09juin 08

Ce n’est pas parce que PRS s’est engagé par une présence physique sur place, dans les meetings en Irlande, à travers ses principaux responsables (mais j'en suis tellement fier!) que je me sens si impliqué par le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne. Je pense que c’est un nouveau moment clef du drame politique qui se joue en Europe. Je n’ai donc pas compris pourquoi Benoit Hamon sur « France inter » le matin refusait de répondre à la question « faut-il que les Irlandais votent non ? » au référendum sur le traité de Lisbonne. La prudence et la ruse ne sont pas de mise sur ce sujet. Même pour faciliter les grandes et petites manœuvres internes du congrès du PS. Surtout pas pour ça ! Et surtout pas comme ça, en faisant profil bas en vue de je ne sais quel compromis entre belles personnes du PS. Le compromis nous l’avons fait au congrès du Mans sur ce sujet. Où nous ont mené les promesses de la synthèse ? A la trahison du congrès de Versailles! Nous avons été roulés et trompés, sciemment, j’en ai à présent la certitude. Donc : pas deux fois ! La vérité brute seule nous est utile. Le référendum en Irlande n’est pas une affaire irlandaise. Le vote des Français et des Hollandais n’est pas resté une affaire circonscrite à ces deux pays. Si le seul référendum organisé sur le traité de Lisbonne débouche sur un « non », alors le sens de ce vote sera de portée européenne.

On doit donc honnêtement dire ce que l’on veut et ce que l’on pense : il faut que les Irlandais votent non. Il faut le dire et il faut dire pourquoi cette Europe là, celle du traité de Lisbonne, est condamnée à mener le continent au désastre politique et social. La gauche du PS n’a absolument rien à gagner à faire profil bas dans cette affaire comme sur aucun aspect du dossier européen. Aucune des raisons qui ont donné les « non » français et hollandais n’a perdu de sa pertinence. Au contraire. Et rien dans l’aveuglement des élites eurobéates, rien dans l’actualité des directives « plus libérales tu meurs », et rien dans les projets d’avenir de l’Union vers la formation d’un grand marché transatlantique n’indique le moindre espoir que quoi que ce soit puisse évoluer positivement vers quoi que ce soit d’autre que ce que nous avons déjà sous les yeux. La question n’est plus posée de savoir si les peuples vont le supporter encore longtemps mais quand tout partira en lambeaux de dégoût et d’indifférence sur fond de tensions nationales. Comme entre marins pécheurs français et espagnols, comme entre ouvriers et cadres d’EADS dans les ateliers en France et en Allemagne. Et comme ce serait le cas bien plus largement dans l’opinion si les médias de révérence et certains dirigeants socialistes ne faisaient pas un rideau de fumée de bienséance européenne à Nicolas Sarkozy quand madame Merkel rabroue grossièrement le projet d’union méditerranéenne avec des relents du nationalisme germanique traditionnel. Il faut que les Irlandais votent non pour délégitimer officiellement ce processus absurde qui a nom l’Union européenne du traité de Lisbonne.  Il faut lire pour le croire le  journal « le Monde » du dimanche 8 juin, soulignant à la une "l’inquiétude qui gagne les vingt sept", devenant en page huit "la menace d'un non irlandais au traité de Lisbonne affole l'Europe"  avec des arguments qui fleurent bon la débandade propagandiste de mai 2005. Et il ne faut pas manquer dans le même numéro l’interview inouïe, mais tellement allemande, de Daniel Cohn-Bendit, fustigeant la « folie des référendums », « les sociétés à logique égoïste » et fustigeant par avance Gordon Brown qui, en cas de « non » irlandais « rentrera dans la niche » et qui dénonce la « politicaillerie » en cours en Tchéquie sur le sujet.  Dans le même état d’esprit de surenchère injurieuse et dramatisante, les trois journalistes qui donnent le papier de cadrage reprochent à « l’eurosceptique président de la République tchèque » de « laisser planer la menace d’un référendum plutôt que par voie parlementaire pourtant prévue par la Constitution ». Et de conclure sur le traditionnel cauchemar de fin du monde en  cas de « non » irlandais : « les priorités affichées par Paris –énergies, environnement, défense, immigration, agriculture- pourraient être mises sous le boisseau afin de ne pas provoquer davantage les Irlandais. Le tout dans le contexte d’une Europe déprimée, à nouveau plongée dans une crise profonde ». Ce traitement infantilisant de la question posée n’a d’équivalent que la désinvolture non moins traditionnelle des élites politiques, ici irlandaises, sures de leur coup au point d’avoir pu déclarer comme l’a fait le premier ministre lui-même… qu’il n’avait pas lu le traité… Décidément, pour notre dignité de citoyens adultes et responsables, nous méritons que les Irlandais votent « non » pour nous.


554 commentaires à “Le NON irlandais nous intéresse”
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  1. Belgo4.0 dit :

    ce qui est vraiment terrible, c'est le silence persistant de la presse sur ce sujet.

