10juil 08

Aujourd’hui c’est Jeudi. Sarkozy fait le beau devant le parlement européen. Il ridiculise aussi le groupe socialiste européen en opposant les réclamations des socialistes français aux pratiques des gouvernements sociaux démocrates. Il annonce que l’Ukraine est européenne et rappelle à l’ordre le président polonais. Les commentateurs remarquent son dynamisme. Et pourquoi pas la couleur de sa chemise ? Sans parler du numéro de pathos guerre froide de Daniel Cohn Bendit. Désolant. De toute façon j’ai encore à l’esprit la journée de la veille. Mardi. J’avais commencé la matiné avec un interminable coup de fil pour faire le bilan de la campagne pour le congrès socialiste. Car la collecte des signatures pour la contribution dont je suis le premier signataire continue. Je dois avouer que je n’y avais pas vraiment la tête. La journée qui commençait s’annonçait très vigoureuse. Je pensais suivre la fin du débat sur la loi contre les trente cinq heures. Car je dois participer à la bataile sur ce texte au Sénat la semaine prochaine. Mais j’ai été entrainé vers d’autres chocs.

DANS LA COHUE D’INGRID

Ingrid Betancourt était au Sénat. Hasard de la fonction de secrétaire du Sénat qui est la mienne je me trouvais à coté d’elle pendant la réception à la présidence du Sénat. Je la scrutais. J’essayais de comprendre d’où elle avait tiré sa force dans l’épreuve. Comme si on pouvait le faire en observant le visage de quelqu’un ! Le sien est si lisse. Pas une ride, pas un stigmate, un ovale net et délicat. Ses yeux sont dans le vague. On lui présente du monde à la chaine. Elle sourit sans trêve. Je ne sais pas pourquoi le président Poncelet lui dit, en me présentant, « c’est un rebelle ». Elle répond : « ah ! Un rebelle ! C’est bien ! C’est important ! ».  Je n’ai aucune idée de ce que cela peut vouloir dire. J’ai écouté son discours en me retroussant les tympants pour ne pas en perdre une miette. Je me demande où elle trouve la patience de supporter cette cohue, cette obligation de parler sans cesse d’elle et de sa gratitude pour nous. Elle a dit que le quatorze juillet, dans la jungle, elle assortissait ses chaussettes son pantalon et sa chemise pour que ça fasse bleu blanc rouge. Donc ça comptait pour elle. Son lien avec la France c’était le jour de la fête de la liberté. Moquez vous : j’avais les larmes aux yeux ! Comme je suis encore dans des sentiments mitigés et pour mieux dire assez perplexe, je me vois peu porté à écrire sur ce que je ressens de toute façon comme une leçon d’humanité que j’ai du mal à mettre en mots,  je vous signale un papier qui mérite qu’on s’y arrête, celui de Florence Aubenas (http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2279/articles/a379529-.html) En tous cas, après ce moment là, j’ai décroché de la cohue qui voulait être sur la photo et tout ça. En fait j’ai changé de bousculade. J’ai observé les photographes et participé un instant à leur mêlée. Je ne perds pas de vue que si ça me distrayait, eux se piétinaient pour gagner leur pain.

VOTE A PARIS

Et je suis revenu à mes préoccupations du jour. Elles étaient parisiennes. Les deux élus socialistes du Conseil de Paris membres du courant « trait d’union » auquel je participe, Alexis Corbière et Danielle Simonnet,  avaient décidé de leur vote le soir précédent au conseil de Paris à propos de la privatisation de la collecte des ordures ménagères dans certains arrondissements de Paris. Je savais qu’ils étaient hostiles à cette mesure. Ils avaient bataillé dans la réunion du groupe socialiste au conseil. Tous seuls. Bien sûr. Les importants maires adjoints de la « gôche » officielle du PS étaient déjà aux abonnés absents. Je connais ce genre de situation. Pas facile. Entre la cohésion  de groupe et  l’autonomie d’appréciation il y a parfois des contradictions. La plupart du temps on tranche du côté de la cohésion. Mais quand ce n’est pas possible…C’était le cas. Bien sur Delanoë n’est pas content. Et tous les jaloux envieux et autres viennent distiller leur fiel et persiflages. Le pire étant comme d’habitude ceux qui ont mauvaise conscience. Ceux là étalent leur lâcheté comme une bannière pour faire sentir l’ampleur de leur sacrifice dans l’espoir de se mériter du même coup la faveur du prince et celles des gens au dépends desquels s’est pourtant fait leur vote. Il faut les oublier pour vivre tranquille. Bref, mes amis ont voté contre.  Comme les verts et les communistes. Ils sont en bonne compagnie.

