Monsieur le Sénateur,
Je suis impressionné par la vidéo de votre prestation au meeting de la Halle Carpentier.
Vous êtes un authentique tribun au sens premier du terme "tribun de la plèbe"
Vous avez des envolées lyriques qui suscitent l'enthousiasme et font de vous un de ces leaders dont la gauche authentique a tant besoin.
Reste à trouver le cadre dans lequel vous pourriez donner toute votre mesure.
En attendant vos paroles sont d'un grand réconfort, j'y adhère totalement.
4 Août, je pense que c'est à cause de la différence entre deux choses :
- Première chose : le 4 février à Versailles, c'était la chose la plus importante. C'était répondre à la question suivante : " Voulez-vous modifier la Constitution française pour que le traité de Lisbonne puisse être ratifié par le parlement français ? " Les 181 parlementaires qui ont voté NON étaient des démocrates. Les 181 parlementaires qui ont voté NON ne voulaient pas de ratification du traité de Lisbonne par le parlement français. Les 181 parlementaires qui ont voté NON voulaient que le peuple français soit consulté par référendum sur le traité de Lisbonne.
Malheureusement, ils ont perdu. 560 traîtres ont réussi leur coup d'Etat parlementaire. Bien entendu, les médias n'ont jamais expliqué en quoi ce vote du 4 février était un coup d'Etat parlementaire.
- Deuxième chose : le 7 février, le référendum sur le traité de Lisbonne n'était plus d'actualité. Tout le monde avait vu que, malheureusement, il n'y aurait jamais de référendum sur le traité de Lisbonne. Tout le monde avait vu que, malheureusement, le coup d'Etat parlementaire du 4 février avait réussi. Le 7 février, la question posée aux parlementaires français était celle-ci :
" Etes-vous pour ou contre le traité de Lisbonne ? "
Les députés et les sénateurs devaient cette fois dire ce qu'ils pensaient du traité de Lisbonne. Seulement 94 parlementaires ont répondu qu'ils étaient contre le traité de Lisbonne.
Voilà.
On a perdu.
Au passage, je rappelle ce chiffre fondamental : le 7 février, 121 députés socialistes ont répondu qu'ils étaient pour le traité de Lisbonne ! Vous avez bien lu : 121 députés socialistes ! Par exemple, le traité de Lisbonne dit que l'Union européenne doit contribuer au libre-échange mondial généralisé :
« Par l'établissement d'une union douanière conformément aux articles 28 à 32, l'Union contribue, dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs, ainsi qu'à la réduction des barrières douanières et autres. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Cinquième partie, Titre II, Article 206, page 152.
@ Arno
D'accord avec Henri CLEMENT. Et en plus, elle a reconnu qu'elle ne croyait pas à son programme (trop à gauche...). Elle s'est totalement déconsidérée. Même au sein du PS, elle semble d'ailleurs marginalisée.
Je recopie cet article extraordinaire de Jean-Luc Porquet, paru dans le Canard Enchaîné, le 6 février 2008, page 5 :
« C’est le genre de choses qu’on laisse passer, à force. Il y en a tellement. Ils sont tellement « décomplexés ». La première fois, c’était en octobre 2007. Denis Kessler, ex-mao passé au capitalisme financier, ancienne éminence grise du baron Ernest-Antoine Seillière lorsque celui-ci pilotait le MEDEF, lâchait cette mâle déclaration de guerre :
« Il faut défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance. »
Denis Kessler s’en réjouissait : au fond, les différentes réformes engagées par Sarkozy, disait-il, « peuvent donner une impression de patchwork, mais on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux » : défaire ce qu’ont fait les résistants, justement. Cette provoc’ avait fait quelques vagues, sans plus.
Et puis la semaine dernière, Charles Beigbeder a remis ça. Dans une tribune au Journal Du Dimanche (27 janvier 2008), Charles Beigbeder, le pédégé de Poweo, a affirmé, l’air de rien, que selon lui le rapport Attali permettrait enfin d’en finir avec cette France « qui continue à vivre sur un modèle fondé en 1946, à partir du programme du Conseil National de la Résistance. »
Tiens, tiens. Lui et Kessler, même combat. Charles Beigbeder, le prototype du jeune loup moderne. L’homme qui veut tailler des croupières à EDF en vendant de l’électricité privée aux Français.
Il avait un beau titre, le programme des résistants : « Les jours heureux ». On comprend qu’il faille en finir d’urgence. Il était le résultat d’un compromis né entre tous les mouvements de résistance luttant contre l’occupant, et les principaux partis politiques dont le Parti Communiste. On comprend que cela paraisse aujourd’hui insupportable. Il affichait de hautes ambitions. Entre autres, « la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ; un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’Etat ; une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ».
Insupportable, non ? On y trouvait d’autres projets complètement fous. Les résistants rêvaient que les enfants français puissent « bénéficier de l’instruction et accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents ». Affreusement égalitariste !
Les résistants voulaient aussi que soit assurée « la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent ». On comprend que ça énerve.
Les résistants voulaient aussi « l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie. » Complètement ringard, non ?
On remercie messieurs Denis Kessler et Charles Beigbeder de nous avoir annoncé la fin des beaux jours, prévue pour l’après-municipales. »
Ne sois pas si inquiet.
Tu pourras vérifier à mes côtés en décembre 2017, devant une bonne bouteille de Châteauneuf-du-Pape, que les valeurs sacrées de la République (éducation pour tous, accès à la santé, liberté de la presse, etc...) sont encore là.
S'y ajoutera l'Europe, zone de liberté, de tolérance et de coopération.
La détestation de chef de l'Etat ne doit pas vous faire insulter l'avenir de la sorte. Ca n'a pas de sens.
En Dordogne, il fait froid, mais il fait soleil. Et chez toi, les philanthropies, quel temps il fait au pays du père Noël ?
Tu as encore oublié de finir tes phrases, les philanthropies. Alors, je vais le faire à ta place. Après tout, c'est mon métier.
" Tu pourras vérifier à mes côtés en décembre 2017, devant une bonne bouteille de Châteauneuf-du-Pape, que les valeurs sacrées de la République (éducation pour tous, accès à la santé, liberté de la presse, etc…) sont encore là... pour le groupe élitaire. "
" S’y ajoutera l’ Europe, zone de liberté, de tolérance et de coopération... pour le groupe élitaire. "
" La détestation de chef de l’Etat ne doit pas vous faire insulter l’avenir de la sorte... ni la détestation de ceux (PS, UDF, MODEM, Nouveau Centre) qui ont trahi leurs engagements en faveur d'un référendum. "
"Il avait un beau titre, le programme des résistants :
« Les jours heureux ».
On comprend qu’il faille en finir d’urgence (...)
On remercie messieurs Denis Kessler et Charles Beigbeder de nous avoir annoncé la fin des beaux jours, prévue pour l’après-municipales."
Merci l'Instit pour ton post - Super. Je ne savais pas que le programme du CNR
s'appelait : "Les jours heureux".
Oui, on comprend pourquoi les hyènes n'aiment pas ça (Pour les autres).
Celles-ci vont pourvoir éterniser leur nouveau programme :
" Un jour de chiotte ".
Emmission très interessante - A écouter - interview de Danielle Mitterrand, intelligence des deux frères Kahn sur l'économie et l'infamie du système. Il est quand même étonnant - il faut le souligner - comment parfois, des personnalités qui ont apportés luer soutien au modem conservent une liberté de paroles extraodinaire par rapport à une certaine " élite " du PS qui n'ose jamais aborder les sujets qui fâchent. Résultat des courses :
INTERDICTION DE PENSER.
Penser je suis désolé, c'est un certain rapport envisagé avec une certaine cruauté. Oui, penser est cruel dans un certain sens.
Celà n'empèche pas l'humour ! Pas question de devenir sinistre.
Dans l'émission il est question du hold-up du siècle :
le scandale des "subprimes" aux Etats-unis.
Les hopitaux Psychiatriques sont pleins d'américains qui vivaient en direct le rêve américain : deux maisons, quatre-quatre, chevaux, la belle vie et puis " Krac" : fini les jours heureux.
Ils deviennent avec leur petites familles des "homeless" !
Les suicides ont explosés, les foyers pour SDF sont pleins etc....
Dans l'émission un américain ne comprend pas pourquoi le gouvernement ne réagit pas pour aider la population.
Quel naïveté !
Ils n'ont pas compris que les gouvernements ne sont plus là au service de leurs populations mais bien actifs CONTRE elles.
Humour de Jean-François Kahn à propos des subprimes (en substance) :
"Le mot français qui se rapproche le plus de " subprime " est le mot "sucette". En effet le terme "sucette" est la version acidulée de la carotte mais qui a su en même temps intégrer le batôn ".
Les réunions de famille doivent être un peu compliquées chez les Royal, les Besancenot et les Mauroy.
Libération.fr (avec source AFP)
LIBERATION.FR : samedi 9 février 2008
Les élections municipales, c’est aussi une affaire de la famille. Après la mère de François Hollande, en campagne à Cannes à 80 ans sur la liste PS, voici qu’un frère de Ségolène Royal, une belle-soeur d’Olivier Besancenot et une nièce Pierre Mauroy se présentent sur des listes. Problème: ce sont des listes de droite !
