24avr 08
Voici une note de plus sur le sujet du Tibet et de la Chine. Bien d’autres sujets me sollicitent et on me fait le reproche de donner à celui-ci une importance exclusive finalement excessive. Il est temps pour moi de rappeler que ce blog n’est pas le journal officiel de Jean-Luc Mélenchon destiné à donner prétentieusement mon avis sur tous les sujets qui sont dans l’actualité ni même sur ceux qui m’impliquent par ailleurs. Un bon débat est commencé ici sur un sujet qui n’est pas second. Il s’agit de l’ordre du monde, des progrès de la politique du choc des civilisations et de la manipulation des opinions publiques pour les entrainer dans des logiques d’agression contre les pays dont la puissance même pacifique pose problème a l’empire des Etats-Unis d’Amérique. Tel est le cas du Tibet qui a vocation à devenir le Kosovo des chinois dans l’esprit des stratèges néo conservateurs. Ce débat est un bon exemple. Un bon cas. Justement parce qu’il n’est pas simple et que l’on ne trouve pas de feuille toute blanche et de feuille toute noire. Il faut réfléchir et chercher son chemin dans un fouillis de faits et maintenant sous une pluie d’injures. Il est fascinant de voir comment dès qu’une opposition laïque se présente qui met en lumière le caractère ridicule de l’enthousiasme pour un religieux elle est immédiatement démolie sur un registre personnel. Ainsi si l’adjoint à la culture de la mairie de Paris se prononce contre les simagrées pour le Dalaï Lama ce ne serait pas parce qu’il a une opinion et qu’il n’aime pas les chefs religieux obscurantistes mais parce qu’il travaille chez LVMH et que cette entreprise commerce beaucoup en Chine. Bien sûr ce genre de mise en cause personnelle est radicalement à sens unique. Par exemple personne ne demande à Monsieur Ribbes qui m’insulte ici régulièrement et sur les plateaux de télévision comment il est passé de ses certitudes d’ancien membre du PCMLF (parti communiste marxiste léniniste de France), c’est à dire du culte délirant des maoïstes français des années soixante huit pour la personne de Mao à son culte actuel pour le Dalaï Lama. Et personne ne lui demande si son engagement à quelque chose à voir avec ses fonctions à l’université tibétaine européenne que subventionne l’Union européenne… Et ainsi de suite.
Après l’émission d’hier soir sur France trois, des amis m’ont demandé de publier mes arguments sur deux points : ce que je dis à propos de la confusion du religieux et du politique dans la cause du Dalaï Lama et ce que j’affirme sur le caractère dangereux et destructeur de sa revendication indépendantiste. LE PROJET POLITIQUE DU DALAI LAMA EST THEOCRATIQUE ET AUTORITAIRE
A de nombreuses reprises dans les débats auxquels j’ai participé mes protagonistes ont pris argument de l’existence d’une « Constitution Tibétaine » dont la lecture suffirait à démonter la vocation démocratique du projet du Dalaï Lama. Le Dalaï Lama lui-même l’affirme dans son discours fondateur devant le congrès des Etats-Unis en 1987 : «… les tibétains en exil exercent pleinement leurs droits démocratiques grâce a une Constitution promulguée par moi-même en 1963… » Il y a eu bien davantage de dit à ce sujet. Cette Constitution serait même « laïque ». C’est ce qu’a déclaré en face de moi le représentant du bureau du Tibet à Paris sur le plateau de Paul Amar ainsi que chacun peut le vérifier en allant sur le site de l’émission « Revue et corrigée ».
Cette Constitution, dite « Charte des tibétains en exil », est consultable sur le site officiel du « gouvernement tibétain en exil ». Cette lecture est indispensable. Elle permet de se faire une idée assez précise de ce que valent les déclarations, la main sur le cœur, de ceux qui débitent sur les plateaux de télévision que le Dalaï Lama est un parfait démocrate, laïque et ainsi de suite. Elle permet de vérifier si mon rejet du caractère théocratique des objectifs des indépendantistes tibétains est un pur a priori sans fondement de ma part, faussé par mes propres présupposés philosophiques et politiques. Et chacun pourra se demander s’il n’est préférable compte tenu des leçons de l’histoire en la matière depuis l’Afghanistan et l’Iran de refuser toujours et quelle que soit la religion, la confusion de la politique et de la religion. A tout le moins la lecture de ce document permet de vérifier que ceux qui parlent de Constitution « démocratique » et même « laïque » mentent sciemment pour manipuler les auditeurs dont ils espèrent qu’ils les croiront sur parole sans aller vérifier ce qu’ils disent. Par contre j’espère fermement que chacun puisse aller vérifier si les citations que je fais sont exactes ou non.
Article 3. Nature de la politique tibétaine : « L'avenir politique tibétain doit respecter le principe de la non-violence et s'efforcent d'être un libre État de la protection sociale avec sa politique guidée par le Dharma »
Ceux qui protestent contre l’introduction de la Charria, loi religieuse dans les constitutions islamistes deviennent-ils muets quand il s’agit du Dharma ? Ou bien l’opposition à l’introduction d’une loi religieuse – quelle qu’elle soit- dans une Constitution doit-elle être une règle universelle ?
Cette vision religieuse du pouvoir n’est pas une référence isolée dans ce texte « constitutionnel ». Il prévoit notamment que le serment prêté par les Ministres est fait « au nom des Trois Joyaux (Bouddha, Dharma et Sangha) ».
Enfin, la Charte se termine par une « Résolution spéciale », votée en 1991, dont voici un extrait qui en dit long sur le manifeste de veulerie féodale que le Dalaï Lama a sollicité de ses ouailles: « Sa Sainteté le Dalaï Lama, le chef suprême du peuple tibétain, a offert les idéaux de la démocratie au peuple tibétain, même s’il n’a pas ressenti le besoin de ces idéaux. Tous les Tibétains, dans le Tibet et en exil, sont et restent profondément reconnaissants à Sa Sainteté le Dalaï Lama, et s’engagent à nouveau à établir notre foi et notre allégeance à la direction de Sa Sainteté le Dalaï Lama, et à prier avec ferveur pour qu'il puisse rester avec nous à jamais comme notre chef suprême spirituel et temporel. »
Voila donc ce qu’il en est du caractère « laïque » de la Constitution tibétaine affirmé par le représentant du bureau du Tibet à Paris. Voyons à présent ce qu’il en est de la « démocratie » tibétaine organisée par cette Constitution.
Article 36. Pouvoir législatif. « Tout pouvoir législatif et autorité réside dans l’Assemblée tibétaine. Les décisions de celles-ci requièrent l'approbation de Sa Sainteté le Dalaï Lama pour devenir des lois »
Vous avez bien lu. Après une formule péremptoire « tout le pouvoir au parlement » vient cette suite, dans un enchainement d’un cynisme absolu : pour qu’une « décision » du parlement tibétain devienne une loi, il faut que sa sainteté soit d’accord. Est-ce là l’idéal démocratique et les valeurs universelles que nous sommes censés défendre en défendant le Dalaï Lama et le Tibet des moines ?
Et après cela il reste à se demander si l’idéal démocratique dont on se réclame pour protester contre l’actuel statut du pouvoir dans la province autonome du Tibet reçoit une alternative avec la concentration monarchique du pouvoir prévue par cette Constitution.
Article 19. Pouvoir exécutif « Le pouvoir exécutif de l'administration tibétaine sont dévolus à Sa Sainteté le Dalaï Lama, et doit être exercé par lui, soit directement ou par l'intermédiaire d'officiers qui lui sont subordonnés, conformément aux dispositions de la présente Charte. En particulier, Sa Sainteté le Dalaï Lama est habilité à exécuter les pouvoirs ci-en tant que chef de la direction du peuple tibétain :
(a) approuver et promulguer les projets de loi et des règlements prescrits par l'Assemblée tibétain;
(b) promulguer des lois et ordonnances qui ont force de loi.
