16juin 08
Les suites du vote irlandais sont décisives. Car ce « non » là, parce qu’il vient à la suite de ceux de la France et des Pays-Bas ne peut être confondu avec aucun autre épisode du passé. Même avec l’épisode irlandais des lendemains du « non » au traité de Nice en 2001.
Les Eurocrates arrogants et l’armée des eurobéats fanatisés qui tiennent le haut du pavé institutionnel ont certes en main toutes les manettes. Ils peuvent tout, hier comme aujourd’hui. Mais on commence à lire dans la presse « oui-ouiste » les échos de la lassitude d’avoir à faire continuellement le service après-vente des « euros-stupides » qui vendent si mal leur marchandise. Et parmi les politiques les plus « habités », il y a aussi du mou dans le genou. Seul un Pierre Moscovici peut affirmer sans blêmir que le non irlandais est « la victoire de l’Europe libérale ». Bienvenue chez Big Brother et le monde d’Orwell cher Pierre ! Le ministère de l’amour y gère la guerre et le traité de Lisbonne y organise la transition au socialisme … Hormis celui-là, on dirait pourtant qu’il y a de la place pour être entendu.
La réponse au « non » irlandais va-t-elle se limiter à obliger les Irlandais à voter de nouveau ? Il faudra alors préciser : « jusqu’à ce qu’ils votent oui ». Alors nous saurons ce qu’est devenu le projet d’Union européenne. Un projet autoritaire. Léonid Brejnev reçoit des libéraux une confirmation posthume inattendue : sa théorie de la « souveraineté limitée » est dorénavant la règle pour les peuples qui mettent un pied dans l’Union. Cette plaisanterie est destinée à tirer la sonnette d’alarme. Les Irlandais sont, par comparaison aux vieilles nations fondatrices de l’Union européenne, une nation jeune, constituée aux prix du sang et des larmes contre une domination voisine, celle des Anglais. Imaginons quand des pays comme la Pologne ou la République tchèque se mêleront un jour de dire « non » … Pour tous ceux-là il est probable qu’il est pire d’avoir à faire à un nouvel empire qui ne vous reconnaît que le droit de dire oui qu’à n’importe des aspects négatifs de l’Union. Si l’Union européenne continue le processus de ratification, ce sera pour encercler l’Irlande et la contraindre à dire oui. Alors l’Union européenne cessera d’être une réunion libre de peuples libres. Que la contrainte diplomatique remplace les chars est une affaire seconde. Restera la contrainte. Le seul avenir, la seule méthode possible pour l’Europe politique, après les échecs sanglants de toutes les tentatives des siècles précédents qui reposaient sur la force, c’est la démocratie. La démocratie. La souveraineté du peuple. Il existe une solution démocratique à l’impasse actuelle. Elle est simple. Traditionnelle. Ce n’est pas la révolution. Ce n’est pas la guerre. Ce n’est pas une Convention médiévale à la Giscard. Ca coûte moins cher qu’une seule réunion du Congrès du Parlement français à Versailles (nous en avons eu 8 aux cours des 10 dernières années). C’est tout bête. Il suffit de donner au prochain parlement européen un mandat institutionnel. Comme ce Parlement est élu au même moment dans toute l’Europe, que ce sera en juin 2009 prochain, cette méthode est à la fois démocratique et à portée de main. Comme le mandat de ce Parlement ira jusqu’en 2014, sa durée s’achève précisément à la date à laquelle devrait s’appliquer le traité de Lisbonne. On ne perdra donc pas un seul jour, ni un seul euro. Mais on gagnera tout en légitimité démocratique. Il est possible qu’on ignore ma proposition. Il est possible qu’on me la refuse. Mais il faudra dire pourquoi. Et que se taise ensuite à jamais les hypocrites qui viennent sans cesse nous dire « mais vous savez bien qu’il n’y a pas de plan B ». Aujourd’hui on est au plan C. Encore un effort. A la lettre D, c’est le début de démocratie. Encore une gifle aux eurocrates et c’est gagné. L’occasion fera le larron.
Rhondjudju!
Yark yark yark...
M'enfin?
Je viens de lire la charte PRS et c'est vrai qu'il peut y avoir confusion sur ce qu'est le "capitalisme" à combattre.
Extrait:
"·Les militants de PRS prennent la mesure du contexte nouveau dans lequel s'inscrit ce combat. Le capitalisme de notre époque contraint l'ensemble de la planète à des bouleversements économiques, sociaux, politiques et écologiques radicaux. Ils sont incompatibles avec l'objectif d'émancipation que vise l'idéal républicain et socialiste. L'objectif avoué de ce nouvel âge du capitalisme est la marchandisation généralisée de toutes les dimensions de la vie humaine et la privatisation comme solution à tous les problèmes. Il institutionnalise la compétition dans tous les domaines. Il cherche à anéantir les moyens publics d’intervention économique, de solidarité et de redistribution. Partout, il veut substituer le client au citoyen, le contrat à la loi, la différence des droits aux exigences de l'intérêt général."
