17mar 08

Je sais bien que l’essentiel, à cette heure, c’est l’extension de la crise financière. Peut-être est-ce le tournant de notre temps. Qu’est-ce qui va arrêter ça ? Pas le stupide aveuglement des libéraux de tous poils qui continuent à ânonner leur archaïque catéchisme de recettes dépassées. Et sûrement pas non plus nos gouvernants de droite qui prétendent retenir comme leçon du vote de dimanche qu’il leur serait demandé d’en faire davantage encore côté dérèglementation. Les fous ! Mais nous avons plutôt le nez sur l’évènement électoral qui nous semble plus proche politiquement. C’est bien naturel de consacrer du temps à le comprendre. Je n’ai pas l’intention d’ajouter à la masse des commentaires disponibles à propos des élections municipales et cantonales. Mais je veux insister sur l’idée que l’analyse des résultats est un enjeu. Savoir ce qui se passe. Sinon ce sera le royaume des bavardages. Je note que le repère des élections cantonales est toujours aussi peu évoqué. Pourtant il est absolument clair. Peut-être est ce pour cela, non ? Gauche : 51% droite : 44 %. Un point c’est tout. Et je veux revenir sur le Modem, cette baudruche de confort pour animer la conversation des soirées éléctorales. Au premier tour on avait déjà vu l’absence d’effet positif des cas d’alliance du PS avec le Modem. L’échec de cette stratégie est encore plus manifeste au second. 
Le Modem est inutile là où la gauche est sortante
Là où la gauche était sortante, comme à Grenoble ou Montpellier, l’alliance du PS avec le Modem n’a produit aucune dynamique. Allié au Modem, le PS fait même moins bien dans ces deux villes qu’en 2001. Démonstration supplémentaire: à cette époque  au second tour l’alliance s’était faite avec les Verts et une partie de la gauche radicale ! A Grenoble, la liste PS régresse de 51 % en 2001 à 48 % en 2008 et à Montpellier de 56,3 % à 51,88 %. Dans ces deux villes « laboratoires » de l’alliance socialiste avec le Modem, la colère d’un grand nombre d’électeurs de gauche a renforcé nettement le vote pour les listes de gauche alternativeslorsqu’elles se maintenaient au second tour. A Montpellier le tandem Verts-LCR dépasse ainsi les 18 %. A Grenoble, les Verts alliés aux alternatifs et à la gauche citoyenne s’envolent à 22,5 %. A Lille, autre ville de gauche sortante, le seul effet réel de l’alliance surprise du PS avec le Modem entre les deux tours semble être d’avoir poussé un nombre croissant d’électeurs dans l’abstention. Elle atteint son record historique dans cette ville ancrée à gauche.
 
Le Modem n’apporte rien à la gauche face à la droite
A Marseille, Perpignan, Melun ou Briançon, l’alliance du PS avec le Modem entre les deux tours n’a donné aucune dynamique à la gauche contre la droite sortante. Ainsi à Marseille, en dépit d’une énorme énergie de campagne socialiste, la gauche ne perce que dans le 1er secteur, là où le vote LCR était fort. Ce vote a fourni l’appoint décisif pour la victoire. Mais, à l’inverse, la gauche échoue dans le 3ème secteur de Marseille où la réserve de voix du Modem était pourtant potentiellement bien plus forte.
Autre constat. Les listes PS-Modem obtiennent souvent au second tour des scores plus faibles que l’addition de leurs scores du premier tour. Exemple. A Melun. La liste PS-Modem termine à 48 %. L’addition des scores de premier tour donnait 52 % ! A Briançon le total PS-Modem se tasse de 49 % à 48 % entre les deux tours. L’alliance du PS avec le Modem ne crée donc aucune dynamique pour la gauche. Le brouillage politique qui en résulte peut même parfois plomber complètement le PS. On l’a déjà signalé au 1er tour à Ales où l’alliance du PS avec le Modem a reporté les électeurs de gauche vers le PCF. Tant mieux. Le même phénomène s’est produit au second tour à Brignolles dans le Var où le PCF parvient à l’emporter face à l’UMP sortante en captant tout l’électorat socialiste désemparé par le tandem PS-Modem qui s’écroule à 10 %.
Certes, on trouve de très rares exceptions à ce naufrage général des alliances PS-Modem. Mais il faut alors les regarder de près. C’est le cas à Asnières et Brive la Gaillarde. Mais dans ces deux cas, le PS l’a emporté en fusionnant non seulement avec le Modem mais aussi avec des dissidents de droite, ex-RPR et UMP. Ces cas sont tellement isolés, fantaisistes et peu exemplaires qu’ils n’ont aucune signification généralisable.
 
Là où le Modem gagne, c’est contre la gauche
Le Modem ne conserve ou gagne des villes que contre la gauche. Alliés à la droite, ses listes prennent Mont de Marsan et Saint Brieuc au PS. De même il conserve Arras, Biarritz, Epinay sur Seine et Talence en alliance avec la droite et contre la gauche. 
 