AU LENDEMAIN DU PULMAN

Donc j’en viens à parler du PS au lendemain de sa réunion à l’hôtel Pulman (!). Par conséquence, cette note ne concernera  que ceux qui s’intéressent à la vie interne du parti socialiste. Tant pis. Naturellement celle-ci n’a d’intérêt que dans la mesure où elle a une résonnance avec les problèmes de la société. Ce n’est pas toujours le cas, j’en conviens. Les luttes de pouvoir au PS ont leur autonomie. Elles sont souvent totalement hors sol. Bien sur elles sont vécues par leurs protagonistes comme une antichambre des luttes pour le pouvoir dans la société. Elles sont d’autant plus vives que l’écrasante hégémonie locale du Parti socialiste lui donne un sentiment de toute puissance et pour ainsi dire d’auto suffisance. Cependant le groupe dirigeant, inamovible depuis plus de vingt ans, ne dispose d’aucun moyen objectif et indolore de régler les problèmes de renouvellement de la hiérarchie du pouvoir. A cette heure la floraison des contributions dont les contenus sont voisins au point d’être interchangeable est la forme que prend cette lutte. Leur contenu n’a qu’une très faible importance. Peu de personnes normales prendront le temps de lire une masse aussi indigeste de littérature à l’eau tiède.  La brièveté des neuf pages de la contribution que je signe avec 1500 camarades arrive en numéro quatorze. Qui tiendra le coup au delà de celle qui a le numéro trois ? Nous faisons donc notre campagne de notre côté, au contact de terrain. Car nous, nous ne pouvons pas compter sur la dramaturgie médiatique pour nous relancer. Je crois que Dolez doit faire de même. Pour les autres,  il s’agit pour une large part d’une agitation symbolique et rituelle démonstrative. Jean-Christophe Cambadélis a eu raison de dire que les contributions sont les hakas du congrès. Bien sur cette lutte n’implique pas tout le parti et encore moins son proche environnement d’électeurs qui ont confiance dans l’organisation socialiste. La plupart attentent avec irritation que finisse ce qu’ils ressentent comme une comédie. Elle n’en est pas moins décisive. Pour les observateurs extérieurs aussi ces luttes sont très largement illisibles. Ils n’en perçoivent que la dimension égotique. Celle-ci est bien réelle évidemment. Mais elle ne doit pas masquer les courants profonds qui les portent ou qu’elles cherchent à épouser pour en capter la puissance. Au-delà de tous les discours, cette agitation est prise entre deux feux. D’un côté l’industrie du spectacle et de la communication. On n’est rien sans elle. Mais elle a ses normes de production. Elle  a besoin de scènes sanglantes simplifiées où les rôles de gentils de méchants sont clairement répartis. Le gentil est moderne, le méchant archaïque. Un spectacle plein de clichés et de petites phrases, de meurtres provisoires et d’intrigues à rebondissements. Le bruit et les sunlights. De l’autre côté, il y a les pesanteurs et réalités de la vie ordinaire du parti. Cette réalité a un visage qui fait la grimace devant le vacarme voyant et débraillé des « querelles parisiennes ». Ce visage c’est celui des féodaux à face de pierre, porteurs de paquets de cartes et patrons de vastes clientèles. Et c’est lui qui fait la décision.