Il faut donc bien remplacer "capitalisme" par "néolibéralisme" (=Financiarisation et destruction de l'économie réelle)
http://www.pourlarepubliquesociale.org/article/articleview/30/1/23/
Et modérer ce type d'affirmation : "Il institutionnalise la compétition dans tous les domaines."
Car justement l'absence de compétition REELLE, que ce soit entre les acteurs économiques, ou les possibilités d'accession aux responsabilités des porteurs de visions politiques, est une des plaies les plus graves de notre système gravement perverti.
Moi j'appelle ça du "privatisme total ou du financiarisme" engendrant en effet la destruction de l'économie réelle et donc une partie de l'esprit capitalise...
C'est la raison pour laquelle j'ai dit l'autre jour que si certains voulaient ici la destruction du capitalisme, il leur suffisait de laisser faire les spéculateurs.... Ils y parviendront plus vite que la gauche révolutionnaire...
Avant il y avait une troisième voie qu'on appelait l'économie mixte ou le capitalisme rhénan ou la social-démocratie (le sens de ce mot a changé)...
On parlait également de keynésiansime, de planisme (après la guerre)...
Avec le blairisme suivant le thatchérisme et la chute du bloc de l'est, on a commencé à gauche à appeler troisième voie la remise en cause de la troisième voie....
.@ giles fabre
Avec JM il ne faut s'étonner de rien il croit avoir la science infuse. Et en plus Jennifer lui a dit que c'était probablement lui le mâle dominant sur ce blog!
Si si ce n'est pas une blague!
Il part du postulat selon lequel si tu n'es pas de son avis c'est que tu es un ignare ou un pauvre c..
Son excellence est un homme moderne pétri de certitudes. Si tu veux lui faire plaisir parles-lui de son micro projet en gestation qui devrait changer la face du monde. Sa mégalomanie n'a d'égale que celle de Sarko.
Je porte à l'attention notammanent de Lilian ceci :
Sur le blog de Nda, un certain F comme France a posté :
"Bruxelles. capitale de l'Europe, Lola 21 ans, violée en pleine gare, blonde aux yeux bleus, elle ne portait pas le voile :
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/212178/violee-en-pleine-gare.html "
Auquel j'ai répondu ceci :
"?
C'est quoi ce genre de post que vous laissez passer modérateur (Bruxelles etc) ?!
Un fait divers au service de quel argument?!
Un argument, si on peut appeler ce genre de truc un argument, au service de quelle idéologie?!
Je pourrai enfiler ci-dessous une quinzaine de mots grossiers sans que post devienne aussi puant que celui que vous avez laissé passer, sans au minimum désolidariser le blog de ce genre de message subliminal. "
Réaction du modérateur : suppression du post du facho F comme France.
Intéressant non pour un amateur de "comment fonctionne Internet"...?
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Ceci également posté sur le blog de Nda :
"bonjour à tous,
je regarde souvent ce blog et je me suis mis a écrire des commentaires depuis peu de temps mais en réalité une chose me gêne, c'est le manque de contradiction, le manque de critique et le fait que tout le monde ne va que dans un sens...
j'ai peur que personne ne trouve de solution de cette manière.
'sans liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur"...
pierre."
SO : Ce qui prouve que Mélenchon a bien raison de ne pas modérer son blog, ceci le rend vivant.
Remplaçons ”Il institutionnalise la compétition dans tous les domaines.” par "grâce aux traités européens, il constitutionnalise le nivellement par le bas dans tous les domaines."
Vous avez certainement raison DiGeo, oui DiGeo.
Mais dites moi,Geo, n'est ce pas la marque de charcuterie bon marché aux phosphates?
Ceci expliquerait bien des choses, et notamment votre absence de réponse au post plus haut concernant la science et la technique?
Sinon, puisque vous affirmez une connerie, laissez moi la démentir : jennifer n'a jamais dit ce que vous lui faits dire. Enfumage à deux balles de la part d'une grosse saucisse au phosphate...
4aout.
c'est vendeur ton slogan :)
Pour mémoire : RIPrépublique
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/05/ROBERT/15902
@Jennifer
Salut. As tu des infos sur cette histoire, selon laquelle le Parlement du Venezuela aurait adopté une motion demandant au président Bush des explications sur les incohérences de sa version des attentats du 11 septembre 2001?
ps à jennifer : je veux dire des infos venant de sources officielles vénézueliennes, car on ne trouve référence de cette histoire de motion que dans des sites alternatifs apparemment, et je me méfie de ces sources ci, que je croise systématiquement.
Venez débattre sur mon blog politique http://segoleneroyal2012.over-blog.fr/
Je vous attend nombreux et nombreuses !
http://www.pcf.fr/spip.php?article2785#outil_sommaire_1
Merci Niki, ils ont bien bossé dans cet atelier... JM y était ?
