22juil 08
Pendant qu’on se faisait battre à deux voix près au congrès à Versailles, Sarkozy faisait le beau en Irlande. François Delapierre, le délégué général de PRS manifestait à Dublin. On trouvera son compte rendu sur le site de PRS. Je me trouvais à Versailles. Avant le week end, avec le groupe socialiste du Sénat, on s’était déjà fait bien fait battre dans les votes sur la loi à propos du temps de travail. Rude série. Mais après le vote de Versailles on peut se poser queqlues questions sur la façon dont nos affaires ont été conduites.
A VERSAILLES, D’UN CHEVEU
Ce vote du Congrès du parlement à Versailles s’est bien mal fini pour nous, l’opposition de gauche. Je ne crois pas qu’il faille en attribuer la responsabilité exclusive à Jack Lang, même si de toute façon chaque voix acquise au projet de Nicolas Sarkozy est directement responsable du résultat. Mais s’il faut faire la liste des manquements, on ne doit oublier personne et tout particulièrement les radicaux de gauche qui ont suivi leur président, Jean-Michel Baylet. Sans eux, même avec Jack Lang, la réforme ne passait pas. Pour ma part, je ne crois pas à la thèse d’après laquelle tous ceux qui ont voté pour cette réforme ont été achetés. En tous cas pas ceux là. Ils sont convaincus. Tous sont partisans du régime présidentiel. Leur engagement ne date pas de ce jour. Ils ont voté conformément à ce qu’ils croient juste. Ils n’ont jamais été pris sur leur terrain. D’une façon générale l’erreur que le PS a commise, face à la majorité de droite et face au pays est de ne pas avoir porté le débat sur le registre qui est vraiment le sien : régime parlementaire ou régime présidentiel ? En réunion de groupe à l’assemblée, François Hollande avait expressément refusé que ce débat soit ouvert. Lourde erreur. Du coup nous avons été enfermés dans le soupesage article par article pour savoir s’il y avait plus ou moins de pouvoir pour le parlement. Or dans un régime présidentiel, le parlement n’est pas sans droits. Encore heureux. Expliquer que cette réforme n’augmente pas les droits du parlement est une tâche qui nécessite d’aller au fond et de ne pas rester en surface. Car sinon même si les « avancées » du texte (notez les guillemets s’il vous plait) sont plus cosmétiques que réelles et parfois même sont carrément des trompes l’œil, il est difficile pour des réformiste d’affirmer qu’un petit mieux n’est pas acceptable au nom d’un hypothétique plan « b » ultérieur. Cette argumentation ayant beaucoup servi contre nous à l’occasion des deux votes de réforme de la Constitution en vue des traités européens, il est savoureux de voir les arroseurs arrosés à leur tour. Evidemment François Fillon a beaucoup servi l’argument dans son discours. Il a pu rappeler qu’à l’assemblée la gauche a fait passer cinquante amendements dans le texte ! Il n’a pas été démenti. Montebourg s’est même longuement réclamé de ce travail «patient» et de cette « main tendue » des socialistes. L’observateur sérieux qui aurait suivi tout cela au jour le jour saurait évidemment faire la part des choses et admirer cette fine tactique destinée à montrer que les socialistes ne sont pas sectaires puisque c’est parait-il le but de cette manœuvre plus qu’ambiguë. Du coup, les 19 parlementaires socialistes qui ont signé une tribune dans «Le Monde» ne paraissaient pas si décalés de la pente générale du groupe socialiste à l’assemblée.Tout cela c’est beaucoup de confusion. Et la confusion ne nous a guère aidé, voila le bilan. Comme d’habitude, certaines simplifications de la presse télévisuelle ne nous ont pas non plus facilité la tache. Mais faut-il en être chaque fois étonné ? Ainsi quand a été répété en boucle que la réforme comportait un droit de veto du parlement sur les nominations du président, par exemple. C’est naturellement absolument faux. Le sondage du journal du dimanche passant la dessus avec des questions d’une part ponctuelles d’autre part aussi biseautées que cet énoncé, il est clair que «Le Figaro» pouvait ensuite titrer tranquillement « Sarkozy joue l’opinion contre l’opposition» sans risquer d’être démenti. L’opinion : 900 personnes interrogée par des questions truquées.
LE TEMPS DE TRAVAIL EN DEBAT
Le titre deux du projet de loi sur le temps de travail est venu en débat au Sénat vendredi dernier. La séance s’est achevée à dix neuf heures après un ultime incident de séance car le ministre aurait voulu qu’on y passe une nuit de plus… La première partie fixait les critères de représentativité des protagonistes de ce qu’il est convenu d’appeler la démocratie sociale. Cette partie du texte est d’une nature profondément différente du premier car il touche aux principes mêmes de l’ordre public social. En effet elle traite de la façon dont va s’organiser la hiérarchie des règles du rapport social. Ce qui a été décidé marque une rupture très profonde. Nos concitoyens ne la perçoivent pas forcément, j’en conviens. Mais le débat public n’a pas permis qu’il en soit informés avec toute la force que cela mériterait. Voyons donce cela.
L’ordre public social peut s’organiser de deux manières: La première repose sur une relation contractuelle pure et simple entre, d’un côté, les employeurs et, de l’autre, les salariés pris en tant qu’individus. Tout le vocabulaire des modernes est imprégné de cette vision. Ils ont toujours les mêmes mots à la bouche: flexibilité, individualisation, personnalisation… En quelque sorte, c’est un droit privé contractuel qui définit, pour finir, l’intérêt général du pays. Le deuxième mode d’organisation envisageable est l’ordre public social républicain, fondé sur l’intérêt général. Pour l’illustrer, je prendrai – parce qu’elle emploie nos mots à nous, les gens de gauche- la formule de Jaurès, selon laquelle la Révolution a fait du Français un roi dans la cité et l’a laissé serf dans l’entreprise. L’expression est forte et dit bien ce qu’elle veut dire: l’œuvre historique du socialisme consiste à faire en sorte que le salarié soit de nouveau citoyen dans l’entreprise.