Là où la gauche gagne, c’est contre le Modem ou sans lui
Déjà au 1er tour, la quasi-totalité des villes prises par la gauche à la droite l’avaient été sans le Modem et souvent contre lui : Alençon, Rodez, Laval, Rouen et ainsi de suite. Même phénomène au second tour. A Toulouse, Périgueux, Colombes, Vandoeuvre les Nancy, Niort ou Noisy le Sec, la gauche l’emporte contre des listes de droite fusionnées avec le Modem ou soutenues par lui. A Saint Etienne et à Pau, la gauche l’emporte face au Modem et à l’UMP qui s’étaient maintenus séparément en triangulaire.La gauche gagne aussi sans le Modem à Amiens, Strasbourg, Caen, Evreux où le parti de Bayrou n’avait donné aucune consigne de vote.
 
EN CONCLUSION

Bien sur, l’analyse d’un aspect du résultat ne contient pas l’étude de toutes ses significations. Mais les faits réels à ce sujet doivent être pris au sérieux. Nous avons trop été gavés de commentaires absurdes sur le « réalisme électoral » qui exigerait cette alliance. Puis sur le mythe du Modem « arbitre » du deuxième tour.  Pour la gauche, le deuxième tour s’est joué sur la qualité des alliances et des reports de voix à gauche. Pour le reste, dans tous les cas de figure, le Modem apparait donc dans ces élections municipales sous sa vraie réalité politique : un parti de droite avec lequel la gauche n’a rien à gagner.


370 commentaires à “Sur le deuxième tour, en vitesse”
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  1. 4 Août dit :

    BCE et crise toujours...

    "Le succès de la monnaie unique prend peut-être des proportions si importantes que nous allons assister sous peu à un basculement historique. Le dollar risque en effet de perdre son statut de devise de réserve, et donc son leadership planétaire, comme la livre sterling au tournant des années 30 -- avec tout ce que cela implique comme convulsions monétaires lors de la phase de transition et avec comme récompense potentielle la conquête de nouvelles marges de manoeuvre économiques.

    Un tel enjeu vaut bien que l'on simule un complet autisme au sujet de la bulle des dérivés de crédit puis que l'on s'accommode d'un peu de marasme économique -- rien d'insupportable ni de honteux--, d'un zeste d'inflation -- qui justifierait l'immobilisme monétaire -- et d'un peu de chômage -- cela permet à la fois de plaider pour plus de flexibilité puis de taper sur les doigts des derniers gouvernements qui refusent de se plier à l'ultralibéralisme en continuant d'appliquer une politique trop sociale.

    Une supposition vertigineuse nous hante depuis des années : et si la BCE n'avait aucun plan, aucune réelle ambition d'imposer l'euro comme référence mondiale ?

    Et si elle était réellement convaincue de l'efficacité de sa politique monétaire vigilante alors que la modération de l'inflation dans l'ensemble des pays occidentaux doit tout à un heureux caprice de la mondialisation ?

    Et si elle décryptait l'économie de l'après Bretton Woods au moyen d'un manuel d'économie rédigé lors de la chute de la République de Weimar, et déterminait sa politique selon les mêmes critères que ceux retenus par la Bundesbank avant la réunification des deux Allemagnes ?

    Et si elle était totalement dépassée par les évènements depuis les premières convulsions du marché des dérivés de crédit fin février 2007 et elle n'avait aucune idée de quoi faire pour éviter la contagion d'une crise systémique plongeant Wall Street puis la City de Londres -- c'est chose faite depuis hier -- dans le chaos ?"

    http://www.la-chronique-agora.com/articles/20080318-735.html

  2. JM dit :

    PierreA, vous y allez fort... Je suis Démocrate, et défenseur de l'organisation politique. Mais la Démocratie est très très malade, n'êtes vous pas mon avis?
    Dois je le taire alors, par convenance...? Ne comptez pas sur moi pour cette lâcheté ou cet aveuglement, au choix!

    Par ailleurs, je crois qu'effectivement la société civile a un rôle très important à jouer, et qu'une des réponses à nos problèmes est dans l'invention de mécanismes démocratiques qui refondent le mode de désignation des "élites" pour écarter ceux qui doivent l'être, devenus illégitimes.

    Singe, votre idée est séduisante, mais les coquilles vides dont vous parlez sont me semble t'il vérouillées. Suis je naïf?

  3. Laurence dit :

    Mouais... je suis contre l'alliance avec le Modem, mais je suis contre également les analyses partielles (voire partiales).
    Orsay : alliance avec le Modem => victoire de la liste menée par le PS D Ros à 86 voix contre la sortante de droite
    Bures-sur-Yvette : liste d'union du PS jusqu'au altermondialiste contre le Modem fusionné avec l'UMP => perte de la ville à 22 voix...
    Certes, Bures n'aurait changé d'alliance pour rien au monde, mais le manque de nuances sur nos analyses peut nuire à leur crédibilité...

    Laurence Roulet (ex élue majoritaire de Bures-sur-Yvette)

  4. Claire Strime dit :

    La démocratie malade? Pas plus qu'en Argentine en 1943...la solution on la connaît (mais à mon avis il faudrait creuser le distinguo plebs/populus):

    http://redalyc.uaemex.mx/redalyc/src/inicio/ArtPdfRed.jsp?iCve=63320307

    (enfin, la solution...malheureusement pas de Peron ni d'Evita en vue par ici...)

