07avr 08

Je ne suis pas communiste chinois. Je ne le serai jamais. Mais je ne suis pas d’accord avec les manifestations en faveur du boycott des jeux olympiques. Je ne suis pas d’accord avec l’opération de Robert Ménard contre les jeux olympiques de Pékin. Je ne suis pas d’accord avec la réécriture de l’histoire de la Chine à laquelle toute cette opération donne lieu. Je ne partage pas du tout l’enthousiasme béat pour le Dalaï lama ni pour le régime qu’il incarne. Pour moi, le boycott des jeux est une agression injustifiée et insultante contre le peuple chinois. Si l’on voulait mettre en cause le régime de Pékin il fallait le faire au moment du choix de Pékin pour les jeux. Il ne fallait  pas permettre à la Chine d’être candidate. Il fallait le dire en Chine. Ce qui se fait est une insulte gratuite et injustifiée contre les millions de chinois qui ont voulu et préparent activement les jeux. Pour moi il flotte un relent nauséabond de racisme sur cette marmitte !

UN PRETEXTE

Si un boycott devait être organisé, dans une logique agressive conséquente, ce n’est pas celui du sport qui est un moment d’ouverture et de fraternisation. Pourquoi pas plutôt celui des affaires et de la finance ?  Naturellement aucun des activistes mondains actuels ne le propose ni n’entreprend quoi que ce soit dans ce sens. Si l'on devait vraiment se facher avec le gouvernement chinois,  pourquoi le minimum de ce qui se fait dans les relations normales entre les nations ne se fait-il pas à cette occasion ? Le président de la République chinoise (combien de protestataires se soucient de savoir comment il s’appelle ?) a-t-il été approché ? Lui a -t-on demandé quelque chose ? Quoi ? Qu’a-t-il répondu ? Le premier ministre (combien se sont préoccupés de connaitre son nom ?) a-t-il été interpellé ? L’ambassadeur de Chine en France a-t-il été reçu et a-t-on eu un échange avec lui ? Qui s’en soucie ? Avec une morgue ressemblant à du racisme, on proteste contre un gouvernement dont on ne cite pas le nom des dirigeants, et dont on fait comme s’il n’existait pas. Pourquoi sinon parce qu’on pense par devers soi qu’il n’en est pas vraiment un. La superbe occidentale nie jusqu'au nom des gouvernants qui dirigent un peuple de un milliard quatre cent millions de personnes que l'on croit assez veules pour être maîtrisé par une simple police politique ! D’une façon générale je ressens, en voyant tout cela, l’écho du mépris des colons qui ont imposé en leur temps les armes à la main l’obligation pour les chinois de faire le commerce de l’opium ! Si la volonté est d'affronter le régime politique de Pékin, aucun des moyens employés n'est de nature à modifier quoi que ce soit d'autre que l'opinion occidentale déjà totalement formatée sur le sujet. 
Donc les évènements du Tibet sont un prétexte. Un prétexte entièrement construit à l’usage d’un public conditionné par la répétition d’images qui visent à créé de l’évidence davantage que de la réflexion. Exemple : seule l’enquête « d’arrêt sur image » rapporte que les « évènements du Tibet » ont commencé par un pogrom de commerçants chinois par des « tibétains ». Dans quel pays au monde de tels évènements restent-ils sans suite répressive ? La vie d’un commerçant chinois a-t-elle moins de valeur que celle du manifestant « tibétain » qui l’assassine à coups de bâton dans la rue ? Bien de l’amitié pour les tibétains n’est qu’une variante nauséabonde du racisme contre les chinois. Elle se nourrit de tous les fantasmes que l’ignorance favorise. Que la répression ait été lourde est peut-être avéré. Comment l’apprécier ? Les seuls chiffres rabachés sont ceux du « gouvernement tibétain en exil ». Pourtant le gouvernement chinois, si j’ai bien entendu, annonce lui-même un nombre de blessés et de morts qui permet de comprendre qu’il y a eu une situation grave et sérieuse que les autorités admettent. Dans n’importe quelles circonstances ont essaierait de comparer les informations. On essaierait de comprendre l’enchainement des faits. Sinon autant dire que le gouvernement français de l’époque a ordonné de pousser deux jeunes dans un transformateur électrique à Clichy Sous Bois au motif qu’il avait alors une politique de main dure face aux banlieues. Personne n’oserait avancer une bêtise aussi infâme. Dans les émeutes urbaines américaines la répression a aussi la main lourde. Tout cela n’excuse rien. Mais cela permet de mettre des évènements en relation de comparaison. 

 
UN PERSONNAGE SUSPECT

J’exprime les plus nettes réserves à propos de l’action politique de monsieur Robert Ménard, principal organisateur des manifestations anti chinoises. A présent, à propos du Tibet et des jeux olympiques, on ne voit que Robert Ménard. Il parle, parait il, au nom de « Reporters sans frontière ». Cette association est réduite à la personne de Robert Ménard. Bien des anciens membres du conseil d’administration pourraient en dire long au sujet des conceptions démocratiques de monsieur Ménard dans sa propre association. Quand je me suis trouvé sur le plateau de radio à France Culture où l'on m'interrogeait sur le sujet du Tibet et des jeux olympiques, messieurs Marc Kravetz et Alexandre Adler sont restés silencieux quand j'en suis venu au rôle de monsieur Ménard.  Ils ne peuvent être soupçonnés de chercher à me complaire… Hors micro, les deux exprimaient des réserves marquées sur les méthodes du personnage de Robert Ménard. Maxime Vivas a établi une analyse documentée extrêmement inquiétante sur ce personnage et ses sources de financements. Quoiqu’il en soit, il semble qu’il remplace aussi dorénavant les syndicats de journalistes, l’association internationale des droits de l’homme, Amnesty et ainsi de suite. Parfois même il remplace le Dalaï lama. Robert Menard milite pour le boycott des jeux ce que ne fait pas le Dalaï lama. Celui-ci dit au contraire que le peuple chinois mérite les jeux. Robert Ménard est un   défenseur des droits de l’homme à géométrie variable. A-t-il mené une seule action, même ultra symbolique, quand les Etats unis d’Amérique ont légalisé la torture ? A-t-il mené une seule action pour que les détenus de Guantanamo soient assistés d’avocat ? Robert Menard a un comportement qui soulève des questions sérieuses au sujet des motivations de son action. 

LE REGIME THEOCRATIQUE EST INDEFENDABLE

 A propos du Tibet. Le Tibet est chinois depuis le quatorzième siècle. Lhassa était sous autorité chinoise puis mandchoue avant que Besançon ou Dôle soient sous l’autorité des rois de France. Parler « d’invasion » en 1959 pour qualifier un évènement à l’intérieur de la révolution chinoise est aberrant. Dit-on que la France a « envahi » la Vendée quand les armées de notre République y sont entrées contre les insurgés royalistes du cru ? Le Dalaï Lama et les autres seigneurs tibétains ont accepté tout ce que la Chine communiste leur proposait et offrait, comme par exemple le poste de vice président de l’assemblée populaire que « sa sainteté » a occupé sans rechigner. Cela jusqu’au jour de 1956 où le régime communiste a décidé d’abolir le servage au Tibet et régions limitrophes. Dans une négation des traditions, que j’approuve entièrement, les communistes ont abrogé les codes qui classaient la population en trois catégories et neuf classes dont le prix de la vie était précisé, codes qui donnaient aux propriétaires de serfs et d’esclaves le  droit de vie, de mort et de tortures sur eux.  On n'évoque pas le satut des femmes sous ce régime là. Mais il est possible de se renseigner si l'on a le coeur bien accroché. L’autorité communiste a mis fin aux luttes violentes entre chefs locaux du prétendue paradis de la non violence ainsi qu’aux divers châtiments sanglants que les moines infligeaient à ceux qui contrevenaient aux règles religieuses dont ils étaient les gardiens. La version tibétaine de la Charria a pris fin avec les communistes. La révolte de 1959 fut préparée, armée, entretenue et financée par les USA dans le cadre de la guerre froide. Voila ce qu’il en est des traditions charmantes du régime du Dalaï Lama avant les communistes et de l’horrible « invasion » qui y a mis fin.  Depuis, la scolarisation des enfants du Tibet concerne 81% d’entre eux là où il n’y en avait que 2% au temps bénis des traditions. Et l’espérance de vie dans l’enfer chinois contemporain prolonge la vie des esclaves de cette vallée de larmes de 35, 5 à 67 ans. En foi de quoi l'anéantissement des tibétain se manifeste par le doublement de la population tibétaine depuis 1959 faisant passer celle-ci de un million à deux millions et demi. Pour tout cela, la situation mérite mieux, davantage de circonspection, plus de respect pour les chinois que les clichés ridicules que colportent des gens qui ne voudraient ni pour eux, ni pour leur compagne ni pour leurs enfants d’un régime aussi lamentable que celui du roi des moines bouddhistes du Tibet. A l’heure actuelle je n’éprouve aucune sympathie pour « le gouvernement en exil du Tibet » dont sa sainteté est le décideur ultime sur pratiquement toutes les questions, où siège un nombre de membres de sa famille qu’il est tout à fait inhabituel de trouver dans un gouvernement, même en exil, sans parler de leur présence aux postes clefs de la finance et des affaires de cet exil. Je respecte le droit de sa sainteté de croire ce qu’elle veut et à ses partisans de même. Mais je m’accorde le droit d’être en désaccord total avec l’idée de leur régime théocratique. Je suis également hostile à l’embrigadement d’enfants dans les monastères. Je suis opposé à l’existence du servage. Je suis laïque partout et pour tous et donc totalement opposé à l’autorité politique des religieux, même de ceux que l'album "Tintin au Tibet" a rendu attendrissants et qui ne l’ont pourtant jamais été. Je désapprouve aussi les prises de position du "roi des moines" contre l’avortement et les homosexuels. Même non violentes et entourées de sourires assez séducteurs, ses déclarations sur ces deux sujets sont à mes yeux aussi archaïques que son projet politique théocratique.  Je n’ai jamais soutenu l’Ayatollah Khomeiny, même quand j’étais contre le Shah d’Iran. Je ne soutiens pas davantage ni n’encourage le Dalaï Lama, ni dans sa religion qui ne me concerne pas, ni dans ses prétentions politiques que je désapprouve ni dans ses tentatives cecessionistes que je condamne.  Je demande: pourquoi  pour exercer sa religion et la diriger le Dalaï Lama aurait-il besoin d’un Etat ? Un Etat qui pour être constitué demanderait d'amputer la Chine du quart de sa surface! Son magistère moral et religieux actuel souffre-t-il de n’être assis sur aucune royauté ?

