27août 08
Congrès du PS
Communiqué
de Jean-Luc Mélenchon, sénateur et de Marc Dolez, député
Dans trois semaines seulement aura lieu le dépôt des motions pour un congrès socialiste qui sera décisif dans l’histoire de la gauche. La rédaction de ces motions ne doit donc pas s’improviser au hasard d’arrangements secrets et de coalitions tactiques de dernière minute. Après nous être régulièrement rencontrés et à la lecture de nos contributions respectives, nous avons constaté la profondeur de nos convergences sur les thèmes essentiels que doit trancher le congrès socialiste.
Nous avons donc décidé d’engager le processus de rédaction d’une motion commune capable de représenter le point de vue de la gauche du parti dans ce congrès.
Elle s’organisera autour des marqueurs essentiels contre les renoncements et les demi mesures qui ont rendu le point de vue socialiste inaudible et souvent inacceptable par la gauche populaire.
Notre premier objectif est d’empêcher le PS de devenir un « parti démocrate » comme il l’est devenu dans beaucoup de pays européens, avant de se transformer parfois en parti centriste comme en Italie, au prix d’une disparition totale de la gauche parlementaire.
Pour cela nous voulons proposer au PS de se refonder sur les thèmes qui forment son identité historique :
1° la paix, et donc la rupture avec le suivisme à l’égard du gouvernement américain, de la politique du choc des civilisations et de l’OTAN. Ce point implique évidemment l’opposition totale à la politique européenne de construction du « grand marché transatlantique ». Il inclut l’engagement pour le retrait des troupes françaises d’Afghanistan.
2° Nous sommes les partisans d’un autre mode d’organisation sociale, dans la tradition de l’idéal socialiste. Dans cette perspective, nous voulons engager une refonte du partage des richesses, qui permette au travail de récupérer les 10 points de richesse nationale qui sont passés de ses poches à celles du capital depuis 20 ans. Salaires, retraites, services publics, il faut inverser la ligne actuelle.
3° la remise en cause du modèle productif dominant et donc l’instauration d’une véritable planification écologique du développement de notre pays.
4° la rupture complète et totale avec le modèle actuel de construction européenne. Cela implique l’arrêt du processus de ratification du traité de Lisbonne et la bataille pour une Europe où la loi est faite par et pour les citoyens.
5° Nous voulons apprendre du renouveau de la gauche en Amérique latine, plutôt que de l’Europe du Nord où se consomme le naufrage de la sociale démocratie. Pour nous la refondation républicaine de notre pays ne peut être séparée de nos objectifs sociaux. Nous voulons proposer aux Français une 6ème République parlementaire, fermement laïque et sociale.
Tout cela bien sûr n’est possible que si le Parti socialiste est totalement clair sur sa stratégie d’alliances. Le rassemblement d’une majorité de Français pour accomplir ce programme ne peut se faire dans la confusion des accords politiciens avec un secteur de la droite. Il ne peut donc être question de pactiser avec le Modem. Nos alliances doivent se nouer exclusivement à gauche et sans exclusive à l’égard de l’extrême gauche.
Si nous voulons et si nous proposons la clarté sur ces points, c’est parce que tous les signes convergent pour montrer que l’emballement du modèle capitaliste actuel conduit à grand pas à une crise économique, écologique, sociale et politique, vers les premiers déchirements pour la paix du monde. A l’heure où le capitalisme entre dans une crise aiguë, le Parti socialiste, pour être utile aux travailleurs et au pays, doit rompre avec son surmoi libéral, ses tentations centristes, ses partenariats en Europe avec des partis qui gouvernent avec la droite. Bref avec tout ce qui le rend partie prenante et complice actif d’un ordre du monde qui tourne mal.
Jean-Luc Mélenchon est 1er signataire de la contribution « Pour Réinventer la gauche », présentée par Trait d’union.
Marc Dolez est 1er signataire de la contribution « Debout la gauche », présentée par Forces Militantes.
@ jennifer
ce n'est pas le PRS c'est PRS (pour la république sociale), et on a des gens qui sont dans d'autres partis que le PS et hors de tous partis comme tu le dis c'est vrai.
;-)
tu as le droit de causer ici, parce que sinon faudrait en sortir quelques uns qui ne disent rien de constructif (et là ça serait plus légitime lol) ! ne me trucidez pas je ne veux sortir personne !
jennifer
je ne suis pas sûre qu'on puisse s'unir dans une même organisation avec le NPA. oui dans un front électoral, oui dans certains cas, mais pour un projet majoritaire à vocation gouvernementale et républicaine comme le nôtre, qui est partagé par pas mal de communistes, je ne pense pas qu'on puisse être tout à fait ok.
cependant, avec Christian Piquet, ce n'est pas le même souci qu'avec besancenot, il serait plus proche de ce qu'on défend.
je n'ai rien contre besancenot, mais dans notre coin, si y a une réunion avec la LCR, on est aussi à gauche qu'eux voire plus parfois. alors aussi à gauche mais en voulant gouverner je reste là dessus. même si je veux bien l'union avec eux, cependant ces derniers temps j'ai plus l'impression que certaines réticences viennent de chez eux.
enfin on verra bien ! on va bien y arriver...
Marcus, Il faut avoir sa carte PS pour être ici?
Tu vois je ne suis carté aucune part, vraiment un électron libre et j'en suis très satisfait. Maintenant si tu veux savoir qui nous sommes, tu fais le tour du propriétaire depuis... disons 1an et tu comprendras! Beaucoup de diversité...
Jean Jo
Je viens de lire "Critiques des propositions de modifications statutaires du groupe « vivre ensemble » de Romain Mathieux
http://prs88.over-blog.com/article-20127408.html
Il explique très bien la situation au PS mais vous n'êtes pas les seuls, le PCF n'est pas mal non plus dans un autre registre!
Ce qui veut dire que nos partis dit de "gauche" sont en pleine décomposition.
Et nous dans tout ça, simple citoyen ou militants de base que devenons-nous?
Allons-nous continuer à subir ou au mieux faire comme Don Quichotte nous bagarrer contre les moulins à vent?
Ou prendre notre destin en main, c'est-à-dire que ce soit la base qui disent: Voilà notre analyse et voilà nos solutions.
Aucun parti dit de "gauche" n'a d'analyse politique de la situation et sans cette analyse peut ou pas de solutions!
Je dis de "gauche", la tache va être tellement dure, au vu du contexte international, ce n'est pas du 51%- 49% que nous avons besoin mais plutôt du 65%-35% et cela ne sera pas suffisant: nous devrons avoir des alliances internationales pour éviter les situations type"Chili".
Nous devrons donc dépasser le clivage droite-gauche.
Ni alarmiste, ni défaitiste, simplement les yeux grand ouverts et je conseille de lire Naomi Klein "la stratégie du choc"
dudu87
:-)
je ne pense pas qu'il faille dépasser le cliv
Mélenchon dans la déche...besoin d'un tip..
L'Aventure....La Vraie...ou l'histoire d'un casse annoncé....
Résistance et refondation politique demanderont créativité et prise de risque.. et non refourguer de la vieille bouffe avariée aux camarades. Fini le goulag, aime le goulash mais pas tous les jours jusqu'à 2017, envie de fraîcheur et de variété...un goût nouveau...un duo.. une force fondatrice... fraternité et éspérance...tu vois..pas une prise de tête...
