27mai 08
Communiqué de presse de Jean-Luc Mélenchon
sénateur, membre du bureau national du PS
Le congrès du PS va-t-il se résumer à une course à : « plus libéral que moi tu meurs » ?
Tout porte à le croire. Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Manuel Valls c’est la surenchère permanente.
Comment empêcher le centre de gravité du parti d’être aspiré par ce trou noir ? Cette ligne politique est mortifère. En Italie, elle a produit la défaite et l’éclatement de la gauche en camps inconciliables.
En France, la gauche du parti socialiste a une responsabilité essentielle pour bloquer ce processus.
J’adjure le NPS d’Henri Emmanuelli et Benoît Hamon d’entendre les appels au rassemblement de la gauche du parti que je leur lance. Que le souvenir de la division des partisans du non et de la synthèse trompeuse du congrès du Mans nous serve de leçon. Elles nous ont condamnés à l’échec à l’investiture aux présidentielles. Chaque occasion manquée par la gauche du parti condamne le PS à un nouveau glissement social-libéral, condamne la gauche à la défaite et donc le pays à la souffrance sociale.
Il n’y a pas de PS ancré à gauche sans une gauche du PS qui s’assume et se bat ouvertement et dans l’unité pour ses idées.
Il faut une gauche au PS. Ou il n’y aura plus de PS de gauche. Alors Sarkozy aura gagné sur tous les tableaux.
Lilian, je suis syndicaliste français et n’ai pas plus que vous à me réjouir de la situation actuelle. J’ai beaucoup de sympathie pour mes camarades de la FGTB qui ont eu des positions intéressantes mais qu’en est-il aujourd’hui ?
Je ne sais si vous avez suivi le débat suite à la note de JL Mélenchon relatif à la « Charte européenne des langues régionales ou minoritaires » impulsée par l’U.E.. Je pense que cette Europe fait tout ce qu’il faut pour déplacer le curseur du social vers le particularisme local.
Ils veulent faire éclater les nations dans le cadre desquelles les acquis sociaux sont actés (conventions nationales, statuts y compris publics, sécu, chômage, etc.…).
Cette exacerbation des « identités » au détriment de l’universalité de la condition salariale ne peut qu’affaiblir le mouvement ouvrier. Qu’en pensez vous ?
Bravo Lilian. Mais n'allez pas croire que ce travail soit possible facilement. Nous avons en France des valets de la cause "Nationale", qui font leur travail depuis la Belgique. Ils peuvent même etre membre du PS français, ayant suivi Ségolene Royal. Nous avons sur ce blog Jean Emile Andreux et ses amis, alias Mazures alias Sanglier alias Veritas, etc, que nous rencontrons fréquemment sur ce blog, par exemple.
Ce sont ces gens-là, des Royalistes, des nationaux; des "maçons de bazar"; des alliés objectifs de la bourgeoisie, que vous devrez combattre dès les premiers instants, dès la Belgique et même depuis la France. Ils vous combattront avec méchanceté, dès que vous voudrez mettre en place une forme d'alliance républicaine à travers l'Europe.
Nous avons dans le PS, en France, et je les connais depuis la Belgique, des gens que Dolez a nommés "des sociaux-démocrates"; ou démocrates sociaux, des gens qui, comme Bayrou, font tout pour asservir le mouvement socialiste à des objectifs nationaux, bourgeois.
Pour ma part, je dis que, tant que nous n'aurons pas, dans touts les groupes que nous animons, défini des objectifs socialistes, MAIS AUSSI une structure statutaire qui exclut les militants qui ne respectent pas ces objectifs, nous serons sujets à des tentatives de mascialisation de la part de militants bourgeois, de militants nationaux, qui combattent la République.
Pierre "le Belge" de Lille
...une structure statutaire qui exclut les militants qui ne respectent pas les objectifs...
on croît rêver ! falait-il exclure Lionel Jospin ou les autres, parcequ'il n'a pas soutenu Royal ?et la démocratie dans tout ça ? le polpotisme ne convient pas à la gauche démocratique savez vous.
et plus avant ça pour parler de " nationaux ", " maçons de bazar ".
il falait aller un peu dormir je crois.
au lieu de nous critiquer de nous disputer, de dire un tel n'est pas assez socialiste, mais celui là l'est, il faut être tous ensemble uni; parceque si nous nous disputons entre nous ça va rendre encore plus facile la victoire de l'ump et de Sarkozy. Il se frotte les mains déjà, si on se dispute ou qu'on se crittique.
Restons unis surtout.
La question n'est pas d'exclure tel ou tel.
La question c'est précisément de se donner les moyens de l'Union.
Lorsqu'on regarde le fonctionnement du PS, de la social-démocratie, on s'aperçoit qu'elle est dévoyée, comme tout appareil sociologique. Les syndicats ne font plus leur travail, ça fait longtemps que l'Eglise ne respecte plus ses préceptes, etc.Le PS est donc mascialisé, càd manipulé pour servir d'autres fins. C'est une constante qui résulte de l'observation, pas une théorie du complot pour esprits malades (et dieu sait qu'il y en a, dans le PS, des malades)
Le PS est un enjeu sociologique, mais, dans la mesure ou on accepte les fondements marxistes (ou marxiens, le concept "marxiste" ayant été biaisé par la droite qui l'a abusivement assimilé à du stalinisme), on sait que l'économie détermine le sociologique, le politique, le culturel.
Si on observe la LCR et ses résultats, on peut ainsi se demander si la LCR n'est pas mascialisée, càd; en réalité, bourgeoise. On peut aussi se demander si qualifier la LCR de "révolutionnaire" ou "d'"ouvriere" n'est pas en réalité un fantasme issu des mulitples violences qui préexistent en France.
Le PS, via "les sympathisants" a été, ou est infiltré par la LCR, ou par d'autres organisations (syndicats, loges aux valeurs diverses, associations républicaines ou hélas des associations communautaristes), ou même par des militants qui se disent socialistes mais en réalité sont des militants nationaux (alors qu'un socialiste, un vrai socialiste, est républicain). Le probleme de cette infiltration, de cette violence peut se résoudre dans "l'Union de la Gauche".
"La Gauche" est un concept problématique, car elle unit des militants socialistes (républicains) à des militants bourgeois (nationaux) sous la bann!ère couvert du progressisme. La question est de savoir qui est au service de qui, et là, on retrouve la question du camarade Jaures, ou de l'action de Léon Blum. S'agit-il de mettre un bourgeois aux commandes du mouvement socialiste pour dire aux producteurs de faire des efforts, ou bien de dire aux bourgeois qu'il faut faire des efforts.
Je viens d'entendre Martine Aubry, qui est à mon sens la meilleure candidate pour "la Gauche". Cependant, A AUCUN MOMENT, elle n'a clairement annoncé aux bourgeois, aux nationaux, qu'ils devraient faire des efforts.
Pourquoi ? Parce que Martine Aubry est en réalité une militante nationale, et que si elle gouverne Lille, c'est avant tout pour les bourgeois (au sens culturel, càd dans le sens le plus large) de dominer la ville. Un seul exemple : elle veut entre autres "soutenir les habitants qui veulent faire des isolations énergétiques ou phoniques". Qui pourra ainsi faire ces investissements et bénéficier de subsides ? Des bourgeois...Les habitants salariés (il en reste) n'en ont pas les moyens...
Le PS, en France, dans une forme assez schizoide, soutient des réalités contraires à ses déclarations de principe. C'est en ce sens qu'il faut comprendre l'insistance à faire voter la nouvelle déclaration de principes. Sous une nouvelle forme calotine, il s'agit d'écrire une réalité fantasmée et de faire violence (y compris en recourant à la police, y compris en "réformant la Constitution", avec toute la critique qu'on peut faire à ce texte de faux-semblants) à la réalité.
C'est une pratique constante, en France, que de faire des discours, et de faire des violences à une réalité qui contredit ces discours. C'est une pratique bourgeoise, qui date d'ailleurs de la Révolution, et du Directoire.
