des décennies (voir pa récemment http://revuedeslivres.net/articles.php?id=63)
Une alternative qui soit lisible mais aussi efficace. Ce qui suppose sans doute de mettre au point des structurations confédérées, souples, à géométrie variable, « ouvertes » aussi.
Car les circonstances exigent une certaine forme de lucidité et de courage (ou d’intelligence ?) politique. Quoi qu’il puisse éventuellement être par ailleurs, Nicolas Dupont-Aignan est incontestablement un républicain démocrate. Et Pierre Moscovici n’en est manifestement pas un. Le clivage passe entre eux. Et, ça, mêmes les gens « ordinaires - surtout les gens « ordinaires » ! - sont tout à fait susceptibles de très bien « l’intégrer ». Un certain 29 mai en fut la preuve.
« L’avant-gardisme » est l’écueil corollaire du précédent, qui me semble également à éviter absolument. Sous peine de futures nouvelles désillusions, pour tous ceux qui n'auraient pas eu d'autre alternative vers laquelle se tourner, il deviendra bientôt urgent de ne pas laisser l’OPA des amis d’Olivier Besancenot sans concurrence.
Un mouvement, parti (fédération, confédération, …) de « La Gauche » française, véritablement « populaire », radicalement réformiste, devra un jour ou l'autre être lancé pour rassembler l’aile démocrate du défunt PS (celle des 181) et les collectifs anti-libéraux.
Et par qui, sinon y compris par vous, Monsieur le Sénateur ? Et pourquoi pas dès maintenant ?
Jean Luc, tu es un vrai Socialiste.
"Le mouvement socialiste recherche une justice sociale, condamne les inégalités sociales et l’exploitation de l’homme par l’homme, défend le progrès social, et prône l'avènement d'une société égalitaire, sans classe sociale." (Wiki).
Ce sont les autres, les félons du 4 février, les vassaux de l'UMP, ceux qui se sont tant embourgeoisés qu'ils se sont déconnectés des réalités, ceux qui ne parlent de social que dans le cadre d'une TVA ou pour qualifier la "charge" que représentent les travailleurs, c'est à eux de partir du PS.
Que se vayan todos bouffer dans les gamelles de droite !
Toi, tu es à ta place, tu n'as pas à abandonner ta maison à ces anti-sociaux asservis par l'argent.
Ce n'est pas en éclatant encore plus la gauche qu'on va se faire entendre et gagner.
Voilà mon avis.
Je l'attends avec impatience ce die linke à la française rejoignant ce même courant européen...mais qui commence ? Faut-il qu'un leader se jette à l'eau pour que suive le peuple ou est-ce au peuple de gauche de le faire émerger ?
Aurons nous assez confiance les uns dans les autres pour reprendre sans trembler le chemin de l'unité?
Que des questions,pas de réponses..
"La droite ne leur cèdera rien, sauf à coups de bâtons. Nous ne sommes pas en état d’en donner."
Et si on s'en donnait les moyens ?
A 34@ OUI,mais quand les vers (sans tout àfait un jeu de mots) ont gaté et
envahi le fruit,l'Histoire nous apprend comment le découragement puis l'abandon
viennent vite ;vaut mieux souvent raser que restaurer.
Quand le naufrage est imminent -du point de vue de la classe-on prend le premier
canot
à sa portée ! et il y a au moins deux à trois perspectives ence moment.
De fil rouge en meeting rouge je serai à l'hommage à Lambert samedi à la
Mutualité;quel meilleur exemple de volonté combative ?meme si la perfection n'
existe pas ! Hein JEAN-LUC
A mon avis, comme je l'ai dis dans un précedent post,
la forfaiture du 4/02/2008 va pousser obligatoirement les dirigeants actuels du PS vers une fuite en avant ou plutôt un fuite à droite.
Traditionnellement, le PS ne pouvait espérer obtenir de bon résultats électoraux qu'en comptant sur une partie des voix des voisins de gauche.
Aujourd'hui, ils savent qu'il ne peuvent plus compter de cette façon.
Les électeurs de la (vraie gauche), les socialistes et les autres, vont les lâcher.
Maintenant est venue l'heure de la dance du ventre en direction des centriste et même pourquoi pas, des déçus du sarkozisme.
Pour rester en capacité de gagner des élections nationales, c'est la seule solution envisageable tant que le PS restera ce qu'il est actuellement.
Alors... Mr Mélenchon, vous êtes un caillou dans la chaussure du PS, un épouventail à centriste mais vous êtes un "vrai" socialiste alors resistez, resistez sinon le Parti Socialiste ne sera plus qu'une enseigne, un fond de commerce électoral... vide de sens !
Le peuple n'est pas idiot, il est simplement mal informé...