Nécéssaire baroudeur expérimenté pour aventure risquée...qui n'a pas peur de mettre les mains de le cambui.
ah zut ordinateur de mes...
dudu87
;-)
je pense qu'il ne faut pas dépasser le clivage droite gauche comme un bayrou, par exemple, je pense que plus jamais ce clivage est d'actualité.
cependant ce qu'on peut dire c'est que les clivages bougent, ainsi pour nous le clivage droite-gauche (avec des nuances évidemment) passe maintenant à l'intérieur du PS. c'est notre analyse, on peut la discuter, cependant en fonction des critères pour dire où est la gauche, pour nous une bonne part du PS passée au social libéralisme ne peut plus être considéré comme gauche, si on veut centre gauche, démocrates oui, mais pas comme notre gauche de transformation sociale que nous demandons.
:-)
pardon pour mon énervement sur mon ordi... la techno et moi = 3...
malheureusement un hollande c'est pas un moulin à vent ça serait plus simple je vous le dis
Je ne parle pas des hommes et femmes des appareils ce qui m'intéresse, ce sont les citoyens/nes, les français/ses; Ceux qui ont une conscience politique, une activité militante ou on eut cette expérience, ceux qui militent dans le tissu associatif...ect.
Les dirigeants du PS et d'autres ont pour la plus part des boulets aux pattes et ont été compromis ou sont compromis dans la politique actuelle (Lisbonne, Bilderberg, Afghanistan....)
Alors maintenant transformation sociale, république sociale, socialisme démocratique, qu'est qu'il y a derrière tout ça?
A partir de quelle ANALYSE? Je suis peut-être chiant désolé....Nous avons été échaudé...NON? "Chat échaudé, crains l'eau froide"!
Allez bonne app...
"Nécéssaire baroudeur expérimenté pour aventure risquée…qui n’a pas peur de mettre les mains de le cambui."
OK Jean Marc
A près la fête de l'Huma, sur le chemin de conversion, océane-toi et joke la vie.
P.S: il votera bisounours car maman le vaut bien.
oui d'accord le chat ! lol... moi aussi je suis un chat comme toi.
les analyses que je connais c'est celle de PRS (manifeste pour la république sociale, la gauche d'après, toutes les résoutions des CN de PRS...).
je connais aussi les analyses de certains camarades communistes qui veulent que cela change et qui savent qu'on ne peut le faire qu'avec volonté d'union notamment.
analyses de Picquet aussi pour avoir un autre avis.
enfin bon, t'as raison, les dirigeants du PS ne sont plus que des guignols pour la plupart des gens qui veulent une autre vie...
bon appétit camarade...
à bientôt
je t'aime bien. tu me manques. ma meilleure copine du centre-aéré.
c'est à moi que tu parles sabrina? euh... si oui tu voudrais être plus claire? j'avoue que je vois pas...
L'agression impérialiste contre l'Ossétie, ce n'est pas 1 détail:
" International
Ossétie du Sud: le bilan du conflit devra être revu à la hausse (Hammarberg)
14:06 | 29/ 08/ 2008
MOSCOU, 29 août - RIA Novosti. Le nombre de victimes du conflit dépasse les estimations réalisées par les organisations internationales, a déclaré le commissaire du Conseil de l'Europe aux droits de l'homme Thomas Hammarberg en visite à Moscou.
"Ce nombre est supérieur au nombre cité par les organisations humanitaires, dont Human Rights Watch", a déclaré M. Hammarberg lors d'une conférence de presse à Moscou, au terme d'un voyage en Ossétie du Sud et d'une rencontre avec les autorités russes et géorgiennes.
"Le problème est qu'une grande quantité de personnes ont disparu, et qu'on ne sait pour l'instant pas si elles sont mortes ou si elles se cachent", a-t-il poursuivi.
Selon lui, la difficulté de localiser l'ensemble des lieux d'inhumation complique l'évaluation du nombre de victimes. M. Hammarberg a appelé à ne pas politiser ce problème.
L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 aout dernier en Ossétie du Sud pilonnant Tskhinvali, la capitale. Les tirs géorgiens ont fait des centaines de morts. Pour protéger les civils dont la plupart se sont vu attribuer des passeports russes, Moscou a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à "contraindre la Géorgie à la paix", selon le président Medvedev, avant de retirer ses troupes, le 22 août, sur les positions antérieures au conflit.
Jeudi, les autorités sud-ossètes avaient annoncé le chiffre de 1.692 personnes tuées au cours du conflit armé."
D'après Le Monde et Reuters aujourd'hui:
"PARIS (Reuters) - Le Conseil européen extraordinaire de lundi à Bruxelles sur la crise géorgienne ne prendra pas de sanctions contre la Russie, déclare l'Élysée.
"Au stade actuel, nous ne prévoyons pas de sanctions décidées par le Conseil européen. Nous n'en sommes pas à ce stade, nous sommes dans la phase de la mise en oeuvre de l'accord en six points", a déclaré la présidence française, qui assure actuellement la présidence de l'UE.
Le Monde : Vladimir Poutine a menacé de mettre fin à l'entremise russe sur le dossier du nucléaire iranien si les pays occidentaux continuent à affronter la Russie sur la question géorgienne. Prié de dire sur CNN si le conflit géorgien risquait de nuire à la coopération russo-américaine sur l'Iran, le premier ministre russe a répondu : "Si personne ne veut dialoguer avec nous sur ces questions (...), alors, grands dieux, qu'ils le fassent eux-mêmes !" Les Etats-Unis réclament à l'ONU un resserrement des sanctions contre Téhéran mais ont besoin du soutien de la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité.
De son côté, le président russe, Dmitri Medvedev, a pourtant demandé jeudi à son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, de poursuivre le dialogue à propos du contentieux sur le programe nucléaire de Téhéran. Selon sa porte-parole, c'est à l'initiative du chef de l'Etat russe que la question a été abordée avec Ahmadinejad en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghaï. »
Quand la lutte paye
XP, entreprise de transport à la Courneuve. Lhôpital privé de Marne-la-Vallée. deux entreprises se où, comme ailleurs, les salaires sont en souffrance. La rentrée y sera pourtant
un peu moins dure. Dans la première, qui appartient au groupe Heppner, à la suite de deux jours de débrayage, début août, assortis d'un blocage de l'entrée de l'établissement, les salariés ont décroché un rappel de salaires sur sept ans pour les chauffeurs. Au mépris d'une loi datant de 2001, l'employeur ne payait pas au tarif majoré le travail de nuit entre 21 heures et 22 heures. Dès le mois de septembre, les chauffeurs devraient bénéficier, grâce à la réparation, d'un substantiel bonus. En outre, indique une syndicaliste CGT, la direction a accepté de négocier sur la généralisation de la prime de qualité (l'équivalent d'un demi-mois de salaire brut par an), aujourd'hui attribuée à une partie seulement du personnel. A l'hôpital privé de Marne-la-Vallée, une mobilisation organisée en juin, parallèlement à la négociation salariale, a débouché sur un succès non moins substantiel : un salaire minimum (brut) de 1 500 euros par mois (en hausse de plus de 200 euros), une augmentation de 60 euros pour les salaires moyens entre 1 500 et 2 000 euros brut, entre autres.
L'Union Européenne prendra-t-elle des sanctions contre la Géorgie ? L'Union Européenne prendra-t-elle des sanctions contre la Géorgie, coupable d'avoir attaqué la première ? L'Union Européenne prendra-t-elle des sanctions contre la Géorgie, coupable d'avoir lancé des centaines de missiles sol-sol contre l'Ossétie du Sud ?
Petit problème : des militaires américains, qui servaient dans l'armée géorgienne, ont réglé les tirs des lance-roquettes multiples GRAD contre la capitale de l'Ossétie du Sud. Les missiles sol-sol, parfaitement bien tirés par les militaires américains, se sont abattus par dizaines sur Tskhinvali, faisant des centaines de morts parmi les civils. Il faut lire cette information très importante, parue dans Le Canard Enchaîné du 20 août 2008, page 3. Ce long article était intitulé : « Des officiers US ont combattu en Géorgie ».
