24juil 08
Donc, mercredi s’est conclu le parcours de la loi sur le temps de travail, avec le compte rendu de la commission mixte paritaire (députés/sénateurs) et le vote final. Mardi s’était achevée la discussion au Sénat. En me rendant à la séance j’ai croisé la manifestation des cadres CGT et CGC devant le théâtre de l’odéon, à deux pas du Sénat. Un millier de personnes d’après la télé. Chapeau! Il est vrai qu’ils vont trinquer méchamment avec le nouveau temps de travail au forfait. Ce qui va être terrible aussi c’est la nouvelle formule du temps de travail annualisé pour les salariés du rang. Et combien d’autres points sont à hurler! D’après moi la vie des gens va être dévastée par cette affaire. Bon je ne veux pas saouler avec les choses importantes. De toutes façons il faudra bien des semaines pour que le nouveau système s’applique et pour constater des réactions de la base. Je pense qu’à ce moment là on entendra des gros malins, actuellement sur la plage, engueuler «les politiques» sur le thème: «on ne vous à pas beaucoup entendu quand ça se votait tout ça». Mais on n’en est pas encore là. Aujourd’hui il faut parler de ce qui compte. C’est-à-dire de ce qui agite la scène médiatique. J’avais commencé une note en parlant de l’affaire Jack Lang, puis de l’affaire Valls et consort, et ainsi de suite, préliminaires très colorés du congrès du parti socialiste. Comme les feux de la production d’informations ont changé de cible, les mouches ont changé d’âne. Mais je poste cette note quand même. C’est l’été. Un coup d’œil sur le PS. Pour l’instant ce n’est plus un parti, c’est un chenil. Ca aboie sur tous les tons et de tous les côtés. Et suivant une loi bien connue des canidés, chacun cherche à hurler plus fort que son voisin. Pour se faire entendre il va donc falloir une «voix de marchand de chiens» comme on dit très finement dans le Jura pour désigner certaine voix si puissantes qu’elles couvriraient le cri des bêtes les plus bruyantes. Comme donc tant de gens crient si fort, je me demande moins si ce qu’ils disent est cohérent que pourquoi ils le font.
Si j’en suis là c’est que je crois à l’intelligence de ceux qui crient. Ils savent qu’en commençant ce procès ils aggravent notre défaite à Versailles. Ils savent qu’ils offrent à Sarkozy un triomphe supplémentaire en ajoutant à sa victoire le dividende délicieux du ridicule de nos empoignades. Prétexte que cette scène! Si les dirigeants du parti avaient voulu faire quelque chose, le bureau national du parti aurait été maintenu le lendemain du vote du Congrès de Versailles! Il n’a pas été convoqué. Quand au fond la cause est tout aussi incertaine. Que reprochent-ils qu’ils n’aient eux même fait? Ils sont mieux placés que quiconque pour savoir que la précédente réforme de la Constitution par Sarkozy à propos du traité de Lisbonne n’a été acquise que grâce à eux. Comment reprocher à Lang aujourd’hui une collusion avec la droite qui s’est déjà pratiquée avec pour résultat, tout aussi terrible, de priver les français de référendum? Et pourquoi Lang? Que dire des 4 autres députés autour de Valls qui se déjugent après leur vote et agressent tous leurs camarades en les accusant d’avoir des reflexes "pavloviens" contre Nicolas Sarkozy. Pavloviens! C’est-à-dire des reflexes de chiens! Sévérité et mansuétude sont bien mariées au sommet du PS. Les crieurs sont-ils plus crédibles que leurs cris? Qui crie le plus fort? Julien Dray! Personne ne peut être convaincu parce qu’il dit dans ce domaine. Son nom est attaché à un nombre d’indiscipline tel qu’il est parmi les plus mal placé pour officier dans ce registre. Par exemple l’époque ou il affichait (et moi aussi) notre blâme pour avoir voté contre la guerre du golfe ou contre la banque centrale européenne et s’en vantait dans la presse. Sa colère jouée contre ceux qui sont «un pied dedans un pied dehors», formule tellement connotée, me fait éclater de rire comme je le ferai devant n’importe quel rôle de composition! Tout de même! Quand on se souvient qu’il fut l’organisateur d’une micro scission du PS en 1993 nommée Mouvement Action Egalité (MAE) dont était membre la moitié des membres de la direction de la gauche socialiste c’est-à-dire tous ses proches! Le reste le concernant est à l’avenant et même pire. Dans cette criaillerie, seul Jean Marc Ayrault sonne juste dans son rôle. Cela parce qu’il est le président du groupe et que la fonction crée l’organe: c’est son devoir de mettre le holà. Les autres sont dans le congrès du parti socialiste, rien de plus. Car globalement tout le monde sait que Lang n’est pas celui qui a fait la décision. Il fallait deux voix. Pas une. Deux. Ca n’excuse pas son choix. Ca le met à sa place. Ce sont les radicaux qui ont fait la décision. Ca, ce sont les faits. Vient donc seulement ensuite le reste. C’est-à-dire du bon usage bureaucratique de l’indiscipline de Lang. Quand je faisais la formation de Dray au moment des congrès je lui expliquais une règle de cette maison. La direction crée le sujet du débat de congrès, en dernière ligne droite. Ce n’est jamais celui auquel on pensait d’abord. Ce n’est jamais un sujet global. Jute un angle. Et les malins tirent dessus comme sur un fil. Pendant qu’on parle de ça on ne parle pas du reste. Un congrès sur la discipline, son respect et ainsi de suite est une bonne idée d’appareil. Le prochain premier secrétaire devra être quelqu’un qui ait de l’autorité. Ou qui affirme être prêt à en avoir. Car tout les cadres intermédiaires du parti et les barons locaux en ont par dessus la tête des «querelles des parisiens». «Parisien» veut dire «qui vient du national». Il s’applique donc à des provinciaux avérés comme Martine Aubry du Nord ou comme Hollande de la Corrèze, de Poitou Charente comme qui vous savez, des Landes comme Emmanuelli etc. Ce n’est pas tant la mauvaise image que donnent ces querelles qui est en cause. C’est plutôt que chaque clan national cherche des appuis locaux et offre sa protection aux divers seigneurs locaux qui en ont besoin pour leurs propres rapports de force. Ainsi les «parisiens» exportent les désordres de la lutte pour le pouvoir jusque dans les plus modestes campagnes au lieu de laisser chacun jouir en paix de l’ordre tranquille que procurent la gestion des collectivités locales et leur hiérarchie. Pour affirmer cette autorité dont rêve la nomenclature, Lang est une parfaite tête à claques, si j’ose dire. D’une part il n’a pas de poids spécifique en paquets de carte et votes au congrès. Il n’est donc pas dans la situation d’impunité structurelle comme certains autres. Par exemple Robert Navarro, le premier secrétaire fédéral de l’Hérault. Celui-là et les autres tigres de la jungle des bidouillages fabriquent les victoires dans les «votes des militants». En remerciement, et pour prix du silence, ils sont placés en état d’amnistie permanente. Taper sur Lang ne coute pas un vote et peut rapporter gros. D’abord du prestige. Tuer l’éléphant et manger son cœur, c’est le rêve du pygmée. Ensuite des points au billard à quatre bandes. Lang n’était-il pas au premier rang des soutiens de Martine Aubry avec les autres seigneurs du Nord Pas de Calais au cours d’une conférence de presse très courue? Ceux là ont pris un petit coup sur la tête. Ils ont immédiatement pris leur distance. J’annonce que ce n’est pas fini. Bientôt tous vont revenir à l’étable et la bergère devra suivre le troupeau si elle n’a pas les moyens de changer d’élevage. Enfin taper sur Lang est un commencement facile. S’il est abattu, une chasse plus large sera possible. Je me sens visé. Fabius ferait bien d‘y réfléchir aussi. Et même beaucoup.
Demain je parle du congrès comme il se présente pour la gauche du parti.
Cool Max, rien de grave...
BA post 345
donc...
il n'y effectivement plus que les extrêmiste néolibéraux qui ne veulent admettre qu'un libéralisme total-itaire ne fonctionne pas.
de la même manière, il n'y a plus que les lobotomisés de gauche type socialiste-communistes&apprentés, qui ne veulent pas admettre que le socialisme total-itaire ne fonctionne pas.
Donc... ne s'agit il pas de passer à autre chose?
Qui bien évidemment soit plus une synthèse qu'un nouvel extrêmisme rationnelle!
