24juil 08
Donc, mercredi s’est conclu le parcours de la loi sur le temps de travail, avec le compte rendu de la commission mixte paritaire (députés/sénateurs) et le vote final. Mardi s’était achevée la discussion au Sénat. En me rendant à la séance j’ai croisé la manifestation des cadres CGT et CGC devant le théâtre de l’odéon, à deux pas du Sénat. Un millier de personnes d’après la télé. Chapeau! Il est vrai qu’ils vont trinquer méchamment avec le nouveau temps de travail au forfait. Ce qui va être terrible aussi c’est la nouvelle formule du temps de travail annualisé pour les salariés du rang. Et combien d’autres points sont à hurler! D’après moi la vie des gens va être dévastée par cette affaire. Bon je ne veux pas saouler avec les choses importantes. De toutes façons il faudra bien des semaines pour que le nouveau système s’applique et pour constater des réactions de la base. Je pense qu’à ce moment là on entendra des gros malins, actuellement sur la plage, engueuler «les politiques» sur le thème: «on ne vous à pas beaucoup entendu quand ça se votait tout ça». Mais on n’en est pas encore là. Aujourd’hui il faut parler de ce qui compte. C’est-à-dire de ce qui agite la scène médiatique. J’avais commencé une note en parlant de l’affaire Jack Lang, puis de l’affaire Valls et consort, et ainsi de suite, préliminaires très colorés du congrès du parti socialiste. Comme les feux de la production d’informations ont changé de cible, les mouches ont changé d’âne. Mais je poste cette note quand même. C’est l’été. Un coup d’œil sur le PS. Pour l’instant ce n’est plus un parti, c’est un chenil. Ca aboie sur tous les tons et de tous les côtés. Et suivant une loi bien connue des canidés, chacun cherche à hurler plus fort que son voisin. Pour se faire entendre il va donc falloir une «voix de marchand de chiens» comme on dit très finement dans le Jura pour désigner certaine voix si puissantes qu’elles couvriraient le cri des bêtes les plus bruyantes. Comme donc tant de gens crient si fort, je me demande moins si ce qu’ils disent est cohérent que pourquoi ils le font.
Si j’en suis là c’est que je crois à l’intelligence de ceux qui crient. Ils savent qu’en commençant ce procès ils aggravent notre défaite à Versailles. Ils savent qu’ils offrent à Sarkozy un triomphe supplémentaire en ajoutant à sa victoire le dividende délicieux du ridicule de nos empoignades. Prétexte que cette scène! Si les dirigeants du parti avaient voulu faire quelque chose, le bureau national du parti aurait été maintenu le lendemain du vote du Congrès de Versailles! Il n’a pas été convoqué. Quand au fond la cause est tout aussi incertaine. Que reprochent-ils qu’ils n’aient eux même fait? Ils sont mieux placés que quiconque pour savoir que la précédente réforme de la Constitution par Sarkozy à propos du traité de Lisbonne n’a été acquise que grâce à eux. Comment reprocher à Lang aujourd’hui une collusion avec la droite qui s’est déjà pratiquée avec pour résultat, tout aussi terrible, de priver les français de référendum? Et pourquoi Lang? Que dire des 4 autres députés autour de Valls qui se déjugent après leur vote et agressent tous leurs camarades en les accusant d’avoir des reflexes "pavloviens" contre Nicolas Sarkozy. Pavloviens! C’est-à-dire des reflexes de chiens! Sévérité et mansuétude sont bien mariées au sommet du PS. Les crieurs sont-ils plus crédibles que leurs cris? Qui crie le plus fort? Julien Dray! Personne ne peut être convaincu parce qu’il dit dans ce domaine. Son nom est attaché à un nombre d’indiscipline tel qu’il est parmi les plus mal placé pour officier dans ce registre. Par exemple l’époque ou il affichait (et moi aussi) notre blâme pour avoir voté contre la guerre du golfe ou contre la banque centrale européenne et s’en vantait dans la presse. Sa colère jouée contre ceux qui sont «un pied dedans un pied dehors», formule tellement connotée, me fait éclater de rire comme je le ferai devant n’importe quel rôle de composition! Tout de même! Quand on se souvient qu’il fut l’organisateur d’une micro scission du PS en 1993 nommée Mouvement Action Egalité (MAE) dont était membre la moitié des membres de la direction de la gauche socialiste c’est-à-dire tous ses proches! Le reste le concernant est à l’avenant et même pire. Dans cette criaillerie, seul Jean Marc Ayrault sonne juste dans son rôle. Cela parce qu’il est le président du groupe et que la fonction crée l’organe: c’est son devoir de mettre le holà. Les autres sont dans le congrès du parti socialiste, rien de plus. Car globalement tout le monde sait que Lang n’est pas celui qui a fait la décision. Il fallait deux voix. Pas une. Deux. Ca n’excuse pas son choix. Ca le met à sa place. Ce sont les radicaux qui ont fait la décision. Ca, ce sont les faits. Vient donc seulement ensuite le reste. C’est-à-dire du bon usage bureaucratique de l’indiscipline de Lang. Quand je faisais la formation de Dray au moment des congrès je lui expliquais une règle de cette maison. La direction crée le sujet du débat de congrès, en dernière ligne droite. Ce n’est jamais