Il y a quelque chose de très bizarre : aucun grand média français ne parle de cette attaque de l'armée géorgienne, avec l'aide de militaires américains, qui a fait des centaines de morts parmi les civils. C'est bizarre.
Le PS est cuit et archi-cuit !
Il faut à tout prix qu'un nouvel élan, un véritable courant de gauche prenne le manche de cet OVNI qu'est devenu le PS!
Je crains simplement, avec tout le respect que je vous dois, que vous ne soyez plus qu'isolé dans ce marigot nauséabond infesté de créatures prêtes à s'entredévorer!
Mais chacun sait, mis à part les Bobos, que le sort de la population ne pourra s'améliorer qu'en faisant preuve de courage, de fermeté, de volonté face au libéralisme dévastateur malfaisant.
I made a dream last night..
oui, je sais, c'était un 28 aout, on nous le bassine suffisament quant à l'Obamania.
Cui-là, soir il tient ce qu'il dit à demi mots et il se fait flinguer, soit et plus raisonnablement il fait en sorte de maintenir les USA en superpuissance unique, avec des valets par ci par là dans le monde, Israël n'étant pas le dernier et le tenant donc à l'oeil.
Je disais donc que j'avais fait un rêve:
François Hollande (il a juste qqs milliards de dollars de moins que Obama, alors vous moquez pas de lui) faisait son discours de clôture des universités de La Rochelle:
" Camarades, (je vous l'ai dit, c'est un rêve)
Camarades donc,
Depuis la chute du mur de Berlin, le communisme politique est mort.
La social-démocratie n'a donc plus de raison d'être.
Vive le socialisme !
La suprématie des USA ne repose plus que sur sa puissance militaire. La Russie et la Chine ont pris place parmi les grandes nations capitalistes.
L'Europe ne doit pas être ni l'otage, ni dans l'alignement atlantiste. L'Europe seule peut préserver la paix dans le monde. Rompons avec le marché transatlantique que veulent nous imposer libéraux et démocrates.
Il faut à l'Europe les conditions d'exister, et avant tout la démocratie.
Votons pour une Constitution populaire européenne.
Unissons-nous dès le prochain congrès avec les forces qui ont su refuser le traité de Lisbonne."
(Applaudissements nourris de l'audience, suicide de Cohn-Bendit qui passait par là...)
Les pauvres ont un penchant à donner à de plus pauvres (...). Donner quand on possède, voilà qui est difficile.
Anatole France
Claire
La Russie est revenue sur la scène internationale et j'en suis très heureux quoi que nous pensions de Poutine...
N'oublions pas le peuple russe et son armée qui n'aime pas les "ricains", ils n'ont pas oublié l'arrivée d'Eltsine, le dépeçage et pillage de leur économie par les "Occidentaux". Je ne suis pas certain que l'embellie du capitalisme en Russie dure longtemps. L'affaire "British Pétrolem" n'est qu'un prémice...nationaliste pour le moment. Mais dans 10 ans?
Quoi qu'en pense certains, le Russe est foncierement pacifiste mais aussi très nationaliste. Alors qui s'y frotte, s'y pique!
Et l'Europe va rester le "cul entre 2 chaises" malgré son verbiage médiatique.
Pas d'autres solutions, si non gare aux sanctions économiques...
La Géorgie, pour venir au secours de Mc Cain, peu importe les victimes!
En tout cas Fiaco américain.
@ Jean-Luc Mélenchon
@ tous
L'annonce par ce communiqué de la rédaction du motion commune Trait-d'Union - Forces Militantes est une très bonne nouvelle pour les républicains socialistes et les militants de gauche car cela démontre qu'il y a encore une volonté politique de transformation de l'ordre économique actuel et de refondation républicaine de la France et de l'Europe.
Certains trouvent que ce regroupement est restreint mais il faut être clair et répondre à la question :
doit-on faire une motion fade, mi chèvre-mi chou, de l'ensemble des sensibilités ou courants qui se réclament ou se situent au sein du PS à l'aile gauche de ce parti et qui servira de force d'appoint à un regroupement de motions dont le contenu sera démocrate libéral pour unique objectif de préserver des places au CN du PS ?
Je le répéte sur l'Europe, sur la retraite à 60 ans et 37,5 ans de cotisations, sur le grand marché transatlantique (voire les parlementaires socialistes européens membres de NPS-Reconquêtes (Hamon...) qui ont voté comme les autres socialistes français et sociaux-démocrates européens pour ce grand marché transatlantique !) et sur d'autres sujets NPS n'est pas clair !
Je rappelle au bon souvenir de certains que Hamon avant le reférendum en Irlande avait refusé de répondre à une question d'un journaliste qu'il lui posait la question : " Les Irlandais doivent-ils voter non au référendum ? " Claire pourtant la question. Jean-Luc Mélenchon lui souhaitait que les Irlandais vote non au Traité de Lisbonne. Il l'a clamé haut et fort ! par contre Hamon et les opportunistes de NPS que chique à la question. Surtout pas se mouiller ! C'est vrai qu'à l'époque il (le NPS) était en plein recentrage et cuisine ratatouillère interne avec Aubry et les reconstructeurs ! Ceci expliquer cela !
Filoche est sur une ligne d'union et d'ouverture. C'est à dire : toute la gauche du PS, plus Fabuis recentré, plus Aubry, plus tout ce qui voudront bien de ce bel atelage ! Rien de tel pour noyer les propositions et les sujets qui fâchent (Grand marché transatlantique, appropriation collective et sociale, refondation républicaine, non au référendum, retraite à 60 ans, alliance de toute la gauche, liste des non de gauche aux européennes...) !
NPS ou Filoche sont-ils prêts à s'unir avec des courants ou des responsables qui soutenaient le oui au référendum sur le TCE ?
Pour arriver à quel pourcentage ultra-minoritaire, Gilles?
Pour peser quoi dans la balance?
Pour toujours être à la traîne des démocrates?
Pur et dur, droit dans ses bottes, et san moen aucun !
en mars 1991 les peuples de l'Union soviétique avaient voté, par référendum (le premier depuis la création de l'URSS en 1922 et même première fois tout court) à 75 % (je crois) pour une "union soviétique rénovée"
quelques mois plus tard, après 1 simulacre de coup d'Etat manqué en août, les présidents de Biélorussie, Ukraine et Russie de l'époque décident 1 nuit à Bialoweja Puscza (décembre 1991) de mettre fin à l'Union soviétique (sans demander leur avis aux républiques d'Asie centrale et du Caucase...)
les présidents biélorusse et ukrainien Chouchkevitch et Kravtchouk ont ensuite été désavoués par le suffrage universel, le président russe Eltsine a fait tirer sur le Parlement russe le 4 octobre 1993 (centaines de mort), a truqué les résultats du référendum de 1996 sur la Constitution, il a été quelques années plus atrd emporté par la vodka
les Biélorusses par ex n'ont JAMAIS eu l'occasion se se pronocer sur leur indépendance
Je doute fort qu'il existe une nation russe, dans les frontières de la fédération de Russie en tout cas.
Par ailleurs les citoyens des nouvelles républiques ont pu très vite ressentir le désastre: guerres ethniques dans le Caucase et en Moldavie,chute de 50 % du PIB (pire que pendant la 2ème guerre mondiale!), montée vertigineuse de la criminalité, de la drogue, du sida, des mafias...des privatisations frauduleuses avec constitution d'1 oligarchie mafieuse.