Et comme ici on cultive le manque de curiosité et d'ouverture notamment pour l'internet et ses innovations en termes d'organisation sociale et de modèles économiques, je le rappelle encore une fois : Internet est selon ses critiques les plus orientés condamné pour être soit une saloperie communiste, soit une saloperie ultralibérale.
Moi ça me donnerait à réfléchir franchement qu'on l'accuse des deux!
hé H2, cool pour l'article du Post supprimé, cela n'a bien entendu rien à voir avec le fait que le posteur de l'article ait traité NS de raciste...
La preuve?
Eh bien tous les autres sites d'info ont repris cette info et cette allocution présidentielle avec réponse à la journaliste de CNN sur le mot racaille, question"oh combien blessante et irrévérancieuse" et réponse jugée certainement "non significative".
Tous les autres sites d'info en parlent...
Il n'y qu'à vérifier, sur google news par ex.
On ne peut plus envoyer de messages ?
JM, dit les choses une bonne fois pour toutes et pas en langage sous-jacent, et qu'ont en finissent y'en a ras-le-bol, puis tu fait comme moi à partir de maintenant tu zap mes posts
je zap les tiens.
point-barre?
@ Ok merci JM
Pour info : 16 juillet 2008 : extrait
"hier soir, les États-Unis ont basculé du libéralisme dans la social-démocratie. Ce n’est pas la première fois : ça s’était déjà passé en 1933, avec le New Deal. Ça, c’est très important, sur un plan symbolique d’abord et puis, quant aux modalités que ça prendra. A propos de ces dernières, on ne sait évidemment encore rien : tout ce qu’on sait, c’est qu’il faudra pour que ça marche, que ce soit neuf : vraiment neuf, parce que la planète Terre n’est plus ce qu’elle était en 1933 ! "
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2142
Très important :
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-26-edition-speciale-ete-2008-est-disponible!-Alerte-LEAP-E2020-Juillet-Decembre-2008-Le-monde-plonge-au-coeur-de_a1797.html
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-26-edition-speciale-ete-2008-est-disponible!
-Alerte-LEAP-E2020-Juillet-Decembre-2008-Le-monde-plonge-au-coeur-de_a1797.html
? Max, que t'arrive t'il encore...
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Ca sent pas bon ce genre de dispositif.
http://www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2008/07/30/04004-20080730ARTFIG00437-la-fed-etend-ses-facilites-de-financement-avec-la-bce-.php
Et puis ça me gonfle que la BCE se retrouve à devoir faire ça suite aux conneries des spéculations privées.
H2.
Je me permets.
Tu as apparemment, toi, dépassé les bêlements partisans optus et à oeillères, tu as saisi qu'on avait affaire à quelquechose qui dépasse les clivages habituels, etc.
As tu un engagement dans un sens particulier?
"Même si Wall Street ressemble de moins en moins à une bourse d'économie de marché et de plus en plus à une institution d'économie dirigée (1) avec la multiplication des institutions et instruments destinés à l'empêcher de baisser (à la Plunge Protection Team s'ajoute maintenant par exemple le pool « Paulson » des banques US destiné à racheter les actions en cas de forte baisse), pour l'équipe LEAP/E2020 les marchés financiers vont connaître une chute historique au cours des 18 prochains mois. Les marchés émergents vont être les premiers à s'effondrer car ils constituent une bulle dans laquelle les fonds spéculatifs tentent de trouver de nouvelles sources de profit."
Bon le lien ne marche pas. En tapant GEAB N° 26 ça devrait le faire.
@ JM
Un engagement précis à part d'être un citoyen vigilant, non, plus depuis dix mois. Mais au risque de te peiner JM, je reste de Gauche. Pas de doute la dessus. Une Gauche ouverte et volontaire qui risque sa pensée en n'oubliant pas son Histoire et qui a su profondément réformer son idéologie première.
C'est quoi une Gauche ouverte ?
C'est la question sociale + La démocratie.
Et pas seulement le premier terme.
Il est frappant de voir comment les sociaux-démocrates d'aujourd'hui liquident les deux termes. ça me fait rire.
Alors oui, je sens bien cependant que l'époque commande à dépasser les ornières, les habitus et les phrasés inopérants.
Je suis pour une République Sociale.
Ces termes devraient suffire à repréciser les enjeux politiques au delà des fixations idéologiques obtus d'un autre temps.
Je crois aussi que la Démocratie est le terme premier. Condition préalable des droits sociaux et de la reforme de l'ensemble du fonctionnement économique d'une société.
L'Histoire se remet en marche. Quand aux alliances JM, il est trop tôt pour les forcer ou les définir.
le 29/05, à 14:22, post 51
Max
Bonjour, Monsieur le sénateur Jean-Luc Mélenchon. Je m’excuse de mon orthographe
pitoyable, j’ai un niveau d’études très bas, j’ai 58 ans, j’ai terminé l’école a 14 ans en 1964 sans certificat d’études primaire, ni aucun diplôme, J’ai été victime d’un accident du travail, je suis amputé d’une jambe, (et je ne peu bénéficier de l’apport d’une prothèse, je ne la supporte pas à la douleurs causée par celle ci, j’ai un taux d’ incapacité de 80%). Pour ce qui est de mon niveau d’études, (c’est d’actualité, si mes regrettés instituteurs ou institutrices avaient eus plus de temps pour les élèves en difficultés ?) (si ils ou elles avaient eu moins des 32 élèves par classes, en moyenne) J’aurais peut-être été plus lettré, si ils avaient eu plus de temps a me consacrer. Je ne suis pas un adhérent du PS, je suis un adhérent PC, fils de militant PC, pourtant je me retrouves dans vos idées de gauche. voila pourquoi je m’ interroge, y-a-t-il une petite compatibilité entre vos idées de gauche et celles du PC. J’aimerais tellement que le PS retrouve les valeurs de gauche que sont les vôtres. Les plus beaux jours de ma vie, 1971, 1995 avec l’arrivée d’un maire communiste au Havre (André Duroméa) remplacé dans la dernière année de son mandat par son camarade Daniel Colliard, et 1981 l’arrivée de la gauche au pouvoir (François Mitterrand).
Mes cauchemars, l’arrivée de la droite au pouvoir, Jacques Chirac mai 1995, r’eelu en 2002.
Arrivée d’un maire de droite en 1995, Antoine Rufenacht, qui bat Daniel Colliard de 31 voix,Rufenacht réélu en 2001 puis en 2008, devant Daniel Paul. Puis le bouquet avec l’ élection, (le Seigneur de L’élysée) (Nicolas Sarcozy). Professeurs et lycéens luttent contre la réduction de poste dans l’éducation nationale, je trouve la politique de Xavier Darcos totalement irresponsable. Mais que fait le PS, quelle est sa position sur ce sujet fondamental, et quelles sont leurs propositions ?. Quand le PS arrêtera t-il cette bataille de chefs pour prendre la tête du partit, ça énerve, faite le savoir, ceux qui votent à gauche, en ont ras-le-bol de leurs conneries. Et j’espère que cette foi ce n’est pas les médiats qui choisiront pour eux, comme a la présidentiel, où les médiats les sondages bidons et Nicolas Sarkozy choisirent Ségolène Royal comme candidate contre Sarko. Je crois bien qu’ils nous ont roulaient dans la farine. Mon cher Sénateur fait leur savoir,tout en haut.
JM, post 52 à 14:39
Bonjour Max,
Ne vous excusez pas pour votre orthographe ; l’orthographe ce n’est pas très important finalement (et bientôt celà sera corrigé automatiquement sur internet), vos questions pertinentes et votre modestie sont ce qui compte vraiment.
Sans parler de votre capacité à interpeller directement ceux qu’on appelle ”élites”!
Vous n’imaginez pas à quel point celà me fait chaud au coeur de vous voir vous exprimer sur Internet malgrè ce que vous appelez votre ”orthographe pitoyable”.
Et je vous en remercie, car celà me rassure sur le devenir de notre société.
Cordialement.
post 53 à 15:10
Bonjour,Je m’ excuse, mais dans le blog numéro 52 signé Max, il y-a une erreur, un manque au début, je n’est pas voulu me plaindre de mon handicap corporel, (amputé d’une jambe avec un taux de 80%, pour ce handicap). Mais plutôt de mon Handicap intellectuelle, absence de diplôme, et des difficultés scolaire, que je ne souhaite a aucun enfant, ni même a aucun adulte. Voilà pourquoi je soutien les professeurs et étudiants dans leurs combat, raisonnable, responsable, cohérent
Nous sommes absolument d'accord H2.