celui auquel on pensait d’abord. Ce n’est jamais un sujet global. Jute un angle. Et les malins tirent dessus comme sur un fil. Pendant qu’on parle de ça on ne parle pas du reste. Un congrès sur la discipline, son respect et ainsi de suite est une bonne idée d’appareil. Le prochain premier secrétaire devra être quelqu’un qui ait de l’autorité. Ou qui affirme être prêt à en avoir. Car tout les cadres intermédiaires du parti et les barons locaux en ont par dessus la tête des «querelles des parisiens». «Parisien» veut dire «qui vient du national». Il s’applique donc à des provinciaux avérés comme Martine Aubry du Nord ou comme Hollande de la Corrèze, de Poitou Charente comme qui vous savez, des Landes comme Emmanuelli etc. Ce n’est pas tant la mauvaise image que donnent ces querelles qui est en cause. C’est plutôt que chaque clan national cherche des appuis locaux et offre sa protection aux divers seigneurs locaux qui en ont besoin pour leurs propres rapports de force. Ainsi les «parisiens» exportent les désordres de la lutte pour le pouvoir jusque dans les plus modestes campagnes au lieu de laisser chacun jouir en paix de l’ordre tranquille que procurent la gestion des collectivités locales et leur hiérarchie. Pour affirmer cette autorité dont rêve la nomenclature, Lang est une parfaite tête à claques, si j’ose dire. D’une part il n’a pas de poids spécifique en paquets de carte et votes au congrès. Il n’est donc pas dans la situation d’impunité structurelle comme certains autres. Par exemple Robert Navarro, le premier secrétaire fédéral de l’Hérault. Celui-là et les autres tigres de la jungle des bidouillages fabriquent les victoires dans les «votes des militants». En remerciement, et pour prix du silence, ils sont placés en état d’amnistie permanente. Taper sur Lang ne coute pas un vote et peut rapporter gros. D’abord du prestige. Tuer l’éléphant et manger son cœur, c’est le rêve du pygmée. Ensuite des points au billard à quatre bandes. Lang n’était-il pas au premier rang des soutiens de Martine Aubry avec les autres seigneurs du Nord Pas de Calais au cours d’une conférence de presse très courue? Ceux là ont pris un petit coup sur la tête. Ils ont immédiatement pris leur distance. J’annonce que ce n’est pas fini. Bientôt tous vont revenir à l’étable et la bergère devra suivre le troupeau si elle n’a pas les moyens de changer d’élevage. Enfin taper sur Lang est un commencement facile. S’il est abattu, une chasse plus large sera possible. Je me sens visé. Fabius ferait bien d‘y réfléchir aussi. Et même beaucoup.
Demain je parle du congrès comme il se présente pour la gauche du parti.
4 Août(64) donne l'info suivante (qui devrait interesser Azale(19))
35h : l’opposition dépose un recours devant le Conseil constitutionnel
La loi sur la démocratie sociale et le temps de travail “est dangereuse parce qu’elle fait disparaître des règles collectives de référence en matière du droit du travail”, estiment les parlementaires PS, PCF et Verts, pour qui “cette atomisation des règles du droit du travail (…) porte atteinte à la conception sociale de notre République pourtant reconnue par la Constitution”.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080725.OBS4554/35h__lop
C'est mieux que de ne rien faire. Mais quelles sont les chances qu'un tel recours aboutisse ? Et y-a-t-il un moyen, pour le citoyen, de peser sur les décisions du conseil constitutionnel ?
Solitudis est un sans doute ce que j'appelle un lobotomisé servile, pêtri d'ignorance et de certitudes, l'esprit obtu et récitant, et prêt à effacer rayer tout ce qui ne lui ressemble pas absolument : un intégriste.
H2 a tout à fait raison de persister et signer.
Tout ce qui va dans le sens :
- de l'intelligence davoir de l'ouverture d'esprid
- du dépassement des habitus pour une vraie compréhension de la réalité des problèmes que mettent à nu des gens comme Klein Ziegler ou Todd
- de la conscience que la gauche/droite actuelles ne sont que des réceptacles pour les mêmes personnes démocratiquement illégitimes qui ne défendent plus les intérêts du plus grand nombre et ont littéralement confisqué République et Démocratie
est bon!
Que les républicains et les démocrates intègrent cela, car République et Démocratie passent avant tout le reste car elles sont la condition de la liberté et du peuple souverain!
Voilà le type d'élite LEGITIME ET RESPONSABLE que le peuple mérite!
Seule une Constituante redéfinissant les règles du jeu pour savoir qui doit et comment doit se diriger ce pays, et comment sont désignés les élus, peut mettre fin à cette maladie dont le PS et L'UMP sont les plus grosses tumeurs.
N'oubliez pas que si toutes ces lois destructrices des valeurs républicaines passent, alors que bien évidemment la majorité des gens ne souhaiterait pas que les choses se fassent comme cela, c'est que le principe de REPRESENTATIVITE des élus n'existe plus!
Le Président est un despote néo-libéral, les leaders du PS sont dans les faits ses collaborateurs simplement en attente stratégique de reprendre les rennes pour eux et leur groupuscule d'amis.
