08mai 08

Mardi 6 et mercredi 7 mai au Sénat a été discuté le texte qui transpose l’accord entre les syndicats de salariés et ceux des patrons sur le contrat de travail. Naturellement ce texte de régressions archaïques portait le titre pompeux de « modernisation » du marché du travail.  Tous les syndicats avaient signé cet accord, à l’exception de la CGT. A l’assemblée nationale le texte a été adopté avec les voix de droite. Les élus socialistes se sont abstenus sauf Marc Dolez (PS Nord) qui a voté contre. Les communistes et les Verts ont voté contre. Au Sénat il en a été de même. La droite a voté pour le texte, les communistes et les Verts ont voté contre, les socialistes se sont abstenus sauf Maryse Bergé Lavigne (PS Haute Garonne) et moi (PS Essonne) qui avons voté contre. Mes interventions peuvent être lues dans le compte rendu intégral des débats du sénat consultable en ligne. Dans cette note je me concentre sur quelques questions de principe que la situation de ce débat soulevait.

UN PUR CHANTAGE 
 
Les principales dispositions de cette loi sont connues. Après une proclamation hypocrite selon laquelle le Contrat de travail a durée indéterminéée (CDI) est la formule de référence des contrats de travail, le texte s’applique à démanteler les garanties que celui-ci contient. Et il crée… deux nouvelles formes de contrat précaires. Le point de départ de toute cette affaire est la condamnation de la France par l’OIT à propos du CNE, le fameux contrat de travail de deux ans que l’employeur pouvait rompre sans explication ni préavis. Mais avant même que cette condamnation intervienne, les équipes de la droite et du patronat ont compris que l’affaire était perdue et qu’il leur fallait tourner leurs batteries. Ce n’est donc plus une mesure unique qui a été envisagée mais un ensemble de dispositions particulières qui mises bout à bout représente davantage que le CNE en matière de flexibilité. La droite a démarré sa campagne pendant les élections présidentielles autour du thème du « contrat de travail unique » et de la rupture du contrat de travail « par consentement mutuel ». Ces thèmes étaient aussi ceux de François Bayrou. Une fois la victoire acquise, le nouveau président s’est appuyé sur le fait qu’il l’avait annoncé dans sa campagne pour agiter la menace  d’un projet de loi créant le « contrat de travail unique », appelé à remplacer toutes les autres formes de contrat de travail. Même sans être un spécialiste du code du travail on comprend que ce « contrat unique » ne pouvait qu’être aligné sur les flexibilités des contrats les plus précaires pour pouvoir les remplacer. Affaire de logique. C’est avec cette épée de Damoclès sur la tête que les négociations ont été convoquées. Et fermement encadrées. Ainsi le gouvernement a prévenu d’emblée : si la négociation n’aboutissait pas, une loi mettrait directement en application ses orientations. De son côté le président de la République a lui-même annoncé comme acquis des points qui étaient pourtant censés faire l’objet du débat. Ainsi dès le 30 août 2007 dans son discours à l’université d’été du Medef (!) il proclamait que la rupture du contrat de travail par « consentement mutuel » serait appliquée. Et comme si cela ne suffisait pas, avant même le début de la discussion, le gouvernement a indiqué dans un document d’orientation de juin 2007 les points sur lesquelles la négociation devait aboutir. C’est pourquoi j’ai résumé cette situation de cette façon dans ma première intervention en séance : « Cette négociation s’est donc déroulée suivant la règle que je vais résumer par un aphorisme : « donne-moi ta montre, je te donnerai l’heure ». Tel fut le prétendu donnant-donnant ! En cet instant, je dois répéter en séance publique ce qui se dit dans les couloirs afin que cette information figure au Journal officiel : pas un de nos interlocuteurs syndicalistes n’a considéré qu’il s’agissait d’un bon accord dans lequel le compromis comporterait telle mesure en notre défaveur, certes, mais en échange de cela qui nous serait favorable. Où se trouve le « cela » favorable ? Aujourd’hui règne la peur du pire : on nous recommande de donner notre accord afin d’éviter le pire. Cette façon de procéder s’appelle non pas une négociation, mais un chantage »
 