FAUTEUR DE GUERRE

En ce qui concerne le droit international et la géopolitique, le dossier du Tibet tel que présenté par ses partisans est un facteur de violences, de guerres et de déstabilisation aussi considérable que celui des Balkans. Quel genre de Tibet est défendu ? Le "grand Tibet" incluant des régions comme le Yunnan et le Sichuan, sur les territoires des anciens seigneurs de la terre où sont organisés des troubles en même temps qu'à Lhassa ? Bien sur, aucun de ceux qui s'agitent en ce moment ne se préoccupe de savoir de quoi il retourne à ce propos. Rien n’indique mieux le paternalisme néo colonial ni le racisme sous jacent à l’enthousiasme pro tibétain que l’indifférence à ces questions qui mettent en cause la vie de millions de personnes et des siècles d’histoire et de culture chinoise. 
J'ai lu que les athlètes français porteraient un maillot avec une déclaration un peu passe partout qui est présentée comme une protestation politique . Je sais très bien que l'inscription "pour un monde meilleur" ne mange pas plus de pain là bas qu'ici. Mais elle sera certainement vécue par les chinois du commun comme un acte injurieux si son motif pro dalai lama est connu. Peut-être est-il cependant aussi un peu hors limite des règles du sport international. Souvenons nous que la ligue européenne de natation a exclu des championnats d'europe de natation le nageur serbe Milorad Cavic parce qu'il portait lors des remises de médailles un tee-shirt sur lequel était écrit: "le Kosovo est serbe". Cela fera-t-il jurisprudence? Les champions français qui porteront un slogan annoncé comme politique seront-ils interdits de jeux ?  Bien sûr que non ! Puisque le but c'est justement que le Tibet soit au chinois ce que le Kosovo a été aux serbes.  Mais comme cela n'a rien de comparable, à part la volonté de dépeçage de l'ennemi et la mise en scène médiatique,  il est fort probable que cela finisse à la confusion des agresseurs. Je le souhaite. Je suis un ami de la Chine. Et je sais que l'intéret de mon pays et ses valeurs ne sont pas du côté où l'on voudrait les entrainer.


2  722 commentaires à “Je ne suis pas d’accord avec le boycott des jeux de Pékin et la propagande anti-chinoise”
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  1. kervennic dit :

    jean luc, ne melanchons pas tout !

  2. Wu Fa Hsien dit :

    Bravo et Merci !

    Mr Mélenchon d'avoir eu le courage de vous élever contre cette campagne hystérique sinophobe.

    Les réactions sur votre article démontrent combien nombre de français sont ignares de l'Histoire et feinéants : ils pourraient consulter une encyclopédie Larrousse en (16 vol.) dans tout bibliothèque municipale ou encore chercher sur Internet. Vous avez juste dit la Vérité.

    Ayant travaillé en Afrique et en Asie, j'ai pu voir les progrès phénoménaux en Chine depuis 30 ans, et ceci grâce à la vision correcte et dynamique du Parti Communiste Chinois.

    Wu F.H. (Eurasien Français d'origine Chinoise de la minorité ethnique Kinh, retraité et ancien chef d'entreprise à Taiwan)

  3. Xavier dit :

    Bravo pour cette prise de position courageuse et bien argumentée.
    La France a besoin des leaders politiques comme vous.

    Le devoir d'un élu national n'est pas de flatter l'opinion publique ou les médias. Mais, malheureusement, beaucoup des élus se comportent comme des esclaves de l'opinion publique, pas comme un élite d'une nation.

  4. Théo dit :

    Je suis surpris par cette prise de parole, et vous m'aviez habitué à plus de rigueur dans vos précédentes démonstrations. A ma connaissance personne ne réclame le boycott des jeux, ni le Dalai Lama ni Robert Ménard qui, indépendamment du caractère sulfureux et narcissique du personnage, recommande désormais une non participation à la cérémonie d'ouverture des autorités françaises (cf: son intervention sur France 2 lundi soir).
    Les résultats de ces manifestations se font sentir ces dernières heures, à savoir une demande du CIO aux autorités chinoises, bien tardive certes, de respecter les engagements en ce qui concerne les droits de l'homme pris lors de l'attribution des Jeux.
    En ce qui concerne votre position sur le Tibet, la justification de l'intervention chinoise en 1959 au nom d'une mission civilisatrice ressemble fort à la version laïque des discours colonialistes chrétiens du 19ème siècle. Ce type de discours justifie à posteriori la conquête de l'Amérique Centrale par les Espagnols, les Aztèques étant cannibales, ou même l'Espagne par les troupes napoléonnienes puisqu'elles ont mis fin aux tribunaux d'inquisition...ce qui fait de votre lecture de l'histoire une approche assez iconoclaste pour un socialiste sensé défendre les peuples, tous les peuples.
    Par ailleurs, comparer des statistiques de sous-développement datant d'il y a 50 ans avec celles d'aujourd'hui pour valoriser la sinisation forcée des minorités en Chine, me semble pour le moins osé. Beaucoup de dictatures en Amérique Latine, tout particulièrement au Chili, abusent de ce type de statistiques pour justifier les exactions passées de leurs dirigeants.
    Les Tibétains sont 2 millions et les Hans plus d'un milliard. Ne faites pas passer ces derniers pour des victimes en dehors des commerçants massacrés à Lhassa; surtout ne commettez pas l'erreur d'amalgamer le régime chinois, avec le peuple chinois en méprisant et en traitant de racistes tous ceux qui pensent différemment. Pour avoir vécu en Chine plusieurs années, à l'époque de Tian An Men, cet amalgame est une insulte à ce peuple qui vit sous le joug d'une dictature militaire, digne héritière des dynasties impériales et qui mène partout, au Xinjiang, au Tibet, en Mongolie, une sinisation au pas de course (primes d'installation réservées aux seuls Hans, etc...). C'est la même erreur que d'amalgamer Bush avec le peuple américain. Et on peut critiquer Pékin sans faire preuve de racisme à l'égard du peuple chinois.
    Et tout ce que je viens de dire n'est pas une défense de la théocratie tibétaine qui en plus n'a aucune chance de voir le jour, surtout parce que ces régions périphériques particulièrement riches, vastes et peu peuplées ne seront jamais abandonnées par les Chinois et que des millions de tibétains exilés, assimilés en Inde et ailleurs n'ont pas le droit de vivre dans leur pays.
    Je crains que vous ne justifiez bientôt les interventions musclées du gouvernement chinois au Xinjiang musulman au pretexte qu'ils deviendraient des terroristes à la solde d'Al Quaida en cas d'émancipation. A quand une tribune sur la Mongolie intérieure et son rattachement à la Mongolie compte tenu du risque de voir les hordes mongoles d'un descendant de Gengis khan s'approcher dangereusement des portes de l'Europe?
    Je suis pour ma part favorable à la tenue des jeux en Chine parce que ce pays le mérite et que son peuple verra les libertés et droits universels s'étendre au contact des autres, y compris sur un plan économique. Les peuples chinois (j'y inclus les minorités) méritent le respect et bien plus de libertés et de protection de leurs cultures qu'ils n'en reçoivent aujourd'hui d'un gouvernement qui se prétend communiste.
    L'absence d'exemplarité d'un virtuel Tibet libre qui n'est pas à l'ordre du jour, y compris dans le discours du Dalai Lama, ne doit pas justifier son oppression quotidienne par la dictature militaire chinoise.
    J'aimerais vous entendre condamner avec la même virulence, le régime bien réel de Pékin que le régime totalement virtuel de Lhassa dont le dirigeant putatif n'a même pas le droit de s'y rendre.

  5. Hugo dit :

    Monsieur Mélenchon et les “pro-communistes-ultra-capitalistes-chinois” une reponse s’il vous plait !

    Quid du million et demi de tibetains deportés et tués depuis 60 ans ?

    Quid des tortures en chines et des executions capitales?

    Quid du verrouillage d’internet?

    Quid des executions post tienan men?

    Quid des “bordels Organisés” par les colonisateurs etatique Hans dans Lhassa?

    Quid de la liberté des peuples a disposer d’eux meme ?

    (defendue par les communistes Français en Algérie en 1962 ? tiens la c’est plus valable au Tibet, Bizarre… Géométrie Varialbe quand tu nous tiens…)

    Des réponses (de gauche si possible), vite ! enfin si vous en avez de crédibles sur ces points !

  6. michel dit :

    Monsieur,
    devant un tel tissu d'ânerie qui est, j'espère, lié à votre méconnaissance du dossier, vous devriez méditer cette phrase de Madeleine Quilvin, philosophe bretonne du XX ème siècle : "quand tu n'y connais rien, tais toi, tu auras l'air moins con."
    Cordialement

  7. dudu 87 dit :

    @Hugo
    Lis ce que nos amis chinois écrivent ici et tu auras la réponse!

  8. dudu 87 dit :

    @Jean Marc
    Merci d'avoir employer les bons termes, nous devrons tirer l'analyse de cet évènement, une fois la déferlante passée!

  9. lenfant dit :

    pour un socialiste je me demandes ou est votre coeur du cote des droits de l'homme(dictature total pour le peuple chinois et tibétain).....ou du coté "ne froissons pas la plus grande puissance économique".
    Le commerce est bien plus important que la vie et la libertée d'expression de nombreux tibétains et chinois? M MELANCHON demandons aussi aux indiens de la foret équatoriale d'abandonner leur mode de vie et de culture sous prétexte de progrés!

    UN HOMME DE Gauche et défenseur de la laicitée

  10. Alex dit :

    Jean-Luc, que pensez-vous de l'épouvantable "RGPP" (révision générale des politiques publiques) qui accélère le mouvement de destruction des services de l'Etat nation sous la pression de l'Europe de Bruxelles ?

    RGPP = -11 200 profs -9500 policiers et gendarmes, la carte famille nombreuse SNCF supprimée, l'armée au pain sec et réintégrée à l'OTAN, les hôpitaux de campagne fermés, comme les petits collèges, alors qu'on s'attaque pas au vrai problème : le coût de l'Europe (3 milliards d'euros de perte sèche par an !), et le coût et le méli mélo de la décentralisation (baronnies locales)

    tous les éclairages, à diffuser largement, sur cette RGPP ICI :
    ==>http://www.levraidebat.com/article-18004673.html

  11. Wu Fa Hsien dit :

    Au post 776-Denis Bloud écrit :
    "De leur côté, les Chinois pourraient avoir la politesse et la correction de retirer la Bible de la liste des objets interdits aux touristes et sportifs durant les Jeux de Pékin!"

    Mr Denis Bloud, il me semble que vous êtes naïf et ignare !

    La Chine n'a pas besoin de livres "religieux", tels que la Bible, fondés sur des faits inventés et mensongers, fabriqués pour des besoins politiques : Lisez "La Bible dévoilée" d'Israel Finkelstein (Directeur de l'Institut d'archéologie de l'université de Tel Aviv) et de Neil Asher Silberman (Directeur historique au Ename Center for Public Archaeology and Heritage presentation de Belgique)

    La Chine n'a pas besoin non plus de livres "religieux" faisant l'apologie du génocide ! relisez dans la Bible, le Livre de Josué, et au chapitre I-9 vous avez la liste des trente et uns peuples "génocidés".

    "Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre."
    (Karl Marx / 1818–1883)
    Serait aussi un prophète ?

    Le sol de Chine ne doit pas être souillé par des livres mensongers aussi grossiers, lisez le ailleurs (ainsi que vos revues pornos) !

    Wu F.H. (Eurasien Français d’origine Chinoise de la minorité ethnique Kinh, retraité et ancien chef d’entreprise à Taiwan)

  12. Simon dit :

    Monsieur le Sénateur,

    Bravo!
    Jusqu'a aujourd'hui. C'est la seule voix qui est different!

    un vraiment hero!

  13. Loïc dit :

    MELENCHON PRESIDENT !

  14. lily dit :

    Tous ceux qui vous accusent ne conaissent ni la vrai histoire de la Chine ni sa culture ni son regime actuel. Chaque pays a son contexte, chaque pays se developpe a son rytme en fonction de ses priorites et ses moyens.

    Il est plus facile (et c'est souvent le cas en France) de critiquer le monde extérieur qu'il connait mal plutôt que de faire son auto critique. Cela a pour but de détourner la population des vrais problèmes intérieurs (qui sont assez nombreux).