Eva Joly
http://afp.google.com/article/ALeqM5hwkDKbCQVFA9lfCsY9MBMCtTs2TQ
Nouvelle cure d'austérité en vue pour la Sécurité sociale : lundi 28 juillet, les ministres de la santé et du budget, Roselyne Bachelot et Eric Woerth, doivent annoncer comment ils comptent réduire le déficit du régime général de l'assurance-maladie, qui s'élève à 4,1 milliards d'euros en 2008 (pour 150 milliards de recettes). Le directeur de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM), Frédéric Van Roekeghem, a présenté, le 3 juillet, un plan d'économies de 3,15 milliards d'euros, dont les grandes lignes seront reprises par les deux ministres. Mais le gouvernement veut aller plus loin et n'exclut pas de trouver entre 1 à 2 milliards d'euros supplémentaires.
Le sujet est sensible. Emise par la CNAM, l'idée d'un moindre remboursement des patients en affection longue durée (ALD) a provoqué un tollé début juillet. Le gouvernement pourrait donc se rabattre sur une augmentation du ticket modérateur, c'est-à-dire une hausse de la part restant à la charge de l'assuré après remboursement de la Sécurité sociale. Indolore pour la plupart des assurés sociaux - la hausse du ticket modérateur étant prise en charge par les mutuelles -, cette mesure acterait un nouveau recul de la solidarité nationale. Année après année, les plans de redressement démontrent qu'ils n'agissent pas uniquement sur le montant des déficits : ils rendent aussi plus difficile l'accès aux soins des plus démunis, fragilisant toujours plus les fondements de la "Sécu".
A sa naissance, à la Libération, la Sécurité sociale a constitué une véritable révolution qu'on peine aujourd'hui à percevoir, tant elle s'inscrit au coeur du paysage social français. Tournant le dos aux assurances privées, l'Etat faisait le choix de couvrir "l'ensemble de la population" des risques de maladie et de vieillesse pour garantir la "cohésion nationale". L'assurance-maladie est obligatoire (salariés et employeurs doivent y adhérer) et redistributive ("Chacun cotise selon ses revenus et reçoit selon ses besoins"). L'égalité de tous dans l'accès aux soins est assurée par le jeu d'une redistribution du revenu national entre riches et pauvres.
En quelques décennies, la "Sécu" a bouleversé la vie quotidienne des Français : la santé est devenue un bien de consommation de masse, la mortalité précoce a baissé et l'espérance de vie a augmenté. Les tensions sur le système de financement apparaissent toutefois rapidement, avec la hausse du chômage, qui entraîne une baisse des cotisations. La problématique du trou de la "Sécu" s'impose à la fin des années 1970, l'Etat multipliant les plans de redressement pour revenir à l'équilibre des comptes. Les pouvoirs publics cherchent alors de nouvelles recettes en recourant à l'impôt (création de la CSG en 1990 et de la CRDS en 1996). Mais l'effort principal a constitué à ralentir la croissance des dépenses.
Sur le thème de la "responsabilisation des patients", l'Etat se désengage en multipliant les coups de canif dans le périmètre de la prise en charge obligatoire. En 1986, le plan Séguin supprime le remboursement à 100 % des soins non directement liés aux ALD. A partir des années 1990, la "maîtrise médicalisée" des dépenses de santé induit des vagues de déremboursement de médicaments. En 2004, la réforme de Philippe Douste-Blazy instaure un forfait de 1 euro par consultation et de 18 euros pour les soins hospitaliers les plus lourds. Elle établit également une pénalisation financière des patients (hausse du ticket modérateur) en cas de non-passage par le médecin traitant.
Jusqu'à présent, les Français semblaient prendre leur parti de l'augmentation continue du reste-à-charge. Décidée par Nicolas Sarkozy, l'entrée en vigueur des franchises médicales, au 1er janvier, a relancé le débat sur l'assurance-maladie. La pétition contre les franchises a recueilli 130 000 signatures, tandis que 57 % des personnes interrogées les qualifient de "mauvaise chose", selon un sondage TNS-Sofres - La Tribune publié en juin. Le public prend conscience des effets des restrictions successives de la protection sociale. "Tous les travaux en économie de la santé ont montré que les tickets modérateurs et autres forfaits hospitaliers n'ont eu pour effet que de rationner les plus pauvres sans parvenir à maîtriser la dépense globale", explique Frédéric Pierru, sociologue et chercheur au CNRS, dans son livre Hippocrate malade de ses réformes (Editions du Croquant).
L'impact des mesures d'économie pour l'assurance-maladie grandit en effet en proportion de la baisse des revenus des ménages : plus ceux-ci sont faibles, plus il est difficile aux assurés sociaux de payer la part restant à leur charge ou de souscrire une assurance complémentaire facultative. Selon l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), 7 % des Français déclarent ne pas avoir de couverture maladie complémentaire, soit 5 millions de personnes.
"Malgré la couverture maladie universelle (CMU, créée pour les plus démunis) et malgré la mise en place de l'aide à l'acquisition d'une mutuelle, l'accès à la couverture complémentaire reste encore fortement inégal en France, note l'Irdes. Les individus faisant face à des taux d'effort trop élevés au regard de ce qu'ils sont prêts à assumer décident de ne pas se couvrir." Au cours des douze derniers mois, 14 % des Français ont renoncé à des soins, le plus souvent parce qu'ils n'ont pas de mutuelle. Ces personnes se privent prioritairement de soins dentaires, de lunettes ou de consultations chez les spécialistes.
Bien que technique, le débat cache donc bien un enjeu politique : annoncé par le gouvernement, le transfert, toujours plus important, vers les mutuelles, d'une partie des soins remboursés ne pourra, à terme, que renforcer les inégalités d'accès aux soins. "La protection sociale opère des transferts autant financiers que symboliques entre les groupes sociaux, observe Julien Duval, chercheur au CNRS, dans Le Mythe du "trou de la Sécu" (éditions Raisons d'agir). Toute réforme la concernant constitue un arbitrage entre des groupes, même lorsqu'elle n'est pas ouvertement affichée comme telle."