    C'est vraiment difficile de faire bouger les choses en France.
    Bon courage,
    Pierre "le Belge de Lille"

  2. Perjo dit :

    Tiens, un énième sujet de Mr le Sénateur sur l'Europe et le traité de Lisbonne.

    Mr le Sénateur, sait-il que nombre de résidents de l'hexagone sont dans une m**** pas possible, et que grace à l'excellentissime et magistrale perspicacité de Mr le Sénateur qui a préféré, et préfère toujours, bouffer du Royal que du Sarkozy; ben pour ces exclus, ces méprisés ; ça ne risque pas de s'arranger, au contraire même, ça va se corser !

    Il serait temps que Mr le Sénateur, qui se revendique de gauche, s'éloigne des ors de la république et des mondanités intello-journaleux-politico-parigots, pour s'intéresser aux sans grades, aux ploucs, aux chômeurs, aux ouvriers, aux employés, aux... Aux p'tites gens... Au moins sur son blog, ça serait déjà pas mal !

  3. sophie Burgeat dit :

    Les deux messages antérieurs montrent bien que parmi les francais l´énergie majeure consiste toujours a "en faire plus que ce que les allemands demandent". Plaisir du "ouaiouais on me la fait pas", plaisir automatique de detruire á chaque instant de l´Histoire, de tirer a vue contre tout qui ose construire, éternel ricanement de celui qui ne s´engagera jamais au-delá de son claviere et parle "au nom du peuple", une ligne de papier jaune et de dents jaunes qui va des anti-zoliens aux bérets de Vichy en pasant par les bons peres de famille qui touranient machinalement les gegens d´Indochine ou d´Alger, tout cela rend d´autant plus méritoire, á vrai dire admirable, votre travail d´information, de réinformation, comme on dit, de réarmement de l´utopie d´une France révolutionnaire.

  4. Belgo4.0 dit :

    Perjo,
    pas d'accord :
    1/ il faut au moins une voix socialiste qui se fasse entendre dans le PS
    2/ il faut financer un mouvement populaire. Ca coute.
    "le Belge"

  5. Belgo4.0 dit :

    "Sophie Burgeat",
    tu te trompes : notre probleme majeur est que, A Gauche, les cooptés du PS organisent toute une série de stratégies pour empecher les socialistes de gérer des dossiers publics.

    Un seul exemple : pourrais-tu réfléchir à ce que ceci veut dire entre les lignes ?
    «Nous verrons bien si Martine Aubry souhaite s'y ajouter», commentait encore la semaine dernière Bernard Derosier, le président du conseil général du Nord. Mais d'autres, dont le président du conseil régional, Daniel Percheron, militaient pour un texte commun."
    http://www.20minutes.fr/article/235891/Lille-PS-Martine-Aubry-retrouve-le-Nord.php

    Qui est Bernard Derosier ? L'alter ego et le patron de Gilles Pargneaux (voir "Mairie d'Hellemmes", liste municipale "Gens d'Hellemmes"). Gilles Pargneaux, si tu cherches bien a soutenu et fait partie du groupe de Ségolène Royal, avec Bernard Roman, etc. Ce sont tous les réseaux communautaristes du PS du Nord.

    Ces gens utilisent le PS pour nous empêcher de gérer le moindre petit dossier.
    Evidemment, avec la crise économique, et via l'Irlande, la question du socialisme pour dépasser les violences sociales revient sur le tapis.
    Et le seul groupe qui remet cette question sur le tapis, c'est le groupe de JL Mélenchon et de ses amis.

    "le Belge"

  6. BA dit :

    Bernard Kouchner menace les Irlandais : en cas de victoire du NON, les Irlandais devront revoter !

    Lundi 9 juin, sur RTL, Bernard Kouchner a menacé les Irlandais :

    Les Irlandais doivent absolument voter OUI « pour développer leur commerce, leurs industries florissantes depuis qu'ils sont au cœur de l'Europe ; il faut que l'Europe se développe, qu'elle aille dans le sens du traité de Lisbonne", a-t-il fait valoir, assurant que "l'espoir" à propos de ce référendum pourrait faire place à "une gigantesque incompréhension" si le "non" l'emportait.

    Dans ce cas, le traité ne pourrait "théoriquement" pas être appliqué. La France, à la présidence de l'Union Européenne de juillet à décembre, devrait "continuer, s'acharner" sur les "priorités" définies dans ce cadre, et la France devrait "tenter de convaincre les Irlandais" de "remettre ce traité sur le métier", a expliqué le ministre.

    Mais à Paris, certaines inquiétudes commencent à poindre plus franchement. "En cas d'échec, on est dans la m**** la plus totale. Ca va mettre par terre la présidence française" qui commence dans trois semaines, s'alarme en privé un proche du chef de l'Etat. »

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20080609.OBS7711/ue__bernard_kouchner_met_en_garde_les_irlandais.html

    J'adore quand Kouchner explique qu'en cas de victoire du NON, la France devrait convaincre les Irlandais de " remettre ce traité sur le métier ".

