09juin 08
Ce n’est pas parce que PRS s’est engagé par une présence physique sur place, dans les meetings en Irlande, à travers ses principaux responsables (mais j'en suis tellement fier!) que je me sens si impliqué par le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne. Je pense que c’est un nouveau moment clef du drame politique qui se joue en Europe. Je n’ai donc pas compris pourquoi Benoit Hamon sur « France inter » le matin refusait de répondre à la question « faut-il que les Irlandais votent non ? » au référendum sur le traité de Lisbonne. La prudence et la ruse ne sont pas de mise sur ce sujet. Même pour faciliter les grandes et petites manœuvres internes du congrès du PS. Surtout pas pour ça ! Et surtout pas comme ça, en faisant profil bas en vue de je ne sais quel compromis entre belles personnes du PS. Le compromis nous l’avons fait au congrès du Mans sur ce sujet. Où nous ont mené les promesses de la synthèse ? A la trahison du congrès de Versailles! Nous avons été roulés et trompés, sciemment, j’en ai à présent la certitude. Donc : pas deux fois ! La vérité brute seule nous est utile. Le référendum en Irlande n’est pas une affaire irlandaise. Le vote des Français et des Hollandais n’est pas resté une affaire circonscrite à ces deux pays. Si le seul référendum organisé sur le traité de Lisbonne débouche sur un « non », alors le sens de ce vote sera de portée européenne.
On doit donc honnêtement dire ce que l’on veut et ce que l’on pense : il faut que les Irlandais votent non. Il faut le dire et il faut dire pourquoi cette Europe là, celle du traité de Lisbonne, est condamnée à mener le continent au désastre politique et social. La gauche du PS n’a absolument rien à gagner à faire profil bas dans cette affaire comme sur aucun aspect du dossier européen. Aucune des raisons qui ont donné les « non » français et hollandais n’a perdu de sa pertinence. Au contraire. Et rien dans l’aveuglement des élites eurobéates, rien dans l’actualité des directives « plus libérales tu meurs », et rien dans les projets d’avenir de l’Union vers la formation d’un grand marché transatlantique n’indique le moindre espoir que quoi que ce soit puisse évoluer positivement vers quoi que ce soit d’autre que ce que nous avons déjà sous les yeux. La question n’est plus posée de savoir si les peuples vont le supporter encore longtemps mais quand tout partira en lambeaux de dégoût et d’indifférence sur fond de tensions nationales. Comme entre marins pécheurs français et espagnols, comme entre ouvriers et cadres d’EADS dans les ateliers en France et en Allemagne. Et comme ce serait le cas bien plus largement dans l’opinion si les médias de révérence et certains dirigeants socialistes ne faisaient pas un rideau de fumée de bienséance européenne à Nicolas Sarkozy quand madame Merkel rabroue grossièrement le projet d’union méditerranéenne avec des relents du nationalisme germanique traditionnel. Il faut que les Irlandais votent non pour délégitimer officiellement ce processus absurde qui a nom l’Union européenne du traité de Lisbonne. Il faut lire pour le croire le journal « le Monde » du dimanche 8 juin, soulignant à la une "l’inquiétude qui gagne les vingt sept", devenant en page huit "la menace d'un non irlandais au traité de Lisbonne affole l'Europe" avec des arguments qui fleurent bon la débandade propagandiste de mai 2005. Et il ne faut pas manquer dans le même numéro l’interview inouïe, mais tellement allemande, de Daniel Cohn-Bendit, fustigeant la « folie des référendums », « les sociétés à logique égoïste » et fustigeant par avance Gordon Brown qui, en cas de « non » irlandais « rentrera dans la niche » et qui dénonce la « politicaillerie » en cours en Tchéquie sur le sujet. Dans le même état d’esprit de surenchère injurieuse et dramatisante, les trois journalistes qui donnent le papier de cadrage reprochent à « l’eurosceptique président de la République tchèque » de « laisser planer la menace d’un référendum plutôt que par voie parlementaire pourtant prévue par la Constitution ». Et de conclure sur le traditionnel cauchemar de fin du monde en cas de « non » irlandais : « les priorités affichées par Paris –énergies, environnement, défense, immigration, agriculture- pourraient être mises sous le boisseau afin de ne pas provoquer davantage les Irlandais. Le tout dans le contexte d’une Europe déprimée, à nouveau plongée dans une crise profonde ». Ce traitement infantilisant de la question posée n’a d’équivalent que la désinvolture non moins traditionnelle des élites politiques, ici irlandaises, sures de leur coup au point d’avoir pu déclarer comme l’a fait le premier ministre lui-même… qu’il n’avait pas lu le traité… Décidément, pour notre dignité de citoyens adultes et responsables, nous méritons que les Irlandais votent « non » pour nous.
"L’ Est de la France survit grâce au Luxembourg et à la Belgique"
A Nice aussi ?
Et à Strasbourg ?
La Savoie importe de la neige flamande ou wallone ?
Bonjour Senateur, bonjour a tous,
je suis un OVNI ici, ne parcourant les commentaires de ce blog qu'une fois par mois ou moins, et vivant a l'etranger. Neanmoins j'aimerais saluer ici la complexite de l'equation qui est la tienne, cher senateur.
L'histoire de ton engagement ainsi que la realite de la lutte politique, faite entre autres du poids des "appareils", "courants", lobbies et autres "relais des militants de terrain" semblent te maintenir dans une position de grand-ecart penible, entre ce que pourrait etre l'incarnation de tes ideaux et l'abilite concrete a les representer politiquement. Plus largement que par ta seule identite de senateur deja fort peu negaligeable, s'entend.
Je veux du fond du coeur saluer ici ton travail mais aussi rappeler l'obligation de resultats a laquelle les tenants de ce monde re-feodalise nous contraignent.
Peut-etre est-il temps de prendre des risques et de proposer a la sphere publique un corpus d'idees qui, qui sait, pourrait remporter une telle adhesion que de nouveaux appareils et relais politiques verrons le jour a leur suite?
Sans quoi il se pourrait que face au rouleau compresseur de l'histoire et de ses sbires le PRS et ton engagement ne soient retenus que comme des gesticulation steriles.
Pourquoi pas une force politique qui ne soit ni PS, ni LCR, ni PCF, ni verts, mais juste une representation des aspiration d'une part immense du peuple de France? Peut-etre seras tu surpris par l'ampleur de l'adhesion? N'est-ce pas un pari a tenter?
Je sais, le PRS existe mais une rupture avec le PS habillement peroree ou, devrais-je dire, bien expliquee, n'est elle pas enfin a l'heure de ton agenda?
La culture du resultat revient ici a lutter contre le feu par le feu.
Salutations amicales.
Vers les 60 heures
par semaine
EUROPE. la révision de la directive
temps de travail à l'ordre du jour.
