04sept 08

La semaine prochaine vient le pape. Je m’attends à la marée d’amnésie habituelle sur les exploits de cette sorte de chef politico religieux. Sans oublier les numéros de flagorneries à usage médiatique de tous ceux, à gauche,  qui voudront prouver leur ouverture d’esprit et refus du « sectarisme » en léchant les mains de l’ancien grand inquisiteur de l’église romaine. Mais peut-être finit-on par s’habituer. Il y a peu nous avons été régalés de la présence très entourée de monsieur Dalaï Lama, « océan de sagesse » comme l’indique son modeste nom. Cet homme prétend être la réincarnation de la même personne depuis 1642 sans que ça fasse rire une seule fois un des extravagants socialistes qui sont allés se jeter à ses pieds. A part ça il souhaite aussi la partition du quart du territoire de la Chine et l’expulsion de 90 millions de chinois de cette zone. On ne va pas se fâcher pour si peu. La procession qui l’entourait a donc été béer d’admiration à Nantes en payant les 150 euros exigés pour être admis auprès de l’océan réincarné. Après quoi il a inauguré diverses pagodes dans une atmosphère d’adulation politique totalement aveuglée. Là non plus on ne s’est pas  montré trop regardant sur ces bâtiments. Même quand ils n’ont pas de permis de construire. Mais tout ça reste très exotique. Le Tibet c’est loin. C’est du frisson religieux gratuit : on peut penser que nous n’aurons jamais à payer les pots cassés des théocrates en sari. Donc arrive monsieur pape. Et avec lui l’esprit de croisade. La c’est du sérieux. Le pape est un chef politique, n’en déplaise aux naïfs et aux malins qui voudraient en faire une pure figure de la contemplation métaphysique.

Le pape est un chef politique. En attestent encore récemment par exemple ses prises de positions et interventions publiques dans la campagne électorale espagnole. C’est le cas encore au quotidien en Amérique latine où les églises catholiques mènent des campagnes acharnées contre le droit à l’avortement et le divorce sans hésiter à entrer très directement dans l’arène électorale. Naturellement je mets de côté les cas extrême où les prélats participent à des coups d’Etat comme au Venezuela ou menacent de mort des ministres comme en Argentine. Mais je crois utile de ne pas les oublier au moment où sont montrés du doigt comme sectaires et passéistes tous ceux qui osent rappeler la face obscure de l’église.  Je n’y entre pas davantage dans cette note. Je veux cependant insister sur les aspects plus directement et immédiatement français de la politique papale. 

UN VOYAGE POLITIQUE

Le Pape est l’homme de la « laïcité positive ». C'est-à-dire du droit pour la religion d’entrer dans la sphère publique et d’y être reconnue comme partie prenante. C’est donc le contraire de la laïcité définie en France depuis la troisième république notamment par la loi de 1905. A l’occasion de sa visite au Vatican et de son discours au Latran lors de son intronisation comme chanoine de cette paroisse, Nicolas Sarkozy a donné son accord à cette nouvelle définition de la laïcité. C’est à un projet de reconfessionalisation de la société française qu’il a souscrit. Je le montre dans le livre que j’ai publié à ce sujet. Le pape et le président ont une étroite connivence intellectuelle sur le sujet. Et les deux inscrivent leur approche dans les mots et la logique de la théorie du "choc des civilisations". J’y reviendrai de manière plus approfondie dans une prochaine note. C’est dans ce contexte que s’effectue la visite du pape. Elle est l’occasion ou le prétexte à un élargissement spectaculaire de la présence visible de l’église et de l’affirmation symbolique d’un statut privilégié pour son chef. Quel spectacle!