    Ce qui me choque le plus, c'est le parti pris pour une cause et cela sans objectivité de nos médias (peut être ont elles des ordres....).

    Pourquoi la France veut-t-elle toujours imposer ses idées a tout le monde de façon aussi méprisante vis a vis des populations étrangères.

    Merci pour votre prise de position, malheureusement elle n'entraine pas de débats au niveau des dirigeants de notre fameuse démocratie qu'on prétend exemplaire.

  15. Yan dit :

    Emue d'avoir entendu enfin une voix sage.

    Je suis chinoise, mais je ne suis pas communiste, et je ne la serai jamais. Mais je ne partage pas du tout non plus l’enthousiasme béat pour le Dalaï lama ni pour le régime qu’il incarne. Je m'en fiches personnellement si les gens vont à Beijing, mais je me sens fortement agréssée par les manifestations anti-chinois, sentiment partagé avec tous mes compatriotes. Je n'ai pas arrêté de traduire et transmettre les actualités au pays depuis ces derniers temps.

    Pour ceux qui se sentent frustrés face à la croissance économique chinoise, ceux qui souhaitent une nouvelle base américaine au Tibet, profitez du moment pour entamer une 3ème Guerre Mondiale contre la Chine, si on a pas le cul de le faire, c'est peut-être le moment de fermer sa gueule.

  16. Raymond dit :

    Histoire du bouddhisme et du lamaïsme au Tibet

    Les défenseurs du lamaïsme tibétain décrivent cette religion comme étant au cœur même de la culture du pays. En fait, le bouddhisme a été introduit au Tibet en même temps que le féodalisme.
    En effet, autour de l'an 650, le premier roi tibétain, Srong-btsan-sgam-po, était marié à des princesses du Tibet, mais aussi de la Chine. Celles-ci y ont introduit les croyances bouddhistes qui se sont mêlées aux vieilles croyances animistes afin de créer une nouvelle religion : le lamaïsme.
    Durant le siècle qui a suivi, cette religion a été imposée au peuple par la force. Pour y parvenir, le roi Trisong Detsen avait décrété que :

    celui ou celle qui pointait un moine du doigt devait avoir le doigt coupé,
    celui ou celle qui parlait en mal des moines ou du lamaïsme devait avoir les lèvres coupées,
    celui ou celle qui regardait un moine de travers devait avoir les yeux enlevés.
    Bonjour la non-violence!

    Puis, de 1400 à 1600, les monastères sont construits sur le territoire tibétain et consolident leur pouvoir. Le professeur Michael Parenti rappelle : « C'est d'ailleurs au début des années 1400 que l'empereur de Chine envoie son armée au Tibet afin de supporter le Grand Lama, un homme ambitieux de 25 ans, qui se donne lui-même le titre de dalaï (Océan) lama, maître de tout le Tibet. Il est donc assez ironique de constater que le premier dalaï-lama a été installé par l'armée chinoise. » [1]

    Puis, parce que ce système ne pouvait suivre une lignée héréditaire, les moines n'ayant pas le droit d'avoir de relations sexuelles avec une femme, les lamas créèrent une nouvelle doctrine pour leur religion : lorsqu'un dalaï-lama mourait, il était possible de détecter sa réincarnation chez un nouveau-né. À l'âge adulte, celui-ci pourrait à nouveau gouverner le Tibet. Toutefois, dans les faits, seulement 3 des 14 dalaï-lamas ont réellement pu gouverner. En effet, les enfants se rendaient rarement à l'âge adulte, leur entourage préférant les assassiner afin de conserver le pouvoir réel.

    Richesse des monastères et servage
    Des moines, modestement habillés, se regroupant afin de prier pour atteindre le nirvana, voilà l'image que l'on nous présente souvent du Tibet avant la prise du pouvoir par la Chine. Cette image est toutefois très incomplète. Dans les faits, les monastères étaient des lieux de pouvoir et de richesses, reposant sur l'exploitation des masses. Il faut bien, en effet, que quelqu'un travaille afin de subvenir aux besoins des moines. Ce quelqu'un, c'était le serf.
    Ainsi, « le monastère de Drepung était l'un des plus importants propriétaires terriens de la planète avec 185 manoirs, 25 000 serfs, 300 lieux de pâturage et 16 000 gardiens de troupeaux ». [2]

    La majorité de la population subissait l'exploitation de l'aristocratie religieuse.
    En 1953, six ans seulement avant l'exil de l'actuel dalaï-lama, >>> les serfs environ 700 000 personnes sur une population totale estimée à 1 250 000 forment la majeure partie de la population ». Ceux-ci (56% de la population) étaient considérés comme des êtres inférieurs. Le simple fait de toucher à un maître pouvait signifier le fouet pour le serf fautif.

    Les maîtres étaient si distants des serfs que, sur la majeure partie du territoire tibétain, ces deux classes sociales parlaient une langue différente!

    Certaines personnes appartenaient même à une classe sociale inférieure aux serfs. Les esclaves représentaient 5% de la population. De plus, un grand nombre de moines étaient, en fait, des esclaves en robe (10% de la population).

    Et tout ceci n'était rien en comparaison avec le sort réservé aux femmes. Le mot femme, en tibétain (kiemen) signifie littéralement naissance inférieure. Il était interdit aux femmes de lever le regard plus haut que la hauteur des genoux d'un homme lui faisant face, en signe de soumission!

    Avant l'exil du dalaï-lama, 626 personnes possédaient 93% des terres et des richesses et 70% des yaks (les bœufs du Tibet). De ces 626 personnes, 333 étaient à la tête de monastères. Pour parvenir à enrichir ce petit pourcentage de la population, les serfs devaient travailler de 16 à 18 heures par jour!

    Le dalaï-lama actuel, pour sa part, est présenté comme un saint homme pour qui les richesses matérielles ne sont pas importantes. Pourtant, légalement, c'est lui qui possédait le pays entier, incluant sa population. Avant son exil, sa famille contrôlait directement 27 manoirs, 36 pâturages, 6 170 serfs et 102 esclaves. Il se déplaçait sur un trône tiré par des douzaines d'esclaves, pendant que ses gardes du corps frappaient les gens à coups de bâtons afin de lui faire un passage!

    Quel était le sujet de son discours à Vancouver déjà? Ah oui! La nature temporaire des désirs humains!

    Impact des croyances religieuses
    Les superstitions transmises au peuple par le lamaïsme étaient nombreuses. Ainsi, lorsqu'une personne tombait malade, elle était tenue responsable de son état, puisqu'elle n'avait probablement pas été assez pieuse. Plus tard, les moines ont même dénoncé l'utilisation des antibiotiques ainsi que les campagnes de santé publiques organisées par les maoïstes. Pour eux, la seule façon de guérir, c'était de prier davantage et de donner de l'argent ou des offrandes aux monastères.
    Alors que la famine régnait constamment sur tout le territoire (75% des familles devaient, à l'occasion, se contenter de manger l'herbe des pâturages afin de survivre), un tiers de la production de beurre, la principale source de protéines pour cette population, était brûlée quotidiennement en offrandes aux dieux.

    De plus, la notion de karma avait un impact considérable sur le maintien de ce système d'oppression. En effet, selon cette croyance, quand quelqu'un meurt, son âme se voit accorder un nouveau corps. Cette nouvelle vie dépend de la qualité de l'ancienne vie. Ainsi, si une personne a été très pieuse durant son ancienne vie, elle pourra peut-être se réincarner en riche propriétaire d'esclaves. Par contre, quelqu'un qui n'a pas suivi les règles de vie exigée par le lamaïsme risque de renaître dans le corps d'un insecte ou d'une femme!

    On le comprend assez vite, l'idée du karma et de la réincarnation encourage l'oppression et l'exploitation, au lieu de dénoncer les injustices. Après tout, si quelqu'un exploite un grand nombre de serfs et d'esclaves, c'est parce qu'il l'a mérité!

    En fait, les connaissances étaient jalousement conservées dans les monastères. Pour la population, les moines préféraient inventer une multitude de légendes et de superstitions afin que les gens acceptent leur exploitation.

    Non, aux religions d'état....... Dalaï-Lama et Sarkoloéon, même combat......

    Tout les deux, sont à mettre au banc de toutes sociétés humaines civilisées.....

    je vous laisse réfléchir !

    1 “Tibet, Tibet”, P.French, Albin Michel, 2005.
    2 Le major américain William Corson, responsable des négociations de l’époque, Press Trust of India, 10/8/1999.
    3 Raj Ramanna, ancien directeur du programme nucléaire de l’Inde, 10/10/1997, Press Trust of India.

    source http://www.comlive.net/C-est-Qui-Ce-Dalai-Lama,165167.htm

  17. Pavemosaique dit :

    Qu'on est d'accord avec le Dalai lama ou pas, c'est un fait qu'il représente la majorité des tibétains en exil. Lui-même ne demande pas l'indépendance, disant clairement que "le Tibet a besoin de la Chine pour progresser". Ne soyons donc pas plus royaliste que le roi, ou plus tibétain que le Dalai lama.
    Il a aussi demandé l'autonomie culturelle et parle de "génocide culturelle".
    Bien sûr une certaine culture tibétaine est menacée, non à cause des chinois Hans, mais à cause du progrès matériel: c'est ce qui est arrivé en Europe lorsque les gens préfèrent aller faire du sport le dimanche au lieu d'aller à la messe et que les familles se réunissent autour du téléviseur pour suivre Nouvelle Star au lieu de faire la prière autour du patriarche. Au même titre, une certaine culture chinoise est aussi menacée: les jeunes de Beijing préfèrent le Macdo que le canard laqué, les gens préfères utiliser le traitement de texte au lieu de faire la calligraphie.
    Mais il faut être optimiste: lorsque la richesse matérielle atteint un certain niveau, les hommes demanderont la richesse culturelle et spirituelle, mais ce ne sera jamais comme avant: la superstition sera remplacée par la recherche de l'accomplissement de soi.
    Pour cela, il faut d'abord avoir de quoi se nourrir, se vêtir et se loger. Et crois-moi, ce n'est pas une affaire simple de gérer le quotidien d'un milliard et trois cents millions de personnes, dont six millions de tibétains. Rappelons qu'au mois de février de cette année, la Chine du sud (dont une partie des provinces limitrophes au Tibet) a été victime d'une horrible tempête de neige, couvrant des régions qui n'ont jamais vue la neige, touchant des millions de foyers (rien à voir avec une inondation en France où 300 foyers ont les pieds mouillés que nous qualifions déjà de catastrophique); les médias occidentaux n'en parlent que très peu (sauf pour montrer les gares et les aéroports bloqués), et pour cause, le gouvernement chinois a bien géré (donc ça n'intéresse pas nos médias). A ce moment, je n'ai pas non plus entendu quelques experts français donner des leçons aux chinois sur la gestion des catastrophes naturelles.
    Ceci n'est qu'un exemple parmi des centaines.
    Je me demande souvent comment développer une région dont l'altitude est entre 3000 et 5000 mètres où l'herbe n'a pas le temps de pousser avant que le bétail ne l'arrache et lorsqu'il y a une tempête de grêle les troupeaux sont décimés par centaine de milliers (et les éleveurs savent bien que pour reconstituer un troupeau, il faut une dizaine d'années!). Le gouvernement chinois a probablement la main lourde pour réprimer les insurrections (qui les a armées, ces insurrection?), mais c'est un fait (même le Dalai lama est d'accord là dessus) que la population tibétaine atteint aujourd'hui 6 millions, alors qu'elle stagne entre 2 et 3 millions avant 1949.
    Je ne dis pas que le gouvernement chinois n'a jamais fait des erreurs. Il y a bien entendu des choses critiquables, mais simplifier à croire que tout est noir (ou tout est blanc) n'est ni objectif, ni scientifique.
    Certains me disent que probablement si le Tibet est géré par les tibétains eux-mêmes, avec l'aide des russes, des anglais, les indiens ou des américains (je les cite parce que ce sont les pays qui à un moment de l'histoire récente ont participé à décider du sort de cette région), les choses iraient mieux, avec des élections démocratiques à l'occidental et tout le respect des droits de l'homme et de la culture tibétaine. J'ai moi-même des doutes, mais en tout cas on ne refait pas l'histoire.
    Bien sûr, je ne prétends pas bien connaitre la Chine ni le Tibet, malgré les nombreux voyages et travaux que j'ai fait. Certains aspects des problèmes politiques et sociaux peuvent m'échapper. Je pense simplement qu'il est temps de discuter et réfléchir calmement, sans hystérie collective observée ces derniers jours.