LE SENS DES VOTES DE LA GAUCHE

Je ne crois pas qu’il soit utile de passer ici en revue toutes les dispositions du texte. Le journal des débats parlementaires en offre des analyses de très grande qualité avec les interventions des parlementaires de gauche. Les sénateurs communistes en particulier ont fourni un travail d’analyse très approfondi. J’estime que mes camarades socialistes ont également très sérieusement décortiqué le texte et bien montré ses aspects néfastes. Leur abstention au moment du vote n’a donc nullement le sens d’une hésitation ou d’un accord déguisé. Leurs interventions, en tous cas au Sénat, ont été clairement et profondément critiques. Ainsi quand Raymonde Le Texier (Val d’Oise) s’est exprimé à la tribune pour demander le renvoi en commission du texte, le rejet sur le fond par le groupe socialiste est sans ambigüité : « L’objectif de ce projet de loi est, au mieux le contournement, au pire la destruction des barrières législatives encadrant le licenciement, et les salariés se trouvent pris en otage par votre incapacité à sortir d’une pensée unique : la sacro-sainte flexibilité comme panacée aux problèmes d’emplois. Les partenaires sociaux ont considéré cette négociation comme l’occasion de mieux contrôler les dysfonctionnements dont ils sont témoins. Ils ont surtout été sensibles à vos pressions. Ils vous connaissent bien, ils savent que vous pouvez faire pire. (Approbations à gauche) Il suffit d’entendre, à propos de ce texte, les commentaires des parlementaires les plus libéraux…. Ce texte est plus flexible pour le patronat que sécurisant pour les salariés, et l’équilibre annoncé est un leurre. La démocratie sociale doit être une avancée, pas un marché de dupes ! »
Et Christiane Demontès (PS Rhône), animatrice du groupe socialiste sur ce débat a présenté l’abstention des socialistes comme un soutien à la méthode de la négociation sociale alors même que le désaccord reste entier sur le fond. « De fait, a-t-elle expliqué à la tribune, les centrales syndicales signataires ont choisi de donner un coup d’arrêt à une évolution sur laquelle ils n’auraient plus eu de prise. C’est un accord défensif : les syndicats ont évité le pire, notamment le contrat unique vanté par le candidat Sarkozy. Cet accord est majoritaire et nous respectons le travail des partenaires sociaux sans pour cela remettre en cause notre devoir de législateurs qui est de veiller à l’intérêt général et de garantir un équilibre entre le puissant et le faible. » Argument repris par Raymonde Le Texier (PS Val d’Oise) dans l’explication de vote du groupe socialiste : « Nous apportons notre soutien aux partenaires sociaux, qui, lors de cette négociation, ont tenté de « sauver les meubles », notamment en évitant le contrat unique. Mais il est clair pour tous, aujourd’hui, que ce « dialogue social » a eu lieu en permanence sous la menace du Gouvernement de passer en force, par une loi plus dure, plus ultralibérale. Face à cette menace, les syndicats ont fait ce qu’ils ont pu. » Si je suis d’accord avec mes camarades sur l’analyse du texte, j’en tire une conclusion différente au moment du vote. J’ai voté contre et je veux expliquer pourquoi.
 