Vous savez, si je renvoie ici des fois vers Dupont Aignan, ce n'est pas que je sois de droite ; c'est que ce bonhomme fait partie d'une droite qui me semble intelligente et moderne.
Où est l'équivalent à gauche, l'intelligence et a modernité?
Je n'en vois pas autour d'un homme ou une femme particulier! il n'y en a pas d'ailleurs!
Mélenchon fait partie d'un autre époque, j'en suis convaincu maintenant ; et ses silences le rendent de toute façon moins engagé que ce mec de droite.
C'est bien simple. Vous connaissez mon analyse, en gros.
Je suis à gauche depuis toujours, plutôt modéré, intégrant des notions de droite sans problème comme je l'ai déjà dit.
Et bien si on m'obligeait à devoir choisir u n leader pour la France aujourd'hui, je dois dire que je chosirai Dupont Aignan.
Parce que la priorité ce n'est pas la gauche, mais les valeurs qu'elle représente, et il les porte bien mieux ainsi que les valeurs républicaines que tous ceux de gauche qui pourraient être ses alter ego.
Max, tu fais des cauchmards quand un mec de droite arrive au pouvoir.
Et bien moi à l'heure actuelle, bien que je sois de gauche, je passerai une bien meilleure nuit si un mec comme Dupont Aignan plutot que Royal/Besencenot/Hollande/Moscovici.Delanoe/Buffet/Valls/Montebourg/etc
Bien plus près des valeurs fondamentales de gauche, et bien plus républicain!
Bien entendu, ce que je viens d'écrire entrainera chez certains le réflexe "il n'est pas de gauche".
Ceux là n'ont rien compris à ce qu'est la gauche, et surtout à qui sont ceux qui osent se réclamer de gauche : soit des opportunistes sans substance politique comme au ps, soit des gens recroquevillés sur des modèles d'organisation archaïques ailleurs.
Où est la gauche intelligente ET moderne?!
JM,
sur quel faits marquants te bases-tu pour dire que NDA est plus proche des valeurs de gauche et plus républicain que certains que tu cites ?
Depuis quand, NDA est-il proche du partage des richesses ? Quand a-t-il fait la moindre déclaration en ce sens ?
NDA est contre NS mais n'a jamais, tout comme Bayrou d'ailleurs, été proche des valeurs de gauche. Certes il est républicain, mais nombre de femmes et d'hommes de gauche le sont tout autant.
L'argumentaire que tu pousses comme un wagonnet depuis un certain temps reste extraordinairement vague lorsqu'il s'agit de confronter les positions sur, par exemple, les services publics comme la santé, ou sur le système de retraite par répartition.
José Angel
@JM
NDA revendiquait de sortir la résidence principale de l'ISF. Ce qui n'est pas vraiment une valeur de gauche, sauf peut être pour Jack Lang, Royal et Hollande. Je rends grace à Chevenement d'être contre. Remarquons perfidemment qu'il habite un HLM...
J'en déduirai que la gauche, comme la concierge, est dans l'escalier, elle monte, elle monte....
Très amusant de voir les petits soldats monter au créneau tout de suite... :)
Enfin, quand je dis amusant, c'est une figure de style, je trouve ça plutôt triste à vrai dire.
Relativisons tout de même : la réaction du soldat Robespierre est de qualité, on sent qu'il ne fait pas que bêler. Moi aussi Robespierre j'espère qu'elle monte l'escalier la gauche, vraiment, mais il n'y a PERSONNE à gauche qui soit MODERNE ET INTELLIGENT, sans être issu de l'oligarchie qui pourrit les appareils de gauche en plus si possible.
Chevènement, franchement, remarque en passant, pas du genre à ouvrir la voix vers le 21e... Un fossile ce bonhomme.
Mais alors le soldat José, avec sa petite récitation larmoyante sur le partage des richesses qui serait une valeur que de gauche qu'elle est que de gauche que c'est ma mienne de valeur, franchement... Pathétique...
Bon enfin, on va pas épiloguer sur la lobotomisation et les croyances à deux balles, hein...
Pourquoi avoir réduit la taille de la police des caractères?
@JM, je ne m'explique pas ta surprise vu que c'est a cette date et suite a ce message que tu as écrit ce qui suie si dessous
le 29/05 à 14:39 post 52
vous excusez pas pour votre orthographe ; l’orthographe ce n’est pas très important finalement (et bientôt celà sera corrigé automatiquement sur internet), vos questions pertinentes et votre modestie sont ce qui compte vraiment.
Sans parler de votre capacité à interpeller directement ceux qu’on appelle ”élites”!
Le journaliste de Libé Eric Favereau téléphone à Philippe Val pour écrire un portrait de Siné.
« Quoi, Libé veut faire un portrait de Siné ! Je trouve ça gonflé.» Philippe Val, directeur de Charlie Hebdo est furieux. « Quel pays pourri ! Je reçois des tombereaux d’injures et de menaces, alors que j’ai simplement voulu réparer une injustice.»
Puis, vraiment en pétard, et pas loin de déraper, lui aussi : « Rendez-vous compte, pas un journaliste non juif qui me soutient. »
http://www.liberation.fr/transversales/portraits/342007.FR.php
Merci JM, jusqu'ici je trouvai que tu ressemblais à une armoire fermée. La seule question qui restait à éclaircir était de savoir si elle était vide ou pleine. Visiblement elle est vide.
Le petit soldat se félicite d'être un petit soldat et n'a pas besoin ni d'internet, ni d'un blog pour se croire autre chose que ce qu'il n'est.
je comprends que pour toi le partage des richesses n'est qu'accessoire puisque visiblement lorsque tu l'as devant toi tu ne la reconnait pas. Le RMI, la CMU et j'en passe, voilà ce que c'est le partage des richesses. Tu vois, ce n'est pas un couplet larmoyant, mais des mesures prises par la gauche malgré l'opposition de ton cheval de bataile NDA. Car à toutes ces mesures il a voté contre, comme ses amis de l'époque.
Alors vois-tu tes périphrases de roman de gare pour expliquer que les logiques sous-jacentes priment sur le reste, ne valent pas grand chose lorsqu'elles sont confrontées au réel. Tiens voilà un autre sujet sur lequel tu restes bien vagues... pour ne pas dire écumeux...
Bonne soirée et surtout détrompe toi, écrire quelques posts sur un blog n'a jamais égalé ne serait-ce qu'un bonjour dans la rue à un clochard.
José Angel
précision, l'image de l'armoire n'est pas de moi, elle me vient d'un film que j'ai vu il y à fort longtemps.
Mais ! Cela me revient c'est un peu plus tard que tu m'a demandé gentiment mon adresse e-mail(tu l'a pas perdu j'espère ?)
Le château de Valéry Giscard d'Estaing attend toujours un acheteur.
En vente depuis le mois de février pour près de 3 millions d'euros, La Varvasse, propriété de 43 pièces, suscite peu de visites. À Chanonat, on voudrait croire que l'ancien président de la République va renoncer à se séparer de la demeure familiale.
Le président peine à vendre son château auvergnat ! À tel point que dans le petit village de Chanonat, la rumeur veut que Valéry Giscard d'Estaing ait tout simplement renoncé à se séparer de la demeure familiale.
« Il vient de demander un permis de construire pour faire réparer un muret du parc qui s'est effondré, confie d'un air entendu le maire du village, Jean-Pierre Pezant, croyez-vous qu'il agirait ainsi s'il était vraiment partant ? »
Indice supplémentaire qui a fini de rassurer les quelque 1 500 âmes du bourg auvergnat : le président loue quelques hectares de terres agricoles aux paysans du village. Or il n'a signifié une rupture de bail à aucun d'entre eux…
Pourtant, les Chanonatois vont devoir se faire une raison. La petite guérite en verre qui abritait les gendarmes lors des séjours de Valéry Giscard d'Estaing restera désespérément vide. Pierre Chassaigne, le président fondateur de l'agence Mercure, confirme qu'il a bien un mandat jusqu'en février 2009 pour vendre le château de La Varvasse.
Dans son dernier numéro, le magazine Propriétés de France (groupe Le Figaro), spécialisé dans la vente de demeures de prestige, consacre trois pages au « domaine du président » situé à une dizaine de kilomètres de Clermont-Ferrand. Si l'affaire traîne, c'est que La Varvasse a du mal à trouver preneur. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'ancien chef de l'État a accepté une publication associant officiellement son nom à l'opération.