LES PETITS PLATS DANS LES GRANDS

Plutôt que d’intervenir dans des édifices du culte, ou même sur leurs parvis, le pape a tenu à occuper  en grand l’espace public. Il fera plusieurs déplacements en "papamobile" dans le cœur de Paris, conduira une procession nocturne, appelée « chemin de lumière » sur les quais de la Seine et célèbrera le lendemain une messe géante sur l’esplanade des Invalides. Non seulement tout cela conduit à privatiser des lieux publics au bénéfice d’un culte particulier, mais cela entraîne une débauche sans précédent de moyens publics. Et sans aucune comparaison avec la visite des quarante chefs d'Etat pour l'Union pour la Méditerranée, par exemple. Le ministère de l’intérieur a annoncé que 6 000 policiers seraient spécialement mobilisés pour l’occasion, dont 3 500 rien que pour sécuriser les trajets du pape en "papamobile" dans Paris. Et comme Sarkozy n’est pas à une faveur près, les deux «papamobiles» blindées, pesant quatre tonnes chacune, arriveront à Paris par un avion Hercules C-130 affrété par l'armée de l'air française !. Et ce n’est pas tout : « Le Figaro » rapporte que pour sécuriser la suite de la visite du Pape à Lourdes, un avion radar Awacs survolera l'espace aérien et que des chasseurs et rampes antimissile seront déployés autour de l'aéroport de Tarbes pour créer une bulle virtuelle de vingt kilomètres autour de Lourdes. Rien de moins. La liste des moyens publics civils qui seront aussi mobilisés pour l’occasion  semble d'ailleurs illimitée. Ainsi la RATP s’est docilement pliée aux exigences de l’évêché et de la nonciature apostolique: elle augmentera la fréquence et l’amplitude horaire des lignes convergeant vers la procession nocturne du vendredi et la messe en plein air du samedi. La télévision n’est pas en reste : TF1 et France 2 vont rivaliser d’émissions spéciales en retransmettant notamment la messe du samedi matin. France 2 va même plus loin et diffusera une émission spéciale dès le vendredi pour retransmettre l’arrivée du pape à Paris et sa réception à l’Elysée par Sarkozy. Car c’est là une autre faveur que lui a accordé Sarkozy qui lui présentera à cette occasion les principaux membres du gouvernement. Le mépris de la laïcité de l’Etat sera enfin aggravé par la participation annoncée des autorités de l’Etat à la messe du samedi matin.

DES LARMES DE CROCODILE

Tout ce que fait le pape, la débauche de moyens et d’occupations d’espace public à laquelle sa présence donne lieu d’une façon extraordinairement ostentatoire converge pour marquer les esprits et banaliser la présence publique de l’église.  Ici le moyen c'est le but. La cible du Pape est politique et pas seulement religieuse. D’ailleurs nous avons été prévenus. Le 10 juillet dernier, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat du Vatican et donc bras-droit du pape a souhaité un  infléchissement dans la "rigidité" de la laïcité à la française. Et avec quels mots ! Selon l’Osservatore Romano, Le prélat, dans un discours sur la laïcité italienne a évoqué la situation française où « certains éléments font espérer une évolution de cette laïcité rigide qui fit de la France de la 3e République un modèle de comportements antireligieux ». Vous avez bien lu : un « modèle de comportements antireligieux ». Cette thèse est celle qu’avait reprise à son compte Sarkozy dans le discours de Latran du 20 décembre 2007.  Sarkozy n'avait retenu de la grande loi laïque française que « les souffrances provoquées chez les catholiques » et prétendait carrément que « l'interprétation de cette loi comme un texte de liberté et de neutralité » est « une reconstruction rétrospective du passé » et qu'elle n'a été possible qu'une fois « désarmé l'anticléricalisme ». Sarkozy reprend ainsi  littéralement le point de vue papal de l'époque, présentant l'église en « victime » d' « une guerre qu'elle n'a fait que subir » (Pie X, lettre apostolique « Une fois encore » 1907). C’était déjà presque un copier collé des discours du Pape Jean-Paul II : « En 1905, la loi de séparation des Églises et de l’État fut un événement douloureux et traumatisant pour l’Église en France. » (Lettre de Jean-Paul II aux évêques de France 11 février 2005). Le pape arrive donc, précédé par l’esprit de querelle et polémique qui a caractérisé l’église dans le long terme face à la République. Car une fois de plus il faut le rappeler c’est l’église qui sans cesse, comme cette fois encore, harcela la République et non l’inverse.
Je le rappelle à chaque occasion : après le vote de la loi de 1905, c’est le Pape et l’église qui organisèrent pendant près de 20 ans, jusqu’en 1924, un véritable sabotage de son application. Plusieurs encycliques appelèrent les catholiques à désobéir et à empêcher l’application des lois laïques. En particulier l’encyclique Vehementer Nos de 1906. Le Pape y dénonce la loi de 1905 ainsi que le divorce et la laïcisation de l’école et des hôpitaux. Il y écrit : « nous réprouvons et nous condamnons la loi votée en France sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat comme profondément injurieuse vis-à-vis de Dieu » et « nous protestons solennellement de toutes nos forces contre la proposition, contre le vote et contre la promulgation de cette loi, déclarant qu'elle ne pourra jamais être alléguée ». Par opposition à la décision légale de constituer des associations cultuelles qui auraient pu être un cadre où l’on discute et où l’on vote, il y explique que «  l’Eglise est par essence une société inégale » et que «  la multitude n'a pas d'autre devoir que celui de se laisser conduire et, troupeau docile, de suivre ses pasteurs » Pour lui « la religion est la règle suprême et la souveraine maîtresse quand il s’agit des droits de l’homme et de ses devoirs ». Cela fera dire à Aristide Briand qu’il y avait « une incompatibilité radicale entre l’Eglise traditionaliste et l’Etat démocratique » et qu’il fallait engager « une libération totale et définitive ». L’église était donc loin d’être une victime de la République comme le Pape ou Nicolas Sarkozy se plaisent aujourd’hui à la présenter.
Et nous allons devoir supporter pendant quatre jours l’insupportable revanche que le cléricalisme ultramontain n’a jamais cessé de vouloir prendre sur la patrie de la liberté de conscience.