Pour certains observateurs, à force de rogner le périmètre de l'assurance-maladie obligatoire, la France bascule peu à peu d'un système mutualisé à un système assurantiel à l'américaine, où chacun se couvre selon ses moyens.
"Du coup, les riches assument, les pauvres... renoncent, s'indigne Philippe Pignarre, auteur de Comment sauver (vraiment) la Sécu, publié aux éditions La Découverte. On ne parlera plus du déficit, qui aura disparu, mais de millions de personnes mal protégées."
Cécile Prieur.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/07/25/securite-sociale-le-temps-des-inegalites-par-cecile-prieur_1077188_3232.html
Les citoyens responsables ici auront compris ce qui se cache en terme de modèle de société derrière Hadopi, et qui n'a rien à voir avec l'illégalité ou le téléchargement.
Mais a à voir avec la défense d'intérêts privés allant à l'encontre de l'intérêt général, avec au passage mine de rien la création de structures pour transformer l'internet en terrain de chasse pour tout ce qui déplait aux grands pouvoirs qui ont volé la République et la Démocratie aux français.
Et bien voici les pions néo-libéraux qui avancent :
http://www.vnunet.fr/fr/news/2008/07/25/lutte_anti_piratage_le_royaume_uni_adopte_aussi_la_concept_de_la_riposte_graduee
J'attends avec impatience le prochain spot publicitaire populiste de la propagande oligarchique...
"Vous êtes impatient de vous soigner ? Vous inquiétez pas, on va vous "soigner" !"
Vont-ils nous convaincre que nous seront mieux soignés en arrosant les actionnaires des mutuelles ?
Vont-ils nous convaincre que le chantage aux délocalisations nécessite de laisser crever les plus pauvres d'entre nous ?
Cette guerre que l'oligarchie mène contre les peuples, avec l'aide de nos politiques "démocratiquement" élus, elle n'est pas franco-française, mais bien mondiale.
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=3885&mode=thread&order=0&thold=0
"Mains en l'air !..... Personne ne bouge !....... Ceci est un quinquénât............"
(Monologue imaginaire tiré du film "Touchez-pas au grisby"
;-)
"Tapie prépare son exil en Suisse"
L’ancien ministre de Mitterrand - et aujourd’hui protégé de Sarkozy - est sur le point d’acheter une belle maison dans le canton de Vaud et souhaite s’y installer. Avec, à la clé, un forfait fiscal fort intéressant… Merci Sarko, au revoir Paris !"
http://www.bakchich.info/article4543.html
Heu sinon, les 285.000.000 € octroyés par notre oligarchie "démocratique", c'est pas à peu près ce que compte économiser la sécu sur le dos des cochons de long-malades ?
"Cette guerre que l’oligarchie mène contre les peuples, avec l’aide de nos politiques “démocratiquement” élus, elle n’est pas franco-française, mais bien mondiale." 4aout, qui a lu Klein notamment.
Pour qu'il n'y ait pas confusion sur ce qu'il se passe, précision :
les intérêts privés réunis au sein de quelques centaines de gros pôles transnationaux "entreprises multinationales + financiers" ont infiltré tous les rouages des institutions françaises et internationales, et s'appuient sur des collaborateurs qu'ils soient UMP ou PS comme bras armé politique pour ce qui concerne la France.
les oligarques politiques ne sont que des soldats plus ou moins gradés, les généraux ne sont pas les politiques.
ce cas de figure est totalement nouveau dans l'histoire, et il est important de le comprendre pour le dénoncer, le combattre, et l'abattre, car il en va de la survie de nos sociétés humaines et des valeurs républicaines et démocratiques.
Bien que vous ayant donné raison pour le référendum de 2005, Je trouve que vous êtes bien mal placé pour critiquer la pseudo indiscipline de Julien Dray.
Ceci dit, ne pensez vous pas qu'il avait raison d'en vouloir à Jack Lang de s'en aller sucer Sarkozy pour un poste?
Cessez donc de balancer des baffes à qui mieux-mieux, vous ne vous en trouverez que grandi. Le jeu du congrès n'est pas un jeu de celui qui critiquera le plus de gens pour se trouver hissé le plus haut et le plus seul.
Le but du parti socialiste n'est il pas de réunir, de fédérer les pensées de gauche?
Alors m****, rejoignez la majorité, faites de cette nouvelle majorité une alliance du centre du parti et de sa gauche, pour enfin éjecter les gros droitiers des affaires du parti!
à bon entendeur, salut!
(La Révolution, c'est les vacances de la vie !)
André Malraux
Sa Nullité aurait été élu alors qu'il n'étais pas inscrit sur les listes électorales, bien qu'il rectifiât cette situation hors délais. Peut-être me gourre-je, mais si tel est le cas, pourquoi personne n'a-t-il tenté un recours ?¿?
Je conseille à tous de lire en plus de ceux d'ici les posts sur le blog de Dupont Aignan, il y a un petit nouveau dont le pseudo est Montesquieu, et qui est plutôt du genre conscient de la partie en cours et vif d'esprit.