(c) conférer les honneurs et les brevets de mérite;
(d) convoquer, ajourner, reporter et prolonger l’Assemblée tibétaine;
(e) envoyer des messages et adresses à l’Assemblée tibétaine chaque fois que nécessaire;
(f) suspendre ou dissoudre l’Assemblée tibétaine;
(g) dissoudre le Kashag (gouvernement) ou destituer un Kalon (ministre).
(h) décréter l'urgence et convoquer des réunions spéciales de grande importance.
j) autoriser les référendums dans les cas impliquant des grandes questions en suspens conformément à la présente charte.»
LE VOCABULAIRE DU DALAÏ LAMA N’EST PAS ACCEPTABLE
Pour fixer la sympathie des opinions occidentales, le Dalaï Lama utilise un vocabulaire qui tente un parallèle inacceptable avec la Shoah. Qui lui dira qu’en Europe nous considérons que la Shoah est un évènement radicalement singulier en tant que crime contre l’humanité. Nous n’acceptons pas d’en dissoudre le sens par des usages verbaux qui finiraient par en diluer la signification car cela reviendrait à le minimiser et à relativiser la responsabilité de leurs auteurs et des idéologies qui l’ont rendu possible. La référence permanente aux « six millions de tibétains » chiffre opportunément largement arrondi pour suggérer des parallèles, la référence nauséabonde à une décision des autorités chinoises « d’imposer une « solution définitive » » (les guillemets autour de cette expression sont dans le texte initial du discours devant le congrès américain), l’usage inacceptable du concept de « génocide culturel », à rapprocher de celui de « l’holocauste dont a souffert notre peuple durant les décennies passées » tout cela forme un tout qui ne peut être fait par hasard. Je m’en suis ému en voyant ces mots placés comme ils le sont dans les textes des discours. Mon émotion a grandi en lisant les notices biographiques consacrées à la personnalité de son mentor dans sa jeunesse, monsieur Harrer, puis de l’amitié qu’il lui a conservé jusqu'à sa mort.
LE PROJET DU DALAÏ LAMA C’EST L’INDEPENDANCE ETHNICISTE.
Un autre « must » des débats est d’affirmer avec les yeux brulants de compassion pour la misérable ignorance de son interlocuteur : « mais le Dalaï Lama, ne veut pas l’indépendance, pas du tout, il veut juste l’autonomie ». Pour preuve nous sommes renvoyés à sa déclaration à ce sujet devant le parlement de Strasbourg en 1998. De cette façon il ne nous reste plus qu’a dire que c’était exactement le discours des « résistants kosovars » du type du déjà « bon et pacifiste » Ibrahim Rugovar que l’on promenait en son temps sur les plateaux de télé avec son air pitoyable de chien battu, son écharpe attendrissante autour du cou même en plein été, et que l’on sait comment cela s’est fini. On nous réplique alors que nous faisons des procès d’intentions. Il faut donc se référer aux textes des discours du Dalaï Lama. Non seulement à la lettre de ce qui est dit mais à l’esprit de la démonstration. Le texte auquel je renvoie est sur le site : www.Tibet-info.net. Il date de 1987. Mais le site officiel des tibétains donne d’intéressantes précisions pour sa présentation. « Traduite pour la première fois en français, l’allocution du Dalaï Lama au Congrès des Etats-Unis à Washington le 21 septembre 1987 reste toujours d’actualité, comme nous le montrent les essais nucléaires en Inde et les récentes inondations en Chine. L’allocution marque plus encore que la proposition de Strasbourg du 15 juin 1988 la volonté de dialogue et la position du chef spirituel et temporel des Tibétains. » Donc ce texte de 1987 est "toujours d’actualité". Il l'est même "plus encore que la déclaration de Strasbourg" de 1996. Nous voici donc prévenus. Lisons.« Alors que se poursuit l’occupation militaire du Tibet par la Chine, le monde doit garder présent à l’esprit que, bien que les Tibétains aient perdu leur liberté, du point de vue du droit international, le Tibet reste aujourd’hui un état indépendant soumis à une occupation illégale ». « Libéré de l’occupation chinoise, le Tibet continuerait à remplir aujourd’hui son rôle naturel d’Etat-tampon, préservant et favorisant la paix en Asie. » Cette analyse est au-delà d’une simple allusion. L’idée centrale est que le Tibet reste du point de vue légal un Etat indépendant quelle que soit sa situation actuelle.
Il est significatif que dans ce document comme dans tous les autres, le Tibet dont il est question est celui qu’il nomme « le Tibet historique » qui, au total représente le quart de l’actuel territoire de la Chine ! « Mon désir le plus cher, à moi ainsi qu’au peuple tibétain, est de rendre au Tibet ce rôle précieux, en transformant à nouveau le pays tout entier, c’est-à-dire l’ensemble des trois provinces d’U-Tsang, du Kham et de l’Amdo, en une zone où régneraient stabilité, paix et harmonie. » L’énormité de cette revendication territoriale, son incroyable agressivité n’est jamais prise en compte dans aucun commentaire. Au delà de son caractère absolument explosif sur le plan géo politique, elle l’est tout autant sur le plan humain. Et c’est le Dalaï Lama qui la pose lui-même quand il dénonce la composition ethnique actuelle des régions concernées.
« Dans les régions orientales de notre pays, les Chinois dépassent à présent très largement les Tibétains par le nombre. Par exemple, dans la province d’Amdo où je suis né, on compte d’après les statistiques chinoises 25 millions de Chinois pour seulement 750 000 Tibétains. Même dans la soi-disant Région autonome du Tibet, c’est-à-dire au Tibet central et occidental, les sources gouvernementales chinoises confirment que les Chinois sont à présent plus nombreux que les Tibétains. (…) Aujourd’hui, sur l’ensemble du territoire tibétain, 7,5 millions de colons chinois ont déjà été expédiés, dépassant une population tibétaine de 6 millions. Au Tibet central et occidental, désigné à présent sous l’appellation « Région autonome du Tibet » par les Chinois, les sources chinoises reconnaissent que les 1,9 millions de Tibétains constituent à présent une minorité au sein de la population.
De plus, ces chiffres ne tiennent pas compte de l’occupation militaire estimée entre 300 000 et 500 000, dont 250 000 dans la soi-disant Région autonome du Tibet.
Pour que les Tibétains puissent survivre en tant que peuple, il est impératif que cessent les transferts de population et que les colons chinois rentrent en Chine. » Je pense que cette dernière ligne doit être lue avec soin. Ce n’est ni plus ni moins que la purification ethnique. Cette conception de la définition des peuples non par leur droits égaux mais par leur ethnie est le propre de tous les ethnicismes et la racine de tous les racismes. Mais le Dalaï Lama ne réserve pas cette définition au seul cas du Tibet. Il se présente comme un fauteur de guerre en Chine en incluant dans sa revendication ethniciste d’autres provinces chinoises et d’autres minorités nationales dans le même discours. « La politique chinoise de transfert de population n’est pas nouvelle. Elle a déjà été systématiquement appliquée dans d’autres régions. Au début de ce siècle, les Manchou formaient une race distincte, avec une culture et des traditions propres. Aujourd’hui, il ne reste plus que 2 ou 3 millions de Manchou en Manchourie, contre 75 millions de Chinois qui sont venus s’y installer. Au Turkestan oriental, rebaptisé Sinkiang par les Chinois, la population chinoise est passée de 200 000 en 1949 à 7 millions, soit plus de la moitié d’une population totale de 13 millions. A la suite de la colonisation chinoise de la Mongolie intérieure, on dénombre 8,5 millions de Chinois dans cette région pour 2,5 millions de Mongols. » En application du même raisonnement, le Dalaï Lama demande-t-il à 91 millions de « colons chinois » et à la Chine de rentrer chez eux, c'est-à-dire d’évacuer la Mandchourie, le Sinkiang et la Mongolie ? C’est ce que demandent les porteurs de drapeaux tibétains dans les rues de Paris ? C’est ce que réclament Bertrand Delanoë et les autres zélés de l’enthousiasme de commande pour cet incroyable ethniciste religieux ? Non bien sûr. Ils ne savent même pas ce qui est dans les textes. Ils ne lisent pas, ils ne se renseignent pas. Pour eux, puisque par définition les chinois ont tort, tous ceux qui s’opposent à eux ont raison. Au nom des droits de l’homme on se retrouve occupé à défendre la théocratie, le pouvoir absolu et le nettoyage ethnique. Et le pire c’est que c’est sans le savoir. Aucune leçon du passé afghan, iranien et autres n’a été retenue.