Si le PS (ou le mouvement PRS) veut réformer l'actualité, le quotidien, il doit le faire sur base d'une déclaration préalable de principes explicites (ce qui dénote une orientation républicaine). Il doit aussi se donner les moyens de faire respecter ces principes, et donc d'éxclure ou de réprimer les gens qui contrediraient ces principes. A supposer que le PS soit républicain, et non national, il s'agirait d'appliquer le projet, les principes.
On l'a vu dans l'affaire Freche, plus ou moins liée à des groupes "laiques" locaux (lire le site de la GLNF et ses recours au concept "Septimanie" cher à Georges Freche). GLNF : grande loge NATIONALE française.
Il s'agit surtout d'éviter qu'un mouvement socialiste soit mascialisé.
Si les militants de "la gauche" ne veulent pas d'un controle idéologique du Parti, donc de son action dans la République, c'est précisément qu'ils veulent utiliser le concept "la Gauche" à d'autres fins que la progression des idées socialistes.
C'est en ce sens qu'il faut comprendre la valse-hésitation d'Emmanuelli lors de la campagne du NonAuTCE. NOUS LES MILITANTS, à la base, nous réclamions cette Union. J'ai même fait un discours tres clair au congres emmanuelliste à Périgueux, mettant en cause le communautarisme et l'antisémitisme latent au PS, qui provoquait cette désunion. En réalité cette désunion était voulue. Qu'Emmanuelli ait eu tort ou Mélenchon raison, je m'en fiche. Que Martine Aubry ait raison ou tort, je m'en fiche aussi, c'est simplement la meilleure chance pour "la Gauche".
Ce qui compte, c'est que certains politiciens, ou meme des militants, utilisent le communautarisme ou les subventions, leurs réseaux avec la droite (et dieu sait si Martine Aubry a des réseaux avec la droite) pour, dans la réalité, CASSER le mouvement socialiste.
La crise actuelle est dure, mais elle a le mérite de clarifier les rapports de force et les actions. Tant que nous ne nous serons pas donné les moyens d'exclure de nos rangs les nationaux d'une part, de former les militants (et JLMelenchon+Delapierre l'ont fait, ça), le mouvement socialiste ne progressera pas, et c'est valable pour toute l'Europe. Il suffit d'observer les violences qui vont se dérouler, sous l'effet de la crise, pour discerner les blocages politiques et ce qui les cause. Pour fluidifier politiquement cette situation, de la même manière que les bourgeois du PS nous oppriment, il faut une structure qui élimine (pacifiquement) cette oppression de nos rangs. C'est à mon sens une des conditions de l'Union (avec une crise économique révélatrice, un énoncé éthique préalable càd républicain, des politiciens compétents, des militants actifs en économie, etc).
Certains éléments des valeurs Delanoe ne sont pas à rejeter non plus, et ce qu'il dit sur le peu de culture économique, le peu d'esprit d'entreprise au PS, est tout à fait révélateur de la mascialisation effectuée au PS.
Si on ne fait rien, on aura quoi ? Soit Martine Aubry candidate en 2012 soit DSK. J'ai déjà écrit que DSK, s'il ne se débarrasse pas de sa structure communautariste cachée, càd s'il n'épouse pas le projet républicain, ne pourra pas l'emporter. Pour ma part, je préférerais qu'on se donne les moyens de l'emporter.
Pierre le Belge de Lille
@ 4 Août
@ Babar
Babar écrit : " Sortir du PS aujourd’hui, même si cela pourrait être vu comme un baroud d’honneur, a de forte chance de finir en “suicide” politique. "
Que fait le PS depuis mars 1983 ?
Réponse : depuis mars 1983, le PS commet un suicide politique.
1- Certains assument ce suicide politique, et restent à l'intérieur du PS. Cela leur permet de conserver leur mairie, leur place de député, leur place de sénateur, leur place de conseiller régional, leur place de conseiller général, etc. Mais concernant le vrai pouvoir, quel est le bilan de ces 25 années ? Bilan pour le PS : défaites électorales, défaites électorales, défaites électorales. Bilan pour la France : un désastre.
2- D'autres n'assument pas le suicide politique du PS depuis mars 1983. Ils ont donc quitté le PS, MAIS ils n'ont pas rompu COMPLETEMENT avec mars 1983.
Je vais faire une comparaison. Ceux qui n'assument pas le suicide politique du PS depuis mars 1983 ont quitté le PS, MAIS ils n'ont pas été au bout de cette logique. Ils ont quitté le rivage du PS, ils ont marché dans la rivière, MAIS ils se sont arrêtés au milieu du gué.
MAIS ils ont continué à dire : " Nous pouvons redresser la France tout en restant à l'intérieur de l'Union européenne. "
Résultat : les Français ont vu que ces gens-là ne représentaient pas une alternative, et ils n'ont pas voté pour eux. Les Français ont pensé : " A quoi bon voter pour ceux qui quittent le PS, puisque même eux, ils acceptent la logique de l'Union européenne ? "
Dès le traité de Rome de 1957, la construction européenne est basée sur le pouvoir transféré à des technocrates non-élus, sur le libéralisme économique, et sur le libre-échangisme. Si nous n'acceptons pas le pouvoir aux mains de technocrates non-élus, si nous n'acceptons pas le libéralisme économique, si nous n'acceptons pas le libre-échangisme, alors nous devons sortir du PS et dire :
" Il faut sortir de l'Union européenne. "
Tout fout le camps...
Faut pendre les bourgeois avec la laisse de leur caniche.
blablabla
@ Instit
"Il faut sortir de l’Union européenne"
Alors laissons tomber le congrès du PS, où il n'y a plus rien à espérer, et allons tous à celui du POI :
"Les 14 et 15 juin 2008, congrès de fondation d'un Parti Ouvrier Indépendant pour dire "rupture avec l'union européenne" "
http://www.parti-des-travailleurs.org/index.php
Désolé pour la pub, Jean-Luc Mélenchon, mais là... Le PS a décidé de continuer ses conneries !
A mon avis, ce serait une grave erreur de faire porter tous nos"malheurs" à l'extérieur et à l'union européenne, comme il semble que celà commence à être le cas ici.
La manière tordue dont se construit l'Europe n'est pas la cause de nos difficultés, mais une conséquence.
La cause est interne à la France, comme elle est interne à la plupart des nations occidentales. Elle est systémique...
Ses conséquences en sont l'Europe des transnationales, l'OMC, le FMI, et des diablotins séducteurs et dangereux tels Sarkozy Berlusconi Blair Aznar ou Bush.
Ne nous trompons pas de cible...
Jean-Marc, je suis en total désaccord avec toi.
Le traité de Rome marque le début de la construction européenne en 1957. Dès sa première partie, intitulée « Les principes », le traité de Rome annonce la couleur :
« Aux fins énoncées à l’article précédent, l’action de la Communauté comporte, dans les conditions et selon les rythmes prévus par le présent traité :
a) l’élimination, entre les Etats membres, des droits de douane et des restrictions quantitatives à l’entrée et à la sortie des marchandises, ainsi que de toutes autres mesures d’effet équivalent,
b) l’établissement d’un tarif douanier commun et d’une politique commerciale commune envers les Etats tiers,
c) l’abolition, entre les Etats membres, des obstacles à la libre circulation des personnes, des services et des capitaux,
d) l’instauration d’une politique commune dans le domaine de l’agriculture,
e) l’instauration d’une politique commune dans le domaine des transports,
f) l’établissement d’un régime assurant que la concurrence n’est pas faussée dans le marché commun » (Première partie, Les Principes, article 3) »
http://mjp.univ-perp.fr/europe/1957rome1.htm
Ces " Principes " de la construction européenne datent de 1957.
Ces " Principes " ont été appliqués depuis 1957.
Si nous continuons à respecter ces " Principes ", nous continuerons à voir l'explosion des inégalités, la régression sociale, l'appauvrissement des classes populaires et des classes moyennes.
Jean-Marc, tu n'as pas remarqué qu'à chaque fois que quelque chose est dilapidé en France où ailleurs, on retrouve à l'origine... une directive Européenne !