La Russie est de retour...Tant mieux! Il faut 1 contrepoids eurasiatique à l'hyperpuissance américaine belliciste.
Les glorieux soldats russes, ossètes, kabardes etc...ne se battent pas pour les beaux yeux de Poutine mais parce qu'ils savent ce que signifierait la poursuite de l'asservissement, voire 1 dépeçage de la fédération de Russie-ils se souviennet de Napoléon et d'Hitler ainsi que de l'invasion mongole de 1244 dont ils ont protégé l'Europe occidentale.
je rappelle mon petit calcul :
au mans : NPS + RAG + Utopia = 46-47%
il doit bien y avoir là-dedans des gens authentiquement de gauche qui en ont marre des combinaisons bizarres hamonesques et autres aubryeries filochardes... au passage filoche me déçoit.
alors, franchement, vu la situation je préfère me battre pour mes idées plutôt que pleurer sur un possible ratatinage et l'anticiper en me reniant en allant vers je ne sais qui.
parce que si on se ratatine, le PS sera démocrate et donc on partira ! donc de toute façon autant taper, vu que sinon on risque pas de savoir ce qu'il en est !
mdr
Putin suggests U.S. role in Georgia clash(Herald Tribune)
By Clifford J. Levy
Published: August 29, 2008
MOSCOW: As Russia struggled to rally international support for its military action in Georgia, Vladimir Putin, the country's paramount leader, lashed out at the United States on Thursday, contending that the White House may have orchestrated the conflict to benefit one of the candidates in the American presidential election.
Putin's comments in a television interview, his most extensive to date on Russia's decision to send troops into Georgia earlier this month, sought to present the military operation as a response to brazen, cold war-style provocations by the United States. In tones that seemed alternately angry and mischievous, he suggested that the Bush administration may have tried to create a crisis that would influence American voters in the choice of a successor to President George W. Bush.
"The suspicion would arise that someone in the United States created this conflict on purpose to stir up the situation and to create an advantage for one of the candidates in the competitive race for the presidency in the United States," Putin said in an interview with CNN.
He added, "They needed a small victorious war."
Putin did not specify which candidate he had in mind, but there was no doubt that he was referring to Senator John McCain, the Republican. McCain is loathed in the Kremlin because he has a close relationship with Georgia's president, Mikheil Saakashvili, and has called for imposing stiff penalties on Russia, including throwing it out of the Group of 8 industrialized nations.
Putin offered scant evidence to support his assertion, and the White House called his comments absurd. But they underscored the depth of the rift between Moscow and Washington over the Georgia crisis, which flared three weeks ago when the Georgian military tried to reclaim a breakaway enclave allied with Russia. They also suggested that the Russian leader was deeply concerned about the possibility that McCain, widely viewed here as having a strong bias against Russia, could become president.
Only last spring, Putin, the president at the time, held a summit meeting with Bush in which the two expressed personal affection for each other and sought to smooth over tensions in the bilateral relationship.
Russia has been struggling to persuade the outside world to back its action in Georgia. On Thursday, China and four other countries meeting with Russia for the annual summit meeting of the Shanghai Cooperation Organization, a security alliance, declined to back Russia's military action in a joint communiqué.
Putin's interview came after his protégé, President Dmitri Medvedev, spoke to several foreign news outlets this week as part of a concerted move by the Kremlin to counter Georgia's public relations offensive in the international media. Medvedev's tone was less harsh, though he also criticized the West.
On Thursday, Putin, now prime minister, also said Russian defense officials believed that United States citizens were in the conflict area supporting the Georgian military when it attacked the separatist region of South Ossetia.
"Even during the cold war, during the time of tough confrontation between the Soviet Union and the United States, we have always avoided direct clashes between our civilians, let alone our servicemen," Putin said. "We have serious reasons to believe that directly, in the combat zone, citizens of the United States were present."
"If the facts are confirmed," he added, "that United States citizens were present in the combat zone, that means only one thing — that they could be there only on the direct instruction of their leadership. And if this is so, then it means that American citizens are in the combat zone, performing their duties, and they can only do that following a direct order from their leader, and not on their own initiative."
In Washington, the White House spokeswoman, Dana Perino, dismissed Putin's remarks. "To suggest that the United States orchestrated this on behalf of a political candidate just sounds not rational," she said.
She added, "It also sounds like his defense officials who said they believe this to be true are giving him really bad advice."
A senior Russian defense official, Colonel General Anatoly Nogovitsyn, said at a news conference in Moscow on Thursday that Russian forces had found a United States passport in a ruined building near Tskhinvali, the capital of South Ossetia. The position, he said, had been occupied by Georgian Interior Ministry forces.
"What was the gentleman's purpose of being among the special forces and what he is doing today, I so far cannot answer," Nogovitsyn said, holding up what he said was a color copy of the passport. He said members of the Georgian unit had been killed, and the building destroyed.
When the war broke out, the United States had about 130 military trainers in Georgia preparing Georgian troops for service in Iraq. The American Embassy in Tbilisi said these trainers were not involved in the fighting; about 100 remain and are assisting with the delivery of aid to Georgia that is arriving on military planes and ships.
Nogovitsyn said the passport was in the name of Michael Lee White of Texas, but gave no information on whether Russians believed that he was a member of the United States military. The United States Embassy in Georgia told The Associated Press that it had no information on the matter.
Putin said in the CNN interview that Russia had thought that the United States would prevent Georgia from attacking South Ossetia, but suggested that he now believed that the Bush administration encouraged Saakashvili to send in his military.
"The American side in fact armed and trained the Georgian Army," Putin said. "Why hold years of difficult talks and seek complex compromise solutions in interethnic conflicts? It's easier to arm one of the sides and push it into the murder of the other side, and it's over. It seemed like an easy solution. The thing is, it turns out that it's not always so."
The Georgia conflict has become a flashpoint in the United States presidential campaign, with Senator McCain assailing what he refers to as "revanchist Russia" and asserting that he is far more qualified to handle such a crisis than the Democratic candidate, Senator Barack Obama.
McCain has long been friendly with Saakashvili, who has said he talks to McCain regularly. McCain's top foreign policy adviser, Randy Scheunemann, has worked as a lobbyist on behalf of the Georgian government, and McCain's wife, Cindy, traveled to the Georgian capital, Tbilisi, this week on a humanitarian aid mission.
All these ties, combined with McCain's criticism of Russia, have earned him a kind of notoriety in Moscow. When Parliament passed a resolution this week urging that Russia recognize the independence of the two breakaway enclaves, some lawmakers not only praised the courage of the South Ossetians, but also threw a few barbs at McCain.
Andrew E. Kramer contributed reporting.
Tout à fait d'accord, Claire.
Il faut ajouter que la Russie est aussi une puissance industrielle avec ses énergies (pétrole et gaz) et son industrie lourde. C'est aussi une puissance spatiale et nucléaire, ne l'oublions pas!
@Paul
Le but de Jean-Luc Mélenchon et de Marc Dolez s'est d'empêcher que le PS se mue en parti démocrate et qu'il disparaisse comme ce qui a été fait en Italie oû la gauche à complétement disparu du parlement et cela pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale !
Partant de là, il faut être ferme, clair et précis sur les principes, sur les positions, sur les propositions, sur les objectifs. Trait d'Union et Forces Militantes sont clairs, précis, fermes sur ce qu'ils veulent faire c'est à dire :
- Empêcher la dérive et la mue du PS en parti démocrate (comme aux USA ou en Italie) ;
- Rompre avec le capitalisme et le libéralisme ;
- Refuser le grand marché transatlantique et la construction actuelle de l'Europe ;
- refonder la république en France et en Europe ;
- Répartir et redistribuer les richesses ;
- Bàtir une planification écologique.