Le Conseil européen des ministres de L'Emploi se réunissait hier à Luxembourg concernant le projet de révision de la directive temps de travail. Nous n'avons jamais été aussi près d'un accord, mais il faut trouver un trouver un bon équilibre, a déclaré Xavier Bertrand, le ministre du travail. Ce projet prévoit le maintien et la pérennisation de l'opt-out, qui est la possibilité pour les patrons de déroger au plafond des hebdomadaire de 48 heures de travail, en accord avec les salariés au cas par cas. Initialement, l'opt-out avais été mis en place en 1993 pour laisser le temps au Royaume-Unis d'adapter sa réglementation. Cette dérogation avait donc vocation à disparaître. Quinze ans plus tard, L'Union européenne ne semble pas prête à reculer, et voudrait simplement mieux encadrer cette directive. La révision prévue ne ferai que limiter la durée maximale hebdomadaire à 60 heures de travail en moyenne sur trois mois. Pour la Confédération européenne des syndicats (CES), la directive révisée serait la première directive sociale à introduire une régression au niveau de la protection offerte. Un des enjeux principaux de cette révision est de définir la notion de période inactive des temps de garde, en particulier pour les professions médicales. Ces périodes inactives pourraient ne plus être considérées comme du temps de travail. Pourtant, deux arrêts de la justice européenne stipulent qu'elles doivent être intégralement calculées comme du temps de travail. P.M
Spéciale dédicace pour les abrutis qui cloquent des assurances vies à leurs gogos de clients:
http://www.netwerkvlaanderen.be/nl/files/documenten/duurzaamgeld/PUB%20KBC.pdf
Toujours la menace de fin du monde...
"Un'non'irlandais créerait un effet domino"
http://tf1.lci.fr/infos/monde/institutions/0,,3873233,00-non-irlandais-creerait-effet-domino-.html
Le journal Le Figaro n’écrit pas le plus important de ce qu’a révélé Bernard Kouchner.
Le journal Le Figaro n’écrit pas l’expression la plus importante de l’interview de Bernard Kouchner.
Cette expression, la voici :
« il faut que l'Europe se développe, qu'elle aille dans le sens du traité de Lisbonne", a-t-il fait valoir, assurant que "l'espoir" à propos de ce référendum pourrait faire place à "une gigantesque incompréhension" si le " NON " l'emportait. Dans ce cas, le traité ne pourrait "théoriquement" pas être appliqué. La France, à la présidence de l'Union Européenne de juillet à décembre, devrait "continuer, s'acharner" sur les "priorités" définies dans ce cadre, et la France devrait "tenter de convaincre les Irlandais" de "remettre ce traité sur le métier", a expliqué le ministre. »
« Remettre ce traité sur le métier. »
Qu’est-ce que ça veut dire ?
En clair, ça veut dire qu’en cas de victoire du NON, on demandera aux Irlandais d’organiser un autre référendum, jusqu’à ce que le peuple irlandais vote OUI.
« Remettre ce traité sur le métier. »
Lisez cet article du Figaro, vous ne trouverez pas cette expression très importante prononcée par Bernard Kouchner :
« Bernard Kouchner est-il devenu le meilleur allié des « nonistes » irlandais malgré lui ? Le chef du quai d'Orsay concentrait mardi toutes les critiques de la classe politique irlandaise après ses déclarations menaçantes lundi en cas de victoire du NON au référendum qu'organise jeudi le gouvernement de Dublin sur le mini-traité européen.
« Les premières victimes seraient les Irlandais. Ils en ont profité [des subventions européennes, ndlr] plus que les autres », avançait Bernard Kouchner au micro de RTL lundi. « Tout le monde va le ratifier. Ce serait très, très gênant qu'on ne puisse pas compter sur les Irlandais qui, eux, ont beaucoup compté sur l'Europe. Un non provoquerait une gigantesque incompréhension », soulignait le ministre des Affaires étrangères. « C'est pas en étant seul qu'on va faire face. Au contraire les Irlandais se pénaliseraient. Pour développer leurs industries florissantes depuis qu'ils sont au cœur de l'Europe, il faut que l'Europe se développe», concluait-il.
Un avertissement qui a franchement déplu à Dublin, alors que les derniers sondages donnent le « OUI » et le « NON » au coude à coude. « Les propos de Bernard Kouchner sont contre-productifs. Il aurait dû se mêler de ses propres affaires. En Irlande, nous avons prouvé que nous savons prendre nos décisions tout seuls », a vitupéré Mary Harney, ministre de la Santé, sur les ondes de RTE.
« Les déclarations de M. Kouchner sont mesquines et arrogantes », a renchéri Shane Ross un député indépendant de l'Assemblée nationale irlandaise et un (rare) opposant parlementaire au traité, qui participait lundi soir au dernier débat télévisuel. « S'il nous annonce que nous allons être punis alors que rien n'est décidé, qu'y a-t-il en réserve pour nous lorsque les Français assumeront la présidence de l'Europe le 1er juillet ? » a-t-il poursuivi.
Les autres partisans du « NON » à cet ultime face-à-face télévisuel ont constamment accusé la France de conspirer pour obtenir une harmonisation des impôts sur les sociétés en Europe. Une réforme qui mettrait fin au très faible régime de taxations en vigueur en Irlande, qui a permis de rendre l'île si attractive aux investisseurs, et qui a nourri la vigueur du « Tigre Celtique ».
La sortie de Bernard Kouchner clôt une campagne que le gouvernement irlandais avait voulu libre de toute pression et apport extérieurs. Dublin s'était bien gardé de demander à ses voisins européens de l'aider à promouvoir le « OUI ». Seules figures européennes à avoir été autorisées à promouvoir le traité, José Manuel Barroso, président de la Commission Européenne et la chancelière allemande Angela Merkel, qui a tenu une conférence dans la capitale irlandaise en avril.
Sur le web, on trouvaient plusieurs commentaires d'électeurs courroucés, qui se disaient déterminés (ou du moins confirmés dans leur décision) à voter non après l'« intervention » de Bernard Kouchner. « Je dois admettre que les propos du type français m'ennuient vraiment, j'étais hésitant avant mais maintenant c'est NON », proclame Petey sur le site de l'Irish Independent. « Tout ce que nous voyons maintenant ce sont des tactiques d'intimidation, désolé cher ministre, je ne cède pas aux petites brutes, pour ça je voterai NON », embraye Jeff Rudd.