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/index.php/2008/07/25/250-la-force-de-lidee-francaise#c33315
Ca fait du bien je pense n'est ce pas H2, 4 aout, BA, Claire, Lilian si tu nous lis encore, et les autres "républicains et démocrates AVANT TOUT" de ce blog.
Sarkozy le fanfaron
Alain Hervochon
Forum de l'humanité
Notre clone de Louis de Funes ne résiste décidément à aucune occasion de plastronner ! Devant les godillots de l'UMP,et à l'adresse de ses partenaires européens qu'il a sans doute la prétention d'ébahir, il s'est cru obligé de multiplier les coups de mentons, les tics nerveux et les fanfaronnades...(Désormais, quand il y a une grève personnes ne s'en aperçoit), s'est il autorisé à formuler, oubliant que le commun des mortels n'a pas forcément la même perception que les nantis au pouvoir des péripéties de la vie quotidienne...Bref je suis le plus beau, le pus fort et désormais, grâce à moi-exception et perfection de la nature-tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes...Libre à lui de prendre ses désirs pour des réalités et libre à ses zélateurs inconditionnels de s'esbaudir à chacun de ses propos, aussi débiles soient-ils...Mais gageons que le boomerang des réalités, telle une tarte à la crème qui conviendrait très bien à son joli teint bronzé, ne va pas tarder à lui revenir en pleine figure et que le ridicule de ce Narcisse impénitent n'en sera que plus évident.
Sans polémiquer qui sur ce blog n'est pas démocrate ?
L'ancienne magistrate Eva Joly a jugé "extravagante" la décision de l'Etat de choisir la voie de la justice arbitrale dans le contentieux l'opposant à Bernard Tapie. Eva Joly a accusé Nicolas Sarkozy de donner des instructions dans l'intérêt "de ses alliés politiques et amis".
Dans un entretien accordé à MédiaPart, Eva Joly met directement en cause Nicolas Sarkozy, décrivant "dans cette histoire un président de la République qui donne des instructions dans l'intérêt non pas de l'Etat, mais dans l’intérêt de ses alliés politiques ou de ses amis". "Le fait d'avoir recours à la justice privée non transparente est tout à fait extravagant quand les deniers publics sont en jeu", estime l'ancienne juge d'instruction.
Pour Eva Joly, qui a notamment instruit dans les années 90 l'affaire Elf, ainsi que plusieurs dossiers liés à Bernard Tapie, dont les conditions de vente d'Adidas, le recours à cette procédure arbitrale "est extravagant et exceptionnel". "Il n'y a pas de précédent en France", ajoute-t-elle. "Je pense que celui ou ceux qui ont donné l'instruction de faire ceci ont mis l'intérêt supérieur des amis au-dessus des intérêts supérieurs de l'Etat", déplore l'ancienne magistrate.
Eva Joly, qui a la double nationalité franco-norvégienne, vit depuis plusieurs années en Norvège, son pays d'origine, où elle est conseillère en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment.
Selon elle, "on doit avoir beaucoup de respect pour l'argent public". "Prendre le risque d'un arbitrage privé où il n'y a pas de contrôle, où ce n'est pas transparent, où les citoyens ne peuvent pas savoir, n'est pas une pratique démocratique", met en garde Eva Joly.
Eva Joly relève que "nous n'avons pas dans notre Constitution une procédure qui permette d'engager la responsabilité" du chef de l'Etat, qui jouit par ailleurs d'une immunité judiciaire durant la durée de son mandat.
"On voit là qu'il y a un écart très grand entre l'apparence affichée par le président de la République, qui dit vouloir moderniser la vie publique en modernisant la Constitution, et la réalité de l'exercice du pouvoir, où jour après jour, il y a un abus de pouvoir", remarque-t-elle.
http://www.liberation.fr/actualite/societe/341402.FR.php
@!,Trop facile ! ça c'est une réponse a deux balles !
Encore une fois, à mon humble avis...Je sais que vous ne demandez pas...Mais que je vais quand même donner ! inciter les citoyens a ne pas voter,là je me pose la question de savoir si c'est vraiment civique ?
Bien qu'une chose ne soit pas normale (le vote blanc n'est pas pris en compte) et là il faudrait essayer de faire une pétition pour exiger que le vote blanc soit comptabilisé et pris en compte.
Mais autrement incité les citoyens à ne pas utilisé la seule et véritable égalité de tous ceux qui ont leurs droits civique !
@!, Mon post 117, été une question vu le post 115, de JM
à plus
@!, j'abandonne
Jean-Luc, descends d'au-dessus des nuages. Tu ne vois plus rien de ce qui se passe au ras des pâquerettes.
Tu deviens aussi compliqué qu'eux. A en pleurer.
Qu'attends-tu pour créer un parti avec ce qu'il y a de mieux à gauche du PS, sans exclusive ?
Je me méfie de c'est la seule solution !
Et puis les leçons (bat toi plutôt si c'est ne plus voter, je ne suis pas preneur !)
@ Maxou
3 solutions:
a) Continuer à voter, geindre et se laisser b... en toute impuissance, comme depuis 30 ans.
b) Convoquer une assemblée constituante, pour refaire une constitution "par le peuple pour le peuple" au lieu de "par l'oligarchie pour l'oligarchie", tranquillement.
c) Solution moins tranquille: la révolution.