En mai dernier, les fuites dans la presse de la vente de La Varvasse avaient mis la famille Giscard d'Estaing en émoi. Toute communication autour du château avait alors été arrêtée. « Les rumeurs nous ont gênés, explique Pierre Chassaigne, tout le monde pensait qu'il avait été vendu pour 1,2 million d'euros à des Hollandais ! »
Du coup, depuis le mois de février, les visites se comptent sur les doigts de la main. La semaine dernière, les représentants d'un groupe suisse se sont manifestés. Mais pour l'instant aucune offre sérieuse n'a été déposée. Certes, le marché n'est guère porteur et un château du type de La Varvasse ne se vend pas comme un studio parisien.
Selon l'une des rares personnes qui a vu le dossier, le prix demandé avoisine les 3 millions d'euros, mais l'affaire peut être emportée à 2,6 millions d'euros.
Pour cette somme, un château de 1 200 mètres carrés et 43 pièces, sur une propriété de 13 hectares. La demeure, traversée par un petit cours d'eau, a belle allure. À l'entrée du village, elle est dissimulée par une grande porte de bois. Depuis la grille de fer forgé, à l'arrière de l'élégante mais austère bâtisse, on aperçoit un étrange petit canal qui donne toute sa quiétude aux lieux.
Au cours des deux dernières années, le président a tenu à rénover l'ensemble : murs ravalés, toiture refaite, jardins à la française impeccables. Pas loin de 800 000 euros ont été dépensés pour redonner sa splendeur à ce château dont les origines remontent au XVe siècle. « Il fait même presque trop neuf », regrette un spécialiste. Un investissement coûteux, mais largement compensé par les avantages fiscaux, accordés pour la rénovation des bâtiments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Une des choses qui m'énervent chez les gens comme ce josé, c'est cette certitude d'avoir le monopole des vertus, d'être le seul à agir en dehors du blogging!
Il y en a d'autres des intégristes comme ça ici.
Quant au coup larmoyant et racoleur du clochard dans la rue, c'est pathétique. Tu vois du gland, un jour je me souviens j'accompagnai mon pdg, de droite il est vrai, en rdv. Il prend son billet à la défense, il y a un clochard à cote de la machine a billets. Il lui a bien parlé 2 ou 3 minutes, gentillement.
Tu vois du con..., tu n'as le monopole de rien, sauf peut être celui de ta propre suffisance à te croire particulièrement vertueux et agissant.
C'est notamment à cause de ce genre de militants obtus que la gauche est mal en point... hélas...
non max, je n’ai pas perdu ton mail…
A lire pour savoir que la course aux armement est toujours du même coté:
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2054
Kouchner pète les plombs sur la chaîne de sa compagne…
Froissé par un reportage diffusé sur la chaîne de sa compagne, Christine Ockrent, le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner a piqué une colère noire sur France 24. Première illustration d'un conflit d'intérêts qui paraissait pourtant évident.
Cela devait arriver. Sitôt la nomination de Christine Ockrent à la direction générale de France Monde confirmée par le président de la République, on attendait le premier dérapage. La «proximité» du ministre des affaires étrangères et de la directrice de France Monde chargée de regrouper l'audiovisuel extérieur (France 24, RFI, TV5 Monde) n'était pas une garantie d'un traitement serein de l'actualité du ministre.
Le french doctor piqué à vif.
L'épisode de l'interview de Bernard Kouchner par Ulysse Gosset sur France 24 le 18 juillet dernier en est l'illustration. Soucieux de démontrer leur indépendance, les journalistes n'hésitent pas à charger la barque face à un ministre à l'ego surdimensionné dont l'ouverture à la critique n'a jamais été la principale qualité. La diffusion d'un portrait peu flatteur qui rappelle «l'épisode du sac de riz», «l'homme de gauche passé à l'ennemi», «son pouvoir limité» le vexe profondément.
Visiblement froissé d'être maltraité - tel un Roi en son royaume - dans un portrait qu'il qualifie «d'illustration bêtasse et de portrait discutable», Kouchner monte dans les tours et s'énerve ; perd son sang froid ; sa lucidité aussi : «tout change, tout le monde le reconnaît, partout...».
«Salut et bon courage !»
Selon le Canard Enchainé, après quelques échanges tendus en plateau, c'est lors d'une page de publicité que le ministre s'est véritablement emporté : «C'est n'importe quoi !», «Inacceptable». A la fin de l'émission, il aurait également lancé un «Salut et bon courage». Bref, tout proche du dérapage : «Passez moi la directrice !». Arrivé tout sourires, léger, saluant son interlocuteur d'un « Bonjour Môssieu » presque rigolard en première partie. Il faut dire qu'Ulysse Gosset s'était fait élogieux dans son introduction: «le grand patron de la diplomatie française, l'un des hommes politiques les plus populaires de France, symbole de l'ouverture etc...». Après la pause de publicité, le chef de la diplomatie française apparaît, en effet, beaucoup plus tendu. Bougon. Et évacue les questions : « je ne sais pas », « je n'en sais rien », « je ne pense pas ». Kouchner boude…
Les bandes effacées.
Le journal satirique révèle également qu'une caméra a enregistré la scène durant cette pause, mais, pour ne pas que la séquence soit diffusée sur le Net, les bandes auraient été effacées. Sauf une, qui est une bande de secours de la régie, qui aurait été placée en lieu sûr... Les embarras récents rencontrés par le Président auront au moins servi de leçon.
http://www.marianne2.fr/Kouchner-pete-les-plombs-sur-la-chaine-de-sa-compagne-_a89903.html?PHPSESSID=f28097b93a3f9f0c77bfed5c634d79fd
Kouchner qui rit :
http://www.france24.com/fr/20080718-talk-paris-bernard-kouchner-ministre-affaires-etrangeres-sarkozy-upm-m%C3%A9diterran%C3%A9e-iran-nucl%C3%A9aire-irak
Kouchner qui boude :
http://www.france24.com/fr/20080718-bernard-kouchner-ministre-affaires-etrangeres-relation-internationale
Tu tombes sur ce titre "La France veut ouvrir l'agriculture à d'autres enceintes que l'OMC", tu te dis : tiens, voilà une idée comme il faut!
http://afp.google.com/article/ALeqM5hRYu3e6p-FWFL5E5hgjjrJnjBG_Q
Puis tu lis l'article ; et tu vois CETTE MONSTRUOSITE :
"Dans un entretien au Monde daté de jeudi, il a notamment cité l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale."
Les salopards... Ceux qui ont compris comprendront le terme Salopards!
tiens tiens, vous prenez la mouche... et toujours aucune réponse ni aucun arguments avancés devant mes reserves au sujet de votre chouchou NDA.
Des insultes des stupidités de charité bien pensante mais toujours rien...
vous remplissez ce blog de 8h du matin à minuit de fadaises et d'insultes mais aucun argumentation rationnel à moins que pour vous "du con", "gland", "bêlements", "obtus", et autres crétineries ne soient des idées profondes et des concepts sous-jacents à je ne sais quelle suffisance d'accompagnateur de patron.
pfff la démonstration est faite, non seulement l'armoire est vide mais qui plus est le fond est mité pour ne pas dire miteux.
au fait mis à part la gentille discussion de votre patron de droite avec ce clochard qu'a-t-il fait pour lui ? s'est-il dit que le RMI et la CMU devaient être amplifiés ? lui avez-vous suggérez l'idée que peut-être il serait temps que les profits des sociétés soient mis au profit de LA société ? lui avez-vous expliqué en quoi les logiques sous-jacentes de l'internet devaient êtres mises au profit de ceux qui n'ont rien et son exclus ? et que sans cela, sa discussion ne servait à rien d'autre qu'à ce donner bonne conscience ? ou bien avez-vous passé votre chemin ?
Avez des militants tels que vous, la gauche risque fort d'attendre encore longtemps avant d'être en mesure de se reconstruire.
José Angel
ps : je reprendrai à mon compte ce qu'a écrit Maxou, "Moi au moins je suis con mais je me force !"
Bon enfin, c'est pas tout ça!
Je me demande combien dans les centaines de lecteurs de ce blog j'ai réussi en 6 mois à déstabiliser les simplismes politicards et les certitudes faciles, à ouvrir un peu vers l'importance du net et des media, ce genre de choses.
Ça c'est le truc qui me frustre un peu de ne pas savoir combien. :)
Sinon, de mon côté, j'ai appris pas mal de choses. Et rencontré des gens intéressants!
Et aussi constaté à quel point c'est con un militant en règle très générale ; c'est une espèce de religieuse sans cornette : ça récite et ça croit.
A plus les blogueurs.