    J'adore cette expression : " remettre ce traité sur le métier ".

    En clair, ça veut dire : " remettre ce traité en référendum jusqu'à ce que les Irlandais finissent par voter OUI ".

    Rappel historique : le 11 décembre 2000, Chirac et Jospin signent le traité de Nice. Le traité de Nice poursuit la construction d’une Europe fédérale et libre-échangiste. Les Irlandais ont la chance d’être consultés par référendum. Ils votent non au traité de Nice à 53,87 %. Que croyez-vous qu'il arriva ? On a fait revoter les Irlandais jusqu'à ce qu'ils disent OUI au traité de Nice !

    On les a fait revoter une deuxième fois sur le traité de Nice !

    Et les Irlandais ont fini par voter OUI !

    C'est toujours la même méthode !

  7. 4 Août dit :

    Voici un exemple de ce qu'un état peut faire quand il fait un gros doigt aux "pouvoirs" supranationnaux.

    "Grâce à une agriculture subventionnée, le Malawi a vaincu la famine"

    (...) En adoptant cette politique, le Malawi s’érige en exemple pour d’autres nations en proie de problèmes alimentaires. Mais il a fait tout cela contre les demandes explicites de l’Angleterre, des Etats-Unis et la Banque mondiale, ses donateurs principaux. (...)

    http://www.solidariteetprogres.org/article4231.html

  8. 4 Août dit :

    Et dire que nous, sous prétexte que 53% des Français "ont voulu" ce qu'a annoncé le nain 2 jours avant le second tour, sommes obligés de laisser notre pouvoir de décision politique à Bruxelles... C'est lamentable.

  9. carlo dit :

    Jean-Luc Mélenchon a raison : BH aurait dû être plus ferme et appeler les irlandais à voter non (pour eux et pour nous).
    Jean-Luc Mélenchon a également raison de stigmatiser l’aveuglement des élites eurobéates. Peut-être aurait-il dû insister sur la responsabilité toute particulière de la presse bobo qui n’a cessé de cautionner la dérive libérale de l’Europe. La lecture du blog de J. Quatremer dans Libé est de ce point de vue très instructive. La confusion des genres (information et engagement militant) y atteint son comble.

  10. 4 Août dit :

    La vidéo de Benoit Hamon sur France Inter est là. A lire et écouter.

    http://www.marianne2.fr/Plus-belle-la-gauche-4-l-euro-du-village_a88128.html

  11. Claire Strime dit :

    sur france info ce matin, Sarko semble inquiet et annonce déjà avoir prévu de faire fonctionnaer l'axe franco-allemand en cas de NON irlandais...

  12. BYF dit :

    C'est le vif intérêt porté au vote irlandais qui pousse à l'orthographier avec RR à "intéresse" ?

  13. Claire Strime dit :

    l'UE n'est pas morte, elle frappe encore:

    "Intérimaires et semaine de plus de 48h: l'UE arrache un accord
    10.06.08 | 00h51 Les pays européens se sont entendus dans la nuit de lundi à mardi sur des règles communes pour permettre aux salariés de travailler plus de 48 heures par semaine et pour protéger les travailleurs intérimaires, a annoncé la présidence slovène de l'UE.
    Ces deux textes sociaux majeurs, liés dans une négociation pour amener les pays à faire des compromis, étaient bloqués depuis des années. Ils ont été acceptés "à la majorité qualifiée".
    Ils devront toutefois encore être approuvés par le Parlement européen, ce qui est loin d'être assuré.
    Cinq pays -- l'Espagne, la Belgique, la Grèce, la Hongrie et Chypre-- ont vivement critiqué les propositions sur le temps de travail en appelant à un arbitrage musclé du Parlement."

    http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-35769383@7-37,0.html

  14. 4 Août dit :

    Et le gag du jour qui va avec:

    "L'heure est clairement à la relance de l'Europe sociale", a souligne le ministre français du travail Xavier Bertrand"

  15. enzo d'aviolo dit :

    je partage le fond de ce billet et me sens irlandais jusqu'à jeudi http://daviolo.unblog.fr/2008/06/09/nous-sommes-tous-des-irlandais/

    par contre, les propos sous-jacents sur "l'esprit allemand" me semblent limites, car portant à confusion....

  16. @Perjo2

    Jean Luc est sans doute occupé, aussi pour te faire patienter je te donne ma réponse personnelle puisque tu parle consommation courante :.

    Du Sarko on n'en veut pas, à tous les coups on le dégueule !

    Du Royal, il nous ait resté en travers de la gorge, elle avait dit que ce serait encore une fois "Contre", elle a fait voter Pour, Adieu !

    Pour ton prochain message, tu le marques d'une croix en haut à droite, là ou nous devrons percer afin que l'on en ait l'usage dans la cabane au fond du Jardin.
    Marcus

  17. Elodie dit :

    Bien sûr qu'il faut qu'ils disent NON.