  18. Yan dit :

    d'ailleur, ma mère a la Bible chez nous, étant jeune enfant, je le lisais comme conte de fée...
    l'église est surveillée en chine? oui, certe. pour ceux qui le comprennent pas, rappelons-nous "l'évangélisation" de l'afrique...

  19. barba-papa dit :

    Mince Alors UPM convaincu et groupie de sarkosy, ca fait des années que je n'avait pas été d'accord avec un socialiste et encore plus avec vous, mais là...j'en reste sur le C... BRAVO

  20. Aurélien362 dit :

    Bravo Mr Mélanchon! Bien que je sois de droite (gaulliste) je suis encore une fois tout à fait d'accord avec votre article! Et je rajoute que cela me fait plaisir de voir enfin un article intelligent et documenté sortant du politiquement correct sur ce sujet :S

  21. Ben75 dit :

    Votre description historique de la situation du Tibet fait preuve de lacunes flagrantes qui altèrent complètement votre analyse de la situation. Le Tibet n'est pas chinois depuis le 14ième siècle car il a été indépendant à maintes reprises depuis. L'indépendance a notamment été déclarée par le 13ième dalai lama en 1913. On pourrait donc discuter longtemps de l'appartenance historique du Tibet à la Chine, mais les choses ne sont certainement aussi simples que vous semblez le présenter.

  22. DEMOULIN dit :

    formidable ces échanges et soutiens à Jean Luc, en fait il n'y a aucun pays qui mérite les JO selon l'éthique d'Olympie, gros business capitalo, athlètes "chargés" vous le savez! pour les droits de l'homme, la France ne pourrait même plus concourir, allez le beau mois de mai arrive! fermez vos claviers et DESCENDEZ dans la rue, la liberté, l'égalité et la fraternité ONT BESOIN DE VOUS! Louise M

  23. Manli dit :

    Merci Monsieur Mélenchon d'avoir du courage a dire la verite!
    Bonjour je suis chinoise. Il y a 14 00 000 000 chinois en Chine, qui a demande notre avis?Ni le media chinois ni le media occidental, 14 00 000 000 chinois sont rien?

    Les gens sont en train de battre avec une CHINE de l'imagination dans leur tele! L'imagination horrible sur la Chine vient d'ou?Le media. Qui croit tout ce que le media raconte? Les gens qui n'ont pas de serveau.

    SVP,venez vous en Chine a voire la vrai Chine! Nous les chinois, on vit ici, on connait mieux notre pays que les gens qui sont jamais venu en Chine! Pourquoi il y a des gens qui sont influence par le media francais,sans venir en Chine,sans connaitre l'histoire de la Chine,ils veulent nous montrer qu'ils connaissent mieux la Chine que nous ?

    Les chinois Han et les Tibetains, bien sur qu'on se plein du gouvernement chinois, comme les francais qui se plein du gouvernement francais, mais ne cherchez pas creer la haine entre 2 races qui n'existe pas entre nous!

    Le gouvernement chinois ne peut pas presenter 130 000 000 chinois,comme Sarkozy ne peut pas presenter 6 millions francais. Avant de juger qqc ou boycotter qqc, au moins avoir un peu de connaissance sur cette CHOOSE.

    Merci!

  24. Yan dit :

    Mr. Pavemosaique, si vous pensez que Dalaï Lama peut représente tous les tibétains sur la planète, je peux rien vous expliquer de plus.

    La plupart de tibétains ne sont pas en exil, ils sont bien au Tibet. Et je suis désolée de vous faire remarquer que le Tibet se figure encore sur la carte mondiale en tant qu'un partie de la Chine (au moins jusqu'aujourd'hui).

    Si vous protestez pour la perte de la culture tibétane, comme vous le sachez très bien, c'est un autre défait de la mondialisation. Et la mondialisation, la Chine n'en est pas le seul coupable. Une culture vivante, c'est une culture qui connaît et qui s'adapte aux mutations. On ne peut pas obliger les africains loger toutes leurs générations sous la tente et vivre en tribu, juste parcequ'on le trouve originalement exotique... A mon avis, la mondialisation, on ne peut malheureusement pas évoluer sans. Après c'est des jeux de méthodes et de délicatesse. Après...ça n'aura rien à avoir avec le "racisme anti-chinois" d'aujourd'hui

  25. Seigle dit :

    Bonjour, c'est juste pour vous dire que j'ai traduit votre article en chinois.
    Pourquoi faire?.....hmmm, pour faire croire aux Chinois qu'il y a encore de l'âme sage en France. ^^ Vive les messages de paix^^
    Un lien pour ce qui a besoin d'en utiliser:
    http://seigle.spaces.live.com/blog/cns!1A9ADD572960219B!586.entry

  26. Victor dit :

    La France attend le Dalaï Lama au mois d'Août à Nante pour une "Initiation en masse" à raison de 200 Euros par personne (il fait aussi payer les moines moitié prix...) comme d'habitude il y aura environ 10.000 personnes pour l'adorer. Il va empocher une belle somme. Voici les bases son enseignement (qui n'a rien a voir avec le vrai bouddhisme pour qui l'enseignement spirituel doit être absolument gratuit, soit dit en passant).

    LES ORIGINES DE BOUDDHISME TIBÉTAIN
    ou
    LA FACE CACHÉE DU DALAÏ LAMA

    (Tiré du livre LA VIE DU BOUDDHA et les doctrines Bouddhiques par Marie Gallaud -1931, ouvrage épuisé).