    @Laurence: à mon avis le combat contre le Modem ne doit pas apparaître comme 1 excommunication urbi et orbi maiscomme le résultat d'1 combat politique ouvert à tous les gens de bonne volonté pour, entre autres, respecter le choix du peuple français le 29 mai 2005 (donc par ex il fallait voter Lassalle-qui a bien voté à Versailles et pas Bayrou, et poser la question à toutes les gloires bayrouistes de sous-préfecture)

  5. Maloo dit :

    De la crise financière à la crise de l’humanité, par Vincenr Présumey.

    La terre promise de la nouvelle jeunesse du capital est désormais gangrenée par les contradictions du capital. Les Etats-Unis n’arrivent plus à être ce qu’ils sont, le coeur du système mondial, et celui-ci ne présente pas d’alternative. La fin de l’URSS les avait privés de leur partenaire-adversaire. Pour arriver à être seuls la "superpuissance", il leur a fallu le terrorisme, Ben Laden et la "guerre sans fin". Celle-ci ne leur a pas rendu leurs capacités : ils ne sont plus le principal foyer de développement de la productivité du capital et le gendarme du monde s’est affirmé comme premier foyer de désordre mondial, craint et méprisé par les chefs des puissances capitalistes secondaires. La crise des subprimes et sa combinaison présente avec la crise politique du leadership US et du leadership mondial montre qu’ils sont en train d’arriver dans le mur annoncé. Allumer de nouvelles guerres peut être une tentation pour en sortir mais ni une attaque en Iran, ni une attaque de la Colombie contre ses voisins, ni un éclatement de la Bolivie, ni une réoccupation de Gaza par l’armée israélienne, ni une java humanitaire au Darfour, ni une apocalypse dans les zones tribales du Pakistan, ni..., n’offrent les moyens réels de réaffirmer le leadership, tout au contraire -à moins d’envisager des guerres de bien plus grand calibre à l’issue totalement incertaine ! (...)

    http://www.legrandsoir.info/spip.php?article6185

  6. Claire Strime dit :

    Les USA préservent au moins leurs capacités industrielles stratégiques en baissant les taux et dévaluant le dollar; ils ne sont donc pas les champions du parasitisme.

  7. Guy dit :

    Gaffe les camarades, l'oeil de Mos.., pardon du prince vous épie :

    http://www.liberation.fr/actualite/politiques/316312.FR.php

  8. Stridences dit :

    Merci pour l'info Guy.

    Voila donc Nicolas Princen, flic du net.
    Et l'espion sarkosiste, tu m'entends? Je te méprise toi et ton patron, ajoute mon ip sur ta liste.

  9. Sudiste dit :

    On peut lire très exactement ceci dans une dépêche AFP datée de ce mardi 18 mars à 15H15 :

    "François Fillon a exhorté mardi les députés UMP à tenir le cap de la réforme, (.....) en dressant le plan de travail pour les mois à venir (textes sur la modernisation de l'économie et la transposition de l'accord des partenaires sociaux sur le marché du travail, réforme de l'intéressement et de la participation, retraites). Il a également évoqué la santé, la prise en charge de la dépendance, la réforme de l'État, avec l'application du principe du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, la conditionnalité des allègements de charges aux entreprises, ainsi que l'avant-projet de réforme des institutions, qui fera l'objet d'une communication du chef du gouvernement en Conseil des Ministres mercredi et sera transmis vendredi pour avis au Conseil d'État".

    Conclusion : seule une mobilisation sociale de grande ampleur pourra les stopper net dans leur politique programmée de démantèlement de notre État providence ! http://www.unir.asso.fr/

  10. 4 Août dit :

    Mea culpa.

    Mon post a une connotation ironique, pour rire un peu du marché. Certains, certainement un peu faibles d'esprit, et qui ne voient pas plus loin que le 1er degré, n'ont pas pu en savourer la subtilité.
    Désolé.

  11. dudu 87 dit :

    Pour les accros de la crise financière
    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37306

  12. fab dit :

    Tout va bien Nicolas a tiré les leçons du scrutin ! Il attend que les caméras ne le filment plus pour mettre ses ray ban! Et ce sont des journalistes qui nous donnent cette fine analyse politique des conséquences de la défaite de la droite!
    Mais tout ceci ne saurait démobiliser l'ex socialiste, nouvellement de "l'autre gauche" que je suis devenue! Seulement une sensation d'être dans un optimisme parfois déprimant!

  13. 4 Août dit :

    Visiblement, la chute des marchés entraine une schizo chez certains pourris comme toi qui en vivent sur le dos des autres. Tant mieux.

    L'enflure.

  14. Jean-Marc dit :

    Je ne me suis jamais réellement impliqué en politique.
    Ce blog est le premier de type politique sur lequel je laisse des commentaires, depuis une quinzaine de jours en gros. J'y suis venu à cause de la personnalité de Jean-Luc Mélenchon, que je trouve intéressant.

    J'ai essayé pas mal de choses, la sympathie, la provocation, l'agressivité, l'argumentation, la raison, l'analyse, les citations, etc.