L’INTERET GENERAL

Selon moi, quelles que soient les circonstances, le Parlement n’a pas à être la chambre d’enregistrement de quelque négociation catégorielle que ce soit. Car les parlementaires ont en charge l’intérêt général. L’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers, même si ces derniers ont fait l’objet d’un arbitrage raisonné dans le cadre d’un contrat. Le Parlement représente la société tout entière, qui est en quelque sorte le partenaire exclu de la négociation à deux. Il doit donc dire ce qui lui paraît juste pour la société du point de vue de l’intérêt général de celle-ci. D’abord parce qu’il est le garant ultime des droits et libertés des personnes surtout dans le moment, particulièrement crucial, où le travailleur cesse d’être un citoyen pour entrer dans un rapport de subordination, tel que le lui enjoint le contrat de travail ! Selon la formule de Jaurès, la République a fait les  français rois dans la cité mais les a laissés serfs dans l’entreprise. Ensuite parce que c’est la société toute entière qui assume toutes les conséquences des relations sociales au travail. C’est elle qui finance la qualification des travailleurs par l’éducation, leur santé, leur transport et ainsi de suite dans tous les compartiments de la vie en société. Les représentants de la société toute entière sont donc entièrement légitimes à délibérer quand bien même un accord est conclu entre partie représentative et quand bien même l’est-il à la satisfaction totale des parties qui le concluent car il faut encore vérifier que celui-ci ne lèse pas la société. Enfin le débat parlementaire est le seul qui soit à la fois public, donc dont les arguments sont contrôlables, et le seul à être formulé du point de vue de l’intérêt général. Le contrat, lui ne peut s’abstraire du rapport de force des intérêts particuliers. Il ne le peut pas en fait. A preuve la caricaturale négociation sous pression de cet accord. Il ne le peut pas non plus en droit. En effet les parties sont au contraire mandatées pour ne représenter exclusivement que les intérêts de leurs mandants. La situation particulière de cette conjoncture nous permet de bien comprendre pourquoi il ne saurait y avoir de mandat impératif pour un parlementaire au contraire d’un syndicaliste. Et, précisément, admettre qu’un accord social conclu s’impose au législateur, c’est créer un mandat impératif tout à fait contraire à l’esprit des institutions républicaines. Ce que j’en dis n’est pas seulement le point de vue d’un homme de gauche attaché à la vision républicaine de l’organisation politique de la société. Car le malaise que provoque la méthode des transpositions forcées et sans droit d’amendement est partagé par tous ceux qui comprennent bien que c’est, de cette façon, un autre modèle politique qui s’impose à tous. Le rapporteur de la commission des affaires sociales au Sénat s’en est fait l’écho en présentant le texte. Et il a justifié son appel à le soutenir non du fait de l’accord conclu mais du fait de son approbation avec le contenu qu’il estime conforme à l’intérêt général du pays. Je place ici le compte rendu de sa déclaration telle que la donne le compte rendu officiel.
«  M. Pierre Bernard-Reymond, rapporteur. Je m’adresserai à présent à ceux de nos collègues qui s’interrogent sur le rôle du législateur, sur la part qui est laissée à ce dernier à l’heure actuelle. Cette question est légitime et d’autant plus justifiée que nous sommes à la veille d’une réforme des institutions qui est censée donner davantage de pouvoirs au Parlement.
Mme Raymonde Le Texier. Eh oui !
M. Guy Fischer. On verra !
M. Pierre Bernard-Reymond, rapporteur. Les institutions de la Ve République, que je défends, ont dû réduire les prérogatives du Parlement face au pouvoir exécutif pour conférer à ce dernier plus de stabilité et d’efficacité. Les lois de décentralisation successives, que j’approuve, ont retiré à l’État, et donc au législateur, une partie de ses prérogatives. Le développement de l’Europe, que j’appelle également de mes vœux, nonobstant le principe de subsidiarité, a également transféré à un autre échelon certaines responsabilités, ce qui donne parfois au parlementaire français le sentiment qu’il n’est plus qu’un « transposeur » de directives.
Mme Raymonde Le Texier. Eh oui !
M. Pierre Bernard-Reymond, rapporteur. Enfin, on l’a constaté dans certains débats récents, des groupes de pression, incapables de réunir plus de 1 % à 2 % aux élections politiques, se camouflent derrière le joli nom de « société civile » pour envahir le champ du débat public et obtenir, par un puissant lobbying très bien organisé, ce qu’ils n’ont pu recueillir par les urnes.
M. Jean-Luc Mélenchon. Robert Ménard !
M. Pierre Bernard-Reymond, rapporteur. C’est dans ces circonstances que nous sommes aussi appelés à transposer dans notre droit positif une partie d’un accord conclu en dehors de nous par les partenaires sociaux.
Face à de telles évolutions, je comprends la gêne que peuvent éprouver certains de nos collègues, mais notre rôle, notre responsabilité, à l’instar de ceux qui incombent au Gouvernement, même s’ils sont distincts, ne sont-ils pas de faire en sorte que la « maison France » fonctionne le mieux possible, de façon concertée et solidaire ?
 M. Nicolas About, président de la commission des affaires sociales. Oui
M. Pierre Bernard-Reymond, rapporteur. En l’occurrence, je suis profondément convaincu que l’accord qui nous est présenté est un bon accord, qui fait franchir une étape significative au dialogue social, renforce l’efficacité de la politique de l’emploi, donne de nouvelles chances à notre économie et ouvre la voie à l’élaboration d’un modèle social français et européen adapté au XXIe siècle. (Applaudissements sur les travées de l’UMP et de l’UC-UDF, ainsi que sur certaines travées du RDSE.) »