    « Au Vlle siècle, alors que le Bouddhisme commençait à décliner sensiblement dans l’Inde, il pénétra au Tibet ; et là, ce fut encore grâce à la protection d’un roi, Sron-bçan-sgam-po (stimulé par ses épouses, deux princesses, l’une népalaise, l’autre chinoise), qu’il prit, rapidement, de fortes racines. Mais il dut subir une large incorporation de Chamanisme ; aussi les esprits démoniaques tiennent-ils une considérable place dans le Bouddhisme tibétain. Aux Asura et Rakshasa, hérités du Brahmanisme, ont été ajoutés les groupes infernaux locaux de l’ancien culte « Bön ». Pour apaiser ces mauvais esprits, s’en concilier de bienfaisants et atteindre au salut, les lamas (moines) et les fidèles s’adonnent aux pratiques d’une magie compliquée dont le rituel remplit presque vingt-deux volumes du Canon tibétain, groupés sous le nom de Rgyud (Tantra).
    Dans les grandes salles des monastères, chaque matin, à l’aube, des textes sacrés sont psalmodiés, des hymnes sont chantés à la gloire des Bouddhas et des Bodhisattvas. On y récite aussi, pour neutraliser les mauvaises influences et en susciter de favorables, des Dhâranî canoniques, sortes de courts Sûtra où sont insérés des Mantra tibétains, formules magiques qui, le plus souvent, paraissent dépourvues de sens et ne pouvoir être traduites en aucune langue.
    Les Dhârani se récitent partout, à toute occasion. Il en est qui sont dites particulièrement efficaces pour chasser la maladie, procurer la richesse, obtenir la faculté de se rendre invisible, etc. Certaines effacent même « les cinq crimes inexpiables» : le parricide, le matricide, le meurtre d’un Arhat, celui d’un Tathâgata, et la division jetée dans la Communauté. Il en est de longues et de courtes; il en est que l’on ne prononce qu’une fois, d’autres vingt-et-une, d’autres huit mille, d’autres trois cent mille; certaines doivent être accompagnées de menues cérémonies confectionner un disque de bois de santal qui représente le monde, faire l’offrande d’une lampe de beurre fondu, etc...
    Voici quelques fragments d’hymnes, et des Dhârani qui appartiennent au Canon tibétain :
    «Le Tathâgata, pour le bien des êtres, est venu ici, du sein de la demeure incomparable des dieux du Tusita, où il jouissait de la bénédiction d’être entouré des dieux. Puisse-t-il, par cette bénédiction, apporter le calme à tous les êtres !»
    « Celui qui, sur le bord de l’eau, entouré d’une guirlande d’herbe Kuça a fait apparaître des manifestations de prodiges extraordinaires, et a eu la bénédiction d’être vénéré par le roi des Nâgas, puisse-t-il, par cette bénédiction, apporter le calme à tous les êtres!»
    « Celui dont le corps, par les signes de ses qualités étendues, a un éclat d’or semblable à celui de la lune, qui tient dans la main le livre, l’épée éternelle de la science ; le noble Manjuçri-kûmâra-bhûta est une cause de bénédiction. Puisse, par cette excellente bénédiction, la prospérité venir ici en ce moment !» ;
    « Celui dont le corps, par les signes de la magnanimité, fait par son éclat envie à la lune, qui tient le lotus dans sa main, dont les signes ne présentent aucun défaut, le noble Avalokiteçvara est une cause de bénédiction. Puisse, par cette excellente bénédiction, la prospérité venir ici en ce moment».
    Dhâranî pour calmer toutes les maladies :
    Adoration à tous les Bouddhas et Badhisâttvas
    Voici le discours que j’ai entendu une fois : Bhagavat résidait à Crâvasti au Jetavana, dans le jardin d’Anâthapindika. Bhagavat dit aux Bhiksus :
    « Bhiksus, saisissez bien cette énumération de la loi, répétez-la souvent, pénétrez-vous-en bien, enseignez-la largement aux autres»
    « Caleme, Caleme, panakokila, Crimati, Kundale, dundabha, indrani, mukke, Svâhâ.»
    « Voilà la base du Mantra employé par ceux qui souffrent d’indigestion, de goître, de mélange du sang et de la bile, d’hémorroïdes, de maladies de l’anus, de gonorrhée, de toux, de fièvre, de maux de tête, de point de côté; et par les Pretas (Esprits errants, malheureux à cause de leur Karma, et toujours affamés de besoins terrestres). Cette base de Mantra a été proclamée par le Tathâgata, Arhat parfait et accompli Buddha. Or, le Buddha est le premier de tous les êtres, l’absence de passion est la première de toutes les lois, la Confrérie est la première de toutes les troupes. Par cette parole de vérité, puisse tout ce que j’ai mangé, bu, apprêté, goûté, être bien et heureusement digéré ! Svâhâ !
    « Quand Bhagavat eut prononcé ces paroles, les Bhiksus réjouis louèrent hautement le discours de Bhagavat
    « Fin de la Dhârani sublime qui calme toutes les maladies.»
    Dhâranî-Amulette :
    « Adoration aux trois joyaux ! Adoration à Amitâbha !
    « llimitimele, hanesahane - un tel - jvara bandha me, eka hekana, hrihikam, caturcakana, snitya jvarana Svâhâ. «
    « On n’a qu’à écrire ce rite et l’attacher à son cou pour être exempt de fièvre.»
    « Dhârani qui purifie des cinq crimes inexpiables: Adoration au noble Manjuçri.»
    « Om bakyam téjâla. Om bâhya se se svâ. Om bâkya manjaye. Om bhâlkya nilthaya. Om bakye yanama. Om bâkya de noms.»
    « Si on lit vingt-et-une fois ce nom de Manjuçri, toutes les obscurités provenant de la perpétration des cinq actes, inexpiables sont purifiées.»
    Dans le Lotus de la Bonne Loi, les stances suivantes sont attribuées à Ca-kyamourli. «Souvenez-vous, souvenez-vous d’Avalokiteçvara, de cet être pur, ne concevez à ce sujet aucune incertitude; au temps de la mort, au temps où la misère accable l’homme, il est son protecteur, son refuge, son asile... Si un homme vient à être précipité dans une fosse pleine de feu par un être méchant qui voudrait le détruire, il n’a qu’à se souvenir d’Avalokiteçvara, et le feu s’éteindra de lui-même comme s’il était arrosé d’eau».
    Parmi les incantations en usage au Tibet, la plus fréquemment répétée est celle-ci ; « Om ! mani padme, hum », que l’on appelle :» la science en six syllabes», et qui se traduit pas Om ! (Syllabe sacrée brahmanique).Le joyau dans le lotus, Hum (syllabe magique tibétaine). Ce mantra aurait été enseigné aux hommes par Amitâbhâ et est récommandé par Câkyamouni dans le Karanda Vyûna sûtra. Pour ceux qui n’ont pas le temps, le courage ou la science de réciter les Dhârani et les Mantra comme il faut, les lamas tibétains ont créé le « Moulin à prière», petit cylindre de cuivre ou de bois, tournant sur un axe dont le prolongement sert de manche. Chaque mouvement de rotation imprimé à cet objet du culte équivaut à la bonne récitation des textes sacrés qu’il renferme. On a construit aussi de grands moulins que le vent ou l’eau des rivières actionnent et dans lesquels roulent sans cesse les mots magiques.
    Cent ans à peine après son introduction au Tibet ; le Bouddhisme y eut un brillant et mauvais génie dans la personne du moine érudit Padmasambhava. De Nâlandâ où il enseignait, il vint à Lhasa, appelé par le roi d’alors pour lutter «bouddhiquement» contre les pratiques de grossier occultisme auxquelles les prêtres du culte «Bön» avaient accoutumé les Tibétains et que la foi nouvelle n’avait guère entamées.
    Padmasâmbhava combattit en effet, et assez victorieusement, la sorcellerie indigène; mais ce fut par la magie des Tantra, qu’il importa de l’Inde et développa fougueusement. L’étrange religieux fonda à Sainyé un monastère dont les moines dits Ourzien-pa, furent vêtus et coiffés de rouge grenat. Selon les conceptions de son initiateur, la nouvelle secte rejeta, pour tous, les lois d’abstinence et, pour la majorité des religieux, le célibat. Padmasambhava prêcha, comme le Bouddha Gautama, l’indifférence absolue, mais, à l’encontre du très moral fondateur du Bouddhisme, il alla jusqu’à proclamer la non-distinction entre le bien et le mal, la vertu et le vice. Aussi les nombreux alcooliques et autres pécheurs du Tibet se réclament-ils encore de ce maître indulgent qui lui-même, prétendent-ils, n’était pas sobre. De plus, le novateur recommandait aux coupables de ne point regretter leurs fautes et de s’en remettre au Véhicule magique, le Tantrayâna, pour assurer leur salut par les mantra et les mandala (1)
    (1) Cercles, magiques sur lesquels on dispose, suivant des règles compliquées, des figures de divinités, des ornements et des emblèmes).
    Le résultat fut désastreux et, au IXe siècle, un souverain du Tibet crut devoir ramener ses sujets au culte des dieux autochtones; il chassa les moines, des monastères devenus nombreux et opulents. Mais il fut assassiné par un lama rouge et ses sucesseurs revinrent au Bouddhisme sophistiqué de Padmasambhava. Au onzième siècle, il y eut des tentatives de réforme : la première, celle du savant moine Atîça qui avait étudié à Crîvijaya (Sumatra), marqua peu; la seconde, celle du lama Marpa, qui fut le rude Maître du grand poète ermite Milarepa, tendit à donner aux religieux le goût de l’ascétisme et de la méditation. Mais la sorcellerie Bon et la magie tantrique qui s’étaient interpénétrées, demeurèrent vivaces. Au Xllle siècle, le Bouddhisme tibétain fit néanmoins de l’apostolat et gagna aux doctrines hétéroclites du lamaïsme le petit-fils de Gengis Khan, Kubilaï, et ses Mongols, qui devaient bientôt conquérir la Chine et faire trembler tout l’Extrême-Orient. Vers la fin du XIV° siècle, surgit un pieux et puissant réformateur : Tsong-Kha-pa. Il fonda le monastère Galdan à Lha-sa, où les moines durent, pour leurs bonnets, revenir à la couleur bouddhique : le jaune, et dont la règle rétablit les anciennes austérités jeûne, abstinence d’alcool, célibat, mais non le voeu de pauvreté. La nouvelle secte dite des Gelug-pa (les Vertueux), prima bientôt par le nombre la secte des Ourzien-pa, fondée par Pamasambhava, mais ne la convertit point, et même en subit peu à peu la pernicieuse influence. Actuellement, si les Gelug-pa demeurent, par leur discipline, supérieurs aux Ourzien-pa, ils ne s’en distinguent guère au point de vue des pratiques de sorcellerie.
    Tsong-Kha-pa, sans le vouloir, avait instauré une quasi-divinité de plus, sa sainteté l’ayant fait considérer comme une incarnation du Bodhisattva Padmapani-Avalokiteçvara (Chenrési, en tibétain), incarnation qui devait être le lot de chacun de ses successeurs, portant après lui le titre de Grand-lama du Tibet. L’influence toujours croissante du chef suprême des Congrégations lamaïques, aboutit, vers 1640, à la déposition du prince régnant alors à Lha-sa, et à la fusion des pouvoirs spirituel et temporel dans les mains vénérées du Grand-Lama qui devint à cette occasion: le Dalaï-Lama (Lama Océan. ou universel). Un roi mongol avait puissamment aidé à ce coup d’État qui fut ratifié par le suzerain du Tibet, l’empereur de Chine.
    Depuis bientôt trois cents ans, le Bouddhisme tibétain a donc été complètement libre de donner la mesure de ce que ses méthodes peuvent réaliser pour le bien ou le malheur des hommes.
    Plusieurs voyageurs, orientalistes ou missionnaires, nous avaient apporté déjà de précises indications sur le Tibet. Mais les notes de route et de long séjour récemment publiées par Mme Alexandra David Neel ont une particulière valeur; nul ne pouvant soupçonner leur auteur de manquer d’information, ni de bienveillance envers son sujet d’étude, car elle se dit bouddhiste, dame-lama, et mère adoptive d’un lama authentique. Elle a interviewé le Dalaï-Lama, le Tachi-Lama, des lettrés, des philosophes, de grands mystiques et des magiciens; elle a vécu parmi le peuple. Elle a porté la robe, la toge et le bonnet des lamas jaunes, le collier de cent huit rondelles découpées dans cent huit crânes humains, et le poignard magique; elle a soufflé dans le kangling, trompette rituelle faite d’un fémur humain. Elle a recherché toutes les initiations accessibles, tous les entraînements aux pouvoirs «supernormaux» ; elle est même parvenue à créer un fantôme, dont un témoin constata l’existence, et qu’elle eut, après six mois de vie commune, grand peine à faire rentrer dans le néant. Nul voyageur occidental n’avait jamais, au « Pays des Neiges » accompli rien d’équivalent.
    Et malgré toute l’indulgence dont les livres de cette intrépide bouddhiste sont pénétrés, l’image du Tibet qu’elle livre au public est profondément attristante et pauvrement spirituelle !
    L’ignorance, la malpropreté, l’insondable superstition, la noire misère des sujets du Moine-roi, et l’exploitation éhontée de la crédulité de ces pauvres montagnards par leurs soi-disant instructeurs, les lamas, constituent l’un des plus navrants mélanges qui soient encore en ce monde.
    On comprend que le souverain d’un tel Etat le cache derrière des barrières qu’il tente de rendre infranchissables. Mme David Neel les a héroïquement franchies et nous nous en rapportons à son témoignage. Elle ne parle pas d’hôpitaux, de crèches ou d’asiles de vieillards, mais de maîtres, presque illettrés, qui n’enseignent aux jeunes tibétains, à eux confiés, que des textes liturgiques dont eux-mêmes ignorent le sens. Dans les monastères, le programme de l’instruction des novices est au contraire assez chargé : avec des éléments de philosophie et de métaphysique, les Écritures sacrées, les règles monastiques et le rituel, ils étudient la magie et l’astrologie, principales sources de leurs futurs revenus. Mais, même pendant les offices, les novices enfants et aussi les moines sont pour la moindre dissipation exposés aux coups de fouet qu’ils reçoivent prosternés, le front touchant le col. Et c’est aussi avec de rudes lanières que ceux que Mme David Neel appelle « les frères fouetteurs « font circuler la foule pour dégager le chemin des processions.. Au Tibet, la peine de mort n’est pas abolie mais appliquée parfois de terrible façon. Le Dalaï-Lama, depuis quelques années, mobilise l’or et l’argent pour acheter des armes; il permet qu’on lui dise que son royaume « est au-dessus de tous les pays du monde et que lui-même est le plus grand des monarques », tandis qu’il laisse croire à ses sujets que le roi d’Angleterre n’est que son vassal. Presque toutes les terres sont aux mains des communautés monastiques et ceux qui les cultivent demeurent réduits à l’état de véritables serfs et d’esclaves. En s’emparant de toutes les récoltes, la polyandrie règne et le brigandage sévit, forçément. Il n’y a pas de compassion envers les humains, encore moins envers les animaux que l’on exploite, envers et contre les paroles du Bouddha. Les mourants qui appellent les lamas à leur chevet sont pieusement tourmentés jusqu’à leur dernier souffle. Elle dit aussi que les Dalaï-lamas du Tibet sont des dictateurs cruelles et sans pitié, qu’ils écrasent et broient le petit-peuple dans la misère et la souffrance par des superstitions savamment entretenues, qu’ils se préparent un mauvais Karma....
