"l'ordre social veut que la puissance financière et économique soit prépondérante."

?

http://www.marianne2.fr/La-ploutocratie,-nouvelle-classe-dirigeante-du-capitalisme-senile_a89077.html

Bonjour à tous,
Crise et gala
Mais que font nos dirigeants au Japon ? Ils discutent dans le cercle très fermé du G8, ce club des huit plus grandes puissances mondiales. Entre eux, ils évoquent l'avenir du monde, leur propre devenir, la mondialisation, la globalisation et bien d'autres choses encore. Et comme la planète est en crise, il faut bien aussi se pencher sur les pays d'afrique les plus pauvres et la crise alimentaire qui couve. Entre les réunions et les sommets, les chefs d'Etat se retrouvent pour des dîners de gala. Et là, c'est Pantagruel ! Par exemple, lundi soir à table : huit plats, des vins hors de prix et un choix de cinq liqueurs. Qui a parlé de crise alimentaire ?

Bonjour Jean Marc
J'avais pensé que tu pouvais me renseigner #213.
C'est pour une amie qui se bagarre contre l'implantation d'un maxi centre commercial où on leur fait le coup du chantage à l'emploi...
Ici pas le temps...
Sans rancunes!

« En juin 1972, le ministre des Finances organise un colloque sur les conclusions fort alarmantes du Club de Rome. En mai 1974, le candidat Giscard d’Estaing ne leur accorde plus la moindre considération, ne parle que de « croissance » ! Et pourtant, les écologistes anglais, américains et français, comme mon collègue François Ramade, sont tous d’accord. Si nous maintenons le taux d’expansion actuelle de la population et de la production industrielle jusqu’au siècle prochain, ce dernier ne se terminera pas sans l’effondrement total de notre civilisation, par épuisement des réserves minérales et pétrolières (même si les chiffres du Club de Rome sont discutables, la tendance à long terme ne l’est pas) ; par la dégradation poussée des sols (érosions, lessivage, latérisation…) ; par la pollution devenue insoutenable de l’air et des eaux, des rivières aux littoraux marins ; enfin, par une altération des climats, due notamment à l’accumulation du gaz carbonique ou à l’attaque par les avions supersoniques de la précieuse couche d’ozone. »

(René Dumont, A vous de choisir : l’écologie ou la mort, Pauvert, page 7)

Ce livre, A vous de choisir : l’écologie ou la mort, a été publié en mai 1974 !

Bonjour à tous, il est très difficile de prendre une discutions en court, j'essais de suivre, mais il me semble que vous et moi compris passons du coq à l'âne.
J'ai vus l'en-tête de ce blog de Jean-Luc Mélenchon, Leçon Colombienne ?
J'ai plaisir à voir que beaucoup de pseudo me semblent réintégrés ce blog (retour de vacances oblige), vous voyez que moi même je passe du coq à l'âne !
Pouvez vous me dire de quoi il faut discuter actuellement pour que je puisse essayer d'intervenir à bon-escient ?
De plus j'ai relus quelques posts, et j'aimerais si possible que quelqu'un m'explique internet ?En effet, j'ai lus plusieurs fois vous ne comprenez pas internet !
Et il est vrai que si ont me demande c'est quoi internet ? une fois je me suis fait réprimandé parce-que, j'ai dit que internet est un formidable outil de communication, et on ma répondu, internet et beaucoup plus qu'un outil de communication.
D'ou ma question c'est quoi internet ?

Nous étions prévenus depuis bien plus longtemps que ça... Le club de Rome n'était que la conséquence...

Le terme "écologie politique" est un terme inventé par Bertrand de Jouvenel en 1957... J.K. Galbraith évoque les dangers pour l'environnement dès 1958 dans "Affluent society"...

Un écrivain français que j'ai lu, mais dont je ne me rappelle plus du nom parlait de détente ou de cycle infernal... Et les Etats-Unis veulent aller vers le cycle infernal... Les conférences internationales pour le partage des dernières ressources et la volonté de booster les énergies alternatives ou un monde plus supportable de consommation ne les intéresse pas... Toute leur société est basé sur le pétrole, le plastique et la plastique qui en découlent... Ils veulent être les derniers à en profiter et feront tout pour y parvenir... Tous nos espoirs reposent sur la société civile américaine dont les libertés se réduisent de jour en jour... Notre situation est pareille avec cette Europe et notre mass media ne fabrique pas moins le consentement... Tout le système s'appuie sur la peur et la manipulation et je ne vois pas ce qui pourrait pousser une majorité à vouloir en sortir, de cette servitude volontaire... Comme le dit un personnage dans Matrix, ils sont (nous sommes) tellement dépendants du système qu'ils se battront jusqu'au bout pour le protéger...