SOCIAUX DEMOCRATES ET SOCIAUX REPUBLICAINS

A gauche, ce débat est au cœur de ce qui oppose les sociaux démocrates, partisans du contrat comme mode d’action réformiste et les sociaux républicains, partisans de la loi pour cela. Mais les sociaux démocrates eux-mêmes ne méconnaissent pas le doute qui pèse en toutes circonstances sur les conditions de rapport de force qui déterminent la conclusion du contrat. C’est un rude défi pour la doctrine sociale démocrate. L’issue serait alors de désigner le pouvoir politique comme responsable de la pollution du débat social contractuel. La formule peut paraître adaptée s’il s’agit seulement d’accabler le pouvoir actuel d’un point de vue polémique. La grossièreté des pressions faites donne des verges pour battre ses auteurs sans grandes difficultés. Mais il en va tout autrement s’il s’agit de fonder une doctrine d’action politique. Car si le pouvoir politique ne doit pas infléchir le contenu de la négociation ni dans l’hémicycle ni depuis l’initiative gouvernementale, alors à quoi servirait une majorité et un gouvernement de gauche en matière sociale ? Je crois que le moment où Christiane Demontés (PS Rhône) intervient sur ce point à la tribune du sénat est bien démonstratif de la difficulté sur laquelle butte le raisonnement social démocrate. Si ce passage est instructif c’est aussi parce qu’il montre comment les sociaux démocrates français intègrent cependant à leur manière la vision républicaine de l’usage de la loi généralisant par extension les droits sociaux ce qui est absolument étranger à la doctrine classique de ce courant de pensée dans les autres pays européens. Ce qui fait qu’avec le taux de syndicalisation le plus bas d’Europe, les travailleurs en France sont dans la proportion la plus large d’Europe sous protection conventionnelle.
 « Mme Christiane Demontès. Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, ce texte a pour objet de transposer dans notre législation 10 des 19 articles que compte l’accord passé le 11 janvier entre des organisations syndicales de salariés – la CGT ne l’ayant pas signé – et les organisations patronales.
Loin de « constituer un tournant dans notre vie sociale », comme le disait le ministre, ce projet de loi n’en renvoie pas moins à l’articulation qui existe entre la démocratie sociale et la démocratie représentative. Or, en cette année anniversaire des grandes luttes sociales de 1968, nous savons que l’une et l’autre sont aussi fonction du cadre dans lequel elles s’inscrivent. Aussi me permettrez-vous de revenir sur le contexte dans lequel l’accord du 11 janvier a été signé et sur la forme qu’a prise cette signature.
Les rapports qui lient ce texte à l’accord national interprofessionnel négocié par les partenaires sociaux et au rôle du Parlement méritent que nous nous y attardions parce que c’est la première fois, sans que ce soit sans doute la dernière, que nous aurons à travailler de la sorte. Au sein de cet hémicycle, nous considérons certainement tous qu’il est impératif que le dialogue social puisse se dérouler dans un climat propice à la négociation. Or de fortes pressions ont été exercées sur les syndicats de salariés.
M. Nicolas About, président de la commission des affaires sociales. Oh !
Mme Christiane Demontès. Je pense notamment au calendrier des négociations, qui fut très contraignant, et à la lettre d’orientation remise par le Gouvernement, qui, outre qu’elle reprenait nombre de points du rapport Virville de janvier 2004, définissait les axes précis de la négociation. Cela est regrettable et nombreux sont les partenaires sociaux à nous l’avoir fait savoir.
La démocratie sociale ne devrait pas être placée sous la primauté du politique et subir l’injonction de celui-ci, faute de quoi la recherche d’une bonne articulation entre démocratie sociale et démocratie représentative risque, dans les faits, de n’être qu’une instrumentalisation du dialogue social ayant pour objectif d’imposer un rapport de force précis.
Mme Raymonde Le Texier. Exact !
Mme Christiane Demontès. Désormais débarrassé des principes chers au Conseil national de la Résistance, qui promouvait l’intervention de l’État dans la sphère économique afin de tenter d’atténuer les injustices du marché, et tout acquis au modèle anglo-saxon du marché de l’emploi ultra flexible, dans lequel le code du travail ne serait plus qu’un frein à la création de plus-value et le salariat une simple variable d’ajustement des coûts de production, le Gouvernement n’a cessé de faire peser sur les syndicats la menace d’un recours à la loi, laquelle, n’en doutons pas, aurait été de facture ultralibérale, et donc beaucoup plus favorable aux exigences du MEDEF. (M. Jean-Luc Mélenchon applaudit.)
À cet égard, on ne peut que s’étonner, madame la secrétaire d’État, du peu d’empressement dont votre collègue Xavier Bertrand fait preuve pour que les négociations sur la pénibilité, débutées en 2003, aboutissent.
M. Guy Fischer. Eh oui !
M. Nicolas About, président de la commission des affaires sociales. Ce n’est pas facile !
Mme Christiane Demontès. De même, comment ne pas s’interroger sur le fait que vous n’entériniez pas l’accord sur le dialogue social dans l’artisanat conclu par les partenaires sociaux en décembre 2001 ?
M. Guy Fischer. Eh oui !
Mme Christiane Demontès. Tel est donc le cadre dans lequel s’est inscrite cette négociation. Le primat du politique, voire « l’interventionnisme outrancier de l’exécutif », pour reprendre les termes de notre collègue Gérard Larcher, a été déterminant. Dès lors, affirmer, comme le fait M. le rapporteur, que « l’ANI est une première application réussie de la procédure prévue par la loi de modernisation sociale » est un peu excessif, c’est le moins que l’on puisse dire »

EN CONCLUSION ?
Il me semble que ces sortes de questions qui paraissent très théoriques et peut-être même éloignées des préoccupations concrètes sont pourtant au cœur des enjeux que soulève l’évolution des systèmes politiques de notre temps dans le contexte de la mondialisation libérale d’une part et de celui de l’impasse des stratégies de gauche pour y faire face d’autre part.


268 commentaires à “Modernisation archaïque”
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  1. Jean-Marc dit :

    Je retire une partie de mon post 267 finalement.

    On rencontre sur ce blog les esprits les plus ouverts et subtils qui soient, c'est clair! : (

    A+

  2. max dit :

    je suis un peu hors sujet par rapport à ce billet, mais suite à votre intervention dans l'émission "chez FOG" ce jour, je trouve qu'en matière de modernisation archaïque vous nous donnez un superbe exemple... et bien éloigné des idéaux que vous défendez; ce qui rend cette intervention détestable.

    Il parait que le PS se modernise! Et même que maintenant il accepte l'économie de marché, la loi de l'offre et de la demande, la liberté de choix et d'entreprendre, et le touti quanti capitaliste! Mais pourtant votre intervention ce jour sur france5 condamnait de façon violente le clip du groupe Justice parce qu'il répondait à cette même logique de marché en nous offrant des images violentes. Est-cela la modernisation que vous défendez? condamner ce qui dérange ou ce qui répond aux attentes des citoyens? Le parti coupé du peuple comme horizon de défaite à la prochaine élection?