Commençons par le frère de l'ex-candidate socialiste à la présidentielle, Gérard Royal, qui se présente sur une liste divers droite à Camaret-sur-Mer, sur la presqu'île de Crozon, dans le Finistère. L'ancien agent de la DGSE «ne pipe mot sur sa sœur», relève la presse locale. Une cousine germaine de Ségolène, Anne-Christine Royal, fait même campagne pour le Front National, pour les cantonales, à Castillon-la-Bataille (Gironde). Cette mère de famille, veuve, milite au Front National depuis les années 80.
«Quand on se réunit, on évite de parler de politique»
Quant à la belle-soeur du porte-parole de la LCR Olivier Besancenot, Laurence Besancenot, elle se présente sur la liste UMP du maire sortant Antoine Rufenacht (Le Havre). «Quand on se réunit, dans la famille de mon mari, on évite de parler de politique», a récemment déclaré au Figaro cette attachée de presse de 40 ans, qui n'est pas membre de l'UMP. Mais dans le reste de la famille, l'honneur est sauf puisque Geneviève Besancenot, la mère d'Olivier, portera elle bel et bien les couleurs de la LCR à Louviers (Eure). A 66 ans, cette psychologue scolaire à la retraite figure en avant-dernière position.
A Lille, bastion historique du socialisme, la nièce de l'ancien maire Pierre Mauroy, Brigitte Mauroy, sera en revanche numéro deux sur la liste conduite par le député UMP Sébastien Huyghe.
Excellent message lu sur le blog de Pierre Moscovici :
Lettre ouverte aux Socialistes abstentionnistes
Daniel Colomyès | 9 février 2008 | Institutions Europe Parti socialiste
Cher Parti socialiste,
Merci de votre réponse toute faite. Elle continue un dialogue de sourd engagé avec la nation depuis les présidentielles.
Le traité de Lisbonne institutionnalise le Conseil de l’Union. Celui-ci est composé de ministres mandatés par leur Gouvernement respectif pour légiférer.
Ce principe est contraire à la séparation des pouvoirs, fondement de notre Constitution. Il est contraire à l’article 23 qui rend incompatible les fonctions de membre du Gouvernement AVEC L’EXERCICE DE TOUT MANDAT PARLEMENTAIRE. Le Gouvernement légifère et exécute, il n’est plus contrôlé par le Parlement. Belle avancée démocratique ! Les représentants du peuple deviennent inutiles.
Questionnez Jack Lang, spécialiste du Droit. Il a participé au comité Balladur et proposé, avec celui-ci, de réécrire l’article 23 en remplaçant « mandat parlementaire » par « mandat électif » sous le noble prétexte de lutter « contre le cumul des mandats ».
A quoi le Président, dans son courrier du 12 novembre, applaudit pour interdire. « le cumul de la fonction ministérielle … avec, à tout le moins tout mandat exécutif ». La modification acceptée révise, ni vu ni connu, la forme républicaine du Gouvernement, indissociable de la séparation des pouvoirs, principe fondateur de notre Constitution. Elle permet aux membres du Gouvernement de légiférer au Conseil. Bravo ! Jusqu’en 1994 il existait dans le code pénal « l’attentat à la Constitution » pour qualifier de tel manquement à son respect.
Non seulement le Parti socialiste montre ses divisions mais encore il piétine la démocratie et rompt avec Jaurès et la Loi de 1905 quand il s’agit d’Europe.
La Charte des droits fondamentaux de l’Union respecte ceux des Etats membres (art. 53). Pourquoi le Parti Socialiste français n’applique-t-il pas, dès aujourd’hui, les principes qu’il montre tant de hâte à voir ratifier ?
Mon souci est d’ordre institutionnel et constitutionnel. Ce traité, comme celui de 2005, n’est pas compatible avec la Constitution. Quand j’entends le Sénateur Charasse déclarer en séance, évoquant l’article 89 de la Constitution, « la république n’est pas révisable » et lis l’article cité qui concerne l’Exécutif, je m’inquiète pour la démocratie ! Quand j’apprends qu’il a voté contre la révision de la Constitution j’applaudis !
Votre position officielle n’est pas crédible. Votre respect de la Constitution laisse à désirer. Vous le savez, il est tout à fait possible de négocier un traité conforme à la séparation des pouvoirs. Visiblement vous ne le souhaitez pas. Vous abdiquez la souveraineté populaire que le suffrage a confiée aux Parlementaires de votre Parti. Re-bravo ! Vous reniez même les travaux de vos pairs ! Continuez !
Le peuple pardonne souvent à ceux qui se trompent, quelquefois à ceux qui le trompent, rarement à ceux qui n’usent pas, le moment venu, du mandat qu’il leur a confié.
C’est à croire que, étouffé par les dauphins de son fondateur, le Parti Socialiste gît à Jarnac. Tonton doit se sentir moins seul. Le dépeçage de la Constitution a commencé. Bon appétit Messieurs !
Oui, Oui, Je veux terminer mon commentaire, il disait ceci :
Cela peut paraître excessif, pourtant,
Personne n'aimerais connaître le nom de chaque parlementaire ayant voté oui, de chaque parlementaire s'ayant abstenu, de tous les parlementaires qui ont voté NON ;
Ceux et celles qui ont permit la ratification du traité de Lisbonne, ceux et celles qui par une ruse grossière et insultante, ont arraché des mains le Non souverain et courageux du Peuple français, pour l'engager dans une voie désastreuse.
Les noms de ces parlementaires doivent rester gravés à tout jamais dans notre mémoire.
Plus d'imposture, plus d'irresponsabilité, plus d'impunité.
à H2 et Daniel Colomyès commentaire chez Moscovici
++ Le traité de Lisbonne institutionnalise le Conseil de l’Union. Celui-ci est composé de ministres mandatés par leur Gouvernement respectif pour légiférer.
Ce principe est contraire à la séparation des pouvoirs, fondement de notre Constitution. Il est contraire à l’article 23 qui rend incompatible les fonctions de membre du Gouvernement AVEC L’EXERCICE DE TOUT MANDAT PARLEMENTAIRE. Le Gouvernement légifère et exécute, il n’est plus contrôlé par le Parlement. ++
Bouffon, le gouvernement français ne léfigère pas tout seul mais au milieu d'un sénat de 27 gouvernements désormais mieux contrebalancé par un parlement européen élu au suffrage universel direct et à la proportionnelle parmi 500 000 000 de citoyens.
Tous les systèmes politiques de type fédéral marchent comme ça (ex : l'Allemagne où le Bundestag représente l'ensemble des éxécutifs des différents Länder). C'est une simple extension de la séparation des pouvoirs non plus seulement horizontale (éxécutif, législatif judiciaire) mais vertical (entre régions et état dans le cas de l'Allemagne, entre états et union européenne dans le cas présent).
Et ça n'est en tout cas pas contraire à la constitution française puisque la constitution française autorise la participation de la France à l'Union européenne telle que décrite dans le traité de Lisbonne.
à jmfayard
"Parmi les méchants qui ont voté OUI, des traitres comme Badinter." Le peuple avait tranché. Tous ceux qui ont voté "oui" -dont Badinter- se sont arrogé le droit d'annuler le vote du peuple. Vous les soutenez car, pour vous, L'Europe libérale doit avancer coûte que coûte, même au mépris des principes de base de la démocratie. La construction européenne justifiait jusqu'à présent l'abandon des idées socialistes; maintenant, elle justifie de renoncer à la démocratie. De plus en plus inquiétant.
(.....) Le Parti "socialiste" porte une responsabilité considérable dans ce hold-up politique. Il ne s'agit pas seulement des 32 parlementaires qui ont honteusement voté pour la révision constitutionnelle, mais aussi des 142 qui se sont tout aussi honteusement abstenus. Le calcul des 3/5e nécessaires à l'adoption des modifications constitutionnelles se faisant uniquement sur la base des "pour" et des "contre", les abstentions ne sont pas prises en compte. Autrement dit, s'abstenir équivaut à voter "pour". D'ailleurs, Pierre Moscovici, qui défendait la position officielle du PS préconisant l'abstention, est très clair : "La majorité des socialistes souhaite affirmer, en s'abstenant sur le projet de loi constitutionnelle, son regret que le Président se soit dérobé à la voie référendaire", ajoutant immédiatement que, en revanche, "nous ne voulons pas faire obstacle" à sa ratification. Abstention à peu de frais donc. Sauf que les prochaines municipales seront l'occasion de sanctionner les listes conduites, ou sur lesquelles figure, un Député ou Sénateur socialiste ayant cautionné les basses œuvres de Sarkozy. (.....) Extrait de "Ils ont osé", Léonce Aguirre, Rouge n° 2238 du 07 février 2008.
"Sauf que les prochaines municipales seront l’occasion de sanctionner les listes conduites, ou sur lesquelles figure, un Député ou Sénateur socialiste ayant cautionné les basses œuvres de Sarkozy."... et à plus forte raison les européennes qui suivront.
carlo
et oui carlo tu à mille fois raison dans ton post 73
SI TOUT LES DECUS qui s'expriment négativement sur se site suivez ton conseil et le mien donc.
nos ELUS DE DROITE OU DE Gauche ceux qui ont bafoué la parole du peuple,les traites,et heureusement que l'on est en république et que la guillotine et aboli DOIVENT ETRE SORTIE de la representation local ou national ILS N'EN SONT PLUS DIGNE.
ET CROYEZ MOI CE SERAI UN SACRE REFEREDUM.
ce serai comme disais SEGO l'an dernier donnant donnant
@carlos post 73.
j'en conclue que si Jean-Marc Ayraud est réélu à la mairie de Nantes sa victoire devra être portée au crédit de Sarkozy et de l'UMP et classée dans les villes ayant basculée à droite...