    Les pratiques qu’il enseignent n’ont rien à voir avec le véritable bouddhisme. Ce sont de grossières parodies qui détournent l’attention et induissent les chercheurs de vérité dans une fausse direction. On devrait parler de Chamanisme ou de Lamaïsme Tibétain mais pas de «Bouddhisme Tibétain». C’est une usurpation de nom, car le Bouddhisme autentique n’a rien à voir avec la sorcellerie, avec des pratiques magiques manipulatoires qui cherchent a violer les Lois naturelles et spirituelles (comme celle de la réincarnation). Il n’a rien à voir avec le culte de la personnalité démesuré dont bénéficie les autorités religieuses. Ce culte abrutissant a pour but de garder les masses dans la crainte et l’ignorance pour satisfaire la soif de pouvoir et de possession. Le Bouddha est justement venu pour nous libérer de tout intermédiaires inutiles qui pourrait s’interposer en tant que maître, gourou, démon ou divinité quelconque. Ce modèle de chemin, soi-disant spirituel, exporté en occident, masque le véritable Bouddhisme et déroute les vrais chercheurs.
    Ici, nous voulons reproduire deux croquis de Mme Neel :
    « Le premier coin du lama assistant un mourant est de l’empêcher de s’endormir, de sombrer dans le coma. Il lui signale la perte graduelle de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher, de l’ouïe... Dans le corps maintenant insensible, la pensée doit demeurer active et attentive au phénomène qui s’accomplit. Il s’agit de faire jaillir l’esprit de son enveloppe par le commet du crâne, car s’il s’évadait par une autre voie, son bien futur se trouverait gravement compromis. Cette extraction de l’esprit est opérée par les cris rituels : Hik ! et Pet ! (difficiles à lancer comme il faut). Avant de les proférer, le lama doit se recueillir profondément, s’identifier avec celui qui vient d’expirer et faire l’effort qu’aurait dû faire ce dernier pour provoquer l’ascension de l’esprit au sommet du crâne, avec une force telle qu’il produise la fissure nécessaire pour lui livrer passage (1)».
    « Dans les villages, le mort ficelé de manière à lui donner l’attitude des Bouddhas assis, est généralement posé dans un chaudron. Dès que le cadavre a été enlevé, ce chaudron contaminé par les liquides provenant de la putréfaction est sommairement lavé et l’on y prépare la soupe ou le thé offert à ceux qui assistent aux funérailles. Les cadavres conservés huit jours et même davantape répandent une odeur infecte. Ce détail ne coupe pas le moins du monde l’appétit aux trapas (religieux), qui continuent à prodiguer leurs conseils au défunt, lui signalant les chemins à suivre et ceux à éviter dans l’audelà. Ils prennent leurs repas en face du mort (2)».
    (1) et (2) A. David Neel. Mystiques et Magiciens du Tibet, p. 27 et 30.
    Dans la crainte de déformer quoi que ce soit en résumant les notes de Mme Neel, nous nous bornerons encore à citer textuellement les précisions suivantes :
    « L’éducation cléricale tibétaine produit une petite élite de lettrés, un grand nombre de fainéants, plus quelques mystiques... De nos jours, mystiques et magiciens doivent être cherchés hors des monastères. Pour fuir leur atmosphère trop imprégnée de préoccupations matérielles, ils ont émigré vers des lieux plus difficilement accessibles... A très peu d’exceptions près, tous les anachorètes ont pourtant commencé leur vie comme novices dans l’ordre religieux... L’école de rituel magique est presque partout la plus somptueusement logée des instituions scolastiques du monastère et ses membres gradués, dénommés Gyud’pas, sont tenus en haute estime. C’est à eux qu’est confié le soin de protéger la gompa (monastère) à laquelle ils appartiennent, d’en assurer la prospérité et d’en écarter les calamités. Les membres des deux grandes écoles de Gyud qui existent à Lhassa remplissent le même office en faveur de l’Etat et de son souverain le Dalaï-Lama. Les Gyud’pas sont aussi chargés d’honorer et de servir les dieux autochtones et les démons dont l’amitié ou la neutralité ont été acquises par la promesse de leur rendre un culte perpétuel».
    Les sujets d’élite, les jeunes moines désireux de conquérir par le plus court chemin l’état spirituel le plus élevé et les pouvoirs supernormaux des mystiques, vont trouver ces ermites dans leur retraite et, tout en leur rendant quelques services matériels, s’exercent sous leur direction à franchir ce que ces maîtres appellent : « le sentier direct ». Ce sentier est rude et ceux qui n’ont pas l’esprit fortement trempé y font des chutes lamentables dans la mort, la folie ou l’indéracinable superstition ; il comporte, même pour les mieux doués, des étapes de longue durée. Les procédés de formation varient selon les maîtres et les dispositions des disciples. Mme David Neel décrit les plus classiques.
    Au début de cette culture spéciale se trouvent des séances d’isolement dans des sites où la nature se montre particulièrement dramatique et auxquels lés plus terrifiantes légendes sont attachées. Le novice doit s’y rendre seul, s’y lier à un arbre ou à un rocher et là, sans dormir ni manger durant soit une nuit, soit trois jours consécutifs, soit plus, y appeler les déités sanguinaires les plus féroces, celles qui « sucent la cervelle des hommes et dévident leurs entrailles ». Au cours de cet exercice préliminaire, il arrive que des novices soient dévorés par des panthères ou des léopards ; d’autres, ainsi autosuggestionnés, ont de terribles hallucinations, des visions d’épouvante; les rares esprits forts constatent l’inefficacité de leurs appels.
    Mme David Neel signale d’autres exercices mystiques en usage dans les thébaïdes bouddhiques de l’Himalaya: la méditation nocturne dans l’attitude des images du Bouddha assis, mais avec une petite lampe posée sur la tête de l’étudiant et que le moindre mouvement ferait choir; la récitation d’un même Mantra, répétée cent mille fois et accompagnée d’un nombre égal de prosternations en heurtant le sol avec le front qui bientôt se tuméfie et forme une plaie ; la méditation dans la solitude et l’obscurité, durant des mois et sur un même sujet au point de s’identifier à lui. Exemple: méditer sur un yak et arriver à être persuadé, à sentir qu’on a des cornes. D’autres disciples sont entraînés, pendant des années, à essayer de se représenter leur Yidam (dieu tutélaire) avec une telle concentration de pensée qu’ils doivent en arriver à le voir, à l’animer, à le toucher, à lui parler, à l’entendre et à se mouvoir avec lui. Au cours des étapes de cet exercice, certains de ceux qui parviennent à le réussir, s’arrêtent, ravis de posséder ainsi leur dieu tutélaire, et retournent avec lui aux occupations ordinaires des lamas. Leur maître, paraît-il, les laisse aller sans chercher à les détromper. Mais ceux qui vont jusqu’au bout de l’expérience et découvrent enfin que le Yidam est un produit de leur imagination, sont approuvés par le même maître qui poursuit, par d’autres épreuves, l’initiation de ces disciples plus avisés. Parmi ces épreuves est le Tcheud, « rite fantastique si savamment combiné pour terrifier les novices qui s’y exercent que certains sont frappés de folie ou de mort pendant sa célébration «, dit Mme Neel, qui a elle-même pratiqué ce rite et en a observé les phases sur de jeunes sujets dont elle évoque ainsi l’aspect: « amaigris par les austérités, vêtus de guenilles, le visage sale, éclaré par des yeux extatiques, volontaires et durs».
    Nous n’entreprendrons pas de décrire entièrement, à la suite de l’auteur, le Tcheud, longue scène à un seul personnage qui se joue dans des cadres sauvages et nécessite une initiation. Il faut savoir réciter des mantra, danser en mesure «des pas dessinant des figures géométriques, virevolter sur un pied, brandir; suivant les règles divers instruments rituels, jouer du tambourin et souffler dans la trompette faite d’un fémur humain». Nous citerons seulement cette description d’une phase d’un Tcheud, célébré près d’un cadavre en putréfaction et auquel Mme David Neel assista, dissimulée dans une fissure de montagne:
    « Je paie mes dettes ! Repaissez-vous de moi, hurlait le trapa. Venez, démons affamés ! Dans ce banquet; ma chair se transformera en l’objet quelconque de votre désir.
    « Le jeune exalté souffla furieusement dans son kangling, poussa un cri horrible et sauta sur ses pieds si brusquement que sa tête heurta le toit de la tente qui s’effondra sur lui. Il s’agita pendant quelques instants sous la toile puis en émergea avec la face grimaçante, effroyable d’un aliéné, hurlant convulsivement et gesticulant comme en proie à d’atroces douleurs... Sans aucun doute ce malheureux sentait la morsure des goules qui le dévoraient vivant (1)».
    (1) A. David Nell, Mystiques et magiciens du Tibet, p. 142.
    L’exploratrice apitoyée quitta sa cachette et vint au pauvre égaré pour essayer de le calmer; mais son apparition redoubla les transports de l’halluciné qui vit en elle une furie de plus. Alors elle s’en fut demander secours au maître de ce disciple éperdu. Le grand mystique ne s’émut point et refusa d’intervenir en rappelant à l’initiée occidentale que l’illumination spirituelle, délivrance suprême, vaut les souffrances qui conduisent à l’acquérir et que celui qui la recherche s’engage à en accepter les risques : «maladie, folie ou mort». Sur ce, le maître reprit le cours de sa méditation transcendante.
    La méditation transcendante des mystiques tibétains, et les exercices affolants de leurs disciples, conduisent les mieux doués à Tharpa, l’illumination spirituelle. Celle-ci paraît consister à penser que «dieux, démons, l’univers tout entier, est un mirage» ; à reconnaître le vide universel et l’absence d’Ego. Cet état d’esprit, est-il dit, livre, à ces gâcheurs de pouvoirs normaux, des pouvoirs «supernormaux». Mais ils ne s’en servent pas pour tenter d’améliorer le lamentable état matériel - et moral de leurs compatriotes, ils préfèrent créer des fantômes de ce rien que, pour eux, est l’homme; asservir les démons dont ils ont nié l’existence; produire des doubles d’eux-mêmes et toutes sortes d’actions qui, même si elles n’étaient pas seulement rêvées, ne sembleraient guère enviables... Depuis l’origine du Bouddhisme, les bouddhistes de partout ont subï la hantise des pouvoirs occultes dont il est si souvent question dans les Sûtras canoniques du Nord et du Sud.
    En réponse à l’une de questions que lui a posées Mme David Néel, le Dalaï Lama a écrit: «Un Bodhisattva est la base d’où peuvent surgir d’innombrables formes magiques. La force, qu’il engendre par une parfaite concentration de pensée lui permet d’exhiber simultanément, un fantôme semblable à lui dans des milliers de millions de mondes. Il peut, non seulement créer des formes humaines, mais n’importe quelle autre, même des objets inanimés tels que maisons, enclos, forêts, routes, ponts, etc... Il peut produire des phénomènes atmosphériques aussi bien que le breuvage d’immortalité qui étanche toute -soif. En fait, son pouvoir de créer des formes magiques est illimité (1)». Cela, c’est une note de théorie mahâyâniste orthodoxe. Voici maintenant un aperçu des pratiques du Dalaï-Lama : « la plus haute autorité religieuse du Tibet » : Le Moine roi, au cours du premier mois de chaque année, « fait interroger le sort, afin d’en déduire ce que celui-ci réserve à l’État et surtout à son Chef. Trois tentes sont plantées, dans chacune est enfermé un animal - une chèvre, un coq et un lièvre - qui portent, attachées au cou, de amulettes consacrées par le Dalaï-Lama. Des hommes tirent à balle sur les tentes. S’il arrive que l’une des bêtes soit tuée ou blessée, cela signifie que le pays est menacé de calamités et que la santé ou même la vie du souverain sont en danger (2) «. Aussitôt de nombreuses cérémonies sont organisées pour neutraliser les redoutables influences.
    (1), (2) A. David Neel. Mystiques et Magiciens du Tibet, p. 115.
    « Lorsque je me trouvais à Lhassa, écrit Mme Neel, les hommes tirèrent une vingtaine de coups sur les tentes. Aucun des animaux ne fut touché, ce qui parut du plus heureux augure. Par contre, l’un des fusils tibétains éclata, blessant grièvement le tireur qui mourut le lendemain. Au lieu d’être déploré, ce malheur ajouta à la valeur de l’oracle qui fut considéré comme tout à fait favorable au Dalaï-Lama. Un danger qui le menaçait venait d’être conjuré. Le démon ennemi avait satisfait sa férocité sur l’infortuné sujet da souverain et, maintenant repu, n’était plus à craindre (1)
    (1) A. David Neel. Voyage d’une Parisienne d Lhassa, p. 304.
    De toute façon, le Dalaï-Lama n’a pourtant rien à redouter, car il est assuré de retrouver sa situation religieuse et politique à travers ses renaissances successives... En effet, après la mort de tout Dalaï-Lama, les grands voyants officiels de l’État tibétain recherchent soigneusement et toujours découvrent l’enfant en lequel le récemment disparu s’est réincarné, et s’empressent de rendre à cette nouvelle forme humaine du Dhyâni Bodhisattva Avalekiteçvara son trône de Lhassa et toutes ses prérogatives.
    Il en est d’ailleurs de même à propos de la succession du second lama du Tibet, celui de Tachilhumpo, qui est dit incarner Amitâbha (Odpagmed en tibétain), et encore pour celle des supérieurs des principaux monastères du royaume qui tous sont aussi des «tulkous» (émanations ou corps magiques de personnages semi-divins).
    Mme David Neel a eu la fortune d’assister, dans un monastère de Koum-Boum, à l’installation d’un Tul-kou-lama qui était un enfant de huit ans, reconnu après enquête comme incarnant l’esprit du dernier supérieur défunt, le Tulkou-lama Agnai-Tsang. Elle a vu et entendu le jeune moine réclamer, avec de minutieuses précisions, touchant sa forme, ses couleurs, et sa place, un bol à thé ayant appartenu à celui auquel il succédait et qui, seul, disait-on, connaissait son existence, ou, tout au moins, l’endroit anormal où il se trouvait alors. La voyageuse constata, avec les lamas enthousiasmés, que le merveilleux petit supérieur ne se trompait point, que le bol était bien là, où il l’avait dit, et tel qu’il l’avait décrit. Il est vrai que le contrôle de cette expérience et de toutes celles qui semblent avoir fortement impressionné Mme Neel, n’était peut-être pas aussi scientifique que celui qu’on pratique à l’Institut métapsychique, dont les dirigeants, néanmoins, furent tant de fois victimes d’habiles mystificateurs et de fins manipulateurs...

