22juil 08
Pendant qu’on se faisait battre à deux voix près au congrès à Versailles, Sarkozy faisait le beau en Irlande. François Delapierre, le délégué général de PRS manifestait à Dublin. On trouvera son compte rendu sur le site de PRS. Je me trouvais à Versailles. Avant le week end, avec le groupe socialiste du Sénat, on s’était déjà fait bien fait battre dans les votes sur la loi à propos du temps de travail. Rude série. Mais après le vote de Versailles on peut se poser queqlues questions sur la façon dont nos affaires ont été conduites.
A VERSAILLES, D’UN CHEVEU
Ce vote du Congrès du parlement à Versailles s’est bien mal fini pour nous, l’opposition de gauche. Je ne crois pas qu’il faille en attribuer la responsabilité exclusive à Jack Lang, même si de toute façon chaque voix acquise au projet de Nicolas Sarkozy est directement responsable du résultat. Mais s’il faut faire la liste des manquements, on ne doit oublier personne et tout particulièrement les radicaux de gauche qui ont suivi leur président, Jean-Michel Baylet. Sans eux, même avec Jack Lang, la réforme ne passait pas. Pour ma part, je ne crois pas à la thèse d’après laquelle tous ceux qui ont voté pour cette réforme ont été achetés. En tous cas pas ceux là. Ils sont convaincus. Tous sont partisans du régime présidentiel. Leur engagement ne date pas de ce jour. Ils ont voté conformément à ce qu’ils croient juste. Ils n’ont jamais été pris sur leur terrain. D’une façon générale l’erreur que le PS a commise, face à la majorité de droite et face au pays est de ne pas avoir porté le débat sur le registre qui est vraiment le sien : régime parlementaire ou régime présidentiel ? En réunion de groupe à l’assemblée, François Hollande avait expressément refusé que ce débat soit ouvert. Lourde erreur. Du coup nous avons été enfermés dans le soupesage article par article pour savoir s’il y avait plus ou moins de pouvoir pour le parlement. Or dans un régime présidentiel, le parlement n’est pas sans droits. Encore heureux. Expliquer que cette réforme n’augmente pas les droits du parlement est une tâche qui nécessite d’aller au fond et de ne pas rester en surface. Car sinon même si les « avancées » du texte (notez les guillemets s’il vous plait) sont plus cosmétiques que réelles et parfois même sont carrément des trompes l’œil, il est difficile pour des réformiste d’affirmer qu’un petit mieux n’est pas acceptable au nom d’un hypothétique plan « b » ultérieur. Cette argumentation ayant beaucoup servi contre nous à l’occasion des deux votes de réforme de la Constitution en vue des traités européens, il est savoureux de voir les arroseurs arrosés à leur tour. Evidemment François Fillon a beaucoup servi l’argument dans son discours. Il a pu rappeler qu’à l’assemblée la gauche a fait passer cinquante amendements dans le texte ! Il n’a pas été démenti. Montebourg s’est même longuement réclamé de ce travail «patient» et de cette « main tendue » des socialistes. L’observateur sérieux qui aurait suivi tout cela au jour le jour saurait évidemment faire la part des choses et admirer cette fine tactique destinée à montrer que les socialistes ne sont pas sectaires puisque c’est parait-il le but de cette manœuvre plus qu’ambiguë. Du coup, les 19 parlementaires socialistes qui ont signé une tribune dans «Le Monde» ne paraissaient pas si décalés de la pente générale du groupe socialiste à l’assemblée.Tout cela c’est beaucoup de confusion. Et la confusion ne nous a guère aidé, voila le bilan. Comme d’habitude, certaines simplifications de la presse télévisuelle ne nous ont pas non plus facilité la tache. Mais faut-il en être chaque fois étonné ? Ainsi quand a été répété en boucle que la réforme comportait un droit de veto du parlement sur les nominations du président, par exemple. C’est naturellement absolument faux. Le sondage du journal du dimanche passant la dessus avec des questions d’une part ponctuelles d’autre part aussi biseautées que cet énoncé, il est clair que «Le Figaro» pouvait ensuite titrer tranquillement « Sarkozy joue l’opinion contre l’opposition» sans risquer d’être démenti. L’opinion : 900 personnes interrogée par des questions truquées.
LE TEMPS DE TRAVAIL EN DEBAT
Le titre deux du projet de loi sur le temps de travail est venu en débat au Sénat vendredi dernier. La séance s’est achevée à dix neuf heures après un ultime incident de séance car le ministre aurait voulu qu’on y passe une nuit de plus… La première partie fixait les critères de représentativité des protagonistes de ce qu’il est convenu d’appeler la démocratie sociale. Cette partie du texte est d’une nature profondément différente du premier car il touche aux principes mêmes de l’ordre public social. En effet elle traite de la façon dont va s’organiser la hiérarchie des règles du rapport social. Ce qui a été décidé marque une rupture très profonde. Nos concitoyens ne la perçoivent pas forcément, j’en conviens. Mais le débat public n’a pas permis qu’il en soit informés avec toute la force que cela mériterait. Voyons donce cela.
L’ordre public social peut s’organiser de deux manières: La première repose sur une relation contractuelle pure et simple entre, d’un côté, les employeurs et, de l’autre, les salariés pris en tant qu’individus. Tout le vocabulaire des modernes est imprégné de cette vision. Ils ont toujours les mêmes mots à la bouche: flexibilité, individualisation, personnalisation… En quelque sorte, c’est un droit privé contractuel qui définit, pour finir, l’intérêt général du pays. Le deuxième mode d’organisation envisageable est l’ordre public social républicain, fondé sur l’intérêt général. Pour l’illustrer, je prendrai – parce qu’elle emploie nos mots à nous, les gens de gauche- la formule de Jaurès, selon laquelle la Révolution a fait du Français un roi dans la cité et l’a laissé serf dans l’entreprise. L’expression est forte et dit bien ce qu’elle veut dire: l’œuvre historique du socialisme consiste à faire en sorte que le salarié soit de nouveau citoyen dans l’entreprise.