    J'ai essayé également avec un bonheur très relatif mais néammoins quelques avancées de communiquer mon désir et quelques axes possibles pour réinventer des mécanismes pouvant s'appliquer à la politique notamment.
    Je continue ce travail par ailleurs, avec quelques libres penseurs humanistes mais réalistes, bien plus cultivés que moi, et voyageant sans fardeaux idéologiques, eux.
    Car je crois que nous avons à présent un problème sérieux en ce qui concerne l'organisation de nos sociétés, la santé des Démocraties occidentales, et bien entendu les règles sociaux économiques à l'oeuvre dans l'ombre.

    Ce blof fut très instructif, à la fois sur les différents types de publics qu'on peut rencontrer ici, sur la perméabilité intellectuelle aux idées, sur les types d'interactions qui se créent, sur l'expression de l'appartenance aux groupes politiques aussi...

    Merci à tous, fossiles compris (plaisanterie amicale).

  15. Vincent de Lyon - UN AVIS ? dit :

    Cher Monsieur le Sénateur,

    Je travaille dans un institut de sondage et nous menons actuellement une étude d'opinion sur les questions de la réforme à venir des retraites. Sur les solutions proposées, voici celles que nous mentionons : 1 - augmenter progressivement les annuités de cotisation pour tous à 43 ans 2 - reculer progressivement jusque 2030 l'âge de la retraite jusqu'à 63 ans 3- augmenter de 20% les cotisations 4- diminuer progressivement les pensions jusque 10%. Les personnes interrogées sont appelées à classer ces solutions dans l'ordre de préférence, après une introduction sur l'urgence et la gravité de la question des retraites. Et c'est là que l'on voit à quel point ces sondages paraissent orientés. Car aucune autre solution n'est proposée. Les Français interrogés classent donc ces quatre solutions et les résultats de l'enquête ne pourront que révéler que l'une d'elle optient l'aval de la majorité des Français. Conclusion : peut on croire aux sondages, quels qu'ils soient ? Ces questions me semblent très techniques. N'existe-t'il véritablement que ces quatre solutions là pour réformer le système des retraites dans notre pays ? Sont ce là les seules issues possibles ? Si non, quels autres choix sont possibles ? Pourriez vous, vous ou une personne qui lit ce commentaire, m'éclairer sur ce sujet. Car dans cette étude comme dans beaucoup d'autres, je sens que les réponses sont orientées et les résultats falacieux. Je vous remercie d'avance.

  16. 4 Août dit :

    Vu la tournure, je dirais au hasard... IPSOS !

    Vous avez les 4 (2 pestes et 2 choléras) propositions libérales, en effet.

  17. 4 Août dit :

    A gauche de la gauche, c'est 37,5 annuités pour tous. Mais ça sous-entend que le MEDEF respecte son devoir de solidarité envers les travailleurs qui font vivre leurs boîtes. Tout un programme.

  18. Vincent de Lyon dit :

    A l'intention de JM (message 34 et autres) qui trouve que nous y allons fort après nous avoir tous traité de "fossiles" :

    Ton argumentaire se tient. Il y a beaucoup de non-votants, d'abstentionnistes, de votes blancs etc... Et alors ? Où cela nous mène cette merveilleuse analyse ? Doit on supprimer toutes les élections parce que chacun ne juge pas opportun de s'intéresser à la politique ou de choisir parmi les partis en présence ? La vie politique doit elle s'arrêter en attendant que tout le monde accepte de voter. C'est absurde. c'est la règle du fonctionnement de notre démocratie, mon cher. On prend en compte les suffrages exprimés. Ou alors quoi ? L'anarchie ? je sais bien que parfois on en vient à désespérer de nos politiques mais la négation du système ne mène à rien. En l'occurence, nous avons vu une victoire écrasante du PS. Et je m'excuse mais tous ces partis ne se valent pas. il y a des différences fondamentales entre les uns et les autres. Prétendre le contraire, c'est se laisser aller à une forme de paresse intellectuelle bien confortable ("ils sont tous pourris de toute façon !").

  19. dudu 87 dit :

    @Vincent de Lyon
    Bonsoir
    Relis bien JM s'il te plait ou alors nous ne parlons pas le même français
    Bonne nuit

  20. regis dit :

    @JM : nous nous soucions tous du phénomène de l’abstention croissante qui devient une donnée permanente dans les quartiers populaires. Comme aux USA d’ailleurs. Il est vrai qu’entre les Démocrates et les Républicains, il n’y pas un gouffre…Itou en France. Mitterrand avait promis la rupture avec le capitalisme et avait soulevé, en son temps, l’enthousiasme des couches opprimées puis…Même Chirac s’est revendiqué de la lutte « contre la fracture sociale », les plus naïfs l’ont cru. Idem pour Sarkozy et son « pouvoir d’achat ».
    Il s’en suit entre chaque vote les plus faibles le sont devenus encore plus. Il y a une certaine cohérence voire sagesse à ne pas donner les bâtons pour se faire battre.
    Pour intégrer ces quartiers dans un vrai processus démocratique, il faudrait un langage clair de classe mais pas des vociférations de gauchistes. Oser proposer des mesures tangibles, très concrètes d’amélioration de leur sort et non des slogans creux : « ensemble pour X » (nom de la ville pour une municipale), « assurer le rayonnement de X », « une politique de rassemblement des X ois ». Bref, vous reporter à la dernière propagande électorale…
    Je doute fort que l’on puisse y arriver avec les fameuses « personnalités de la société civile » qui jouent les experts du haut de leur situation sociale confortable.
    De même votre langage obscur sur ce blog aurait peu de chance de retenir leur attention.