    Mais, je le reconnais, votre critique allait plus loin puisqu'elle fustigeait les petits bourgeois qui s'enrichissent en vendant des disques et en rependant la haine envers ce que l'on appelle les "minorités visibles"...

    Vous semblez, monsieur melanchon, être capable d'une longue critique envers ce groupe d'artistes! mais hélas, votre critique ne porte pas sur la qualité de leur art (à savoir la musique pour ceux qui ne le sauraient pas... et est à mon goût d'une qualité tout à fait critiquable) mais sur le fait que leur clip relèverait selon vous du racisme primaire.

    Je n'ai hélas pas encore de lien à fournir pour que les internautes puissent écouter vos mots et se faire une opinion. Mais vos propos m'ont semblé outranciers (bien que cela reste mon point de vue et je me battrais pour que vous ayez le droit de les exprimer); mais heureusement il ne faudra pas longtemps pour que cette vidéo soit disponible sur la toile pour des années.

    Mais tout de même, je m'entête! Ce ce que j'en retiens c'est que ce groupe de musiciens seraient d'après vous vendus à sarko (limite même au nazisme vu le niveau franchement grossier de vos propos) parce qu'ils mettent en scène dans leur clip des agressions perpétrées par quelques imbéciles?

    Et alors? les ânes restent des ânes... quelque soit leurs origines! devez-vous quitter le registre courtois pour vous rabattre sur le registre vulgaire chaque fois qu'un crétin diffuse une "œuvre" qui reflète son niveau d'abrutissement?

    Que cherchez vous à cacher au travers de votre diatribe? j'avoue que je me pose la question!

    Y aurait-il plus d'agressions dans les "quartiers" que dans le reste de la France?
    Cela semble impossible mais cela expliquerait pourtant pourquoi les deux bureaux de le poste à 5 minute à pied de chez moi sont si différents!
    - Dans le premier, le postier me reçois avec diligence et me remet mon colis en main propre avec le sourire.
    - Dans le second (qui se trouve être dans un quartier plus sensible) le postier me "reçoit" abrité derrière un hygiaphone qui semble fait de vitres pare-balles, et me remet mon colis au travers d'un "tourniquet" (superbe invention... enfin si l'on aime l'ironie) pour éviter tout contact.

    Quand les agents de la poste (pourtant service public) se protègent du contact des citoyens des "quartiers sensibles" n'est-ce pas une autre forme larvée du racisme que vous sembliez dénoncer aujourd'hui ?

    La critique de petits musiciens est facile, mais lorsque les "services publics" font la même chose, vous semblez muet. Est-ce un oubli de votre part, ou bien est-ce une génuflexion devant sarko?

    Et pourtant je ne parle pas de quartiers parisiens vraiment "sensibles" et cumulant des difficultés à la limite de l'insurmontable pour un jeune qui cherche du travail!... non! je parle de la ville de talence.

    La critique serait pourtant facile pour vous et vos camarades puisque le maire est modem.

    Pourquoi vos tirades ne visent-elles jamais les services publics qui se pervertissent en s'agenouillant devant les idées de droite en mettant des hygiaphones et des tourniquets dans les bureaux de poste des "quartiers sensibles"?

    C'est pourtant là une première forme de ségrégation et de non-égalité des citoyens.

    Alors, au final, quelle est votre position? On fustige le racisme latent ou on fustige une certaine forme de racisme décrété par le parti, mais pas les autres formes pourtant aussi immondes?

    Monsieur melanchon, sans exiger de vous une réponse, j'aimerais tout de même un avis sur cette question.

    max

  3. Jean-Marc dit :

    @Max.

    Je n'ai pas vu cette intervention de Jean-Luc Mélenchon chez FOG.
    Mais ce type d'intervention qui dénonce la violence dans les arts est tellement banale. Je l'ai déjà entendue à de nombreuses reprises dans leur bouche à propos de groupes de rap, depuis tout récemment il y a une cabale contre le jeu video GTA4, on la rencontrait il y a quelques années à propos du rock, et avant à propos du jazz, etc et etc

    Elle se nourrit à mon avis à deux racines :

    - la première est que les politiques sont quasiment sans exception des"esprits vieux" et d'une certaine manière bourgeois ; n'oublions pas que le système politique demande la stérilisation pour récompenser et promouvoir (ce qui se concoit, je l'admets).
    Ainsi, ils sont heurtés pas la radicalité (et non violence finalement car leurs fausses pudeurs sont bien plus générales) dans les expressions artistiques notamment, et de toute façon par à peu près tout ce qu'ils ne comprennent pas et soit intense, en d'autres termes ce qui vient de la jeunesse ou des lieux "difficiles" comme les banlieues.