Les propos de Bernard Kouchner arrivent dans un climat très tendu. Un sondage publié vendredi a provoqué un vent de panique en Irlande et dans le reste de l'Union européenne, en donnant pour la première fois le « NON » en tête, 35 % contre 30 % au « OUI ». Un ultime sondage publié dimanche donnait une courte avance au « OUI », mais le grand nombre d'indécis, un Irlandais sur cinq, et la volatilité de l'électorat rendent tout pronostic hasardeux. Signe d'une nervosité croissante du gouvernement irlandais, les trois principaux partis politiques irlandais s'étaient assis autour de la même table lundi pour plaider ensemble en faveur du « OUI ». L'Irlande, par sa constitution, est le seul pays de l'UE obligé d'approuver le traité par un référendum.
http://www.lefigaro.fr/international/2008/06/10/01003-20080610ARTFIG00612-referendum-quand-kouchner-agace-les-irlandais.php
Bonjour à vous
@Julie
De cette, je crois que personne ici, ne remet son existence en cause sinon nous avons ce type de réaction: " Pour l’Europe: L’ Est de la France survit grâce au Luxembourg et à la Belgique" à juste raison d'ailleurs.
Notre 1° problème est qu'elle démocratie pour cette Europe.
Nos représentants sont élus au suffrage universel direct: très bien mais quels pouvoirs voulons-nous leurs donner? Qui doit faire les lois? Qui doit nommer l'executif européen et quels doivent ses pouvoirs et sous quel contrôle? Quels doivent-être les champs d'action de l'Europe? La liste des questions n'est pas fermée mais bien ouverte et engageons le débat pour des solutions!
Pour ce qui concernent les verts, je pense que leur créneau n'était pas le plus urgent pour les Européens/nes.
Ma démarche n'est pas de savoir si nous devons nous passer de partis politiques ou de créer un nouveau parti, mon problème est de nous donner les outils et les droits nécessaires pour que nous puissions participer et intervenir dans ce "zinzin" qu'est la communauté européenne. Le terme "DEMOCRATIE" pour moi veut dire:
- Démocratie institutionnelle;
- Démocratie politique;
- Démocratie sociale;
- Démocratie économique;
- Démocratie financière;
L'objectif est un groupe d'opinion important qui puisse intervenir dans le débat et le moyen pourrait être internet.:
L'union fait la force et sans intervention de la base pas de salut!
Qu'en penses-tu et QU'EN PENSEZ-VOUS?
Il faut lire: "De cette Europe"
Et oui lorsque l'on se mêle des affaires des autres, il y a souvent l'effet "boomrang"
et comme quoi "l'indépendance des peuples à disposer d'eux-même est IMPORTANTE"
Avant de partir pour 2 jours, je vous conseilles de lire tout ce qui concerne Bilderberg, la Tripartie, la Fondation Saint Simon et Siècle. Après lecture nous savons dans quel monde nous vivons et qui gouvernent. Il ne s'agit pas de "sortir la guillotine" comme le prêtant Lilian, mais bien d'avoir les yeux "grand ouvert". "Un homme ou une femme averti/e en vaut deux"!
Tiens, au sujet de Lilian, il faudra qu'il nous précise ce qu'il entend par "modem républicain", voir posts sur blog précédent, idem pour les liens pour les 4 "clubs" cités plus haut. Vous verrez ce n'est pas simplement des " soirées mondaines" comme le prêtant un blogueur!
@Lilian (post 20)
désolé, je ne suis pas suffisement disponible et assidu sur ce blog pour developper.
je fais le même parallèle depuis quelques années déjà :
nous avons le soviet suprème
nous avons les apparatchiks
nous avons la propagande
et nous avons la Pravda
Ca c'est l'Europe
Connaissons nous la Tchéka et le goulag ?
Pas dans sa forme originale mais... je vois se dessiner en creux des mecanismes semblables.
Pas de contraintes et de violences physiques, non bien sur ! (quoi que)
Mais tous bêtement la contrainte et la violence morale et psychologique de l'exclusion.
Exclusion, souvent violente, pour tous ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas huiler les rouages de la pensée unique basée sur la concurence et la performance individuelle.
Echange intéressant entre Lilian et Jean Marc mais, à mon avis, peu réaliste.
N'oublions pas que les ouailles de NDA ont été élevées dans un anticommunisme assez primaire.
dudu, tu veux que les choses évoluent?
eh bien prend toi par la main et implique toi : association, ONG, groupe de réflexion, groupe de travail, ou encore mieux initiative personnelle avec d'autres (c'est si facile avec le net).
et ceci en dehors des partis actuels, tous sans exception, car ils sont soi soumis et corrompus, soit impuissants car ils sont ringards et structurés de telle manière que rien de novateur puisse en sortir, soit carrément délirants par leur simplisme suivez mon regard ; c'est selon.
Trop de rêves s’estompent sur l’Europe.
Pourquoi ?... Tout simplement les prétendus élites ne sont que des lèches culs du grand capitalisme financier mondial.
Faire l’Europe pour faire face aux blocs économiques U S,Russe, Japon ,Australie, et après la Chine, l ‘ Inde, ect......
Faire l’Europe!.. ha oui pourquoi ? ? ?
Tout le monde entier sait que le but magistral est de casser les acquis sociaux Français.
Ces acquis obtenu, par le sang , signé avec du sang, et ce pendant des siècles pour aboutir a un compromis Historique et Républicain, dans un pays Laïque,dont le peuple à eu l’a audace de couper le coup à ce roi et sa famille.
Lisez camarades le cahier N° 13 de l’O.C.D.E. toute la programmation réfléchi (et qui s’applique a nous en France),qui n’a d’autres but que d’imposer aux peuples (sous le prétexte de vouloir les aider), des contraintes à subir, pour permettre aux financiers de la Banque Mondial d’apporter des sous.....et aux financiers de se remplir les poches (Le directeur actuel le brave Dorique du
P.S. et son ami Pascal,lui aussi du P.S.) va comprendre Charles ?.
Toutes les déréglementations actuelles s’enchaînes, comme par hasard, jusque ‘à avoir pour ministre des finances,en France un pion formé aux pratiques financière des U.S.A. !
Le but est d’appliquer d’abord à l’a Europe la machinerie économique des U.S.A.,avec cette Nation
l’Europe ne s’y retrouve pas, et n’a oubliez surtout pas le 2 eme amendement de la Constitution
Américaine, qui en dit long sur l’égoïsme de cette Nation,et valorise le chacun pour soit.
Ce qui était sur les plan philosophique du 17 eme siècle, celui de l’occupation des terres, appartenant aux autochtone de ce temps à savoir les Indiens.
Non nous ne devons pas accepter l’ idée d’une société du chacun pour soi.
Nos parents, faut-il le rappeler ont réussi par leur courage, dans les luttes sanglantes, à faire signer le pacte Républicain ;aux patrons Français collaborateurs avec le fascisme de Pétain et les autres.
Demandons et exigeons le respect des accords passés avec le CONSEIL NATIONAL de la RESISTANCE.
Maintenant à Gauche pour une Majorité Sociale.
Salut et fraternité
Rosay
Les échanges"Lilian et jean-marc + 4aout"...
Le réalisme dont tu parles clama dépends du diagnostic de la situation et de sa gravité.