Je ne dis pas que nous ayons tous à partager ce point de vue, mais j’essaie d’éclairer cette autre version de l’ordre public social où «entre le faible et le fort, le riche et le pauvre, c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège», selon la formule indépassable de Lacordaire. L’ordre public social républicain repose sur une hiérarchie des normes: primo la loi, secundo la convention collective, qui peut-être meilleur que la loi, et tertio l’accord d’entreprise, qui peut-être meilleur que la convention collective. Il n’est pas possible de procéder dans l’autre sens parce qu’on part de l’idée qu’il existe un intérêt général. C’est tellement vrai que les Français, par exemple, font aussi de leur ministre du travail le ministre de la santé au travail car ils considèrent qu’il porte l’intérêt général de la société, ce qui suppose que la société défende un intérêt propre, différent de l’intérêt d’une entreprise en particulier, et même de la décision individuelle du travailleur. Cet intérêt général ne se limite pas seulement au bon fonctionnement de l’entreprise. L’investissement réalisé par la société dans la formation du travailleur, dans l’autorisation d’implanter l’entreprise, dans les moyens mis à sa disposition, tout ceci procède de l’intérêt général et donne des droits à la société sur l’entreprise en particulier. Partir de l’intérêt général, telle est la construction philosophique de cette conception républicaine et c’est cette logique que nous sommes en train de renverser! Il y a peut-être là matière à un débat, mais il faut l’assumer. Sinon, on ne comprend pas de quoi l’on parle et nos concitoyens sont frustrés de la noblesse du débat politique qui consiste à confronter des vues différentes. Peut-être sera-t-il avéré, à long terme, que les uns ont raison et les autres torts _ j’ai la faiblesse de penser que nous aurons raison sur le long terme. Mais ne fuyons pas ce vrai débat, ne jouons pas la partie absurde que nous voyons jouer dans certains pays anglo-saxons et qui a des répercussions en France, cette fameuse «triangulation» qui consiste à s’attribuer les mots de la partie adverse pour les subvertir, si bien qu’à la fin plus personne ne sait quels sont les points de vue en présence de quoi l’on parle plus. Voilà l’objet du débat: dorénavant, un droit particulier s’inscrira à la place de la loi qui fixe _ on comprend que certains y soient hostiles _ pour tout le monde et de la même manière _ ce dont nous sommes partisans _ les mêmes droits pour tous _ étant entendu que la loi fonde sa légitimité dans le fait que, décidée par tous, elle s’applique à tous. Ce droit particulier résultera de la négociation de gré à gré: certains pensent qu’elle est meilleure, d’essence supérieure et plus souple que la loi votée par tous et pour tous _ nous pensons le contraire. Nous le pensons car les questions qui vont être traités de gré à gré entre l’employeur et l’employé ne sont pas des questions particulières, elles relèvent de l’intérêt général. La santé d’un travailleur ne lui appartient pas, elle appartient aussi à la société! C’est pourquoi on a imposé les cotisations sociales. Au XIXe siècles, cotisait qui voulait: de bons patrons, qu’on qualifiait de paternalistes, avaient la vertu d’instaurer des cotisations dans leur entreprise pour que les vieux salariés touchent une retraite. Cela faisait une grande différence: mon arrière-grand-père a travaillé jusqu’à soixante-quinze ans et son patron a bien voulu lui verser une paie pour les huit mois de vie qui lui restaient! L’existence des cotisations changeait tout, mais c’est le patron qui en décidait. La loi est venue dire «Maintenant, content ou pas, tout le monde cotise! » Un travailleur pourrait prétexter qu’il va très bien, qu’il n’a besoin de rien et qu’il ne voit pas pourquoi il paierait pour les autres _ on entend parfois de tels propos _ mais la loi lui dit: « Tu le feras quand même, parce que la santé de l’autre t’intéresse, t’implique et te concerne! Tu n’as pas le droit de ne penser qu’à toi!» Notez bien que j’engage la trop vite sur la table le personnage du patron qui s’en moque ne s’occupe que de son rendement! Je ne parle que des travailleurs. Dans leur intérêt, notre intérêt général est que la loi fixe la règle. Nous ne sommes pas d’accord pour qu’ils signent à titre individuel des contrats par lesquels ils acceptent de faire de l’opt out, de sortir de la règle générale, de faire des centaines d’heures de travail, de mettre leur vie en péril. Nous ne l’acceptons pas, même s’ils sont d’accord, parce que l’intérêt général est plus fort que l’intérêt particulier!
La séance reprend cet après midi! Misère, quelle galère!
NOTE AU MODERATEUR :
ne pourriez vous pas définitivement prendre la décision de virer les provocations de Sanglier/MidiRouge/Militant/Militant59/PierreLarcin59 ?
Pour ma part, je garde ses commentaires sur le blog BEA : mais c'est pour le faire juger. Quand il passera devant ses juges (puisque c'est difficile, ce type postant depuis la Belgique ou les incriminations Internet sont différentes des incriminations en France), j'évacuerai sa collection de délites.
"Sanglier" n'est ici QUE pour susciter la haine entre militants.
Son style et ses usurpations d'identité sont caractéristiques : c'est ainsi qu'il est allé signer "Marcus" sur le blog CDRV, pour se faire passer pour Marcus alias Georges Roullier, qui écrivait ici.
merci donc de virer tout commentaire de "Le Sanglier" = il a fait assez de mal, tant ici, que sur différents blogs.
Pierre Larcin dit "Le Belge" de Lille
"la politique des conditionnalités de prêts imposée par le Fonds monétaire international (FMI) à quelques 21 pays de l’Europe de l’Est, depuis la chute du mur, a joué un rôle majeur dans la résurgence de la tuberculose dans cette région, où apparaissent des nouvelles variétés de tuberculose résistantes aux médicaments.
D’après leurs analyses, les efforts consentis par ces pays pour se conformer aux conditions économiques néo-libérales strictes dictées par le FMI ont résulté dans des coupes de 8% des dépenses publiques, une baisse de 7% du nombre de médecins par habitant, et un net recul de la qualité des soins, en particulier la « thérapie directement observée » recommandé par l’OMS."
http://solidariteetprogres.org/article4358.html
Réponse à jean-Michel eh oui,
Vous ne trouvez pas qu'il y a déjà trop d'institutions d'Etat ? Et le Conseil constitutionnel à quoi ça sert ?
Dès lors que le président de la République, l'assemblée nationale et toutes les collectivités locales de premier niveau sont constitués au suffrage universel qu'est-ce qui justifie un organe supplémentaire désigné par une assemblée de notables ? et pourquoi pas l'équivalent d'un sénat auprès de chaque collectivité ? sauf à reconnaitre que le peuple n'est pas souverain.... ou qu'il l'est seulement lorsqu'il vote comme on le souhaite.
Nous n'atteindrons la maturité démocratique lorsque les électeurs sauront qu'ils assument directement la conséquence de leurs votes. En 1969 de Gaulle proposait la suppression du sénat en échange de la régionalisation. Nous avons la régionalisation et le sénat est toujours bien installé mais pourquoi faire ?. deux assemblées composées des mêmes partis politiques qui travaillent sur les mêmes textes.
H2
Non je ne pense pas que JM soit une taupe et je ne rallume pas le débat comme tu le dis mais je m'insurge quand JM continue à insulter. L'insulte il n'arrête pas de la faire et l'intolérance aussi. Remontes les posts tu verras.
Et je trouve inconcevable que ce mec avec ses idées individualistes soit celui qui donne les bons points sur ce blog.
Sur la femme marocaine a qui on n'a pas donné la nationalité francaise parce qu'elle avait une pratique radicale de la religion, je maintiens que je suis choquée.
Oui je ne suis pas pour l'interdiction du port du voile. Je le dis haut et fort et ce même contre Jean-Luc Mélenchon et j'assume. De toute façon il est déjà interdit à l'école et ça s'étend de plus en plus et c'est cela qui va pousser vers l'islam radical. Malheureusement.