    - la seconde est qu'ils se sentent investis d'un sens des responsabilités, qui voudrait que l'on condamne les mots et les images violentes car ils seraient "violentogènes" et déstabilisant pour le bel ordre établi, fait de probité et de douceur comme nous le savons tous!
    Je colle ci-dessous un petit texte de Philippe Quéau, un véritable humaniste, brillantissime, qui résume cette hypocrisie, que je crois d'ailleurs contre productive.

    Un ministre des affaires étrangères d’un grand pays francophone qui n’appréciait pas qu’on le soupçonne de faire preuve de "realpolitik", vient de qualifier cette expression de "mot germanique violent".

    Ce qui retient mon attention, dans cet épisode assez caractéristique de l’époque, c’est que désormais ce sont les mots qui sont jugés "violents" (surtout si par malheur ils sont de plus "germaniques").

    Les hommes, c’est bien connu, sont de pacifiques créatures, et leurs hommes politiques de doux agneaux. De temps en temps, ces créatures iréniques tombent dans un attentat verbal, et sont blessés, agressés, par un nom ou un adjectif, qui leur explose à la figure.

    Vite, il faut créer une police des mots, une douane logosphérique. Non à la violence lexicale.

    En bref, sans adhérer totalement à votre exemple postier, je soutiens comme vous qu'il n'est pas impossible, et à vérifier, que Jean-Luc Mélenchon soit lui aussi "vieux" et "bourgeois", et donc dans l'incapacité de porter un projet de société en rupture avec celui qui nous mène tous dans le mur.

  4. DiGeo dit :

    Faute d'avoir du grain à moudre avec un nouveau billet de J.L.M revoyons ce qu'il dit dans certaines interviews. Dans les 5 vidéos diffusées par Le Figaro.fr la deuxième concernant un éventuel divorce d'avec le P.S est particulièrement intéressante à revoir.
    Peut-être devrions-nous l'aider à franchir le pas?

    http://www.google.fr/url?sa=t&ct=res&cd=5&url=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fpolitique%2F2008%2F04%2F05%2F01002-20080405ARTFIG00463-divorcer-avec-le-ps-melenchon-hesite-toujours.php&ei=YN0vSLS1OYyCngODspSoCw&usg=AFQjCNEprD9s9dE1-szTdV6mLGGB5d8X-g&sig2=Adlhx1ODuKBmBlmr1XLJ-Q

  5. Jean-Marc dit :

    Grain à moudre pour au moins 3 semaines de débats directement à partir du très riche billet de Jean-Luc ; toute tentative de débat sérieux et argumenté a jusqu'à présent à peu près échoué.

    A/ Analyse de la tactique socialiste.

    Les socialistes s'abstiennent lors de votes importants, après avoir envoyé quelques uns au sur le devant de la scène critiquer les textes à voter.

    B/ Analyse du texte de "modernisation" lui-même.

    Les 10 mesures dans le détail.
    La recherche de la flexécurité.
    Le fond du problème : la conception Loi versus Contrat, le rapport employé/employeur et sa régulation.

    C/ Analyse de la génèse du texte.

    Partenaires sociaux et monde politique : types de collaboration, liens hiérarchiques.
    Conception de type social démocrate versus république sociale.

    D/ Avec en fond et au coeur de l'ensemble la question des équilibres démocratiques, la démocratie participative, les lobbies économiques, la société civile, la réforme des institutions.

    Personnellement j'ai laissé tomber les tentatives de débat de ce type ici.

  6. noel dit :

    <>

    l'instit jean marc ne débat que si tout le monde l'approuve
    ceux qui le contredisent sont des <>
    ou des <> qui doivent arrêter leurs <>

  7. noel dit :

    désolé pour le post précèdent.
    Jean Ma
    "Personnellement j’ai laissé tomber les tentatives de débat de ce type ici".

    l’instit jean marc ne débat que si tout le monde l’approuve
    ceux qui le contredisent sont des "putains de fossiles"
    ou des "gauchards" qui doivent arrêter leurs "conneries"

  8. Jean-Marc dit :

    Abruti...

    Aaaah que c'est bon de traiter un abruti sans fond d'abruti.

  9. Jean-Marc dit :

    *Grain à moudre pour abruti donc!

    Grain à moudre pour au moins 3 semaines de débats directement à partir du très riche billet de Jean-Luc ; toute tentative de débat sérieux et argumenté a jusqu’à présent à peu près échoué.

    A/ Analyse de la tactique socialiste.

    Les socialistes s’abstiennent lors de votes importants, après avoir envoyé quelques uns au sur le devant de la scène critiquer les textes à voter.

    B/ Analyse du texte de ”modernisation” lui-même.

    Les 10 mesures dans le détail.
    La recherche de la flexécurité.
    Le fond du problème : la conception Loi versus Contrat, le rapport employé/employeur et sa régulation.

    C/ Analyse de la génèse du texte.

    Partenaires sociaux et monde politique : types de collaboration, liens hiérarchiques.
    Conception de type social démocrate versus république sociale.