Je ne dis pas que nous ayons tous à partager ce point de vue, mais j’essaie d’éclairer cette autre version de l’ordre public social où «entre le faible et le fort, le riche et le pauvre, c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège», selon la formule indépassable de Lacordaire. L’ordre public social républicain repose sur une hiérarchie des normes: primo la loi, secundo la convention collective, qui peut-être meilleur que la loi, et tertio l’accord d’entreprise, qui peut-être meilleur que la convention collective. Il n’est pas possible de procéder dans l’autre sens parce qu’on part de l’idée qu’il existe un intérêt général. C’est tellement vrai que les Français, par exemple, font aussi de leur ministre du travail le ministre de la santé au travail car ils considèrent qu’il porte l’intérêt général de la société, ce qui suppose que la société défende un intérêt propre, différent de l’intérêt d’une entreprise en particulier, et même de la décision individuelle du travailleur. Cet intérêt général ne se limite pas seulement au bon fonctionnement de l’entreprise. L’investissement réalisé par la société dans la formation du travailleur, dans l’autorisation d’implanter l’entreprise, dans les moyens mis à sa disposition, tout ceci procède de l’intérêt général et donne des droits à la société sur l’entreprise en particulier. Partir de l’intérêt général, telle est la construction philosophique de cette conception républicaine et c’est cette logique que nous sommes en train de renverser! Il y a peut-être là matière à un débat, mais il faut l’assumer. Sinon, on ne comprend pas de quoi l’on parle et nos concitoyens sont frustrés de la noblesse du débat politique qui consiste à confronter des vues différentes. Peut-être sera-t-il avéré, à long terme, que les uns ont raison et les autres torts _ j’ai la faiblesse de penser que nous aurons raison sur le long terme. Mais ne fuyons pas ce vrai débat, ne jouons pas la partie absurde que nous voyons jouer dans certains pays anglo-saxons et qui a des répercussions en France, cette fameuse «triangulation» qui consiste à s’attribuer les mots de la partie adverse pour les subvertir, si bien qu’à la fin plus personne ne sait quels sont les points de vue en présence de quoi l’on parle plus. Voilà l’objet du débat: dorénavant, un droit particulier s’inscrira à la place de la loi qui fixe _ on comprend que certains y soient hostiles _ pour tout le monde et de la même manière _ ce dont nous sommes partisans _ les mêmes droits pour tous _ étant entendu que la loi fonde sa légitimité dans le fait que, décidée par tous, elle s’applique à tous. Ce droit particulier résultera de la négociation de gré à gré: certains pensent qu’elle est meilleure, d’essence supérieure et plus souple que la loi votée par tous et pour tous _ nous pensons le contraire. Nous le pensons car les questions qui vont être traités de gré à gré entre l’employeur et l’employé ne sont pas des questions particulières, elles relèvent de l’intérêt général. La santé d’un travailleur ne lui appartient pas, elle appartient aussi à la société! C’est pourquoi on a imposé les cotisations sociales. Au XIXe siècles, cotisait qui voulait: de bons patrons, qu’on qualifiait de paternalistes, avaient la vertu d’instaurer des cotisations dans leur entreprise pour que les vieux salariés touchent une retraite. Cela faisait une grande différence: mon arrière-grand-père a travaillé jusqu’à soixante-quinze ans et son patron a bien voulu lui verser une paie pour les huit mois de vie qui lui restaient! L’existence des cotisations changeait tout, mais c’est le patron qui en décidait. La loi est venue dire «Maintenant, content ou pas, tout le monde cotise! » Un travailleur pourrait prétexter qu’il va très bien, qu’il n’a besoin de rien et qu’il ne voit pas pourquoi il paierait pour les autres _ on entend parfois de tels propos _ mais la loi lui dit: « Tu le feras quand même, parce que la santé de l’autre t’intéresse, t’implique et te concerne! Tu n’as pas le droit de ne penser qu’à toi!» Notez bien que j’engage la trop vite sur la table le personnage du patron qui s’en moque ne s’occupe que de son rendement! Je ne parle que des travailleurs. Dans leur intérêt, notre intérêt général est que la loi fixe la règle. Nous ne sommes pas d’accord pour qu’ils signent à titre individuel des contrats par lesquels ils acceptent de faire de l’opt out, de sortir de la règle générale, de faire des centaines d’heures de travail, de mettre leur vie en péril. Nous ne l’acceptons pas, même s’ils sont d’accord, parce que l’intérêt général est plus fort que l’intérêt particulier!
La séance reprend cet après midi! Misère, quelle galère!
Finalement c'est comme en Russie, la France a dû mal à oublier ses longues années de monarchie absolue d'une part et d'autre part le modèle étasuniens est le point de mire des français : régime présidentielle, peu de poids de l'état, poids énorme des entreprises privées et de l'argent.Il ne nous manque plus que la vente libre des armes et nous serons arrivés à réaliser notre rêve américain!
On fait quoi tu disais Max?
Je ne peux pas parler, tel que tu le souhaites, comme les gens de la rue quand ils parlent entre eux des politiques par exemple, on me trouverait encore grossier et médisant…
Eh bien, on fait comme les gens de le rue ont tendance à le faire de plus en plus, et on essaie de ne pas tomber dans le chacun pour soi comme le veulent les néo-fachistes à costume trois pièces.
- On méprise les leaders nationaux devenus sans légitimité dans le cadre de la politique et des syndicats, en les écoutant attentivement parler pour comprendre ce qu’ils veulent et ne veulent pas.