Je ne pense pas que ce sont des contradictions, je pense que ma position est cohérente. C'est la vôtre qui ne l'est pas et j'assume d'être hyper minoritaire.
JM n'est pas une taupe. C'est un mec confus politiquement qui ne voit pas qu'il y a des classes sociales car forcément là oùil se trouve il ne la voit pas vraiment. Il a une subjectivité débordante et n'arrive pas à se décentrer de lui-même pour accepter que d'autres choses existent. Il ne peut pas comprendre ce qu'est un militant vu cette position. Mais il hait les militants, il hait qu'on lui dise qu'il y a une lutte de classe, enfermé dans sa tour d'ivoire de la politique qui ne consiste qu'en des mots, medias, bouquins, internet etc...
Le but de ma vie n'est pas de faire évoluer JM comme cela semble être celui de certains sur ce blog.
Ce qui m'étonne H2 c'est que quand la parole de JM est prédominante sur ce blog, tu ne te choques pas et tu réagis à peine à ces insultes qui évidemment t'évitent soigneusement, mais quand il est remis en cause, tu cours à sa défense.
Ceci dit, c'est vraiment chiant de s'engueuler dans la situation actuelle mais vu que JM passe son temps avec ses insultes à nous clouer le bec, on est bien obligés d'en passer par là. On a besoin de récupérer notre droit à la parole sans être censuré par quelqu'un qui nous insulte et se croit supérieur à nous!
Je trouve très bien qu'un équilibre soit revenu et que d'autres aient pu dire qu'ils en ont plus que marre de JM. C'est un juste retour de baton. Il faut voir la réalité en face de sa pratique sur ce blog. Ca crève les yeux. Pourquoi toi H2 tu ne la voies pas.
Je pars bientôt en vacances donc ce sera de nouveau l'ostracisme et le règne de JM à mon retour, ces discussions entre gens convenus qui surtout n'acceptent pas le discours simple et militant
@Chevaigne
Je vous suis tout à fait. Cette orientation vers la décentralisation du pouvoir aux niveaux plus locaux, cette responsabilité apprise aux électeurs (que j'accentuerai au delà du vote de représentants, par des débuts choix concrets, en vertu de principes inspirés d'un véritable commencement de participation responsabilisante), est je pense une bonne piste.
D'autres mécanismes que je trouve importants à mettre en place sont liés à l'encadrement du travail des élus, de façon à ce que soit maintenue le plus possible la ligne du "pour le bien collectif", et courts circuités la puissance des lobbies privés qui n'en doutons sont ceux qui à présent dictent littéralement bon nombre de choix.
Enfin, se pose cette question pratique... Comment enclencher sans heurts ce cercle vertueux républicain par ce qui ne peut être qu'une Constituante dont les constituants ne soient pas les politiques professionnels, mais des constituants différents désignés selon des modalités à définir démocratiquement et qui ne soient désignés que pour cette tâche.
@H2
J'ai été clair je crois sur ma sensibilité politique, ce que je considère comme prioritaire et qui concerne les institutions (les règles de représentativité).
Je considère comme des insultes, et la manifestation d'une connerie sans fond, l'incapacité de certains ici à saisir toute nuance, cette faculté à brailler fort et à ne s'intéresser à rien ou presque, à n'avoir que trois concepts clés qu'ils déclinent en tout sens.
Leur intégrisme métissé d'intolérance idiote du type "je suis le seul à agir", "je suis le seul à être de gauche", me donne la nausée.
Leur manière, car je refuse de bêler comme eux, de me ramener vers leurs fantasmes ridicules en me disant de droite, capitaliste, libéral, intellectuel, bourgeois, parisien, et autres noms qui pour eux sont des insultes, ce qui au passage dénote la subtilité de leur esprit et de leur analyse, ne m'inspire aucun respect et ne m'empêchera pas de les rabrouer vertement.
Il faut composer avec les cons intégristes. Je compose!
@Aux bêlants contreproductifs lobotomisés
Je vous emm... :)
Bonjour à tous,
Dans ce post, je vais me contenter de citer les passages que des internautes ont écrits et qui m'ont intéressé.
de gilles (prs) (113)
"Maintenant, je reviens à l’actualité et à la note de Jean-Luc Mélenchon.
Nous entrons dans un semblant de démocratie et la république est en danger.
C’est l’aggravation du pouvoir présidentiel nous finirons pas aller vers l’autocratie, la ploutocratie et le mage aristocrate Sarko 1er finira par régner en maître sur le pays pardon sur ce petit espace marchand que deviendra la France perdu dans l’immense marché transatlantique sous totale domination économique,politique et militaire Etats Uniennes.
Sur le citoyen et le salarié dans l’entreprise, Jean-Luc Mélenchon a raison de citer Jean Jaurès car les salariés redeviennent des serfs exploités dans des structures dont les dirigeants n’ont comme buts : la rentabilité et l’accumulation du capital, le profit maximum à court terme, la baisse du coût de la masse salariale. Ce monde capitaliste transnational de notre temps nous ramène furieusement au 19ème siécle ! "
de Jennifer (124)
"Moi ce qui m’inquiète c’est qu’on ne se démoralise pas trop avec Sarkozy, qu’on garde intactes nos capacités de résistance et qu’on travaille à trouver les conditions pour se battre. Je pense que c’est possible et qu’il faut le faire. Tout se passe dans le PS maintenant. peut être que pour atteindre le PS il faut passer par la construction de petits fronts, luttes etc… avec le PC, le NPA et tous ceux qui ont envie de se battre sans pour cela s’encarter. Il faut faire pression sur le PS, c’est la seule chose sûre. Rien d’autre ne sera efficace. La question c’est une pression soft ou une pression hard et dénonciatrice?"
Autre citation.
De Gilles(prs) (128)
"Demain bientôt la privatisation de La Poste (première étape changement de statut La Poste devient une SA, ensuite on continue la filialisation des activités, la côté financier avec la banque postale, auparavant chronopost demain sous couvert de concurence et de directives européennes on privatisera en premier ces deux structures ensuite on privatisera le reste, le courrier, les guichets etc;..) ensuite on passera à la Sncf puis on finira par les hôpitaux et les écoles.
C’est le capitalisme qui régnera en maître !
On casse les 35 h puis on détruit le code du travail avec le licenciement à l’amiable demain avec la généralisation des accords d’entreprise ou de type individuel et contractuel on détruira les conventions collectives !
Le capitalisme régnera en maître.
On casse la sécu, on dérembourse les médicaments, on fait du malade un fraudeur,on installe l’achat et le client dans cette belle conquête sociale, je dirais socialiste et républicaine qu’est la sécurité sociale !
C’est encore et toujours le capitalisme qui régnera en maître !"
Bienvenue Emma sur ce blog ouvert.