"Les nouvelles technologies de l’information et de la consommation produisent une véritable révolution dans les rapports au travail, à la production, au savoir, dans l’ensemble des rapports sociaux... "
Finalement, on est tous d'accord sur le fond...
Merci pour cet article du Monde Diplo...au demeurant fort intéressant;..
Je retiens ça :
"Et, au bout du compte, comment expliquer que des gaullistes « historiques » associés à une certaine vision de l’Etat se retrouvent dans le même parti que des ultralibéraux européistes ? Comment comprendre que des socialistes attachés à une « république sociale » côtoient des adeptes du traité de Lisbonne, c’est-à-dire, aux yeux des premiers, d’une supranationalité marchande ?"
Et ça, parce que c'est du vécu (mais même dans un scrutin proportionnelle belge) :
"Le régime politique (appuyé sur le scrutin majoritaire) ne sélectionne plus que les personnalités les plus conformes et les plus aptes à défendre les intérêts dominants. « On n’imagine pas, estime André Bellon, ancien président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le nombre d’élus et de cadres militants qui, découragés, ont abandonné la vie politique depuis vingt-cinq ans, ou qui ont été éliminés par leur parti parce qu’ils ne rentraient plus dans le cadre "
Et moi je retiens ça:
"Comment en est-on arrivé là ? C’est l’histoire d’un système politique à bout de souffle qui ne peut plus que s’autoparodier, sommant des électeurs captifs de choisir entre les candidats du conformisme imposés par les institutions et les grands partis."
Je crois que Jean-Luc aurait tout intérêt à demander à des gens qui ne soient pas trop Récitatifs, par exemple ceux qu'on voit dans le staff de Prs sur son site web, de venir sur son blog...
Lyon en France,
Diapos / Musique
http://www.ksiazek.fr/bidonville.html
Lilian : la larcinie a, manifestement, encore de beaux jours devant elle. Si, si...
Mes activités professionnelles et syndicales ne me permettent pas d’intervenir à longueur de journée sur ce blog mais je ne peux qu’approuver Gilles Fabre.
Nous sommes actuellement face à un problème réel de démocratie certes. La représentation politique du peuple est, c’est le moins qu’on puisse en dire, en complète discordance avec celui-ci. Le principal parti d’opposition est devenu, presque sans habillage, un soutien direct ou indirect à vous de le définir, à la politique de l’actuel gouvernement, ce qui lui permet de tenir.
Mais ce réel problème de démocratie ne saurait s’expliquer sans l’existence d’intérêts économiques bien concrets liés à l’existence des classes sociales. Si, par exemple, le capitalisme n’est pas le fascisme, pourquoi tous les coups de ce dernier se sont dirigés, en premier chef, vers le mouvement ouvrier ?
La concurrence pure et parfaite décrite par les économistes libéraux n’est qu’un mythe, repris par ailleurs, par cette europe.
Le choix est donc : maîtrise par le (s) peuple (s) de l’activité économique ou propriété privée (en droit usus, abusus, fructus, méditez là-dessus…). J’évoque, bien sûr, la grande propriété des moyens de production et d’échange.
L’actionnariat salarié ne changera rien au fond de l’affaire, l’exemple montre que soit les salariés se défaussent des action pour le gain immédiat et ne pas courir les risques (et on les comprend) soit se désintéressent car peu au fait des jeux de bourse (et je les comprend aussi) et l’on retrouve les mêmes qu’actuellement aux commandes des entreprises.
Ne confondons pas la période des 30 « glorieuses » avec le régime normal de fonctionnement du capitalisme : le mouvement ouvrier a connu un essor sans précédent au sortir de la guerre, le patronat majoritairement collaborationniste était plus qu’affaibli. De Gaulle et d’autres ont fait la part du feu : sauver l’essentiel. Il fallait attendre le changement de génération, la dilution de la mémoire collective pour retourner aux « fondamentaux » : le capitalisme est revenu à sa nature même. Financier ? Les anciens socialistes en parlaient déjà et je n’évoque pas Lénine dont je ne suis pas partisan.
Gilles, continuez, vous êtes dans le vrai.
"Je me situe clairement à gauche. Je suis un républicain socialiste internationaliste par un souverainiste de gauche sauce Chévènement.
NDA se situe à droite non ?NDA veut-il dépasser et rompre avec le capitalisme et construire une république sociale ?NDA est-ll pour l’appropriation collective et sociale, pour le contrôle et la direction des entreprises par les salariés ?
NDA est-il un internationnaliste comme l’est Jean-Luc Mélenchon ?