Il s'agit aussi de mesurer ceci : la maladie est-elle stabilisée ou au contraire les metastases se développent-elles? Le deuxième cas bien entendu me semble-t'il!
Alors le réalisme dont tu parles, tu vois...
j'ai découvert celà tout récemment, pour ceux qui croient encore par pure habitude et au miroir aux alouettes et à l'issue du problème par le militantisme au sein d'un parti.
http://www.priceminister.com/offer/buy/721108/Bellon-Andre-Totalitarisme-Tranquille-Livre.html
Résumé : Prétendre que notre société génère, et ce de façon paisible, une forme de totalitarisme peut être reçu comme une agression inacceptable. Et pourtant ! Sommes-nous encore en démocratie ? Certes, on nous en parle à longueur de journée ; des interventions militaires sont même décidées au nom de sa défense. Mais ce n'est pas parce qu'on invoque perpétuellement quelque chose que cette chose existe. L'élection présidentielle américaine vient d'illustrer les incohérences des discours officiels. La démocratie est moribonde ; au-delà des incantations, un travail de sape dépossède le citoyen de tout pouvoir politique et le peuple de toute souveraineté ; la démocratie se vide de son contenu concret, elle est battue en brèche à la fois par les intérêts économiques dominants et par la passivité des esprits. Alors que les intellectuels en vogue, les penseurs officiels et la presse conforme nient ce dépérissement de la liberté, les auteurs forcent la porte cadenassée du débat politique. Face à l'idéologie qui nous entraîne petit à petit, au nom de la modernité et de l'Europe, dans l'après démocratie, l'ouvrage montre que les clés d'un renouveau de la démocratie sont à portée de main.
Jean-Marc, évite de distribuer des coups de bâton à toutes les personnes que tu imagine être sous narcose militante.
Ce n'est pas mon cas, loin de là !
Un improbable "front républicain Français" ou un "nouveau CNR" ne serait perçu et surtout soigneusement présentée, une fois de plus, que comme la manifestation de l'arrogance Française enfermée dans un nationalisme dépassé.
L'idée est séduisante au niveau national, mais contre-productive à mon avis au niveau europeen.
La solution contre l'europe des apparatchiks c'est l'europe des peuples, je ne vois pas d'autre solutions.
Multiplication des mouvements contre la flambée des prix dans toute l'Europe A l'exemple des pêcheurs français, les grèves et les actions les plus diverses s'intensifient contre la baisse du pouvoir d'achat et la hausse du prix du pétrole.
Le mouvement de protestation contre la vie chère s'étend à travers l'Europe. Après avoir concerné dans un premier temps le secteur des marins pêcheurs, les grèves touchent désormais celui des transports. Réunis ce week-end à Batalha, au portugal, l'association nationale des transporteurs de marchandises (Antram) a voté, malgrès l'opposition de sa direction, en faveur du déclenchement d'un mouvement de grève pour protester contre la hausse des prix des carburants. Même scénario en Espagne, où la deuxième organisation des transporteurs routiers, le Fenadis-mer, a une grève illimitée pour exiger du gouvernement des mesures de compensation de la hausse des prix des carburants.
Les professions liées aux transports sont les plus touchées par la hausse sans précédent du prix du brut, dont le cours a été multiplié par cinq depuis 2003 pour atteindre vendredi dernier un nouveau record à 139 dollars le baril. Et rien n'indique une accalmie. Selon la banque américaine Morgan Stanley. Les prix pourraient atteindre 150 dollars le baril d'ici un mois. Pour le moment, l'Union européenne hésite sur les mesures à prendre. La semaine dernière, les ministres des finances de la zone euro ont rejeté la proposition française de réduire la TVA sur les carburants. Bruxelles a estimé que des mesures répondant aux exigences des opinions publiques empêcheraient l'ajustement nécessaire des pays consommateurs.
Ce sont ceux qui ont le moins de ressources qui sont le plus pénalisés par cette inflation qui perdure à un niveau relativement élevé, s'est récemment inquiété Jean Claude Juncker, président de l'eurogroupe et premier ministre Luxembourgeois. déjà en hausse à 3,1% en décembre dernier, l'inflation dans la zone euro s'est de nouveau accélérée en mai pour atteindre 3,6% sur un an. Les prix à la consommation ont atteint en mars leur plus haut niveau depuis 1999, mais la situation est plus ou moins dramatique selon les pays. Avec une inflation à 5,21% la Belgique est dans le peloton de tête, talonnée par l'Espagne à 4,7% déjà attaqué par cette hausse des prix des carburants et par l'inflation, le niveau des Européens est aussi grevé par la hausse mondiale des prix des denrées alimentaires. les prix des produits alimentaires en Europe ont plus vite que l'inflation. En mars, la hausse était de 7,2§ sur un an, soit la plus forte jamais enregistrée depuis 1996. Néanmoins, là encore les pays sont inégalement touchés. La Bulgarie est de loin la plus affectée avec une hausse de 25,4% suivie par les pays baltes avc un taux allant de 21% à 18%.
Pour le moment, aucune mesure n'a été prise au niveau de l'UE pour tenter de limiter l'impact de ces hausses, qui affectent en priorité les ménages les plus pauvres. Mais à terme c'est l'ensemble des Européens qui vont voir leur niveau de vie s'écrouler. La contestation sociale ne fait sans doute que commencer.
Je rappellerai juste que les partis sont une institution républicaine, avec pour principale charge la représentation des opinions. Que celà fonctionne mal est indubitable, tirer de ce dysfonctionnement la conclusion de leur suppression est pervers.
Le NON pour le référendum irlandais est soutenu par plusieurs très petits partis certes, celà me semble lui conférer bien plus de valeur que le soutien de ce milliardaire...
Et alors que l'Irlande est le seul pays à soumettre le traité à un vote populaire, les pêcheurs aux abois sont tentés par un vote protestataire sur ce texte qui porte sur la réforme des institutions européennes.
Avec un prix du gazole pour les bateaux qui a bondi de 30% depuis le début de l'année les pêcheurs irlandais craignent que les importations à bas coût d'Islande, d'Amérique du sud et d'Afrique réduisent encore leurs marges.
Je pense qu'ils ont raison, observe Kieran Cramer, un vendeur d'équipement vidéo et audio de 40 ans qui repart avec un sac plein de poissons frais.
Je pense qu'il faut faire ce qui est le mieux pour nous. Je vois ce que les gars font ici et si ce qu'il leur reste à faire c'est voter non, alors c'est ce que je vais faire, renchérit-il.
Pour les pêcheurs ce vote est avant tout le moyen d'exprimer leur sentiment d'avoir été abandonnés par l'Europe, alors qu'elle a aidé au développement de l'industrie et de l'agriculture Irlandaise. La principale association d'agriculteurs a d'ailleurs appellé à voter pour le traité.