Voilà qui ne va pas simplifier les analyses du soir du scrutin
Hilarant! Les partisans du "non" n'ont pas changé d'un iota.
Contre-vérités, mensonges, citations de la Constitution inventées de
toutes pièces (comme sur l'immunité dont bénéficieraient les
fonctionnaires européens, on dirait Staline retouchant les photos
officielles pour en éliminer Trotsky), mauvaise foi, ignorance crasse,
nationalisme rance, béret basque et incontinence verbale. Je passe un
très bon moment. J'ai l'impression de voir un pit-bull enfermé dans
une cage et écumant de rage de ne pas pouvoir bouffer le bichon
maltais qui est de l'autre côté de la grille.
Je recopie un extrait du blog de Jean Quatremer, journaliste à Libération, partisan du OUI, et très opposé à l'organisation d'un référendum sur le traité de Lisbonne.
Cet extrait est daté du mardi 5 février 2008 :
" Hilarant! Les partisans du "non" n'ont pas changé d'un iota. Contre-vérités, mensonges, citations de la Constitution inventées de toutes pièces (comme sur l'immunité dont bénéficieraient les fonctionnaires européens, on dirait Staline retouchant les photos officielles pour en éliminer Trotsky), mauvaise foi, ignorance crasse, nationalisme rance, béret basque et incontinence verbale. Je passe un très bon moment. J'ai l'impression de voir un pit-bull enfermé dans une cage et écumant de rage de ne pas pouvoir bouffer le bichon maltais qui est de l'autre côté de la grille.
On me signale un dialogue très intéressant sur le blog du Parti Communiste Français. Je viens d'aller voir. C'est un dialogue portant sur la ratification du traité de Lisbonne. Les internautes dialoguent. Presque tous sont membres du Parti Communiste Français. Une internaute, une certaine clarisse, vient juste de déclarer à un interlocuteur communiste :
" Hilarant! Les partisans du “non” n’ont pas changé d’un iota.
Contre-vérités, mensonges, citations de la Constitution inventées de
toutes pièces (comme sur l’immunité dont bénéficieraient les
fonctionnaires européens, on dirait Staline retouchant les photos
officielles pour en éliminer Trotsky), mauvaise foi, ignorance crasse,
nationalisme rance, béret basque et incontinence verbale. Je passe un
très bon moment. J’ai l’impression de voir un pit-bull enfermé dans
une cage et écumant de rage de ne pas pouvoir bouffer le bichon
maltais qui est de l’autre côté de la grille. "
Il y a le feu ce soir sur internet ! On vient de me signaler un dialogue très animé sur le blog de la Ligue Communiste Révolutionnaire. Je viens d'aller voir. C'est un dialogue portant sur la ratification du traité de Lisbonne. Les internautes dialoguent. Presque tous sont membres de la LCR. Une internaute, une certaine clarisse, vient juste de déclarer à un interlocuteur trotskiste :
" Hilarant! Les partisans du “non” n’ont pas changé d’un iota.
Contre-vérités, mensonges, citations de la Constitution inventées de
toutes pièces (comme sur l’immunité dont bénéficieraient les
fonctionnaires européens, on dirait Staline retouchant les photos
officielles pour en éliminer Trotsky), mauvaise foi, ignorance crasse,
nationalisme rance, béret basque et incontinence verbale. Je passe un
très bon moment. J’ai l’impression de voir un pit-bull enfermé dans
une cage et écumant de rage de ne pas pouvoir bouffer le bichon
maltais qui est de l’autre côté de la grille. “
@ François Gaillard
Le résultat des élections européennes sera au contraire très facile à interpréter. C'est pourquoi, comme je l'ai déjà dit, il faudrait commencer à réflèchir à la constitution de listes nonistes unitaires et ne pas recommencer l'erreur de la présidentielle dans un contexte plus facile, puisque l'élection se fait à la proportionnelle et que le PS est maintenant largement disqualifié du fait de son vote au Congrès.
J'ajoute à l'intention de ceux qui reprochent aux nonistes d'avoir mélé leurs voix à celles de de Villiers et de Pasqua que les parlementaires PS ouïstes ont mélé la leur à celles des amis de NS qui a lui-même été élu grâce à l'appoint, parfois dès le premier tour, des voix du Front National. L'agressivité actuelle des ouïstes à l'égard des démocrates qui dénoncent le coup de force de NS et de ses alliés du PS me semble être l'expression de leur mauvaise conscience. On peut les comprendre.
BON, c'est reparti...
Le 4 février, c'est MUNICH. Déçu? Pour ma part, NON... Cet épisode, grave de consèquenses pour l'avenir, A LE MERITE DE CLARIFIER ce que beaucoup ne voulait pas voir. Comme en 1936, "Plutôt HITLER que le front populaire", comme en 1958, "Plutôt DE GAULLE que des maçons à la chambre" et bien en 2008, "Plutôt L'EUROPE réactionnaire qu'une politique pour le peuple". Ce vote a pour seul but d'EMPECHER LES PEUPLES A DISPOSER D'EUX-MÊME.
Alors maintenant QU'EST QU'ON FAIT?
Sur le blog "Résister", H2, Creuse23 et ect.. Nous avions commencé à ouvrir le débat. Nous continuons, that is the question?
ELIMINONS > ELUS DE DROITE OU DE Gauche ceux qui ont bafoué la parole du peuple,les traites,et heureusement que l’on est en république et que la guillotine et aboli DOIVENT ETRE SORTIE de la representation local ou national ILS N’EN SONT PLUS DIGNE.
ET CROYEZ MOI CE SERAI UN SACRE REFEREDUM.
ce serai comme disais SEGO l’an dernier donnant donnant
12 instit tu est fort
MERCI
je partage bien entendu ton post 12
il faut cliquez sur le lien du site monolect
et la il y a
une affichette
souviens toi
(une main avec l’idex pointé vers le haut = doigt d’honneur)
le 4 février à versailles.
imprimer ce bulletin de vote pour les municipales et cantonales
et le déposer dans l’enveloppe, de vos traites de droite, ou de gauche
J’ irai voté contrairement à certains qui veulent aller à la pêche.A ceux-là je leur dirai simplement que trop de gens du peuple sont morts sur les barricades trop de fusillés trop de déportés et je pense à ces femmes dans la résistance, déportées fusillées et revenues des camps qui luttaient pour leur droit de vote donné en 1946 par le programme du CNR (comité national de la résistance). Alors en leur mémoire ALLEZ VOTER, voter blanc mais voter !
Le problème, c'est que le coup d'Etat parlementaire du 4 février a dégoûté beaucoup de Français. Autour de moi, plusieurs personnes m'ont dit qu'ils ne voteraient plus jamais. La phrase qui revient souvent, c'est " Tous pourris ". Nous devrions essayer de récupérer ces gens-là (et aussi les déçus du PS) en leur proposant quelque chose de nouveau.
Tout à fait d'accord avec Dudu87
Etre déçus du PS c'est une chose mais laisser Sarkozy continuer son travail de massacre on n'a pas le droit, ne serait-ce qu'au nom de tous ceux qui se sont sacrifiés pour que la France ait un peu de solidarité sociale.
Rentrer chez soi parce qu'on est écoeurés et laisser faire l'autre, le laisser traiter les gens comme des objets à expulser, casser nos droits syndicaux, nos prud'hommes, nos services publics, l'éducation de nos enfants, notre santé, à savoir permettre que les pauvres malades meurent parcequ'ils n'ont pas d'argent pour se soigner.
On pourrait écrire des tonnes de pages sur tout ce que Sarkozy a détruit en 8 mois de pouvoir, en plus de sa réputation. Ce qu'il a détruit est bel et bien détruit et il n'a pas l'intention de s'arrêter même s'il est de plus en plus impopulaire. Et nous on va le voir dans notre vie quotidienne et dans les tas de drames humains qui vont se passer autour de nous par manque d'argent, de soins, de droits etc...
Alors on ne peut pas laisser passer la droite, ca c'est la première chose. La deuxième chose c'est qu'on ne peut pas non plus laisser un chèque en blanc au PS.
Je pense tout haut...
Si on doit choisir entre voter PS ou UMP, votons PS mais en fichant la pagaille dans leurs meetings, en expliquant comment le PS tourne à droite, en demandant des gages, en leur amenant les RESF, les syndicalistes mis au service minimum, leurs positions nulles sur le Vénézuela.
Non je pense que plutôt en expliquant ce qu'ils ont fait et qu'on vote maintenant mais en leur demandant de s'engager à défendre telle ou telle cause et si ils disent oui alors on prend rendez vous avec eux. Ou alors on leur demande d'écrire sur papier. Enfin en gros on ne leur laisse plus un chèque en blanc, on les force à nous écouter pour qu'ils aient nos voix. Pourquoi ce serait le peuple qui devrait baisser les bras? Non c'est à eux de nous écouter mais il faut les tenir en tenaille (façon de parler bien sûr)
Sur la forme: Très beau discours ! Digne d'un tribun de la Révolution !
Sur le fond, deux arguments essentiels:
1) Porter un coup à Sarko.
2) Combattre une europe libérale.