Est ce que NPS, Filoche, Liennemann sont sur ces objectifs et en premier que proposent-ils de concret pour éviter que le PS devienne un parti démocrate, accepte ce grand marché transatlantique...
Si sur ces points, demain, ils s'en réclament et se rapprochent de Trait d'Union et de Forces Militantes pourquoi pas un regroupement qui là sera utile.
Combien de % ? C'est un problème certes mais doit-on s'unir sur pas grand chose pour avoir un gros % ou rester ferme sur ses principes quittent à avoir un petit % ?
Doit-on être majoritaires sur les idées des autres ou minoritaires sur les siennes c'est là toute la question ? !
A réfléchir, à part Trait d'union, pourquoi aucune contribution ne parle et n'aborde le grand marché transatlantique ?
A votre avis ?
tout à fait d'accord gilles tu viens visiter notre blog? bisous camarade
"Pour arriver à quel pourcentage ultra-minoritaire, Gilles?
Pour peser quoi dans la balance?
Pour toujours être à la traîne des démocrates?
Pur et dur, droit dans ses bottes, et san moen aucun !"
Gilles je ne voudrais pas influencer tes choix politiques mais il me semble que par manque d'analyse, et oui encore désolé, beaucoup se fourvoient ici.
En attendant les jours passent et rien de concret sort.
Est-ce qu'il y a quelqu'un ici, suffisamment pointu en informatique, qui pourrait ouvrir un site pour accueillir une dizaine de personne (voulant bien participer) afin de faire cette analyse de notre chère patrie la France?
Paul, Gilles, Jeanjo, Jennifer, H2...ect, seriez-vous partant pour cette...j'allais dire, cette aventure....non opération de salubrité politique?
A partir de cette analyse, nous pourrions construire...un PROJET!
Avec elle, le grand troc transatlantique je suis pour...
"Argentina: El 61% manifestó que si Cristina se presentara, sería reelecta
Por: Telam
Fecha de publicación: 27/08/08
imprímelo mándaselo a
tus panas
Credito: Telam
La presidenta Cristina Fernández Kirchner sería reelecta en su cargo si se presentara nuevamente a elecciones, de acuerdo al 61% de los encuestados por el Centro de Opinión Pública de la Universidad de Belgrano. El informe arrojó además que el 84% no está satisfecho con lo hecho por los dirigentes de la oposición en los últimos 8 meses.
27 agosto 2008.- Al respecto, entre los más de 600 consultados, el 75% aseguró además que no hay ningún político de la oposición que haya mejorado su imagen desde la asunción de la actual jefe de Estado.
El mismo estudio señaló que Hilda "Chiche" González de Duhalde -29%- es la dirigente opositora con mejor imagen, por encima de Elisa Carrió -22%-, Roberto Lavagna -17%-, Mauricio Macri -14%-, Hermes Binner -9%- y Juan Schiareti -9%-.
Más de la mitad de los encuestados se mostró de acuerdo con la idea de que el trabajo de la Presidenta se ve dificultado "porque es mujer", mientras que sólo el 38% opinó lo contrario.
Respecto a las virtudes "como líder" de Cristina, la encuesta del Centro de Opinión Pública de la UB dio como principales resultados que es "inteligente y capaz", que "tiene carácter" y que "no cambia su discurso".
Por fin, el 66% de los entrevistados señaló que cuando la mandataria habla, "le resulta clara" y "entiende lo que dice".
La investigación se hizo entre el 28 de julio y el 12 de agosto pasado entre ciudadanos mayores de 18 años residentes en la Ciudad de Buenos Aires. "
(aporrea)
@dudu 87
Quels sont mes manques d'analyses ?
Désolé Gilles, je suis obligé de parti.
Si tu veux bien à ce soir
Tabou
Par Maurice Ulrich
Il y avait hier dans les commentaires concernant le RSA comme une crainte mêlée à la trouble jouissance de la transgression d'un tabou majeur. La droite Sarkozyste veut taxer le capital ! A tel point que la gauche, prise de vitesse, ne saurait plus à quel saint MARX se vouer...Elle en rêvait, Sarkozy le fait, et l'un des fidèles du chef de l'Etat, Christian Estrosi, en enfourchait tout aussitôt son destrier de défenseur des justes causes : Une fois de plus, le président de la république n'hésite pas à prendre les mesures courageuses qui s'imposent, sans tenir compte des vieux clivages idéologiques qui ont trop longtempts paralysé ce pays...
A l'inverse, d'autres s'insurgent. La présidente du MEDEF, Laurence Parisot, jusque-là favorable au RSA- ce qui ce comprend dès lors qu'il ne coûterait rien du tout aux employeurs-, rejetait dès son annonce cette taxation qui va pénaliser les entreprises, donc l'emploi, donc la croissance et donc, in fine, le pouvoir d'achat...Beau numéro de contorsionniste. Sachant qu'elle est tout autant hostile aux augmentations de salaires - qui pénalisent les entreprises, donc l'emploi, donc la croissance, etc.,- on a quelque peine à voir d'où viendraient les hausses de pouvoir d'achat qu'elle affirme souhaiter. Le MEDEF - ce n'est pas nouveau - veut le beurre et l'argent du beurre...
Mais voici que semble donc s'ouvrir un débat au sein de la droite elle-même. Il y aurait les courageux, les révolutionnaires qui n'hésiteraient pas à bousculer leur propre camp, et les autres, frileux, coincés de la casquette, enragés du dividende. En réalité c'est un peu comme au catch. Grimaces, et cris de douleur sont d'autant plus véhéments que les coups ne font guère de mal. Car qu'en est-il réellement ? Le RSA était une des promesses du candidat Sarkozy. Il devint emblématique de l'ouverture quand son promoteur, Martin Hirsch, fut appelé au gouvernement. Il fut mis en doute au cours des derniers mois quand on nous assura que les caisses étaient vides. Et voilà, ça y est, et comment ! Mais qui va payer ? Les plus riches, les détenteurs de matelas de stock-options ? Oui, mais ceux-là ont déjà largement bénéficié du paquet fiscal de juillet 2007, le bouclier fiscal les protège. En revanche la taxation va concerner les intérêts d'assurance vie et des plans d'épargne logement.... C'est cela, taxer le capital ?
Nul, il est vrai, ne saurait nier que le RSA puisse soulager des plus démunis, voir constituer un accompagnement vers le retour a l'emploi - cela, toutefois, est déjà moins évident. Mais cette mesure n'est en aucun cas une politique de l'emploi. les chômeurs et les bénéficiaires du RMI n'attendent pas, dans leur masse, une assistance, mais du travail, rémunéré comme tel, avec un salaire digne. Le RSA, quand bien même, encore une fois, il peut être bienvenu pour ceux qui en bénéficieront, tend à baisser le coût du travail au profit du patronat - ce pourquoi Mme Parisot y est favorable, d'autant plus qu'il ne lui coûterait absolument rien- mais sa logique profonde, c'est la création d'une couche nouvelle de travailleurs échappant au droit du travail, dépendant du bon vouloir ou du bon coeur des employeurs, dans un entre-deux permanent entre l'allocation de solidarité et un semblant de salaire, dans un entre-deux entre la pauvreté sans travail et la pauvreté avec. Une politique de l'emploi appelle une vraie taxation des revenus financiers et des dividendes, et une réorientation du crédit, c'est-à-dire une contribution efficace du capital à l'économie réelle. Le chef de l'Etat, n'a pas choisi ces mots là au hasard. Il répond à une opinion choquée par les profits record et les salaires insensés de certains, alors qu'elle voit baisser son pouvoir d'achat. Il pense ainsi devancer la crise et la rigueur en faisant mine de briser le tabou de la droite : taxer le capital ? Mais comment donc...Alors allons-y.