@Clama
Pour info, je n'ai pas parlé de CNR dans mes posts ; Dudu, 4aout et d'autres le font par contre me semble t'il. Dis leur éventuellement que c'est mal en leur expliquant pourquoi... :)
Sinon, je ne t'ai pas donné de coups de batons je crois (ce que je continuerai par contre à faire avec d'autres).
Je n'ai d'ailleurs pas vu chez toi ce militantisme à deux balles façon je bêêêêle et j'enfume ; j'ai simplement mis un bémol sur la façon dont tu emploies le terme Réalisme, en argumentant que le réalisme ou non de Lilian et d'autres ici dont moi dépend de l'analyse de la nature et de la profondeur de la "crise".
Et je suis comme toi pour une europe des peuples Clama, plaçant sous le mot peuple également les plus intellectuels, cadres, pdg, et autres...
Tu ne confonds pas le mot Peuple avec le mot ouvrier, rassure moi...
@Paul
je ne me sens pas concerné, je n'ai jamais dit comme vous le faites par simplisme une fois de plus qu'il fallait supprimer les partis.
je dis et redis et dirai encore que la solution ne viendra pas des partis.
et je répète qu'il vous faut élargir votre compréhension des mécanismes économiques / politiques / sociaux à l'oeuvre, afin de voir à quel point le problème est structurel et la solution est externe aux partis.
@Max
J'ai lu tes posts d'hier soir.
Vraiment, ce n'est pas grave l'orthographe max, ce qui compte ici et ailleurs en ces temps difficiles c'est :
avoir de la lucidité
avoir un minimum d'intégrité
avoir du courage
Et là, tu en as à revendre à pas mal de gens.
Votre détestation de l'Europe est votre seul point commun ; tout le reste n'estqu'incohérence et morgue.
Véritas... Véritas...
en fait c'est l'absence d'arguments, associée à leur ton, aui rendent vos posts difficilement acceptables.
non...?
Chronique de Paul Hermant, 7h15 ce 11 juin sur les antennes de la RTBF, émission Matin première :
- "Hier donc, l'essence est devenue plus chère à la pompe et le patron de Gazprom prophétisait que le baril pourrait bien se négocier bientôt à 250 dollars. Alors, je vous le demande avions-nous encore besoin des Irlandais ? D'habitude, nous aimons beaucoup les Irlandais. Nous avons des souvenirs qui traînent du côté de Galway. En Irlande, nous avons des comptoirs où l'on nous raconte des histoires et où l'on boit des bières noires. Mais aujourd'hui voilà, on voudrait que les Irlandais n'existent pas.
Car c'est demain qu'on vote à Dublin. C'est le référendum sur le Traité de Lisbonne, la version revisitée de la fameuse Constitution européenne. L'Irlande sera le seul pays où le vote sera populaire. Partout ailleurs, il sera parlementaire. Un « non » ferait de nouveau capoter ce projet de, comment dit-on déjà, ah oui, de réforme institutionnelle… On n'a pas besoin de ça en plus. Dans l'état où nous sommes, on voudrait bien que quelqu'un dise « oui », peu importe à quoi, d'ailleurs, mais « oui ». Alors pourquoi pas « oui » à Lisbonne ? Vous me direz, ce Traité-ci ressemble comme un frère à l'ancien, déjà blackboulé en 2005 par des référendums. A l'époque, certains y avaient vu une renaissance de la politique. Car ça oui, pour discuter, ça avait discuté. Mais aujourd'hui, trois ans plus tard, ce Traité n'évoque plus rien qu'une vague lassitude. L'Europe passe et seule l'Irlande peut l'arrêter. L'Irlande, vous imaginez. L'Irlande, ce n'est peut-être pas la fille aînée de l'Europe, mais c'est sans doute son enfant le plus gâté. Vous voyez l'affaire.
Ils sont 17 % d'indécis à l'heure où j'écris. Les sondages hésitent, une fois le « ou »i l'emporte, l'autre fois, c'est le « non ». A la tête du non, il y a un drôle de type, un milliardaire ou un millionnaire, on ne sait pas, mais de toute façon ce type qui voit dans ce Traité un projet socialiste compte sa fortune en euros. Il a contribué à plus de 75 % du financement de la campagne du non. Il doit sa fortune à ses relations d'affaires avec la garde nationale américaine ou le FBI et a engrangé ses premiers euros en investissant à temps dans l'Union soviétique décomposée. Il s'appelle Declan Ganley, il a 39 ans. Il dit : « Voter oui pour Lisbonne, c'est comme une dinde qui voterait pour Noël ». Mais si dire non à l'Europe, c'est dire oui à Ganley, on ne sait pas qui ferait la farce ni qui serait le dindon."
Aller petit censeur pourri, vite, vite ! Dépêches-toi et enlèves vite mon post ! Vite vite petit kapo, petit vopo ! Pas trop dur le matin devant ton miroir ?
Ah ! Sûr que ça ira mieux quand le sénateur (non élu par le peuple) mélenc[h]on aura nationalisé RTL !
Difficile de développer une argumentation face à un tel totalitarisme mon petit Jean-Marc ; et puis je n'ai pas le loisir de passer ma vie à poster sur ce blog.
Va t'en, "Veritas". Tu n'es pas notre juge.
Nous aimons l'Europe de la paix et nous voulons cette Europe.
L'Europe "libérale" fera nécessairement la guerre. Elle fait DEJA la guerre aux pauvres et aux Africains.
L'Europe n'a pas à etre comme un Golem des libéraux. Nous votons, nous voulons que notre vote en Europe, serve à nos vies, et pas à notre exploitation, pas à la guerre.
le Belge
Le problème Véritas, c'est qu'il n'y a pas sur ce blog que des lobotomisés, loin de là.
Il y a des gens intéressants aussi.
Vous jetez le bébé avec l'eau du bain!
J'ignore qui est "ton boss", mais il est clair que si c'est Besancenot, je me demande bien ce que peuvent valoir ses analyses. Quand on est le porte-parole d'une officine d'extrême-gauche qui n'a de cesse depuis quarante de tirer sur tous les axes historiques de la résistance à l'occupation, pcF parti des dix mille fusillés, radicaux de gauche (relis le discours de l'introducteur de Keynes en France, Mendes en 57 pour justifier son rejet du Traité de Rome, t'auras de belles surprises) et gaullistes en les présentant comme des stalinistes, fascistes ou tenant d'une arrogance française, on n'a pas à ramener sa tronche et parler de résistance. On confond comme le dit Todd, l'arrogance avec la rente de la contestation !
On ne salira jamais ses petits doigts romantiques dans une majorité, car en tant que communiste libertaire, on en est toujours à croire qu'un gouvernement de gauche peut se concevoir sans ministère de l'Intérieur, à moins d'y foutre un représentant d'ONG qui aurait la tronche de Kouchner !