Pour revenir sur un thème autrement plus intéressant que la pseudo discussion entreprise avec JM, voici des nouvelles de la censure de Siné par l'ami des paillettes qu'est Val. Il s'agit de l'interview de Me Christophe Bigot, avocat spécialisé en droit de la presse.
Mais avant cela, voici les déclarations de Val au journaliste de Libé qui voulait faire un portrait de Siné. Accrochez-vous, c'est terrible, digne de Joffrin qui reprend à son compte le concept de "race juive".
Il apparait que ces gens là ont des problèmes à régler avec leur inconscient.
Val : «Quoi, Libé veut faire un portrait de Siné ! Je trouve ça gonflé.» Philippe Val, directeur de Charlie Hebdo est furieux (1). «Quel pays pourri ! Je reçois des tombereaux d’injures et de menaces, alors que j’ai simplement voulu réparer une injustice.» Puis, vraiment en pétard, et pas loin de déraper, lui aussi : «Rendez-vous compte, pas un journaliste non juif qui me soutient.» Enfin, de nouveau patron : «Vous êtes journaliste, eh bien faites votre boulot. Mais regardez les dessins de Siné où il dessinait des enfants juifs.»
Interview de l'avocat :
source : http://contrejournal.blogs.liberation.fr/mon_weblog/2008/07/affaire-sin-val.html#more
Affaire Siné : «Val voit de l’antisémitisme subliminal»
«Dans l’affaire Siné, il n’y a pas d’outrage ou d’injure envers un groupe religieux dans son entier, estime Me Christophe Bigot, avocat spécialisé en droit de la presse, la volonté de Philippe Val est d’aller au-delà de la loi, c’est une forme de terrorisme intellectuel ». Décryptage juridique de l’affaire.
Cette phrase du caricaturiste de Charlie Hebdo est-t-elle condamnable, en droit ?
Christophe Bigot. «On plaiderait sur cette expression de Siné, je pense qu’elle ne serait pas condamnée. Pour qu’elle le soit, il faudrait une assimilation claire entre le judaïsme et le fait d’être avide d’argent. Il faudrait en effet prêter un trait de caractère, attentatoire à l’honneur, à une communauté de personnes en raison de sa religion, ou de son origine. Ici, seule la religion est concernée. Laurent Joffrin utilise un mot impropre lorsqu’il parle de «race», c’est bien de religion dont il s’agit.
Cette lecture est, en l’espèce, très contestable. Lorsque je lis : «Jean Sarkozy vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée juive, et héritière des fondateurs Darty. Il fera du chemin dans la vie ce petit», je comprends que ce dernier est prêt à tout pour faire du chemin, y compris changer de religion. Qu’il s’agisse du judaïsme, du bouddhisme ou du catholicisme, peu importe.
Philippe Val va-t-il trop loin en licenciant Siné?
Philippe Val voit de l’antisémitisme subliminal. Cette phrase de Siné n’induit absolument pas ce cliché des juifs qui seraient «prêts à tout». C’est une interprétation très extensive de l’antisémitisme, qui n’est pas en principe celle de la loi. Et c’est dangereux. Il faut faire attention avec cette infraction d’injure à raison de la religion. A force d’en voir partout, on ne pourra plus parler de religion du tout. Il faut laisser la place à une certaine critique et ne pas faire une interprétation extensive de la loi, surtout pour Charlie Hebdo qui se prévaut de brocarder la religion. Pour moi c’est une forme de terrorisme intellectuel que de considérer ce message comme faisant l’analogie entre judaïsme et goût de l’argent.
Contrairement à l’affaire des caricatures, Charlie Hebdo choisit cette fois-ci le parti des religions…
J’ai déjà été opposé à Charlie Hebdo dans l’affaire des caricatures, où je plaidais pour la Grande Mosquée, en première instance. Philippe Val possède un épiderme à géométrie variable. Cela ne lui posait en effet aucun problème de faire le parallèle entre Mahomet et les poseurs de bombes. Et d’assimiler, par là-même, les musulmans aux terroristes. Bien que le journal s’en défende, on ne traite pas les religions de la même manière à Charlie Hebdo. Cette affaire montre de manière éclatante que les appréciations sont très différentes selon qu’il s’agisse du judaïsme ou de l’islam.
Charlie Hebdo est-il un objet journalistique particulier, qui peut aller plus loin que les autres?
Charlie non. La caricature, très présente dans cet hebdo, oui. Cette dernière dispose en effet d’un statut particulier, avec une liberté beaucoup plus large. Lorsque l’intention du dessinateur est de faire rire, cela va anéantir l’intention raciste, qui peut être présente. Cela s’est produit de nombreuses fois, pour des caricatures sur des catholiques ou des musulmans.
Lors du procès des caricatures, le jugement du tribunal de première instance a reconnu que ces dessins faisaient le lien entre la religion musulmane et le terrorisme. Ils étaient donc injurieux, mais dans le cadre de Charlie Hebdo et avec l’intention humoristique, le journal a été relaxé. La Cour d’appel a finalement modifié ce jugement, en affirmant que ces caricatures visaient seulement les intégristes. Dieudonné s’est fait relaxer sur ce moyen plusieurs fois, la cour considérant qu’il visait uniquement les intégristes juifs.
Mais dans l’affaire Siné, il n’y a pas d’outrage ou d’injure envers un groupe religieux dans son entier, la volonté de Val est d’aller au-delà de la loi.»
Réalisé par Clara Martinez.
"Avec l'habituelle Large de vue et la culture historique qui font de lui l'un des analystes les plus Lucides des conflits du Moyen-Orient, Avnery pèse les risques et les conséquences d'une attaque contre l'Iran et conclut à son impossibilité, tant pour Israël que pour les États-Unis. Reste pourtant le facteur irrationnel - humain trop humain - d’Olmert et Bush, deux êtres affaiblis qui s’apprêtant à quitter la scène historique pourraient vouloir racheter leurs échecs d’un dernier coup de dé convoquant les forces du destin. Reste pourtant le facteur irrationnel - humain trop humain - d'Olmert et Bush, deux êtres affaiblis qui s'apprêtant à quitter la scène historique pourraient vouloir racheter leurs échecs d'un dernier coup de dé convoquant les forces du destin. En juillet 14, aussi, la plupart s’accordaient à penser que la guerre serait une folie. En juillet 14, aussi, la plupart s'accordaient à penser que la guerre serait une folie. Mais le 1er août... "
Cependant pour Uri Avnery, même si " Le président Bush est sur le point de finir sa carrière en disgrâce " et que" le même sort attend sous peu Ehud Olmert", "Pour les politiciens de ce genre, il est facile d'être tentés par une dernière aventure, une dernière chance pour une place décente dans l'histoire "... " Tout de même " Uri Avnery s'en tiens à son pronostic, ce genre d'évènement apocalyptique " ne se produira pas. "
Page incorrectement traduite à l'ordinateur : mais la lecture de l'article reste compréhensible globalement. Fort intéressant :
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fcontreinfo.info%2Farticle.php3%3Fid_article%3D2139
Et pendant ce temps là, la guerre de "Civilisation" SarkoZyste bat son plein :
"Les équipes d’enquêteurs dépêchées par le gouvernement Afghan confirment la mort de 47 civils, pour la plupart femmes et enfants, qui participaient à une cérémonie de mariage, lors d’un bombardement effectué par les forces de l’OTAN dimanche dernier. La mariée est également au nombre des victimes. Un autre frappe aérienne a provoqué la mort de 17 personnes et fait 9 blessés dans la population. Rappel : la France participe aux missions de bombardement en Afghanistan."
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2138
"Ce déficit à l’échelle planétaire quant aux opportunités offertes à chacun et à la justice sociale est résumé dans le fait que plus d’un milliard de personnes, selon ONU-Habitat, vivent actuellement dans des taudis et que leur nombre devrait doubler d’ici 2030. Un nombre égal, voire plus élevé, survivra dans ce que l’on nomme le secteur informel (un euphémisme en usage dans le premier monde pour désigner le chômage de masse). L’élan de la courbe démographique, dans le même temps, va augmenter la population urbaine du monde de 3 milliards de personnes durant les 40 prochaines années (dont 90% vivront dans des cités déshéritées), et personne - absolument personne - n’a la moindre idée sur comment cette planète de bidonvilles, de plus en plus exposée aux crises alimentaires et énergétiques, pourra assurer sa survie biologique, sans même parler des inévitables aspirations à un début de bonheur et de dignité."