Les fonctionnaires, le gel des salaires, les vignes arrachées, les pêcheurs, l'interdiction d'aider des secteurs qui crèvent pour ne pas fausser la concurrence...
Et surtout, l'interdiction de proposer un plan B, et l'interdiction de passer par référendum. Notre président n'a plus que 2 fonctions: prendre du fric à tout ses Français, et leur envoyer les flics s'ils s'insurgent. Et le parlement devient caisse d'enregistrement des transpositions de directives européennes.
Non vraiment, peut importe, qui de la poule ou de l'oeuf.
Il faut sortir de là et puis c'est tout.
Je y aller, j'ai un rdv.
Mais je vous répondrai à tous les deux tout à l'heure.
qu'il faille sortir de l'Europe LIBERALE ECONOMIQUEMENT certes.
Néanmoins, il faut UNE Europe, et elle doit s'inspirer du libéralisme POLITIQUE. Delanoe n'a pas tort, et le gros défaut de certaines familles socialistes est de nier l'individu, les racines humaines (famille, région, langue), de nier le libéralisme politique.
Qu'il y ait adéquation entre libéralisme économique et libéralisme politique, certes. MAIS le socialisme...républicain...(comme le socialisme national ou bourgeois, qui est notre ennemi politique) dérive historiquement et culturellement du libéralisme politique.
L'Europe actuelle (l'Union Européenne), l'Europe bourgeoise ou l'Europe des Nations, n'est donc pas une si mauvaise chose si c'est une étape vers une Europe républicaine, une Europe socialiste.
Pierre "le Belge" de Lille
Ce n'est pas l'UE qui a empêché la coalition du NON au TCE de présenter un plan B. C'est la gauche du NON qui a été incapable de transformer cette victoire en victoire lors des présidentielles.
Je ne souhaite pas revivre le carnet du contrôle de change, payer mon plein d'essence en monnaie de singe, car écrase entre $ et €, le nouveau/ancien franc sera en permanence attaqué par les marchés financiers que nous détestons tant.
Seulement, que l'on les déteste ou pas, ce n'est pas en sortant de lUE que l'on les maîtrisera, il y en a même qui diront: bon débarras, la France est sortie, on peut aller plus loin dans la déréglementation des marchés et services.
Faut pas rêver!
@ 65
Belgo4.0 écrit : " une étape vers une Europe républicaine, une Europe socialiste. "
Comment veux-tu construire une Europe républicaine (je ne parle même pas d'une Europe socialiste) avec les chefs d'Etat suivants :
- Elisabeth II d'Angleterre
- Juan Carlos Ier d'Espagne
- Albert II de Belgique
- Béatrice des Pays-Bas
- Marguerite II de Danemark
- le Grand Duc Henri de Luxembourg
- Charles XVI de Suède
Il est tout aussi illusoire de croire que le PS puisse, demain, grâce à l'action des uns ou des autres, en revenir aux valeurs qui étaient les siennes, que d'imaginer que le MoDem puisse défendre des propositions de gauche.
Les sociaux démocrates sont des centristes qui ne s'assument pas. Et, pour reprendre la phrase d'un célèbre homme de gauche, "un centriste, c'est quelqu'un qui n'est ni de gauche... Ni de gauche."
Camarade sénateur Mélanchon, combien de temps encore compte-tu nous tenir en haleine en fustigeant le PS à longueur de blog, sans pour autant entamer ce que nous attendons tous : Te barrer de ce parti dans lequel plus aucun homme de gauche ne se reconnait, pour en fonder un nouveau, qui réponde à nos aspiration ?
Ou bien dis-nous clairement : "je resterais au PS quoi qu'il advienne, n'attendez rien de moi et trouvez-vous un autre candidat."
Allons, Jean-Luc, tes colères ne sont-elle que du vent ? De la poudre aux yeux des gogos que nous sommes ? Combien de temps encore pourras-tu réussir à concilier ton parti et tes idées ? Combien d'années de sarkosisme, de Bayrouïsme ou de Ségolènisme allons-nous devoir supporter ?
Quand notre voix va-t-elle enfin se faire entendre ?
Il y a une vraie place à gauche, pour un vrai parti de gauche. Ne reste qu'à le créer.
Au moins, peux-tu nous répondre clairement : QUE COMPTE-TU FAIRE ?
Julie écrit : " le nouveau/ancien franc sera en permanence attaqué par les marchés financiers que nous détestons tant. Seulement, que l’on les déteste ou pas, ce n’est pas en sortant de l'UE que l’on les maîtrisera, il y en a même qui diront: bon débarras, la France est sortie, on peut aller plus loin dans la déréglementation des marchés et services. "
L'Union européenne est un grand marché unique depuis 1957. A l'intérieur de ce grand marché unique, il y a eu " l’abolition, entre les Etats membres, des obstacles à la libre circulation des personnes, des services et des capitaux ".
(Première partie, Les Principes, article 3)
http://mjp.univ-perp.fr/europe/1957rome1.htm
La dérèglementation des marchés et services est justement un des " Principes " sur lesquels est basée la construction européenne depuis 1957.
A jean-Marc et 4 août :
Je suis d'accord avec vous en ce qui concerne de la manière tordue dont se construit l'Europe des transnationales, l’OMC et le FMI.
voici un e-mail à lire...
http://www.reseau-ipam.org/article.php3?id_article=636
Belgo (4 ?) : post 57 et 65 : les bourgeois du P.S. etc etc toujours la même rengaine, lassante, très lassante.
Mais il y a comme un petit problème là : faut-il te rafraîchir les neurones ? Il y a un fossé entre tes écrits et tes actes.
Deux années de militantisme acharné chez DSK, l'AILE DROITE du P.S., les soc-dem ! Nous n'en voulons pas.
Tu as voté Bayrou aux Présidentielles !
Un vrai bourgeois, Bayrou, rappelons-le.
Moi par contre j'avais voté Ségolène Royal.
Ton ami Dider.
@didier....usurpation d'identité...militantisme communautariste et violence...
...attaques personnelles...perte de temps...pouatch...(je n'ai pas voté Bayrou....)
et pour info au pseudo didier pseudo socialiste : au PS, les transcourants, ça existe...mais bon...on ne peut pas demander à un Royaliste de REFLECHIR.
@ pour les Camarades, les groupes DSK sont doubles : une fraction droitiere et atlantiste autour de Moscovici et une fraction socialiste autour de Cambadélis (miam).
@Instit : il faut développer l'éducation républicaine, et notamment en Belgique. C'est pourquoi le travail de Fr. Delapierre et de R. Garrido sont intéressants, mais à mon avis pas assez fondés sur l'aspect républicain. De ce coté là il reste à contourner l'immense traumatisme causé par l'action "nationale" de la Révolution Française en Europe, sous la direction de Napoléon.
Il ne faut pas désespérer. A la suite des Marches Blanches et des blocages nationalistes récents, les Belges comprennent la vacuité de la monarchie/du communautarisme. Il manque d'éducateurs comme Mélenchon, c'est tout.
C'est une affaire de travail, rien que de travail politique. Nous avons cette chance que la crise travaille pour nous. C'est en ce sens que Royal est dangereuse, car cette fraction péroniste/réactionnaire de "la Gauche" n'est là que pour récupérer le mouvement social en faveur de la Réaction...bourgeoise...ou'"ationale"'. Il faut donc combattre Royal et poser des conditions claires aux leaders de "la gauche". C'aurait déjà du etre fait au temps de l'affrontement entre Guesde (dont Mélenchon et les Fabs sont les héritiers) et de Jaures. L'Histoire balbutie.
"le Belge"
Belgo4.0,
- tu crois vraiment que les Belges vont virer Albert II et établir une république ?
- tu crois vraiment que les Espagnols vont virer Juan Carlos Ier et établir une république ?
- tu crois vraiment que les Anglais vont virer Elisabeth II et établir une république ?
- tu crois vraiment que les Hollandais vont virer Béatrice et établir une république ?
- tu crois vraiment que les Danois vont virer Marguerite II et établir une république ?