NDA est-il pour une alliance avec le PC, l’autre gauche (lcr,lo, collectifs bové, collectifs antilibéraux, avec la gauche républicaine et le PS ?" (Gilles Fabre, républicain socialiste)
Le républicain socialiste Gilles Fabre sait-il que le principal parti du Front Populiare (jusqu'aux élections de 1936 où la SFIO lui est passée devant) était le parti Radical d'E.Herriot, parti de la petite propriété qui ne voulait surtout pas rompre avec le capitalisme et socialiser les moyens de production.
Et alors, fallait-il comme le suggérait Trotsky, pour les partis ouvriers (SFIO, PCF) ne pas s'allier avec lui et le laisser s'allier avec la droite?
Heureusement qu'il y eut les discours de Thorez, notamment au congrès de Villeurbanne en 1934....
Depuis le NON du peuple irlandais au traité de Lisbonne, nous voyons une certaine Sylvie Goulard sur toutes les chaînes de télévision. Sylvie Goulard intervient en tant que présidente du Mouvement Européen. Elle nous explique qu’il fallait voter OUI au traité de Maastricht en 1992, qu’il fallait voter OUI à la Constitution Européenne en 2005, qu’il fallait être pour le OUI au traité de Lisbonne en 2008, que continuer l’Union Européenne est la seule politique possible, etc.
Mais Sylvie Goulard connaît-elle la source de financement du Mouvement Européen à ses débuts ?
Sait-elle qui a versé des dizaines de milliers de dollars au Mouvement Européen ?
Sylvie Goulard a-t-elle lu les livres de Vincent Jauvert ?
Sylvie Goulard a-t-elle lu les livres de Frédéric Charpier ?
« Fin 1951, un organisme secret est créé à Washington, le « Psychological Strategy Board ». Sa mission est de coordonner les opérations de guerre psychologique contre le Kremlin partout dans le monde. Le premier plan vise à « réduire l’influence du Parti communiste en France ». Nom de code : « Cloven », puis « Midiron ». Le programme est très détaillé. Des extraits, en vrac : « Aider à détruire la respectabilité du Parti communiste : discréditer ses efforts dans la Résistance ; faire connaître des scandales impliquant des leaders communistes ; réduire l’implantation de la CGT chez Renault au niveau de celui chez Citroën. » Et aussi : « Assister et si nécessaire endoctriner les Français connus qui ont un temps été communistes et qui peuvent devenir des propagandistes anticommunistes. Produire des films anticommunistes par le biais de sociétés françaises de façade [c’est-à-dire contrôlées par la CIA] ».
Conséquences pratiques : des groupes anticommunistes, tel « Paix et liberté » de Jean-Paul David, reçoivent des subsides importants de l’Agence. Le « Congrès pour la liberté de la culture » et la revue Preuves également. L’« Institut d’histoire sociale », des journaux socialistes de Léon Blum et de Guy Mollet, des partis de la troisième force, ceux de Pleven et autres, aussi. Et puis la CIA aide le Mouvement européen de Jean Monnet. Et l’USIA [United States Information Agency] gère en sous-main une agence de presse qui fait publier incognito des articles dénonçant la dictature stalinienne. Elle est aussi derrière des maisons d’édition qui publient des livres anticommunistes ou pro-américains, et des maisons de production qui tournent des films favorables à Washington. Quand de Gaulle revient au pouvoir en 1958, l’Amérique contrôle des pans entiers de la vie politique, sociale et même culturelle de la France. »
(Vincent Jauvert, « L’Amérique contre de Gaulle », Seuil, page 209)
« De toutes les contributions de la CIA à la cause européenne, la plus importante a sans doute été la campagne de soutien au Mouvement Européen, lancée en 1951 par Shepard Stone.
En 1951, Shepard Stone ne travaille pas encore pour la fondation Ford. Impressionné par l’énorme manifestation organisée cette année-là par la jeunesse de Berlin-Est contre les « bellicistes occidentaux », le haut-commissaire allié en Allemagne John McCloy, son patron d’alors, demande à Shepard Stone d’étudier un moyen de riposter. Shepard Stone se tourne alors vers le Mouvement Européen. Plutôt que répliquer par une opération ponctuelle, ses dirigeants lui suggèrent une campagne de longue haleine afin d’attirer la jeunesse vers les thèses d’une Europe unie. Cette proposition une fois acceptée, débute une campagne de la jeunesse européenne qui durera de 1951 à 1959.
Pour la seule année 1952, elle se traduit par 1899 sessions et conférences, la distribution de 1,8 million de brochures, et 900 projections cinématographiques. Tous ces frais sont couverts par la CIA.
En 1975, le magazine londonien « Time Out », premier à livrer des chiffres précis, révèlera le rôle de la CIA et l’importance des fonds qu’elle a consacrés au Mouvement Européen. A Paris, ils ont transité par le Centre d’Action Européenne. »
(Frédéric Charpier, « La CIA en France, 60 ans d’ingérence dans les affaires françaises », Seuil, page 178-179)
Et aujourd’hui ?
Est-ce que la CIA continue à financer le Mouvement Européen ?