Ach les schöne Seele wertherien, ach les belles âmes qui confondent l'atelier de poésie et l'atelier politique et qui font dans la surenchère "100 % pure gauche" comme si on était au rayon boucherie en train de se disputer un colis promo ! J'en connais un qui inspirait la LCR en 68, un certain Ernest Mandel, brillant pillier de l'Internationale trotskyste dans l'analyse de l'évolution du capitalisme. Pendant les grèves de 60-61, cet intellectuel belgo-allemand fut sagement appelé à aller se faire voir ailleurs par le leader syndical franco-wallon de l'époque, André Renard, qui avait bien conscience en tant que leader de la FGTB de l'époque, que ses ouvriers ne voulaient pas transformer la Wallonie en Cuba gaulois ! Il avait plus d'aura que cet intellectuel qui se fit donc voir ailleurs en 68 et dont l'esprit irrigua l'officine de beau-papa Krivine, fier combattant de la cause trotskyste es-tudiante poing dressé, double foyer, costard cravate (du proche du bleu de travail assurément). Aussi quand quantité de gauchistes parigos (car faut bien être parigo pour baptiser la "Ligue constestataire romantique" Ligue communiste révolutionnaire, non ?) allèrent demander à Castro ce qui pouvait bien faire hein pour résistance à l'impérialisme américain, ben Castro qui en avait vu d'autres les regarda sans doute avec un léger sourire et leur dit "protéger de Gaulle" (il fait ça mieux que vous bande de nabos)...
Car c'est vrai que béééééééék, De Gaulle, aux ordures, l'arrogance française qui faisait chier son monde ! Peut-être qu'il aurait jamais dû exister tiens, le De Gaulle ! Comme ça on aurait sagement pu être trotskyste sous protectorat américain après la guerre, et même trotskyste sous protectorat américain à l'époque du Mac Carthysme... Version comique : Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le trotskysme, c'est le contraire en matière de crédulité... yé yé yé !
Mamzelle, t'habite dans un pays qui peut se gréer le luxe d'avoir quinze droites, quinze gauches. Moi, je viens d'un pays de cocagne appelé Belgique où on a d'autres chats à fouetter du fait qu'on a trois clivages politiques : un clivage gauche-droite (minime), un clivage communautaire (Flandre-Wallonie pour simplifier), un clivage parti confessionnels -non confessionnels. Dans ce pays de cocagne, on organise pas de débat sur le TCE comme aux Pays-Bas et en France. On fait ratifie le Traité de Maastricht et le TCE par des gouvernements en affaires courantes qui n'ont plus de légitimité démocratique mais qui assure l'intendance en attendant les neuf mois d'usage pour créer le nouveau gouvernement. Tu ne sais pas ce qu'est l'arrogance flamande... Les résistants wallons le savaient. C'est pour ça qu'ils étaient rattachistes après la guerre...
Quand ce pays de Cocagne éclatera, on ne pourra compter que sur des gens comme Chevènement ou des gaullistes garant de la mémoire de l'Etat français (arrogant bien sûr, du BHL... Tiens Merkel et Thatcher ce sont des produits de la modestie féminine). On ira pas trouver Besancenot ou José Bové, qui ne gèrent que dalle... Tu sais pourquoi ? Parce que les trotskystes et maoistes bruxellois en sont toujours à prendre leurs vessies de Manneken Pis pour des Lumières de Montesquieur; Ca fait 40 qu'ils vivent dans un pays qui se déconstruit à mesure que l'Europe de Monnet se construit, et nada, ça échappe aux analyses du petit livre rouge ou du concept de "révolution PERMANENTE" qu'était sans doute un concept de coiffure pour Jospin quand il avait de plus en plus la tête d'un Jackson Five en 68 ! Tiens ils gueulent Belgique, Belgique car ils aiment pas non plus l'arrogance française et le résultat révolutionnaire dans dix ans ce sera : façade Belgique, scission de la sécurité sociale, perte de 20% des prestations sociales pour les Wallons, perte de 10 à 15 % du pouvoir d'achat, 50% de Wallons en plus sous le seuil de pauvreté. Mais ils auront sauver la Belgique du jacobinisme arrogant et ça c'est franchement révolutionnaire et social !
Marx, c'était Balzac en sociologie. La gauche post-68 déteste le réalisme balzacien. C'est la raison pour laquelle en Belgique comme en Europe, elle n'aime que "La peau de chagrin de Balzac". Et donc plus cette gauche post-68 fait des voeux en Belgique pour que le pays tienne, plus il se réduit à la mesure de ses voeux. Plus ils font des voeux pour que l'Europe soit social, plus la perspective se réduit à mesure de l'élargissement et du dumping social...
Révolutionnaire qu'on vous dit... Marx se serait marré. Kojève et Aron, n'en parlons même pas...
"...Tu ne confonds pas le mot Peuple avec le mot ouvrier, rassure moi… "
Décidement Jean marc, que soupçons, que d'à proiori...
dêmos, « peuple » - du grec
ah oui ! Démocratie contre ploutocratie, suis-je clair ?
Ta remarque est tout de même étrange, crains tu les ouvriers ?
Tu sais, il n'en reste pas beaucoups.
Ils sont maintenant, employés, techniciens et même cadres mais oui... puisqu'il suffit, dans les entreprise modernes, d'être autonome dans son travail pour être cadre. Une denomination qui ne signifie pas grand chose (et qui reporte peu).
Aujourd'hui les nouvaux cadres ont moins de pouvoir que les anciens contremaitre, on leur demande uniquement de ne plus compter les heures de travail.
Les banalités fausses et médiocres de ce pauvre Belgo sont navrantes.
Ce type a vraiment du mal à vivre avec ses démonts...
va t'en Veritas....tu viens ici faire de la provocation, et rien d'autre..
tu es un violent. Va t'en...
"le Belge"
"Jeter le bébé avec l'eau du bain ". C'est une plaisanterie Jean-Marc ? Si c'est le cas, alors rions de bon coeur !
Car qui jete le bébé avec l'eau du bain au sujet de l'Europe justement, si ce ne sont les gauchistes aigris, frustrés, menteurs, nationalistes, liberticides, mortifères ET lobotomisés qui sévissent sur ce blog ? Dites moi donc.
@ Belgo :
Moi violent ? Pourquoi ? Comment ? À quel sujet ? Dire la vérité c'est être violent ? Ah bon.
C'est d'être confronté à tes erreurs, à tes mensonges qui t'inspire si mal ?
Belgo, où le café du commerce du gauchisme.
Bon ; j'ai RdV à 14h30 dans un joli coin de Provence ; je vous laisse donc. Mais provisoirement mon petit Belgo... Vu ? Si j'ose dire...
Prenons l'exemple de BelgO.
Ce qu'il dit est de bon sens.