- tu crois vraiment que les Luxembourgeois vont virer le Grand Duc Henri et établir une république ?
- tu crois vraiment que les Suédois vont virer Charles XVI et établir une république ?
@instit
tu confonds abolition des frontières pour les capitaux et déreglementation des marchés financiers.
Regarde un peu sur wiki ou ailleurs pour parfaire tes connnaissances.
ex:http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_3D
tu donnes raison à Delanoe dans sa critique du manque de connaissance des mécanismes économiques dans le système capitalistique de nombreux camarades!
Depuis 1957, il n'y aurait pas eu de déréglementation des marchés et services ?
en 1981 justment, la France a pu rétablir un contrôle de change très strict, sans se mettre contre la réglementation européenne en vigeur. Par contre, par cette acte, elle est sortie du SME, précurseur de l'euro. La France avait donc la souverainté de sa monnaie. La situtation a changé avec le traité de Maastricht et le marché unqiue ainsi que l'accord sur l'euro.Mitterand a pu essayer une démarche en solo, ce sont les réalités économques qui ont abouti au revirement de 1983, pas l'Europe.
Le 19 février 1983, François Mitterrand constate : « Je suis partagé entre deux ambitions : celle de la construction de l’Europe et celle de la justice sociale. Le Système Monétaire Européen est nécessaire pour réussir la première, et limite ma liberté pour la seconde. » (Jacques Attali, Verbatim, Fayard, page 399)
Construction de l’Europe ou justice sociale ?
Choisis ton camp, camarade ! Nous connaissons la suite de l’histoire. Nous savons aujourd’hui ce que François Mitterrand choisira de privilégier. Nous savons aujourd'hui ce que deviendra la justice sociale en France.
je dis que si la crise économique s'approfondit, le désir d'Union exprimé par le texte de Jean-Luc Mélenchon va s'accroitre à la base, et qu'en effet, sous la pression sous-jacente de l'économique, et sous la pression sur-jacente du culturel (besoin d'Europe) (d'une vraie Europe), des régimes comme la Belgique peuvent en effet exploser.
Si on s'intéresse à la Belgique, cette thématique de l'explosion est largement décrite par les blogs et s'est traduite par une crise de régime qui a duré six mois, tout de même.
En France, ce n'est pas pour rien que le présidentialisme s'accentue. Je vous conseille de vous intéresser à la révision en cours de l'Article 16 de la Constitution de 1958...je n'en dis pas plus...
"le Belge"
Les marchés financiers ne peuvent nous gouverner !Le 2008-05-23 15:11:36
Message de: Jean-Marie Mendy
Si je prends pour acquis les déclarations des uns ou autres éléphants, lionceaux ou je ne sais quel autre animal, la période arrêtée pour le congrès de Reims en novembre prochain devrait permettre une diminution des températures de façon significative tant le bouillonnement des esprits devient alarmant. A quelques mois du congrès, nous assistons à une course sans fin vers la droite.
Souvenez-vous, Manuel Valls ancien collaborateur de Jospin était le premier à prôner une orientation libérale. "Je veux aider à concilier la gauche avec la pensée libérale", proclamait le député-maire d’Evry. Ou encore "Les anglo-saxons ont une souplesse que nous Français, nous latins, n’avons pas toujours", soulignait-il, louchant vers Tony Blair et les démocrates américains. Il proposait même de changer le nom du parti socialiste. Un peu comme la femme qui tente d’enlever désespérément cette tâche sur son tailleur "Chanel" pour ne pas mourir de honte en société.
A sa manière Manuel Valls est cohérent. Changer le contenant n’altère en rien le contenu sauf à modifier également celui-ci !
A ce jeu là, il n’est pas le seul. Lundi soir dans l’émission "Mots Croisés" de France 2, Vincent Peillon vient de faire des déclarations époustouflantes pour un socialiste. Il vient, d’un coup, approuver le service minimum dans l’Education nationale et les 10000 suppressions de postes. Comme aime le dire si bien son chef de file "juste" pour mieux s’afficher "responsable" et "moderne"... Effaçant ainsi d’un trait ses propos du 22 avril dernier sur iTélé
http://web.mac.com/vincent.peillon/iWeb/Site/Accueil/22144AD7-C78A-4FFF-84DF-7415F939FBF5.html
Cela devient l’opération "Plus à droite que moi, tu meurs !" Ainsi notre camarade Vincent Peillon, porte-drapeau de Ségolène Royal déclarait : "Faire un service minimum n’est pas dérangeant" annonça-t-il.
Vous êtes donc plutôt pour ?, s’étonna l’animateur, Yves Calvi.
VP : "Je pense oui. Le vrai problème, ce n’est pas les 10000 postes. Tous ceux qui connaissent ce dossier savent que ce n’est pas la question. D’ailleurs, Sarkozy en demandait plus de 20000. La question, c’est d’être capable de dire ce qu’on fait de l’éducation dans ce pays, et comment après, effectivement, on va soustraire ces 10000 postes."
L’animateur s’en trouva estomaqué :
Y. Calvi : "Si successivement vous nous dites que vous êtes d’accord sur le service minimum et sur les réductions d’effectifs alors là, je dois dire, la gauche est en train de beaucoup évoluer dans ce pays ! "
"Ecoutez, ça me semble une évidence", confirma Vincent Peillon. " Il regrettait la "méthode du gouvernement", "des "erreurs de communication", mais il appuyait les mesures.
Les deux duettistes jouent le même numéro sur les retraites.
" Bien sûr, il faut faire des réformes. Il faut savoir être courageux ", dixit Vincent Peillon.
Et aussitôt Manuel Valls reprend : " Nous aurions dû être plus clairs et plus courageux en 2003 au moment de la réforme Fillon, nous aurions dû soutenir les initiatives de la CFDT et de François Chérèque ".
Pendant la grève des cheminots, le même louait les " syndicats courageux" qui appellent à la reprise du travail. Lorsque le député d’Evry conclut que, au PS, " le courage aurait dû nous conduire à mettre tout de suite en œuvre le chantier de la rénovation, de la refondation", on devine que les acquis du Conseil National de la Résistance seront défendus avec hargne...
Dans ce concert d’une stratégie à tout va le maire de Paris vient y apporter sa touche personnelle avec son livre " De l’audace", pour mieux asséner derrière : " je suis libéral". Visiblement pour certain la "rénovation" est synonyme de renoncement. Renoncement aux principes qui fondent le socialisme, renoncement à notre histoire, à notre culture. D’ailleurs, ces personnes ne montent plus à l’assaut contre les excès du libéralisme mais contre le marxisme. L’ennemi ne serait plus la droite mais "la dégénérescence stalinienne" ! Pourtant, la reconnaissance de l’économie de marché ne résulte pas de la nouvelle Déclaration de principe. Les socialistes ont reconnu l’économie de marché dès les années quatre vingt ! Par contre, au congrès de Lille ils ont rejeté toute dérive droitière.
Alors d’où vient cette volonté saugrenue d’apporter une nouvelle définition du socialisme ou du moins d’associer au libéralisme le socialisme ? Cette démarche est-elle conforme au concept jaurésien "’d’aller à l’idéal et de comprendre le réel " ? A mon humble avis, non ! L’évolution si tant est qu’elle existe repose non seulement sur l’abandon dans la nouvelle Déclaration de Principe de la notion de "révolutionnaire" mais aussi à une forme de renonciation pour ne pas dire de "soumission". Les cadres du PS refusent d’affronter les bénéficiaires de la rente. Pour les Valls, Peillon, Montebourg, Dray, Moscovici l’accumulation de méga-profits et /ou des dividendes astronomiques n’est plus ou ne sont pas choquant. La destruction des emplois au profit du capital est devenue une norme tolérable et acceptable. En réalité, ces "ténors" du parti donnent des gages d’allégeance au pouvoir financier. D’ailleurs, à l’exception de Laurent Fabius aucun(e) des prétendants au poste de Premier Secrétaire ne dénoncent les licenciements massifs ni les fermetures d’usines encore moins l’absence de distribution de la richesse produite. Pour s’en convaincre il suffit de faire un tour sur leurs sites internet. Même les anciens trotskystes Dray, Moscovici, Cambadélis ne se révoltent pas devant les excès du nouveau capitalisme !