    Il faut qu'ils parlent en notre nom, entre notre NON ! On a refusé avec les Néerlandais cette prison des peuples, ce cercueil libéral, depuis ils l'ont fait repasser en catimini à Versailles.

    Quelle honte !

    Courage les Irlandais, résistez à la propagande infâme !

    http://www.levraidebat.com

  18. Clama dit :

    Quand le non francais se précisait, les apôtres de l'ordre europeiste fustigeais cette France recroquevillée sur son passé, ces français retrogrades et immobiles, incapable de voir le progrès en mouvement promis par le traité.
    La France nationaliste et arrogante !

    Et bien, nous étions loin de nous douter que les Irlandais avaient exactement les mêmes défaut que les Français... et la même lucidité face aux promesses de la secte europeiste.

    à lire (en anglais)
    http://www.greenleft.org.au/2008/752/38859

  19. @Perjo 2
    C'est pas pour en remettre une couche

    J'avais oublié de mettre un S à tu parles, un S comme stupide ou comme sordide ou comme Socialistes ce que nous sommes et que vous n'êtes plus
    Marcus.

  20. Lilian @ Clama dit :

    Raison pour laquelle il faut passer du temps court au temps long dans l'analyse.

    Le peuple polonais, le peule français et le plus irlandais pourraient bien dire non...Ca fait trois peuples historiquement catholiques qui ont été trop malmenés par les aléas de l'histoire pour qu'ils abandonnent trop vite l'Etat-nation à cette vision de l'Europe... Vous me contredirez en citant l'exemple des Pays-Bas, mais c'est parce que ce pays protestant à pousser au plus loin la logique libérale-libertaire sur le plan sociétal et économique, que (badaboum) Pim Fortuyn venant du PC hollandais y a été consacré héros national et élu premier hollandais de tous les temps au moment du rejet du TCE. De Gaulle en France. Comprenez, même avec rage contre cette chienlit laisser-fairiste, le peuple français n'a pas dit Jaurès, il n'a pas dit Blum, il n'a pas dit Mendes, il a dit De Gaulle... On peut trouver ça dommage, mais c'est parce que De Gaulle était au-dessus d'une approche purement idéologique des choses...

    En clair, vous ne pourrez combattre ce que vous voulez combattre qu'en mettant au second plan un réflexe identitaire purement idéologique. Le mouvement d'anihilation totale, de déterritorialisation du financiarisme mondial, incite à résister avec sa culture et une autre approche macro-économique que celles qui prévaut... Et nous y perdrons des plumes dans la naïveté et le côté "belle âme" (schöne Seele) de la jeunesse de gauche ! Mélenchon pense-t-il pouvoir créer un front avec la gauche "anti-libérale" qui déboucherait sérieusement sur quelque chose de concret à la tête de l'Etat français ? Je n'y crois pas une seule seconde ! On tourne en rond avec ce discours depuis bientôt quinze ans ! Je n'ai plus envie de jouer les idiots utiles de cette approche pour cirer les pompes de DSK, Lamy ou une horde de candidats de gauche sans relief qui se soufflent dans le cul pour devenir autobus, et franchement rien de plus... Delanoé en est l'exemple le plus criant ! Ségolène vaut à peine mieux !

    La dialectique n'est pas entre les républicains et les démocrates, comme le dit Debray. Le terme démocrate prête trop à confusion. La dialectique est entre républicains et bolchéviques du marché, qui sont prêts à écrabouiller tout l'esprit politique et constitutionnel de la pensée libérale et social-démocrate au nom d'une Union européenne d'apparatchiks qui non plus rien à envier au Politburo ou au Soviet suprême et tout le fond de pensée social-démocrate sur le plan socio-économique. Y a pas que le PCF qui est à la poubelle. Mendes, Keynes sont à la poubelle aussi ! La construction d'une entité supranationale au-dessus d'un bassin aussi culturellement hétérogène que l'Europe est un réflexe bolchévique. La volonté de forcer une finalité en s'appuyant sur l'apathie ou en balayant les craintes de certaines population est un réflexe bolchévique ! La fuite en avant d'une centralisation totale à un étage qui échappe à tout contrôle citoyen (cette Europe-là est dans son fonctionnement encore moins soucieuse de la défense de contre-pouvoirs que l'Etat fédéral américaine) est un réflexe bolchévique...

  21. Lilian @ Clama dit :

    Autre preuve : au moment où Dupont-Aignan faisait campagne à Dublin pour le non, on entendait dire sur Europe "Comment 1% d'irresponsables peuvent-ils imposer leur vue à 99% d'Européens"... J'attends que le présentateur me le dise en esperanto, en vollapuk, car là c'est de la novlangue d'Eurasia dans le 1984 de Georges Orwell. La pravda à la sauce du marché. Qu'il s'essaye à le dire en allemand ou en anglais, que je me marre un coup en tant que traducteur !