Après cela, et pour en finir avec la référence au discours du Dalaï lama au parlement de Strasbourg où il aurait renoncé à l’indépendance, je vais me contenter de citer le passage de ce discours qui est conscré a cet aspect de la question posée. Je lis qu'il reprend tout simplement l’affirmation du point de droit selon lequel le Tibet est un état indépendant en toute hypothèse. Le Dalaï Lama rappelle que c’est la revendication "irrestible" du peuple tibétain. Puis il déclare qu’il accepte de discuter sur une base qui met cette revendication. Ce qui n’est certes pas y renoncer. Voyons le texte. D’abord il rappelé la dimension centrale du fait ethnique c'est-à-dire de ce fait que le problème des droits de l’homme n’est pas une question rapportée aux individus mais au peuple en tant qu’entité : « Pour qu’il y ait progrès quant à la question des droits de l’homme au Tibet, il faut que la question du Tibet soit traitée comme un problème en soi. » Après cela, qui, de bonne foi peut dire que les phrases qui suivent sont une renonciation au caractère ethniciste et indépendantiste de la position du Dalaï Lama ? Lisez. « Historiquement et aux termes du droit international, le Tibet est un état indépendant soumis à l’occupation illégale chinoise. Cependant, au cours des dix-sept dernières années, depuis que nous avons établi un contact direct avec les autorités de Beijing en 1979, j’ai adopté une approche modérée de réconciliation et de compromis. Bien que retrouver l’indépendance nationale soit le désir irrésistible des tibétains, j’ai déclaré publiquement à maintes reprises que j’acceptais d’entrer en pourparlers sur des bases qui excluaient l’indépendance. L’occupation prolongée du Tibet présente une menace toujours plus grande pour l’existence même de l’identité distincte tibétaine, nationale et culturelle. Par conséquent, je considère que ma toute première responsabilité est de prendre toute mesure susceptible de sauver de la destruction totale mon peuple et son patrimoine culturel unique. »
Dans la mesure où j’argumente il me semble que les personnes qui continueront à s’intéresser à ce débat pourront argumenter à leur tour pour motiver leurs opinions. Il va de soi que je suis très heureux quand j’apprends que mes textes sortent des frontières ou que mes lecteurs les font connaitre sur leurs propres listes. Comment, sinon, faire vivre un point de vue différent ? Le matraquage médiatique et l’homogénéité en béton armé de la bonne conscience formatée ne nous laisse pas d’autres moyens d’agir. Mais nous avons ce moyen.
à pierre, poste 195
pour la fessée, il faudra me la donner aussi !
On vous attends !
et pour ce qui est de la pétasse vous en êtes une autre, sauf qu'avec votre prénom c'est plus équivoque !
Attendez vous le soir pour mettre vos talons aiguilles ?
Je partage les opinions de Myriam et je pense que JL Mélenchon à la HAINE de la religion.
Dommage pour lui la religion parle d'esprit et lui en manque tant.
Les hommes ont crus tout maitriser, évincer dieu, on voit ou ils en sont...
Le bord de l'abîme se rapproche tous les jours !
Avant hier on nous montre des Français qui mettent 7 euros d'essence car ils ne peuvent plus faire de plein, laissent leurs papiers en gage au pompistes car ils n'ont plus d'argent.
Hier ce sont les associations caritatives qui n'ont plus d'argent parceque les donateurs sont de plus en plus pauvres...eux aussi.
Voilà le résultat des belles phrases, des beaux engagements, des belles idées qui ont fait rebrousser l'idée même de dieu. Son aide serait pourtant bienvenue.
Mais pourquoi y a t-il quelque chose, plutôt que rien ?
Que les esprits forts répondent donc !
Personnellement, je suis honteux de la déclaration du gouvernement chinois qui dit aller reprendre le dialogue avec Dalai Lama, c'est de se rendre devant les chantages de ce religieux-politicien séparatiste, c'est de trahir les luttes en faveur de la vérité et de la justice, c'est de succomber sur la pression des puissances occidentales...j'aurais aimé que les JO ne se tiendraient jamais en Chine plutôt que de céder à Dalai Lama.
Qu'en pensez-vous?
Amitiés
Celà dure 10 minutes seulement.
L'empire De La Honte - Jean Ziegler, rapporteur spécial de la Commission des droits de l'Homme de l'ONU pour le droit à l'alimentation.
http://www.dailymotion.com/video/x3y1f_lempire-de-la-honte-jean-ziegler
Et devrait mettre fin une bonne fois pour toutes à un malentendu entretenu : l'ennemi du monde, de la liberté, du marché ouvert et concurrentiel, des droits de l'homme, bref, de l'humanité dans sa globalité, est actuellement bien plutôt de l'autre côté de l'Atlantique.
Ainsi, comme le dit Jean-Luc Mélenchon, il faut dire STOP à ces manipulations, STOP à cet empire de la honte.
tout d'abord quelque soit vos options"politique"je me permet de vous remercier pas seulement que votre point de vue (que je partage parfois) soit argumenter,mais que par votre travail, vous permettez à la participation "citoyenne" de decrypter les marchants de sommeil.et il sont nombreux (television radio,...)
merci
Religions pièges à cons un laique un libre penseur bravo Mélenchon
à un Chinois à Paris
Je crois que vous avez tort.
A mon avis il n'y a aucune perte de face que le gouvernement Chinois déclare qu'il va reprendre les discussions avec DL.
Dans le pire des cas, c'est simplement une politique réaliste (realpolitik).
Quand on analyse les attaques actuelles contre la Chjine, le Tibet et DL n'étaient qu'un hors d'oeuvre, qui a abouti à des critiques couvrant une palette bien plus large. Par exemple, la déclaration de Cohn-Bendit, encore en pleine crise pro-Tibet était : "le Tibet est secondaire : il faut aller foutre le bordel en Chine".
Dans sa démarche vis à vis de Dalaï Lama la Chine s'arroge maintenant le beau rôle. L'offre est lancée. Les pays occidentaux exultent : ils croient que c'est grâce à leur pression. Je suis très sceptique à ce sujet. Je me demande d'ailleurs si DL va répondre de façon positive à l'invitation. Evidemment, en ne le faisant pas, il se fait connaître comme un fauteur de troubles et adopte à son tour le rôle de bad boy.
Si vous êtes chinois, vous devez connaîtrre le jeu de weiqi. Les figures de la Chine sont en général à long terme. Mais parfois, même le meilleur joueur doit placer quelques pièces tactiques.
Et souvenez-vous de Kongming. C'était lui le maître de la stratégie et pas Guanyu, aussi bon général qu'il fût.
L'objectif de la Chine est d'offrir au monde les plus beaux des Jeux Olympiques. Cela ne vaut-il pas quelque petit sacrifice?
@ 205
Dominique écrit : " Les hommes ont crus tout maitriser, évincer dieu, on voit ou ils en sont… Le bord de l’abîme se rapproche tous les jours "
Heureusement que Dominique est ici, sur ce blog, pour nous remettre dans le droit chemin.
Merci, Dominique.
Pour te remercier, une petite chanson, que nous allons chanter tous ensemble, Jean-Luc Mélenchon, H2, dudu, tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/soeur%2Bsourire/video/xx51h_soeur-sourire-dominique_music
Merci BA pour ce sourire...
un peu douloureux si on lit le texte accompagnateur...
la pauvre s'est fait arnaquer par le "moinettes" et autres pros de dieu, ce qui l'amène au suicide.