Note que la solution b) a été proposée par Jean-Luc Mélenchon au niveau européen:
http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=601
réponse à 4 août
la solution b dépend directement de la a et ça ne fait donc plus qu'une solution !
tu ne crois tout de même pas qu'une assemblée constituante va être " convoquée " comme ça, sans pression. Les poltiques ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis.
la révolution ? si c'était une solution ça se saurait depuis un peu plus de 200 ans maintenant...non ?
moi, de toute façon, je suis Royaliste c'est le seul système qui integre le mieux l'interet d'un pays et sabre les interets partisans.
je suis contre la république et la laïcité qui sont directement les causes des guerres napoléonniennes, de la session de la Louisiane et de la chute de la cultture fraançaise dans le monde.
@4Août, L'assemblée constituante est bien entendue possible, et il faut y aller, mais ce n'est pas la seule solution, je crois aussi a la puissance de la rue avec les syndicats de préférence, car si la rue est populaire elle est aussi démocratique,(même sans les syndicats) mais franchement demander aux citoyens de ne plus voter là je suis plus que septique !
à maxou
si les citoyens ne votent plus, la légitimité des élus devient très friable et la contestation de la rue est d'autant plus renforcée !
ça parait évident
@ Dominique
Pas besoin d'un roi pour veiller sur le respect de la constitution.
"je suis contre la république et la laïcité qui sont directement les causes des guerres napoléonniennes, de la session de la Louisiane et de la chute de la cultture fraançaise dans le monde."
Parce que bien sur, les pays qui ont une monarchie n'ont jamais fait de guerre...
Voici le nouvel article 11 concernant le référendum :
« Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux Assemblées, publiées au Journal Officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions.
Lorsque le référendum est organisé sur proposition du Gouvernement, celui-ci fait, devant chaque assemblée, une déclaration qui est suivie d'un débat.
Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. »
http://www.conseil-constitutionnel.fr/textes/constit58.pdf
Qui a le droit de réclamer un référendum ?
1- Le Président de la République.
2- Le Gouvernement.
3- Un cinquième des membres du Parlement. Faisons le calcul. L’Assemblée Nationale compte 577 députés. Le Sénat compte 348 sénateurs. En tout, 577 + 348 = 925 membres du Parlement. Un cinquième des membres du Parlement, ça fait 185 parlementaires.
Il faut donc que 185 parlementaires prennent l’initiative d’un référendum, et il faut ensuite qu’ils soient soutenus par un dixième des électeurs, c’est-à-dire par 4 418 745 électeurs.
Dans notre nouvelle Constitution Française, il n’y a toujours pas de référendum d’initiative populaire. Le peuple français n’a toujours pas le droit de réclamer un référendum. Il n'y a donc aucun progrès démocratique dans notre nouvelle Constitution.
Quelqu'un a dit :
" Bat-toi plutôt pour l’essentiel au lieu d’abandonner je ne sais quoi :
- la Démocratie
- la République
- la redéfinition des règles de bases pour que la Représentativité dans le vote et les équilibres des pouvoirs soient réinstaurés.
Seule solution : une assemblée constituante élue au suffrage universel, en prenant garde que l’initiative ne soit pas corrompue grâce aux media et aux réseaux de pouvoir par ceux qui vivent des institutions à l’heure actuelle.
Seule solution pour éviter qu’un jour pas si lointain cette crise ne débouche sur une révolution violente et incontrôlée."
Il est clair que nous en sommes là.
Pour qu'une élection présidentielle soit validée il faut combien de votant en % ou le taux d'abstention et il suffit de demander au citoyens de ne pas voter pour qu'il vote !
Moi je veut bien convoquer une constituante. Mais il faut obligatoirement passer par des politiques, ou alors....
oui, nous en sommes là, peut être....mais j'ai peur que ni 4 août ni toi n'y trouviez votre compte.
la révolution à venir ne sera pas une révolution prolétaire où idéaliste ou d'idées comme vous semblez le penser.
Elle sera plutôt anarchique, identitaire et tribale.
Elle laissera le chaos avec rien pour le remplacer et vous même aavec vos discours de révolutionnaires pourriez bien vite être lynchés !
Pensez y quand même !
@ dominique
Royaliste ? Mais tu l'as ton Roi à la con !
Royaliste non mais je rève !
Pars vivre à Monaco pauvre branche ! Des royautés c'est précisément ce qui est en train de réapparaitre ! Pauvre nase !
Des rois multimillonnaires que les contribuables engraissent ! C'est précisément une forme de Restauration de l'Ancien Régime qui renaît de ses cendres !
Tu peux être content ! Tu en as rêvé Milton Friedman l'a fait !
Le capitalisme Totale a le goût de ses breloques et te les agites pour ton bon petit plaisir de pacotille.
Cela rassure les lobotomisés ! Et le bon Peuple idiot applaudit !
Monaco ! Nous allons tous finir dans un théâtre d'opérette à 4 sous !
Le fascisme n'est plus très loin.
@dominique
Tiens c'est nouveau le royalisme afin de compte le monarchisme serait pour vous le seul système qui intègre le mieux l'intérêt d'un pays et sabre les intérêts !
Ah bon la monarchie ou comme vous dîtes royalisme ne défend que les intérêts de sa classe et ignore totalement les classes populaires. L'Histoire avec un grand H depuis plus de 1700 ans comme la toute récente montre que ce pouvoir n'est pas élu et en plus héréditaire.
Il n'y a pas de citoyens dans une monarchie mais des sujets.
Certes les monarchies constitutionnelles en Europe ne sont pas les dictatures que essaimèrent méfais,faillite, vols et guerre durant des siècles !