378 commentaires à “Le Pape arrive : jours de deuil”
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  1. Ironeïa dit :

    Sedreen, bien. Prouvez moi le contraire.

  2. Ironeïa dit :

    @sedreen :
    pour info, sur ce blog les attaques sexistes, homophobes, lesbophobes, sont en tout cas un lot permanent.

  3. dudu 87 dit :

    @Paul
    C'est ton avis, pas le mien. Elles ont le mérite d'être correctes. Je dialogue avec tout le monde à partir du moment où il y a respect et honnêteté intellectuelle.
    N'est-ce pas l'essentiel?

  4. Gino HOEL dit :

    A J-Luc. Certes, Benoît XVI pousse "mémé dans les orties". Tout comme JP II. D'ailleurs, chez les cathos de gauche (dont je suis), nous fûmes très déçus de l'élection du Cardinal Ratzinger.

    Je relis la biographie de Jean XXIII et de JP Ier. Très honnêtement, sans dire que ces deux hommes étaient des hommes de gauche, on peut dire qu'ils avaient une fibre sociale et qu'ils s'interdisaient de s'immiscer dans les affaires des Etats.

    Ce que ne faisaient pas Pie XII et JP II (pour ne citer qu'eux).

    Il existe aussi des évêques de gauche, qui ne sont pas du tout d'accord avec les prises de position de l'actuel Saint-Siège et qui déplorent la "Restauration ratzingerienne" actuelle.

    Sachez que l'Eglise de France a été reprise en main par la Congrégation des Evêques à Rome et les nominations actuelles de nouveaux évêques correspondent à la pensée de Benoît XVI (pour la plupart).

    Il n'empêche, nous à gauche, nous ne devons pas oublier qu'il y eut des papes et des évêques et des prêtres proches de nous. Pour ces deux derniers, il y en a encore. Bien des prêtres "souffrent" en silence de ce qui se passe en ce moment et n'ont pas voté pour N. Sarkozy aux dernières élections.

    Bien des évêques et des prêtres n'assisteront pas à la messe des Invalides. Et tous les chrétiens de gauche non plus...

    Je vous invite à consulter "Golias" qui a fait cette semaine un excellent dossier sur Benoît XVI, téléchargeable gratuitement. Vous verrez que la rédaction n'est pas ratzingerienne.

    La gauche ne doit pas stigmatiser TOUS les chrétiens et les cathos. Les trois-quarts des cathos et des prêtres veulent l'ordination d'hommes mariés et de femmes au sacerdoce, déplore les encensements et le retour au "tridentisme", sont ouverts aux gays et aux divorcés, aux exclus...

    Mais n'attendons pas de souverain pontife la révolution ! N'est pas Jean XXIII qui veut. Hélas !