Mais par contre, il ne peut s'empêcher de placer sa remarque à deux balles sur L'europe libérale.
C'est léger de plusieurs manières :
- d'une part il y a une très grande confusion entre capitalisme/libéralisme/économie de marché.
- d'autre part il comdamne la conséquence sans s'intéresser aux causes ; le libéralisme comme il dit n'est pas responsable du fait que l'Europe soit faite par un club de salopards autoentretenus et en faisant un bras d'honneur aux peuples, avec parmi ce peuple les esprits les plus brillants qui soient!
- enfin il fait fie de ce que le libéralisme (théorie de type économie politique) a de très intéressant, et qu'il faut absolument mixer avec d'autres théories d'inspiration plus marxiennes pour aboutir à un monde équilibré entre individus et collectifs.
Va t'en Véritas. Tu es violent parce que tu menaces.
Tu ne viens ici faire que de la provocation.
Personne ne souhaite ta présence ici, tu violes la politesse et la Netiquette.
Et donne donc ton identité, juste pour prouver que tu es de bonne foi.
Sinon, va t'en.
Pierre Larcin dit "le Belge de Lille"
Jean Marc,
deux remarques
1/ d'abord comme tout militant socialiste je n'aime guere qu'on peigne sur ma figure des pensées que j'aurais (d'apres le peintre), alors qu'on ne m'a rien demandé.
(ça vaut aussi pour Georges Roullier-Marcus)
2/ tu devrais penser à l'effet que produit sur le blog ta présence insistante.
"le Belge"
Exactement clama, "Démocratie contre ploutocratie", auquel je rajoute Démocratie contre despotisme.
Sinon, décoince un peu!
Ce n'est pas parce que je dis Le peuple ce n'est PAS QUE les ouvriers que je récuse les ouvriers!
Le peuple c'est tout le monde ou presque, je n'en exclue que : la plupart des politiques de niveau national + les grands du monde financier + quelques autres saloperies du même genre.
En bref, à ce jour, le peuple c'est les >99,9% des gens que les autres prennent pour des cons et auxquels ils ont littéralement volé la démocratie.
L'écart 99.9-0.1% n'est plus acceptable aux vues des conséquences!
Belgo.
Peux tu préciser ton point 2 sur l'effet, car justement j'y ai bien réfléchi.
Tchu mon gros commentaire est enchassé dans une pluie de dialogues amicaux ;-)
Eh qwé citoyen Jean-Marc, ça roule aujourd'hui ?
Jean Marc,
A partir du moment ou tu rajoutes à tes arguments
(qui sont parfois intéressants, j'ai bien dit "parfois") une réflexion sur l'insistance à commenter, eh bien tu parasites la force des arguments.
Meler l'insistance à l'échange des arguments, ça s'appelle de l'activisme.
Et c'est une forme de violence, une violence civile.
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire ou même indiqué de faire de la "désobéissance civile" sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, car c'est objectivement faire le travail de répression de la police...nationale.
"le Belge"
Eh le Belge de Lille ;-) T'es sûr qu'il est pas temps d'être Lillois tout court ? ;-)
Le belge, ton post 145 est à pleurer...
Salut Lilian, ca va, espère que itou for U. Tu devrais reposter ton commentaire, il risque de passer inaperçu, ce serait dommage.
Remarque : je ne crois pas Marx se serait marré comme tu dis, il aurait piqué une colère digne de l'autre Jésus et aurait viré à coups de pieds au cul ces gauchards qui ont dévoyé sa pensée pour en faire des officines comme tu dis si justement.
a+
Jean marc, vas faire une note à ton boss et dis lui que tu perds ton temps sur ce blog.
Tu dois avoir mieux à faire ailleurs.
Dis-moi Clara, ça te dérange qu'on occupe un espace de libre expression ? C'est ça ton sens de la démocratie ? La dialectique m'emm****, chassez ce vilain garçon qui perturbe mes schémas ! Le monde où on ne se parle pas, où chacun reste dans sa petite bulle idéologique autiste comme dans un concon tout cousu de fil de soie, c'est le monde que veut précisément la finance... Ce communautarisme idéologique là, qui ne fédére rien, mais disperce les vérités comme des tranches de saucisson, c'est bien ce que demande la finance.
Alors sorry si ça te dérange, mais on reste !
J’ignore qui est “ton boss”, mais il est clair que si c’est Besancenot, je me demande bien ce que peuvent valoir ses analyses. Quand on est le porte-parole d’une officine d’extrême-gauche qui n’a de cesse depuis quarante de tirer sur tous les axes historiques de la résistance à l’occupation, pcF parti des dix mille fusillés, radicaux de gauche (relis le discours de l’introducteur de Keynes en France, Mendes en 57 pour justifier son rejet du Traité de Rome, t’auras de belles surprises) et gaullistes en les présentant comme des stalinistes, fascistes ou tenant d’une arrogance française, on n’a pas à ramener sa tronche et parler de résistance. On confond comme le dit Todd, l’arrogance avec la rente de la contestation !
On ne salira jamais ses petits doigts romantiques dans une majorité, car en tant que communiste libertaire, on en est toujours à croire qu’un gouvernement de gauche peut se concevoir sans ministère de l’Intérieur, à moins d’y foutre un représentant d’ONG qui aurait la tronche de Kouchner !
Ach les schöne Seele wertherien, ach les belles âmes qui confondent l’atelier de poésie et l’atelier politique et qui font dans la surenchère “100 % pure gauche” comme si on était au rayon boucherie en train de se disputer un colis promo ! J’en connais un qui inspirait la LCR en 68, un certain Ernest Mandel, brillant pillier de l’Internationale trotskyste dans l’analyse de l’évolution du capitalisme. Pendant les grèves de 60-61, cet intellectuel belgo-allemand fut sagement appelé à aller se faire voir ailleurs par le leader syndical franco-wallon de l’époque, André Renard, qui avait bien conscience en tant que leader de la FGTB de l’époque, que ses ouvriers ne voulaient pas transformer la Wallonie en Cuba gaulois ! Il avait plus d’aura que cet intellectuel qui se fit donc voir ailleurs en 68 et dont l’esprit irrigua l’officine de beau-papa Krivine, fier combattant de la cause trotskyste es-tudiante poing dressé, double foyer, costard cravate (du proche du bleu de travail assurément). Aussi quand quantité de gauchistes parigos (car faut bien être parigo pour baptiser la “Ligue constestataire romantique” Ligue communiste révolutionnaire, non ?) allèrent demander à Castro ce qui pouvait bien faire hein pour résistance à l’impérialisme américain, ben Castro qui en avait vu d’autres les regarda sans doute avec un léger sourire et leur dit “protéger de Gaulle” (il fait ça mieux que vous bande de nabos)…
Car c’est vrai que béééééééék, De Gaulle, aux ordures, l’arrogance française qui faisait chier son monde ! Peut-être qu’il aurait jamais dû exister tiens, le De Gaulle ! Comme ça on aurait sagement pu être trotskyste sous protectorat américain après la guerre, et même trotskyste sous protectorat américain à l’époque du Mac Carthysme… Version comique : Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le trotskysme, c’est le contraire en matière de crédulité… yé yé yé !