Par conséquent, chaque soumission à l’ordre est convertie en une preuve d’ " audace "
, de " courage". Un " courage" qui ne conduit jamais ces téméraires à affronter comme le disait Mitterrand "les forces de l’Argent".
Tout cela pour aboutir à un résultat, se déclarer de gauche est devenu anxiogène aujourd’hui, même si on n’est pas un antilibéral.
Jean-Marie Mendy
Section Aumale
@instit
Là, tu es au coeur du problème.
Maintenant, la justice sociale dans un pays affaiblie, tu fera comment?
Je te demande seulement de réfléchir à toutes les conséquences - au moins celles facilement envisageables - d'une sortie de la France de l'UE, solidement argumentée, avant de lancer des appels aussi démagogiques.
La gauche doit conquérir l'UE, ça oui, est vite! Mais commençons ici et maintenant à nous mettre d'accord sur le chemin.
Et moi, je te demande seulement de réfléchir à toutes les conséquences - au moins celles facilement envisageables - d’un maintien de la France dans l’UE, solidement argumenté, avant de lancer des appels aussi suicidaires.
Tu écris : " ce sont les réalités économques qui ont abouti au revirement de 1983, pas l’Europe. "
Ah bon ?
Quelles étaient les réalités économiques de 1983 ?
- Le taux de chômage est passé de 7,5 % en juin 1981 à 8,2 % en mars 1983.
En mars 1983, le taux de chômage était à 8,2 % ? ! Et alors ? ! C’est l’apocalypse ? !
En 2007, il est à 7,8 % (et je ne compte pas les dizaines de milliers de radiations administratives de l’ANPE).
- La dette publique est passée de 92,2 milliards d’euros actuels en 1980 à 145,5 milliards d’euros actuels (chiffres de 1982).
En 1982, la dette publique était de 145,5 milliards d’euros ? Et alors ? ! C’est l’apocalypse ? !
En 2007, la dette publique est de 1209,5 milliards d’euros !
- La dette publique est passée de 20,8 % du PIB à 25,3 % du PIB (chiffres de 1982).
En 1982, la dette publique était à 25,3 % du PIB ? Et alors ? ! C’est l’apocalypse ? !
En 2007, la dette publique est de 64,2 % du PIB !
- Concernant l’évolution entre la part des salaires et la part des profits, il faut toujours avoir à l’esprit quatre chiffres :
En 1978, la part des dividendes versés aux actionnaires n’était que de 5,9 % de la valeur ajoutée.
En 2006, la part des dividendes versés aux actionnaires était montée à 21,9 % de la valeur ajoutée !
- En 1982, la part des salaires était de 66,5 % de la valeur ajoutée.
En 2006, la part des salaires avait dégringolé à 57,2 % de la valeur ajoutée !
http://hussonet.free.fr/parvabis.pdf
- Sur le plan social, les Restos du Coeur sont apparus en 1985.
En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas
En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
En 2006-2007, les Restos du Coeur ont distribué 81 700 000 repas.
Depuis 1981, le Parti Socialiste a exercé le pouvoir pendant 15 ans, et la droite a exercé le pouvoir pendant 12 ans.
Tous les chiffres ci-dessus sont les chiffres les plus importants de l’économie française de 1981 jusqu’à aujourd’hui. Tous ces chiffres détruisent une double illusion :
- l’illusion de concilier la construction de l’Europe et la justice sociale
- l’illusion d’empêcher le Parti Socialiste de glisser vers la droite, tout en restant à l’intérieur du Parti Socialiste.
tu cites le Verbatim d'Attali, continuons:
Revenons un instant sur la « rupture » qu’a engendrée, pour les socialistes idéalistes, la décision de François Mitterrand de choisir la solidarité européenne plutôt que l’isolat socialiste français. Nous nous appuyons, pour ce faire, sur le Verbatim de Jacques Attali (T.1, Fayard, 1993) et sur Mitterrand, une histoire de Français (T.2 Seuil, 1998), biographie de Jean Lacouture. Le Petit Védrine illustré (La Découverte 2006), une très bonne biographie ramassée de François Mitterrand, n’apprend rien sur le sujet.
Selon Jacques Attali, le lundi 7 mars1983, « la plus difficile semaine du septennat commence ». La victoire des chrétiens-démocrates en Allemagne et le net recul de la gauche aux élections municipales françaises accroissent la tension entre franc et mark. Nous l’avons oublié aujourd’hui, bien à l’abri derrière le coussin de l’euro, mais les politiques de chaque pays européen, du temps des vieilles devises, étaient immédiatement sanctionnées ou adulées par les marchés internationaux (y compris, pour la France, allemand ou italien). La relance massive, faite à contretemps de la conjoncture, et les charges augmentées des entreprises en 1981, ont entraîné un vif déficit du commerce extérieur car la consommation s’est portée sur les importations. Les entreprises françaises ne construisent ni magnétoscope, ni ordinateur compétitif, ni une bonne part de ce que les Français désirent en 1983 ; celles qui en étaient capables avaient vu leurs charges brutalement augmenter et ne pouvaient investir. Le franc était devenu fragile, gros de deux dévaluations déjà, avec une inflation autour de 8% l’an et un déficit budgétaire pour 1982 de 150 milliards de francs.
Dès lors, il fallut choisir entre dévaluation ou flottement. Le flottement signifiait la sortie du serpent monétaire européen (SME) ancêtre de l’euro. Le franc se trouverait immédiatement dévalué par les marchés de 20% pour rééquilibrer le solde des échanges (exportations contre importations), le déficit extérieur croîtrait de 2 milliards de francs par mois, nécessitant un emprunt international massif qui ne pourrait se faire dans des conditions honorables sans plan de rigueur. Et qui pourrait bien aboutir à la tutelle du FMI, les autres pays ne désirant pas prêter sans discipline. La France, par le pétrole, par sa consommation, par ses exportations, dépendait de l’extérieur. Le temps du splendide isolement d’une population majoritairement rurale était révolu.
Franchement, Julie, tu trouves comment, le bilan des années 1983 - 2008 ?
De retour, je renonce finalement à répondre à instit et 4aout. Pas le temps de faire un texte de 80 lignes pour tenter veinement de tout déméler dans les esprits confus.
Il y en a qui confondent tout par manque de culture économique.
Il y en a qui par réactions purement épidermiques aux mots tels que Europe, comparent à tort et de manière facile celle de 1957 à celle d'aujourd'hui, alors que les choses ont "légérement" évolué, notamment en 2004, notamment par la mondialisation de fait, notamment par la prise de pouvoirs de transnationales via des institutions variées... (j'arrête là).
Que Julie le fasse, elle s'en sort très bien...!
En tout cas, celà m'énerve prodigieusement de voir certains confondre "l'ennemi" avec ses armes, au nombre desquelles compte l'Europe déployée depuis 2004 particulièrement.
Il est vital pour Mélenchon de dépasser ses soutiens habituels en élargissant ses combats, trop marqués par le passé ouvrier et gauchiste, et pas assez moderne! Qu'il tende la main aux vrais internautes, ils sont des milliers, et surtout ils sont des relais puissants.
Ceci pourrait l'y aider.
(...) un grand parti de gauche canadien a décidé de déposer une proposition de loi en faveur du respect de la neutralité du net (...)
http://www.numerama.com/magazine/9734-La-neutralit-du-net-s-invite-au-Parlement-canadien.html
c'est très très bien, ça, de lire du Liem Hoang Ngoc.
@instit
si je trouvais le bilan si formidable, je ne me trouverais pas sur ce blog pour essayer de voir plus clair.
Le débat sur l'Europe est essentiel, il n'y a pas à être pour ou contre, il faut définir, quelle Europe voulons nous et quelle Europe veulent les autres européens. Ils sont loin à être tous des néoconservateurs/néoliberaux. Ne confondons pas des gouvernements avec les peuples! Sinon, imagines comment nous sérions vu de l'extérieur.(beurk, beurk)
Pour le débat sur l'économie, le post 85 donne une des pistes.