  22. Lilian @ Clama dit :

    Enfin, la constitutionnalisation d'un modèle économique... est un réflexe bolchévique. Un démocrate devrait savoir qu'il n'existe aucun modèle économique valable à tout moment et à tout endroit et qui générerait les mêmes effet. Avec ces fanatiques du marché, faut croire que si ! C'est une logique sectaire et totalitaire !

  23. Hélène Nédélec dit :

    Bonjour,

    Et moi je suis fière d'être allée samedi à la librairie résistances participer à une rencontre publique avec un militant vénézuélien parce que la volonté et les retombées de l'action politique en faveur des pauvres, de ceux qui ne font que subir sont sans équivoque chez ce militant.
    j'aimerai ressentir le même volontarisme en France (même si le projet politique ne peut être exactement le même) face aux abus de ceux qui ont le pouvoir y compris dans les institutions publiques. Malheureusement ce qui semble dominer c'est l'injustice et l'indifférence, les yeux qui se détournent et le "je n'y peux rien".

    Cordialement,

    Hélène Nédélec

  24. julie dit :

    on dérive ici...
    y compris Jean-Luc Mélenchon avec sa sortie antigermanique! quel intérêt?
    et le délire de Lilian@Clama

    attention aux loups qui veulent rentrer dans la cité

  25. Régression sociale, suite. dit :

    Pour aller dans le sens de Claire Strime :

    « Sous certaines conditions bien définies, les Européens pourront choisir de travailler jusqu'à 60 heures ou 65 heures par semaine. » (Le Monde.fr, mardi 10 juin 2008)

    Ce qui est hallucinant, ce sont les commentaires des aristocrates qui ont signé ce texte de régression sociale.

    Ce qui est hallucinant, ce sont les commentaires du commissaire européen aux Affaires Sociales, Vladimir Spidla, et du ministre français du Travail et des Relations Sociales Xavier Bertrand :

    « Xavier Bertrand et ses collègues européens en charge du travail ont trouvé mardi 10 juin au Luxembourg un compromis sur un dossier explosif : le temps de travail. Après des années de blocage, les Vingt-Sept ont maintenu la durée maximale de 48 heures par semaine. Afin de rallier le Royaume-Uni, ils ont néanmoins confirmé, tout en l'encadrant, la dérogation défendue par les pays les plus libéraux, qui permet à un salarié de travailler davantage que ce plafond.

    "C'est un compromis qui fait sens, et représente un net progrès social", a déclaré le commissaire européen aux affaires sociales, Vladimir Spidla. M. Xavier Bertrand a estimé que l'accord apporte "plus de garanties pour les travailleurs".

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/06/10/la-duree-de-la-semaine-de-travail-en-europe-reste-fixee-a-48-heures-maximum-sauf-derogation_1056019_0.html

    Le mot de la fin revient à la ministre belge Joëlle Milquet. Elle est ministre de l’Emploi. Elle a prononcé un euphémisme :

    "L'Europe sociale n'est pas vraiment en marche", a regretté Joëlle Milquet, la ministre belge centriste de l'emploi, en espérant que les eurodéputés reviennent sur la dérogation.

    Qui osera encore dire que l’Union Européenne, c’est l’alignement vers le haut ?

    Dans la réalité, l’Union Européenne, c’est l’alignement vers le bas.

    Dans la réalité, l’Union Européenne, c’est la régression sociale.

  26. Jean-Marc dit :

    Salut Jean-Luc. Salut tous.

    Il est vraiment pas terrible ton billet "camarade"...
    Assez partisan et Person-centric, n'apportant rien de vraiment neuf en termes d'analyses, et vierge de solutions.

    Je ne parle même pas du fait que tu ne prends pas position, contrairement à ton pote dupont-Aignan (question d'âge...?), sur le coeur du problème européen, qui est bien entendu la confiscation de la démocratie aux niveaux nationaux, par qui tu sais, et dont certains sont tes amis d'ailleurs.

    xxxx

    "Décidément, pour notre dignité de citoyens adultes et responsables, nous méritons que les irlandais votent « non » pour nous" dis tu cher Jean-Luc?

    Je reformule, en tant que citoyen adulte et responsable, en ceci (sauf ton respect) :

    "Décidément, pour notre dignité de citoyens adultes et responsables, nous méritons mieux que des paroles vertueuses de la part notamment de Jean-Luc M., nous méritons des initiatives ambitieuses et peut être surtout innovantes, non pas des positionnements finalement assez politicards et timorés tout de même!".

  27. 4 Août dit :

    Irlande: le Traité de Lisbonne fait les affaires du web

    La campagne pour le référendum qui a lieu jeudi, donne lieu à un échange d'arguments tous azimuts entre partisans et opposants au projet de constitution européenne.

    http://www.liberation.fr/actualite/monde/330987.FR.php

  28. Jean-Marc dit :

    Ferme là Julie... :) (réponse à ce que tu dis plus haut, sous entendant que NDA serait mon poulain? : pathétique Julie, tout en propagandes fumeuses.)