Il faudra poser la question à Sylvie Goulard.
@ BA :
Chacun sait bien entendu que le communisme soviétique n'a quant à lui jamais financé la propagande - et les fins de mois - du PCF... N'est-ce pas ?
@ BA encore :
Je ne conteste pas - à priori - vos informations, je les complète tout simplement.
Mais si JM ne fais pas le modeste tu te souviens bien de ce que dit Jennifer dans son post 529. C'est un hommage appuyé qui ne peut t'avoir échappé, c'est une reconnaissance de ta magnificence.
.........................Oui il y a eu un temps où c’était H2 lui-même qui était dominant sur ce blog.......................................Depuis c’est Jean Marc mais Jean Marc a été trop intolérant..................Na!
C'est finement joué de la part de Jennifer, on devrait assister à une saine (malsaine?) émulation entre les deux récipiendaires!
Je crois cependant que tu devrais l'emporter parce que pour ce qui est de la suffisance et du contentement de soi tu es imbattable.
C'est quand que tu refais le monde? Il y a urgence mon prince.
Signé DiGeo dit le Hot-dog alias Hamburger. Un bavarois.
Une partie du financement des partis politiques français pour les élections législatives de 1993 (6 mois après Maastricht) a été rendu public. Chacun sait que ça fait belle lurette que le Capital ne met pas ses oeufs dans le même panier et même qu'une droite trop conservatrice l'emm.... souvent. Et contre le Front Populaire il préfèrera 1 Hitler.
Rumeurs de frappes contre l'Iran: la riposte sera foudroyante (Défense)
12:24 | 23/ 06/ 2008
"TEHERAN, 22 juin - RIA Novosti. La République islamique opposera une riposte foudroyante à une attaque éventuelle d'Israël contre les sites nucléaires iraniens, a déclaré dimanche le ministre iranien de la Défense Mostafa Mohammad Najjar, commentant les récents exercices des forces aériennes de l'Etat hébreu.
Selon lui, "une pression psychologique rigoureuse" est actuellement exercée sur Téhéran afin de l'amener à renoncer aux technologies nucléaires civiles. "
http://fr.rian.ru/world/20080623/111692792.html
régis, en entretenant les confusions entre :
capitalisme et libéralisme
libéralisme et néo-libéralisme
propriété privée et capitalisme
actionnariat et spéculation
et autres approximations très graves telles que cette diatribe sur les causes de la concurrence faussée
vous ne rendez pas service aux soldats de la Gacuhe, loin de là!
quand on discerne aussi mal le champs de bataille, que les cibles sont flouttées à ce point, les tirs ne peuvent que rater leur cible!
Je complèterais le tableau...
Quel point commun entre un agriculteur et un gros propriétaire foncier ?
Quel point commun entre un patron de PME et serge Dassault ?
Faut-il au nom des seconds n'avoir aucun respect pour les premiers sous prétexte qu'on est de gauche ?
Faut-il préférer un haut fonctionnaire encarté PS à un patron de PME, si le haut fonctionnaire en questionnaire a fui le marché pour mieux se planquer en vantant les mérites de la dérégulation. Pire ! J'en ai fréquenté un beau paquet à Bruxelles, des gens qui votaient pour la gauche et qui me disaient que les axes du Traité de Maastricht étaient une bonne chose...
Ou des étudiants en sciences po qui faisaient leur stage à la Commission et qui était tout fou de Jacques Delors ! "Il est certes du centre gauche" me disait-on... Tiens, moi je veux bien être socialiste monétariste libre-échangiste favorable à la libéralisation des entreprises de réseau et je serai fort apprécié par Trichet ou Ernest-Antoine...
A contrario, si un Nobel d'économie libéral en France, parle de chienlit laisser-fairiste qui fait le jeu des multinationales... Qui dois-je préférer le socialiste libre-échangiste ou le libéral qui conteste un excès de dérégulation ?
1) ça fait longtemps que l'habit ne fait plus le moine !
2) Marx n'était pas aussi con que ça et comme le disait Michéa, il n'a jamais lui cru à son époque qu'il fallait un "pôle des gauches" pour que tout aille bien...
Mais les voix républicaines se lamenteront dans le désert...
J.M
Je te cite:
.................capitalisme et libéralisme
.................libéralisme et néo-libéralisme
.................propriété privée et capitalisme
.................actionnariat et spéculation
.................et autres approximations très graves telles que cette diatribe sur les causes de la concurrence faussée.
Il n'y a pas de confusion, patate, c'est la même chose. Il n'y a que les pataoÏdes qui ne tournent pas rond qui voient les choses autrement.