Il n'y a pas de solutions toutes prêtes, en particulier celle du type que tu as proposé.
Je crois qu'il faut beaucoup travailler, sur nous-mêmes et nos schémas bien ancrés, avec les autres et les leurs, donc avec toi.
C'est un devoir et si en plus cela pouvait être un plaisir....
P.S. Je vais quitter ce blog pour le reste de la semaine, je ne boude pas!
De 1992 à 1998, presque tous les Premiers Ministres qui arrivaient au pouvoir en Europe étaient de gauche.
Et alors ?
Tu as vu une différence ?
L'Union européenne était à gauche dans les années 1990, et pourtant, la régression sociale a continué.
L'Union européenne était à gauche dans les années 1990, et pourtant les inégalités ont explosé.
En 1992, la gauche arrive au pouvoir en Belgique : le social-chrétien Jean-Luc Dehaene devient Premier Ministre. Ses idées sont l’équivalent des idées de Jacques Delors en France.
En 1993, la gauche arrive au pouvoir au Danemark : Poul Nyrup Rasmussen devient Premier Ministre.
En 1994, la gauche arrive au pouvoir aux Pays-Bas : Wim Kok devient Premier Ministre.
En 1994, la gauche arrive au pouvoir en Hongrie : Gyula Horn devient Premier Ministre.
En 1995, la gauche arrive au pouvoir au Luxembourg : le social-chrétien Jean-Claude Juncker devient Premier ministre. Ses idées sont l’équivalent des idées de Jacques Delors en France.
En 1995, la gauche arrive au pouvoir au Portugal : Antonio Guterres devient Premier Ministre.
En 1995, la gauche arrive au pouvoir en Finlande : Paavo Tapio Lipponen devient Premier Ministre.
En 1996, la gauche arrive au pouvoir en Italie : Romano Prodi devient Premier Ministre.
En 1997, la gauche arrive au pouvoir en France : Lionel Jospin devient Premier Ministre.
En 1997, la gauche arrive au pouvoir au Royaume-Uni : Tony Blair devient Premier Ministre.
En 1997, la gauche arrive au pouvoir en Autriche : Viktor Klima devient Premier Ministre.
En 1998, la gauche arrive au pouvoir en Allemagne : Gerhard Schröder devient Premier Ministre.
En 1998, la gauche arrive au pouvoir en République Tchèque : Milos Zeman devient Premier Ministre.
Rions un peu...
Vive le meilleur du Libéralisme, vive le meilleur du Marxisme, vive les Modernes!
@ Belgo4.0
Simple citoyen lambda je pense que nous ne devons pas oublier notre fibre internationaliste et donc ne pas jeter l'eau du bain avec le bébé "Europe". Soyons les nouveaux Zeus qui s'en empare. Ravissons -là !
Alors, oui oeuvrons à une Europe Républicaine et Sociale voire Socialiste.
Quand aux monarchies encore régnantes, le spectacle généralisé les transforme toujours un peu plus en opérette kitsch d'un autre âge que les émeutes de la faim à venir sauront partout balayer !
N'avons-nous pas oeuvrer ici à nous défaire des inutiles gabegies ?
Les monarchies et les frais somptuaires de ces pays face aux populations
'libéralisées " et devenues plus en plus misérables apparaîtrons comme une infamie en plein jour.
Ne parions pas sur la nuit.
Le problème pour la Nouvelle Gauche à venir n'est plus de savoir d'où nous venons - nous le savons - mais bien de répondre aux question suivantes. Oui, elles sont simples :
C'est quoi le monde aujourd'hui. Que combattons-nous ? A qui nous adressons-nous ? De quoi sommes -nous porteur ?
Je suis d'accord sur le principe, il faut un rassemblement à gauche du PS. Mais lequel, moi aussi je suis communiste j'ai ma carte au PCF depuis l'age de 14 ans et je vais en avoir bientôt 40. Je crois qui est grand temps de construire une nouvelle étape de la gauche, en France et en Europe. Le "communisme" d'état à échouer, la sociale démocratie aussi certe avec un "passif" beaucoups moins lourd, mais un échec tout de même. Comment faire?... Le PCF tiens congrès en décembre le PS en novembre 2008, il faut pendant ce temps construire des passerelles entre les socialistes sincèrement de gauche et les communistes qui veulent une nouvelle étape pour aller vers un changement de société, et pour cela la matrise communiste, le Parti communiste n'est plus en mesure aujourd'hui de créer un rassemblement suffisamment large. Maintenant, je n'est pas réponse à tout, j'attend de voir et pour l'instant je reste au PCF, mais reste ouvert à un grand rassemblement sans éclusive. L'arc du NON de gauche à la constitution europenne existe dans ce pays, il ne faut pas grand chôse pour le fédérer et si nous y arrivons, alors là j'adherais à cette nouvelle organisation.
Le PS est à l'origine un courant de pensée représentant toutes les idées de la gauche non communiste. Ce qui veut bien dire qu'il y a des droitistes, des centristes, des gauchistes du PS. Donc bien plusieurs courants. Si l'on ne garde pas ces courants, l'on rentre dans la pensée unique chère à la droite actuelle. Et c'est ce que l'on ne veut pas je présume dans le sein même de notre Parti. Sinon comment les idées peuvent-elles évoluées sans confrontations et analyses? C'est l'essence même de notre engagement. La seule chose qui m'inquiète, c'est ce brouhaha de candidature. Guignol n'est donc pas mort?
La guerre des chefs n'a jamais rien rapportée sauf la défaite et l'on y court encore aux prochaines élections si d'ici peu bon ordre n'y est pas mis. Entre les jeunes loups et les pachydermes le consensus devrait être de mise. Les problèmes internes devraient être discutés en interne au lieu de le dispenser à la face du monde.
Et ce sont des "têtes" pensantes qui pensent prendre les rênes du pouvoir? Bien triste.
Jean Luc, tu devrais asseoir un peu plus ta présence et ta puissance au sein de ce capharnaüm.
La résistance doit continuer plus que jamais.
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Appel aux organisations syndicales sur la “réforme” des retraites.
A l'attention de : Syndicats de salariés du secteur public et privé
Nous salariés du public et du privé, demandons que soit en préalable régularisées ces importantes questions, avant toute nouvelle réforme équitable des retraites.
1/ Sur les recettes exonérées, visées par la Cour des Comptes :
- La taxation immédiate des stock-options, qui, selon les termes du dernier rapport constituent "bien un revenu lié au travail, donc normalement taxable", qui ont ainsi entraîné une "perte de recette aux alentours de 3 milliards d'euros" (année 2005).
Ce rapport de la Cour des Comptes précise que : les 100 premiers bénéficiaires devaient toucher chacun une plus-value de plus de 500.000 euros et les 50 premiers de plus de 10 millions d'euros.
2/ Sur les dettes de l"Etat :
- Apurement de ses dettes, supérieures à 10 milliards d'euros, qu'il a cumulées à l'égard de la "Sécu" en ne compensant pas systématiquement les exonérations de charges (rapport Cour des Comptes).
3/ Sur les recettes de privatisations :
- Transfert des sommes non versées depuis 2002 vers le fond de réserve des retraites, comme la loi le prévoyait.
A savoir que ce fond était abondé à hauteur de 30 milliards d'euros en 2002. Il aurait dù étre à hauteur de 300 milliards en 2007, or 3% seulement des recettes de privatisations effectuées depuis ont alimenté ce fond de réserve.
4/ Sur les gains de la VAB, détournées des bénéfices du travail, vers les profits :
- 8,4 points de valeur ajoutée depuis 25 ans (référence INSEE), représentant pour la seule année 2006, 134 milliards d'euro, au détriment des bénéfices du travail.
5/ Sur les "niches" fiscales :
- 254 "niches" fiscales qui permettent à 3900 gros contribuables d'échapper à tout impot sur le revenu, privant l'Etat de 43 milliards de recettes, une somme supérieure au déficit budgétaire.