    Amitiés socialistes,

    Gino HOEL

  5. jennifer dit :

    Ironeïa
    Je confirme que Dudu est quelqu'un de bien. Même si on n'est pas d'accord sur tout, il m'a toujours soutenu contre les insultes sexistes et encouragé à continuer.
    Et la fête de l'Huma tu y seras Dudu?

  6. jennifer dit :

    Excusez, j'y vais maintenant. A+

  7. dudu 87 dit :

    Moi non plus je ne suis parti d'aucun groupe même si j'ai appartenu.
    Par contre "le sexisme, le racisme, l’homophobie.", ce sont souvent des dérivés d'une crise profonde qui sont facile d'amplifier chez la nature humaine. Et la politique ne se résume pas qu'à ces 3 thèmes.
    Maintenant si je veux manger, je vais faire bouillir la marmite!
    A+

  8. Ironeïa dit :

    @gino
    ce que vous dites est tout à fait vrai.
    Mais ceux qui ont le pouvoir, le pape, sarko, Fillion, n'en ont strictement rien à foutre. Donc il faut réaffirmer la laïcité et surtout ne jamais décrocher de ce débat.
    Il me semble que Jean-Luc Mélenchon n'attaque pas la communauté toute entière des croyants catho, mais le pouvoir du pape, et les ors de la république déployés pour sa venu. je ne vois pas de contradiction à dénoncer ces violations évidentes à la laïcité, avec la réanimation de cette dite laïcité.

  9. Ironeïa dit :

    Effectivement Dudu la politique ne se résume pas à ces discriminations, mais y passe par tous les chemins.

  10. paul dit :

    Et voilà,comme d'habitude,,débat aplati par les deux compères.

    En tout cas, la pratique de l'amalgame est symptomatique de ces deux personnages.
    JM et moi ne sommes absolument pas d'accord,ce qui ne nous empêche pas de nous respecter.

    La question que je mepose est:est-ce délibéré ou Jennifer est-elle vraiment une"idiote utile"?

  11. Ironeïa dit :

    Tu viens de prouver d'inutilités de tes posts.
    Tu préfères exercer ton sexisme à longueur de temps, comme JM.
    Ne viens pas pleurer sur la lourdeur des débats que tu plombent allègrement.
    Relèves le débat, tu attends quoi ?

  12. Ironeïa dit :

    Tu veux ma permission ? Tu l'as.
    On attend tes argumentations brillantes.

  13. Gino HOEL dit :

    A Ironeïa. Bien sûr, et ce n'était pas mon propos. Souvenons-nous de Léon XIII qui accepta la République et demanda aux cathos de France de s'y rallier. Souvenons-nous de Paul VI et JP Ier qui permirent de "délustrer" la pompe pontificale.

    La laïcité est (redevenue) un combat auquel cathos et non-cathos, croyants et non-croyants devont prendre part. Nous avons tous à y gagner.

    Mais on ne changera pas Benoît XVI et les intégristes qui l'entourent. Croire en cela, c'est se méprendre. Quant à Sarko, il bouffe à tous les râteliers. Si Benoît XVI avait été progressiste et demandé que la laïcité soit renforcée en France, il aurait partagé ses idées...

  14. Ironeïa dit :

    ok Gino. je partage ton point de vue.
    dans mon côté, je ne fait pas de l'anti-religion. La laïcité s'applique à tout le monde. Sinon c'est la m****. Sarko ne pense qu'a mettre en œuvre la reconnaissance des cultes. Et tente de nous faire oublier la laïcité.

  15. Ironeïa dit :

    @gino
    "reconnaissances des cultes" qui est dans le TCE/Traité de Lisbonne.
    Sarko impose socialement, et rend ses idées incontournables, nous met devant le fait accomplit avant toutes discutions démocratiques. on le sait.
    Je trouves que Jean-Luc Mélenchon sur ce coup là est très vigilant, et on a besoin de sa pertinence sur la laïcité. Même si j'attends toujours ce qui est ressorti de son débat avec Caroline Fourest. Je ne me fait pas d'illusion, les musulmans vont en prendre plein la gueule. C'est là que je ne serais pas d'accord avec Jean-Luc Mélenchon, s'il est entré dans ce piège.