Ceci dit, je trouve la contribution d'Alain (post 33) très intéressante.
Resister, mais comment ?
Une solution du type "die Linke" présenterait l'avantage de clarifier les positions des uns et des autres; plaisante perspective, joli paysage mais totalement irréaliste.
Dans la France de la V éme république, un tel parti serait durablement dans l'opposition, privé d'un réelle influence sur l'évolution politique de notre pays.
Alors, comme le Sarkozisme triomhant va (à mon avis) exploser en vol avant 2012 :
Pourquoi ne pas fonder sérieusement un projet commun pour une VI éme republique au sein du PS ?
Ce serait un argument "vendeur" (et peut-être fédérateur) pour les prochaines échéances nationales et... une façon de paver un chemin vers une nouvelle gauche Française.
Ici donc on parle de politique..!
j'ai lu cet article hier, enfin une synthèse intelligente! qui s'intéresse au fonds et prévisualise ce qui pourrait se faire raisonnablement demain... et oui!
A l'évidence l'auteur place en vous quelques espoirs de vous voir contribuer à la survie de la vraie gauche, ou à incarner sa renaissance, celle qui n'a pas peur de se mouiller dans des manifs ou sur quelques terrains, alors que le centre de gravité se complait à entrainer tout le monde politique doucettement vers la droite et se complait tout court...
Bref mettons les pieds dans la question (excusez) essentielle... opteriez-vous pour un Linke à la française avant que ça ne devienne comme aux Etats-Unis..?
(personnellement je voterai lcr ou lutte ouvrière si on daigne m'envoyer ma carte!)
Autrement, par rapport aux expulsions... la réalité est encore plus cynique.
Non seulement les expulsions hardcore avec les vols touristiques pris en otage, mais aussi des enfants exposés à la violence (fut-elle psychologique) d'interpellations policières à la sortie de leur école, tout en leur faisant la morale sur la violence!
Grande leçon de civisme, et de lucidité aussi je le souhaite, pour ces bambins... attention vos "travers" à vous vont être traqués dès vos 3 ans!
Il faut savoir que la France se rend criminelle lorsqu'elle remet parfois des personnes à des pays sachant qu'elles sont quasiment sûres d'y trouver la mort. Je pense aux Popov qui je crois vivent toujours dans la clandestinité pour ne pas être expulsés au Kazaksthan, l'enfant a été parrainé par une ville française pour les soutenir.
Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas porter plainte contre l'Etat pour non assistance à personne en danger, ou même pour complicité, si jamais cela arrive à un expulsé à son retour. Il suffit d'être vigilant. Comment accepter de remettre des gens à des bourreaux!
Et je ne parle pas du sort de certains gamins qui se sont retrouvés dans des traffics une fois qu'ils étaient esseulés à leur "retour".
Pardon, c'est tragique, mais il faut en parler, on peut voir que c'est confirmé par un responsable de RESF lorsque je lui ai posé la question sur un chat du nouvel obs.
Donc; vigilance et basta ya !
laëtitia
Monsieur Mélenchon,
Merci de votre engagement contre le déni de démocratie que réprésente l'adoption du traité de Lisbonne.
Pour en venir à votre article, n'est-il pas temps enfin de prendre conscience que la France vit sous un régime politique qui ne laisse place qu'au bipartisme ? En effet, plutôt que de souhaiter la création d'un nouveau parti qui est peut-être voué à l'échec, ne faudrait-il pas plutôt appeler tous les militants des partis de gauche à adhérer au PS ? Si l'ensemble des militants de gauche, au lieu de se disperser dans de petites formations, se réunissaient au PS celui-ci ne basculerait-il pas tout naturellement vers un vrai parti de gauche, avec de vrais réflexions, de vrais débats et surtout en gardant les structures d'un grand parti ?
Mes questions sont de vraies questions. Elles ne comportent pas de réponses sous-entendues. J'aimerais connaître votre réflexion sur ce sujet très complexe.
J'adore le 1er commentaire. Le mail à Mazetier. Moi, aussi je m'abstiendrai aux municipales. Pas question que je me déplace pour voter PS. C'était jusqu'ici pas vraiment mon style de ne pas voter. Mais là, non. J'ai voté Ségo aux 2 tours en me forçant, en m'arrachant le bras même, maintenant ça suffit.
Sur le texte maintenant, tout ce que j'ai à dire c'est que Fabius considère Die Linke comme un feu de paille. Il s'en fout complètement. Il l'a clairement exprimé un samedi soir, récemment chez Ruquier... Concrètement, sans les fabiusiens, on fait comment ? On fait qu'avec les communistes ?