    D/ Avec en fond et au coeur de l’ensemble la question des équilibres démocratiques, la démocratie participative, les lobbies économiques, la société civile, la réforme des institutions.

    Personnellement j’ai laissé tomber les tentatives de débat de ce type ici.

  10. carlo dit :

    A mon avis, il faut maintenant peser sur le débat interne du PS en rappelant la position des différents candidats déclarés sur le Traité de Lisbonne, notamment celle de SR qui a trahi ses engagements de campagne en s'abstenant d'exiger un référendum alors qu'elle est par ailleurs favorable à la démocratie participative.

  11. Marcus dit :

    Soyons réalistes, si comme ça d'un coup de baguette magique on prend pour objectif de remplacer le Capitalisme par le Socialisme non néo-libéral, compte tenu de l'effort qu'il va falloir faire pour convaincre tout le monde, le changement de Société n'est pas pour demain. Se battre étape par étape, la premiére étant selon moi "nous exigeons une autre répartition de l'économie" " les travailleurs manuels et intellectuels ont construit la Nation avec toutes ses richesses, aujourd'hui ils exigent leur part du gateau" " Unir toute la Gauche de Gauche ; tu as raison Carlo 282 tu es sans doute comme moi déçu par Ségolène qui avait dit nous irons au Référendum si je suis élue, battue de peu finalement elle n'a rien fait pour pour exiger de ses Sénateurs et Députés pour exiger d'eux le vote Contre au contraire, son discours lors des législatives en votant Pour nous allons consolider la Sociale Démocratie Européenne. Il faut lire les textes du Traité dit de lisbonne sous-jacent c'est le démentellement des Services Publiques, le nivellement des acquis sociaux au Bénéfice du Grand Capitalisme. Nous ne nous battons pas que pour nous ; il y a quelques années je disais quelque fois: "on ne peut concevoir la grandeur de la France qu'à travers le bonheur de son peuple souverain et fier de l'être". Jean Luc Mélenchon nous a mis entre les mains un outil extraordinaire qui nous permet de lui dire notre désaccord si nous ne sommes pas d'accord avec le chemin qu'il dessine pour nous, un outil qui nous permet dialoguer ensemble de prendre des notes, je connais bien les rouages de la vie militante de gauche et je puis vous affirmer que nul part ailleurs en France un Politique a mis à disposition du Public un tel Outil ; Pour ceux qui peuvent en faire la dépense lire son Livre " En quête de Gauche" c'est je crois indispensable ainsi que son autre livre " le Discours de Latran de Nicolas Sarkozy" qui est un chef d'oeuvre en faveur de la laîcité "
    Je suis un militant Unitaire de Gauche qui veut changer la Vie. J'ai quitté le PS et Désirs d'Avenir (association de Ségolène Royal) je n'ai pu supporter les magouilles et les trahisons y compris le double langage convenu ; le Parti d'Elus d'un côté et de l'autre celui qui veut se donner une image de Parti du Peuple. Croyez moi le seul courant qui ne trahira pas ses promesses c'est celui de "A Gauche" PRS ce n'est pour l'instant qu'une association et l'adhésion y est individuelle, que vous trouvez sur le Web par Google ou autre moteur de recherche, l'adhésion est de 29 euros par an + si on peut. . Pour construire large on peut en parler autour de soi, aller au réunions des Partis frères sans perdre de vue que nous avons pour tâche c'est construire le Parti socialiste de Gauche.
    Jean Luc Mélenchon, je suis comme la plupart d'entre vous je ne le connais pas personnellement mais je lis tous ce qu'il écrit. et je suis tout nouvellement militant de PRS et je sais qu'il fera tout ce qu'il s'est engagé à faire, la période des congrès est à passer, celui du PS est pratiquement pour sa théorie déjà entériné " Le PS s'installe au centre et se prépare en bon parti "Démocrate" à voter dans le futur avec la Droite.
    Cher Jean Luc Mélenchon Sénateur de L'Essonne ancien Ministre,
    Je suis un de tes militants de PRS qui s'engage à répondre à toutes les questions que les communiquants de ton blog lui poseront.
    Jean Luc merci de continuer à montrer le chemin.
    Marcus
    PS Jean-Luc Mélenchon est Sénateur comme vous le savez : vous pouvez aussi l'aider en vous abonnant à la lettre hebdomadaire du Sénat, c'est gratuit, vous aurez ainsi toutes ses interventions et ce pourquoi il est. Aussi sur le Web et par Google ou autre .

  12. carlo dit :

    @ Marcus
    "Tu es sans doute comme moi déçu par Ségolène qui avait dit nous irons au Référendum si je suis élue, battue de peu finalement elle n’ a rien fait pour exiger de ses Sénateurs et Députés pour exiger d’ eux le vote Contre au contraire, son discours lors des législatives en votant Pour nous allons consolider la Sociale Démocratie Européenne."
    "Déçu" est un euphémisme; je suis révolté car les promesses de SR lui ont permis d'obtenir de nombreuse voix nonistes, souvent déjà au premier tour.