- On travaille en transversal au niveau local / régional / national en court circuitant les circuits hiérarchiques habituels et les caciques qui freinent des quatre fers pour sauver leur situation ou l’apparence de réussite pour leur appareil.
- On ne vote plus même si cela est un pas à franchir difficile et qui fait mal au coeur, car il est temps de ne plus légitimer ces insultes permanentes faite au plus grand nombre.
- On s’implique très fort dans la société civile pour tout ce qui fait la promotion des idées portant en elles le véritable réformisme : représentativité des élus, nouvelle constitution NON proposée par ceux là même qui vivent de la situation actuelle, création et alimentation en contenus des media non dépendants, association de quartier au service des gens, que sais-je ; 3 milliards de façon de faire plutôt que de servir des maîtres illégitimes!
- On se prend DONC par la main dans la SOCIETE CIVILE pour créer des initiatives de toutes sortes et on relie les réseaux ainsi formés entre eux par centres d’intérêts (problématiques liées aux institutions, travail, media, …).
Bref, on travaille pour sortir de cette m**** dans laquelle on est, mais sans demander l’autorisation ni se mettre à la disposition de ceux justement qui nous y ont mis ou laissent faire.
Bref encore, on fait chacun selon ses possibilités comme le font tous ceux qui ont compris, que ce soit Klein et Todd en écrivant et faisant des conférences, ou le bénévole d’association qui apprend aux gens à créer un blog et s’exprimer, ou Chouard qui travaille à analyser et proposer au plus grand nombre des textes compliqués qui nous concernent tous, ou le chiffonnier d’Emmaus qui enseigne la fierté à quelqu’un.
Voilà, et quand on aura bien travaillé, les choses se feront d’elle même, car cette situation politique et économique ne devrait plus être tenable très longtemps, et évoluera en prenant en compte toutes ces initiatives.
Voilà. Au boulot, pour ceux qui veulent avancer.
Le plus gros regret, la plus grande trahison de l'UMP et le PS Modem, demeure le 4 février dernier à Versailles, quand les élus ont poignardé le peuple et la démocratie dans le dos en faisant passer la Constitution européenne rebaptisée Traité de Lisbonne, qu'on avait rejetée souverainement par référendum en mai 2005.
Ne l'oublions pas.
http://www.levraidebat.com
Alors là Chapeau, JM, tu vois que quand tu parle simplement, sans grand mot et comme les gens de la rue, tout devient lisible même pour les petites gens comme MOI, continu tu es sur le bon chemin !
Et maintenant peut-être serons nous plus nombreux sur ce blog ?
Alors, maintenant le petit caporal NS,a-t-il plus de pouvoir ou moins ?
Je ne sais pas si cette question s'adresse entre autre à moi, mais une remarque.
Il faut cesser je crois d'appeler NS le petit caporal, je suppose par allusion à Napoléon. Ce dernier avait un projet, une certaine "noblesse", et a civilisé la France.
NS est un barbare.
Un inculte.
Un destructeur.
Un vulgaire truand.
Derrière lui avance le fléau de ce début de siècle, le néo-fascisme dont parlent Klein ou Todd.
Quant à savoir si il a plus de pouvoir, il les a à présent TOUS ou presque : il est le maître des nouvelles règles constitutionnelles, il est le maître des illusions mediatiques, il est la maître des investissements car il sert les investisseurs.
Que les choses soient claires pour tous.
Et ce billet de Mélenchon, convenu et petit-bourgeois dans ses propos, ne lui fait pas honneur!
JM, Je n’appel NS le petit caporal, par allusion à Napoléon.
Mais plutôt je fait allusion a sa taille par apport a certains autres dirigeants de se monde peu glorieux.
Nous avons déjà eu cette discutions je crois ?
Et grâce à EDVIGE et à HADOPI, il est aussi maître de la température ambiante, maître pour décider qui sera "susceptible" de troubler l'ordre, SON ORDRE !
J'ai pu oublier ce passage de nos conversations, je ne m'en souviens pas.
Je dois y aller.
a+
Je te propose si tu en as envies de contribuer sur le blog de Dupont Aignan aussi, il y a des gens valables là bas aussi, d'un autre genre qu'ici, mais républicains avant tout aussi, et qui ont compris.
Qu'il regarde le thermomètre 4aout, il n'est de toute façon pas en mesure de freiner la maladie puisqu'il en est lui-même une métastase et qu'il l'accélère!
Bonjour,
D'abord, un grand merci à tous les députés et sénateurs socialistes et de la gauche républicaine pour avoir voté contre un texte liberticide.
Ils ont fait leur travail, et c'est bien.
Il est nécessaire de le souligner. Merci d'avoir eu le courage d'aller au bout de vos opinions.
Quant à Lang, il ne mérite que le mépris et l'opprobre. Honte à lui.
D'un point de vue stratégique, il me semble que les propos tenus par Julien Dray, dimanche soir, selon lesquels "la droite tenait la victoire pour acquise à 5 voix près" étaient fort mal venus. Cela a sans doute décomplexé certains radicaux de gauche qui ont voté pour et qui, sans ça, se seraient peut-être abstenus.
Merci aussi, à ces personnes, à droite, qui ont voté contre.
Députés
UMP :
Henri CUQ, Guy GEOFFROY, François GOULARD, Jean-Pierre GRAND, Jacques LE GUEN, Jacques MYARD.
Non inscrits :
Abdoulatifou ALY, François BAYROU, Véronique BESSE, Nicolas DUPONT-AIGNAN, Jean LASSALLE, Dominique SOUCHE.
Sénateurs
UMP :
André LARDEUX
Union centriste, UDF :
Jacqueline GOURAULT, Jean-Jacques JEGOU
Groupe RDSE :
Nicolas ALFONSI, Yvon COLLIN, Gérard DELFAU, Bernard SEILLIER.