Vous êtes TOUTE NOUVELLE ICI, et nous savons de manière évidente qui vous a appelé à la rescousse, ceci dès vos premiers posts. :)
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Le conseil municipal de Chevaigne, républicain avant tout :
“Nous ne recherchons pas la publicité mais si notre acte peut entrainer à la réflexion dans un cercle plus large que la commune nous nous en féliciterons.
Les institutions ne devraient pas appartenir aux partis politiques. En tous cas il nous paraît impossible qu’ils les réforme sérieusement puisqu’ils en vivent.
contribution personnelle qui n’engage pas mes collègues.”
La conclusion évidente, et qui me vaut tant de difficultés ici, est : il faut réformer en profondeur les institutions, et que ce ne soient pas les politiques professionnels qui le fassent eux mêmes, mais des constituants différents désignés selon des modalités à définir démocratiquement et qui ne soient désignés que pour cette tâche.
Tout part de là, et notamment cette plaie ouverte qu’est le manque actuel de représentativité populaire et donc de défense des intérêts du plus grand nombre.
M, je te suis reconnaissant,car en effet aussi bien ton accueil sur ce blog, tu as dit que j'étais touchant et que vous ne tiendrais pas compte de mon orthographe que je qualifiais de pitoyable.
Pour moi tu es un gentil garçon plein d'intelligence et bourré d'instruction, alors il faut que tu garde tes convictions, et que tu essais de convaincre les autres est tout-a-fait normal,et cela est tout a ton honneur, mais tu devrais avoir du respect pour les convictions de autres, de plus,tudevrais être plus respectueux envers Jennifer car franchement tu va trop loin.
Maintenant c'est le conseil de quequ'un qui a beaucoup d'admiration pour toi, ton savoir tes connaissances très étendues, bien que je continu a clamer haut et fort que la majorité des gens qui ne viennent pas sur le bloc de Jean-Luc Mélenchon c'est a cause des références et des livres que tu prends en référence, moi je peu te dire que bien que s'intéressent beaucoup a la politique, ils lisent presque tous comme moi des policiers (polars), Jennifer elle aussi a des convictions tout a fait louable, et qu'elle cherche à convaincre est plus qu'honorable, elle ne mérite pas ton manque de respect.
Maintenant pour moi JM tu reste quelqu'un de très bien et qui défend c'est idées avec beaucoup de conviction et cela est louable.
Une autre initiative de LA SOCIETE CIVILE qui oeuvre à l'essentiel, la redéfinition des règles démocratiques et républicaines, le PASSAGE OBLIGE vers la sortie de l'impasse ultralibérale puisqu'il s'agit de redonner le pouvoir au plus grand nombre via des élus REPRESENTATIFS et LEGITIMES.
http://etienne.chouard.free.fr/mocrie/
Nota : j'invite les militants à faire l'effort nécessaire pour ne pas confondre par raccourci un peu trop facile et erroné :
- libéralisme ET ultralibéralisme comme on ne confond pas socialisme ET communisme stalinien.
- capitalisme d'investissement ET capitalisme de spéculation.
- engagement militant ET récitation de slogans.
PS à Max. J'aime les polars aussi! Les américains surtout, bien noirs, Chase particulièrement. Vive les Usa dans ce qu'ils ont de meilleur. ;) Et m**** aux cons intégristes, qu'ils soient bac+10 ou ouvriers, définitivement.
JM,
L’insulte à l’égard de ceux que vous considérez comme des "bêlants" ne produit rien, ne relève d'aucune analyse pertinente de leurs pratiques ni de leur degré d'analyse politique et à fortiori de leur niveau de maturation des idées qu'ils reproduisent sur ce blog ou ailleurs. Sans même parler de leur militantisme, qu’il soit en ligne, syndicale, politique ou associatif.
Votre propre discours ainsi que vos méthodes me font bigrement penser à celui de ce qui fut appelé il y a quelques années la seconde gauche. Si je reproduisais votre propre schéma de pensée, je dirai que vous êtes un bêlant parmi d'autres bêlants. Mais cela équivaudrait à vous interdire toute part de réflexion propre et d’assimilation d’une pensée collective ou pour le dire en d’autres termes, à vous nier la qualité d’être humain.
Acceptez que d’autres adhèrent à la longue tradition des lumières et considèrent qu’une histoire partagée fassent plus pour le monde qu’une réflexion ex-nihilo. Le mirage de l’homme abouti, maitre de son œuvre de A à Z, a fait son temps. Le travail collaboratif – terme au combien moderne et prisé par notre société dite « avancée » – a été inventée et mis en pratique par les Lumières. Devrions-nous, au prétexte que cette idée date de 3 siècle l’abandonner parce que nous?
Les Républicains que nous sommes jugeons que notre réflexion se nourrit aux sources de notre histoire. Je peux juger de la pratique qui me semble meilleure … vous le pouvez aussi et en aucun cas je ne peux juger de votre qualité à le faire au risque – et je me répète – de vous dénier la qualité d'être humain.
"comparer la sociale démocratie au radicalisme"(derek)
même soumission au (néo)libéralisme, en France comme en Argentine, et même échec (au moins à partir de la crise "pétrolière" de 1974) à représenter durablement les intérêts des classes moyennes et populaires
ce qu'ont bien compris (de différentes façons) les divers bonapartismes et populismes disponibles sur les 5 continents
José Angel. Intéressant.
Celà dit, n'oubliez pas qu'ici, s'il y en a un qui défend les Lumières, c'est bien moi (avec quelques autres dont certains ont démissionné façe aux pénibles attaques de certains intégristes), qui place avant toute approche partisane les valeurs républicaines et démocratiques!
J'ai par ailleurs déjà ici, me faisant au passage insulter et traiter d'intellectuel, qui n'agit pas, libéral capitaliste, etc, largement évoqué les Lumières, et Jefferson, en les opposant à Calvin notamment, et à cette logique de prédestination des élites écartant les intérêts collectifs des mécanismes de décision.
D'où le coeur de mon discours, qui concerne une Constituante démocratiquement légitime comme passage obligé pour sortir de l'impasse.
Et, point non négligeable et très Des Lumières, le refus de tout obscurantisme intégriste du type de celui exprimé ici par des soi disant militants de gauche crachant sur tout ce qui ne leur ressemble pas tout à fait.
Que penser ainsi d'un humain qui souhaite désactiver chez les autres l'aspiration à l'individualité, typique d'ailleurs des délires des tenants de la gauche collectiviste ou des ultra-libéraux, comme quoi...?
Quant à cette notion d'humanité que vous évoquez, elle est peut être plus complexe que la bien pensance convenue.
Des notions telles que degrés de liberté vis à vis du collectif, raisonnement non binaire du type "appartient/appartient pas à l'humanité" sont plus à même de jauger l'Homme et l'Animal je crois, en intégrant les avancées conceptuelles récentes des sciences dures et des sciences sociales.
Quoi qu'il en soit, le renfermement optu sur soi-même et le refus d'évoluer dans ses certitudes n'est pas une vertu, et ne porte pas ni les valeurs des Lumières ni les valeurs de l'Humanité!