MECHANTS ET GENTILS

Donc, la condition numéro un pour mener la course en tête est d’être moderne, certifié conforme comme tel par le « Nouvel observateur » et « Le monde ». C’est ce que pensent les importants socialistes. Le rôle n’est pas encore attribué. Il est très convoité. Sans cet impératif on ne peut rien comprendre aux embardées libérales de Bertrand Delanoë. Les modernes vivent dans la hantise de ne pas être assez modernes et donc de glisser dans la côte officielle  vers les archaïques. Donc ils en font parfois beaucoup et même trop dans la modernité. C’est-à-dire contre le social. Leur vie est pénible. Obligés de surenchérir l’un sur l’autre pour « exister » ils finissent par lasser. Le moment de dire n’importe quoi est vite arrivé. A méditer. Ca me rend prudent. Pas question pour moi de faire un rapprochement entre mes prises de positions contre la politique du Dalaï Lama et les quatre  cambriolages consécutifs  de ma maison de campagne (suivez mon regard !) Je ne dis rien du lien entre la prétendue fuite du ballon d’eau chaude de mes voisins du dessus, juste au dessus de ma tête de lit (bizarre ! bizarre ! je dis bizarre !), et mes déclarations contre la charte des langues régionales. De toute façon je ne suis répertorié dans les candidats au rôle de gentil. Au contraire.  Je suis le masque du méchant. L’archaïque absolu dans la cotation officielle du cercle des raisonnables, c’est moi. Qui me touche ou se fait voir avec moi en public est ensuite suspect d’être infesté d’archaïsme soit sous la forme de tentation, de faiblesse ou carrément d’infection. Je rappelle au lecteur distrait que ceci n’est pas une profession de foi mais ce qui est mis en scène par les organisateurs du spectacle. En tout cas je suis un repère stable et sur. Je ne change pas d’avis. Ni de ligne. Je suis là. Monsieur Philipe Martinat du journal « Le Parisien » écrit de moi que je suis « inoxydable ». Je m’y efforce en effet. Depuis 1988, donc depuis vingt ans, je milite à la gauche du parti et je présente une motion à chaque congrès, à l’exception du congrès du Mans où j’ai signé celle de Laurent Fabius pour l’aider en tant que candidat du non de gauche à l’élection présidentielle. Comme je ne ferai rien sans le nombre actif, rebelle, intransigeant et insubmersible d’amis de tous âges qui m’entourent envers et contre tout, et sans aucun avantage matériel ou institutionnel à cela, le mystère de cette solidarité est réglé d’un mot : il est de bon ton chez les belles personnes de nous qualifier de secte. C’est le mot qui leur vient spontanément à l’esprit. Nous les révulsons avec nos revues, nos affiches, nos points fixes dans les manifestations sociales, nos séances de formation, nos interventions solennelles et ainsi de suite. Nous sommes donc une secte du point de vue de la fraiche jamborée de boyscouts riants qui entourent le premier secrétaire, ou pour l’association sympathique des amis de Pierre Mauroy et des bouches du nord, les potos de la mutuelle étudiante, la farandole de Delanoë, les employés de Julien Dray, les gais lurons des Landes, et quelques autres sans oublier tous leurs amis respectifs réunis entre eux dans l’angélisme par le désintéressement, l’ouverture d’esprit, la soif raisonnée d’idéal et ainsi de suite. Ca ne se discute pas. Ca se constate. Résumons. Sur l’arc du congrès, a un bout on trouve Ségolène Royal, et à l’autre bout : moi. Ce sont les méchants. Entre les deux, avec une intensité graduellement de plus en plus forte à mesure qu’on se rapproche du centre, il y a tous les gentils potentiels.

L’INTRIGUE EN COURS.