1- Qui est l’agresseur ?
Réponse : la Géorgie est l’agresseur. La Géorgie a attendu le début de la trêve des Jeux Olympiques pour attaquer l’Ossétie du Sud.
2- Qui a aidé qui ?
Réponse : des militaires américains en poste dans l’armée géorgienne ont réglé les tirs des lance-roquettes multiples GRAD contre la capitale de l’Ossétie du Sud, Tskhinvali, faisant des centaines de morts civils. Le Canard Enchaîné du 20 août 2008 a publié un long article à ce sujet, page 3. Ce long article est intitulé « Des officiers US ont combattu en Géorgie ».
3- Qui doit être sanctionné ?
Réponse : la Géorgie doit être sanctionnée pour cette attaque. Si l’Union Européenne ne sanctionnait pas la Géorgie, l’Union Européenne se discréditerait. Toutes les belles leçons de morale de l’Union Européenne deviendraient inaudibles. L’Union Européenne inaugurerait le règne du « Deux poids, deux mesures ».
Je partage l'avis de Jean-Luc Mélenchon sur la situation internationale, mais ce n'est pas ce qui me poussera à voter sa motion, car j'estime que là n'est pas la question centrale.
Nous sommes socialistes et pour moi c'est bien la question sociale sur la quelle doivent cliver les motions!
oui, et pour ça ben il faut pas que le PS devienne un parti démocrate, puisque
1) pour la social-démocratie européenne le social ne valait déjà plus 3 clous ces derniers temps
2) alors je vous dis pas avec un parti qui tourne au parti démocrate ! pour les démocrate la question sociale n'est plus prioritaire justement, ils ne se battent plus pour l'égalité réelle mais parlent d'équité, ils parlent comme blair d'inégalités justes, et font des concessions énormes au capitalisme tout en maintenant un tout petit filet de sécurité pour les plus nécessiteux... (cf clinton et son medicaid et medicare). Et les autres ? et l'intérêt général? et la solidarité nationale?
Pour que le social prime, il faut trancher des questions d'orientation également !
Car si nous sommes "socialistes", alors le social et la recherche de l'égalité par la solidarité de tous primera, mais si nous sommes démocrates (ou socio-libéraux ou autre 3ème voix) alors l'adaptation au système se fera avec le moins disant social et nombre de gens seront laissés au bord de la route, de façon encore plus grave qu'avec Sarkozy parce que ce serait "la gauche" qui les laisserait tomber.
bien à toi
le refus du parti démocrate c'est la première partie de la contrib.. je pense qu'on peut être d'accord sur plein de choses mais il faut admettre que pour parler de social il faut être d'accord sur une orientation.
@tous
A part Jean-Luc Mélenchon, pourquoi aucun responsable politique de gauche, aucun responsable politique socialiste ne parle et n’aborde le grand marché transatlantique ? Pourquoi ?
A votre avis ?
Salut à vous toutes / tous.
H2 l'éternel hors-sujet comme le dit Marcus un peu cruellement est de retour de vacances...
Alors comment allez-vous ? Gonflés à bloc ?
Je viens de lire ces paroles en parcourant le blog :
"Il y a quelque chose de très bizarre : aucun grand média français ne parle de cette attaque de l’armée géorgienne, avec l’aide de militaires américains, qui a fait des centaines de morts parmi les civils. C’est bizarre."
Bizarre ? Tous les médias sont au garde à vous !
BHL fait maintenant dans la désinformation assumée et la mauvaise foi décomplexée. Peu de gens réagissent à ses mensonges. Alors faut pas s'étonner...
BHL sur Rue 89 a selon ses dires (faux) " senti " les morts à Gori alors qu'il n'y était pas présent. Le "néophilosophe" ment effrontément.
C'est sa marque de fabrique. Son romantisme en peau de couille. Son lyrisme mortifère et partial. Il renifle certains cadavres mais pas d'autres. Etrange odorat.
La (fausse) "nouvelle philosophie "est enfin morte. BHL est " tombé " à Gori pris en flagrant délit de contre-vérité qui elle n'est que le haut de l'iceberg de ses turpitudes en col blanc.
Le conseiller de Madame Royal qui lui a fait perdre les élections renifle la charogne. BHL voit des "cadavres à la renverse" partout où il passe. Mais le drame (morbide) c'est qu'il en oublie d'autres. Il oublie aussi qu'ils furent encore vivants au mois de Juillet dernier.
C’est Mikhaïl Saakachvili qui a ouvert les hostilités en bombardant son propre peuple, la minorité Ossète et en tuant des centaines de civils comme Slobodan Miloševi? l’avait fait en son temps avec la minorité Bosniaque mais BHL soutient ce salaud de Saakachvili !
Pourtant tandis qu’à l’époque BHL était contre le président Serbe aujourd’hui il est pour le président Georgien !
Cherchez l’erreur.
L’erreur est pro-américaine. Toujours chez BHL. Cela n’a rien a voir avec la liberté des êtres humains et leur droit à la vie que défendrait BHL.
BHL est avec Bush. Avec la puissance américaine. Peu lui importe le reste.
Saakachvili fait les mêmes crimes que Miloševi? ? Là n’est pas le problème pour BHL. L’un est pro-américain tandis que l’autre ne l’était pas. Les deux sont des salauds mais BHL aime surtout les salauds pro-américains à la sauce Bush. L’amérique aura toujours raison pour BHL quoi qu’elle fasse. C’est pourquoi avec sa clique de copains de chiottes, ils ont tous soutenu l’invasion de l’ Irak qui a fait à ce jour 1 Million de morts CIVILs !
BHL est un enfoiré comme beaucoup de sa génération. Les droits de l’homme ne sont qu’un alibi à géométrie variable ou une variable d’ajustement au service de la propagande unilatéraliste américaine. Il ne faut surtout pas que le monde change quitte à justifier l’injustifiable comme en leur temps les staliniens.
Avez-vous entendu BHL " sentir " la putréfaction des " un million de corps civils irakiens" ? Non. Ceux-ci n’ont pas d’odeur pour BHL. Car ceux-ci n’existent pas. Les centaines de milliers d’enfants, les centaines de milliers de femmes et les milliers d’hommes ne sentent rien. C’est comme s’ils n’avaient jamais existé. BHL a l’odorat furtif et sélectif. Ils ne sent rien des massacres américains mais il sent tout le reste. Il est vrai que ça pue. Mais chez BHL, ça pue de façon idéologique. Toujours.
Certains cadavres sont comme l’argent, ils n’ont pas d’odeur. Même pas celle de l’or noir.
Quelle lecture faites-vous du conflit géorgien maintenant que les armes se sont tues ?
Alain Joxe. D’abord, je pense que les Russes vont se retirer de Géorgie. Mais en maintenant de observateurs autour de l’Ossétie du Sud, comme cétait le cas auparavant d’ailleurs. Ils vont reculer lentement, histoire de montrer qu’il ne fallait pas trop provoquer. C’est une grosse puissance : ils manifestent par leur lenteur qu’ils n’ont pas peur et que rien ne les obliges d’aller vite.
Cela étant, le premier aspect pour comprendre cette crise c’est la mise en place par les États-Unis du système d’interception antimissile en république tchèque, qui date de 2006. Il était une violation dans l’esprit et dans la lettre de ce qu’on appelait l’acte fondateur des rapports Russie-OTAN signé en 1997, acte qui transformait en quelque sorte la Russie en un membre extérieur de l’OTANT associé à des taches de sécurité, y compris la lutte contre le terrorisme dans l’espace eurasiatique.