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2143
Publicité comparative / Le Monolecte
http://blog.monolecte.fr/post/2008/07/25/Publicite-comparative
@H2
"et personne - absolument personne - n’a la moindre idée sur comment cette planète de bidonvilles, de plus en plus exposée aux crises alimentaires et énergétiques, pourra assurer sa survie biologique"
Réponse du wiki:
"Les chefs réunis à San Francisco (Mijaíl Gorbachov, George H W Bush, Margaret Thatcher, Vaclav Havel, Bill Gates, Ted Turner, etc..) sont arrivés à la conclusion que l'arrivée de la dénommée Société 20:80 est inévitable, celle dans laquelle le travail de 20% de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l'appareil économique de la planète. 80% de la population restante ainsi s'avérera superflu, ne disposera pas de travail ni d'occasions d'aucun type et nourrira une frustration croissante.
C'est ici qu'est entré en jeu le concept proposé par Brzezinski. Brzezinski a proposé le tittytainment, un mélange d'aliment physique et psychologique qui endormirait les masses et contrôlerait sa frustration et ses protestations prévisibles."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zbigniew_Brzezinski
Ce Brzezinski est membre de la trilatérale, du CFR... Je ne vous fait pas un dessin. Il faut juste noter qu'il est aussi au CSIS (otanisation de l'europe pour maintenir l'hégémonie US) et que sa taupe en France s'appelle Lagarde.
http://www.csis.org/media/csis/press/ma_2006_0405.pdf
" La ministre de l'Économie est une récidiviste du mensonge. Après rappel de ses précédents faits d'armes en la matière, dissection de ses déclarations à propos du scandale Tapie."
http://www.alterinfo.net/De-quoi-Christine-Lagarde-a-t-elle-la-tete-_a22313.html
"Si j’en suis là c’est que je crois à l’intelligence de ceux qui crient."
Alors, Jean-Luc, comment vont tes amis chinois ?
A 1 semaine des J.O., il serait peut-être temps que tu nous donnes des nouvelles de ceux qui crient en chine ?
C'est peut-être un complot ourdi par l'occident...
C'est pas grave, j'ai pas d'humour... :-)
Le Canard Enchaîné, 30 juillet 2008, page 3 :
« Les dirigeants du restaurant Miramar et de l’hôtel Dorint Atlantic Palace, à Agadir, au Maroc – cinq étoiles, thalasso, spa, etc. – n’ont guère été surpris par le dernier épisode de l’affaire Tapie. Pendant une semaine, lors des fêtes de la fin de l’année 2006, quatre de leurs clients en parlaient très fort (et même trop fort !) lorsqu’ils dînaient ensemble au restaurant Miramar.
Cette joyeuse bande se composait de Bernard Tapie, de Jean-François Copé, futur président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, de Brice Hortefeux, homme de confiance de Sarkozy et futur ministre de l’Immigration.
Sans oublier André Guelfi, alias « Dédé la Sardine », l’un des héros de l’affaire Elf.
Déjà, à Noël 2006, Tapie, qui était en train de se découvrir une passion pour Sarkozy, expliquait à qui voulait l’entendre qu’il souhaitait un arbitrage. Il a quand même fallu l’élection de Sarkozy et 17 mois d’attente pour que Nanard reçoive enfin son cadeau de Noël. »
Fin de citation.
Victor Hugo parlait de la corruption et de la pourriture dans Ruy Blas (Acte 3, scène 2). Ruy Blas se déroule en Espagne en 1698. Si Victor Hugo revenait dans la France de 2008, il pourrait écrire la même condamnation de la corruption et de la pourriture :
" Bon appétit, Messieurs ! O ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,
L’heure sombre où l’Espagne agonisante pleure !
Donc vous n’avez ici pas d’autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe ! "
Nous publions chez DEMOPOLIS à compter du 25 août 2008 "Main basse sur l'école publique". Nous pensons que ce document intégrant nombre de faits et de liens pas toujours connus du grand public peut être utile au débat sur le devenir de l'école publique. Vous trouverez joints une trés courte présentation, la table des matières et un petit résumé.
L’Éducation Nationale est accusée de « fabriquer des crétins » et d’entretenir le « chaos pédagogique », l’insécurité et le chômage. En évitant les débats parlementaires, Xavier Darcos impose sans discussion une véritable révolution libérale. Le gouvernement met rapidement en oeuvre une succession de mesures : suppression de la carte scolaire et de postes d’enseignants, évaluation publique des enseignants et des établissements, financement par l’État du développement des établissements privés dans les banlieues… Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi dévoilent la signification de ces mesures.
Ils révèlent que des associations de libéraux et de catholiques conservateurs proches du Front national et de l’Opus Dei sont à l’origine de ces propositions. Au nom de la liberté de choix, on prépare une privatisation de l’Éducation. La réforme de l’école est au coeur du projet de Nicolas Sarkozy. L’école institution de la République laïque est décriée, attaquée pour lui substituer une logique libérale dans laquelle l'école privée est instrumentalisée pour concurrencer et démanteler le service public
Quelle part prennent l'actuel gouvernement et son ministre de l'Education nationale dans cette exacerbation de la concurrence, dans les nouveaux privilèges concédés à l'enseignement catholique ? Quel rôle jouent les officines libérales et intégristes qui prennent pour cible l'école publique ? Quel sens donner à toutes ces premières mesures engagées dans la précipitation : suppression de la carte scolaire, instauration d'un chèque éducation pour le privé, concessions sur la mixité, le service minimum… ? Des faits, des actes, des décisions, des liens, des réseaux montrent les multiples connivences, qui depuis une trentaine d'années s'entendent pour lancer une OPA sur l'Ecole publique."
La rentrée 2008 sonnera-t-elle le glas de l’école publique et laïque ?
« OPA sur l'education nationale»
ou "Main basse sur l'école publique"
Muriel FITOUSSI et Eddy KHALDI
Editions DEMOPOLIS sortie le 25 août 2008
Muriel FITOUSSI, journaliste spécialisée dans les sujets de politique et de société (Dossiers du Canard Enchaîné, Libération, Paris Obs.…). Elle a publié en 2007 "Femmes au pouvoir, femmes de pouvoir" chez Hugo et Co 2007.
Eddy KHALDI, enseignant, militant syndicaliste et associatif, suit depuis 25 ans les questions de société et de laïcité relatives à l'école, auteur de plusieurs articles sur ces questions.
TABLE DES MATIERES
Introduction
1. Un gouvernement sous influences
La laïcité remise en question au sommet de l’Etat
Le ministre et son armée des ombres
Des mesures inspirées
SOS Education au service du ministre
L’enseignement catholique à l’affût
2. L’essor du privé entre stratégie catholique et logique libérale
Les stratégies de l’enseignement catholique
Financer le privé avec l’argent public
Le maquis des structures
Le nouveau « caractère propre »
3. Les guerres scolaires depuis 1970
1970-1977 : la révolution libérale de l’enseignement catholique
1977-1986 : l’échec du grand service public de l’éducation nationale
1988-1992 : la gauche complexée
1993-1995 : la droite décomplexée
2002 : la « République des proximités » libérales de Raffarin
4. Les nouvelles fabriques de doctrine
La campagne présidentielle de 2007 : un révélateur
Les antipédagogues récupérés
Le bricolage scolaire
Conclusion pour l’école publique
Bibliographie
Notes
Un petit résumé
L’Education nationale, née de l’idéal de l’école laïque, gratuite et obligatoire, est aujourd’hui en danger de mort. Sous la menace d’une croisade qui, portée depuis plus de 15 ans par les franges catholiques les plus intégristes des mouvements ultra-libéraux, s’invite désormais au cœur de la réforme économique menée par l’actuel gouvernement.
Hallucination, fantasme ?
Hélas, ce scénario catastrophe n’est pas une lubie surgie de l’imagination fantasque d’un auteur de science-fiction. A l’heure où l’opinion prend la mesure des récentes et violentes remises en question du principe de laïcité en France, il est grand temps de s’interroger, sur ce que peut cacher le discours de Nicolas Sarkozy au Latran, en direction de nos chères têtes blondes. La mission éducative qu’entend mener Monsieur le chanoine d’honneur du Vatican, signerait-elle la fin de l’école publique ?
Ceux qui veulent en finir avec l'éducation nationale :
Depuis plus de 15 ans, dans un relatif secret, un certain nombre de groupements relevant d’une même nébuleuse clérico libérale, s’agitent en catimini. Leur but ultime : démanteler l’Education nationale et l’ensemble de son service public. Une croisade amenée avec prudence et minutie. Mais une détermination néanmoins implacable.