Non inscrits :
Philippe DARNICHE, Bruno RETAILLEAU
@Emmaval (13)
Notez que ces parlementaires de droite qui ont voté contre la réforme, n'ont pas été traités de "traîtres" par quiconque, contrairement à Jack Lang par ses camarades... qui retrouvaient par un réflexe pavlovien leur vocabulaire de guerre civile.
Asymétrie significative.
"Par ailleurs, alors que les observateurs et de nombreux dirigeants de droite et de gauche s'attendent à un vote serré, M. Valls a rappelé que "la gauche à elle-seule n'a pas la possibilité de bloquer une réforme constitutionnelle". "Je crois qu'il n'y a pas beaucoup de suspense et que la réforme passera", a-t-il déclaré."
Voila, tout est dans la faiblesse supposée de ses propres forces et d'une stratégie où la nullité le dispute à l'absence véritable de vision politique pour l'avenir de son pays.
A chaque fois qu'ils croient que l'adversaire est surpuissant, plus puissant que sa vraie puissance ne l'autorise à l'être en vérité, ils perdent, nous perdons, alors que la bataille pouvait être gagnée !
2 voix ont manqué !
Sarkozy a gagné hier avec les Voix de La Gauche !
Sans elles il aurait perdu et le cycle des réformes contre les populations auraient été freinées.
Sans cette démission internalisée dans les têtes - du fait de la déliquescence des idées qui gouverne le PS - sans la capacité des opposants à donner plus de consistance et de force à l'adversaire qu'il n'en a en vérité, nous n'en serions pas là.
A croire que le PS ne sait pas que les Français sont contre la politique gouvernementale actuelle dans leur grande majorité ! Non ils n'entendent rien ou ne veulent rien entendre.
Pire ! Ce matin un petit trio au sein du PS, Valls et consort dénonce la trop rude opposition du PS envers Sarkozy !
Oui vous avez bien lu !
Tandis que le PS est inaudible et qu'il semble invisible depuis l'élection de SarkoZy, Monsieur Valls trouve que c'est encore trop !
Et il l'écrit dans la presse aujourd'hui !
Est-il en train de demander au PS de se saborder et de n'être plus la juste opposition démocratique parmi d'autres oppositions politiques aux sâles décisions que ce gouvernement libertarien vote chaque jours ?
Qui est donc ce Monsieur Valls ?
Vite un porte-feuille pour ce monsieur ! Donner lui une petite mission qui puisse le faire exister quelque part au sein de la majorité gouvernementale actuelle !
Cela semble devenu pour ce petit bonhomme des plus urgents !
Ce ne sera pas la première fois dans l'Histoire que l'on asssiste au pourrissement de l'opposition majoritaire et à ses multiples ralliements avec armes et bagages du côté de l'ancien adversaire.
Pathétique PS !
Fillon a décidemment les mains libres pour nous casser la gueule dès la Rentrée !
La thérapie de choc peut commencer !
LANG est un traitre depuis les présidentielles. Il ne pense qu'à une chose c'est d'être dans le gouvernement de Sarko. Et là encore, c'est cette carte qu'il a joué
Au lieu de proposer une alternative au projet Sarkozy, le PS se divise, exclu, sanctionne et se convertit au libéralisme économique (mais que devient ce parti, on entend jamais personne sur cette question). Continuer à couper des têtes dont celle de Lang tout prochainement. Belle stratégie, après la chienlit, la déglingue en 2012.
Si le comportement de lang est socialiste. Moi qui suis-je ?ou je doit me retrouver dans quelle famille politique ?Je ne voie que les Montagnards,.
Car pour MOI la lutte Socialiste consiste surtout à lutter contre les initiatives de
la droite qui abuse de sa prépondérance sur toutes les formes de pouvoirs,comme un pouvoir absolu, en méprisant la classe socialement défavorisée
de leur propre volonté.
Si à ta naissance du nait dans une famille démuni de moyens, seul des lois de la société pourra t'aider,autrement ton passage sur terre sera plus proche d'un calvaire que du bonheur.
Ainsi donc au vu de mes origines sociales tout ce qui approche ou ressemble à la droite et du pouvoir me révolte.
Si djak est Socialiste moi je ne le suis plus,au simple fait qu'il est adhérent à la droite ou même consensuelle dans leurs actes anti sociales
.Ce sont mes conviction qui volent en éclats.
Par ailleurs il faut bien reconaitre qu'il y a de Sacrés problemes dans l'organisation du P.S. ne serais que par les Zélus et Conseillés choisi et propulsé aux affaires du Parti.
La et Les réformes du dit Parti s'imposent d'elles même. C.Q.F.D.
Rosay.
J'ai pris une décision. En 2012, je vote Sarkozy. Pourquoi? Pour deux raisons.
1. Parce que ce salopard, au moins, est un salopard vraiment salopard vrai de vrai, ce qui le différencie des salopards qui font les anges et n'en sont pas moins des salopards, tels que les leaders du PS tous confondus, et dont voici la nouvelle génération de salopards : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/340519.FR.php?rss=true&xtor=RSS-453
2. Plus ce président répugnant par ses méthodes et sa médiocrité détruira la société française, plus vite nous arriverons à l'issue souhaitable, qui est l'expulsion des salopards des bancs du parlement.
Une histoire de salopards, donc, de salopards face aux peuples et à leurs intellectuels.
Ces derniers gagnent toujours, pour un temps seulement,mais ils gagnent toujours, et plus on les a pris pour des cons longtemps, plus ils sont énervés. Méfiance, petits politicards... Vous êtes en France.
@Basta
Je n'ai pas qualifié Lang de traitre. J'ai seulement dit qu'il ne méritait que mépris et opprobre.
Quant aux parlementaires de droites qui ont voté contre la réforme de la constitution, je pense qu'ils faisaient preuve d'un réel courage.