Ecoutez et lisez... et réfléchissez un coup...
Puisqu’on parle beaucoup d’Huntington ces temps-ci dans ces colonnes, permettez-moi d’ajouter ma petite pierre à l’édifice, sans mauvais jeu de mots, promis juré ! Pour démonter le système suivre les conseils indispensables de « L'imposture du choc des civilisations ». C’est de Marc Crépon, et ça remet bien les pendules à l’heure. Par ailleurs, sachons aussi que les manuels scolaires appuient eux aussi là où ça gratouille. En épluchant un minimum ceux de terminale et de troisième, -si vous avez bien lu : troisième !- (en histoire, bien sûr), on voit surgir le thème, de plus en plus souvent, du fameux choc. Dès la rentrée, on vous donnera des exemples concrets de la chose. Là, en histoire, on est un tantinet démuni, il serait question de la reproduction du bernard l'ermite en aquarium, on serait plus performant, mais là, on a besoin de biscuit pour se lancer !
(Le bouquin de Crépon, paru aux éditions Pleins Feux.)
@BA
Merci pour ce trait d'humour, ça fait du bien de rire un peu c'est loin d'être marrant ici.
Bonne nuit
Merci beaucoup de ce geste de soutien Dudu 87.
J’avoue que la conception de “génocide culturel” du Dalaï Lama m'impressionne: qu’importe que la population ethniquement tibétaine du Tibet ait augmenté de presque 150%, il y aurait génocide du seul fait qu’une population de Chinois Han s’y soit installée. L'existence de l'Autre est déjà assimilée à un génocide...
je suis d'accord avec Beta (post 201), je ne trouve pas que ce soit mal que le gouvernement chinois invite le DL à parler. J'espère que cela fera la démonstration de ce qu'est vraiment le DL. Il n'y a rien de mal à parler. Au contraire, cela clarifie les positions. D'ailleurs c'est une affaire interne de laquelle les occidentaux n'auraient pas dûs se mêler. Mais depuis que Kouchner a inventé le "devoir" d'ingérence, c'est-à-dire le droit des occidentaux d'aller mettre leur nez partout pour bien maintenir la tradition coloniale. Car vous savez tous ces gens de couleur (jaunes, noirs, arabes, latinos etc...) ils ne savent pas se débrouiller tout seuls. Ils ont besoin du grand frère Bush et Sarkozy pour gérer leurs affaires. Par contre, eux n'ont pas besoin de conseil: c'est évident, ça roule pour Sarko et Bush!
Jean Marc
Merci pour le lien sur la vidéo de Ziegler. Vraiment bien. Il explique à un moment combien les USA sont tombés dans la barbarie d'aller chercher des suspects (non des condamnés) de par le monde pour les torturer et aussi que Bush a signé un décret qui permet à des commandos de chercher des suspects (donc rien ne dit s'ils sont vraiment coupables) et les tuer, de les éliminer!
@Beta
Merci pour votre réponse. J'ai lu bien des posts que vous avez signés, franchement, je trouve que vous êtes parmi les plus sériex et meilleurs invervenants dans ce forum, mais je ne pense pas que la perspective du retour de Dalai est chose à réjouir, car même s'il abandonne sa nostalgie théocratique, il resterait un manipulateur d'esprit pour les Tibétains, un opium qui les fait baigner dans le superstitieux, le paranoique. Comme l'a parfaitement montré ce texte de Mélenchon, Dalai Lama n'a jamais réellement abandonné sa position d'indépendantiste malgré ses belles paroles. Et il se tait toujours sur le fait d'avoir été financé par CIA et de l'être encore: il ment. Je crains la perspective du retour d'un loup dans le troupeau. Il est bien gâté par les dollars et il jouit d'une vie merveilleuse et même a trouvé des disciples occidentaux à force de ses fréquents voyages dans le monde démocratique (franchement je trouve certains internenants proDL semblables aux fanatiques de sectes, qui font peur avec leur dévouement à leur sainteté), je ne crois pas qu'il rejetera sa position (qui est d'ailleurs très variable dans les différents moments historiques).
J'accueille volontiers des modifications de politiques chinoises avec les minorités, et une amélioration en droits de l'homme dans mon pays, mais pas la réintroduction d'un serpent, d'un loup:un tel avenir est à craindre.
Ainsi, je suis extrêmement déçu par la lâcherie de mon gouvernement.
Merci aussi à Jennifer.
Amicalement
C'est quand même navrant, consternant, déplorable, affligeant, calamiteux, j'en passe et des meilleurs... De lire sur ce blog, les mêmes qui anathématisent les ricains : en venir à soutenir les chinois, responsables des mêmes exactions, des mêmes desseins, des mêmes saloperies... en pire même !
La gauche est vraiment mal barrée avec des zozos pareils!
Très intéressant ces précisions !
Mais c'est bien pour cela que le problème des jeux à Pékin devait être
examiné en dehors du Tibet mais à travers des idéaux qui devraient être
réactualisés dans la Charte Olympique. Ce qui condamnerait de fait
les projets de constitution d'un Chef spirituel religieux, quelque soit sa
nationalité; et excluerait de fait tout pays ne pratiquant pas la laïcité !
Et qui dit laïcité dit pluralisme REEL des opinions politiques avec ce
qui l'accompagne * liberté de la presse et pluralisme des partis !
Mais il y a aussi la situation en France où j'aimerai des clarifications
de la Gauche du PS sur l'affirmation du tournant plus que social libéral
de plus de 90 % du PS (voir mon apport sur le site de Clementine AUTAIN)
alors depuis un pays (la France) qui considère les homosexuels comme des sous citoyens n'ayant pas les mêmes droits que les hétéros, un mec (Mélenchon) soutient un gouvernement (la Chine) qui punit de mort les homosexuels. Bravo, continuez !
Parlez-nous de la Chine maintenant Mr Mélenchon, vous qui connaissez si bien la région. Pouvez-vous notamment répondre à la question qu'a posée Jean-Michel Aphatie à de nombreux invités politiques: La Chine est-elle une dictature? La Chine respecte-t-elle les Droits de l'homme? Que pensez-vous de la défection de Steven Spielberg à l'organisation de la cérémonie d'ouverture, suite à la position de Pékin au Darfour? Allez-y, lancez-vous. Je sais, vos amis Chinois vous écoutent, mais vous êtes en France, vous pouvez parler librement.
Et est-ce bien vous qui avez prononcé ces paroles: "Que dit l'article 10 de la Charte des droits fondamentaux ? « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.» Avec cela, nous sommes parfaitement d'accord. « Ce droit implique la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.»
Avec cela, nous ne pouvons pas être d'accord..."? Juste pour être sûr de bien saisir les contours de VOTRE laïcité.
On peut parler de tout mais il faut aussi parler de son contraire.
Parler du religieux c'est aussi parler du non religieux, de la laïcité, de l'athéisme.
http://atheisme.free.fr/index.html
"Quiconque s'agenouille devant dieu se façonne à se prosterner devant un roi."
(Joseph Joubert / 1754-1824 / Carnets, tome 1)
@Nobru
Mais vous mentez là sans vergogne, qui de vos copains homo a été mis puni de mort? A ma connaissance, les homosexuels étaient considérés il y a plus de dix ans comme une sorte de malades dans la loi chinoise, mais pas maintenant. C'est vrai que les homosexuels n'ont pas encore de droit au mariage, c'est vrai aussi qu'ils ne sont pas vus de bon oeil par les gens ordinaires, mais vous n'êtes sûrement pas punis pour tels sauf si vous draguent dans des toilettes publiques ou consomment de la drogue..
Même sur l'Internet, on ne peut pas dire n'importe quoi.