  16. JM dit :

    tu sais paul, ces deux trucs braillards (jennifer et ironmachin), appuyées par les gardes chiourmes comme digeo pierreL et julie, qui les instrumentalisent pour faire fuir l'intelligence et les différences de ce blog, ces deux trucs braillards donc sont des erreurs de la Nature, des mutations accidentelles que la sélection évacuera.

    ces deux braillardes féministes à deux balles sont totalement névrosées et voient du sexisme et du machisme partout. elles doivent avoir une vie affective aussi épanouie qu'une plante grasse sous verre. quand à lé vie sexuelle, n'en parlons même pas, il est évident que leur rapport aux mecs doit en faire de très mauvaise parternaires!

    d'un point de vue plus intellectuel, vu les platitudes toujours accompagnées de brailleries et d'une ignorance crasse des sujets qu'elles abordent, elles sont une plaie pour la gauche. ces engagées lobotomisées sont exactement celles qui font fuir des associations et des partis les gens les plus intelligents et constructifs, car elles ne sont capables que de jugements tranchés, obtus, et d'une bêtise à couper le souffle.

    tout ceci dans des rugissements enrobés de bien pensance, de grands élans pseudo humanistes à donner la diarrhée aux vrais humanistes, et bien entendu d'un intolérance à toute épreuve masquée derrière le mot tolérance qu'elles emploient à tort et à travers.

    bref, ce genre de furies débiles représente pour toute organisation des boulets bruyants et incapables de produire quoi que ce soit de constructif ou faisant appel à l'imagination.
    elles tuent de l'intérieur les lieux où elles sévissent.
    je n'en voudrais même pas d'ailleurs pour récurer mes toilettes, de peur qu'elles traumatisent mes crottes avec leur brailleries bouffies de certitudes comme seule l'ignorance peut en produire...
    voilà!

  17. Sedreen dit :

    On croit rêver.

    Ainsi donc si je vous traitai de n'importe quoi, ce serait à vous de prouver que vous ne l'êtes pas ?

    Donc voyons, vous êtes une irresponsable, une provocatrice et une machiste. Allez-y prouvez moi le contraire...

    des arguments stupides j'en ai lu quelques uns mais le votre les dépasse et de loin.

    D'ailleurs ce qui me fait bien rire, c'est que ceux qui utilisent des attaques comme vous dites peut-être à juste titre d'ailleurs "sexistes, homophobes, lesbophobes, sont en tout cas un lot permanent." (petite précision en passant le terme homophobe comprend aussi les homosexuels comme les homosexuelles, il n'y a donc pas lieu de sous communautariser avec ce terme lesbophobe...) sont, tout comme vous, des "sans groupes" qui ne se retrouvent nulle part et qui n'ont de cesse que de rabaisser l'engagement militant des autres. A croire que les "êtres libres" comme vous vous plaisez à le faire croire sont tout aussi rétrogrades que ceux qui ensemble tentent de s'émanciper.

    Ironeia que votre expérience, vos connaissances, votre formation vous pousse à vous méfier de tel ou tel comportement je peut le comprendre mais que vous voyez du sexisme dans tout et n'importe quoi me fait penser à cette bande de criminels qui sous prétexte de vouloir isoler ceux qui les gêne et s'auto-proclamer gardiens du temple, les gratifient d'antisémitisme. L'histoire de Siné vient de l'illustrer,

  18. Ironeïa dit :

    Mon point de vue :
    Les fondamentalistes religieux sont, et chez les cathos, et chez les musulmans.
    La loi contre le foulard est déséquilibrée et est à l'avantage des cathos. C'est le nerf de le guerre. Celle qui affirmera que l'Europe est une terre sainte catholique, "tolérant" les musulmans.

  19. Ironeïa dit :

    @Sedreen
    pfffff
    Le terme homosexuel cache les discriminations spécifiques que les lesbiennes ont à subir : le sexisme en tout 1er lieu fait parti des discriminations, car elles sont aussi des femmes. Ajouté à la lesbophobie, ça donne un truc saignant. Merci de vous documenter en lisant attentivement les revues homos.
    Et j'en ai un peu marre de ces dénis en cascades.
    Je vous range avec les JM et autre Paul. Plus la peine de m'adresser vos posts. vous êtes en quarantaine, vous en tenez une trop grosse couche.Je suis fatiguée de devoir lutter tout le temps contre cette ignorance. Je vous met donc au parfum : Je vous zappe maintenant.