  21. asse42 dit :

    En fait l'analyse de Mélenchon ne va pas jusqu'au fond des choses, car ce qui est en cause en fait ce n'est pas ou non les alliances avec le Modem, c'est le respect de ses électeurs. Car en majorité ils ont une conscience de centre-gauche même s'ils sont dirigés par un centre-droit. D'où la future explosion du parti entre les anciens qui vont rejoindre le nouveau centre et les jeunes qui ont envie de faire de la politique autrement. Ca ne vous rappelle rien? Ils invoquent le respect des militants et plus largement le respect des citoyens. Après ils ont aussi des options économiques plus à droite que nous.

    Deux solutions existent.
    Soit le PS décide de fermer la porte aux électeurs qualifiés de trop à droite ou pas assez à gauche.
    Soit le PS décide qu'il est urgent de rassembler largement sans demander d'où ils viennent mais où ils veulent aller ensemble.
    Ce sont deux stratégies différentes qui vont s'affronter au congrès et j'espère qu'il y aura débat.

    Personnellement je pense qu'il faut faire une alliance arc-en-ciel sur des valeurs clairement identifiées et en travaillant sur les convergences entre les uns et les autres. Plutôt que de vouloir chercher à tout prix les divergences. Je crois que c'est profondément de cela dont les français en ont marre. Du moins la majorité silencieuse. Donc il faudra que le PS devienne un parti républicain comme à son origine et qu'il abandonne ses positions dogmatiques marxistes et communistes à un pôle de gauche radical qui pourrait se créer. Pourquoi pas? Ensuite nous pourrions faire une alliance sur des bases saines car les deux gauches seraient enfin audibles. Car le brouillage au PS c'est maintenant qu'il existe et je suis pour que l'on tranche la ligne politique, la stratégie et le leadership. Clair et net.

    Salutations socialistes

  22. singe dit :

    @ Vincent de Lyon

    Nous avons vu avant tout une défection encore accrue des urnes, des victoires de listes hétéroclites. Non pas une victoire éclatante d'un discours socialiste. Un rapport droite-gauche réflétant l'espoir des électeurs, mais où en est la traduction dans les messages d'auto-satisfaction?
    Qu'est-ce que la gauche va opposer au plan de rigueur qui s'annonce destructeur de nos valeurs républicaines?
    Va-t-on à nouveau entendre le silence assourdissant du PS:
    - quand va être annoncée la supprssion de l'ISF
    - pour le deuxième pas vers les 42 ans et demi: 41 annuités pour la retraite. Le PS va-t-il encore faire mine de réduire l'affaire à des régimes spéciaux?
    - la destruction à marche forcée du code du travail. On va lancer au front le gadget Martine Aubry et ses 35 heures d'un autre siècle?

    La coalition des "reconstructeurs" Aubry, Fabius, Delanoé... tous contre Bécassine, quoi, laisse augurer d'un débat d'une intelligence, euh, bref. Grande déprime assurée.
    Ce PS, il faut le sortir de l'impasse malgré lui. Une révolution culturelle y est-elle possible? Les 60 % de militants restants veulent-ils bien faire appel d'air et ne plus servir de club à untel ou untel?

  23. Claire Strime dit :

    "ce n’est pas ou non les alliances avec le Modem, c’est le respect de ses électeurs. Car en majorité ils ont une conscience de centre-gauche même s’ils sont dirigés par un centre-droit." (asse42)

    Question à 2 balles: vaut-il mieux respecter les 55 % d'électeurs qui ont voté NON le 29 mai 2005, ou les quelques clampins qui savent pas s'ils sont giscardiens ou rocardiens?
    Je ne promets pas l'Elysée à ta patronne si elle trouve la réponse mais au moins toute ma considération populiste.

  24. dudu 87 dit :

    Bonjour à tous/tes
    (”ils sont tous pourris de toute façon !”).Et oui... c'est souvent la réflexion que j'entend dans mon quartier...populaire ou pourtant, ceux avec qui je débats connaissent mes opinions. La majorité de mes interlocuteurs n'admettent plus que nos "politiques" y fassent carrière, l'exemple le plus cité et frappant, est celui de Chirac: 45 ans avec un salaire de la politique et quel salaire! pour ceux qui ont 850 euros/mois pour vivre et ils sont 7000000, NON? J'ajouterai que nombre d'entre eux (les politiques) paie l'ISF, toutes tendances confondues. L'ouvrier fait-il fortune en travaillant? Leur salaire dépend du suffrage universel, c'est-à-dire qu'il faut être élu pour bien vivre! OU EST LA DEMOCRATIE DANS TOUT CA ET LE SERVICE AU BIEN PUBLIQUE? Tiens un autre exemple, souvenez vous de la prise de retraite de Juppé et Fabius à 37,5 ans avant le passage aux 40 ans de la fonction publique. Les salariés de la fonction publique ont-il eu cette possibilité? Ils vont donc cumuler leur retraite et leur paie d'homme politique. Et S. Dassault, + 80 ans, PDG d'un groupe industriel travaillant pour la nation dans un secteur aussi sensible que l'armement! (Souvenez-vous de l'affaire des frégates et l'affaire ELF) J'arrête là mon énumération car la liste est longue et je ne serai pas marrant... du tout, du tout!.
    Alors quelles propositions?
    Pour éviter cette dérive, je propose que le mandat d'élu/e, maire et député/e d'une ville > 100000 habitants soit limité à 10 ans. En suite que la NATION ait obligation de réinsérer ses élus/es dans des emplois publiques ou privés. Ceci devrait être inscrit dans la future constitution.Que pensez d'un élu à + 70 ans avec un mandat national?
    La nation ferait oeuvre de salubrité publique