@ Paul

Un message de H2 le cochon selon vos propres termes. Dites moi Paul, vous avez écrit que vous ne trouviez pas votre compte sur ce blog et vous écrivez :

"Vous aurez aussi, je l’espère, noté que bon nombre des intervenants, moi y compris, vont trouver plus intéressant ailleurs. C’est bien le but de certains…"

Partagez vos informations Paul. Faites circuler. Expliquez.

D'un autre côté je ne veux plus m'adresser à lui personnellement, il n'en vaut vraiment pas la peine, avec son arrogance. Mais la réalité politique qu'il représente, m'intéresse: ces gens qui se disent "démocratiques" (traduisez démocrates) qui pensent que Sarkozy avait des réformes utiles à faire (cf mon post plus haut), donc qui ont cautionné Sarkozy, à défaut de voter pour lui, représentent le tournant à droite qui a permis l'élection de Sarkozy et le fait que ces "démocrates" se retrouvent dans le PS. Des gens qui refusent comme Sarkozy (bien qu'il l'applique) l'idée d'une lutte des classes, qui veulent des réformes, qui pensent que la mondialisation ne doit pas être diabolisée.
Ces gens existent et sont nombreux. On ne peut le dénier. Dans le cas spécifique de JM, il a un peu évolué sur ces sujets. Mais quand même perdre tout ce temps pour juste la subjectivité de ce monsieur ne va pas, d'autant plus qu'il peut retourner sa veste tout aussi bien. N'en déplaisent à H2, il représente bien cette catégorie de parisiens qui sont des métiers intello et qui peuvent aussi bien voté Delanoé que Bayrou. D'ailleurs Delanoé et Bayrou pourraient bien être ensemble un jour.

Et pour JM, son soi-disant métier de "psychosociologue" reflète bien qu'il a le cul entre deux chaises.
Malheureusement, çà fait logtemps que les psychologues abandonnent la clinique du sujet et de sa souffrance pour s'attaquer au marché du matériel humain. Il y a des pétitions qui circulent dans le milieu universitaire pour dénoncer la disparition de l'enseignement des théories psychogénétiques, dont la psychanalyse dans le cursus des psychologues.
Alors, la psychosociologie n'est qu'une manipulation en soi....

@ Jennifer

Hum... Je parle du POI parce que 10000 adhérants, c'est pas rien. Surtout que ce sont des gens lucides qui ne supportent plus la Sarkozie, comme toi, comme moi.

Bon mais apparemment, c'est ta gauche qui est gentille, et les autres gauches qui sont méchantes. Passons... (on reparlera d'union des gauches en 2013).

Au fait, ce n'est pas "mon" POI, et je n'y suis pas encarté.

Cette lettre au président n'est pas de moi, j'en serais bien incapable, mais j'aurais aimé l'écrire ?
Par Marylise Lebranchu, députée PS du Finistère, ancienne ministre.
L'insulte, l'humiliation et le mépris
Monsieur Sarkozy,
L'addiction aux applaudissements est une maladie dangereuse pour un président de la république. Dangereuse car elle fait oublier la hauteur de la fonction qui vise à rassembler les Français et non à les diviser.
Choquante, car elle mélange présidence française et UMP ! Inviter le président Barroso devant le conseil national de l'UMP est une insulte au parlement qui n'aura pas eu d'échanges officiels avec la commission européenne avant ce rassemblement partisan. Quel mépris pour les représentants du peuple !
Et que dire de votre sortie détestable sur les grèves, sinon que visiblement vous en faites non pas un dossier d'équilibre de la démocratie, de pratique de la démocratie sociale mais un dossier de rapport de forces entre vous et les salariés de notre pays ! Estimez-vous que se mobiliser pour le pouvoir d'achat n'a pas d'intérêt ? Estimez-vous que défendre le service public n'a pas de sens ?
Que vous trouviez les grèves injustifiées, c'est votre opinion. Nul ne s'attend avec vous à autre chose. Mais que vous humiliez ceux qui ont défendu leurs revendications qu'ils estiment juste, au point de perdre des journées de salaire, c'est une forme folle de mépris de la part d'un président de la république.
Vous ne comprenez pas, c'est évident, que vous avez insulté des hommes et des femmes qui travaillent et gagnent le SMIC. Travailler tôt et un dimanche sur deux, finir sa vie de travail avec une maladie professionnelle est le quotidien de ces (grévistes). Ce ne sont pas des (nantis) ! Vous allez répondre comme beaucoup que la réussite dépend de soi, ce n'est pas vrai, certains peuvent dire merci à la rente dont ils bénéficient. vous le savez et pourtant vous avez fait le choix d'octroyer les 15 milliards d'euros du bouclier fiscal aux plus riches de notre pays. Ces 15 milliards d'euros seraient bien utiles aujourd'hui pour engager une politique de relance des salaires, d'accompagnement des fermetures aveugles des services publics que vous imposez à tous les territoires de France...Attaquez-vous aux niches fiscales !
Vous avez décidément une conception bien particulière de votre fonction. Ne pas être d'accord c'est une choe, humilier, mépriser en est une autre. Vous continuez à vous croire en campagne électorale avec ce petit zeste de populisme qui fait régresser le débat politique dans notre pays. Ce n'est pas ainsi que vous restaurerez le prestige de votre fonction. l'euphorie d'une réunion de supporters et la volonté de récupérer à tout prix l'électorat de droite n'excusent rien.
Vous savez que l'humiliation engendre la résignation ou la violence et qu'elle n'a jamais fait progresser notre société et les relations humaines. Votre provocation ne fera avancer le dialogue social. Elle vient couronner les textes votés à l'assemblée par la droite, qui piétinnent tout progrès social.
Vos bons mots d'aujourd'hui risque de produire des effets dont vous ne mesurez pas les conséquences. On ne réforme jamais par l'humiliation sauf à vouloir l'affrontement.