En gros, et si on joue les historiens: Encore et toujours de fausses excuses pour combattre la construction européenne. Comme les communistes, les gaullistes et une partie des socialistes contre la CED (fallait pas réarmer l'Allemagne)
Comme les communistes et le FN lors du traité de maastricht (on va perdre notre souveraineté, la nation France va disparaitre)
Comme tous mes nationalistes de tous poils depuis la guerre: Empêcher qu'un Etat fédéral européen naisse un jour.
Franchement Jean-Luc, avec tes qualités et tes convictions, je ne comprend pas ce que tu attends pour créer ton propre parti.
Tout à fait d’accord avec Dudu87
Etre déçus du PS c’est une chose mais laisser Sarkozy continuer son travail de massacre on n’a pas le droit, ne serait-ce qu’au nom de tous ceux qui se sont sacrifiés pour que la France ait un peu de solidarité sociale.
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A première vue ça se tient, en soulignant que de toute façon les élections se feront localement, à chacun de voter en conscience, selon le candidat.
Mais sur le fond, ça fait maintenant des années que l'on pense et agit comme ça, otages du vote utile ou du vote pour éviter le pire.
C'est devenu régulier à chaque scrutin.
Seulement voila, il y a un os, quelque chose qui ne tourne pas rond, la droite posséde quasi TOUS les pouvoirs qui pésent, et en cerise le PS est devenu un satellite du libéralisme en le niant hypocritement.
Alors ça va bien un moment, faut arréter les dérives républicaines, un vote c'est fait principalement pour porter, approuver une politique, pas pour jouer au jeu du moins pire par défaut.
A ce train-là on finira par avoir un PS qui nous demandera de renoncer au congés payés, au motif que sinon la droite fera pire.
Stop le chantage !
Il faut ouvrir les yeux une bonne fois pour toutes, ne pas espérer gagner une présidentielle ou les législatives avec un PS comme celui-là, c'est définitivement terminé, définitivement.
La prochaine fois ce sera un Bayrou ou un Dupont Aignan qui ramassera la mise, c'est quasi certain.
Le vote "utile" PS il ne sert plus que comme éxutoire, vote sanction, dans les élections intermédiaires, mais ça n'ira plus au-delà.
Une Europe fédérale ET sociale est-elle possible ?
Une Europe fédérale ET du progrès social est-elle possible ?
Regardons l'évolution de la construction européenne depuis sa naissance.
Regardons l'évolution de la construction européenne depuis le traité de Rome le 25 mars 1957.
Regardons comment les réformes sociales réalisées en 1944-1945-1946-1947 ont été détruites petit à petit au nom de la construction européenne.
Regardons qui s'est prononcé pour le OUI depuis le début de la construction européenne.
Ce sont nos adversaires qui se prononcent pour le OUI depuis le 25 mars 1957 : la droite libérale, l'aile droite du Parti Socialiste, le patronat, les Eglises.
Instit a raison. Compte tenu de ce qu'est devenue l'Europe, le fédéralisme implique de renoncer à tout espoir d'une réorganisation de la société. De toute évidence, il apparaît de plus en plus indispensable qu'un débat démocratique sur l'Europe puisse avoir lieu en France (et dans les autres pays de l'Union). NS en a peur et c'est pourquoi il n’a pas voulu de référendum. Le PS ne souhaite pas non plus de débat car l’Europe le divise. Au nom de la nécessité de la construction européenne et de sa pseudo-fragilité, il a en effet renoncé à tout: aux valeurs du socialisme d'abord, aux principes de la démocratie, maintenant. Ce débat pourrait cependant avoir lieu lors des élections européennes. Il faut le préparer.
Sarkozy a réussi à faire passer son "traité simplifié" dit "de Lisbonne" grace à la soumission et la petitesse politique de nombreux parlementaires socialistes domestiqués par l'idéologie libérale démocrate et la domination capitaliste mondialisée. Ca me débecte au plus haut point. Ces députés socialistes (qui n'ont plus rien de socialisté !) aident Sarkozy. Le Président Sarkozy s'en sortir et il remontera la pente gràce à (Ayrault, Hollande, Moscovici, Dray, Batho, Guigou, Lang..., et bien sûr gràce à Ségolène Royal et Bertrand Delanoë aussi qui ne voulait en fait point de référendum et voulait voter oui à ce nouveau traité). Le PS actuel c'est pire que la SFIO époque Mollet ! Sarlozy, Fillon et la droite aurait dû prendre une raclée aux Municipales et aux Cantonales. Après ce vote lâche qui désespère des milliers de militants, d'electeurs socialistes et de gauche, il n'es pas impossible que Sarko, Fillon et les maires de droites s'en sortent mieux et limitent la casse voire gagne ces élections. La gauche se sera alors déconsidérée et ridiculisée. J'espère que le peuple s'opposera à Sarlkozy sinon cela sera dur très dur pendant 5 ans avec Sarkozy tout puissant et un PS domestiqué, soumis et ne s'opposant que sur la forme ou sur le côté des people des choses !
Cher Jean-luc il faut lancer une grande initiative pour la refondation républicaine et socialiste de la Gauche avec PRS comme force d'appui et de trait d'union. Quitter ce maudit PS qui est sans intérêt aujourd'hui. Aller ou le devoir commande et vous appelle construire un nouveau Parti Républicain Socialiste de Gauche avec des étapes intermédiaires (comme en Allemagne) une fédération ou une confédération avec le PC, la LCR, le Mars-GR...et tous ceux qui ne veulent pas de la dérive "Démocrate" du PS telle que nous la préparent Royal, Hollande, Dray, Rebsamen, Moscovici, Peillon, Delanoë, Cambadélis, qui souhaitent imposer l'économie de marché partout, l'alliance au centre et avec le Modem (c'est déjà d'actualité dans plein de ville voire Dijon, Lyon...). Si rien n'est fait le peuple de gauche, les salariés n'auront plus d'espoir, d'espérance et toi Jean-Luc, moi et d'autres militants Républicains Socialistes de Gauche nous ne serions plus crédible. " L'homme est né pour le bonheur et la liberté et partout il est esclave et malheureux !" Robespierre à la Convention le 10 mai 1793. A méditer.
Je suis en train de lire la " Nouvelle histoire de la France contemporaine ", tome 19, de Jean-Jacques Becker. Ce livre couvre la période 1974-2000. Je veux citer le passage de ce livre concernant le résultat du référendum sur le traité de Maastricht en 1992. Vous vous rappelez ? Malheureusement, le OUI l'avait emporté avec 51,81 % des suffrages exprimés.
Jean-Jacques Becker écrit à propos du référendum de 1992 :
" « Le 20 septembre 1992, le OUI l’emportait, mais seulement par 50,81 % des suffrages exprimés en métropole, 417 000 voix d’avance ! […] Première constatation : il y avait une sorte de fracture entre les dirigeants politiques du pays, dont la très grande majorité avait appelé à voter oui (434 députés, 210 sénateurs, 19 présidents de région, les Eglises, les syndicats – sauf évidemment la CGT dont la position s’alignait sur celle du Parti communiste – la plupart des éditorialistes des grands journaux…) et, de l’autre côté, l’électorat, dont la moitié avait voté non ! »
(Jean-Jacques Becker, Nouvelle histoire de la France contemporaine, p.600)
Ces phrases de Jean-Jacques Becker sont très importantes.
En 1992, pour le référendum sur le traité de Maastricht, comme d'habitude, les partisans du OUI étaient la droite libérale, l'aile droite du Parti Socialiste, le patronat, les Eglises, les syndicats (sauf la CGT), la plupart des éditorialistes des grands journaux, des télévisions et des radios.
En 2005, pour le référendum sur la Constitution européenne, pareil.
En 2008, pour la ratification du traité de Lisbonne, pareil.
Conclusion : tout ce que la France a construit en 1944-1945-1946-1947, l'Europe fédérale et ses partisans le détruisent petit à petit.
Je repose ma question. Il faudra bien un jour qu'on réponde à cette question :
Une Europe fédérale ET sociale est-elle possible ?
Une Europe fédérale ET du progrès social est-elle possible ?
Monsieur le Sénateur,
Je suis impressionné par la vidéo de votre prestation au meeting de la Halle Carpentier.
Vous êtes un authentique tribun au sens premier du terme "tribun de la plèbe"
Vous avez des envolées lyriques qui suscitent l'enthousiasme et font de vous un de ces leaders dont la gauche authentique a tant besoin.
Reste à trouver le cadre dans lequel vous pourriez donner toute votre mesure.
En attendant vos paroles sont d'un grand réconfort, j'y adhère totalement.
Je viens de vérifier la cohérence des votes et que vois-je ?...
181 ont voté NON le 04/02 puis seulement 94 le 07/02. C'est quoi ces girouettes ?
Arno post 50
je te l'aisse à tes fantasmes.
perso j'ai voté pour elle l'an dernier,elle était encore un peu crédible.
contre le référedum,approuve les mesures ATTALI,
mais l'avenir avec SEGO NON MERCI.
4 Août, je pense que c'est à cause de la différence entre deux choses :
- Première chose : le 4 février à Versailles, c'était la chose la plus importante. C'était répondre à la question suivante : " Voulez-vous modifier la Constitution française pour que le traité de Lisbonne puisse être ratifié par le parlement français ? " Les 181 parlementaires qui ont voté NON étaient des démocrates. Les 181 parlementaires qui ont voté NON ne voulaient pas de ratification du traité de Lisbonne par le parlement français. Les 181 parlementaires qui ont voté NON voulaient que le peuple français soit consulté par référendum sur le traité de Lisbonne.