  25. kalmos1 dit :

    @JCM
    J'ai toujours habité en région et j'y habite toujours.
    A l'heure de L'Europe, des régions, des communautés de communes, et des communes, les prérogatives des départements devraient être transférés aux régions et aux communes. L'argent économisé serait bien plus utile ailleurs.

  26. Nicolas Princen dit :

    Chers amis,
    Vous connaissez dans votre entourage un anti-sarkoziste ?
    Je suis payé pour le surveiller, alors dénoncez-le moi !
    Je vous remercie pour votre collaboration.

    Nicolas Princen.

    http://www.marianne2.fr/Denoncez-a-l-Elysee-vos-amis-anti-sarkozystes-et-gagnez-le-Corbeau-d-Or-du-Web!_a84877.html?PHPSESSID=e747915b54ea37f0aa1f83f33d07f74f

  27. Claire Strime dit :

    Refus de titularisation de 4 Inspecteurs du Travail stagiaires ("élèves") (+ d'infos auprès de leurs syndicats):
    "CGT SUD SNU CFDT UNSA
    MOBILISONS NOUS TOUS POUR LA TITULARISATION DES QUATRE IET RETROGRADES !
    -Plus de 200 agents, IET des promos 2006 et 2007, leurs collègues de la région IDF, se sont rassemblés le 4 mars 2008 à Paris pour soutenir nos 4 collègues IET. -La pétition issue de l’AG des promos 2006 et 2007 est d’ores et déjà très massivement signée. -Là où ils sont interpellés, des DR, des DD, des maîtres de stage, des tuteurs ont manifesté leur désaccord sur la décision arrêtée et leur soutien aux IET qu’ils attendaient dans leurs services. -Fait inédit, dès le 4 mars le DRTEFP d’Ile-de-France a publiquement donné son soutien aux 4 IET rétrogradés et écrit au DAGEMO et au cabinet pour demander la révision des décisions.

    Les 4 IET doivent être titularisés : c’est la seule décision juste, égalitaire et objective.
    Une délégation composée de 3 représentants de la promo 2006 et d’1 représentant par OS nationale (CGT, SUD, SNU, CFDT) a rencontré les représentants du ministre (deux membres du cabinet et le DAGEMO). "

  28. Guy dit :

    Je ne sais pas si cette contribution est passée à cause de trop de lien (attente de validation), donc je la reposte :

    Vincent de Lyon - UN AVIS ? dit: 18 mars 2008 à 22:19
    Pourriez vous, vous ou une personne qui lit ce commentaire, m’éclairer sur ce sujet.
    —————

    Des pistes : les gains de productivité et le partage de la valeur ajoutée :

    http://www.esethi.com/article.php3?id_article=101

  29. Guy dit :

    Vincent de Lyon - UN AVIS ? dit: 18 mars 2008 à 22:19

    Des pistes : les gains de productivité et le partage de la valeur ajoutée :

    2/ http://travail-chomage.site.voila.fr/produc/gain_productiv.htm

  30. Guy dit :

    Vincent de Lyon - UN AVIS ? dit: 18 mars 2008 à 22:19

    Des pistes : les gains de productivité et le partage de la valeur ajoutée :

    3/ http://www.france.attac.org/spip.php?article354

  31. xyz dit :

    Les médias de masse, obstacle à la transformation politique et sociale

    http://video.google.fr/videoplay?docid=-3145421979452950364

  32. xyz dit :

    Noam Chomsky, La manufacture du consententement

    http://video.google.fr/videoplay?docid=-8506025126009141326

  33. xyz dit :

    Stiglitz : Making Globalization Work (en anglais seulement)

    http://video.google.fr/videoplay?docid=-7382869914935298517

  34. Mourad dit :

    Tout à fait d'accord avec Jean-Luc Mélenchon, La gauche n'a rien à gagner en s'alliant au Modem qui reste qu'on le veuille ou pas un parti de droite.Quand à l'alliance avec la gauche radicale qui n'est aucunement une honte, je considère que c'est une nécessité.
    La question qui se pose :est-ce qu'elle voudra bien de nous les socialistes avec toutes nos incohérences?Ce n'est pas gagné

  35. Marseille, ville rebelle et Marseille qui vote à droite,
    Trouvez l’erreur.

    D’un côté, il y a une ville qui a fournit les plus gros bataillons des manifestations syndicales, en 1995 contre la réforme des régimes spéciaux, en 2000 dans l’éducation contre la politique du Ministre Allègre, en 2003 contre la réforme Fillon des retraites et la loi de décentralisation, en 2006 contre le CPE, plus récemment en 2007 contre l’attaque des régimes spéciaux et pour le pouvoir d’achat. Une ville, une région où le mouvement syndical reste structuré contrairement à d’autres (voir le poids de la CGT dans le privé, de la FSU et de FO dans les services publics).