S'ils ne sont pas taxés de traitrise par leur propre camp, c'est, d'une part, parce que la victoire est au rendez-vous pour la droite, d'autre part parce que les règlements de compte se feront peut-être en sourdine, ultérieurement.
Enfin, je réitère mes félicitations aux parlementaires et sénateurs du parti socialiste et de la gauche républicaine, pour avoir voté contre ce texte qui augmente les pouvoirs du président et rabaisse le parlement.
Simplement, comme le laisse entendre H2(16), avec un peu plus de finesse dans la stratégie du PS et de force de conviction la victoire aurait été au rendez-vous.
Une question ce pose, pourquoi NS, arrête-il l'ouverture ? . Encore une fois, a mon humble avis, que vous demandez toujours pas d'ailleurs et vous avez bien raisons, mais je répondrais seul a ma question, tout simplement parce qu'il n'y-a plus de place pour satisfaire tous les prétendants les opportunistes. Voila pourquoi il n'y-a plus d'opposition, mis a par le PCF, Jean-Luc Mélenchon, Bayrou, et même certains députés appartenant l'UMP.
Les opportunistes vont s'affronter pour savoir qui va être le prochain sur les tablettes de NS
J'ai eu l'imbécillité faute de mieux, de voter SR, (qui a ma grande surprise a demandée une alliance avec le MODEM), croyant contrer NS.
Tout compte fait maintenant je me demande pour la première fois de ma vie(depuis que j'ai l'âge de voter, j'ai 58 ans), si les abstentionnistes on raisons ?
Je suis désabusé, je ne sais plus quoi dire, je ne dit que des âneries tellement je suis désabusé, heureusement que je crois encore aux syndicats pour défendre les ouvriers, sinon alors ?
Monsieur le Sénateur Jean-Luc Mélenchon que faite vous encore avec eux
"Plus ce président répugnant par ses méthodes et sa médiocrité détruira la société française, plus vite nous arriverons à l’issue souhaitable"
L'idéal étant quand même de dégager les salopards AVANT la destruction de la société....
Le 10 novembre, peut-être ?
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/post/2008/07/07/Une-greve-dont-tout-le-monde-s-apercevra
un peu de retenue quand même !
Répugnant pour toi ! pas pour d'autres !
Tu es un démocrate toi ? tu en as l'air. Ce président il a été élu et sûrement pas pour des raisons de médiocrité !
Peut être est ce effectivement un parvenu, un médiocre...mais alors en face...pour prendre la raclée, c'était quoi ?
Je vais te le dire moi, c'était tout bonnement pire.
Au moins quand la droite est au pouvoir on sait à quoi on s'attend et on peut combattre sa politique,par contre quand c'est la gauche on avale des couleuvres grosses comme des boas.
Si la gauche veut revenir au pouvoir il faut qu'elle fasse des propositions clairement de gauche et qu'une fois au gouvernement elle mène une politique de gauche comme de 1981 à 1983.
Quant aux traîtres, le gouvernement actuel est composé de 20% de personnes anciennement au PS ou ayant travaillé pour des gouvernements dits de gauche! (il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!)
réponse à 20.
Ton analyse est la mienne !
bravo pour tes commentaires.Pour ce qui est des conclusions cependant je suis beaucoup moins prononcé que toi. Le peuple est loin d'avoir les vertues de la révolte salutaire plutôt de la destruction sans retour !
Quant aux mentalités elles ont evoluées et pas dans le bon sens.
Mais si tu es d'accord pour expulser les salopards des bancs du parlement, je répète ici une information qui n'a pas eu beaucoup d'écho.
Dans le 35 à chevaigné le maire et les membres du conseil municipal, ont refusés de nommer leurs grands électeurs pour nommer les sénateurs.
Ils estiment que le sénat coute une fortune au contribuable et est une institution faite pour servir les politiciens et pas le peuple.
N'hésitez pas a communiquer par courriel votre sympathie et votre encouragement au maire de chevaigné !
reponse a 25.
J'aime bien ta lucidité.
personnellement le personnel politique de gaauche m'écoeure plus qu'à droite, ce sont ceux qui sont les plus belles putes qui n'arrêtent pas de la ramener au niveau des valeurs morales.
pas une proposition, pas une idée, seulement frétiller du cul ! quand leurs interêts sont en jeux.
proprement insupportables. Des vies, des carrières entières, grassement rémunérées pour des résultats de rien ! des pets de lapin !
Quand la police de Sarkozy tabasse les Handicapés.
Le 13 juillet, un dimanche, le Tour de France devait traverser Toulouse. Juste avant le marché des Carmes, une trentaine de militants du collectif Ni pauvres ni soumis attendait le peloton en bloquant la route, à un kilomètre après le départ d’étape. Parmi eux, une bonne moitié d’handicapés, dont une demi-douzaine en fauteuil.
Le collectif, créé a l’automne dernier, regroupe une centaine d’associations à l’échelle nationale, dont par exemple l’Association des Paralysés de France. En région Midi-Pyrénées, les Ni pauvres ni soumis viennent d’une trentaine de mouvements. Depuis février, ils cherchent à multiplier les manifestations. Ce jour-là, le passage des coureurs cyclistes était leur cible pour se faire entendre, notamment contre la non-revalorisation de l’allocation adulte handicapé (AAH), augmentée d’1,1% au 1er janvier dernier au lieu des 5% promis par Nicolas Sarkozy.
Des bleus, un fauteuil et des lunettes cassés
Sur le bitume de la rue du Languedoc, où ils s’étaient donné rendez-vous, les Ni pauvres ni soumis ont retrouvé la police municipale. Laquelle a appelé à la rescousse les CRS, avant que l’affrontement ne devienne plus musclé. Un internaute nous a aiguillé vers cette vidéo de la scène de la rencontre, filmée par un des handicapés depuis son fauteuil, au milieu de la route
Video:
http://www.rue89.com/2008/07/22/quand-la-police-charge-des-handicapes-qui-manifestent
Il faudra demander à Mr lang se qu'il en pense....