@Jennifer

"De toute façon il n’a pas le monopole du machisme, j’ai bien lu que Bachelot était traitée de grosse vache. Que voulez vous c’est un blog de mecs et le PS n’est pas un parti féministe."

Il m'est arrivé de traiter certains mecs de "gros porcs " aussi ! Kessler l'ancien trotskiste devenu N° 2 du Medef qui a dit que la politique de Sarkozy était parfaitement cohérente puisqu'il voulait abattre le programme de la Résitance, le programme du CNR.
On m'a traité d'antisémite pour ça à l'époque alors que ce type ne rêve que d'abattre le Programme de la Résistance qui fondait l'Etat Social, la République démocratique au sortir de la deuxième guerre mondiale !
Trop drôle comme insulte ! Pathétique !
Mais je vois que toi Jennifer tu me fais secrètement le procès à l'identique en pointant un "machisme " supposé dans mon attaque de Bachelot, une femme qui par ses loix et décrets condamne à la mort où à la souffrance des centaines
d'individus malades et dont la politique n'est que l'avant -goût de la privatisation des hôpitaux et de la Santé Publique ! Tu préfères une solidarité de femme à la solidarité avec les malades, avec les valeurs qui constituent notre République.
J'en ai un peu marre du "politiquement correct " même si je ne m'enorguellit pas de devenir grossier dans la France grossière et infâme de notre nouveau maréchal. La France à changé !

JAPON + ANTI G8 :

" Pendant ce temps, les gars qui passaient du son (et qui n'ont rien fait d'autre ! ! !) encourent deux à trois ans de prison pour troubles à l'ordre public ! "

http://nantes.indymedia.org/article/14605

H2
De toutes façons cela ne sert à rien d'insulter. Je pense que cette insulte-là ne me plaît pas car elle est typiquement sexiste mais les autres aussi. Moi aussi j'ai envie d'insulter parfois quand je vois ce que Sarko fait, mais pourrions-nous une fois pour toutes nous dispenser de le faire même si on le pense très fort. Tu vois ça mène à des dérapages.
Franchement parlant, je ne trouve pas tes propos machistes du tout en général. Celui-là ne m'a pas plu. Mais c'est pas pour cela que j'aime Bachelot. Bien au contraire.

Franchement 10 000 pour le POI, j'y crois pas. La LCR dit qu'elle a 3 000 et on entend beaucoup parlé de ces 10 000. On n'entend par contre jamais parlé du POI sauf sur ce blog, sans doute parceque Jean-Luc Mélenchon a été autrefois au PCI ou OCI ou alors parce que la tactique des lambertistes continue à être l'entrisme au sein du PS, mais s'ils avaient 10 000 on en entendrait parler! Bien entendu tout cela est invérifiable car les 10 000 sont sans doute avancés par les lambertistes eux-mêmes et comme on n'a aucun moyen de contrôler leurs comptes internes, ils pourront toujours avancer les chiffres qu'ils veulent!