  20. Gino HOEL dit :

    A Ironeïa. En effet, je trouve que Jean-Luc Mélenchon est très vigilant sur ce point. Je partage nombre de ses idées sur la gauche et sur la laïcité, sur le "démocratisme"...

    Sa phrase : "Comment se fait que le PS est moins socialiste que jamais quand le capitalisme est plus capitaliste que jamais ?" sonne juste.

    Je ne suis pas (plus) militant socialiste. Encore une fois, bien que je partage ses points de vue que je trouve éloquents, je soutiens Ségolène. Et j'aimerai qu'il trouve un terrain d'entente avec elle. Car je ne suis pas sûr que SR soit la grande duduche que l'on dit, je ne suis pas sûr non plus que sa seule ambition est de s'allier avec le MoDem.

    Après avoir fait l'union de la gauche, il faut bien essayer de rassembler le plus grand nombre. Fr. Mitterrand n'a pas gagné que sur la seule union de la gauche...

    Quant à Fr. Bayrou, je pense qu'il bougera. Sinon il mourra.

  21. Ironeïa dit :

    ok Gino.
    vous savez je suis un peu loin de ses tractations de pouvoir.
    Et comme beaucoup, je me désole du spectacle que donne le ps.
    Faites au mieux. On verra bien, mais j'ai pas beaucoup d'illusions sur ces points.

  22. Sedreen dit :

    Certes mais le foulard n'est pas portée par les gamines de grée mais de force.
    Les parents qui obligent les filles et jeunes femmes à porter le foulard sont des intégristes. Repli identitaire, reflexe d'auto défense ou n'importe quoi d'autre n'explique et ne justifie aucunement que la république doive l'accepter.

    En Algérie, en Turquie comme partout dans les pays Musulmans les femmes de progrès luttent durement pour leur liberté de ne pas porter le voile et ici en France au prétexte que, l'église catholique ne subit pas nos "foudres" il faudrait accepter que leur combat soit ridiculisé par la permission que la République donnerait aux parents de forcer leur filles à se voiler ? Un combat de cette envergure ne se limite pas à nos frontières, il est un message envoyé à la face du monde.

    Non nous ne voulons pas voir de gamines ni de jeunes filles voilées dans les écoles. Oui la vue d'une femme voilée est choquante et blessante, non pour moi mais pour elles.
    Oui la vue de jeunes femmes à qui l'ont interdit la contraception et le droit à l'avortement me choque et me blesse, non pour moi, mais pour elle.
    Oui la répudiation d'une femme au prétexte qu'elle n'est pas vierge me rend fou.

    Mener un autre combat que celui-ci est à mes yeux une connerie avec le même C de CRIMINEL et COUARD.

  23. Gino HOEL dit :

    A Ironeïa. Certes, ce spectacle est désolant. Je vous invite à vous rendre sur mon site, vous verrez.

    Allez également voir ce qui se dit sur "Le Monde", dans un article consacré aux proches de SR. Lisez les commentaires. En réalité, la gauche est bien malade. Chacun donne son avis ou se croit permis de le donner en pensant qu'il tient là la Vérité révélée.

    On se plaint des dirigeants PS (et en cela, félicitations à Jean-Luc Mélenchon qui a le mérite d'être clair au moins) mais les militants et sympathisants ne valent pas mieux qu'eux ! La droite a encore de beaux jours devant elle !

  24. Bernard Tapie dit :

    Tout était organisé pour que Bernard Tapie puisse empocher des dizaines de millions d'euros dans la plus grande discrétion.

    C'était sans compter sans les auditions devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale.

    Les auditions des protagonistes de l'affaire Tapie par la Commission des finances, le mercredi 3 septembre, permettent de découvrir une partie des dessous de l'extraordinaire arbitrage qui a permis à l'ex-homme d'affaire et ex-ministre, actuellement comédien et ami du Président, d'obtenir des dédommagements considérables de la part de l'Etat.