Monsieur Lang ! est capable de tout : (surtout s'il y a une caméra)
" Mais enfin, qu'est ceci ? et puis tout d'abord de temporiser. Ecoutez je ne puis me résoudre, vraiment, à prendre tout cela pour argent comptant et j'attendrais avant de me prononcer sur des faits qui "s'ils étaient avérés " et je mets des guillemets, seraient de nature à indigner la conscience humaine et bien entendu la mienne. "
ou bien alors indigné !
" Mais là franchement ! entendons nous bien, dans le cas qui est évoqué c'est proprement scandaleux ! scandaleux et inacceptable ! et je ne manquerai pas de marquer ma répprobation sur des faits d'une nature gravissime ! au ministre de l'interieur lors d'une intervention sur les bancs de l'assemblée nationale ! soyez en sûr "
C'est comme les repliques du nez de cyrano. Toujours une réplique dans la poche ! jamais pris aau dépourvu. Des magiciens je vous dis !
post 14 du Belog 0.4 : crétin, Lang a trahi !
post 31 de midi rouge.
euh, désolé mais on pourrait te retourner le compliment.
Lang n'a pas trahi il ne le peut pas, il est pour lui même depuis toujours.
Sur ce plan il d'ailleurs parfaitement intraitable !
Dis moi Midi Rouge il t'aura fallut tellement de temps pour t'en apercevoir ?
Un conseil, ne t'occupe plus de politique...c'est pas pour toi.
merci pour l'insulte "crétin". En voilà un argument politique...
Jack Lang est un National. Il n'a donc trahi personne.
Il pense que ses actes servent le bien de la Nation, càd des élites cooptées qui se proposent à notre scrutin.
Le tout est de savoir, alors, ce que c'est que la République.
Eh bien c'est l'antithèse de la Nation (qui a souvent elle même été confondue, et à dessein, avec la République). La République c'est
- l'affirmation préalable de droits immanents de la personne
- des institutions explicites
- un équilibre réel de pouvoirs indépendants, qui se controlent entre eux
- la responsabiilité des mandataires publics, càd la correspondance entre les discours et les actes
La "Ve République", ne répondant ni au critere 2 (fonctionnement en trompe l'oeil, par exemple la nomination politique de "juges" politiques au Conseil Constitutionnel) ni au crtitere 3 ("l'autorité" judiciaire n'est pas un pouvoir indépendant, de même que le Parlement...) ni au critère 4 (Chirac mourra dans son lit, l'affaire des HLMs de Hauts-de-Seine, l'amnistie pour Guy Roux, la gestion du Conseil Général des Hauts de Seine, etc), n'est donc pas une République.
La Ve République est un pouvoir National, une République de faux-semblants.
Et un de ses piliers cardinaux, c'est l'arret Ganascia, signé par René Cassin, un des "pères de la Constitution" : il a dédouané l'Etat (et ses fonctionnaires)- de sa responsabilité dans les actes commis sous l'occupation; au nom du "rétablissement de la légalité républicaine". C'est "la République" qui a donné les pleins pouvoirs à Pétain. Ce n'est pas la notre.
En France, il y a la République et l'idée de la République.
Mais la Ve République n'est pas une république : c'est ce qui explique la présence de Khadafi à Paris, et de Assad à la tribune du 14 juillet.
Tant qu'on n'aura pas compris que l'Etat est National et pas Républicain,
eh bien il y aura toujours des affaires de sans-papier, des affaires d'impunité policiere, des passe-droits fiscaux, des scandales immobiliers.
A Neuilly, il n'y pas de véritables HLMs. A Lambersart, pres de Lille, non plus. C'est la Communauté Urbaine de Lille, dirigée par Pierre Mauroy, qui paye les amendes de la loi SRU pour Lambersart, que la Mairie de Lambersart; dirigée par Marc-Philippe Daubresse. doit payer pour violation de la loi SRU.
Pierre Mauroy a été Président de la Communauté Urbaine grace à son alliance avec Marc Philiipe Daubresse, la CU étant, avec son budget énorme, le véritable pouvoir de Lille...
Y a-t-il une responsabilité politique pour tout cela ?
Non...les élus des communautés urbaines ne sont pas élus au suffrage direct.
La France n'est pas une République. Pour l'instant.
C'est une Nation, de gens qui dirigent dans le sens de leur intéret.
C'est ce qui explique que les Nationaux aient voté pour l'Europe du Ouii, parce que c'est une Europe qui juxtapose les Etats...nationaux.
Jack Lang n'a donc pas trahi. Il est parfaitement logique avec lui-même.
Dire qu'il a trahi est juste une manière de céder aux clichés nationaux.
Il convient mieux de réfléchir, et de faire un vrai projet républicain.
C'est d'ailleurs ce que le PS avait COMMENCE à faire avec la "VIe" République de Montebourg...qui reste lui-même un National.
le Belge
montebourg, Lang des types qui ont fait du droit puis sont directement entrés en politique.
Y savent même pas ce que bosser veut dire, y ont quitté l'école pour aller directement essuyer leurs pantalons sur les bancs de l'assemblée.
Des incapables et des fainiants oui, le S.M.i.G pour eux c'est une vue de l'esprit. Ne savent pas à quoi ça correspond.
...
Pas à dire, ce mec est vraiment loin d’être mal d’un point de vue républicain (républicain et démocrate = les seuls critères qui vaillent vraiment à ce jour).
http://www.marianne2.fr/Constitution-Dupont-Aignan-denonce-les-pressions_a89493.html
La France métropolitaine comptait en 2006 7,9 millions de pauvres, soit 13,2% de la population, un taux qui se stabilise depuis 2002 après avoir reculé pendant les années précédentes, indique une étude de l'Insee vendredi 18 juillet.