H2, laisse tomber, ils veulent pas comprendre avec l'aide de'l'intellectualisme"

Trotskystes servant la soupe à Sarko
Troskystes devenus idéologues du néoconservatisme aux States...

Faire face au négatif, pister les mythes pour les pulvériser, certains en France ne sont pas davantage prêts à l'admettre en France qu'aux Etats-Unis...

Autant analyser le monde avec Pif Magazine et voter pour Besancenot en attendant l'effondrement du système financier et la prochaine guerre...

Je vais espacer mes interventions sur ce site... Ceci permettra de faire taire les gens qui parlent de "noyautage"...

@ Jennifer

"en particulier les plus influents, les plus connus."
Oublie ! Ceux-là on voté "oui" à leur Europe !

"Même si ce n’est pas le PS"
Là, tu marques 2000 points.

Voila c'est ça qu'il nous faut : une Sixième République ! Et avant une Constituante

Extrait d'une interview de Rafael Correa, Président de la République de l’Equateur :

" La Constitution de 1998 a institutionnalisé le néolibéralisme en Equateur. Son économisme était parfaitement aberrant. Elle a donné son autonomie à la Banque Centrale. La Constitution est l’emblème de notre révolution citoyenne. Il n’y a pas plus démocratique que nous. Nous avons demandé au peuple s’il voulait une assemblée constituante : le oui l’a emporté à une très forte majorité, 82% pour 11% de non. Ces élections ont été les plus démocratiques qu’est connu l’Equateur. L’accès aux médias pour tous a été garanti. La parité a été garantie. Auparavant, il y avait une forme de parité… mais les trois premiers candidats étaient toujours des hommes et les femmes occupaient les trois dernières places sur les listes et n’obtenaient aucun poste. Aujourd’hui, la parité est respectée, notre Assemblée Constituante compte 45% de femmes. Les émigrés peuvent voter et être élu. A présent nous allons proposer la Constitution par référendum. La Constitution de 1998, adoptée avec tant d’enthousiasme, n’a, elle, jamais été soumise au jugement du peuple souverain. La notre si. "

http://www.trait-dunion.org/

Lien vers l'article :

http://www.marianne2.fr/-Vive-la-crise-de-retour-a-la-tele-!_a89079.html?preaction=nl&id=5909180&idnl=25486&

Les méchants de la droite, les méchants américains, les méchants juifs : j'ai survolé les commentaires de ce sujet cette nuit : à ce rythme là, la candidate du P.S. (ou peut-être le candidat, qui sait ?) à tout intérêt à se distancier, et très largement, de l'aile gauche du Parti.
Si elle, si il veut être élu Président(E) de la République.
Eu égard à l'électeur " normal "...
L'essentiel, c'est bien ça, non, battre Sarko ?
Je pense qu'elle a toutes les qualités pour y parvenir.