@ LE BRIS RENE
Bonjour
J'ai cherché ton commentaire chez Clémentine sur ce fameux "manifeste", pas trouver, peut-être est-il à paraitre?
Regarde mon post 133 à ce sujet.
*Venez débattre sur mon blog politique http://segoleneroyal2012.over-blog.fr/
Je vous attend nombreux et nombreuses !
@ Mélenchon
pas un mot sur la souffrance des ENFANTS tibétains qui fuient leur pays d'origine.
PAS UN MOT !
Toutes tes argumentations seront vides de sens tant que car tu n'auras pas le souci de ces petits là.
Quand bien même des tibétains commettraient l'erreur de déïfié la patate, par quel absurde raisonnement devrait t'on détourner le regard de ce que certains d'entre eux ont à subir ?
Pas un mot, pas un regard, juste une "logique" argumentée sur la base d'un refus de ce qui est "théocratique, autoritaire, ethniciste"...
@ un chinois à Paris,
Il ne fait aucun doute que le Dalai Lama est tout ce que vous dites, et tout le débat ici n'a fait que le démontrer encore plus, pour moi. La question est comment sortir de cette impasse où les puissances impérialistes cherchent à acculer la Chine. Et je trouve très astucieux de dire que le président chinois rencontre le DL. On verra ainsi la vraie nature du DL. On verra aussi qu'il ne demande pas l'indépendance. Je pense que cela peut couper court à toutes les spéculations auxquelles se livre la propagande médiatique et gouvernementale occidentale.
@ Pascal
Spielberg fait ce qu'il veut. Ce n'est pas une autorité en la matière. Tu n'as rien démontré en disant là.
La chine est un régime autoritaire sans doute, mais Sarkozy c'est aussi ce qu'il a voulu créer ici. Je ne sais pas si il y est arrivé. Mais pour imposer sa politique de riches sur les pauvres, effectivement, il n'a que cette solution. Maintenant il nous assène qu'il va suivre ce que le vote présidentiel lui a dit: donc il continue sa politique bien qu'il soit hyper impopulaire (28% en sa faveur il y a une semaine) et que les municipales l'aient désavoué. Il veut régner sur la droite (prise de pouvoir à l'UMP) sur la gauche (ouverture), sur le parlement (droit d'y intervenir, à savoir baisse du législatif) sur tous les ministres qu'il contrôle, sur Fillon auquel il usurpe son rôle etc... Bon certains on dit "dictature". C'est exagéré. Mais ce qui est sûr c'est que ce n'est pas la bonne démocratie parlementaire qu'on connaissait. Sans parler de son contrôle sur les medias.
Quand on veut obtenir quelque chose, comme c'est son cas, on prend les choses en main et la démocratie on s'en fiche.
Il y aurait plein d'autres exemples de ces pratiques aux USA.
Très interessant les rumeurs sur les homos que diffuse Nobru et que Guo corrige très bien. Considérer les homos comme des malades d'une part ce n'est pas les réprimer. C'est une grande différence et puis là Guo dit que c'est fini, maintenant, que c'était il y a 10 ans. A part cela ils sont discriminés dans la société civile et n'ont pas le droit de se marier mais c'est comme en France!
Comme quoi on utilise n'importe quel argument pour faire des démonstrations irrationnelles sur la Chine: dictature, répression des homos. Démonstrations qui vont toutes dans le même sens: mettre la chine au ban des nations. Comme de bien entendu c'est ce que souhaitent les USA! C'est intéressant que Jean-Luc Mélenchon et beaucoup d'intervenants sur ce blog nous aient fait découvrir que beaucoup de mensonges circulaient sur la Chine et le Tibet. On n'a pas honte d'avoir recours au mensonge pour le Tibet qui aurait été "envahi" par la Chine, dont le DL serait si démocratique etc...
Par contre Nobru,quelqu'un a expliqué sur ce blog qu'au Tibet, oui, les homosexuels étaient réprimés.
Plus de 2 600 intellectuels de différentes nations latino-américaines, d'Europe et des États Unis, se sont joints à l'appel « Tous avec la Bolivie » mis en ligne sur le site http://www.todosconbolivia.org pour dénoncer « les actions subversives et anticonstitutionnelles par lesquelles les groupes oligarchiques prétendent diviser la nation bolivienne ».
Parmi les premiers signataires de cet appel, qui dénonce aussi « la mentalité raciste et élitiste » des secteurs qui cherchent déstabiliser le gouvernement du président bolivien Evo Morales, se trouvent notamment les prix Nobel de la Paix Adolfo Perez Esquivel, de l¹Argentine, et Rigoberta Menchu, du Guatemala ; la Mexicaine Elena Poniatowska ; les Etats-uniens Ramsey Clark, ex Attorney general, Noam Chomsky et Howard Zinn ; l'architecte brésilien Oscar Niemeyer ; l'intellectuel belge Armand Mattelard et les Français Ignacio Ramonet, Ramon Chao, Manu Chao, Jean-Marie Binoche et Salim Lamrani.
Parmi les signataires cubains se trouvent notamment les écrivains Cintio Vitier et Miguel Barnet, le dramaturge Anton Arrufat, les poètes Roberto Fernandez Retamar et Nancy Morejon ainsi que le chanteur et compositeur Silvio Rodriguez.
Le document, intitulé « Dénonçons la conspiration visant à diviser la Bolivie », met l'accent sur le fait que la manoeuvre séparatiste en cours dans cette nation sud-américaine constitue « un très dangereux précédent, non seulement pour l'intégrité de ce pays, mais aussi pour celle des autres pays » de l'Amérique latine.
L'appel rejette le dénomme « Statut autonome de Santa Cruz », avancé dans ce département bolivien considéré comme le plus riche du pays , et souligne qu¹il s¹agit en fait d¹une man¦uvre inconstitutionnelle qui porte atteinte à l¹unité de la nation bolivienne.
« L¹histoire montre avec éloquence, les terribles conséquences que les processus divisionnistes et séparatistes promus et approuvés par des puissants intérêts étrangers ont eu pour l'humanité », rappelle le document.
« Nous appelons toutes les personnes de bonne volonté pour qu'elles rassemblent leurs voix afin de dénoncer, par tous les moyens à leur disposition, cette manoeuvre divisionniste et déstabilisatrice en cette heure historique pour l'Amérique latine », conclut l'appel.
Vous pouvez confirmer votre appui sur le site
http://www.todosconbolivia.org/index.php?lang=3
ou en écrivant à ou à cabohorquez@gmail.com ou à yamp@min.cult.cu
@jennifer
je ne savais pas que Mr Mélenchon avait posté un chien de garde sur son blog.
La question va à Mr Mélenchon: La Chine est-elle ou non une dictature?
A moins qu'il ne s'agisse d'un pays "comme les autres", ni pire ni meilleur que la France de Sarkozy, comme le soutient le molosse jennifer.
Celà dure 10 minutes seulement, et permet de lever le voile sur le fond du problème.
Alors faites tous l'effort de regarder, l'homme qui parle est justement un spécialiste des DDH!
L’empire De La Honte - Jean Ziegler, rapporteur spécial de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU pour le droit à l’alimentation.
http://www.dailymotion.com/video/x3y1f_lempire-de-la-honte-jean-ziegler
Celà devrait mettre fin une bonne fois pour toutes à un malentendu entretenu : l’ennemi du monde, de la liberté, du marché ouvert et concurrentiel, des droits de l’homme, bref, de l’humanité dans sa globalité, est actuellement bien plutôt de l’autre côté de l’Atlantique.
Donc oui, Jean-Luc Mélenchon a raison de dire STOP à ces manipulations, STOP à cet empire de la honte.
xxxxxxxxxxxxxx
Ce dont parle Jennifer dans le post 234 concernant l'Amérique du Sud relève de la même stratégie d'ensemble.