Au cœur de cette nébuleuse, à droite de la droite, une douzaine d’associations : « Enseignement et libertés », « Créateurs d’écoles », l’« OIDEL », « SOS Education », « FSP- Fondation de service politique », « Créer son école », « CLE- Catholiques pour les libertés économiques », « ILFM – Institut libre de formation des maîtres», « Fondation pour l’école », « Famille et libertés », « Mission pour l’école catholique »…ou encore, l’ALEPS, « association pour la liberté économique et le progrès social », filiale ultra-libérale du MEDEF, créée dans les années 60, dans le sillage de l’UIMM.
Leurs « penseurs », leurs activistes, s’inscrivent dans la mouvance des idées agitées dans les « think tanks » de l’extrême droite, au sein du Front National, du Club de l’Horloge. Voire, pour certains…de l’Opus Dei.
Toutes réclament, à corps et à cris, l’avènement de la « liberté de l’enseignement » en France. Qu’entendent-elles par « liberté » ? Il s’agit en fait, d’organiser la mise en concurrence des établissements scolaires, dans une optique de concession de service public voire de marchandisation de l’école.
Celle-ci garantirait une « offre scolaire diversifiée », sensée répondre à une attente désespérée des familles, injustement privées de leur liberté de choix... Des mots d’ordre libéraux bon teint, en apparence, mais qui, en réalité, servent opportunément la vision cléricale de ces nouveaux croisés. Ceux-ci n’espèrent rien d’autre que le retour à l’école d’antan. Celle d’avant la République, aux mains de l’Eglise.
L’école publique laïque, voilà l’ennemie
A en croire plusieurs des associations précédemment citées, au premier rang desquelles, l’hyperactive et bien nommée « SOS éducation », nous serions à la veille d’un cataclysme insoupçonné. L’œuvre de Jules Ferry serait devenue un véritable bourbier, une sorte d’antre du Diable porteur de tous les signes de décadence de notre époque, coupable d’une entreprise criminelle de corruption des mœurs de la jeunesse. Cette école serait aux mains des syndicalistes de l’Education nationale, omnipotents héritiers du bolchevisme, décidés, couteau entre les dents, à faire de nos chères têtes blondes de la graine de révolutionnaires nihilistes. Les programmes scolaires sont stigmatisés, accusés d’intelligence avec l’ennemi, par la diffusion d’une vision marxiste et culpabilisante de l’histoire mondiale… Des profs incompétents et démissionnaires, impuissants à endiguer la violence et l’échec scolaire montrés du doigt à toute occasion. Au final, tous les maux de notre société, seraient imputables à ce Monstre froid, mammouth ingérable, fossile « comparable à l’ex-armée rouge ».
Ces associations ne se contentent pas de stigmatiser les errances du système éducatif, de la méthode globale rendue responsable d’un illettrisme galopant, du contenu des programmes ou de la baisse alarmante du niveau depuis plusieurs décennies.
Elles vont bien plus loin. « Dans le concert des «déclinistes», rapporte un article de Libération le 6 novembre 2006, « SOS Education est à part. Elle ne compte pas de personnalités dans ses rangs et cherche désespérément des alliés (…) Le 24 octobre, Sauver les lettres, Sauver les maths et Reconstruire l'école ont publié une lettre au vitriol, qualifiant SOS Education de «groupuscule malfaisant». Car, au-delà de constats communs, leurs buts divergent radicalement. Dans la tradition laïque et républicaine, les trois associations réclament une école plus performante. SOS Education vise son affaiblissement, voire sa disparition. Le 17 septembre 2005, devant le Cercle Frédéric Bastiat qui se veut un haut lieu de la pensée, Vincent Laarman (Président de SOS Education, NDLR) annonçait la couleur : il n'y a d'espoir que «si l'Education nationale se trouve menacée dans sa survie par la concurrence d'un grand secteur éducatif libre». Et de citer les Etats-Unis en exemple. »
Le but ultime ne serait-il pas, au prétexte de libérer l’école, de faire disparaître l’école publique ?
A l’ombre de l’Opus…
Mais les questions éducatives ne monopolisent pas leurs foudres guerrières. Certaines associations entendent bien, aussi, se mêler des questions touchant plus intimement au « progrès des sociétés humaines », tel qu’elles le conçoivent. C’est que l’avortement, la contraception, les prises de positions de Jean Paul II puis Benoît XVI figurent parmi quelques-unes de leurs préoccupations essentielles.
Dans notre nébuleuse, CLE, Catholiques pour les Libertés économiques, dont les locaux se situent à l’adresse même du siège de l’Opus DEI en France. Son Président, Michel de Poncins, fut l’un des conseillers économiques de Jean-Marie Le Pen.
Ou encore, l’OIDEL. Une ONG très influente pour le “Droit à l'éducation” et la “liberté d'enseignement”, reconnue par l’ensemble des institutions européennes, mais dont l’appartenance à l’Opus dei est révélée dans force sites, documents officiels du gouvernement fédéral genevois, et par l’engagement reconnu « à l’œuvre » de plusieurs de ses membres éminents.
Un document extrait d’un rapport comparatif de l’OIDEL sur 85 pays non encore publié est diffusé opportunément, en avant première, le 22 avril 2007, à l’issue du premier tour de la présidentielle, pour développer la « liberté d’enseignement en France ». Pourtant, il n’y a pas péril en la demeure de France nous sommes en 5ème position. Que signifient cette pression et la publication de ce programme d’action à ce moment de la campagne ? Que d’attention de la part de cette ONG européenne pour notre pays, en particulier à l’occasion de son Symposium de Lisbonne des 7 et 8 septembre 2007. L’OIDEL se penchait sur notre carte scolaire avec le concours des parents d’élèves des écoles privées françaises de l’UNAPEL pourtant non concernées par cette question. Cette entreprise pour développer l’enseignement privé est également conduite, aujourd’hui, par les mêmes avec une rare violence en Espagne.
«Guide du candidat 2007/2008»…
Tout cela ne porterait pas à conséquence, si l’écho auprès des politiques et des pouvoirs publics, ne se faisait aussi fidèle. Jusqu’à inspirer, avec une étrange concordance, l’agenda de l’actuelle politique « de réformes » du Ministre de l’Education, Xavier Darcos.
Dans le sillage de la campagne présidentielle, en 2007, l’ALEPS et d’autres se fendaient d’une initiative pour le moins audacieuse : l’édition d’un «Guide du Candidat 2007/2008 », véritable feuille de route énonçant un catéchisme auquel devrait se conformer le candidat favori, dans une logique purement libérale. Et le gagnant fut … Nicolas SARKOZY, arrivé en tête des notes attribuées aux divers candidats.
En matière d’éducation, un « agenda des réformes », assorti d’un authentique planning d’exécution, annonce « dès 2007 », entre autres mesures-phares :
- « Suppression de la carte scolaire et sélection à l’entrée des établissements scolaires et universitaires »
- « Liberté totale de l’ouverture de classes, d’établissements, et du recrutement d’enseignants et de personnel administratif par contrat privé »...
Puis, à plus long terme, rien de moins que la « suppression progressive du budget de l’Education nationale et du statut des enseignants fonctionnaires »… ou encore, l’ «autonomie totale des établissements en matière de programme, de personnel et de contrôle des connaissances… »
Dans son éditorial en ouverture de « la nouvelle lettre » n°928, le 8 septembre 2007, Jacques Garello, responsable de l’ALEPS, encourage le nouveau Président, avec cette mise en garde, qui laisse songeur : « Vous allez vous mettre à dos les syndicats d’enseignants à coup sûr, mais aussi les associations de parents et de façon plus large encore tous ceux qui sont attachés à l’idée du service public unique et laïque de l’Education nationale. Mais vous allez aussi sauver la jeunesse et, avec elle, l’avenir du pays. »
11 juin 2007, Elysée. Toutes affaires cessantes, sous le feu des caméras et des micros, Nicolas Sarkozy annonce un assouplissement de la carte scolaire, dès la rentrée de septembre 2007. Paris brûle-t-il ? Comment expliquer une telle précipitation, de la part d’un Président de la République à réunir, dans les tous premiers jours de son mandat, les représentants des personnels et des parents d’élèves à l’Elysée pour traiter de la question de la suppression de la carte scolaire, qui réussit l’exploit de s’imposer au rang d’urgence nationale ? Comme si l’immense chantier de l’éducation nationale se limitait à la question de la carte scolaire. Rien n’indique, de surcroît, qu’il s’agisse là d’une demande émanant explicitement des parents, d’ailleurs la principale fédération s’y oppose. En septembre, l'académie de Paris n’a enregistré, en tout et pour tout, que 203 dérogations supplémentaires par rapport à l'année précédente. Une goutte d’eau.