    De l’autre côté, Sarkozy a réalisé à Marseille un score plus élevé que sa moyenne nationale (54% pour 53 en moyenne) dans une ville populaire. Gaudin sauve sur le fil sa majorité municipale (cela c’est joué à 985 voix dans les 4/5). La région pourrait apparaître comme la dernière terre d’élection de l’UMP (Marseille Aix, Avignon, Toulon, Nice, Nîmes).
    Pourtant la droite a reculé de partout y compris là où elle reste majoritaire, elle perd plusieurs villes (Port saint Louis, Roquevaire, Miramas, La Seyne), plusieurs cantons pour le Conseil Général.

    La question que l’on peut se poser est : pourquoi ce qui a été possible à Toulouse, à Saint Etienne, à Strasbourg … ne s’est pas réalisé ici ?

    Le problème dont souffre le peuple de gauche est sa représentation politique. La campagne de JN Guérini basée sur un programme municipal de gauche a été entachée de nombreuses ambiguïtés :
    Pourquoi refuser un accord entre les partis de gauche (qualifié d’accord d’appareils) ? Jusqu’à preuve du contraire, la représentation politique n’a pas trouvé mieux que la forme partidaire.
    Pourquoi désigner comme tête de liste, un ancien responsable de l’UMP ou du RPF (parti de Ch Pasqua) à maintes reprises candidat pour la droite marseillaise, dans le 4ème secteur ?
    Sa candidature n’a rien apporté dans les 6/8 (Gaudin a été élu au premier tour) et au contraire a servi de repoussoir pour une partie de l’électorat de gauche marseillais.
    Pourquoi avoir intégré dès le premier tour des personnalités issues du Modem ?
    Et surtout pourquoi avoir fusionné les listes « faire gagner Marseille » avec celles du Modem ?
    Pour des raisons d’arithmétique électorale ? Non ! Le total des voix d’extrême gauche sur le premier et troisième secteurs décisifs était supérieur à celui du Modem (3773 contre 3571).
    Pour des raisons de dynamique électorale ? Non ! Elle n’a pas eu lieu dans le 4/5.
    Une rapide étude des bureaux de vote montre que :
    Le report des voix de l’Ext Gauche s’est opéré correctement et a assuré la victoire de Patrick Mennucci qui arrive en tête dans le premier arrondissement (quartiers populaires) dans 16 bureaux sur 17 et est placé derrière Roatta dans le 7ème (quartiers aisés) dans 19 bureaux sur 21. L’analyse bureau par bureau montre que l’électorat Modem s’est reporté de façon égale sur les deux listes restant en lice (gauche et UMP) montrant encore une fois s’il le fallait que le centre n’existe pas, que le Modem est un parti de droite, sans ligne politique autre que celle d’occuper des places.
    Cela a logiquement conduit à la défaite de JN Guérini contre Muselier dans les 4/5, où là encore, la fusion Gauche-Modem n’a pas créé de dynamique car elle n’était pas porteuse d’une alternative à la gestion municipale UMP. Dans ce secteur Muselier a, au second tour fait le plein des voix du FN et divers extrême droite, et capté une partie des voix de Bennahmias.

    C’étai donc pour la gauche, une campagne à géométrie variable. Dans l’adresse aux Marseillais pour le second tour, Guérini n’emploie pas une seule fois le terme de « gauche » mais celui de « Marseille rassemblée ». Mennucci fait plus fort encore, il parle d’une voix dans le 7ème pour les populations bourgeoises du Roucas Blanc et d’une autre dans le premier pour les quartiers Belsunce-Noailles où là, il assume ses « valeurs de la gauche ». Comprenne qui pourra.
    Avec une telle politique il n’est pas étonnant de constater que l’abstention n’est pas la même de partout : entre 38 et 40 % dans les quartiers bourgeois contre 44 et 46% dans les quartiers populaires, soit un différentiel de 6% ! La cause de l’échec de la gauche à Marseille est a recherchée dans cette direction !

    Cette élection à Marseille dessine un nouvel espace politique :
    La droite est affaiblie et divisée, la ville est plus que jamais coupée en deux. La ligne de partage Nord Sud recoupe à la fois une identité sociale et une identité politique :
    niveau de vie plus élevé dans le Sud, nombre de chômeurs de rmistes plus important dans le Nord, habitats sociaux mal entretenus dans le Nord, absence de transports en commun dans ce quartiers... L’orientation définie par Gaudin (voir argumentaires sur le site) ne fera qu’accroître cette coupure. Comme la politique gouvernementale ne fera qu’accentuer les inégalités sociales,
    les quartiers du Sud restent à majorité à droite, les quartiers du Centre et du nord à majorité à gauche.
    La gauche et en particulier le Parti Socialiste est devant de grandes responsabilités : comment devenir un véritable parti d’opposition à la gestion municipale et à la politique sarkozienne ?
    Comment représenter une véritable alternative ? Le désire t-il vraiment ?
    Ce vide politique est inquiétant surtout que dans la région, nous continuons d’assister au déclin du PCF (plus de député communiste ni de conseiller général sur Marseille, crise interne du parti). L’extrême gauche qui a réussi un score important à Marseille refuse toute logique d’union à gauche.
    Il est grand temps de rassembler toutes les énergies, de construire une force nouvelle à gauche. C’est possible, c’est vital, pour notre ville, pour le peuple de gauche, pour l’ensemble des salariés de notre pays.