Mais pour vous c'est normal qu'un souverain qui est là que par la volonté d'un dieu et par sa famille, sa caste aristocrate ne soit pas élu par le peuple souverain.
Je suis un républicain socialiste et le suffrage universel, la souveraineté populaire et la laïcité font partie de l'intangible en France !
Certes la démocratie et les institutions politiques françaises sont en crise mais remplacer la république même imparfaite, bafouée ou ridiculisée par une monarchie ou un royalisme n'est pas la solution et serait même pire que la situation actuelle que nous dénonçons tous avec justes raisons !
@tous, Sans rire je pose la question, y-a-il un taux de participation minimum pour qu'une élection soit validée ?
à H2
t'énerves pas... c'est mauvais pour ta tension. Et puis fais pas trop ton cake quand même parceque tout ce que tu dénonces se retrouvais aussi ! sous tous les régimes communistes !
J'imagine assez bien que l'on met ce que l'on veut derrière les mots.D'un point de vue historique toutes les monarchies ne se ressemblent pas et certaines ont bien values mieux que des républiques.
je vois que tu envoie " et le bon peuple idiot applaudit ! "
donc tu as bien les mêmes conclusions que tous ceux qui l('ont exploité,
eh bien, bravo ! tu es bien arrivé au final à dire le contraire de ce que tu prétendais à son départ.
là je salut bien fort! monsieur est un maître !
j'enlève mon chapeau et tire la révérence !
@ dominique
a dit : " si les citoyens ne votent plus, la légitimité des élus devient très friable et la contestation de la rue est d’autant plus renforcée ! ça parait évident"
Et bien non justement ! Ce n'est pas si évident que ça désormais. En lisant le livre de Naomi Klein vous verrez ce que l'on fait désormais des manifestations populaires.
Et j'en appelle à la lucidité des militants et des centrales syndicales. Je ne leur apprendrai rien sans doute; ils sont déjà au courant.
Nicolas Sarkozy a mandat de l'oligarchie internatioanale pour réprimer le Peuple coûte que coûte et à utiliser tous les moyens coercitifs - voire le meurtre - pour que le Keynésiansime ne relève pas la tête. Nulle part.
Qu'on se le dise pour la future grève générale en préparation.
Il en va de la sécurité des manifestants futurs si une grève générale est décidée où si des manifestations comme en 1995 sont opérationnelles et désirées par la majorité populaire.
Que l'on se remémore Gêne en Italie lors du G8 et de son Contre -Sommet sous Berlusconni et nous avons clairement le scénario à venir. Ils tueront de sang froid et ils massacreront la gueule aux manifestants quitte à les torturer et à les impressionner dans des casernes en chantant des chants mussoliniens comme ce fut le cas à ce moment là.
Il n'est pas question de fuir il est question de savoir où l'on se situe clairement et contre qui nous avons à faire face désormais.
@ Dominique
"la révolution à venir ne sera pas une révolution prolétaire où idéaliste ou d’idées comme vous semblez le penser.
Elle sera plutôt anarchique, identitaire et tribale."
Tu confonds révolution et émeutes... comme TF1 confond manifestants et casseurs !
à 4 aout
je ne confonds rien du tout. Qui vivra verra...
@ Dominique
Le monarchisme, le royalisme comme vous dit c'est en fait :
Le monarque non élu à la place du suffrage universel
l'individu ou le sujet à la place du citoyen
la tribu aristocrate à la place de la famille
les provinces à la place de l'unité et de l'indivisibilité de la république
Les particularismes régionaux à la place de l'égalité du territoire
La différence des droits à la place de l'égalité des droits
l'échevinage à la place des communes
le royaume à la place de la république et de la nation
les ethnicismes culturels,linguistiques régionaux et provinciaux à la place de la langue françaies
les ordres (noblesse, clergé, tiers état) à la place des classes sociales.
Les pays d'etat et d'élection à la place du parlement républicain
Les parlements judiciaires sous tutelles eclésiastiques à la place des tribunaux républicains
Le pouvoir clérical sur l'éducation à la place de l'école laïque et républicaine
Je m'arrête là...
La monarchie et sa classe possédante l'aristocratie n'est ni l'avenir, ni la solution au problèmes actuels de la démocratie républicaine française. Le penser et l'envisager ça serait pire que tout et le seul gagnant serait la classe aristocrate et le capitalisme transnational.
@ H2
Pas sur que l'armée, vu la conjoncture et les enjeux, tire sur la foule et allume la mèche. Je me surprends même à espérer qu'elle facilitera l'éviction du nain.
A moins que ce dernier ne fasse appel aux blackwaters...
@ dominique
Le Peuple est "rendu " idiot par toute sorte de choses. Rachida Dati habillée en Dior par exemple ou carla bruni la Star des adolescents qui a "des irritations épidermiques de gauche" épouse Nicolas Sarkozy etc... Etc.... Photo / Images du Monde où le Peuple est rempalcé par " People" !
Sauf que les " people " aujourd'hui ce sont précisément les oligarques ! Ah ! Ah ! quel géni ce friedman ! Quel renversement !
pas étonnant que les chicago boys se définissaient eux mêmes comme des thuriféraires de " l'économie machiavélique".
Pour ce qui concerne les dictatures communistes, je suis bien d'accord avec toi il n'ont fait que confisqué le Peuple à lui même, eux aussi et ont réinventé la monarchie absolu.