Cet acte était ouvertement destiné à sceller la sortie de la guerre froide après la disparition de l’URSS. Il associait l’OTAN nouvelle, qui ne pouvait plus être l’OTAN de la guerre froide et qui devenait une OTAN système de sécurité associée à la Russie. Un paragraphe de ce texte stipule que l’on ne devait pas modifier les éléments de la tratégie d’équilibre nucléaire des forces (1). De ce fait, après que les États-Unis ont refusés la proposition russe d’installer ce système d’interception en Azerbaïdjan, la Russie a considéré que le déploiement du bouclier antimissile était une mesure destiné à modifier l’équilibre des forces nucléaires et qu’elle était dirigée contre elle.
Un second sujet de discorde est apparu avec la volonté d’intégrer à la fois l’Ukraine et la Géorgie à l’OTAN. Ce projet, qui était controversé du point de vue de l’UE, a été poussé en avant en même temps qu’on poussait les dispositifs nouveaux d’interception des missiles dans les anciens satéllites de l’ex-URSS. Cela a fortement irrité les Russes.
Enfin, la décision du président Saakachvili d’envahir l’Ossétie du Sud, alors que la quetion du séparatisme ossète était réglée par un accord sponsorisé par l’OSCE dès le début des années quatre-vingt-dix, a mis le feu aux poudres.
Vous pensez que la Géorgie a été incitée par les États-Unis à provoquer ce conflit ?
Alain Joxe. Oui je le pense. J’ai écouté les responsables géorgiens dire qu’ils n’avaient pas prévu que les Russes allaient réagir de cette façon.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Saakachvili était-il assez bête pour penser que les Russes n’allaient pas réagir, ou l’a-t-il fait parce que, coté américain, on lui a dit que Moscou n’allait pas bouger ? Le détail sera peut-être un jour connu.
Les États-Unis sont une grande démocratie parlementaire et à un moment donné il y aura des enquêtes qui vont aller jusqu’à l’os et on saura oui ou non s’il y a eu une incitation.
Et pourquoi Washington s’mmise-t-il si ouvertement dans cette région ?
Alain Joxe. Le problème est de croire que cette crise a surgi tout d’un coup. les États-Unis sont taraudés par un syndrôme d’échec, avec au moins trois guerres qui ne marchent pas comme lis l’auraient souhaité : la guerre en d’Afghanitan, la guere en Irak et la menace de guerre en Iran qui a été empêchée au niveau international. Dans ce dernier cas, au lieu de faire la guerre à Téhéran pour l’empêcher d’être nucléaire, Washington et ces alliés ont été obligés de négocier avec lui avec une lenteur orientale.
Constater que les alliances ne fonctionnent plus comme ils le souhaitaient rend les États-Unis assez nerveux. ce qui les a sans doute poussés à se dire au fond que pour, réaffirmer leur leader-ship, le meilleur moyen était de réchauffer le bon vieux diable Russe. Et pour ça de l’exciter. Cela fait un an que je pense que cette évolution est dangereuse. Car c’est une action américaine assez insidieuse qui s’explique par des échecs antérieurs. Et toute avanture qui s’explique par des échecs peut vite devenir assez irresponsable du point de vue de la conservation de la paix mondiale.
Quand à l’Ossétie du Sud, elle a été donnée par Staline (par décision administrative) à la Géorgie dans des temps très anciens puisqu’elle faisait partie de l’URSS, ce qui fait quelle appartient formellement à la Géorgie. A partir du moment où la Géorgie devient indépendante, le problème de l’Ossétie du Sud devient comparable au cas du Kosovo. Et de fait les Russes ont adopté à l’égard de l’Ossétie du Sud la position exacte que l’UE, au nom des droits de l’homme, a établi à propos du Kosovo. Certes, il faut respecter les frontières internationales mais ce respect est suspendu à celui des droits de l’homme…Et quand à l’interieur de frotières juridiques définies, il existe des troubles intérieurs dus au non respect des droits de l’homme en ce qui concerne les minorités, il y a déclenchement d’une guerre de libération, c’est-à-dire des guerres de décolonisation. C’est ce qui est arrivé aux Kosovars et c’est ce qui arrive aux Ossètes du Sud qui avaient d’ailleurs négocié un cessez-le-feu et qui vivaient pratiquement dans la Russie économiquement et juridiquement depuis plus de dix-ans.
Ne pensez- vous pas que la Russie ait profité du faux pas de Saakachvili pour manifester sa puissance dans le nouvel ordre international ?
Alain Joxe. C’est inexact. La Russie n’est pas dans une période de conquête, mais dans une période de territoires, d’empire….Ce sont les États-Unis qui sont dans une phase d’expansion : Ils ont pris sous leur protection des ex-Républiques soviétiques comme le pays baltes, puis d’anciènnes démocraties populaires, et ils pensent pouvoir englober dans l’OTAN l’Ukraine et la Géorgie et pourquoi pas, aller lus loin en Asie centrale. Cette vision d’une croissance de l’empire américain en Europe orientale et dans une partie de l’Asie n’est pas une invention de ma part.
Quand à la Russie, elle a été en revanche, dans une phase de décroissance. Et elle risque de perdre ce qui était le coeur de l’ex-URSS, l’Ukraine. La question se pose dès lors de savoir si la conquête de l’Ossétie du Sud par la Géorgie n’arrive pas à un moment où la Russie ne peut plus ou ne veut plus continuer à reculer…
Ne pensez- vous pas alors que la crise actuelle ne glisse vers un dangereux face-à-face entre la Russie et l’OTAN depuis que cette dernière donne l’impression de vouloir se substituer à l’UE, voir que l’UE soit effacée au profit de l’OTAN ?
Alain Joxe. Je pense pas que l’OTAN puisse se substituer à l’UE même si ça en a l’air. Le problème est de militariser une question de frontière, c’est-à-dire tout ce qui se trouve au-delà de l’UE. Quand on tripote cette zone, c’est-à-dire, pour l’ essentiel l’Ukraine, le raisonnement européen ne peut pas être un raisonnement de militarisation du problème. Cest la même chose pour la Géorgie : toute volonté de militariser un problème va contre les intérêts de l’UE. Le maintien de la paix entre pays membres de l’UE est une chose absolument fondatrice, comme le maintien de la paix aux frontières avec tout le voisinage et au-delà. Donc toute volonté de militariser par la voie de l’ OTAN les questions complexes qui existent dans les zones balkanisées est mal ressentie par les dirigeants de l’UE et je tends donc à penser que l’UE ne gérera les choses dans le sens d’une accentuation du conflit.
Quand à penser que l’UE se soit effacée au profit de l’OTANT dans la crise géorgiène, c’est faux. Car le seul projet de paix qui est sur le tapis, c’est celui de l’UE mis en avant par le président français avec l’appui de l’ Allemagne. Et si on veut que ça dégénère pas d’avantage, il faudra bien passer par une résolution de l’ONU qui exige l’accord des Russes et des Américains mais aussi des Européens.
Les USA peuvent être tentés de faire monter les enchères parce qu’ils sont en période électorale, les Européens pas. Même s’il ne sont pas sur les positions russes, les Européens ne sont sur une position de militarisation du conflit. Qui veut faire la guerre à la Russie ? Personne ? C’est entendu, les Russes sont des brutes quand ils son fâchés mais les Américains le sont aussi. Donc l’UE est là pour empêcher les deux systèmes impériaux de découper à nouveau l’Europe en morceaux et de remettre à l’ordre du jour une forte tension eurasiatique.