De plus, la gauche de gauche m'a trop saoûlée à la présidentielle. Inorganisée et si peu collective et je pense hélas indécrottable. Quant à Besancenot : stratégie perso. Limite stratégie marketing (équivalente à Montebourg contre Chirac jadis, la stratégie d'émergence du chevalier-blanc... Seul contre tous. On connaît la suite). J'aimais assez Montebourg, j'aime assez Besancenot, mais ce sont des leaders sans royaume. Ils ne savent pas rassembler, sans doute parce que ce n'est pas leur priorité....
Sur le fond, je suis pour, mais sur la forme il faut bien constater qu'on est trop loin du compte. Les conditions à gauche ne sont hélas pas du tout réunies. Même si la conjoncture politique du côté de la droite est très favorable et que c'est vraiment de belles occasions de perdues... Après avoir été léché, Sarkozy a été lâché et lynché beaucoup plus vite que prévu. Et avec des coups qui laisseront de belles traces, longtemps. La seule rupture qu'il est orchestré avec tapage, c'est la sienne !... Le monde entier le sait. Boomerang obligé.
Bref, nous avons la gauche la plus conne du monde. Il faudra 10 ans. Et on aura Copé en face, peut-être un peu plus malin que le clown qui a été élu le 6 mai. Mais d'ici là que restera-t-il des avancées sociales du programme du CNR ? Je préfère ne même pas me poser la question.
À Calais, un cadre socialiste rejoint la liste UMP
La Voix du Nord
Alliance peu commune dans le Pas-de-Calais. Le socialiste Philippe Blet s'engage sur la liste de la candidate UMP. Objectif : détrôner le maire sortant, le communiste Jacky Henin, à la tête d'une liste d'union.
Est-ce une nouvelle manifestation de l'ouverture ? La candidate de l'UMP Natacha Bouchart, qui affrontera le communiste Jacky Hénin pour la course à la mairie de Calais, dans le Pas-de-Calais, a annoncé mardi qu'elle pensait partager le pouvoir avec le socialiste Philippe Blet qui a rejoint sa liste. «Le partenariat qui a été signé est une charte d'union municipale», explique Natacha Bouchart. «Si je suis élue maire le 16 mars, Philippe Blet, prendra la présidence de la communauté d'agglomération. C'est un partenariat au niveau des responsabilités». Selon elle, «il s'agit d'un acte politique majeur». La liste conduite par la candidate UMP, présentée comme «une liste d'ouverture (..), où les étiquettes nationales seront mises de côté» est composée selon elle, «d'un quart de sensibilité de droite, un quart du centre, un quart de gauche et un quart d'apolitique». Tous les co-listiers qui ont signé la charte s'engagent «à conserver leur convictions nationales, à ne pas les faire intervenir dans le débat municipal».
et à Toulouse :
"De leur côté, les néoconvertis au maire de Toulouse ont justifié leur choix par la volonté de « dépasser les clivages ». « Et ce n’est pas par pure vengeance, se défend l’ancienne députée fabiusienne. Je reste une femme de gauche et je rejoins l’homme politique qui me connaît le mieux. » En réalité, Yvette Benayoun-Nakache n’a jamais digéré que la fédération du PS lui préfère au printemps dernier Martine Martinel pour la 4e circonscription, qu’elle avait arrachée à Jean Diebold (UMP) en 1997. Elle n’a pas plus apprécié sa mise à l’écart dans la course aux sénatoriales. Et comble de « l’humiliation », ni Benayoun ni Gély, pourtant conseillers municipaux sortants, n’ont été sollicités pour figurer sur la liste Cohen."
on continue?
Mon pauvre Jean-Luc, je viens de voir ta tête au Sénat. La même que celle d'un messie qui assiste, impuissant, à un vautrage orgiaque des siens aux pieds du veau d'or.
Difficile de résister....
Mais rassures toi, on sait tous que c'est toi qui a raison !
17h00: Traité adopté au Sénat. Ils ont applaudi leur victoire de l'Europe du Fric....
L'Assemblée nationale a adopté jeudi après-midi le projet de loi autorisant la France à ratifier le traité européen de Lisbonne, avant le Sénat, qui doit faire de même dans la soirée ou au plus tard vendredi.
Le projet de loi a été approuvé par 336 voix contre 52 voix (410 votants pour 557 élus).
L'UMP a voté oui dans son immense majorité (206 pour, cinq voix contre, trois abstentions). Plus de cents députés UMP n'ont cependant pas voté.
Divisé, le PS a retrouvé un semblant d'unité, avec une majorité de députés socialistes qui ont dit "oui" (125 pour, 25 contre dont Henri Emmanuelli, et 17 abstentions). Les députés fabiusiens avaient annoncé qu'ils ne prendraient pas part au vote.