"Les personnes pauvres représentaient 13,2% de la population en 2006", et leur niveau de vie était "inférieur à 880 euros par mois", contre un revenu médian de 1.470 euros par mois (17.600 euros par an), note l'Institut national de la statistique dans son rapport.
A titre de comparaison, au 1er janvier 2006, le plafond du revenu minimum d'insertion (RMI) pour une personne seule était de 433 euros par mois.
Au total, la France comptait 7,9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté en 2006.
Environ 30% des familles monoparentales, essentiellement constituées d'une mère et de ses enfants, vivent dans la pauvreté. C'est dans les villes de plus de 20.000 habitants, hors agglomération parisienne, que le taux de pauvreté est le plus fort
1 million de plus en deux ans !
2004 : 11,7% soit 6,9 millions.
2005 : 12,1% soit 7,55 millions.
2006 : 13,2% soit 7,9 millions.
Ne cherchez pas, cela ne fera pas la une des médias télévisés Français.....
Merci Dominique, vous venez de me donner une idée de plus dans le cadre d'un petit engagement personnel.
Sinon, petit rappel de culture gé pour dépasser un temps le clivage droite gauche et se concentrer sur l'essentiel, la remise au pouvoir du pouvoir politique face au pouvoir des transnationales et des marchés financiers, dont SaSuffissanceNS est le bras armé ici, et en passant par l'étape nécessaire : redonner du sens au terme Représentativité, si vous voyez ce que je veux dire et les conséquences pour les parlementaires et leaders de parti à écuelle.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2024
Le clou c'est le texte publié dans le Monde ce soir par Gorce, Valls et Cie qui critique la critique pavlovienne de Sarko. Et le super clou c'est de lire les commentaires des abonnés du Monde dont l'immense majorité félicite ces 4 "courageux" qui font face aux réalités etc...
Très juste votre texte Jean-Luc Mélenchon. J'ai bien aimé «entre le faible et le fort, le riche et le pauvre, c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège», selon la formule indépassable de Lacordaire.
@Emmaval et Basta
Peut être que ces parlementaires de droite ont voté contre la réforme parce qu'eux aussi ils en ont marre de ce président qui leur enlève tous pouvoirs. L'UMP l'a eu mauvaise dans les premiers mois de Sarko car ils avaient vraiment l'impression de ne servir à rien comme Fillon. Ils étaient instrumentalisés par Sarkozy. Le nouveau fonctionnement où tout se passera en commissions parlementaires qui prendront des dossiers, va complètement rendre inutile les séances plénières du parlement. Tout sera discuté par les spécialistes des commissions, déresponsabilisant les parlementaires qui ne seront plus qu'une chambre d'enregistrement. Sans parler de Sarko qui lui fera à lui tout seul la discussion au parlement et le travail de conviction. Donc le parlement ne servira plus à rien.
L'UMP en a marre de Sarkozy qui dans un premier temps à donner plus de postes aux racolés de l'ouverture qu'à ses petits amis politiques.
Autre hypothèse: certains démocrates convaincus dans la droite qui est contre la dérive présidentielle.
Autre hypothèse: une opposition qui commence à se faire au sein de la droite après le ratissage sarkozien qui les a tous ralliés à lui de force ou de gré!
Dernière hypothèse: une combinaison des 3 hypothèses précédentes.
Maxou post 22
Il me semble que Sarko a mis un sérieux bémol à l'ouverture après les municipales et le recul de la droite, et surtout les dissensions qui se sont fait jour dans son camp (par exemple à Neuilly). Tactiquement il a reculé à ce moment sur l'ouverture. Je ne sais plus où il en est maintenant, et s'il garde cette carte maîtresse et si payante pour diviser la gauche en réserve. Le problème c'est que ça crée forcément des tensions dans la droite qui se voit rafler tous les postes intéressants. Néanmoins les réalistes doivent penser que vaut mieux la fermer car en fait ça marche bien tout ce que fait Sarkozy et finalement n'est-ce pas le but: qu'il gère au mieux les intérêts du MEDEFet que les boîtes fassent de beaux profits (ce qui est quand même bien le cas tandis que les salariés eux triment en heures sup pour un salaire et une retraite de plus en plus hypothétiques)
Extrait de la déclaration du comité Valmy
lundi 21 juillet 2008, par Comité Valmy
Nicolas Sarkozy est donc parvenu à obtenir à une voix près, à ce que la majorité de 3/5 des parlementaires réunis en Congrès, partage sans vergogne sa propre responsabilité dans ce nouveau renoncement institutionnel, antinational et anti-démocratique que représente ce prétendu « toilettage » qui est la 24ème révision constitutionnelle depuis 1958.
Ce résultat, une nouvelle régression des institutions de la République aura été obtenu non en sollicitant chez les députés et les sénateurs leur civisme, leur vision en conscience du bien public et de l’intérêt supérieur de la France républicaine, mais bien ouvertement et les Français en sont témoins, au travers d’une suite de marchandages entre maquignons de la politique, de pratiques de copinage, de pressions, de chantages, de menaces et de récompenses. (Le oui de Jack Lang contre la promesse d’être nommé « défenseur » des citoyens ?)
Les modifications voulues par Nicolas Sarkozy se traduiront notamment par une plus grande concentration de ses propres pouvoirs et non de ceux d’un parlement de plus en plus réduit au rôle de faire valoir et de chambres d’enregistrement ainsi que par une diminution supplémentaire des compétences du premier ministre et du gouvernement.