Malheureusement, ils ont perdu. 560 traîtres ont réussi leur coup d'Etat parlementaire. Bien entendu, les médias n'ont jamais expliqué en quoi ce vote du 4 février était un coup d'Etat parlementaire.
- Deuxième chose : le 7 février, le référendum sur le traité de Lisbonne n'était plus d'actualité. Tout le monde avait vu que, malheureusement, il n'y aurait jamais de référendum sur le traité de Lisbonne. Tout le monde avait vu que, malheureusement, le coup d'Etat parlementaire du 4 février avait réussi. Le 7 février, la question posée aux parlementaires français était celle-ci :
" Etes-vous pour ou contre le traité de Lisbonne ? "
Les députés et les sénateurs devaient cette fois dire ce qu'ils pensaient du traité de Lisbonne. Seulement 94 parlementaires ont répondu qu'ils étaient contre le traité de Lisbonne.
Voilà.
On a perdu.
Au passage, je rappelle ce chiffre fondamental : le 7 février, 121 députés socialistes ont répondu qu'ils étaient pour le traité de Lisbonne ! Vous avez bien lu : 121 députés socialistes ! Par exemple, le traité de Lisbonne dit que l'Union européenne doit contribuer au libre-échange mondial généralisé :
« Par l'établissement d'une union douanière conformément aux articles 28 à 32, l'Union contribue, dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs, ainsi qu'à la réduction des barrières douanières et autres. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Cinquième partie, Titre II, Article 206, page 152.
@ Arno
D'accord avec Henri CLEMENT. Et en plus, elle a reconnu qu'elle ne croyait pas à son programme (trop à gauche...). Elle s'est totalement déconsidérée. Même au sein du PS, elle semble d'ailleurs marginalisée.
Je recopie cet article extraordinaire de Jean-Luc Porquet, paru dans le Canard Enchaîné, le 6 février 2008, page 5 :
« C’est le genre de choses qu’on laisse passer, à force. Il y en a tellement. Ils sont tellement « décomplexés ». La première fois, c’était en octobre 2007. Denis Kessler, ex-mao passé au capitalisme financier, ancienne éminence grise du baron Ernest-Antoine Seillière lorsque celui-ci pilotait le MEDEF, lâchait cette mâle déclaration de guerre :
« Il faut défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance. »
http://www.challenges.fr/opinions/20071004.CHAP1020712/adieu_1945_raccrochons_notre_pays_au_monde_.html
Denis Kessler s’en réjouissait : au fond, les différentes réformes engagées par Sarkozy, disait-il, « peuvent donner une impression de patchwork, mais on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux » : défaire ce qu’ont fait les résistants, justement. Cette provoc’ avait fait quelques vagues, sans plus.
Et puis la semaine dernière, Charles Beigbeder a remis ça. Dans une tribune au Journal Du Dimanche (27 janvier 2008), Charles Beigbeder, le pédégé de Poweo, a affirmé, l’air de rien, que selon lui le rapport Attali permettrait enfin d’en finir avec cette France « qui continue à vivre sur un modèle fondé en 1946, à partir du programme du Conseil National de la Résistance. »
Tiens, tiens. Lui et Kessler, même combat. Charles Beigbeder, le prototype du jeune loup moderne. L’homme qui veut tailler des croupières à EDF en vendant de l’électricité privée aux Français.
Il avait un beau titre, le programme des résistants : « Les jours heureux ». On comprend qu’il faille en finir d’urgence. Il était le résultat d’un compromis né entre tous les mouvements de résistance luttant contre l’occupant, et les principaux partis politiques dont le Parti Communiste. On comprend que cela paraisse aujourd’hui insupportable. Il affichait de hautes ambitions. Entre autres, « la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ; un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’Etat ; une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ».
Insupportable, non ? On y trouvait d’autres projets complètement fous. Les résistants rêvaient que les enfants français puissent « bénéficier de l’instruction et accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents ». Affreusement égalitariste !
Les résistants voulaient aussi que soit assurée « la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent ». On comprend que ça énerve.
Les résistants voulaient aussi « l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie. » Complètement ringard, non ?
On remercie messieurs Denis Kessler et Charles Beigbeder de nous avoir annoncé la fin des beaux jours, prévue pour l’après-municipales. »
Cher Instit,
Ne sois pas si inquiet.
Tu pourras vérifier à mes côtés en décembre 2017, devant une bonne bouteille de Châteauneuf-du-Pape, que les valeurs sacrées de la République (éducation pour tous, accès à la santé, liberté de la presse, etc...) sont encore là.
S'y ajoutera l'Europe, zone de liberté, de tolérance et de coopération.
La détestation de chef de l'Etat ne doit pas vous faire insulter l'avenir de la sorte. Ca n'a pas de sens.
Salut Instit, j'avais bien compris que la question posée n'était pas la même, bien que la finalité soit la même.
121 "Socialistes" qui ont voté un traité anti-social, sous prétexte que c'est une avancée vers plus de social... On s'en souviendra !
En Dordogne, il fait froid, mais il fait soleil. Et chez toi, les philanthropies, quel temps il fait au pays du père Noël ?
Tu as encore oublié de finir tes phrases, les philanthropies. Alors, je vais le faire à ta place. Après tout, c'est mon métier.
" Tu pourras vérifier à mes côtés en décembre 2017, devant une bonne bouteille de Châteauneuf-du-Pape, que les valeurs sacrées de la République (éducation pour tous, accès à la santé, liberté de la presse, etc…) sont encore là... pour le groupe élitaire. "
" S’y ajoutera l’ Europe, zone de liberté, de tolérance et de coopération... pour le groupe élitaire. "
" La détestation de chef de l’Etat ne doit pas vous faire insulter l’avenir de la sorte... ni la détestation de ceux (PS, UDF, MODEM, Nouveau Centre) qui ont trahi leurs engagements en faveur d'un référendum. "
Si ce n'est déjà fait, je vous invite à lire l'article de Jacques Cotta disponible à l'adresse suivante :
http://www.la-sociale.net/article.php3?id_article=379
Vive la République sociale !
@Instit a dit :
"Il avait un beau titre, le programme des résistants :
« Les jours heureux ».
On comprend qu’il faille en finir d’urgence (...)
On remercie messieurs Denis Kessler et Charles Beigbeder de nous avoir annoncé la fin des beaux jours, prévue pour l’après-municipales."
Merci l'Instit pour ton post - Super. Je ne savais pas que le programme du CNR
s'appelait : "Les jours heureux".
Oui, on comprend pourquoi les hyènes n'aiment pas ça (Pour les autres).
Celles-ci vont pourvoir éterniser leur nouveau programme :
" Un jour de chiotte ".
@ instit (erreur 404)
Celles-ci (les hyènes) vont pouvoir éterniser leur nouveau programme :
” Un jour de chiotte ”.
Elite ou E(ga)lité ?
A nous de savoir ce que nous voulons. Et comment nous le voulons.
France inter :
Samedi 9 février 2008 - Jean-François Kahn et Axel Kahn
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/zappingdefranceinter/
Emmission très interessante - A écouter - interview de Danielle Mitterrand, intelligence des deux frères Kahn sur l'économie et l'infamie du système. Il est quand même étonnant - il faut le souligner - comment parfois, des personnalités qui ont apportés luer soutien au modem conservent une liberté de paroles extraodinaire par rapport à une certaine " élite " du PS qui n'ose jamais aborder les sujets qui fâchent. Résultat des courses :
INTERDICTION DE PENSER.
Penser je suis désolé, c'est un certain rapport envisagé avec une certaine cruauté. Oui, penser est cruel dans un certain sens.
Celà n'empèche pas l'humour ! Pas question de devenir sinistre.
Dans l'émission il est question du hold-up du siècle :
le scandale des "subprimes" aux Etats-unis.
Les hopitaux Psychiatriques sont pleins d'américains qui vivaient en direct le rêve américain : deux maisons, quatre-quatre, chevaux, la belle vie et puis " Krac" : fini les jours heureux.
Ils deviennent avec leur petites familles des "homeless" !
Les suicides ont explosés, les foyers pour SDF sont pleins etc....
Dans l'émission un américain ne comprend pas pourquoi le gouvernement ne réagit pas pour aider la population.
Quel naïveté !
Ils n'ont pas compris que les gouvernements ne sont plus là au service de leurs populations mais bien actifs CONTRE elles.
Humour de Jean-François Kahn à propos des subprimes (en substance) :
"Le mot français qui se rapproche le plus de " subprime " est le mot "sucette". En effet le terme "sucette" est la version acidulée de la carotte mais qui a su en même temps intégrer le batôn ".
Les réunions de famille doivent être un peu compliquées chez les Royal, les Besancenot et les Mauroy.
Libération.fr (avec source AFP)
LIBERATION.FR : samedi 9 février 2008
Les élections municipales, c’est aussi une affaire de la famille. Après la mère de François Hollande, en campagne à Cannes à 80 ans sur la liste PS, voici qu’un frère de Ségolène Royal, une belle-soeur d’Olivier Besancenot et une nièce Pierre Mauroy se présentent sur des listes. Problème: ce sont des listes de droite !
Commençons par le frère de l'ex-candidate socialiste à la présidentielle, Gérard Royal, qui se présente sur une liste divers droite à Camaret-sur-Mer, sur la presqu'île de Crozon, dans le Finistère. L'ancien agent de la DGSE «ne pipe mot sur sa sœur», relève la presse locale. Une cousine germaine de Ségolène, Anne-Christine Royal, fait même campagne pour le Front National, pour les cantonales, à Castillon-la-Bataille (Gironde). Cette mère de famille, veuve, milite au Front National depuis les années 80.