Bagatelles
Hors d'âge
Quand je pense que certains affirment : (Il court, il boit, et il fume à 101 ans. Cet homme est mon nouveau héros). Et c'est sans doute par pudeur qu'on échappe à sa vie sexuelle....De qui s'agit-il ? De Buster Martin, un centenaire Anglais né en France qui a décoiffé les pays pantouflards d'Outre-Manche en courant récemment un semi-marathon (21 km) en un peu plus de cinq heures. On raconte que sitôt franchie la ligne d'arrivée, il aurait réclamé une bière. Bon, passe encore. Mais le pire, c'est qu'à 101 ans, il travaille toujours en nettoyant des camionnettes. Bravo pour la longévité. Quant au héros, j'en choisirai un autre. J'ai écrit ma première bagatelle en 1975, et je ne me vois pas signer la dernière ne 2050.
quotidiens
Je me méfie de tous ces on qui parlent. Ils ne seront jamais le je de ceux qui se taisent.
Alain Jouffroy
L’affaire Siné, par Bernard Langlois.
Mes lecteurs réguliers savent tout le bien que je pense du sieur Philippe Val, ancien chansonnier très moyennement doué, devenu par d’obscures manœuvres directeur d’un titre satirique qui fut longtemps glorieux, Charlie Hebdo. On ne va pas revenir sur toutes les vilenies par ce monsieur dispensées chaque semaine, le long d’éditoriaux filandreux à prétentions philosophiques (qui lui ont valu le surnom de Spinoval, tant il fait usage, à grands coups de citations, de l’œuvre du ¬philo¬sophe marrane Spinoza), ni sur la patiente épuration conduite, dans une rédaction menée à la schlague, de tous éléments ayant osé contester la dérive avérée du journal vers des horizons quasi néoconservateurs (atlantisme, libéralisme, sionisme, islamophobie…) à l’opposé de ce que fut le vrai Charlie Hebdo d’antan : passons.
Le renvoi de Siné, dernière saloperie en date, est une grosse bêtise, dont (peut-être) ce petit arriviste de Val ne se remettra pas ; le prétexte en est dégueulasse et grotesque.
Grosse bêtise, car Siné, à près de 80 balais, est une des grandes figures du journal et du dessin anar en général, au talent iconoclaste et au courage politique (notamment pendant la guerre d’Algérie) très largement reconnus. La nouvelle de son licenciement a provoqué une levée de boucliers et la manifestation d’un soutien qui doivent lui faire chaud au cœur.
Prétexte, car la vraie raison n’est pas du tout la crainte d’un procès qu’aurait envisagé de lui faire le fils Sarkozy, que Siné épinglait dans sa dernière planche avec son sens habituel de la nuance : en vérité, Siné était un des rares auteurs de Charlie qui se permettait encore de contester publiquement le patron, et qui lui était encore ¬rentré dans le lard récemment à propos d’une autre saloperie, dirigée ce coup-là contre Denis Robert.
Prétexte dégueulasse, parce qu’il n’y a pas d’injure plus grave, au regard de l’Histoire et de ce qu’elle nous a appris du sort du peuple juif, que de traiter quelqu’un d’antisémite : aux yeux d’un Siné (aux miens aussi du reste), il n’est pas incongru, dans un espace public aseptisé, de polémiquer à grands renforts de noms d’oiseaux, c’est même recommandé – c’est sain, ça fouette le sang, ça réveille, ça ravigote –, mais il est des limites à ne pas franchir, l’accusation d’antisémitisme en est une, qui porte atteinte à l’honneur.
Prétexte grotesque, enfin, car qui connaît Siné (l’homme et l’œuvre), ses goûts interlopes, son internationalisme de principe, sa phobie de toute idéologie cocardière, de tous sectarismes, de toutes religions, de tous interdits en général, et son goût immodéré pour les provocations en tous genres – au demeurant, le meilleur des hommes, des époux, des pères et des amis des chats (qui le lui ont bien rendu !) –, qui le lit et rigole de ses pochades depuis des lustres sait qu’il n’a rien d’un raciste en général, ni d’un antisémite en particulier.
Mais voilà : comme quelques autres, qui ont subi la même accusation gratuite, il soutient sans barguigner le peuple palestinien, depuis un demi-siècle sous le joug d’un État qui l’est, lui, raciste. Sinon dans ses principes, du moins dans sa politique ordinaire. Vous savez bien que s’en prendre à Israël est, dans ce pays, LA faute impardon¬nable, celle qui vous met au ban de la société, vous traîne au banc d’infamie. Ce qui est arrivé à Siné est somme toute banal. L’accusation a été d’abord portée sur une radio par un agent d’influence israélien coutumier du fait (comment s’appelle-t-il, déjà ? Sarkolovitch, un nom comme ça). Siné, fort naturellement, traîne ce peigne-cul en justice.
Mais le plus triste, à mes yeux, est l’absence de réaction de la plupart des rédacteurs de Charlie, les collègues de Bob : les vieux de la vieille se retournent, gênés, dans leur couche ; ou font mine de ne pas comprendre ; ou, pour les plus fringants, toussent un peu en tétant leur havane : ils ont l’excuse d’être vieux, amortis, décorés, malades, voire déjà morts (seul Willem, à l’heure où je rédige, a signé la pétition de soutien). Les jeunes, eux, n’ont aucune excuse, sauf de préserver leur carrière (mais vu le barouf que provoque l’affaire, on va peut-être trouver des résistants de la dernière heure…). Autrefois, c’était surtout la page 3 qui salissait les semelles quand par mégarde on marchait dessus ; aujourd’hui, c’est tout le journal qu’il vaut mieux contourner, quand on le croise sur un trottoir. À la rigueur, si l’on est superstitieux, on peut y mettre le pied gauche.
Bernard LANGLOIS.
Pour signer la pétition pour soutenir Siné :
http://www.soutenir-sine.org/
Jeudi 24 juillet, le dessinateur Plantu prend position en publiant un dessin dans L'Express.
Plantu prend position pour Siné, et contre Philippe Val.
http://blogs.lexpress.fr/nouvelleformule/plantu2977.html
Chers camarades,
Nous notons dans ces commentaires beaucoup de bonnes choses, sauf une analyse serrée de l'intervention du PS à la tribune du Congrès débouchant sur le rejet et sur le NON.
NON! Et,notamment,dans les toutes dernières conclusions, ou Montebourg, mandaté par le PS appelle à une VI ème République! allant jusqu'à mettre en garde l'assemblée sur l'exaspération croissante des Français envers la nième modification de la Véme; retaillée à la mesure d'une majorité, elle- même soumise au bon vouloir d'un seul homme.
Ce qui, au total, analyse le PS, est une monocratie (doux euphémisme!) et donc le contraire d'une démocratie.
Certains d'entre nous avanceront les droits nouveaux de l'opposition...