Après cette note d’ambiance générale voici le cœur des intrigues actuelles. Chacun des grands prétendants de l’ex majorité du parti essaie de former un rassemblement de notabilités suffisant pour séduire les grands seigneurs féodaux des grosses fédérations. Le premier qui y parviendra provoquera un effet de bascule qui fera de lui la première motion du parti, celle qui arrive en tête et donc a le droit statutaire de proposer la synthèse à qui lui plait et de rejeter les autres dans le néant des humiliations et spoliations les plus raffinées. Pour jouer à ce jeu, faute de lignes différentes à proposer, il faut fédérer contre une tête à claque. D’abord ce fut Ségolène Royal. Ca le reste. Tous les grands ne veulent pas d’elle. Ou seulement comme subalterne. A présent, mezzo voce, le curseur se déplace pour savoir où couper l’omelette sur l’autre bord. Une autre tête à claque est pointée. C’est de nouveau Laurent Fabius, l’éternel pestiféré.  Une fois cela fixé on peut comprendre comment le mouvement brownien se fait et se défait à la surface de l’eau bouillonnante du congrès. Les habiles qui occupent le devant de la scène médiatique ne sont pas les acteurs décisifs de la partie. Une mutation sans précédent s’est opérée. Sur fond de fichier électoral faussé par l’inscription des dizaine de milliers d’adhérents a 20 euros, les poids lourds sont ceux qui tiennent le terrain.  Ce sont les édiles de proximité, des communes, syndicats intercommunaux, comités d’agglomération, comité de pays, société d’économie mixte. Bref toute la machine qui gouverne 60 % de la population du pays, les deux tiers des départements, toutes les régions, la majorité des villes de plus de 5000 habitants, toutes les agglomérations de plus de 500 000 habitants : élus, conseillers, administrateurs, hiérarchies administratives tout un peuple convenu, en costard cravate et tailleurs interchangeables, pétri de certitudes administratives et de préjugés technocratiques, raisonnablement jouisseur de carte d’essence, véhicules de fonction, téléphones portables, signature dans les restaurants et vacances subventionnées, tous dépendants les unes uns des autres et vice versa. Nouveauté : cette innombrable nomenclature du parti s’est progressivement autonomisée. Elle se pense en tant que catégorie centrale et essentielle. Ma thèse est que c’est elle qui va faire non seulement la décision comme tous les connaisseurs le savent  déjà, mais encore qu’elle imposera un personnage à son image.

LA MARCHE DES IMPORTANTS

Montebourg et ses stupide foucades pour prendre la tête du groupe à l’assemblée aura peut-être été l’agent d’une cristallisation qui attendait son déclencheur. Au premier choc, toute la coalition des reconstructeurs s’est fait plié en quatre par la majorité silencieuse centrale du parti. Ce n’est pas un petit événement dans l’ambiance électrique de l’épisode actuel du Congrès. Jean Marc Ayrault n’est pas seulement le plus petit commun dénominateur de ceux qui ne supportent pas Montebourg. Il est bien davantage. Il incarne ce parti central des régions et des collectivités dont il est une des figures à la tête de Nantes. Il le revendique et il en a même fait un positionnement raisonné et raisonnable en déposant sa propre contribution, celle de « l’ouest » référence géographique suavement opportune entre les blocs historiquement concurrents  du nord-pas de calais (Mauroy, Aubry, Lang, Percheron et tutti quanti et du sud (Guérini, Collomb, Rousset etc) qui peinent à se trouver un champion commun dans le sérail des têtes d’affiches « parisennes ». Il est aussi l’homme d’une continuité depuis plus de dix ans à la tête du groupe. Il ne fait ni bruit ni ombre. Il est travailleur, modeste, laconique. Le bois dont on fait les plus mélodieux pipeaux. Et sa promotion au premier rang commencerait par un merveilleux cadeau : sa propre place à la tête du groupe, un lot de rattrapage magnifique pour panser une plaie qui serait trop vive ou convaincre un récalcitrant parmi les très importants. D’après moi ceux là ont déjà gagné. C’est juste une affaire de jours. De circonstances. Un ou deux dîners.


159 commentaires à “Un jour après l’autre”
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  1. Pas Dudu87 dit :

    Cher maxou, je suis venu de très loin pour toi, mais j'aurai besoin que tu précises de quelles lumières tu parles et sur quoi.
    Je verrai ce que je peux faire avec mon pôte LuceFare.

  2. maxou dit :

    Personne ne s'exprime sur les droits de l'homme ! La justice, Rachida Dati, cetains invités du petit caporal (passés ou actuel), l'état des prisons qui est une violation des droit de l'homme (vous qui parlez d'instauré une constituante), sur les droits de l'homme, Kadhafi à osé donné des leçons au petit !