Elles ouvrent une nouvelle étape dans le processus de dénationalisation et de démantèlement de nos institutions, de leur vassalisation et de leur européisation laquelle s’accompagne en même temps, de l’expression d’un rapprochement idéologique, chez N. Sarkozy, vis-à-vis du modèle institutionnel des Etats-Unis.
Le Comité Valmy dénonce fermement ce nouveau forfait mené contre les institutions de la République, l’indépendance nationale, la souveraineté populaire et la démocratie.
Jack Lang n'est qu'un courtisant, il a une veste a retour de force, il va la ou le vent souffle juste pour ces propres intérêts, une elite qui se fiche du peuple.
Comment peut il rester au PS ! parce que le Ps se droitise de plus en plus :(
Social démocratie attrape nigaud...
Régime présidentiel ? Pourquoi pas mais où sont les contres pouvoirs ? Celui de l'assemblée avec un calendrier électoral DECALE ? null part
Où sont les possibilités de veto et de navette entre l'exécutif présidentiel et le parlement ? null part
Où sont.... ? null part, null part, null part.
J'enrage de cette constituion parfaite pour des députés cumulards et absents parce que au travail dans leur région, département, mairie.
Oui une constitution parfaite pour Hollande, Montebourg. Cumulards et prétendants à la Présidence.
J'enrage de cette cassure de la République.
Dès hier soir, j'appelais cette nouvelle république, la Constitution Sarkozy-Lang
Nous devons l'appeler la Constitution Sarkozy-Lang-Baylet-Montebourg-Hollande. Un échec dans l'énoncé même.
Dernier Point Sénateur
avez vous observez les médias, la Télé bien sur. Au début c'était la Constitution passe à UNE voix prés. Et finalement c'est devenu
la constitution est adoptée par Pour: 539. Contre: 357.
Vous savez bien sûr que le Peuple préfère une bouteille à moitiè pleine qu'une bouteille à moitié vide...
post 33, comme chez le toubib, où tu dois aller en urgence.
Blego 4.0 (ici ça veut dire quelques chose et ça te va bien) : il y a des mecs qui ont défendu Papon, Carlos (pas le chanteur, ducon), Fourniret.
Sauf qu'ils étaient grassement payés pour ça.
Sauf que c'est leur métier.
Sauf que ce n'est pas une traîtrise politique de la gauche qui permet à Sarko de faire passer son projet.
Pigé ?
(il est cinq heures douze, le serveur du blog est mal réglé)
c'est amusant : "Midi Rouge" poste à 2h20, exactement comme Sanglier.
et merci pour l'insulte. De la part d'une raclure communautariste et d'un provocateur comme toi, c'est une décoration.
le Belge
si ça vous intéresse, Sanglier, c'est CA :
http://bea.hautetfort.com/archive/2008/06/12/ces-sakauds-du-rotary.html
pour ma part, je souhaite une bonne journée à nous tous,
de la France qui se lève tôt.
le Belge
Bonjour à tous.
@Jennifer
J'ai lu le texte de Gorce, Valls, Careche, Le Guen paru dans le "Monde".
Texte bien écrit, bien balancé, bien propre, bien raisonnable, qui pèse le pour et le contre... Mais au total, sur le fond, cela manque de vision politique. C'est "petits pieds".
Le PS et la gauche républicaine doivent rester unis, construire des alternatives, réfléchir, agir... mais en s'ancrant à Gauche.
Oui ce Midi rouge a eu des propos très antisémites il y a deux jours ici. Je pense qu'il ne doit pas s'exprimer sur ce blog
Emma 26
Oui je suis d'accord avec toi. Il faut une vraie gauche contre ce courant qui pense que les réformes de Sarkozy c'est bien. Un courant bien ancré chez de nombreux lecteurs du Monde. Sont-ce les mêmes qui auraient voté Bayrou ou encore un autre courant? C'est vraiment inquiétant de glorifier Sarkozy au moment où il massacre la France. C'est un texte et un courant de renonciation à la lutte contre la droite, le néolibéralisme. En fait Sarkozy n'en est que le prête nom.
Où va-t-on si Sarkozy trouve un soutien si clair chez ses ennemis?
Bonjour, pour ne parler ou écrire sur Djack, le singe du pirate des Caraibes, oui dans le film, djack se dit Socialiste , n'oublions pas non plus les Nationales Socialistes et combien d'autres du même acabit .
La Soupe de Monsieur est avancé, avec la Gloire des pas très claire même si en son Ame et conscience il aime la pratique des titres Honorifiques le pauvre. mais au fond il y a plusieurs religions même au Parti Socialiste qui sait,?
Même le Hérault de l'assemblée Nationale à bien fait plaisir au roi du bluf en préférant laisser passer le traité de Lisbonne, oui souvenez-vous ce mini truc que les Irlandais n'ont pas voulu
Djack à la Rochelle pourquoi pas aplaudi par les Heureux militants.
dans la série 1934-Stavisky, de nouvelles "révélations" que l'on connaissait déjà:
http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/07/23/affaire-tapie-bercy-confirme-avoir-demande-un-tribunal-arbitral_1076167_3224.html
1 poignée de sénateurs et députés ouiouistes (qui ne représentent au mieux que 45 % du corps électoral) ont donc réussi à faire passer 1 révision qui va instaurer officiellemnt 1 système bipartisan (et eurocompatible)
les municipales sont passées, maintenant on peut dire que ça servait pas à grand chose de diabboliser Bayrou, alors que le PRG vient de faire bien pire
le PRG, ombre du Parti Radical de la IIIème République, devenu eurobéat et partisan de l'alliance avec la démocratie chrétienne européenne, qui appartient à la minorité proTCE et qui fait passer la révision Sarkozy
avec à tout casser 2 % des voix (d'ailleurs largement obtenues en 2002 sur le discours identitaire de Taubira) ce machin fait basculer le vote
le pays légal et le pays réel...