11 juillet 2007 dans sa lettre de mission au ministre de l’Education nationale, le Président de la République fixe parmi ses objectifs budgétaires : « S’agissant de l’enseignement sous contrat, qui répond à certaines attentes des familles, vous ne dissuaderez pas les établissements privés de s’installer dans des quartiers en difficulté et, au contraire, vous soutiendrez, lorsqu’ils existent, de tels projets d’installation, dans le respect des grands équilibres nationaux. ».
20 décembre 2007, palais de Saint-Jean de Latran, Vatican. Nicolas Sarkozy, président de la République française, est intronisé « chanoine honoraire ». Il s’en félicite, déclarant que « la laïcité n’a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes. Elle a tenté de le faire. Elle n’aurait pas dû ». Défendant le concept de « laïcité positive », il enfonce le clou : « un homme qui croit est un homme qui espère. L’intérêt de la République, c’est qu’il y ait beaucoup d’hommes et de femmes qui espèrent (…) ». Espérance que la République, sorte de monstre froid, aux valeurs morales déconnectées de toute transcendance, ne saurait nourrir... « Depuis le siècle des Lumières, l’Europe a expérimenté tant d’idéologies. Elle a mis successivement ses espoirs dans l’émancipation des individus, dans la démocratie, dans le progrès technique, dans l’amélioration des conditions économiques et sociales, dans la morale laïque. Elle s’est fourvoyée gravement dans le communisme et dans le nazisme. Aucune de ces différentes perspectives (…) n’a été en mesure de combler le besoin profond des hommes et des femmes de trouver un sens à l’existence(…) Et puis je veux dire également que, s’il existe incontestablement une morale humaine indépendante de la morale religieuse, la République a intérêt à ce qu’il existe aussi une réflexion morale inspirée de convictions religieuses. D’abord parce que la morale laïque risque toujours de s’épuiser quand elle n’est pas adossée à une espérance qui comble l’aspiration à l’infini. Ensuite et surtout parce qu’une morale dépourvue de liens avec la transcendance est davantage exposée aux contingences historiques et finalement à la facilité."
Concernant l’éducation, Sarkozy se lance dans une vibrante homélie : « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie ».
Tollé au sein du monde enseignant, qui dénonce, « une véritable provocation vis-à-vis de l’école publique ».
Nicolas Sarkozy s’était déjà illustré, en 2004 dans son livre « Les religions, la République, l’espérance »….Son coauteur : Thibaud Collin, membre de l’association de service politique, « laboratoire d’idées » intégristes, réputé proche de l’Opus dei, et financièrement soutenue par le Vatican. Thibaud Colin est, par ailleurs, l’auteur d’un pamphlet hostile à une quelconque reconnaissance de l’égalité entre homo et hétérosexuels … Thibaud Collin était de la visite au Vatican. Le discours lu par Nicolas Sarkozy, ressemble, par endroits, à un copier-coller de certains passages de leur œuvre commune. « Le besoin spirituel, l’espérance, ne sont pas satisfaits par l’idéal républicain. La République est une façon d’organiser l’univers temporel (…). Elle n’est pas la finalité de l’homme ». Une République qui « ignore le bien et le mal », pouvait-on déjà lire à l’époque, veille du centenaire de la loi de 1905.
Ce 20 décembre, Henri Guaino, plume officielle du Président de la République, n’était, de toute évidence, pas de la partie.
17 janvier 2008, Ryad. Nicolas Sarkozy, en visite en Arabie Saoudite, persiste et signe devant les 150 membres du Conseil consultatif du Royaume, fief du wahhabisme, peu réputé pour son esprit d’« ouverture ». Le président de la République exalte ce qu’il nomme « l’héritage civilisateur des religions » … L’islam, qu’il prend la précaution oratoire de distinguer de l’intégrisme, « négation de l’islam », est appelé à prendre toute sa place dans sa vaste « politique de civilisation » …
Pour paraphraser Thiers qui, lors du vote de la loi Falloux, justifiait : « un curé c’est 50 gendarmes », dans l’esprit de l’ancien Ministre de l’Intérieur, un imam c’est 50 keufs ?
La rupture est désormais consommée avec la pratique laïque des Présidents de la Vème République. Nicolas Sarkozy est le premier Président qui emploie le nom de dieu, en visite officielle… Les religions, désormais intégrées au pacte républicain. Ou instrumentalisées ?
Elysée, Ministère de l’Education... Qui est aux commandes ?
Flash-back : 1992. Nous sommes à la veille d‘un important scrutin, les élections législatives de mars 1993. 150 personnes d’horizons divers, dont une grande partie de hauts fonctionnaires du service public de l’Education nationale et de responsables d’établissements privés, fondent une éphémère association : « Créateurs d’écoles ».
Un organisme destiné à vendre de la formation ? Pas vraiment. Le bulletin n°1 de Créateurs met en exergue un objectif, qui en dit long : « l’identification des verrous et les moyens de les faire sauter » (…) « problèmes juridiques et financiers, rôle des collectivités locales », « gestion des personnels », « outils pédagogiques », « élèves, affectation, aide sociale », « programmes d’enseignement », « personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service ».
Afin de « faire sauter » ces verrous, l’association préconise, non pas une révolution, mais une réforme de velours. « Ce sera sans doute la partie la plus délicate de notre travail, car il ne nous faudra pas tomber dans le piège de la « réforme globale », mais identifier avec précision les actions nécessaires, tout en les rendant possibles. (….) La solution réside sans doute dans la mise en œuvre de dispositifs dérogatoires, qui n’obligent pas à la remise en cause systématique de tout l’existant, mais qui permettent d’importantes innovations au niveau des établissements d’enseignement. » Un lent travail de déconstruction, pièce après pièce, de la maison Education. Un véritable projet de gouvernement.
Parmi les membres fondateurs de cette ambitieuse confrérie : Maurice Quenet, Dominique Antoine et … Xavier Darcos !
Soit, dans l’ordre, l’actuel Recteur de Paris, le Conseiller Education du nouveau Président de la République, et l’actuel Ministre de l’Education nationale.
Carte scolaire, service minimum, modification du statut des personnels, soutien à l’essor de l’enseignement privé, diminution de la place de l’Etat dans les missions de l’Education … Connexions, actions, déclarations, projets et programmes communs attestent de ce complot ourdi, dans l’ombre, depuis un peu plus de quinze années, en toute discrétion, par ceux-là même qui, aujourd’hui, sont aux commandes de l’Education nationale.
C’est sur l’histoire de ce complot, et l’identité de ses protagonistes que nous nous proposons, dans ce présent ouvrage, de faire toute la lumière. Et donner ainsi à comprendre, sous un jour nouveau, la politique éducative de l’actuel gouvernement…
Les défenseurs des « racines chrétiennes » de la France réussiront-ils à déraciner l’héritage républicain d’une école laïque, gratuite et obligatoire ?
Commande en librairie ou à la FNAC :
http://livre.fnac.com/a2259892/E-Khaldi-OPa-sur-l-education-nationale
Les suppressions de postes, c'est pour faire des économies. Démonstration:
13000 postes ça fait environ 300 millions d'€ / ans
Répartis sur 60 millions de Français, ça fait 5€ par tête et par ans, soit 42 cents par mois d'économies.
Et après ont dit que le président ne fait rien pour le pouvoir d'achat ?
Mon cher 4 Août, je crois que la finesse de la logique Sarko ne consiste pas à faire des économies pour en faires profiter un maximum de Français mais bien à verser des sommes importantes ainsi récupérées à quelques uns, comme dans l'affaire Tapie par exemple.
Amicalement?
Pat dit:
31 juillet 2008 à 8:56
Merci pour cette info. Je lirai ce livre. Ce qui se passe à l'école, sous des prétextes les plus fallacieux, est effectivement. La fabrique à crétin est en marche. la vraie celle-la, celle de Raffarin et de Darcos, anciennement accusé de tricherie aux examens du bac.
A méditer, même et surtout si vous n'aimez pas les Banques :
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/crise-financiere-les-malheurs-des-banques-font-le-bonheur-des/916/0/264112
Ce lien vers Le Point, bien que l'article comme d'habitude avec les media possédés ne dit rien en terme d'analyse, pointe vers LE COEUR DU PROBLEME INTERNATIONAL.
C'est bizarre, il n'est pas mentionné la recapitalisation par les fonds souverains d'orient contre 11% d'intérêts...