    Alain Barlatier militant socialiste

  36. xyz dit :

    Démocratie participative : idéal, utopie, démagogie?

    http://video.google.fr/videoplay?docid=7925909217066932469

  37. Nicolas Princen dit :

    Chers amis,
    Vous m'avez beaucoup déçu.
    Vous le savez, je suis payé pour signaler à Notre Président de la République les activités anti-sarkozistes sur internet.
    Vous le savez, j'ai besoin de votre collaboration.

    Or, à ce jour, personne ne m'a encore envoyé de mail de délation.

    Je vous demande de faire un effort. Vous connaissez sûrement dans votre entourage un anti-sarkoziste. Alors, s'il vous plaît, envoyez-moi son nom, son prénom, son adresse mail, son adresse postale, sa profession, son numéro de portable, afin que Notre Président de la République le fasse surveiller.

    Je vous remercie pour votre collaboration.

    Nicolas Princen.

    http://www.pcinpact.com/actu/news/42503-nicolas-sarkozy-princen-rumeurs-net.htm

  38. xyz dit :

    Michel Serres : Le philosophe donne rapidement le ton et invite son auditoire à prendre conscience de la révolution cognitive générée par la révolution de l'information. Pour lui, les nouvelles technologies ont poussé l'homme à externaliser sa mémoire. Il nous faudra donc être inventifs, intelligents, transparents pour être des acteurs de cette nouvelle période de l'Histoire.

    http://interstices.info/jcms/c_33030/les-nouvelles-technologies-revolution-culturelle-et-cognitive

  39. xyz dit :

    Hacking Democracy - (La démocratie piratée)

    http://video.google.fr/videoplay?docid=2812312035664732092

  40. lolo dit :

    a Lille, la gauche a gagné avec le Modem

  41. sibemol dit :

    ce que je retire de l'analyse de M Mélenchon, c'est surtout que les Verts ne se portent jamais aussi bien que quand ils se présentent contre la "gauche traditionnelle", et que les membres de cette "gauche traditionnelles" expriment un mépris insupportable vis a vis des électeurs qui ne la soutiennent pas.

    J'ai toujours trouvé absurdes et antidémocratiques les désistements dits "républicains" pour obtenir des banannes de 100% au second tour et sur-représenter un parti qui a fait son temps et qui est maintenant un boulet qu'il faut fondre.

    Ouvrez les yeux : les deux tiers des électeurs du modem viennent de la gauche, ce n'est pas en les injuriant que vous les raménerez au bercail.

    Avec une abstention record, les "analyses " pseudo politiques des résultats sont stupides et rappellent la période qui a précédé le double salto de Jospin, le type qui a réussi à faire élire Chirac en 1995, à une époque où tout le monde détestait ce type !
    Au secours, le PS et le PC veulent recommencer !

    Moi je retourne avec d'autres m'abstenir ou voter Modem si je garde un espoir de faire bouger quelque chose.
    Mais, quand je lis ce qui se dit ici et ailleurs, j'ai l'impression de revenir 30 ans en arrière, plus beaucoup d'espoir, je vais plutôt mettre ma carte d'électeur en vente sur ebay.

  42. 4 Août dit :

    "ici et ailleurs, j’ai l’impression de revenir 30 ans en arrière"

    Il y a 30 ans un couple d'ouvriers pouvait se payer un pavillon, et vivait de son travail. Aujourd'hui, après avoir tiré tout ce monde vers le bas, on nous dit que c'est mieux, et on rajoute que demain, en tirant encore plus vers le bas (les fameuses réformes "necessaires"...) ça ira encore mieux.
    53% des Français croient encore au père noël et confondent le pire avec le mieux...

  43. xyz dit :

    L’ENA, symptôme d'une maladie 1.

    http://www.ifrap.org/0-ouvrirlesite/Dossier-ENA.htm

  44. singe dit :

    @ Alain Barlatier

    Votre analyse de la nouvelle donne marseillaise réflète une évolution inquiétante: c'est un miracle qu'il y ait pas eu les violences des banlieues parisiennes. Par où et grâce à qui çà tient?

  45. Luc Capony dit :

    Bonjour,

    Pas d'accord avec ton premier paragraphe Jean Luc. Le résultat des élections c'est pas Gauche 51% et Droite 44%, c'est : Abstention et vote blanc : 40%, Gauche 31% et Droite 26% !
    Le premier parti de France reste l'abstention.
    N'oublies pas que les gens qui ne vont pas voter ou qui vote blanc, alors qu'ils sont inscrits (ils ont donc fait la démarche de s'inscrire), expriment une opinion, dont personne ne tient compte. Et pour cause, car ni le PS ni l'UMP ne seraient aux commandes si le vote blanc était (enfin) un suffrage exprimé !...


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