  27. françois dit :

    Bravo M Mélenchon, quel courage d'oser donner une opinion différente de celles imposées par les médias de masse, qui pour le coup exerce une réelle censure des idées et du dialogue.
    Vous étés l'avenir du PS, ou plutôt de la gauche française. Vous étés l'un des seuls avec M Fabius a osé dire votre réelle pensée, à être vous-même...
    Agir sans arrière pensée,voila peut être l'avenir de la gauche...
    Osons enfin réaffirmer être de gauche...

    PS: même si l'on est pas forcement à 100ù d'accord avec votre article, qu'il est bon d'avoir de nouveaux arguments...
    Merci

  28. zoy dit :

    merci a vous,
    monsieur, vous avez la meme courge que Victor Hugo a 1861,
    vous etes la conscience de la france,

  29. Guy dit :

    A lire pour les désinformés :

    Tibet : Réponses sur l'Histoire, la religion, la classe des moines, les problèmes sociaux, la répression, le rôle des USA...
    Elisabeth Martens

    Elisabeth Martens interviewée par Bénito Perez pour « Le Courrier » de Genève, le 27 mars 2008. Voici la version intégrale de cette interview qui répond sans ambages à toutes les questions sur l'histoire, les événements, la répression, le Dalaï Lama, les problèmes sociaux du Tibet...
    http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-03-28%2006:21:41&log=invites

    Extrait :

    - Que se passe-t-il, selon vos informations (quelles sont vos sources?),
    actuellement dans les régions de Chine peuplées de Tibétains?

    Les violences qui ont eu lieu à Lhassa le 14 mars 2008 ont été perpétrées par des groupes de manifestants tibétains. Les témoignages des étrangers présents sur place vont tous dans le même sens : les agressions visaient les Chinois (les Han) et les Hui, majoritairement des Musulmans. Des personnes ont été incendiées vives, d’autres ont été battues à mort, déchiquetées au couteau ou lapidées. Les armes utilisées étaient des cocktails Molotov, des pierres, des barres d’acier, des poignards et des couteaux de boucher. Il y a eu 22 morts et plus de 300 blessés, quasi tous des Hui et des Han. Il s’agissait d’actes criminels à caractère raciste. Serge Lachapelle, un touriste de Montréal, dit : « Le quartier musulman a été complètement détruit, plus aucun magasin ne tenait debout ».

  30. terramorsi dit :

    systeme theocratique et pourquoi pas si cela est democratique et fonctionne tres bien,cela leur convient,et ca marche,la liberté ets de mise dans leur vecu quotidien,la spiritualité boudhiste tibetaine est la plus ancienne qui soit,les chamans sont legions et sont dans la conscience ecogique et font du chemin pour aider les autres,on voit que tu n'as pas été la bas,tes propos sur Menard oui,il se refait une virginité,mais tes propos sur Dalai lama son reactionnaire,simpliste et sans aucune dimension de conscience de ce que sont ces gens,tu es athée,urbain,pas du tout dans des dimensions qui t'echappent celle de la compassion et de la relation a l'invisible qui habite les tibetains et moi aussi,le Tibet est un sanctuaire comme l'etait les indiens Amerindiens,une merveille,le Tibet etait immense,plus vaste que la chine,les tueries,les tortures les viols,les atrocités perpetués par un regime qui ne bouge pas et qui tue tout ce qui veux etre vivant,est indefendable,decidement tu as raté le coche des alter en restant au PS et tu te goures sur le Tibet,tu ne prones pas la decroissance,tu m'ennuies,arrete la critique et quitte ces cretins pour vivre autremment,avec les civils qui eux bougent et preparent la decroissance qui va etre la seule issue de vie sur terre,l'ecroulement rapide du systeme americain et donc des notres va etre maintenant,anat la fin annee et tu fais quoi,moi je deteste cette hypocrisie de defendre ces jeux qui sont du commerce et une offrande aux gouvernements chinois avec qui les lobbis font leurs affaires

  31. ZHANG dit :

    Réponse à Hugo:
    Vous êtes qui pour nous juger?Vous connaissez l'histoire de la CHINE? Vous pouvez comprendre ce que les chinois ressentent ces derniers jours?
    Mon pays a beaucoup de défaut,il a besoin de les corrigé certe,mais la CHINE est un très grand pays que je Respecte.Nous n'avons pas beoin de se faire traiter de cette façon.
    Média islamisme je n'ai jamais regardé et ceci ne m'interesse pas,par contre vous, vous connaissez beaucoup de " vérité et vous avez beacoup de vertu".
    J'exprime librement mes pensés ici.Vous avez des désacorrds avec la politique chinoise,mais ce n'est pas en acharnant sur mes pensés que vous aller sauvez la CHINE(si vous êtes vraiment utile?).C'est tout ce que vous pouvez montrer comme exemple de faternité?
    Pauvre hugo.

  32. JC dit :

    BRAVO, enfin qqn qui réfléchis avant de parler. Je me sens très seul ses temps ci devant toute l'ignorance de la population. J'aurais aimé que cela viennent d'un politicien de droite pour lequel je vote mais bon, encore bravo pour votre courage...l'histoire nous donnera raison

  33. pace-e-salute dit :

    Bonsoir ceci est un copié/collé d'une réponse faite sur un blog de vos sympathisants. Il s'adresse aussi à vous depuis que j'ai entendu votre intervention aux GG de ce matin.
    "Bonsoir, je tiens à répondre à cet article en disant que je n'ai pas attendu les évènements actuels ni tout ce tapage médiatique qui embrouille bien les esprits, pour m'engager au coté des Tibétains. Les images de 1989 où on voyait des moines se faire massacrer m'ont interpellée, moi la socialo-humaniste-naïve. Depuis je me suis documentée, j'ai étudié un peu toutes les idées sur cette horreur. Et je ne démords pas d'une chose : certes les Tibétains sont une province chinoise, certes il s'agissait d'une société théocratique à blamer. Mais aucune de ces raisons, aucune, ne peut excuser cette invasion qui est plus une oppression au même titre que bien des oppressions (dont une des dernières en date: invasion américaine en Irak.) Le capitalisme, le communisme, rien de tout ça n'est bon pour personne. Et tant que ces grands mots(maux) vous brouilleront l'esprit, on ne pourra jamais avancer vers la fin des oppressions quelqu'elles soient ! Je vous souhaite une bonne soirée. Je fais un copié/collé sur le blog de paix des ames.
    merci pour cet échange enrichissant.
    Namasté"

    Monsieur Mélanchon je vous remercie d'avoir parlé de tout ceci, car on ne sait pas tout, et beaucoup de personne ne se font leurs idées que bien souvent à travers les JT et autres blabla de la télé. Bravo, merci, mais attention à ne pas mélanger les propos.

  34. francis dit :

    alors la je suis mord de rire le président BUSH hésite a se rendre a la cérémonie d ouverture des jo !eux les américains qui ont colonises je ne sais combien d états et ont massacres les indiens d amerique parqués dans des réserves...je suis content qu il y ait un autre son de cloche (tibetaine...)dans ce pays on ne parle jamais des commerçants chinois tues au tibet que font les medias francais !c est vrai les autorites chinoises ont des progrès a faire mais bon sang les tibetains ne sont pas tous des saints non plus !HO LES GENTILS TIBETAINS HO LES MECHANTS CHINOIS UN PEU FACILE HIN!et puis il n y a pas d autres voix que le dalai lama dans ce pays.?de grâce ne donnons pas de leçons et regardons nous après tout n avons nous pas interdit les langues régionales en France? et que dirions nous si les chinois s immiçaient dans nos affaires ? au mons mr MELANCHON a lance un debat je suis fier de partager son opinion je me sentais seul ces derniers jours !merci a tous

  35. Houpin Christian dit :

    Bravo M Mélenchon pour votre intervention à propos de la Chine ce matin sur France2 ! je n'avais pas entendu un discours aussi intelligent sur cette propagande anti chinoise depuis bien longtemps. Je ne suis ni un soutien aux dirigeants chinois ni un supporter de ce Robert Menard qui a les droits de l'homme bien selectifs. Continuez, votre discours est celui de la gauche courageuse qui ne renonce pas.Encore merci pour ce souffle de liberté à la télévision Française que Menard occupe beaucoup ces derniers temps. Christian HOUPIN

  36. Descamps Didier dit :

    Bonsoir,

    Jusqu'à présent, j'appréciais sincèrement Mr.Mélanchon, mais aujourd'hui
    je suis écoeuré par cette déclaration. Etre idiot à ce point, ça je ne l'aurais
    jamais imaginé.

    Didier

  37. Olivier dit :

    J'aimerai demandé aux chinois qui ont repondu à ce billet et egalement à ce Mr Mélenchon si c'est possible ce qu'ils pensent de la religion en général, pour voir si leur propos dur sur le tibet s'explique plus par une vue severe sur la religion.

  38. mm dit :

    Bravo monsieur,enfin un homme politique qui dit la verite

  39. MARTIN Olivier dit :

    Merci pour votre courage M. Mélenchon,

    La défense des tibétains n'est qu'un prétexte pour servir la stratégie d'encerclement de la Chine au service des Etats Unis.

    MARTIN Olivier.