«Quand on se réunit, on évite de parler de politique»
Quant à la belle-soeur du porte-parole de la LCR Olivier Besancenot, Laurence Besancenot, elle se présente sur la liste UMP du maire sortant Antoine Rufenacht (Le Havre). «Quand on se réunit, dans la famille de mon mari, on évite de parler de politique», a récemment déclaré au Figaro cette attachée de presse de 40 ans, qui n'est pas membre de l'UMP. Mais dans le reste de la famille, l'honneur est sauf puisque Geneviève Besancenot, la mère d'Olivier, portera elle bel et bien les couleurs de la LCR à Louviers (Eure). A 66 ans, cette psychologue scolaire à la retraite figure en avant-dernière position.
A Lille, bastion historique du socialisme, la nièce de l'ancien maire Pierre Mauroy, Brigitte Mauroy, sera en revanche numéro deux sur la liste conduite par le député UMP Sébastien Huyghe.
Excellent message lu sur le blog de Pierre Moscovici :
Lettre ouverte aux Socialistes abstentionnistes
Daniel Colomyès | 9 février 2008 | Institutions Europe Parti socialiste
Cher Parti socialiste,
Merci de votre réponse toute faite. Elle continue un dialogue de sourd engagé avec la nation depuis les présidentielles.
Le traité de Lisbonne institutionnalise le Conseil de l’Union. Celui-ci est composé de ministres mandatés par leur Gouvernement respectif pour légiférer.
Ce principe est contraire à la séparation des pouvoirs, fondement de notre Constitution. Il est contraire à l’article 23 qui rend incompatible les fonctions de membre du Gouvernement AVEC L’EXERCICE DE TOUT MANDAT PARLEMENTAIRE. Le Gouvernement légifère et exécute, il n’est plus contrôlé par le Parlement. Belle avancée démocratique ! Les représentants du peuple deviennent inutiles.
Questionnez Jack Lang, spécialiste du Droit. Il a participé au comité Balladur et proposé, avec celui-ci, de réécrire l’article 23 en remplaçant « mandat parlementaire » par « mandat électif » sous le noble prétexte de lutter « contre le cumul des mandats ».
A quoi le Président, dans son courrier du 12 novembre, applaudit pour interdire. « le cumul de la fonction ministérielle … avec, à tout le moins tout mandat exécutif ». La modification acceptée révise, ni vu ni connu, la forme républicaine du Gouvernement, indissociable de la séparation des pouvoirs, principe fondateur de notre Constitution. Elle permet aux membres du Gouvernement de légiférer au Conseil. Bravo ! Jusqu’en 1994 il existait dans le code pénal « l’attentat à la Constitution » pour qualifier de tel manquement à son respect.
Non seulement le Parti socialiste montre ses divisions mais encore il piétine la démocratie et rompt avec Jaurès et la Loi de 1905 quand il s’agit d’Europe.
La Charte des droits fondamentaux de l’Union respecte ceux des Etats membres (art. 53). Pourquoi le Parti Socialiste français n’applique-t-il pas, dès aujourd’hui, les principes qu’il montre tant de hâte à voir ratifier ?
Mon souci est d’ordre institutionnel et constitutionnel. Ce traité, comme celui de 2005, n’est pas compatible avec la Constitution. Quand j’entends le Sénateur Charasse déclarer en séance, évoquant l’article 89 de la Constitution, « la république n’est pas révisable » et lis l’article cité qui concerne l’Exécutif, je m’inquiète pour la démocratie ! Quand j’apprends qu’il a voté contre la révision de la Constitution j’applaudis !
Votre position officielle n’est pas crédible. Votre respect de la Constitution laisse à désirer. Vous le savez, il est tout à fait possible de négocier un traité conforme à la séparation des pouvoirs. Visiblement vous ne le souhaitez pas. Vous abdiquez la souveraineté populaire que le suffrage a confiée aux Parlementaires de votre Parti. Re-bravo ! Vous reniez même les travaux de vos pairs ! Continuez !
Le peuple pardonne souvent à ceux qui se trompent, quelquefois à ceux qui le trompent, rarement à ceux qui n’usent pas, le moment venu, du mandat qu’il leur a confié.
C’est à croire que, étouffé par les dauphins de son fondateur, le Parti Socialiste gît à Jarnac. Tonton doit se sentir moins seul. Le dépeçage de la Constitution a commencé. Bon appétit Messieurs !
Daniel Colomyès
Clement Henri
Oui, Oui, Je veux terminer mon commentaire, il disait ceci :
Cela peut paraître excessif, pourtant,
Personne n'aimerais connaître le nom de chaque parlementaire ayant voté oui, de chaque parlementaire s'ayant abstenu, de tous les parlementaires qui ont voté NON ;
Ceux et celles qui ont permit la ratification du traité de Lisbonne, ceux et celles qui par une ruse grossière et insultante, ont arraché des mains le Non souverain et courageux du Peuple français, pour l'engager dans une voie désastreuse.
Les noms de ces parlementaires doivent rester gravés à tout jamais dans notre mémoire.
Plus d'imposture, plus d'irresponsabilité, plus d'impunité.
Alicia
Réplique au discours de Latran
par Jean-Luc Mélenchon
http://www.voltairenet.org/article154954.html
à Alicia :
Parmi les gentils qui ont voté NON, il y a exemple Pasqua et De Villiers
Parmi les méchants qui ont voté OUI, des traitres comme Badinter.
à H2 et Daniel Colomyès commentaire chez Moscovici
++ Le traité de Lisbonne institutionnalise le Conseil de l’Union. Celui-ci est composé de ministres mandatés par leur Gouvernement respectif pour légiférer.
Ce principe est contraire à la séparation des pouvoirs, fondement de notre Constitution. Il est contraire à l’article 23 qui rend incompatible les fonctions de membre du Gouvernement AVEC L’EXERCICE DE TOUT MANDAT PARLEMENTAIRE. Le Gouvernement légifère et exécute, il n’est plus contrôlé par le Parlement. ++
Bouffon, le gouvernement français ne léfigère pas tout seul mais au milieu d'un sénat de 27 gouvernements désormais mieux contrebalancé par un parlement européen élu au suffrage universel direct et à la proportionnelle parmi 500 000 000 de citoyens.
Tous les systèmes politiques de type fédéral marchent comme ça (ex : l'Allemagne où le Bundestag représente l'ensemble des éxécutifs des différents Länder). C'est une simple extension de la séparation des pouvoirs non plus seulement horizontale (éxécutif, législatif judiciaire) mais vertical (entre régions et état dans le cas de l'Allemagne, entre états et union européenne dans le cas présent).
Et ça n'est en tout cas pas contraire à la constitution française puisque la constitution française autorise la participation de la France à l'Union européenne telle que décrite dans le traité de Lisbonne.
à jmfayard
"Parmi les méchants qui ont voté OUI, des traitres comme Badinter." Le peuple avait tranché. Tous ceux qui ont voté "oui" -dont Badinter- se sont arrogé le droit d'annuler le vote du peuple. Vous les soutenez car, pour vous, L'Europe libérale doit avancer coûte que coûte, même au mépris des principes de base de la démocratie. La construction européenne justifiait jusqu'à présent l'abandon des idées socialistes; maintenant, elle justifie de renoncer à la démocratie. De plus en plus inquiétant.
(.....) Le Parti "socialiste" porte une responsabilité considérable dans ce hold-up politique. Il ne s'agit pas seulement des 32 parlementaires qui ont honteusement voté pour la révision constitutionnelle, mais aussi des 142 qui se sont tout aussi honteusement abstenus. Le calcul des 3/5e nécessaires à l'adoption des modifications constitutionnelles se faisant uniquement sur la base des "pour" et des "contre", les abstentions ne sont pas prises en compte. Autrement dit, s'abstenir équivaut à voter "pour". D'ailleurs, Pierre Moscovici, qui défendait la position officielle du PS préconisant l'abstention, est très clair : "La majorité des socialistes souhaite affirmer, en s'abstenant sur le projet de loi constitutionnelle, son regret que le Président se soit dérobé à la voie référendaire", ajoutant immédiatement que, en revanche, "nous ne voulons pas faire obstacle" à sa ratification. Abstention à peu de frais donc. Sauf que les prochaines municipales seront l'occasion de sanctionner les listes conduites, ou sur lesquelles figure, un Député ou Sénateur socialiste ayant cautionné les basses œuvres de Sarkozy. (.....) Extrait de "Ils ont osé", Léonce Aguirre, Rouge n° 2238 du 07 février 2008.
http://orta.dynalias.org/archivesrouge/article-rouge?id=7468
Vive la République sociale !
"Sauf que les prochaines municipales seront l’occasion de sanctionner les listes conduites, ou sur lesquelles figure, un Député ou Sénateur socialiste ayant cautionné les basses œuvres de Sarkozy."... et à plus forte raison les européennes qui suivront.
carlo
et oui carlo tu à mille fois raison dans ton post 73
SI TOUT LES DECUS qui s'expriment négativement sur se site suivez ton conseil et le mien donc.
nos ELUS DE DROITE OU DE Gauche ceux qui ont bafoué la parole du peuple,les traites,et heureusement que l'on est en république et que la guillotine et aboli DOIVENT ETRE SORTIE de la representation local ou national ILS N'EN SONT PLUS DIGNE.