    Ton rôle ici, c'est de prendre les gens pour des cons, tout faire pour récupérer leur mécontentement, et tout faire pour que surtout surtout ils gardent leurs oeillères et continuent à braire du côté de l'extrême gauche seulement, et que là.
    Toi tu n'es ici que pour garder des esprits domestiqués et qui marchent bien droit derrière toi et tes boss. Et je t'ai vue à l'oeuvre, prête à toutes les manipulations pour celà!

    Mon rôle ici, c'est de défendre la république et la démocratie, ainsi que TOUS ceux, de gauche et de droite, qui vont dans ce sens. L'enjeu et l'ampleur de la crise nécessitent ce type de démarche, petite intriguante!
    Et contrairement à toi et ton misérable et mystérieux groupuscule d'extrême gauche, je défend les solutions adultes aux problèmes complexes.

    En conclusion... évite de citer mon prénom à mauvais escient et de manière propagandiste comme dans le post 23. Je n'ai pas de poulain particulier comme tu le sous entends malhonnetement, seulement du respect pour certains hommes ou femmes, dont tu ne feras jamais partie. Tu représentes vraiment la lie de l'engagement politique... :(

    Ok triste petite personne?!

  29. julie dit :

    ah, le blog ne prend pas les caractères cyrilliques, donc en clair:

    http://www.putin2004.ru/

  30. Jean-Marc dit :

    Ca ressemble presque à une menace de mort le lien que tu donnes de ton boss!

    Allez, continue bien à prendre les bloggueurs ici pour des cons d'ouvriers, et à essayer de les rameuter.
    Je repasserai de temps en temps te remettre à ta place...

  31. Jean-Marc dit :

    Un mec bien qui parle ici d'un"petit problème" à surveiller de près :

    http://queau.eu/2008/06/07/la-chasse-est-ouverte/

  32. Lilian @ Julie dit :

    Poulain ! Pffff...

    Qu'on soit de gauche ou de droite, on est toujours hémiplégique... Mais là une chose est claire... avec une rhétorique digne du tiercé chez certains et certains, on va davantage vers le 33% de capacité cérébrale des ânes qui font hi han, que vers le 33 pur sang qui dament le pion à la nouvelle oligarchie de gauche et de droite favorables aux intérêts du marché...

    Eh mon délire, miss, il s'appuie sur quinze ans de militantisme dans les rangs de la gauche. J'étais aussi un poulain, dans le parti vert belge francophone. Mais comme j'ai jamais été foutu de fermer ma gueule au moment où tout le monde la fermait, j'ai préféré claquer la porte. Parce que je suis petit fils de syndicaliste socialiste, pas petit-fils d'avocat comme les contestataires en foulard hermès appartenant au fan club de Cohn-Bendit... T'auras beau vouloir radicaliser à gauche, Julie... Ca ne démontrera jamais que tu es plus proche de l'intérêt des gens et des salariés que moi, sous prétexte que je soutiens un gaulliste social... Avec le syndrome "Sartre", la gauche est sacrée, on a enfanté bien des gens comme lui qui au moment les plus cruciaux souffraient d'un solide strabisme divergeant...

  33. julie dit :

    @lilian
    ravie de te savoir dans le camp des ni gauche/ni droite, j'y crois pas, c'est tout.
    et encore moins dans des affirmations "le peuple français n’a pas dit Jaurès, il n’a pas dit Blum, il n’a pas dit Mendes, il a dit De Gaulle… On peut trouver ça dommage, mais c’est parce que De Gaulle était au-dessus d’une approche purement idéologique des choses…"
    mais permettez-moi svp d'avoir mes opinions sans m'insulter, drôles de républicains que vous êtes.

  34. rosay dit :

    Trop de rêves s’estompent sur l’Europe.

    Pourquoi ?... Tout simplement les prétendus élites ne sont que des lèches culs du grand capitalisme financier mondial.

    Faire l’Europe pour faire face aux blocs économiques U S,Russe, Japon ,Australie, et après la Chine, l ‘ Inde, ect......

    Faire l’Europe!.. ha oui pourquoi ? ? ?

    Tout le monde entier sait que le but magistral est de casser les acquis sociaux Français.

    Ces acquis obtenu, par le sang , signé avec du sang, et ce pendant des siècles pour aboutir a un compromis Historique et Républicain, dans un pays Laïque,dont le peuple à eu l’a audace de couper le coup à ce roi et sa famille.

    Lisez camarades le cahier N° 13 de l’O.C.D.E. toute la programmation réfléchi (et qui s’applique a nous en France),qui n’a d’autres but que d’imposer aux peuples (sous le prétexte de vouloir les aider), des contraintes à subir, pour permettre aux financiers de la Banque Mondial d’apporter des sous.....et aux financiers de se remplir les poches (Le directeur actuel le brave Dorique du
    P.S. et son ami Pascal,lui aussi du P.S.) va comprendre Charles ?.