  3. JM dit :

    Les Lumières sont éteintes.

    Les éteignoirs occidentaux directs ou collaborateurs s'appellent notamment : PS, UMP, UDF, Modem, PC, Verts, LO, LCR, FN, OMC, Bruxelles, Strasbourg, Dallas, FMI, Bqe Mondiale, CGT, FO, CFDT, MEDEF, Top500 transnationales, et d'autres trucs assimilés, qui ne représentant plus rien qu'eux mêmes et l'argent.

  4. JM dit :

    En façe : citoyens isolés, employés/ouvriers isolés, ONG, PME/PMI, intellectuels non alignés, Internet, réseaux sociaux, et quelques autres trucs.

  5. JM dit :

    L'enjeu de cet affrontement : la Terre, l'Humanité.

  6. JM dit :

    ... Grandiloquent n'est ce pas...?
    Et pourtant!

  7. H2 dit :

    @ Georges

    " Que ce soit une certitude pour tous dès lors ou ce Mouvement Républicain et Socialiste sera mis en place rien ne pourra l’ arrêter, les besoins sociaux dans notre Pays sont tels qu’ on le sent bien, finalement les travailleurs n’ attendent rien du Congrès d’un PS devenu définitivement Libéral, mais ils attendent tout de l’ Union des vraies Gauches et pour cela ils sont prêts à reprendre le chemin des luttes. "

    Bien d'accord !

    Fédérer hors du PS, construire une plateforme politique pour un nouveau cycle Républicain.

    Contrecarrer les "faux modernes" qui pillent le peuple et met à genoux les citoyens.
    En innovant sur la réforme révolutionnaire des Institutions Républicaines nous serons les vrais créateurs de richesses ! De richesses démocratiques !

    Demain, nous les vrais réformateurs en finiront avec les ringards de la 5éme République - 5 ème République devenue un simple réservoir d'accréditation pour cochons friqués et payés pour entuber la population !

    La Sixième République sera le retour du peuple au pouvoir contre le néolibéralisme antirépublicain.

    Le projet de Sixième République doit être penser comme l'axe politique majeur et le nouveau levier idéologique moteur pour définitivement en finir avec L'UMP et le PS
    et renvoyer ces deux partis de la ruine dans les poubelles de l'histoire !

  8. regis dit :

    Jean-Luc Mélenchon, votre description des mœurs du parti « socialiste » est criante de vérité. Malgré votre courage et votre honnêteté vous comprenez bien que vos idées non seulement ne passeront pas mais que vous serez marginalisé, du moins dans ce parti.
    Que pouvez vous espérer ici ? Et surtout que pouvons nous espérer qu’il en ressorte pour le peuple ?
    Et pendant ce temps là….avec la complicité des ténors que vous dénoncez, le détricotage du tissu social prend une dimension jamais atteinte. Inutile d’en parler à ces Messieurs, Dames : ILS S’EN FOUTENT !
    Vous avez proposé une élection européenne constituante. Pour cela, il faudrait au moins que vous ayez les coudées franches. Mais il me semble qu’ il faudrait, dès maintenant, constituer des listes de plus large union à gauche contre les traités de Lisbonne, Maastricht etc…dans notre propre pays avec, bien sûr, un appel à en faire de même pour les pays de l’U.E.

  9. JM dit :

    @H2

    Je souscris complètement à ceci : "Le projet de Sixième République doit être penser comme l’axe politique majeur et le nouveau levier idéologique moteur".

    Par contre, vous comprendrez bien que ce projet ne peut ABSOLUMENT pas concerner la seule gauche d'une part, et doit ABSOLUMENT se détacher des appareils politiques pour placer au centre du projet des acteurs publics différents!

    Il en va de sa crédibilité et de sa valeur Républicaine et Démocratique.

    C'est en celà que la proposition de Jean-Luc Mélenchon de constituante européenne par la seule classe politique désignée dans le cadre d'élections à venir au sein d'un système représentatif qui exclue les vrais républicains et les peuples de facto, est une erreur et ne mènerait à rien de nouveau.


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