ET CROYEZ MOI CE SERAI UN SACRE REFEREDUM.
ce serai comme disais SEGO l'an dernier donnant donnant
@carlos post 73.
j'en conclue que si Jean-Marc Ayraud est réélu à la mairie de Nantes sa victoire devra être portée au crédit de Sarkozy et de l'UMP et classée dans les villes ayant basculée à droite...
Voilà qui ne va pas simplifier les analyses du soir du scrutin
Hilarant! Les partisans du "non" n'ont pas changé d'un iota.
Contre-vérités, mensonges, citations de la Constitution inventées de
toutes pièces (comme sur l'immunité dont bénéficieraient les
fonctionnaires européens, on dirait Staline retouchant les photos
officielles pour en éliminer Trotsky), mauvaise foi, ignorance crasse,
nationalisme rance, béret basque et incontinence verbale. Je passe un
très bon moment. J'ai l'impression de voir un pit-bull enfermé dans
une cage et écumant de rage de ne pas pouvoir bouffer le bichon
maltais qui est de l'autre côté de la grille.
Je recopie un extrait du blog de Jean Quatremer, journaliste à Libération, partisan du OUI, et très opposé à l'organisation d'un référendum sur le traité de Lisbonne.
Cet extrait est daté du mardi 5 février 2008 :
" Hilarant! Les partisans du "non" n'ont pas changé d'un iota. Contre-vérités, mensonges, citations de la Constitution inventées de toutes pièces (comme sur l'immunité dont bénéficieraient les fonctionnaires européens, on dirait Staline retouchant les photos officielles pour en éliminer Trotsky), mauvaise foi, ignorance crasse, nationalisme rance, béret basque et incontinence verbale. Je passe un très bon moment. J'ai l'impression de voir un pit-bull enfermé dans une cage et écumant de rage de ne pas pouvoir bouffer le bichon maltais qui est de l'autre côté de la grille.
Rédigé par: clarisse | le 05/02/2008 à 14:51 "
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/02/trait-de-lisbon.html#comments
On me signale un dialogue très intéressant sur le blog du Parti Communiste Français. Je viens d'aller voir. C'est un dialogue portant sur la ratification du traité de Lisbonne. Les internautes dialoguent. Presque tous sont membres du Parti Communiste Français. Une internaute, une certaine clarisse, vient juste de déclarer à un interlocuteur communiste :
" Hilarant! Les partisans du “non” n’ont pas changé d’un iota.
Contre-vérités, mensonges, citations de la Constitution inventées de
toutes pièces (comme sur l’immunité dont bénéficieraient les
fonctionnaires européens, on dirait Staline retouchant les photos
officielles pour en éliminer Trotsky), mauvaise foi, ignorance crasse,
nationalisme rance, béret basque et incontinence verbale. Je passe un
très bon moment. J’ai l’impression de voir un pit-bull enfermé dans
une cage et écumant de rage de ne pas pouvoir bouffer le bichon
maltais qui est de l’autre côté de la grille. "
Il y a le feu ce soir sur internet ! On vient de me signaler un dialogue très animé sur le blog de la Ligue Communiste Révolutionnaire. Je viens d'aller voir. C'est un dialogue portant sur la ratification du traité de Lisbonne. Les internautes dialoguent. Presque tous sont membres de la LCR. Une internaute, une certaine clarisse, vient juste de déclarer à un interlocuteur trotskiste :
" Hilarant! Les partisans du “non” n’ont pas changé d’un iota.
Contre-vérités, mensonges, citations de la Constitution inventées de
toutes pièces (comme sur l’immunité dont bénéficieraient les
fonctionnaires européens, on dirait Staline retouchant les photos
officielles pour en éliminer Trotsky), mauvaise foi, ignorance crasse,
nationalisme rance, béret basque et incontinence verbale. Je passe un
très bon moment. J’ai l’impression de voir un pit-bull enfermé dans
une cage et écumant de rage de ne pas pouvoir bouffer le bichon
maltais qui est de l’autre côté de la grille. “
CONCLUSION IGNORONS CLARISSE CAMARADE
@ François Gaillard
Le résultat des élections européennes sera au contraire très facile à interpréter. C'est pourquoi, comme je l'ai déjà dit, il faudrait commencer à réflèchir à la constitution de listes nonistes unitaires et ne pas recommencer l'erreur de la présidentielle dans un contexte plus facile, puisque l'élection se fait à la proportionnelle et que le PS est maintenant largement disqualifié du fait de son vote au Congrès.
J'ajoute à l'intention de ceux qui reprochent aux nonistes d'avoir mélé leurs voix à celles de de Villiers et de Pasqua que les parlementaires PS ouïstes ont mélé la leur à celles des amis de NS qui a lui-même été élu grâce à l'appoint, parfois dès le premier tour, des voix du Front National. L'agressivité actuelle des ouïstes à l'égard des démocrates qui dénoncent le coup de force de NS et de ses alliés du PS me semble être l'expression de leur mauvaise conscience. On peut les comprendre.
Non ! Que Clarisse revienne ! Elle me manque !
carlo
Le 4 février à Versailles, Philippe de Villiers n'a pas voté NON.
Tu sais pourquoi ?
Parce qu'il n'est plus député depuis le 20 juillet 2004 !
Ceux qui disent que Philippe de Villiers a voté NON le 4 février ont eu une hallucination.
Ca se soigne.
BON, c'est reparti...
Le 4 février, c'est MUNICH. Déçu? Pour ma part, NON... Cet épisode, grave de consèquenses pour l'avenir, A LE MERITE DE CLARIFIER ce que beaucoup ne voulait pas voir. Comme en 1936, "Plutôt HITLER que le front populaire", comme en 1958, "Plutôt DE GAULLE que des maçons à la chambre" et bien en 2008, "Plutôt L'EUROPE réactionnaire qu'une politique pour le peuple". Ce vote a pour seul but d'EMPECHER LES PEUPLES A DISPOSER D'EUX-MÊME.
Alors maintenant QU'EST QU'ON FAIT?
Sur le blog "Résister", H2, Creuse23 et ect.. Nous avions commencé à ouvrir le débat. Nous continuons, that is the question?
@Instit
"Ca se soigne". Je crains bien malheureusement que non.
Merci pour la précision à propos de De Villiers.
ELIMINONS > ELUS DE DROITE OU DE Gauche ceux qui ont bafoué la parole du peuple,les traites,et heureusement que l’on est en république et que la guillotine et aboli DOIVENT ETRE SORTIE de la representation local ou national ILS N’EN SONT PLUS DIGNE.
ET CROYEZ MOI CE SERAI UN SACRE REFEREDUM.
ce serai comme disais SEGO l’an dernier donnant donnant
MUNICIPAL 2008
CANTONAL 2008
EUROPEENNE 2009
12 instit tu est fort
MERCI
je partage bien entendu ton post 12
il faut cliquez sur le lien du site monolect
et la il y a
une affichette
souviens toi
(une main avec l’idex pointé vers le haut = doigt d’honneur)
le 4 février à versailles.
imprimer ce bulletin de vote pour les municipales et cantonales
et le déposer dans l’enveloppe, de vos traites de droite, ou de gauche
croire qu'en militant ont fera bouger les lignes est une utopie
la seul solution LE BALAI est bien faire le menage
correction et rappel
croire qu’en militant ont fera bouger les lignes est une utopie
la seul solution LE BALAI et bien faire le menage
J’ irai voté contrairement à certains qui veulent aller à la pêche.A ceux-là je leur dirai simplement que trop de gens du peuple sont morts sur les barricades trop de fusillés trop de déportés et je pense à ces femmes dans la résistance, déportées fusillées et revenues des camps qui luttaient pour leur droit de vote donné en 1946 par le programme du CNR (comité national de la résistance). Alors en leur mémoire ALLEZ VOTER, voter blanc mais voter !
Le problème, c'est que le coup d'Etat parlementaire du 4 février a dégoûté beaucoup de Français. Autour de moi, plusieurs personnes m'ont dit qu'ils ne voteraient plus jamais. La phrase qui revient souvent, c'est " Tous pourris ". Nous devrions essayer de récupérer ces gens-là (et aussi les déçus du PS) en leur proposant quelque chose de nouveau.
Tout à fait d'accord avec Dudu87
Etre déçus du PS c'est une chose mais laisser Sarkozy continuer son travail de massacre on n'a pas le droit, ne serait-ce qu'au nom de tous ceux qui se sont sacrifiés pour que la France ait un peu de solidarité sociale.
Rentrer chez soi parce qu'on est écoeurés et laisser faire l'autre, le laisser traiter les gens comme des objets à expulser, casser nos droits syndicaux, nos prud'hommes, nos services publics, l'éducation de nos enfants, notre santé, à savoir permettre que les pauvres malades meurent parcequ'ils n'ont pas d'argent pour se soigner.
On pourrait écrire des tonnes de pages sur tout ce que Sarkozy a détruit en 8 mois de pouvoir, en plus de sa réputation. Ce qu'il a détruit est bel et bien détruit et il n'a pas l'intention de s'arrêter même s'il est de plus en plus impopulaire. Et nous on va le voir dans notre vie quotidienne et dans les tas de drames humains qui vont se passer autour de nous par manque d'argent, de soins, de droits etc...
Alors on ne peut pas laisser passer la droite, ca c'est la première chose. La deuxième chose c'est qu'on ne peut pas non plus laisser un chèque en blanc au PS.