Nous demandons avec force et en préalable également, pour des raisons de simple justice et d'égalité des citoyens devant la loi, de morale républicaine, que le régime spécial de retraite des parlementaires soit réformé, pour l'aligner sur les critères que ces derniers décident, votent et font appliquer aux autres régimes de retraites des citoyens.
A savoir :
1/ passage à 40 années de cotisations au lieu de 37,5 années pour les parlementaires.
2/ abandon du scandaleux privilége de la double cotisation qui ne se justifie en aucun cas, permettant aux parlementaires de bénéficier d'une retraite à taux plein au bout de 22,5 années seulement de cotisations.
Nous appellons pour toutes ces raisons, les organisations syndicales du public et du privé, à s'emparer avec force et résolution de ces questions, pour les faire valoir au nom des salariés.
Merci de bien vouloir signer, divulguer et faites connaitre cet appel SVP.
N'oubliez pas de valider votre signature dans le mail de confirmation qui vous sera adressé.
Pour signer l'appel : http://www.ohfr-redir.com/1434
Plus de libéralisme, c'est moins d'intervention de l'état.
Pourtant l'état doit impérativement retrouver une forme d'autorité face au libre échange faute de quoi nos gouvernants ne seront plus que des marionnettes aux ordres de l'Europe et des multinationales.
C'est du suicide d'offrir tous les pouvoirs à quelques multinationales et l'état pourrait déjà commencer par ouvrir de manière significative les marchés publics aux PME.
Par contre l'état ne doit pas intervenir dans tous les domaines; je pense notamment à la réforme menée par le gouvernent actuel sur le contrôle et l'orientation de la recherche française.
RSF et Ménards éconduits par les travailleurs d'AFP
par Jean-Guy Allard
"Ce qui se passe ici est trop important pour qu'on vous laisse l'intégrer à votre récupération boutiquière" lance à Robert Ménard, Chef de Reporters Sans Frontières, un délégué syndical de France-Presse au milieu d'une protestation qui a lieu devant les bureaux centraux de l'agence française de presse.
La scène est révélatrice du niveau d'impopularité atteint en France par Robert Ménard et RSF parmi les travailleurs de la presse; impopularité qui n'avait pas été montrée par les grands moyens, jusqu'à ce que la publication digitale Rue89 la mette à la disposition de ses lecteurs.
Dans la vidéo prise au cours d'une manifestation, on voit Patrick Filleux, délégué syndical, s'approcher de Ménard pour lui signifier que sa présence dans ce rassemblement des travailleurs est indésirable.
"Monsieur, vous n'êtes pas invité à ce rassemblement", dit fermement Filleux au secrétaire général perpétuel de RSF, une organisation qui prétend être le défenseur des journalistes, mais qui est connue pour ne jamais le faire, surtout pas sur le territoire français.
"C'est à vous que je m'adresse" souligne-t-il en indiquant, pour que ce soit plus clair : " Je suis Patrick Filleux, délégué du Syndicat autonome des journalistes" (...) " A chaque fois, vous venez vendre votre salade."
Puis, dans une entrevue avec Rue89, le délégué précise :
"Ménard ne fait rien d'autre que vendre sa salade.... En 32 années, j'ai été sur tous les fronts, et je n'ai jamais vu ce monsieur nulle part..."
Et il ajoute avec humour : "Ménard et le journalisme, c'est comme moi et la religion : je ne prêche pas dans les églises."
De toute évidence, Ménard a fait oeuvre de présence au rassemblement des travailleurs pour améliorer son image dans une profession où il ne lui reste que peu de prestige en raison de ses multiples associations avec des magnats de la presse française, et en raison de ses liens sulfureux avec les services d'Intelligence états-uniens.
AFP traverse actuellement une grande crise au moment où l'on soupçonne que le pouvoir politique est en train de préparer la privatisation de cette agence d'information.
Depuis plusieurs mois, les journalistes d'AFP dénoncent que le parti au pouvoir impose des orientations contraires à l'éthique professionnelle.
RSF a toujours évité de se compromettre dans ce débat national - qui est fondamental pour les professionnels de la presse - alors qu'il se consacre à des opérations d'ingérence pro-états-unienne dans plusieurs pays progressistes d'Amérique latine.
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Rue89 :
Robert Ménard, président de Reporters sans Frontières, a été pris à partie lors d'un rassemblement organisé par les journalistes de l'AFP place de la Bourse, devant l'agence, le 21 mai.
La vidéo se trouve dans un long portrait-entretien de Robert Ménard, publié par Rue 89.
Le journaliste que l'on voit s'opposer à la « récupération boutiquière » de Ménard s'appelle Patrick Filleux, grand reporter à l'AFP, délégué syndical (UNSA) à l'AFP.
Voir aussi notre émission avec Robert Ménard, et notre émission avec Christophe Beaudufe, président de la Société des journalistes de l'AFP.
Merci Jennifer pour cette info importante, et commentée qui plus est!
Celà nous change de tous ces posts à la con concernant ce congrès du PS, dont il ne ressortira rien à la hauteur des enjeux.
Le lien en rapport au post de jennifer.
http://www.rue89.com/2008/05/25/robert-menard-rsf-un-chevalier-en-croisade
@Il faut une gauche au PS " ? ? ?
Exact sur tous les points que tu cites. Il y a une raison à cette dérive du PS. Je la connais, cherche-là. Un indice, regarde le cursus des zoms (créolisation volontaire) politiques actuels (quelque soit le parti).
Pour compléter le commentaire de Jean-luc :
Il y a deux raisons de parler de Libéralisme :
1 - Vouloir faire un glissement sémantique et sémiologique sur le mot. Traduction :
Hors de France, le mot veut dire à gauche, voire l'extrême gauche, ceux que l'on appelle libéraux chez nous sont des conservateurs (excepté le Labour qui est un cas particulier à l'Angleterre). Vouloir faire glisser le mot, c'est lui donner en France le sens qu'il a à l'étranger.
Celui qui maîtrise le sens des mots maîtrise les esprits.
Exemple :Aujourd'hui, un mot comme communiste n'est plus utilisable car chargé de sens totalement négatif totalement opposé à ce qu'il était au départ.
Autre exemple, le mot qualité. Le sens ancien était synonyme de bonne facture, le sens actuel est synonyme de m**** faite selon des procédures. La norme est justement contraire de la qualité puisque le mot existe que par sa référence.
L'UMP a fait exactement cela en utilisant à toutes les sauces le terme Grenelle.
Enormément de notre vocabulaire a changé de sens ces dernières années.
Cette stratégie est vouée à la réussite si elle est bien menée et si elle est faite par des vainqueurs. Par des vaincus, c'est du suicide... ou un accord secret pour perdre des élections.
2 - Autre raison : Faire de la real-politikkk.
C'est un suicide... ou un accord secret pour perdre des élections.
Conclusion :
Ne perdez JAMAIS de vue que ces gens là dînent dans les mêmes restaurants, fréquentent les mêmes lieux de sortie, les mêmes endroits, ONT FAIT LES MEMES ETUDES (clin d'oeil à @Il faut une gauche au PS " ? ? ?)
Le vrai pouvoir n'est plus dans les urnes.
Peut être se prend-il... tout simplement.
Revenons au fil, donc
Je ne pense pas que Hamon ou Emmanuelli fassent l'Union. Emmanuelli est trop vieux, trop mitterrandiste, trop individualiste, trop parisien pour revenir à ses devoirs militants.
Quand on parle des relations avec Emmanuelli, il l y a aussi la question de la maçonnerie, et du renouveau maçonnique nécessaire. HEUREUSEMENT, ça change semble-t-il de ce coté là. SOIXANTE ans apres la fin de la guerre, les maçons s'ouvrent à l'extérieur, et ils ont même initié au GODF une femme ! La prochaine étape me parait donc un rapprochement entre le GrandOrient.fr et le "Droit Humain", qui est mixte.