Amen
Le VIIe Congrès de l'internationale, en 1935, dira que les ouvriers français ont mis à nouveau leur mouvement "à la première place de l'Europe capitaliste". Maurice Thorez parle, au Congrès de Villeurbanne du Parti communiste français en janvier 1936, de "nouvelle rencontre de la classe ouvrière avec la France" et offre, en avril, une "main tendue" aux travailleurs catholiques avant de proposer un "Front français pour la liberté et l'indépendance de la France" qui devait à son avis entraîner à la lutte de nouvelles couches sociales, mais est repoussé par le Parti socialiste. Aux législatives de mai, le Front populaire l'emporte, Maurice Thorez est réélu dès le premier tour dans la 68 circonscription de Sceaux à Ivry par 18 961 suffrages, sur 32 663 votants, son principal concurrent, Guérard n'ayant recueilli que 9 607 voix. Dans son adresse aux électeurs, il rappelle qu'il a travaillé "à l'unité de la classe ouvrière, à l'organisation du Front populaire et à l'union du peuple de France contre les 200 familles et leurs mercenaires fascistes ainsi qu'à l'union des travailleurs manuels et intellectuels".
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/thorez-maurice-28041900.asp
le grand Maurice en 1946 (interview au Times):
« Nous avons répété expressément au cours de notre campagne électorale que nous ne demandions pas au peuple le mandat d'appliquer un programme strictement communiste, c'est-à-dire reposant sur une transformation radicale du régime actuel de la propriété et des rapports de production qui en découlent. Nous avons préconisé un programme démocratique et de reconstruction nationale, acceptable pour tous les républicains, comportant les nationalisations, mais aussi le soutien des moyennes et petites entreprises industrielles et artisanales et la défense de la propriété paysanne contre les trusts.
A l'étape actuelle du développement de la société, nous avons la conviction que les nationalisations - le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés - constituent un progrès dans la voie du socialisme. Les nationalisations portent atteinte à la toute-puissance des oligarchies financières, elles limitent les possibilités légales de l'exploitation de l'homme par l'homme, elles placent entre les mains d'un gouvernement démocratique des moyens appréciables pour l'œuvre de redressement économique et social du pays.
Il est évident que le Parti communiste, dans son activité gouvernementale, et dans le cadre du système parlementaire qu'il a contribué à rétablir, s'en tiendra strictement au programme démocratique qui lui a valu la confiance des masses populaires.
Les progrès de la démocratie à travers le monde, en dépit de rares exceptions qui confirment la règle, permettent d'envisager pour la marche au socialisme d'autres chemins que celui suivi par les communistes russes. De toute façon, le chemin est nécessairement différent pour chaque pays. Nous avons toujours pensé et déclaré que le peuple de France, riche d'une glorieuse tradition, trouverait lui-même sa voie vers plus de démocratie, de progrès et de justice sociale. Cependant, l'histoire montre qu'il n'y a pas de progrès sans lutte. Il n'y a pas de route toute tracée sur laquelle les hommes puissent avancer sans effort. Il leur a toujours fallu surmonter bien des obstacles. C'est le sens même de la vie.
L'union des forces ouvrières et républicaines est le sûr fondement de la démocratie. Le Parti ouvrier français que nous proposons de constituer par la fusion des partis communiste et socialiste, serait le guide de notre démocratie nouvelle et populaire. Il ouvrirait largement ses rangs aux travailleurs catholiques auxquels nous avons tendu bien avant la guerre une main fraternelle que beaucoup ont saisie. Nombreux sont d'ailleurs les Français qui partagent notre conception de la laïcité : pas de guerre à la religion, neutralité absolue de l'enseignement au regard de la religion. «
http://biosoc.univ-paris1.fr/histoire/textimage/texte35.htm
http://www.chevenement.fr/Un-nouveau-cap_a634.html
C'est clair, non ?
Il est bien le Che
Moi, la connerie, ca ne me fait pas marrer, surtout quand elle s'empare et pourrit des choses importantes actuellement comme la politique, surtout quand elle est indécrotable et se perpétue derrière des mièvreries larmoyantes du genre "mais c'est mon opinion, débattons, on peut ne pas être d'accord...".
Confondre dans un grand élan stérile inefficace et lobotomisé ceci :
capitalisme et libéralisme
libéralisme et néo-libéralisme
propriété privée et capitalisme
actionnariat et spéculation
concurrence faussée& capitalisme
ce n'est plus de l'opinion, c'est de la connerie et de la médiocrité intellectuelle à l'état pur!
des bêlements dont les transnationales sont ravies d'ailleurs...
La même chose ?
Vraiment ?
T'es sûr ?
Pas de différence entre un radical et un whig dans la famille libérale !
Pas de différence entre un keynésien et un monétariste ?
Pas de différence entre un utilitariste et un naturaliste ?
Pas de différence entre un ancin chef de groupe du parti libéral-démocrate qui britannique qui crée toute l'architecture du système de pension public anglais et l'Etat-Providence (Beveridge) et Alain Madelin ?
Pas de différence entre Lippman, Marjolin et Aron qui veulent un marché assortis de mesure sociale et les émules de Hayek et Friedman, Von Mises ? Ou pire Ayn Rand, Spencer, et j'en passe...