Seulement six des 22 députés Nouveau centre (NC, centristes ralliés à Nicolas Sarkozy) ont pris part au vote pour dire "oui".
Réunis dans un même groupe, les élus PCF ont dit "non" alors que les Verts se sont partagés entre le "oui" (deux) et l'abstention (deux).
"C'est un grand succès. Toute la diversité s'est exprimée. Et nous avons besoin de cette diversité pour la construction de l'Europe", s'est félicité le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
L'orateur UMP, Pierre Lequiller, a parlé de "jour historique".
Son homologue du PS, l'ex-ministre des Affaires européennes, Pierre Moscovici, a expliqué que son parti disait oui au traité malgré ses limites: "Ce n'est qu'un début, continuons le combat - le combat européen, bien sûr".
M. Moscovici a regretté l'absence d'un référendum et "un débat escamoté" autour du projet de loi, présenté mercredi en Conseil des ministres, et discuté au pas de charge à l'Assemblée mercredi soir et jeudi matin.
L'orateur PCF, Jean-Claude Sandrier, a évoqué de son côté "une journée noire pour la démocratie, pour l'Europe et pour la France", estimant que l'Assemblée nationale, par son vote, "censurait le peuple français".
Le traité de Lisbonne, signé dans la capitale portugaise le 13 décembre par les 27 Etats membres de l'Union européenne, remplace le défunt projet de Constitution européenne, rejeté par le vote des Français à près de 55% lors du référendum du 29 mai 2005.
Le projet de loi va être examiné dans les heures qui viennent au Sénat pour son adoption définitive jeudi soir ou vendredi au plus tard.
Quatre pays, sur 27, ont déjà ratifié le texte, la Hongrie, la Slovénie, Malte et la Roumanie. La Slovaquie s'apprête à le faire.
Le nouveau traité n'est plus officiellement une Constitution, abandonne les symboles de l'Union (hymne, drapeau, devise) et la référence à l'objectif économique de "concurrence libre et non faussée".
Il prévoit des avancées institutionnelles, comme un président du Conseil européen élu pour un mandat de deux et demi renouvelable.
@Made
C'est quoi ces demandes que Jean-Luc Mélenchon quitte son poste de sénateur. Au contraire il se bat et nous représente au sénat. Comme si son poste de sénateur concentrait tous les vices. Moi je préfère qu'il y reste si cela lui donne une plateforme, des entrées dans des lieux fermés.
Comme beaucoup je crois, je me sens orpheline de représentation, je ne me reconnais ni dans la LCR dont le projet est trop flou, ni dans ce PS hypocrite qui refuse de se battre pour la démocratie, mais bien plus encore, pour une politique sociale (je n'ai toujours pas avalé les critiques sur la forme au moment de la destruction des régimes spéciaux, le vote sur les quotas de travail...). Heureusement, vous êtes là, vous, mais aussi le NPS et quelques autres encore, et je me sens, un peu, moins seule. Vous nous demandez notre avis sur la création d'un nouveau parti à l'image du Die Linke, la première réponse qui me vient est évidemment oui et mille fois oui.
Et puis, dans un deuxième temps, je m'interroge, qui serait prêt à vous suivre ?, la majorité des militants PS adhère-t-elle réellement à la sociale-démocratie ? Certaines de ses réponses, seul vous les possédez, d'autres viendront sans doute du Congrès (je vous avoue volontiers que je nourris encore l'espoir de voir le PS se reprendre et revenir à ses fondamentaux), peut-être faut-il attendre, discuter avec d'autres, rassembler ?
Enfin, dans un troisième temps, je me dis qu'un parti supplémentaire pourrait faire perdre tout espoir de voir de nouveau la "gauche" au pouvoir, entre guillemets, parce que je me demande sincèrement si le PS actuel mérite autant de compromissions. Je me dis aussi que sans changement de cap radical, le PS ne parviendra pas à séduire de nouveau les classes populaires, et qu'en gardant sa ligne actuelle, les classes moyennes supérieures se partageront entre lui et le modem. Je me dis surtout que ça va être difficile avec le système médiatique actuel sans pitié pour qui n'est pas libéral.
Sondez vos amis et camarades, regroupez-vous et mesurez vos forces au Congrès, ou alors faites, et on verra ce qu'il adviendra. Quoiqu'il en soit, s'il faut lutter, les gens de gauche lutteront, ils en ont l'habitude, c'est même à ça qu'on les reconnait.
Avec toute ma sympathie, merci, quoi que vous fassiez.
Emilie, je suis tout à fait d'accord avec toi, sur tout ton commentaire. On ne va pas pouvoir continuer comme ça longtemps ; il faudra bien que les gens vraiment de gauche au ps comprennent qu'ils ne peuvent pas éternellement jouer les faire valoir des "autres".