Si on dit STOP à l'empire de la honte, si on menace l'hégémonie de cet empire de la honte, on est en danger...
xxxxxxxxxxxxxx
J'attire pour finir votre attention sur le post de Justine (billet "JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC LE BOYCOTT DES JEUX DE PEKIN ET LA PROPAGANDE ANTI CHINOISE", commentaire 2641), et que je colle ci-dessous, particulièrement élaboré.
A Jean-Marc, (2640)
Merci, cela est très instructif et très angoissant pour l’humanité.
Monsieur Jean-Luc Mélenchon a raison, il faut arrêter cet empire de la honte.
1. En effet, il est vrai que les Etats-Unis contrôle la Banque mondiale et soutient les dictatures de la planète, des régimes despotiques issus ou non de coups de force, menant une politique antisociale et commettant des crimes contre l’humanité. La Banque mondiale a fait preuve d’un manque total de respect pour les normes constitutionnelles de certains de ses pays membres. Elle n’a jamais cessé de soutenir des militaires putschistes et criminels économiquement dociles face à des gouvernements démocratiques. Et pour cause : la Banque mondiale considère que le respect des droits humains ne fait pas partie de sa mission.
2. Le soutien de la Banque mondiale à des régimes dictatoriaux s’exprime par l’octroi d’un appui financier ainsi que par une assistance tant technique qu’économique. Cet appui financier et cette assistance ont aidé ces régimes dictatoriaux à se maintenir au pouvoir pour perpétrer leurs crimes. La Banque mondiale a également contribué à ce que ces régimes ne soient pas isolés sur la scène internationale car ces prêts et cette assistance technique ont toujours facilité les relations avec les banques privées et les entreprises transnationales. Le modèle néolibéral s’est progressivement imposé au monde à partir de la dictature d’Augusto Pinochet en 1973 au Chili et de Ferdinand Marcos aux Philippines en 1972. Ces deux régimes ont été activement soutenus par la Banque mondiale. Lorsque de tels régimes dictatoriaux prenaient fin, la Banque mondiale a systématiquement exigé des régimes démocratiques qui leur succédaient qu’ils assument les dettes contractées par leur prédécesseur. Bref, l’aide financière complice de la Banque Mondiale aux dictatures s’est transformée en fardeau pour les peuples. Ceux-ci doivent aujourd’hui rembourser les armes achetées par les dictateurs pour les opprimer.
3.Dans les années 1980 et dans les années 1990, un grand nombre de dictatures se sont effondrées, certaines sous les coups de boutoir de puissants mouvements démocratiques. Les régimes qui leur ont succédé ont généralement accepté les politiques recommandées ou imposées par la Banque mondiale et le FMI et ont poursuivi le remboursement d’une dette pourtant odieuse. Le modèle néolibéral, après avoir été imposé à l’aide de dictatures, a été maintenu grâce au joug de la dette et de l’ajustement structurel permanent. En effet, depuis le renversement ou l’écroulement des dictatures, les gouvernements démocratiques ont poursuivi l’application de politiques qui constituent une rupture avec les tentatives de mettre en œuvre un modèle de développement partiellement autonome. La nouvelle phase de la mondialisation commencée dans les années 1980 au moment de l’explosion de la crise de la dette implique en général une subordination accrue des pays en développement (les pays de la Périphérie) par rapport aux pays les plus industrialisés (les pays du Centre).
4.L’agenda caché du consensus de Washington
Depuis le démarrage des activités de la Banque mondiale et du FMI, un mécanisme à la fois simple à comprendre et complexe à instaurer a permis de soumettre les principales décisions de la Banque mondiale et du FMI aux orientations du gouvernement des États-Unis. Quelquefois, certains gouvernements européens (Grande-Bretagne, France, Allemagne en particulier) et celui du Japon ont eu voix au chapitre mais les cas sont rares. c’est bel et bien le gouvernement des États-Unis qui a toujours eu le dernier mot dans les domaines qui l’intéressaient directement.
Fondamentalement, l’agenda caché du Consensus de Washington, c’est une politique visant à la fois à garantir le maintien du leadership des États-Unis à l’échelle mondiale et à débarrasser le capitalisme des limites qui lui avaient été imposées dans l’après seconde guerre mondiale. Ces limites étaient le résultat combiné de puissantes mobilisations sociales tant au Sud qu’au Nord, d’un début d’émancipation de certains peuples colonisés et de tentatives de sortie du capitalisme. Le Consensus de Washington, c’est aussi l’intensification du modèle productiviste.
5.Au cours des dernières décennies, dans le cadre du Consensus de Washington, la Banque mondiale et le FMI ont renforcé leurs moyens de pression sur un grand nombre de pays en profitant de la situation créée par la crise de la dette. La Banque mondiale a développé ses filiales (Société financière internationale - SFI, Agence multilatérale de garantie des investissements - AMGI, Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements - CIRDI) de manière à tisser une toile dont les mailles sont de plus en plus serrées.
Par exemple, la Banque mondiale octroie un prêt à condition que le système de distribution et d’assainissement de l’eau soit privatisé. En conséquence, l’entreprise publique est vendue à un consortium privé dans lequel on retrouve comme par hasard la SFI, filiale de la Banque mondiale. Quand la population affectée par la privatisation se révolte contre l’augmentation brutale des tarifs et la baisse de la qualité des services et que les autorités publiques se retournent contre l’entreprise transnationale prédatrice, la gestion du litige est confiée au CIRDI, à la fois juge et partie.
On en arrive à une situation où le Groupe Banque mondiale est présent à tous les niveaux : 1) imposition et financement de la privatisation (Banque mondiale) ; 2) investissement dans l’entreprise privatisée (SFI) ; 3) garantie de cette entreprise (AMGI) ; 4) jugement en cas de litige (CIRDI). C’est précisément ce qui s’est passé à El Alto, en Bolivie, en 2004-2005.
La collaboration entre la Banque mondiale et le FMI est aussi fondamentale afin d’exercer la pression maximale sur les pouvoirs publics. Et pour parfaire la mise sous tutelle de la sphère publique et des autorités, pour pousser plus avant la généralisation du modèle, la collaboration du duo Banque mondiale/FMI s’étend à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis sa naissance en 1995. Cette collaboration de plus en plus étroite entre la Banque Mondiale, le FMI et l’OMC fait partie de l’agenda du Consensus de Washington.
5. L’agenda caché, celui qui est appliqué en réalité, vise la soumission des sphères publique et privée de toutes les sociétés humaines de la planète à la logique de la recherche du profit maximum dans le cadre du capitalisme. La mise en pratique de cet agenda caché implique la reproduction de la pauvreté (non sa réduction) et l’augmentation des inégalités. Elle implique une dégradation des conditions de vie d’une grande majorité de la population mondiale, combinée à une concentration de plus en plus forte de la richesse. Elle implique également une poursuite de la dégradation des équilibres écologiques qui met en danger l’avenir même de l’humanité.
Ils financent les dictature de l’État et de la libération des forces du marché, les gouvernements alliés aux transnationales utilisent l’action coercitive d’institutions publiques multilatérales (Banque mondiale-FMI-OMC) pour imposer leur modèle aux peuples.
6. Le Consensus de Washington ne doit pas être compris comme un mécanisme de pouvoir et un projet qui se limitent au gouvernement de Washington flanqué de son trio infernal. La Commission européenne, la plupart des gouvernements européens, le gouvernement japonais adhèrent au Consensus de Washington et l’ont traduit dans leurs propres langues, projets constitutionnels et programmes politiques.
7. Il faut remplacer le consensus de Washington par un consensus des peuples fondé sur le rejet du capitalisme.
Oui STOP à cet Empire de la Honte.
Si je résume un peu ce que je lis ici, ce qui s'affronte au Tibet c'est un "projet théocratique, autoritaire, ethniciste, dangereux pour la paix", contre un projet "athée, autoritaire, nationaliste, dangereux pour la paix". Et chacun a ses arguments pour défendre l'un ou l'autre. Comme Jennifer qui, en invoquant les crimes des Bush et autres, entend ramener le régime chinois au niveau de la "norme internationale". La Chine est un régime autoritaire certes nous dit-on, MAIS Sarkozy se propose de faire de même en France (paraît-il). On ne peut donc dire de la Chine qu'il s'agit d'une dictature. Sans oublier l'argument du "néo-colonialisme" qui se cacherait derrières les attaques émanant des démocraties occidentales contre les méthodes made in China. On peut poursuivre comme cela sans fin.