Franchement, man, c'est ce genre d'ignorance qui explique pourquoi les militants de gauche se sont tous faits entubés au moment du Traité de Maastricht par un certain Delors... Et que tous les petits députés suivaient béatement, la famille socialiste étant la première force politique d'Europe représentée dans 9 gouvernements sur douze...
"eufeeds est ce que l'on appelera un gros agrégateur de news, puisqu'il contient pas moins de 500 fils RSS de journaux des quelques 28 pays différents Les fils RSS sont bien sur classés par pays et se renouvèlent toutes les 20 mn. Voilà de belles sources pour tous ceux qui suivent l'actualité à l'heure près."
http://blog.accessoweb.info/eufeeds-500-journaux-par-RSS-remis-a-jour-toutes-les-20-mn_a3623.html
"Pas de différence entre un ancin chef de groupe du parti libéral-démocrate qui britannique qui crée toute l’architecture du système de pension public anglais et l’Etat-Providence (Beveridge) et Alain Madelin ?
Pas de différence entre Lippman, Marjolin et Aron qui veulent un marché assortis de mesure sociale et les émules de Hayek et Friedman, Von Mises ? Ou pire Ayn Rand, Spencer, et j’en passe…"(lilian)
certes certes, il faut savoir distinguer ttes les couleurs de l'arc en ciel et ne pas voir que du noir et du blanc...mais il faut aussi savoir distinguer les caractères de la crise des subprimes auprès de laquelle celle de 1929 va passer pour de la rigolade
enfin perso j'ai tjrs été sceptique sur les thèses de François Chesnais et d'ATTAC, sur la dissociation entre finance et économie réelle; pour être plus claire il s'agit d'une crise du capitalisme te pas seulement du libéralisme, d'où l'intérêt pour le mvt ouvrier de s'adresser aux petits patrons genre routiers, écrasés eux aussi par les meules du grand Capital (et pas avec 1 programme insipide du genre la vie contre le profit-le profit des grands trusts pas celui des PME
ainsi va le monde :
les 500 plus riches possèdent plus que les 416 MILLIONS les plus pauvres...
Lilian JM
Attention de ne pas tomber du haut de votre scientisme vous risqueriez de vous blesser.
Ce n'est pas moi qui le dis c'est Joseph Stilglitz prix Nobel.
Présentant son livre "UN AUTRE MONDE" il dit: je le cite,
.........."Ce livre porte autant sur la façon dont on s'est servi de la politique pour modeler le système économique que sur la théorie économique elle-même. Les économistes accordent une grande importance aux incitations. Il y a de fortes incitations (et des occasions en or) pour orienter les processus politiques et le système économique qui rapporte des profits à certains aux dépens de l'immense majorité...................
Il dit par ailleurs (page 19) que Keynes a fait davantage pour sauver le système capitaliste que tous les financiers champions du marché réunis.
Le système est non seulement caduc mais il est criminel parce que la concurrence y est libre et non faussée. Le denier avatar en date est une spéculation débridée qui affame des populations entières privées de produits de première nécessité. (riz, blé, maïs, lait). Le bioéthanol a bon dos.
Il n'y a plus que les économistes pour défendre une économie de marché débridée. Enfin..........certains économistes.
C'est le politique, sourd au lobbying, qui doit reprendre la main sur la conduite du monde.
Tout à fait d'accord ClaireStrime, il s'agit d'une crise du "capitalisme et pas seulement du libéralisme".
A laquelle on peut rajouter une crise des mécanismes de représentativité en général (démocraties, syndicats, etc...).
Bref, c'est global.
Quant à cette crise du capitalisme (mot clé qui va faire baver les PancartesSurPattes), il reste à s'interroger sur sa vraie nature.
Comme tu le sais, ce mot recouvre diverses dimensions, loin de constituer un tout indissociable...
Pour ma part, je place au coeur de cette crise du capitalisme le fait que la logique (saine!) de l'actionnariat comme Apport de capitaux afin de permettre le développement des entreprises par investissements productifs et R&D a été pervertie pour en arriver à Apport de capitaux aux seules fins de spéculations financières à cours terme et détachées de la réalité économique des entreprises.
On est loin d'une seule crise du capitalisme, on rejoint alors bien plutôt une crise générale qui me semble bien liée directement à autre chose que les principes du capitalisme.
Celà n'a rien à voir avec la propriété privée ou non des moyens de production, les choix quant à un système économique libéral ou centralisé, qui est un débat différent sur lequel restent scotchés bien des gauchistes.
Celà a à voir avec QUI établit les règles.
DiGeo, Stilglitz est un mec génial.
Mais ce qu'il écrit et fait n'a rien à voir avec ce que tu crois comprendre!
Tu m'ennuies...