En fait, ils ne sont que virtuels car renvoyés, soit à une loi, soit au réglement des assemblées.
Question: qui fait la loi aujourd'hui ?
Devant la férocité de nos avenirs, cela vaut la peine de se mobiliser pour défendre cette autre idée qu'est la VIème République.
Demandons aujourdh'ui à nos fédérations des exemplaires de l'intervention afin d'en développer, dans les sections, les analyses et des actions concrétes.Sinon tout reste de l'ordre du bla bla.
Congrès du Parlement
Séance du lundi 21 juillet 2008
http://www.assembleenationale.fr/13/cri/2007-2008-extra/20081990.asp
Éditorial
Et pendant ce temps-là...
Par Jean-Paul Piérot
Nicolas Sarkozy, à qui Jack Lang vient d'éviter de subir une défaite humiliante, en votant avec la droite lors du congrès de Versailles, régalait tout son petit monde hier dans les salons de l'Elysée. Fini les sueurs froides, les nuits sans sommeil des hommes du président, rongés par l'inquiétude, et celles des députés rétifs harcelés par les SMS. Les portables refroidissent, le champagne est bien frappé. On fête les victoires qu'on peut, même celles obtenues par le concours de la trahison, après force menaces et propositions alléchantes.
Et pendant ce temps-là les mauvais coups continuent de pleuvoir sur le monde du travail.
Les mêmes parlementaires, une fois avalé les petits fours rue du Fauboug-Saint-Honoré, ont rejoint le Palais-Bourbon et celui du luxembourg pour enterrer avec un bel entrain les RTT pour les cadres. Bon appétit Messieurs ! vous avez mérité encore quelques encas pour avoir en plein mois de juillet, quand la riposte est plus difficile, fait reculer la France d'un siècle de progrès social. Tous les salariés, ouvriers, employés, personnel d'encadrement sont également frappés par la démolition des 35 heures les cadres, qui travaillent selon le régime du forfait, voient exploser le nombre d'heures qu'on pourra exiger d'eux, sur la base d'un (volontariat), précision qui prêterait à sourire-.n'était la gravité du sujet-quand ont connaît le style du (management) en vogue dans nombre de sociétés. Le président de la CFE-CGT s'insurge avec raison contre ce (retour au siècle dernier), un retour, faut-il présider, qui s'effectue souvent dans les conditions de pressions, de dictature du résultat financier, d'infantilisation, de caporalisation, de déresponsabilisation et, pour résumer la déclassification tout à fait caractéristiques de notre éépoque de mondialisation capitaliste.
L'actualité en fournit de trop nombreux exemples. Des cadres craques, sont détruits par cette gestion inhumaine des hommes.
Dans des secteurs aussi différents que l'automobile, le milieu hospitalier, la banque, des suicides sont directement liés aux conditions de travail. Humiliations, rappels à l'ordre et aux objectifs financiers, culpabilisation, autant de symptômes d'un malaise largement répandu. cette loi qui ouvre la voie à des semaines de 60 heures, en faisant passer le forfait de 218 à 235 jours, voire 282 jours, aura des conséquences redoutables sur la santé, la vie familiale.
Dix semaines de plus de travail par ans ! C'est le triomphe d'une conception de la société fondée, sur la soumission de l'homme et de la femme au seul intérêt de l'entreprise, c'est-à-dire en l'occurrence des actionnaires. Ce dogme résumé par Nicolas Sarkozy dans sa formule(travailler plus pour gagner plus) est aux antipodes de la conception du travail comme moyen d'épanouissement et de réalisation de l'être humain dans la société. A l'évidence, le résultat de l'élection présidentielle en est la preuve, la majorité des Français n'en a pas mesuré immédiatement la portée. Est-ce à dire que la droite, comme elle s'en vante aurait gagné la bataille des idées ? A l'épreuve des faits, l'opinion publique n'a pas tardé à désavouer la politique gouvernementale et le président de la République, en dépit de tout ses efforts, ne parvient pas à sortir de la nasse de l'impopularité. Et pourtant les coups pleuvent. Tout se passe comme si le pouvoir puisait sa force non pas dans l'assentiment du peuple, mais de l'image d'incapacité du principal parti de la gauche à tenir son rôle de parti d'opposition.
Il reste que la mobilisation sociale en plein coeur de l'été montre que la pire des lois ne passe pas comme une lettre à la poste et que la messe Sarkozyste n'est pas dite.
Qui a voté OUI à Versailles pour la révision de la Constitution française ?
10 députés de gauche ont voté OUI :
Mme Chantal Berthelot (Parti Socialiste Guyanais), MM. Gérard Charasse (Parti Radical de Gauche), Paul Giacobbi (Parti Radical de Gauche), Mme Annick Girardin (Parti Radical de Gauche), MM. Joël Giraud (Parti Radical de Gauche), Jack Lang (Parti Socialiste), Albert Likuvalu (Parti Socialiste), Mmes Jeanny Marc (Apparentée Parti Socialiste : Guadeloupe Unie, Socialisme et Réalités), Dominique Orliac (Parti Radical de Gauche) et Sylvia Pinel (Parti Radical de Gauche).
4 sénateurs de gauche ont voté OUI :
MM. Jean-Michel Baylet (Parti Radical de Gauche), André Boyer (Parti Radical de Gauche), Daniel Marsin (Apparenté Parti Socialiste : Guadeloupe Unie, Socialisme et Réalités), François Vendasi (Parti Radical de Gauche).
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2007-2008-extra/20081990.asp#P426_112554
Question : ces 10 députés et ces 4 sénateurs sont-ils de gauche ?
@ Maxou
"Il reste que la mobilisation sociale en plein coeur de l’ été montre que la pire des lois ne passe pas comme une lettre à la poste et que la messe Sarkozyste n’est pas dite."
Désolé, mais je ne suis pas aussi optimiste:
A mon avis, ils vont faire leur traine-savates habituel pour se faire compter, puis sarko va leur faire un gros doigt, et ils vont rentrer sagement chez leurs mères... en attendant leur prochaine torgnole !
Et tant que les manifestants seront disciplinés comme des Chinois, ça continuera.
Le prévisible et l’imprévisible
Par Denis Sieffert
jeudi 24 juillet 2008 :
http://www.politis.fr/Le-previsible-et-l-imprevisible,4254.html
A vous de remplir les bulles...
http://www.lepost.fr/actu_bulle/2008/07/23/1228949_que-va-dire-nicolas-sarkozy-aux-parlementaires-ump-qu-il-recoit-pour-feter-l-adoption-de-la-reforme-des-institutions.html
4 Aoûte, je ne suis pas optimiste non-plus
Excuse pour le (E) de 4 Août
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=41492&vo=99#sondage
@ Maxou
Il reste 2 espoirs:
le facteur a promis une vraie grève avec blocages en octobre, et il y a cette initiative citoyenne du CNR: grève générale le 10 novembre.