Effectivement, si on apprécie vos justes commentaires sur l'imposture tibétaine, on aimerait bien aussi vous lire sur d'autres sujets.
Mais peut-être faut-il lire entre les lignes. "Un projet théocratique, autoritaire, ethniciste, dangereux pour la paix", ça peut désigner aussi la nouvelle déclaration de principes royalo-hollandiste, non ?
D'ailleurs, en lisant vos citations de la constitution tibétaine virtuelle, on voit très bien ce qui leur plait dans ce modèle de "démocratie".
Celà dure 10'SEULEMENT, et permet de lever le voile sur le fond du problème.
Alors faites tous l’effort de REGARDER, l’homme qui parle est justement un SPECIALISTE DES DDH!
L’empire De La Honte - JEAN ZIEGLER, rapporteur spécial de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU pour le droit à l’alimentation.
http://www.dailymotion.com/video/x3y1f_lempire-de-la-honte-jean-ziegler
Celà devrait mettre fin une bonne fois pour toutes à un malentendu entretenu : l’ennemi du monde, de la liberté, du marché ouvert et concurrentiel, des droits de l’homme, bref, de l’humanité dans sa globalité, est actuellement bien plutôt de l’autre côté de l’Atlantique.
Réveillez-vous!
Donc oui, Jean-Luc Mélenchon a raison de dire STOP à ces manipulations, STOP à cet empire de la honte.
xxxxxxxxxxxxxx
Ce dont parle Jennifer dans le post 234 concernant l’Amérique du Sud relève de la même stratégie d’ensemble.
Si on dit STOP à l’empire de la honte, si on menace l’hégémonie de cet empire de la honte, on est en danger…
xxxxxxxxxxxxxx
J’attire pour finir votre attention sur le post de Justine (billet “JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC LE BOYCOTT DES JEUX DE PEKIN ET LA PROPAGANDE ANTI CHINOISE”, commentaire 2641), et que je colle ci-dessous, particulièrement élaboré.
A Jean-Marc, (2640)
Merci, cela est très instructif et très angoissant pour l’humanité.
Monsieur Jean-Luc Mélenchon a raison, il faut arrêter cet empire de la honte.
1. En effet, il est vrai que les Etats-Unis contrôle la Banque mondiale et soutient les dictatures de la planète, des régimes despotiques issus ou non de coups de force, menant une politique antisociale et commettant des crimes contre l’humanité. La Banque mondiale a fait preuve d’un manque total de respect pour les normes constitutionnelles de certains de ses pays membres. Elle n’a jamais cessé de soutenir des militaires putschistes et criminels économiquement dociles face à des gouvernements démocratiques. Et pour cause : la Banque mondiale considère que le respect des droits humains ne fait pas partie de sa mission.
2. Le soutien de la Banque mondiale à des régimes dictatoriaux s’exprime par l’octroi d’un appui financier ainsi que par une assistance tant technique qu’économique. Cet appui financier et cette assistance ont aidé ces régimes dictatoriaux à se maintenir au pouvoir pour perpétrer leurs crimes. La Banque mondiale a également contribué à ce que ces régimes ne soient pas isolés sur la scène internationale car ces prêts et cette assistance technique ont toujours facilité les relations avec les banques privées et les entreprises transnationales. Le modèle néolibéral s’est progressivement imposé au monde à partir de la dictature d’Augusto Pinochet en 1973 au Chili et de Ferdinand Marcos aux Philippines en 1972. Ces deux régimes ont été activement soutenus par la Banque mondiale. Lorsque de tels régimes dictatoriaux prenaient fin, la Banque mondiale a systématiquement exigé des régimes démocratiques qui leur succédaient qu’ils assument les dettes contractées par leur prédécesseur. Bref, l’aide financière complice de la Banque Mondiale aux dictatures s’est transformée en fardeau pour les peuples. Ceux-ci doivent aujourd’hui rembourser les armes achetées par les dictateurs pour les opprimer.
3.Dans les années 1980 et dans les années 1990, un grand nombre de dictatures se sont effondrées, certaines sous les coups de boutoir de puissants mouvements démocratiques. Les régimes qui leur ont succédé ont généralement accepté les politiques recommandées ou imposées par la Banque mondiale et le FMI et ont poursuivi le remboursement d’une dette pourtant odieuse. Le modèle néolibéral, après avoir été imposé à l’aide de dictatures, a été maintenu grâce au joug de la dette et de l’ajustement structurel permanent. En effet, depuis le renversement ou l’écroulement des dictatures, les gouvernements démocratiques ont poursuivi l’application de politiques qui constituent une rupture avec les tentatives de mettre en œuvre un modèle de développement partiellement autonome. La nouvelle phase de la mondialisation commencée dans les années 1980 au moment de l’explosion de la crise de la dette implique en général une subordination accrue des pays en développement (les pays de la Périphérie) par rapport aux pays les plus industrialisés (les pays du Centre).
4.L’agenda caché du consensus de Washington
Depuis le démarrage des activités de la Banque mondiale et du FMI, un mécanisme à la fois simple à comprendre et complexe à instaurer a permis de soumettre les principales décisions de la Banque mondiale et du FMI aux orientations du gouvernement des États-Unis. Quelquefois, certains gouvernements européens (Grande-Bretagne, France, Allemagne en particulier) et celui du Japon ont eu voix au chapitre mais les cas sont rares. c’est bel et bien le gouvernement des États-Unis qui a toujours eu le dernier mot dans les domaines qui l’intéressaient directement.
Fondamentalement, l’agenda caché du Consensus de Washington, c’est une politique visant à la fois à garantir le maintien du leadership des États-Unis à l’échelle mondiale et à débarrasser le capitalisme des limites qui lui avaient été imposées dans l’après seconde guerre mondiale. Ces limites étaient le résultat combiné de puissantes mobilisations sociales tant au Sud qu’au Nord, d’un début d’émancipation de certains peuples colonisés et de tentatives de sortie du capitalisme. Le Consensus de Washington, c’est aussi l’intensification du modèle productiviste.
5.Au cours des dernières décennies, dans le cadre du Consensus de Washington, la Banque mondiale et le FMI ont renforcé leurs moyens de pression sur un grand nombre de pays en profitant de la situation créée par la crise de la dette. La Banque mondiale a développé ses filiales (Société financière internationale - SFI, Agence multilatérale de garantie des investissements - AMGI, Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements - CIRDI) de manière à tisser une toile dont les mailles sont de plus en plus serrées.
Par exemple, la Banque mondiale octroie un prêt à condition que le système de distribution et d’assainissement de l’eau soit privatisé. En conséquence, l’entreprise publique est vendue à un consortium privé dans lequel on retrouve comme par hasard la SFI, filiale de la Banque mondiale. Quand la population affectée par la privatisation se révolte contre l’augmentation brutale des tarifs et la baisse de la qualité des services et que les autorités publiques se retournent contre l’entreprise transnationale prédatrice, la gestion du litige est confiée au CIRDI, à la fois juge et partie.
On en arrive à une situation où le Groupe Banque mondiale est présent à tous les niveaux : 1) imposition et financement de la privatisation (Banque mondiale) ; 2) investissement dans l’entreprise privatisée (SFI) ; 3) garantie de cette entreprise (AMGI) ; 4) jugement en cas de litige (CIRDI). C’est précisément ce qui s’est passé à El Alto, en Bolivie, en 2004-2005.