Mais puisqu'il reste toujours un peu d'espoir qu'un esprit étroit cesse enfin ses bêlements gauchards pour saisir la réalité des choses en laiisant tomber ses pancartes, je te soumets cette video de Ziegler, qui va dans le même sens que Stilglitz
http://video.google.fr/videoplay?docid=6222240520283885168&q=droits+de+l%27homme+onu&ei=rqJfSOHsHI-UjgKq59jXCQ&hl=fr
Le terme capitalisme désigne plutôt 1 mode ou système de production (et d'échange, de répartition...). Le terme libéralisme désigne plutôt 1 courant intellectuel, presque philosophique, qui est partisan du libre-échange économique en particulier et en général d'institutions adaptées à 1 marché sans beaucoup d'entraves (c'est à dire souvent d'institutions parlementaires démocratiques-mais pas toujours, cf Pinochet).
Les 2, différents, sont très liés et inséparables. Qu'il y ait une crise conjointe du capitalisme, du libéralisme et de la forme parlementaire de représentation politique n'a donc rien d'étonnant.
Hum, un peu à la va vite quand même ce que affirmez dites Claire...!
Ces liens croisés entre les 3 choses que vous posez comme des obligés ne me semblent pas du tout aller de soi.
On peut ainsi avoir des principes capitalistes allant dans le sens de l'économie de production croisés avec une économie de marché intégrant certains aspects du libéralisme croisés avec un régime politique parlementaire démocratique.
Ou des principes capitalistes dans une économie centralisée avec un régime politique dictatorial.
Ou... ou... ou...
A trop vouloir oublier les différentes facettes et du capitalisme et du "collectivisme", et du libéralisme et du socialisme, et de la démocratie et de ses avatars plus ou moins représentatifs, on en finit par fonctionner par étiquettes et blocs de pensées figés et hermétiques.
C'est cette forme de simplification que moi comme d'autres aussi combattons sans cesse ici.
Il est grand temps de réaliser des synthèses, maintenant que nous avons vu à l'oeuvre les abherrations latentes et intrinsèques des deux grandes logiques qui se sont opposées tout au long du 20e siècle!
Rajout :
ce temps des synthèses est d'autant plus pertinent à mon avis que je crois comme d'autres que nous commencons à vivre une mutation sociale d'ampleur équivallente à celle qui marqua le néolithique, exemple pris (entre autre) pour en donner l'ampleur.
il est extrêmement dommage que cette mutation échappe encore à la très grande majorité des décideurs et responsables, qui continuent à regarder et à mesurer le présent comme s'il découlait en droite ligne du passé, avec des outils conceptuels et pratiques désués.
quand il y a rupture paradigmatique (j'ai horreur de ce mot, mais il est le plus approprié), il faut qu'il y ait innovation dans les outils conceptuels et pratiques.
plus les responsables tardent à évoluer dans leurs certitudes nourries de leur connaissance du passé, plus la rupture sera non contrôlée, et douloureuse.
Rajout bis :
songer, car l'exemple est clair et très actuel, à quel point la rupture est non contôlée et douloureuse pour l'ensemble de l'écosystème musical qui vient du 20e siècle...
nos politiques, ainsi, comme ces responsables de maisons d'édition par exemple, par certitudes et repliements sur leurs acquis conceptuels et leurs outils confortablement installés, sont en train par ignorance et fénéantise de rendre incontrôlée la mutation sociale et économique globale en cours.
ils sont impardonnables.
Il existe des infrastructures dans les domaines économique, social, écologique (de l'éco-système) et des superstructures dans le domaine de la politique, des institutions, des idées...
Le capitalisme désigne avant tout une accumulation de capital dans des mains privées. Il a 1 préhistoire (dans les flancs de la féodalité), 1 histoire (commercial et colonial d'abord il est devenu industriel vers 1770-1780, avec des rythmes divers selon les pays et continents voire les régions, puis financier (mouvement commencé vers 1890 et qui se poursuit ou arrive à son terme aujourd'hui).
A chaque étape de son développement (et peut-être aujourd'hui de son pourrissement) fleurissent des théories économiques, politiques, philosophiques (qui prétendent souvent avoir valeur universelle ahistorique).
L'actionnariat peut être dit "sain" lorsqu'il reste proche de l'investissement productif; lorsqu'il en est à peu près totalement déconnecté on peut se demander si l'on en est pas à 1 phase rentière qui menace d'engloutir toute civilisation humaine (d'où effectivement 1 crise globale avec ses aspects géopolitiques-militaires et écologiques). Mais je ne suis pas catégorique sur ce dernier point, je ne sais pas si cette fois-ci le capitalisme pourra ou non surmonter sa crise en réévaluant le rôle des rentiers et autres parasites en faveur des industriels et des salariés qualifiés-comme ce fut le cas pendant les Trente Glorieuses.
"Capitalisme financier transnational"
http://www.prs12.com/rubrique.php3?id_rubrique=409