Mamzelle, t’habite dans un pays qui peut se gréer le luxe d’avoir quinze droites, quinze gauches. Moi, je viens d’un pays de cocagne appelé Belgique où on a d’autres chats à fouetter du fait qu’on a trois clivages politiques : un clivage gauche-droite (minime), un clivage communautaire (Flandre-Wallonie pour simplifier), un clivage parti confessionnels -non confessionnels. Dans ce pays de cocagne, on organise pas de débat sur le TCE comme aux Pays-Bas et en France. On fait ratifie le Traité de Maastricht et le TCE par des gouvernements en affaires courantes qui n’ont plus de légitimité démocratique mais qui assure l’intendance en attendant les neuf mois d’usage pour créer le nouveau gouvernement. Tu ne sais pas ce qu’est l’arrogance flamande… Les résistants wallons le savaient. C’est pour ça qu’ils étaient rattachistes après la guerre…
Quand ce pays de Cocagne éclatera, on ne pourra compter que sur des gens comme Chevènement ou des gaullistes garant de la mémoire de l’Etat français (arrogant bien sûr, du BHL… Tiens Merkel et Thatcher ce sont des produits de la modestie féminine). On ira pas trouver Besancenot ou José Bové, qui ne gèrent que dalle… Tu sais pourquoi ? Parce que les trotskystes et maoistes bruxellois en sont toujours à prendre leurs vessies de Manneken Pis pour des Lumières de Montesquieur; Ca fait 40 qu’ils vivent dans un pays qui se déconstruit à mesure que l’Europe de Monnet se construit, et nada, ça échappe aux analyses du petit livre rouge ou du concept de “révolution PERMANENTE” qu’était sans doute un concept de coiffure pour Jospin quand il avait de plus en plus la tête d’un Jackson Five en 68 ! Tiens ils gueulent Belgique, Belgique car ils aiment pas non plus l’arrogance française et le résultat révolutionnaire dans dix ans ce sera : façade Belgique, scission de la sécurité sociale, perte de 20% des prestations sociales pour les Wallons, perte de 10 à 15 % du pouvoir d’achat, 50% de Wallons en plus sous le seuil de pauvreté. Mais ils auront sauver la Belgique du jacobinisme arrogant et ça c’est franchement révolutionnaire et social !
Marx, c’était Balzac en sociologie. La gauche post-68 déteste le réalisme balzacien. C’est la raison pour laquelle en Belgique comme en Europe, elle n’aime que “La peau de chagrin de Balzac”. Et donc plus cette gauche post-68 fait des voeux en Belgique pour que le pays tienne, plus il se réduit à la mesure de ses voeux. Plus ils font des voeux pour que l’Europe soit social, plus la perspective se réduit à mesure de l’élargissement et du dumping social…
Révolutionnaire qu’on vous dit… Marx se serait marré. Kojève et Aron, n’en parlons même pas…
Je suis sur ce blog depuis 3/4 mois en gros.
Et je n'ai pas perdu mon temps, loin de là.
Je te gêne Clama?
Je mets quelques grains de sable dans ta belle mécanique à broyer les individus et notamment les ouvriers pour n'en faire que des petits soldats au service de tes groupuscules inefficaces et illuminés?
Eh bien c'est génial!
La solution viendra de gens comme 4aout dudu lilian max et d'autres, qui ont saisi la natur du problème et les pistes de solutions ; toi, tu seras convoqué par les réformistes le moment venu pour porter ta pancarte, après tout on ne refuse pas deux bras de plus même si c'est ceux d'une marionnette.
A lire, le post de Lilian (désolé pour l'interférence#151 Lilian, je me sauve ; à très bientôt!)
http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=598#comment-46453
Sauve-toi, t'es déjà sauvé ! Sauvez Clama et Julie, ce sera une autre paire de manches...
Rapidement : tu as noté je suis sûr le post 145 ci-dessus, et tu connais je suis sûr aussi Habermas et la DDH entre autres.
Très instructif ce post de Clama! Beurk...
"...Alors sorry si ça te dérange, mais ON reste !..."
C'est qui ON ? vous êtes plusieurs sur le même clavier ?
Lilian reste ou fais ce que tu veux...
Mais connais tu le cas Jean Marc ?
Depuis des semaine il monopolise les lieux, parles de théories fumeuse, incompréhensible puis passe ensuite à autre chose, interviens sur tout mais n'explique rien.
Il ondule ici comme un ver.
Et surtout il fait de la provocation en permanence, toujours avec la même technique : aprés avoir jeté des appâts par quelques posts, il fonce et provoque et ses attaques sont ciblées.
Il cherche à obtenir des renseignements sur les intervenants de ce blog !
Tiens, moi je dis que si j'avais été Trotsky en 68, j'aurais regarder les états de service de de Gaulle et j'aurais comparé avec Krivine :'J'aurais dit, ce type De Gaulle est un fin stratège militaire comme moi, quand j'étais chef de l'armée rouge, et en outre il est brillant intellectuel comme moi. Bon Krivine, c'est quoi ton plan de bataille ? Des... des quoi ? Des barricades ? En 68, des barricades ? T'as conscience, mon con, que t'es au vingtième siècle ? Des barricades face à un génie des chars ! Mais qui m'a refourgué un héritier pareil en France ?"
Trotsky, 30 ans plus tard sur la place Tien An Men : "Ca y est c'est reparti. Les étudiants chinois chantent la Marseillaise (véridique) et ils font des barricades. Ils ont pas face à eux le génie des chars, mais bien l'appareil issu des jeunes qui ont fait la révolution culturelle de Mao, encensé en son temps par Glücksman, July et toute la clique passée du col Mao au col blanc... Et pas de chance, ils prouvent que une barricade ne tient pas devant un char au vingtième siècle..." Ach le romantisme "Lamartine à la plage sous les pavés"... Et pour la génération qui suit "Ma m**** sous la moquette au moment de la pension politique"...
A vrai dire Jean-Luc Mélenchon, il s'est sauvé aussi ! Fait partie des gauchistes qui ont bien tourné... Comme Gauchet !
Trois phases de la gauche romantique française.
45-68 : Guy Mollet : "L'extrême-gauche n'est pas à gauche, mais à l'est... Moscou"
68 : L'extrême-gauche n'est pas de gauche, mais à l'est... Pékin..
2008 : L'extrême-gauche n'est pas de gauche, mais à l'est... Le Tibet..
L'extrême gauche très rouge tendance fleur bleue de Novalis... De Staline aux bouddhas en plastoche...