La collaboration entre la Banque mondiale et le FMI est aussi fondamentale afin d’exercer la pression maximale sur les pouvoirs publics. Et pour parfaire la mise sous tutelle de la sphère publique et des autorités, pour pousser plus avant la généralisation du modèle, la collaboration du duo Banque mondiale/FMI s’étend à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis sa naissance en 1995. Cette collaboration de plus en plus étroite entre la Banque Mondiale, le FMI et l’OMC fait partie de l’agenda du Consensus de Washington.
5. L’agenda caché, celui qui est appliqué en réalité, vise la soumission des sphères publique et privée de toutes les sociétés humaines de la planète à la logique de la recherche du profit maximum dans le cadre du capitalisme. La mise en pratique de cet agenda caché implique la reproduction de la pauvreté (non sa réduction) et l’augmentation des inégalités. Elle implique une dégradation des conditions de vie d’une grande majorité de la population mondiale, combinée à une concentration de plus en plus forte de la richesse. Elle implique également une poursuite de la dégradation des équilibres écologiques qui met en danger l’avenir même de l’humanité.
Ils financent les dictature de l’État et de la libération des forces du marché, les gouvernements alliés aux transnationales utilisent l’action coercitive d’institutions publiques multilatérales (Banque mondiale-FMI-OMC) pour imposer leur modèle aux peuples.
6. Le Consensus de Washington ne doit pas être compris comme un mécanisme de pouvoir et un projet qui se limitent au gouvernement de Washington flanqué de son trio infernal. La Commission européenne, la plupart des gouvernements européens, le gouvernement japonais adhèrent au Consensus de Washington et l’ont traduit dans leurs propres langues, projets constitutionnels et programmes politiques.
7. Il faut remplacer le consensus de Washington par un consensus des peuples fondé sur le rejet du capitalisme.
Oui STOP à cet Empire de la Honte.
Parlez-nous de la Chine Mr Mélenchon, éclairez-nous sur la "nature" du régime chinois après voir jeter une lumière crue, sans concession sur le "projet tibétain". On peut bien attendre cela d'un homme si cultivé et si peu serf des idées reçues, défenseur des Droits de l'Homme et de la démocratie. On attend un long post sur le régime chinois et le "projet" d'humanité qu'il porte.
MELENCHON/TIBET
Tout de suite sur Canal+ !
@Pascal
En matière de droits de l'homme, je me demande comment on peut qualifier la politique actuelle de Sarkozy vis-à-vis des sans papiers. Il me semble que c'est contraire aux droits de l'homme comme l'ont dit certaines instances européennes, de même que les centres de rétention. sans parler de l'état des prisons françaises surpeuplées.
Pascal, je ne suis pas le chien de garde de Mélenchon. Si tu étais mieux informé tu verrais que j'ai des critiques à son égard. Mais sur cette question du Tibet et de la Chine, je suis d'accord avec lui. Donc quand on est d'accord avec quelqu'un selon toi, on devient son chien de garde? D'ailleurs je ne cherche pas à copier mes positions sur les siennes. Je m'exprime et il s'avère que cela rejoint ses idées. Si tu étais plus futé, tu irais voir d'autres articles qu'il a écrit sur le sujet et tu verrais que j'avais quelques doutes à certains moments.
@jennifer
Et alors? Quel rapport avec la Chine? Convoquer l'état des prisons françaises surpeuplées n'est-ce pas une manière de noyer le poisson? Est-ce que vous croyez que les problèmes du système carcéral français rend meilleur le régime chinois?
J'ai dis chien de garde dans le mesure où tu as jugé spontanément nécessaire de répondre à une question qui ne n'était pas destinée. Je demande à Mr Mélenchon qu'il nous parle de la Chine et qu'il nous dise ce qu'il pense du régime en vigueur dans ce pays. Dictature ou régime ni pire ni meilleur que la France et les Etats-Unis que tu invoques continuellement dans ton discours pro-chinois, comme si les torts des uns annulaient les crimes des autres.
Je te pose alors la question: en quoi la Chine est-elle une dictature?
Je la pose à Mr Mélenchon qui s'érige en docteur ès Chine et droits de l'homme. Je pose une question, dois-je moi-même y répondre? Ce qui est clair pour moi, c'est que les comparaisons que tu fais sont tout simplement hors propos. Les prisons françaises, "l'impérialisme américain", tout cela pour venir au secours du régime chinois. C'est dérisoire. C'est vrai qu'à choisir entre vivre en France et vivre en Chine, c'est la Chine qui l'emporte.
Peut-être aussi vaudrait-il mieux poser la question à ces milliers de Chinois qui croupissent en prison pour avoir osé élever la voix? J'imagine que le multi-partisme fonctionne aussi très bien dans l'empire du milieu? Nous avons eu d'ailleurs un petit exemple de ce que signifie être journaliste en Chine: un correspondant chinois en poste en France invité dans l'émission On refait le monde sur RTL qui, pour défendre la censure opérée par la TV chinoise sur l'esclandre orchestrée par reporters sans frontières lors de la cérémonie à Olympie, comparait cet événement aux attentats du 11 septembre! On aime les comparaisons grossières si je comprends bien quand on défend le régime chinois...
Qu'il y ait des gens en prison en Chine n'est fait pas une dictature. Regarde combien de gens il y a en prison aux USA. Proportionnellement il y en a plus qu'en Chine (cf un texte en anglais que j'avais cité ici). Bon de toute façon c'est avec le sénateur que tu veux discuter et ne pas dialoguer avec les autres gens du blog. Alors voyons s'il te répondra~~
En prison, mais pour quels délits? Faudrait aussi se poser la question. La Chine, un pays démocratique?
Bonjour.
Pour résumé les propos de Mélenchon, vu à la tv l'autre soir -
"Au Tibet, je préfère un régime comuniste totalitaire et répressif que le Dalai Lama, car ce dernier est leader "spirituel" et moi je suis un laique convaincu........ "
C'est beau !
Sebastien
"C’est vrai qu’à choisir entre vivre en France et vivre en Chine, c’est la Chine qui l’emporte."
Quand le président de tout les Français (sauf moi) aura fini de massacrer la société française (celle d'en bas bien sûr), de ficher tout le monde et d'interconnecter ces fichiers (la CNIL ne pourra qu'entériner ce fait accompli), la question se posera...
Je déteste la logique sous-jacente du Sarkozysme ;)
>Jennifer
La Chine n'est pas une démocratie, mais ce n'est plus le régime totalitaire de la période maoiste.
Après, il faut voir ce que ce régime deviendra: d'après ce que je peux comprendre le PCC agrège désormais une multitude de factions et de points de vue différents allant du Nationalisme le plus extrême à une gauche maoïste.
Par ailleurs, notre point de vue sur la Chine est quand même fortement distordu par nos a-priori et notre méconnaissance de la Chine.
Si vous lisez nombres des posts ici, vous retrouverez par exemple un compendium des lieux communs Grecs contre les Perses, qui constitue une sorte d'archétype de notre relation avec les peuples d'Asie.
Je trouve cela assez triste, parce que finalement, au jour le jour, on peut s'apercevoir que les Français et les Chinois partagent un certains nombre de traits de caractère qui peuvent nous les rendre finalement sympathiques...
Encore une fois, laissons les Chinois suivrent leur voie et retrouver la place qu'ils méritent de tenir dans l'histoire de l'humanité.
Comme tout les peuples, ils doivent faire eux même leus erreurs, même les plus tragiques. Peut on imaginer et comprendre l'histoire de France par exemple sans la Terreur et la Révolution Française sans la royauté, ni la défaite de 40, ni la Commune de Paris et le coup de Napoléon III, ni la collaboration et la déportation?
Il n'y a pas de voies simples pour bâtir un bon régime, ni de kit que l'on peut acheter à l'étranger...
Bonjour 4 aout.
Il y a quelques années, certains disaient la même chose concernant les pays derrières le mur de Berlin.
Allez-y en Chine. Comme cela ils auront un réfugié politique venant de France sur lequel ils pourront faire une belle propagande.
Bon voyage.