    J'aimerais bien savoir comment Jean-Luc Mélenchon entend se positionner lors du congrès et si la constitution d'un axe de gauche avec H. Emmanuelli, B. Hamon, P. Quilès, peut-être L. Fabius est envisageable.

  13. Paton dit :

    @ Max et Jean-Marc

    J'ai essayé ce clip de Justice, et il va très bien pour illuster les propos que ma tante Germaine de 80 ans tient sur les Noirs et les Arabes. D'ailleurs, du côté des faubourgs de Sainte Marie de Mortrou, là où habite tante Germaine, tout le monde pense pareil. Bref, vous avez raison, ce clip est un vrai poing dans la gueule ; il renouvelle notre regard. Il mérite largement de rentrer dans la catégorie prestigieuse des oeuvres trop dérangeantes pour l'académisme bourgeois.

  14. Marcus dit :

    Carlo 284 tu as raison, comme toi je suis écoeuré, pour moi la suite fut encore plus écoeurante, seul de Gauche à deux exceptions près dans une section DSK, j'ai qu'en même reussi à faire élire mes deux camarades plu ou moins NPS en balance PRS aux municipales et c'est déjà pas si mal pour l'avenir ; Emmanuelli peut être mais ce qui est derriére lui dans mon entourage immédiat confond Modeme avec Démocratie, Quilès est un homme de devoir ; Hamon je ne connais pas assez Fabius ferait un excellent Président, il en possède toutes les qualités pour le devenir.
    Ce prochain congrès va changer beaucoup de choses à l'intérieur du PS de tous je suis à peu près certain que Fabius qui n'a plus rien à prouver restera dans le camp du NON, certains y compris du non choisiront la sécurité du Parti Jean-Luc Mélenchon le dit dans son livre et donne des exemples, tu sais Jean-Luc Mélenchon a beaucoup de courage de faire ce qu'il fait j'espère qu'il ne me lira pas je n'aime pas passer pour un cireur de pompes. De toute façon nous avons beaucoup de chance d'avoir grace à lui un pôle de regroupement. Il faut que nous reprenions tous courage, ma certitude est que c'est sur l'union des forces vives de la Nation les syndicats,les Partis de Gauche sans exclusve Jean-Luc Mélenchon m'a convaincu. Selon toute vraisemblance Jean-Luc Mélenchon va se positionner sur sa posiition naturelle du Non républicain et socialiste de gauche, il va tenter un regroupement c'est ce qu'il a annoncé Evitons toute déception ne nous attendons pas à un ras de marée sur le texte qu'il présentera, mais le critère pour nous sera la qualité de ceux qui décideront de le suivre. De toute façon très vite le Peuple sera avec nous, à l'Assemblée Nationale les abstentions de certains Députés Socialistes sur les réformes de Sarkozy font se poser des questions ; Ségo, chez moi nous sommes tous militants ou presque nous étions tous pour SR jusqu'au tout petit que nous avions trimbaler dans les réunions le manifs etc jusqu'au tout petit quià 4 ans écoute beaucoup, tu sais le bandeau violet Ségosphère d'un côté et de l'autre Ségolène Présidente, Bébé comme on l'appele le prenait et gisticulant criait à tue tête Ségolène Ségolène, puis un jour il a dit elle a perdu et la suite quand j'ai enlevé la photo du bureau. Tout ça Carlo c'est la vie, notre vie de militant. Dors bien Camarade et pense à écrire ce que tu as sur le coeur et comment tu vois l'avenir

  15. Bravitude dit :

    Patton : c'est vrai que lors de la désignation de Ségolène Royal, lors de son élection aux primaires de la Présidentielle (écrasante victoire sur les deux malheureux autres candidats), Bercy était bourré à craquer de noirs et d'arabes.
    Quelques dizaines. Cent en étant très optimiste.
    Connais-tu l'histoire de la paille dans l'oeil du voisin ?

  16. Belgo4.0 dit :

    Bravitude c'est Sanglier. Cette ordure du Bloc Identitaire est en ce moment sur le Pot Aux Roses, sous le pseudo Pololegaz, ou encore sous le pseudo Poisson Rouge.

    QUE FAIT LE MODERATEUR NOM DE DIEU.

    Je me suis fait calomnier DEUX FOIS la haut, j'en ai MARRE.
    Cette salope communautariste JOUIT de nous salir, je ne suis pas un paillasson pour les malades mentaux qui en veulent à Mélenchon et à ses amis.

    le Belge

  17. Bravitude dit :

    Tout doux, toux doux, petit colérique disjoncté là !
    Ce site, je suis nouveau, n'est pas un chat, mais je pense plus exactement à une contribution, un échange d'idées. Les intervenants sont tous (toutes) d'une extrême correction, sur un sujet sérieux.
    Please, don't disturb, time to sleep, no ?
    Je reviendrai mardi, la nuit.

  18. Bravitude dit :

    Un modérateur existe-t-il sur ce site, en temps réel ou différé ?


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