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/post/2008/07/07/Une-greve-dont-tout-le-monde-s-apercevra
Si ça ne débouche sur rien, alors on pourra considérer le France comme définitivement perdue (pour et par le peuple).
@ H2
C'est vrai que ce livre est remarquable. J'espère qu'il va ouvrir pas mal d'yeux.
Dès la première page, Naomi y explique comment les écoles dévastées par Katrina ont été privatisées en un éclair alors que la Nouvelle-Orléans n'avait pas encore enterré ses morts...
Pour ceux qui ne l'auraient pas lu, pensez, à chaque anecdote, à faire le rapprochement avec la politique du nain (L'auteur, une canadienne anglophone, ne se gène pas pour le faire dès les premières pages)
Pensez surtout que c'est LE MENU pour les prochaines années.
les locomotives de l'économie mondiale s'essoufflent:
http://fr.rian.ru/business/20080724/114840614.html
Un autre membre de la SOCIETE CIVILE, qui multiplie les INITIATIVES allant dans le BON SENS, très intelligent et très compétent, très largement capable de DEMOCRATIQUEMENT PARTICIPER DIRECTEMENT à la gestion de la cité, plutôt que cette seule classe politique de droite et de gauche coupée de son peuple, vivant à présent des subventions et appuis cachés de lobbies divers, et devenue sans légitimité.
Cet homme a toute sa place dans le cadre d'un projet de Constituante redonnant son sens à la République, pour que les intérêts des citoyens soient A NOUVEAU défendus.
http://www.ecoledemocratique.org/article.php3?id_article=337
La LDH, une ONG parmi d'autres, qui regorge de compétences très pointues dans des domaines tels que la justice, les programmes sociaux, le droit du travail, et qui devrait avoir sa place au sein même des institutions, et au minimum dans le cadre d'un projet de Constituante dont le but serait de redonner à la République sa valeur de base essentielle et disparue : des représentants qui représentent les intérêts des citoyens.
Il faut soigner la République et la Démocratie en corrigeant cette dérive de la politique professionnelle, détachée du peuple et des réalités.
Notre avenir à tous, de salarié, de parent, de citoyen libre et fier de son pays en dépend.
http://www.ldh-france.org/
Eva Joly, une femme de la SOCIETE CIVILE de grande valeur, dont les compétences précieuses pourraient faire merveille dans le cadre d'une Constituante intégrant le mode judiciaire dans ses principes régulateurs et fondateurs, ce que la classe politique et les grands syndicats actuels ne feront jamais, car dépendant à présent des subventions des lobbies des grandes multinationales.
Que les politiques et les syndicalistes responsables se montrent républicains avant tout et exigent que les règles du jeu de base, la Constitution, soit redéfinie de manière démocratique et représentative par d'autres personnes que celles qui en vivent!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eva_Joly
réponse à J.M.
albert jacquard, représentant de la société civile très intelligent et très compétent. Mon oeil ! je n'y crois pas un seul instant ! s'il était aussi intelligent que ça il saurait par avance que ses "mièvreries " sont en dehors des clous.
En fait il fait comme tout le monde, il existe surtout comme il peut !
Je le vois mal approcher le personnel politique sans se faire récupérer et au final " bouffer " ni plus, ni moins. C'est un claffoutis de " bonnes intentions" sans espoir de lendemain...
Eva Joly... c'est autre chose ! elle en a ! et le registre n'est pas le même.
Mais bon, après des années d'usures et de pressions finalement elle a rendue les armes. Morale de l'histoire : il faudrait plusieurs Eva Joly alors que celle que l'on avait n'est déjà plus là. On fait comment ?
@4Août, le facteur a promis une vraie grève avec blocages en octobre, cette grève promise par le facteur pourrait prendre, mais encore une fois à mon humble avis elle serait bien plus salutaire si elle avait lieu a la rentrée de septembre, car en effet les citoyens n'ayant pas beaucoup de moyen financier, ne pourraient pas suivre si un mouvement démarrait trop près des fêtes de fin d'année
Et je crois que le mouvement serait plus populaire si il démarrait en septembre ?
je crois que pour qu'un mouvement soit vraiment populaire et moins con il faudrait arrêter d'emm****r les " personnes qui n'y sont pour rien ! ".
Quand verra t-on en france, des grèves autorisant le transport gratuit et des manifestations assiègeant l'assemblée nationale, le sénat, les permanences des députés etc...
Eux ils sont vraiment tranquilles, hein ? s'attendent que ça passe.
ET après l'on dit ils attendent que la situation pourrisse, tu m'étonnes ?
Ils s'en foutent eux, sont gênés de rien.
Quoi qu'il en soit, et quels que soient les mécanismes de désignation des constituants pour une Constituante, rien ne changera tant que les gens, qu'ils soient salariés, parents, citoyens, continueront à accepter que la classe politique actuelle qui ne les représente plus décide seule!
La SOCIETE CIVILE doit déprofessionnaliser la politique!
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Le conseil municipal de Chevaigne, républicain avant tout :
“Nous ne recherchons pas la publicité mais si notre acte peut entrainer à la réflexion dans un cercle plus large que la commune nous nous en féliciterons.
Les institutions ne devraient pas appartenir aux partis politiques. En tous cas il nous paraît impossible qu’ils les réforme sérieusement puisqu’ils en vivent.
contribution personnelle qui n’engage pas mes collègues.”
La conclusion évidente: il faut réformer en profondeur les institutions, et que ce ne soient pas les politiques professionnels qui le fassent eux mêmes, mais des constituants différents désignés selon des modalités à définir démocratiquement et qui ne soient désignés que pour cette tâche.
Tout part de là, et notamment cette plaie ouverte qu’est le manque actuel de représentativité populaire de la part des politiques et leaders syndicaux, et donc de défense des intérêts du plus grand nombre.
Juste pour dire que je pense que les militants doivent avoir tous un vrai droit d'expression sur ce blog avec tout le respect qu'on doit à un être humain. Il me semble d'ailleurs que le projet de Mélenchon de faire un Die Linke en France c'est-à-dire d'un regroupement autour de la gauche du PS, du PCF et du NPA (je ne sais pas s'il inclue le NPA mais on a un peu cette impression quand on lit Jean-Luc Mélenchon) doit être concomitant de l'ouverture de ce blog: que des gens d'obédience politique diverse arrivent à discuter ensemble. Alors il faut faire un effort d'essayer de s'écouter, ou tout du moins de ne pas s'insulter. Si j'ai été virulente ces derniers temps c'est qu'il y en avait plus que marre de faire culpabiliser les militants parcequ'ils sont militants. Il y a d'autres chats à fouetter que de s'en prendre aux militants et ce blog s'il est démocratique doit pouvoir leur être ouvert. On n'est pas obligé de parler de tout ce que les autres parlent, ni d'être d'accord avec eux mais au moins on les respecte et on les traite pas de lobotomisés ou de bêlants. Ou alors si on le fait, qu'on s'attende à recevoir la même chose en retour. Pourquoi il y aurait certains qui auraient le droit d'insulter et les autres devraient toujours bien poliment les rappeler à l'ordre. Pendant des mois, on se fait agresser et insulter mais dès qu'on répond on a droit à des "Oh, shocking! Comment ose-t-elle etc... cette conne etc...?" La conne peut aussi bien faire comme les autres.