Le bonapartisme est une infamie d'accord la dessus aussi avec toi. Mais hélas il y a toujours des vérités plus subtiles qui viennent compliquer le pur jeu du bien et du mal.
Pour ce qui me concernait il est évident que l'Education reste le maître mot en ce qui concerne la Citoyenneté.
Pas la peine de me clouer au pilori pour ça Dominique.
Sans rancune.
@GILLES
je vois que dans ta liste beaucoup de choses menacées selon toi par une monarchie sont déjà inexistentes dans les faits dans la république.
d'autres sont réclamées depuis longtemps par le peuple de gauche !
(particularisme régionaux, diwan etc...)
d'autres ne valent pas tripette !
à H2
il est clair nous sommes tous le fruit d'une expérience différente, et nos analyses aussi le sont. Je ne cloue personne au pilori.
Je crois que la nature humaine elle est invariable et que toute chose, tout régime, aussi beau qu'on puisse l'espérer sera forcément dénaturé assez vite !
@ 4 Août
Que l'on me comprenne bien. Il y a lontemps que je ne fantasme plus sur les Révolutions armées mais comme je le disais ce n'est pas parce que nous ne fantasmons plus sur quelque chose que ce quelque chose n'apparaît pas pour X raisons que seule l'Histoire connaît.
ma foi je donnerais plutôt raison à Dominique sur le coup.
"Elle sera plutôt anarchique, identitaire et tribale.”
Moi aussi je sens que l'époque n'est pas à la "Fraternité " et à la joie....
J'espère me tromper.
@ Dominique
"je vois que dans ta liste beaucoup de choses menacées selon toi par une monarchie sont déjà inexistentes dans les faits dans la république."
Raison de plus pour ne pas retourner 200 ans en arrière. Les rois ça marche pas, la démocratie dans laquelle les élus font eux-même la constitution contre la volonté du peuple, ça marche pas non plus.
Place à la constituante.
L'avenir, comme l'écrit si bien Attali dans son bouquin, c'est l'hyper-démocratie, et non pas une constellation de royautés.
@ 4 aout
Attali ? alors si Attali dit ça c'est sûrement l'inverse qui est vrai.
Attali il me fait penser aux bandes dessinées de picsou, il y avait un type qui s'appelait Benjamin Constand dans l'erreur.
Cest bien ce qu'il est à peu près constamment dans l'erreur.
Tout ce qu'il touche se transforme en plomb !
Un alchimiste...mais à l'envers.
Il y a eu la BERD, puis condamnation pour plagiat de son livre Verbatim, maintenant nous en sommes au rapport " tout ou rien " commandé par Sarko et qui va finir en classement transversal.
Mais bon il y a quand même son action d'encouragement pour le micro-crédit,
ça c'est bien. Surtout qu'il change pas, qu'il touche à rien...
@dominique
C'est pas parce que la république et la démocratie sont en France bafouée, que le citoyen n'a guère de droits, que ses choix sont peu respectés (voir le référendum de 2005), que la souveraineté du peuple est liquidée qu'il faut aller dans ce qui a eu de pire dans notre pays.
C'est quand même marrant de voir certains de se servir de turpitudes de la république française et de la démocratie pour aller dans le pire la monarchie.
Au contraire, il faut se resaisir !
Assemblée constituante en France et en Europe, souveraineté populaire, intérêt général, réappropriation collective economique politique et sociale par le peuple et le salariat,débat des lois dans des ateliers républicains, planifications des choix économiques et sociaux démocratiquement et collectivement débattus, votés et affirmés.
Si beaucoup de socialistes, de verts réclament les langues régionales style diwan ce n'est pas la grande majorité des français et moi se n'est pas ma conception de la république, de son unité et de son indivisibilité. En fait ces socialistes ne sont plus guére républicain et ne sont plus socialistes depuis des lustres !
La décentralisation de 1982 est une erreur de la gauche qu'on paye aujourd'hui et de plus l'acte 2 liquide l'etat social, l'unité du territoire et l'égalité des droits.
Je suis un jacobin - je vais vous faire peur - mais Jean-Luc Mélenchon l'est aussi. Je suis comme lui partisan de l'unité et de l'indiviisibilité de la république, de l'égalité des droits, de l'intérêt général,du bien commun et de la souveraineté populaire.
désolé mais égalité des droits, interet général, du bien commun et souveraineté populaire sont devenus incongrus depuis bien longtemps avec république !
votre idéal ce n'est pas la république, c'est un rêve comme beaucoup en ont et comme personne ne l'applique !
@tous
L'hyperdémocratie ne veut rien dire !
La démocratie elle n'est hyper ou hypo ou mini ou maxi on se croierait dans l'urbanisme commercial grandes surfaces qui collent très bien à la pensée unique et dominante du moment ! Elle est ce que le peuple et ses relprésentants en feront !
Attali emploi des mots grandiloquents pour vendre sa soupe qui sent bon sous couvert de démocratie un libéralisme économique bien étendu (pour rester respectueux), antirépublicain avec sa proposition de supprimer les départements qui sont un démantélement progressif des structures politco administratives qu'a installé (en 1990) la grande révolution de 1789 et que les jacobins ont affermies.
Attali n'est pas l'avenir que l'on doit vouloir surtout avec les idées et solutions qu'il propose et que le mage omnipotent de l'Elysée se régale d'avance de les appliquer.