Je pense tout haut...
Si on doit choisir entre voter PS ou UMP, votons PS mais en fichant la pagaille dans leurs meetings, en expliquant comment le PS tourne à droite, en demandant des gages, en leur amenant les RESF, les syndicalistes mis au service minimum, leurs positions nulles sur le Vénézuela.
Non je pense que plutôt en expliquant ce qu'ils ont fait et qu'on vote maintenant mais en leur demandant de s'engager à défendre telle ou telle cause et si ils disent oui alors on prend rendez vous avec eux. Ou alors on leur demande d'écrire sur papier. Enfin en gros on ne leur laisse plus un chèque en blanc, on les force à nous écouter pour qu'ils aient nos voix. Pourquoi ce serait le peuple qui devrait baisser les bras? Non c'est à eux de nous écouter mais il faut les tenir en tenaille (façon de parler bien sûr)
Sur la forme: Très beau discours ! Digne d'un tribun de la Révolution !
Sur le fond, deux arguments essentiels:
1) Porter un coup à Sarko.
2) Combattre une europe libérale.
En gros, et si on joue les historiens: Encore et toujours de fausses excuses pour combattre la construction européenne. Comme les communistes, les gaullistes et une partie des socialistes contre la CED (fallait pas réarmer l'Allemagne)
Comme les communistes et le FN lors du traité de maastricht (on va perdre notre souveraineté, la nation France va disparaitre)
Comme tous mes nationalistes de tous poils depuis la guerre: Empêcher qu'un Etat fédéral européen naisse un jour.
Franchement Jean-Luc, avec tes qualités et tes convictions, je ne comprend pas ce que tu attends pour créer ton propre parti.
Cordialement.
Jennifer dit: 9 février 2008 à 23:03
Tout à fait d’accord avec Dudu87
Etre déçus du PS c’est une chose mais laisser Sarkozy continuer son travail de massacre on n’a pas le droit, ne serait-ce qu’au nom de tous ceux qui se sont sacrifiés pour que la France ait un peu de solidarité sociale.
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A première vue ça se tient, en soulignant que de toute façon les élections se feront localement, à chacun de voter en conscience, selon le candidat.
Mais sur le fond, ça fait maintenant des années que l'on pense et agit comme ça, otages du vote utile ou du vote pour éviter le pire.
C'est devenu régulier à chaque scrutin.
Seulement voila, il y a un os, quelque chose qui ne tourne pas rond, la droite posséde quasi TOUS les pouvoirs qui pésent, et en cerise le PS est devenu un satellite du libéralisme en le niant hypocritement.
Alors ça va bien un moment, faut arréter les dérives républicaines, un vote c'est fait principalement pour porter, approuver une politique, pas pour jouer au jeu du moins pire par défaut.
A ce train-là on finira par avoir un PS qui nous demandera de renoncer au congés payés, au motif que sinon la droite fera pire.
Stop le chantage !
Il faut ouvrir les yeux une bonne fois pour toutes, ne pas espérer gagner une présidentielle ou les législatives avec un PS comme celui-là, c'est définitivement terminé, définitivement.
La prochaine fois ce sera un Bayrou ou un Dupont Aignan qui ramassera la mise, c'est quasi certain.
Le vote "utile" PS il ne sert plus que comme éxutoire, vote sanction, dans les élections intermédiaires, mais ça n'ira plus au-delà.
N'oublions pas aussi de poser LA question :
Une Europe fédérale ET sociale est-elle possible ?
Une Europe fédérale ET du progrès social est-elle possible ?
Regardons l'évolution de la construction européenne depuis sa naissance.
Regardons l'évolution de la construction européenne depuis le traité de Rome le 25 mars 1957.
Regardons comment les réformes sociales réalisées en 1944-1945-1946-1947 ont été détruites petit à petit au nom de la construction européenne.
Regardons qui s'est prononcé pour le OUI depuis le début de la construction européenne.
Ce sont nos adversaires qui se prononcent pour le OUI depuis le 25 mars 1957 : la droite libérale, l'aile droite du Parti Socialiste, le patronat, les Eglises.
Instit a raison. Compte tenu de ce qu'est devenue l'Europe, le fédéralisme implique de renoncer à tout espoir d'une réorganisation de la société. De toute évidence, il apparaît de plus en plus indispensable qu'un débat démocratique sur l'Europe puisse avoir lieu en France (et dans les autres pays de l'Union). NS en a peur et c'est pourquoi il n’a pas voulu de référendum. Le PS ne souhaite pas non plus de débat car l’Europe le divise. Au nom de la nécessité de la construction européenne et de sa pseudo-fragilité, il a en effet renoncé à tout: aux valeurs du socialisme d'abord, aux principes de la démocratie, maintenant. Ce débat pourrait cependant avoir lieu lors des élections européennes. Il faut le préparer.
Pour mémoire :
http://www.homme-moderne.org/societe/socio/wacquant/socguaF.html
Cher Jean-luc Mélenchon,
Sarkozy a réussi à faire passer son "traité simplifié" dit "de Lisbonne" grace à la soumission et la petitesse politique de nombreux parlementaires socialistes domestiqués par l'idéologie libérale démocrate et la domination capitaliste mondialisée. Ca me débecte au plus haut point. Ces députés socialistes (qui n'ont plus rien de socialisté !) aident Sarkozy. Le Président Sarkozy s'en sortir et il remontera la pente gràce à (Ayrault, Hollande, Moscovici, Dray, Batho, Guigou, Lang..., et bien sûr gràce à Ségolène Royal et Bertrand Delanoë aussi qui ne voulait en fait point de référendum et voulait voter oui à ce nouveau traité). Le PS actuel c'est pire que la SFIO époque Mollet ! Sarlozy, Fillon et la droite aurait dû prendre une raclée aux Municipales et aux Cantonales. Après ce vote lâche qui désespère des milliers de militants, d'electeurs socialistes et de gauche, il n'es pas impossible que Sarko, Fillon et les maires de droites s'en sortent mieux et limitent la casse voire gagne ces élections. La gauche se sera alors déconsidérée et ridiculisée. J'espère que le peuple s'opposera à Sarlkozy sinon cela sera dur très dur pendant 5 ans avec Sarkozy tout puissant et un PS domestiqué, soumis et ne s'opposant que sur la forme ou sur le côté des people des choses !
Cher Jean-luc il faut lancer une grande initiative pour la refondation républicaine et socialiste de la Gauche avec PRS comme force d'appui et de trait d'union. Quitter ce maudit PS qui est sans intérêt aujourd'hui. Aller ou le devoir commande et vous appelle construire un nouveau Parti Républicain Socialiste de Gauche avec des étapes intermédiaires (comme en Allemagne) une fédération ou une confédération avec le PC, la LCR, le Mars-GR...et tous ceux qui ne veulent pas de la dérive "Démocrate" du PS telle que nous la préparent Royal, Hollande, Dray, Rebsamen, Moscovici, Peillon, Delanoë, Cambadélis, qui souhaitent imposer l'économie de marché partout, l'alliance au centre et avec le Modem (c'est déjà d'actualité dans plein de ville voire Dijon, Lyon...). Si rien n'est fait le peuple de gauche, les salariés n'auront plus d'espoir, d'espérance et toi Jean-Luc, moi et d'autres militants Républicains Socialistes de Gauche nous ne serions plus crédible. " L'homme est né pour le bonheur et la liberté et partout il est esclave et malheureux !" Robespierre à la Convention le 10 mai 1793. A méditer.
Je suis en train de lire la " Nouvelle histoire de la France contemporaine ", tome 19, de Jean-Jacques Becker. Ce livre couvre la période 1974-2000. Je veux citer le passage de ce livre concernant le résultat du référendum sur le traité de Maastricht en 1992. Vous vous rappelez ? Malheureusement, le OUI l'avait emporté avec 51,81 % des suffrages exprimés.
Jean-Jacques Becker écrit à propos du référendum de 1992 :
" « Le 20 septembre 1992, le OUI l’emportait, mais seulement par 50,81 % des suffrages exprimés en métropole, 417 000 voix d’avance ! […] Première constatation : il y avait une sorte de fracture entre les dirigeants politiques du pays, dont la très grande majorité avait appelé à voter oui (434 députés, 210 sénateurs, 19 présidents de région, les Eglises, les syndicats – sauf évidemment la CGT dont la position s’alignait sur celle du Parti communiste – la plupart des éditorialistes des grands journaux…) et, de l’autre côté, l’électorat, dont la moitié avait voté non ! »
(Jean-Jacques Becker, Nouvelle histoire de la France contemporaine, p.600)
Ces phrases de Jean-Jacques Becker sont très importantes.
En 1992, pour le référendum sur le traité de Maastricht, comme d'habitude, les partisans du OUI étaient la droite libérale, l'aile droite du Parti Socialiste, le patronat, les Eglises, les syndicats (sauf la CGT), la plupart des éditorialistes des grands journaux, des télévisions et des radios.
En 2005, pour le référendum sur la Constitution européenne, pareil.
En 2008, pour la ratification du traité de Lisbonne, pareil.
Conclusion : tout ce que la France a construit en 1944-1945-1946-1947, l'Europe fédérale et ses partisans le détruisent petit à petit.
Je repose ma question. Il faudra bien un jour qu'on réponde à cette question :
Une Europe fédérale ET sociale est-elle possible ?
Une Europe fédérale ET du progrès social est-elle possible ?