  40. Garcon dit :

    un pogrom de commerçants chinois par des « tibétains » ? Quel abus de langage...

    par ailleurs :
    " Parler « d’invasion » en 1959 pour qualifier un évènement à l’intérieur de la révolution chinoise est aberrant."

    L'invasion par l'armee chinoise a eut lieu en 1950... En 59 le Daila Lama quitte le Tibet suite a la repression.

    De meme le Tibet n'est pas Chinois depuis le 14 eme, mais depuis le 12eme siecle. Mais du 17eme au 20eme les differents Daila Lama ont eut un role gouvernemental important laissant une part d'autonomie a la region. Il se libererent par ailleurs de l'emprise Chinoise de 1913 a 1950...

    Franchement vos approximations vous font passer pour un senateur amateur, mais je comprends le besoin de visibilite a l'approche des elections.

  41. morales myriam dit :

    Bonsoir Monsieur

    Vous dormez bien la nuit?
    On ne compose pas avec le crime, on le combat, on s'y oppose de toutes ses forces,ce que fait le peuple tibétain (je ne parle pas du dalai lama) depuis 50 ans,ce n'est pas la dernière cause à la mode,ni une tecknoparade, au tibet on tue et en toute impunité,sous la férule de Hu Jintao, déjà sinistre en 89, alors vos petits dicours "made in china".......imaginez la suite.

  42. Loïc dit :

    http://www.anti-cnn.com/

    vous pouvez trouver sur ce site, des vidéos montrant que des médias internationaux majeurs (CNN, RTL Allemagne) ont a des nombreuses reprises montrés des images et des vidéos de la police népalaise au Népal. Et les décrivant comme des forces de l'ordre chinoise qui ont la main lourde sur la population tibétaine de Lhassa.

    La propagande anti-chinoise a été magistralement orchestré, malheureusement, avec Internet les informations se propagent très vite. Je crois en la démocratie et une voix suffisament confiante comme celle de Mélenchon ose s'élever. C'est admirable.
    Mélenchon, ne cédez pas aux pressions auxquels vous allez être indubitablement confronté. On croit en vous, nous ne voulons pas être écraser par la pensée dominante choisie par quelques néoconservateurs américains !

  43. Guy dit :

    JE NE SUIS PAS COMMUNISTE CHINOIS.
    JE NE LE SERAI JAMAIS.

    MAIS JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC LES MANIFESTATIONS EN FAVEUR DU BOYCOTT DES JEUX OLYMPIQUES.

    JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC L’OPERATION DE ROBERT MENARD CONTRE LES JEUX OLYMPIQUE DE PEKIN.

    JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC LA REECRITURE DE L’HISTOIRE DE LA CHINE A LAQUELLE TOUTE CETTE OPERATION DONNE LIEU.

    A lire pour les désinformés par les propagandistes :

    Tibet : Réponses sur l’Histoire, la religion, la classe des moines, les problèmes sociaux, la répression, le rôle des USA…
    Elisabeth Martens

    Elisabeth Martens interviewée par Bénito Perez pour « Le Courrier » de Genève, le 27 mars 2008. Voici la version intégrale de cette interview qui répond sans ambages à toutes les questions sur l’histoire, les événements, la répression, le Dalaï Lama, les problèmes sociaux du Tibet…

    http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-03-28%2006:21:41&log=invites

    Extrait :

    - Que se passe-t-il, selon vos informations (quelles sont vos sources?),
    actuellement dans les régions de Chine peuplées de Tibétains?

    Les violences qui ont eu lieu à Lhassa le 14 mars 2008 ont été perpétrées par des groupes de manifestants tibétains. Les témoignages des étrangers présents sur place vont tous dans le même sens : les agressions visaient les Chinois (les Han) et les Hui, majoritairement des Musulmans. Des personnes ont été incendiées vives, d’autres ont été battues à mort, déchiquetées au couteau ou lapidées. Les armes utilisées étaient des cocktails Molotov, des pierres, des barres d’acier, des poignards et des couteaux de boucher. Il y a eu 22 morts et plus de 300 blessés, quasi tous des Hui et des Han. Il s’agissait d’actes criminels à caractère raciste. Serge Lachapelle, un touriste de Montréal, dit : « Le quartier musulman a été complètement détruit, plus aucun magasin ne tenait debout ».

  44. BA dit :

    Pour le moment, nous en sommes à 854 commentaires. C'est le record absolu de commentaires sur le blog de Jean-Luc Mélenchon. Pourquoi ?

    Parce que les autres sujets de Jean-Luc Mélenchon n'étaient pas importants ?

    Parce que le Tibet est le sujet le plus important en 2008 ?

    Je sais pas.

  45. annie dit :

    Je reconnais que c’est courageux de prendre cette position en ce moment, bien que le contre-pieds soit aussi une bonne tactique pour exister. Crier avec les loups, ça devient un peu ringard. Je titille, ça fait avancer la discussion et Mr Mélenchon a beaucoup d’humour.

    Ceci dit, je suis absolument d’accord que certains en profitent pour manipuler les esprits pour je ne sais quel profit. Si vous pensez que le Tibet appartenait à la Chine et que donc c’est une reprise de possession de leur terre, il y a bien d’autres pays dans le monde qui ont une situation similaire. Rien que pour la France toutes nos colonies, et la Russie, avec la Tchétchènie et les pays annexés. Tous les pays occidentaux ont eu des colonies avec leurs cortèges d’exactions mais aussi avec des cotés positifs, les mêmes que vous reconnaissez au chinois vis à vis des Tibétains. Meilleur niveau de santé et de scolarité. Mais pourquoi leur refuser aussi leur liberté ? Et si on faisait le compte des morts, la palme reviendrait sûrement aux pays communistes.Alors parler des exactions du Tibet !Vous poussez un peu ! Je ne suis pas assez naïve pour prendre les pays occidentaux pour des anges altruistes et si soucieux des droits de l’homme. Mais encore une fois vous êtes très conciliant avec les pays communistes et excessif dans vos propos. Alors, pourquoi l’excès, toujours... des uns et des autres,...ça commence à faire...On a envie d’entendre des discours sérieux et justes, comme celui de l’analyse du discours de Latran(très brillant)
    Pourquoi somme-nous plus indulgents avec les moines bouddhistes qu’avec les religieux iraniens ou les extrémistes musulmans ? (ç’est ce que je viens de vous entendre dire), mais, tout simplement parce que les bouddhistes ne mettent pas des bombes dans les écoles, les magasins, les cinémas etc... et, si dans les années 50 vous nous le rappelez, ces moines ont parfois été durs, je ne connais pas cette histoire et je vous crois, dans les mêmes années, chez nous on traitait très mal les enfants même très jeunes qui avaient commis un petit délit, dans des maisons de redressement et on cachait dans les bonnes familles les filles mères ou on leur faisait abandonner leur enfant. En Australie, on arrachait à leur famille aborigène les enfants pour les éduquer. On massacrait les Malgaches.

    Alors, les moines bouddhistes, à cette époque....compte tenu de l’isolement de ce pays....on peut avoir la même indulgence. Combien de millions de morts en chine ?

    Par contre à notre époque et avec le degrés de civilisation acquis, les moyens de communication avec les autres pays, les Chinois eux ont un retard inexcusable sur les droits de l’homme. Il n’y a pas qu’eux, et il faut le dire. Alors de grâce messieurs les politiques, fi des postures excessives et sans nuance. Moi aussi je suis contre le boycott des jeux, mais le justifier en tapant sur le Tibet et ses moines qui ne seraient pas aussi pacifistes que ce que nous le croyons......quand même !

  46. Gaveau Jean-paul dit :

    Bravo Monsieur MELENCHON pour l'exposé que vous faites sur les manifestations concernant le Tibet. J'ai rarement été d'accord avec vos positions, mais sur ce sujet brûlant, vous êtes génial. Nos dirigeants feraient bien de s'inspirer de vos propos pour revoir leur jugement hâtif et surtout ce mépris vis à vis de la Chine à ne pas recevoir l'Ambassadeur de ce grand Pays pour présenter ses lettres de créance.
    Compliments pour votre analyse éclairée.

  47. boeglin dit :

    Bonjour

    et bravo pour votre intervention courageuse, non objective, sur la 2 ce matin.
    Il y a belle lurette que je ne vote plus socialiste. Depuis la première guerre
    du golf et la position de Mitterand et des " socialistes ".
    Des gens, comme vous, qui ne cèdent pas à la pensée unique, et au politique-- ment correct il en faudrait plus.
    Merci

  48. MLise dit :

    Ouf... il existe encore des gens intelligents comme vous pour essayer d'expliquer à des imbéciles que si tout était si simple dans ce bas monde (les vilains méchants d'un coté et les tous gentils de l'autre, ça se saurait.. ! !
    Merci M. Mélenchon et bravo pour votre courage.

  49. flotine dit :

    monsieur Mélanchon,
    J'ai entendu votre intervention sur LCI ce jeudi 10 avril et j'avoue que votre discours m'a interloquée !
    Je vous ai trouvé insupportable de par votre mauvaise foi ou méconnaissance du Tibet. (les 2 ?)
    .
    Je n'ai rien contre la Chine, rien contre les Chinois, rien contre les JO mais certainement beaucoup contre ce qui se passe au Tibet et en Chine.
    J'ai la folie de croire en certaines valeurs et celle de souhaiter aussi que les Droits de L'Homme soient, un jour, respectés partout dans le monde.
    Or, il est bien évident que ce n'est le cas ni en Chine ni au Tibet.
    J'admire la tenacité des Tibétains, leur ferveur et leur courage.
    Il ne fallait pas choisir Pekin pour les JO 2008 car il semblait évident que pour les Tibétains et les autres peuples opprimés par la Chine, ce serait peut-être l'unique occasion de faire entendre leur voix.
    Oui, le Tibet avait un système féodal et, oui, il y avait des inégalités et des choses choquantes pour les occidentaux formatés que nous sommes...mais, les Tibétains méritaient d'avoir la possibilités d'évoluer à leur rythme, de s'ouvrir au monde à leur vitesse. Que pensez- vous des tortures, des inegalités sociales, des emprisonnements abusifs, du génocide culturel qui se déroule au Tibet, des mariages forcés ? Que pensez-vous d'un peuple qui se voit déposséder de ses droits, de ses valeurs spirituelles et culturelles ?
    Il est peut-être valorisant pour vous de tenir un discours qui va à contre-sens du bruit de la rue mais on ne peut être dupe de la fragilité de vos arguments et de votre méconnaissance de l'histoire Tibétaines et de la philosophie Bouddhiste qui permet aux Tibétains d'appréhender les évenements de la vie avec espoir.
    Si leur lutte dure, c'est qu'elle est légitime !
    Il n'y a pas de racisme dans le refus de soutenir un gouvernement totalitaire.
    Je suis heureuse que les gens s'expriment et se mobilisent (même si derrière ce genre de mouvement se cache toujours une forme de manipulation ) car même si la société actuelle nous pousse à l'individualisme, nous sommes encore capables de dire : non !
    Bien sûr, il y a des milliers de raisons de manifester mais celles soulevées par les JO de Pekin sont tellement énormes.
    Toutes les méthodes employées par les pro-tibétains ne sont peut-être pas louables mais sont motivées par une situation d'urgence.
    Le gouvernement chinois devrait comprendre que la répression ne sert à rien et que ses méthodes (7 avril, passage de la flamme) le discrédite aux yeux du monde.
    Je vous souhaite beaucoup de compassion, de tolérance et d'honnêteté

  50. René Pierucci dit :

    Enfin une parole de gauche!


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