Quid alors de la question de l’adhésion de la Géorgie à l’OTAN ?
Alain Joxe. La procédure qui permet à Tbilissi de poser sa candidature n’a pas été ouverte. Quel que soit l’état de ses relations futures avec l’Ossétie, la Géorgie est porteuse d’un conflit ouvert avec la Russie. Logiquement et dans la tradition de l’alliance, elle ne devrait pas être autorisée à entrer dans l’ OTAN telle qu’elle est aujourd’hui parce que ce serait faire adhérer, de fait, un pays qui est en guerre.
entretien réalisé
par Hassane Zerrouky (article que j’ai recopié le 27/08 à 21:35)
Salut H2
Et ouais, les meilleurs moments ont une fin, restent les souvenirs!
Comme tu te peux voir, nous avons un peu...de sérénité,alors profitons-en!
@à toutes/s
Je lis dans mon canard régional: "La Russie a effectué avec succés, hier, un essai de missile Topol, capable de déjouer une défense anti-missile"
Un pavé dans la mare des américains
Une rencontre entre la Chine et la Russie a eu lieu au plus haut niveau.
Avez-vous des infos à ce sujet? C'est à vitesse grand V que le contexte géopolitique international évolue!
@Gilles
Il ne s'agit pas de ton manque d'analyse mais de nos manques d'analyses collectives qui font défaut.
Je me souviens trop du "programme commun" élaboré en haut pour dire à la base:"Voilà, nous (quand ce n'était pas VOUS) devons militer pour ça". Nous savons le résultat.
Teins un exemple:
Il est question de nationalisation (déjà nous devrions tirer les enseignements de l'expérience, j'aurai beaucoup à dire l'ayant vécu de l'intérieur).
1° Qui nationaliser et pourquoi?
2° Quelles indemnisations aux possesseurs de ces entreprises?
3° Quelle attitude aurons nous vis à vis des petits porteurs, des fonds souverains (fonds d'état, et ouais) et des fonds de pensions qui appartiennent aux "prolos" anglo-saxons?
4°Comment sont constitués ces capitaux?
5° Quels risques de politique étrangère avec les fonds souverains?
6° Quelle gestion, quels objectifs industriels et sociaux donnons-nous à ces entreprises?
7° Qui va payer la note, la Nation?
J'arrête là, je n'ai pas la prétention de connaitre toutes les questions et...les solutions. Par contre, je suis convaincu à....1000% que la réponse ne peut être que...COLLECTIVE! MAIS SURTOUT PAS D'EN HAUT...
@ dudu 87
Oui, il faut tirer les enseignements des différentes nationalisations effectuées en France (1936, 1944-1947, 1982), des nationalisations qui se sont souvent transformées en entreprise capitaliste d'état.
Je ne parle pas ici de l'URSS ou des pays de l'est qui à l'époque avaient institué un capitalisme monopolite d'Etat. Rien à voir avec le socialisme !
Oui tu as raison, les entreprises nationalisées ont bien souvent été gérées comme une entreprise privée, capitaliste tant dans les objectifs de gestion, d'investissements, de droits des salariés, des capacités d'intérêt collectif et général.
Il faut établir une gestion démocratique et sociale donc il ne faut pas simplement l'appropriation collective, il faut l'appropriation sociale. La gestion, les objectifs, les investissements devront être collectivement et démocratiquement discutés contrôlés, ajustés, validés (système de correctifs démocratiques puissants) par les administrateurs représentants de l'Etat et par les administrateurs salariés mais également par la collectivité citoyenne et le parlement. Le conseil de gestion de ses entreprises sera tripartite, Etat, Salariés, usagers ! La représentation nationale aussi sera présente dans le conseil d'administration. L'intérêt général et collectif et la souveraineté populaire entreront dans les murs des entreprises.
Je suis un fervent partisan - je l'ai plusieurs dit dans mes commentaires ici sur ce blog - de l'appropriation collective et sociale des ressources du sous sol, des ressources naturelles (eau par exemple), des industries de défense et d'armement, des sociétés de transports, des sociétés d'autoroutes, des télécoms, de la poste, des industries pharmaceutiques, des chantiers navals, des ports et aéroports, des banques... et je suis à fond pour un pôle public 100 % public de l'énergie (edf,gdf, total, areva, le nucléaire...) voilà la liste est longue, lourde mais je suis pour une rupture avec cet ordre économique capitaliste !
Il faudra indemnisé les petits porteurs, limités au gros porteurs et rien redistribués aux spéculateurs ceux qui sauront qu'il y aura des nationalisation et qui feront de la spéculation pour renchérir les valeurs des actifs de leurs entreprises.
Il faudra le financer par l'impôt, par l'appel à l'emprunt et par un calendrier d'échelonnement des indemnisations suivant l'étude et l'évaluation des actifs.
C'est là que la planification démocratique, sociale, écologiste aura toute sa force !
ça coûtera cher c'est vrai, mais le système actuel ne nous coûte t-il pas cher aussi ! On a aujourd'hui privatisations, décentralisation, suppression de services publics, démantèlement de l'administration, mais on a toujours hausse des taxes et impôts, baisse des salaires et des prestations, augmentation de la dette, déficit !
Il faudra aussi poser la question par rapport à la commission de Bruxelles car je pense qu'elle bloquera toute nationalisation ou renationalisation. Il faudra donc prendre ses responsabilté soit on fait une politique de rupture et en faveur de l'intérêt général soit on se soumettra à Bruxelles et là c'est clair l'appropriation collective et sociale sera impossible.
Bref pour résumer mon long commentaire :
"Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a acquise les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait doit devenir la propriété de la collectivité" Préambule de la constitution de 1958 !
Rappelez vous, le journaliste Richard Labévière a été licencié de RFI cet été.
Et alors me direz-vous ?
Et bien vous serez intéressé il me semble par le fait de savoir que Christine Ockrent, femme de son mari, le ministre de droite, Bernard Koushner a précisément prise de hautes fonctions ces derniers temps :
Labévière précise que sa mise au pas intervient au moment où Christine Ockrent, épouse du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, et Alain Pouzilhac prennent la tête de l’Audiovisuel extérieur de la France (RFI, TV5 Monde et France 24).
Regardez et écoutez l'interview ainsi, des choses graves ou futiles en apparences, comme le licenciement du journaliste de RFI, les mensonges de BHL sur la guerre en Ossétie ou le licenciement du caricaturiste Siné convergent toutes vers un même symptôme ou un même but : " l’orwellisation de la presse française" selon les mots de Richard Labévière.
Ne prenez pas ces faits à la légère quels qu'ils soient. Ils signent l'aveu feutré d'un lavage de cerveau à long terme. Reformater l'imaginaire Français en accord avec les vues des nouveaux valets de l'Elysée qui eux, n'ont qu'un seul but : Préparer les esprits pour la guerre future et la faire avaler le plus simplement du monde.
Mais ils savent que pour atteindre cet objectif à plus ou moins long terme, il faut se lever tôt et commencer par faire le ménage dans tous les secteurs, bien longtemps à l'avance. A mon humble avis, ils viennent de commencer.
Lien pour écouter l'interview de Richard Labévière :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9935
@tous
Je repose la question car personne n'y a répondu ou personne n'y a prêté attention et pourquoi elle est primordiale !
A part Jean-Luc Mélenchon (qui en parle longuement dans sa contribution), pourquoi aucun responsable politique de gauche, aucun responsable politique socialiste ne parle et n’aborde le grand marché transatlantique ? Pourquoi ?
A votre avis ?
@ tous
Bon sujet de réflexion (cf mon post 149) et bonne fin de soirée.