    Toutes les déréglementations actuelles s’enchaînes, comme par hasard, jusque ‘à avoir pour ministre des finances,en France un pion formé aux pratiques financière des U.S.A. !

    Le but est d’appliquer d’abord à l’a Europe la machinerie économique des U.S.A.,avec cette Nation
    l’Europe ne s’y retrouve pas, et n’a oubliez surtout pas le 2 eme amendement de la Constitution
    Américaine, qui en dit long sur l’égoïsme de cette Nation,et valorise le chacun pour soit.

    Ce qui était sur les plan philosophique du 17 eme siècle, celui de l’occupation des terres, appartenant aux autochtone de ce temps à savoir les Indiens.

    Non nous ne devons pas accepter l’ idée d’une société du chacun pour soi.

    Nos parents, faut-il le rappeler ont réussi par leur courage, dans les luttes sanglantes, à faire signer le pacte Républicain ;aux patrons Français collaborateurs avec le fascisme de Pétain et les autres.

    Demandons et exigeons le respect des accords passés avec le CONSEIL NATIONAL de la RESISTANCE.

    Maintenant à Gauche pour une Majorité Sociale.
    S.F.A.Sociales.Rosay.

  35. Lilian @ Jean Marc dit :

    Et à quelle chapelle d'extrême gauche elle appartient Julie, que je me marre un coup ?

  36. Jean-Marc dit :

    Lilian, tu as noté j'en suis sûr son"drôles de républicains que vous êtes".

    Elle méprise les gens et notamment les plus modestes ici en leur distillant des argumentaires subliminaux, voire des désinformations comme dans le cas du poulain.

    Et après elle joue la sainte nitouche, comme elle vient de la faire encore avec son"vous êtes des drôles de républicains", du genre "oh ils sont vraiment affreux ils m'empechent d'avoir mes idées".

    Elle a fait le coups l'autre jour aussi.

    Tu es très juste quand tu dis "T’auras beau vouloir radicaliser à gauche, Julie… Ca ne démontrera jamais que tu es plus proche de l’intérêt des gens et des salariés que moi, sous prétexte que je soutiens un gaulliste social…"

    Cette nana n'en a rien à foutre des gens, ce qu'elle veut c'est en abrutir le plus possible et les pousser vers son groupuscule extrêmiste. Elle serait pénible à supporter dans un projet politique responsable, et contreproductive.

    Lilian, une question : es tu, alors que tu dis clairement soutenir NDA,de droite donc, ouvert à des gens du genre de Jean-Luc Mélenchon (gauche et républicains démocrates, ces deux mots constituant le liant fondamental pour les gens de qualité)? Ceci parceque tu mesures la nature véritable ainsi que la profondeur de la crise...

  37. Jean-Marc dit :

    Je ne sais Lilian pour qui elle roule précisément.

    Mais c'est une chapelle qui ne respecte qu'elle même, simpliste, optue, prête à toutes les manipulations sympathiques pour grossir.
    Je pense que c'est un truc très très à gauche. Bref, un espèce de FN de gauche, empli de lobotomisés dangereux.

  38. 4 Août dit :

    "Demandons et exigeons le respect des accords passés avec le CONSEIL NATIONAL de la RESISTANCE."

    Réactivons le CNR. Cela implique bien sûr une coalition gaullo-communiste mais l'heure n'est-elle pas aux moyens exceptionnels? Mettons les clivages en croix le temps de sortir de ce bourbier oligarchique. Une alliance de MGB jusqu'à NDA (en passant bien sûr par Jean-Luc Mélenchon !) pour virer les traitres du 4 février me semble LA solution.

  39. Lilian @ 4 août... dit :

    Fais gaffe tu vas te faire aussi taxer de "ni de gauche, ni de droite"... par les ni 14 juillet ni 4 août...

  40. 4 Août dit :

    Pas grave, en politique les insultes sont une preuve d'efficacité....;)

  41. 4 Août dit :

    N'empêche, on est au moins 3 ici à penser plus ou moins à cette idée de CNR. Je me demande ce que ça peut donner à l'échelle nationale.

  42. Lilian @ Jean-Marc dit :

    Jean-Marc, tout mon horizon familial paternel et maternel était de gauche ouvrière et syndicale. J'ai eu un engagement politique à gauche. J'aurais soutenu Chevènement s'il s'était clairement démarqué de Royal et de toute la tendance delorienne, rocardienne et straus-kahnienne. Mais j'ai vu que NDA s'est démarqué de l'UMP de Sarkozy. Qu'il critiquait aussi vertement les dérives un peu parano de De Villiers. Qu'il évoquait souvent Capitant. Qu'il n'était pas un gaulliste obtu prêt à pardonner tout et n'importe quoi à De Gaulle sous prétexte qu'il était De Gaulle. Ainsi quand NDA dit, je ne suis pas un gaulliste de 58, ben faut le faire !