Grande nouvelle, car FORCEMENT le contraste va par essence s'accentuer avec la GLNF, qui est....nationale. Tant mieux, car comme la maçonnerie est un des piliers du PS, eh bien on peut penser que la maçonnerie (concrétisant enfin et heureusement le voeu d'Alain Bauer) puisse se rénover.
Ce sont de bonnes nouvelles, car leur effet sera peut etre de faire bouger les lignes au PS. J'ai lu ici certains Camarades qui appellent à ce que Jean-Luc Mélenchon sorte du PS. Ce serait une erreur stratégique, car le PS n'appartient ni aux démocrates-chrétiens qui se masquent sous le nom de "hollandais", ou encore la branche droite des socdems, ni aux'maçons de bazar', càd ces laiques de rencontre qui nous ont laissé dans les mains de l'Europe "libérale".
Comme encarté régulier depuis vingt ans, je pense qu'il est important que Jean-Luc Mélenchon reste dans le PS et y porte des valeurs républicaines et sociales, point. Evidemment, ça fera l'ire des militants nationaux, tant pis, le PS ne doit pas leur appartenir, on devine trop bien (notamment à la lumière de la récente affaire du soutien aux réformes Sarkozystes de la Constitution) ce qu'ils en feraient.
le Belge
Je crois que le pire dans l'histoire, c'est de songer que parmi les grands penseurs de la politique française qu'on trouve ici, la grande majorité se déplacera en 2009 et 2012 pour poser un bout de papier dans une boite.
Et sur ce papier il y aura écrit : je vote car c'est mon devoir de continuer à être méprisé.
Paris le 27 mai 2008
Donner une chance à la démocratie
Quelques députés à gauche ont choisi de favoriser la révision constitutionnelle voulue par Nicolas Sarkozy.
C’est leur droit. Mais ils commencent par oublier la faute qu’a été le quinquennat avec l’assujettissement total des élections législatives à l’élection présidentielle. Cela a porté un coup terrible aux pouvoirs du Parlement, tout en inscrivant définitivement la prédominance d’un homme sur la vie politique du pays.
Mais il est de notre devoir de dire que quasiment aucun des arguments qu’ils avancent pour justifier cette attitude complaisante n’est recevable.
Dire, par exemple, que de nouveaux pouvoirs sont donnés aux citoyens est profondément exagéré.
La question du référendum est la simple reprise des propositions Balladur sans aucune garantie que le référendum demandé aura bien lieu.
Dire qu’avec l’ordre du jour «partagé», avec le 49-3 et la procédure d’urgence, faussement limités, il y a rééquilibrage des pouvoirs, est une pure mystification. L’ordre du jour appartiendra à 93 % au gouvernement et à sa majorité.
A quoi aura réellement droit l’opposition en termes d’initiative parlementaire ? Les députés concernés pourront-ils s’émanciper du fait majoritaire ? Les «limites» mises au 49-3 gouvernemental, sont un leurre de plus, elles seront suppléées par un 49-3 à la discrétion de la majorité parlementaire. (Art18)
Enfin l’urgence déclarée par le gouvernement n’aura pour seul obstacle que les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat à condition qu’ils soient ensemble d’accord. Autrement dit cette procédure a encore beaucoup d’avenir.
Evoquer l’instauration d’un «défenseur des droits des citoyens» contre l’avis des magistrats eux-mêmes, en lieu et place des instances collectives actuelles, comme permettant de mieux garantir les libertés est totalement aléatoire.
Le pouvoir d’intervention sur les nominations est un leurre pur et simple.
Enfin dire que la prise de parole du Président devant le Congrès serait «toute symbolique» est une erreur d’appréciation.
Car si elle est symbolique, c’est-à-dire un discours du trône, à quoi sert-elle ? Nous ne sommes pas en monarchie !
Si elle n’est pas symbolique, et c’est le choix de Nicolas Sarkozy, elle marque un renforcement de la prédominance du Président sur le Législatif. Une volonté affirmée de peser sur l’Assemblée nationale avec ce double avantage pour le Président de ne pas être responsable devant elle et de pouvoir la dissoudre.
Enfin reprendre les propos du Premier Ministre pour dire qu’il «faut donner une chance» à la révision constitutionnelle «sauf à différer pour de longues années toute réforme» est une forme de chantage qui témoigne d'une grande faiblesse car rien n’empêche dans les mois qui viennent, ou encore dans 4 ans, de réunir les conditions, grâce au soutien de nos concitoyens, qui permettent de faire la révision constitutionnelle dont notre pays a besoin et qui repose sur 5 piliers :
1) La prise en compte des droits fondamentaux de nos concitoyens.
2) La question de leur juste représentation.(scrutin proportionnel et droit de vote des résidents étrangers aux élections locales)
3) Des pouvoirs réels au Parlement et le rétablissement de la prééminence du pouvoir législatif avec la faculté d’initiative budgétaire.
4) Un réel pouvoir d’initiative à nos concitoyens, y compris à l’entreprise, et non de faux-semblants.
5) Enfin des mesures permettant un fonctionnement efficace de nos assemblées (non cumul des mandats), moyens pour les groupes politiques d’exercer leurs responsabilités.
Enfin, faut-il donner un chèque en blanc aux auteurs d’une révision dans laquelle 13 articles sur 35 sont soumis au vote ultérieur de lois organiques ou encore aux règlements futurs des Assemblées ?
Oui, les députés de gauche ne pourront se soustraire à leurs responsabilités. Pour notre part nous les prendrons, non pas dans le souci de «donner une chance à la réforme» comme le veulent 17 députés socialistes mais uniquement pour donner une chance à la démocratie.
pour ce que est du traité Européen, Dublin faira ce que la France n'a pas fait, ils vont votaient, c'est pour ça que l'europe ce fait toute petite et que Nicolas Sarkozy n'y mais pas les pieds, nous en france la majorité des français ont dit non démogratiquement, ont nous rabache qu'il ny-a pas de plan B, Nicolas nous sort le traité simplifier, alors que tout ce beau monde ricane en disant que nous somment des idios de croire qu'il-ya un plan B C ou autre, heureusement Sarko est arrivé
Maintenant Dublin vote, il vont peut-être voter contre ? Oui la dernière foi ils ont duent revoter
pour le texte ci dessus, Donner une chance à la démocratie, j'ai fait un copier coller, du texte du PC.
Merci Max pour ce texte.
Je ne suis pas et ne serai jamais PC pour diverses raisons, mais intéressant...
Je retiens le point 4 qui va tout à fait dans le sens que je souhaite, à savoir un début de demo participative (point 4: "Un réel pouvoir d’initiative à nos concitoyens, y compris à l’entreprise, et non de faux-semblants").
Je rajouterai un pouvoir de contrôle aussi, sur certains"points chauds"...
Je précise que demo participative n'a rien à voir avec ce que cette dinde de salon qu'est SR nous vend mensongèrement.
Je précise aussi que toute la qualité du dispositif reposera sur les mécanismes à créer pour ce point 4.
Et je rajoute pour faire bonne mesure : "Irlandais, dites non".
On va continuer longtemps ce petit jeu ? Se rassembler, toujours au sein du PS, et puis in fine rien ne bouge ?
Franchement, Jluc je vous aime beaucoup, je partage la plupart de vos convictions, je m'inscris dans le même schéma idéologique que vous, qui implique de bouleverser en profondeur les règles du jeu européennes et de renvoyer le Système dans ses cordes.
Mais je n'attends plus rien du PS, strictement plus rien.
Je crains qu'en vous attendant désespérément, on perde du temps, et qu'on se retrouve en 2012 avec un JL Mélenchon toujours au PS, toujours à râler (avec raison), mais un candidat libéral, Delanoé ou Royal ou DSK peu importe, parfaitement interchangeable avec celui de l'UMP ou du Modem.
J'ai écouté, j'ai réfléchi, j'ai choisi Marine Le Pen. Elle est authentiquement républicaine, et prône une autre voie, réaliste et conforme à 99% à la vôtre. Au moins là les choses sont claires, et on a une chance.
Changeons, enfin.
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