Passer sa vie à la gagner, Xavier Bertrand et l'ensemble des néoconservateurs qui dirigent la France ne le disent pas clairement mais tel est bien leur projet. Dès lors on comprend le dynamitage des 35 heures, puis celui du droit à la retraite à taux plein à 60 ans, deux grands progrès sociaux que l'on doit à la gauche. Pour parvenir à ses fins, c'est-à-dire l'augmentation des bénéfices des employeurs et des actionnaires, le gouvernement ne recule devant aucun coup tordu. Les salariés (e)s, les syndicats et la gauche (enfin) ce rebiffent.
79 % des salariérs interviewés, autant dans le public que dans le privé, ne pensent pas faire racheter par leur entreprise des jours de RTT (1). Dans la même proportion, les salariés préfèrent une augmentation de leur salaire annuel, plutôt que de recevoir des actions pour un montant supérieur à l'augmentation. Voilà des réponses qui font tomber à l'eau des mois et des mois de propagande gouvernementale. Même le figaro Magazine, lorsqu'il oriente sa question, ne récolte que 55 % de salariérs acceptant de travailler pendant leurs jours de RTT, en étant payé 10 % de plus...(2) La valeur travail est une valeur forte pour les salariers français, dont le temps de travail hebdomadaire est supérieur à la moyenne européenne (38 heures contre 37,9 de moyenne européenne, chiffres Erostat). Mais certainnement considèrent-il aussi qu'ils y laissent suffisamment de plumes...En mars 2002, une personne sur quatre en âge de travailler déclarait ainsi avoir un prolème durable de santé ou un handicap, soit 9,2 millions de personne dont 20 % l'attribuent à leur travail. Cette proportion monte à 40 % pour les problèmes de dos ou de membres (3). En 2003, 780 000 salariérs interrogés dans le cadre de l'enquête Sumer ont déclaré avoir eu au moins un accident du travail ayant occasionné un arrêt de travail au cours des douze mois précédant l'enquête. Dans les bureaux de Renault, d'EDF ou d'autres, les cadres et ingégnieurs en viennent à vouloir mettre un terme à leur vie, assommés qu'ils sot par l'ampleur de leurs tâches, la pression de la hiérarchie et le sentiment de ne pas être à la hauteur. la manifestation du 17 juin, contre le démantèlement de la durée légale du temps de travail et la réforme injuste du système de retraites, peut donc être un réveil salutaire, massif pour ne pas perdre sa vie à la gagner. Ce serait aussi un beau pied de nez à un président de la république qui souhaitait réussir à enrôler salariérs et syndicats dans sa vision d'un dialogue social rénové. Il ne lui aura pourtant que deux jours profiter de la retranscription de la position commune sur la représentativité syndicale (signé par la CGT, la CFDT,le MEDEF et la CGPME), afin d'y intégrer, à la hussarde, ce que les syndicat ne voulaient surtout pas y voir: un démantèlement des 35 heures qui signifie en fait la disparition pure et simple de toute durée légale du temps de travail. Notre histoire sociale est suffisamment jalonnée de projets menés à la hussarde, sans concertation, et qui se sont soldés par de retentissants échecs, avait*il pourtant fanfaronné dans une tribune écrite pour le monde, le 19 avril dernier. En décembre 2007 François Fillon nous avait demandé d'intégrer aux négociations sur la représentativité, la possibilité de dérogations aux 35 heures, raconte Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT. Pour nous, c'est clair l'article 17 de la position commune (qui prévoit des exceptions sous condition d'accords majoritaires NDLR), est une réponse directe à François Fillon, réponse négative. Mais nous n'avons pas affaire à un gouvernement capable de négociation, il cherche juste à instrumentaliser les syndicats pour mettre en oeuvre le programe présidentiel....La rédaction finale du gouvernement est donc une application à la lettre de la méthode Sarkozyste en matière sociale: il fixe le calendrier et les objectifs, laisse syndicats et patronat négocier....et légifère lui-même si le résultat ne lui convient pas. Nous nous santons agressés sur deux sujets qui sont pour nous identitaires : les 35 heures et la conception d'un syndicalisme de négociation, réagit Jean-Louis Malys, secrétaire nationale de la CFDT. Et voilà que, sous l'effet de la méthode Sarkozy, la confédération de François Chérèque, qui croyait avoir entraîné la CGT sur le terrain de la primauté au compromis, se retrouve sur celui de la protestation, qu'elle avait délaissé depuis 2003 au moins. FO, la CGC, la CFDT et l'UNSA, qui cachent mal leur rancoeur vis-à-vis d'une position commune qui met en péril leur place sue l'échiquier du syndicalisme représentatif, n'ont pas appelé a la manifestation du 17 juin mais le projet de démantèlement de la durée légale du travail a déjà réalisé une union entre syndicats aussi divers que la CFDT, la FSU, la CGT et solidaire, qui inquiète certains : La tension durable avec la CFDT serait dangereuse, a prévenu l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin (4). Des que ce pouvoir est en difficulté, il cherche surtout à parler d'autre chose, analyse Maryse Dumas. On ne peut donc pas exclure que cette opérayion consiste à ne parler ni des retraites ni de l'immense question du pouvoir d'achat...Mais derrière l'opération médiatique, se cache un réel projet de démantèlement de la durée légale du temps de travail. En appelant à la mobilisation d'un million de salariés, la confédération de Bernard Thibault a donc fait le pari que ce qui a été fait en 2006 contre le CPE puisse être refait aujourd'hui....Pari osé mais dont l'issue sera déterminante pour l'état du droit du travail et pour la conception du dialogue social. Vincent Bordas

Il se passe en effet plein de choses positives dans l'ensemble du continent sud-américain.
Où l'on espère que l'ami américain ne vas pas tenter d'y remettre son ordre, et l'opération "il faut sauver le soldat Ingrid B." pourrait n'être qu'un précurseur médiatique à des menaces plus violentes sur Chavez, Correa ou le président andin.

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Certainement sans mot clé “Amérique du Sud” ou “Capitalisme”, mais pas un détail pour ceux qui s'intéressent avec sérieux à la politique, sans bêlements, et qui ont compris.

http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20080710.CHA4034/lassemblee_adopte_a_nouveau_la_reforme_des_institutions.html

PS. Modérateur, il semblerait y avoir un problème avec mon Ip quand j'essaie de poster...