Je vais faire un tour... Revoilà la braillarde sans cervelle, et sa bêtise et mièvrerie abyssales me donnent le vertige!
:)
réponse à J.M.
voilà bien le noeud du problème, nous sommes en plein dedans.
Précisément il faut précariser les politiques et arrêter leurs rentes de situation.
Bientôt des charges notariales passées de génarations en générations.
Les " debré " " bachelot" sont un exemple, et même en dehors de cela une "vie" entière à occuper des postes inutiles pour la plupart qui n'ont plus pour but que de placer les amis et assurer les retraites.
80% des lois sont votés par l'europe et les députés européens français sont les mieux payés (environs 120.000 francs /mois) un scandale ! et en plus il faut que l'on paye les notres de députés et les sénateurs empoussiérés dont le pouvoir ne s'exerce plus que sur 20 % des lois et chaque jour un peu moins.
Toute initiative pour faire cesser le scandale est bonne et appropriée.
J.M. as tu des idées d'associations, de lobbie ou autre, pour faire bouger en ce sens ?
Je comprends que les mouvements de grève gênent ou même enm**** les gens qui n'y sont pour rien, mais comment les acquis sociaux ont étaient obtenues ?
Mais si quelqu'un trouve une solution sans avoir recours à la grève, je crois que tous les ouvriers, employés, cadres sont preneurs, car faire une grève sans perte de salaire et sans gêner les gens'(les citoyens) cela n'existe pas ?
Vive gilles Nicolas ! maire de chevaigné !
Un brave parmi les braves et droit dans ses bottes! ainsi que tout son conseil municipal.
Le Monde Diplo publie cela:
En dix ans, le nombre de milliardaires (en dollars) a étémultiplié par cinq sur la planète. Les riches ne sont certespas encore aussi nombreux que les pauvres, mais comme lemonde tourne plus que jamais autour d'eux, une explorationen profondeur de l'« Internationale des riches » valait bienle détour. En dix ans, le nombre de milliardaires (en dollars) a étémultiplié par cinq sur la planète. Les riches ne sont certespas encore aussi nombreux que les pauvres, mais comme lemonde tourne plus que jamais autour d'eux, une exploration en profondeur de l'« Internationale des riches » valait bienle détour.
« Manière de voir » n° 99, juin-juillet 2008 « L'INTERNATIONALE DES RICHES » http://www.monde-diplomatique.fr/boutique/riches
Excusez pour le couper coller mal fait (doublé). En tout cas c'est intéressant de savoir qu'au moment où les pauvres sont de plus en plus pauvres, les riches eux s'enrichissent encore plus!
C'est ça, va faire un tour. Ca fera du bien à tes neurones et aux miens et ca évitera aux internautes de lire tes insultes stupides
réponse à maxou
si cela existe et de façon beaucoup plus rapide, il faut faire trembler les dirigeants !
as tu vu marins pêcheurs ou autre comme tous les politiciens baissent facilement leur froc dès que ce sont eux ! et non pas d'autres qui sont mis en danger.
C'est à eux et eux seuls qu'il faut demander des comptes.
Toi même tu as une permanence de député non ?
Imagine qu'il déboule une centaine de manifestants pas contents du tout qui l'en fasse partir sous une pluie d'insultes...à ton avis ?... que penseras t-il ?
c'est bien simple...il est temps que je me magne le c.. pour changer les choses avant que ça ne me retombe dessus !
Un autre exemple, Rennes ville socialiste...et AFFAIRISTE...comme c'est inimaginable. Un seul mot d'ordre, le bétonnage, le déffichage et la mort de la campagne. Création de RENNES METROPOLE pour accentuer encore la pression urbaine.
Un petit bourg de rien du tout ! Vezin-le-coquet, les habitants ont dit non !
ils ont même pratiquement sequestré la maire, chauds les débats du conseil municipal, bastond ! dans l'air. Au bout du compte la portion qui devait réunir Rennes et Vezin a été abandonnée. Vezin restera un îlot entouré de vert.
La victoire en chantant !
LA REFORME DU TEMPS DE TRAVAIL
"La seule conséquence sera une baisse des salaires"
Quelles modifications va apporter le projet de loi de réforme sur le temps de travail s'il est voté à l'Assemblée nationale ?
- En pratique pas grand-chose. La seule conséquence sera une baisse des salaires. La majoration des heures supplémentaires doit descendre de 25% à 10% ou 0%. Le fameux président du pouvoir d'achat fait donc l'exact contraire de ce qu'il a dit. Alors que les salaires sont trop bas, ils vont encore baisser. Les Français vont travailler plus et gagner moins.
Par ailleurs les possibilités de dépassement du contingent annuel d'heures supplémentaires vont être ouvertes. Pourtant lorsque le contingent est dépassé, chaque heure est majorée de 100%. Celui-ci était déjà passé de 130 heures sous la gauche en 1982, à 220 heures, après la réforme de François Fillon de 2004, lorsqu'il était ministre du Travail. Encore une preuve qu'on fait travailler les gens plus longtemps, pour gagner moins.
Ceux qui travaillent 35 heures vont-ils travailler plus ?
- Les 35 heures ne sont que la durée légale du travail. Il s'agit d'une référence pour le Smic, la grille des salaires conventionnels, les échelons, les niveaux, les coefficients. Les 35 heures ne sont pas la durée effective du travail. Il y avait déjà la place pour travailler 13 heures de plus par semaine, sur décision de l'employeur.
Comment les salariés vont-ils pouvoir négocier leur temps de travail, y compris dans les petites entreprises où les syndicats sont absents ?
- Ils négocieront fort mal. C'est la raison pour laquelle il faut qu'il demeure une durée légale afin d'éviter que l'on bascule dans ce qui s'apparente à du travail forcé ou de l'esclavage. En 70 ans, la gauche avait réussi a combiné une réduction de la durée du travail, une hausse des salaires, et une hausse de la productivité. On se demande pourquoi nos intégristes néolibéraux au pouvoir et le Medef veulent aller à contre-courant d'une magnifique tendance. Le progrès humain consiste à travailler mieux, à travailler tous. Les destructions dans le code du travail, par les députés de la majorité, vont nous faire régresser d'un siècle. Même Pétain n'avait touché aux 40 heures. Xavier Bertrand vient lui de signer une directive de l'Union européenne qui fixe à 65 heures la durée légale du travail. Ces gens là veulent nous faire marcher sur la tête.
Interview de Gérard Filoche par Alain Roux
réponse à jennifer
LES 60 PERSONNES LES PLUS RICHES DU MONDE ONT UNE FORTUNE EQUIVALENTE AU P.N.B DES 60 PAYS LES PLUS PAUVRES.