    Pour moi, gauche et droite sont deux concepts trop étriqués. La gauche sociétale, humanitariste (respect des minorités) est souvent l'alliée inconsciente de la droite financière. C'est un peu l'analyse de Todd "La deuxième gauche (New Left qui va de Rocard et Delors à Cohn-Bendit a fait le jeu de la première droite (La droite financière antirépublicaine). Ici donc, Julie me percevra à droite. Alors que NDA en se démarquant de l'UMP et des droitards de l'UMP est perçu à gauche... Remarque que quand NDA, seul, attaquait le gouvernement sur la question du TCE, les élus du PCF ont hurlé quand ce petit docteur Folamour passé de "Médecin du monde à militaire sans frontière"... comment encore... son nom...tu sais là... le mari d'Ockrent... donnait la réplique à NDA au nom du gouvernement...

  43. 4 Août dit :

    "Remarque que quand NDA, seul, attaquait le gouvernement sur la question du TCE, les élus du PCF ont hurlé quand ce petit docteur Folamour passé de “Médecin du monde à militaire sans frontière”… comment encore… son nom…tu sais là… le mari d’Ockrent… donnait la réplique à NDA au nom du gouvernement…"

    Il y a des scènes, comme ça, où l'on sent qu'il se passe quelque chose. Hélas, personne ne se lève en disant "Allez, on le fait !"

  44. Jean-Marc dit :

    Lilian : eeeeh oui.
    "Les faux clivages entretenus VERSUS les vrais clivages en temps de crise"

    4aout : quelle question dis donc...! je n'ai pas les chiffres ; serait bien de monter quelquechose de cet ordre d'ailleurs, merci.
    Mais à vue de nez d'après mes sondages personnels, je dirai :
    - niveau de conscience N1 = 15-30%
    - niveau de conscience N2 = 1-5%
    - niveau d'implication active pour N1+N2 : Ni = ? : -)
    - mais du genre courbes des rendements croissants peut être bien...

  45. BA dit :

    Karin S. Thorburn est une universitaire. Elle est maître de conférences en Finances. Elle vient de découvrir ceci : quand des entreprises privées rejoignent Climate Leaders, quand des entreprises privées s’engagent à respecter l’environnement, quand des entreprises privées promettent de réduire de manière importante leur empreinte CO2, la valeur de leurs actions baisse ! Le marché les sanctionne !

    « Dans l'ensemble, ce point est cohérent avec le fait que l'intérêt des dirigeants pour les investissements responsables d'un point de vue environnemental, éventuellement combiné avec une mauvaise surveillance des actionnaires, génère la décision d'engager les ressources de l'entreprise dans la restriction des émissions de gaz à effet de serre. Que cela signifie-t-il ?

    En quelques mots, étant donné que la valeur actionnariale baisse lorsque les sociétés rejoignent Climate Leaders et promettent de réduire de manière importante leur empreinte CO2, ce programme n'obtiendra probablement jamais de participation significative des entreprises.

    Les émissions de gaz à effet de serre, comme la plupart des autres polluants, sont un exemple classique d'externalité, où le coût global (pour la société au sens large) n'est pas internalisé par les sociétés individuelles. Au vu de ce dysfonctionnement du marché, une intervention du gouvernement, par le biais d'une régulation ou d'une taxe, est nécessaire pour réduire de façon conséquente les émissions.

    Le Sénat américain a commencé ce mois-ci à débattre d'un budget pour le changement climatique, impliquant un programme de crédits-carbone, qui permettra, d'ici à 2050, de réduire les émissions de 70 % par rapport aux niveaux de 2005. Il est temps pour les Etats-Unis d'oublier cette attitude de laisser-faire et de jouer un rôle de leader dans la prévention de dommages irréversibles faits au climat. »

    http://www.latribune.fr/info/La-faille-de-la-politique-americaine-pour-le-changement-climatique-~-IDE994FBACEF00061FC1257463002B8E15-$Channel=Economie-$SubChannel=International

    Nous arrivons à la croisée des chemins : nous devons maintenant choisir.

    La planète ?

    Ou le marché ?

  46. Jean-Marc dit :

    Implacable démonstration de ton économiste BA. Et qui touche au problème immédiat le plus grave, l'environnement.

    Je me rsique à traduire de manière bien plus générale ce mécanisme :

    Les intérêts immédiats ou à court terme d'une poignée sont plus importants que ceux de la quasi totalité des autres!

    Mais pire même, n'est ce pas...? Puisqu'avec OGM + CO2 cette misérable poignée, assistée de ses larbins à tous les niveaux des"représentants élus", menace la seule planète que nous ayons, pour eux y compris!

  47. 4 Août dit :

    Cette même poignée qui n'hésite pas à traiter les nonistes de "minorité qui ne doit pas imposer ses choix"...


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