    Le mémoire et les déclarations de Charles de Courson, député Nouveau Centre de la Marne, sont particulièrement instructifs. Le député représente l'Assemblée nationale au conseil d'administration de l'EPFR, établissement public, actionnaire à 100 % du CDR, organisme qui doit liquider les dettes et les actifs après la faillite du Crédit Lyonnais (plus d'1 milliard d'euros de pertes au compteur provisoire). Il a expliqué à ses collègues dans quelles conditions il avait été informé de l'arbitrage : « Une clause de confidentialité absolue couvrait la convention d'arbitrage. Au conseil d'administration, le président de l'EPFR nous a donc informé oralement du contenu de la convention, mais nous n'avons jamais pu lire le texte même de cette convention ».

    Lorsque l'arbitrage fut rendu par le trio présidé par Pierre Mazeaud (ancien président du conseil constitutionnel), même simulacre : « Je n'ai pas pu lire la sentence lors du conseil d'administration de l'EPFR chargé de se prononcer sur un éventuel recours. Le président de l'EPFR m'a, en revanche, dit : vous pouvez le faire sur le site de l'Express ! », raconte Charles de Courson.

    Ce goût du secret a perduré jusque très récemment : le président de la Commission des finances, le socialiste Didier Migaud, a eu le plus grand mal à obtenir communication de ces pièces (convention et jugement) pour éclairer les débats à l'Assemblée. Elles lui sont parvenues seulement le mardi 2 septembre au soir, et encore certaines photocopies sont-elles illisibles.

    Explication : l'EPFR avait attendu que la partie adverse, c'est-à-dire Bernard Tapie, lève la clause de confidentialité.

    Conclusion : il s'en est fallu de peu que les contribuables ne sachent pas dans quelles conditions et pour quels motifs l'Etat (qui assume les dettes du Crédit Lyonnais) devra verser 390 millions d'euros au groupe Bernard Tapie. C'est un des principes de l'arbitrage de rester confidentiel. Mais c'est ce qui rend le recours à cette méthode de jugement problématique lorsqu'il s'agit d'argent public…

    http://www.marianne2.fr/Le-secret-bien-garde-de-l-affaire-Tapie_a90850.html?PHPSESSID=9b73ceda02630375cea0ebb4f5dd3f53

  25. cyril dit :

    pendant ce temps Libération publie en ligne deux articles sur un juge qui a accepté le report d'un procès pour cause de Ramadan.
    Encore un bel article à moitié informé (comme mon résumé mais c'est volontaire) pour permettre au peuple de se sentir doué d'une mission en criant au scandale antilaïc. "Comment, la justice se laisse dicter son calendrier par la religion!"
    Comme ça on oublie les vraies attaques à la laïcité.

  26. cyril dit :

    Vous avez raison Sedreen, j'y pense à chaque fois que je mets des vetements à mon fils de un an. Il se débat, il préfèrerait se balader nu mais moi, integriste catho j'écoute la morale qu'on m'a enseignée et je me dis que montrer son zizi, ça ne se fait pas.

  27. elian dit :

    me permettez vous de dire religionS piege a cons

  28. Sedreen dit :

    Cyril, vous êtes idiot parce qu'à 1 an, il peut montrer son zizi et le reste.
    Par contre il fait bien trop froid et pluvieux pour se promener sans capuche.

    Et puis à 15 ans vous n'oublierai pas de lui dire de se couvrir le zizi et ce même si vous êtes un catho intégriste. Après tout la non utilisation des capotes n'est bonne que pour l'Afrique n'est-ce pas ?

    Le catho de base dans nos contrées ne se laisse pas (ou plus ou du moins une grande majorité) enrhumer par un pape sénile et criminel mais il n'en va pas de même partout.

    Voyez-vous j'ai autant de mépris pour ceux qui enferment des enfants dans des monastères himalayens, que pour ceux qui veulent obliger leurs filles à se couvrir la tête ou que pour ceux qui poussent des milliers de jeunes à ne pas se protéger du sida ou que ceux qui veulent maintenir en place un régime de caste.

  29. julie dit :

    @cyril
    même pas de couche-culotte? il est déjà propre le diable!

    @Jennifer
    (+sérieux) je n'ai pas tout lu, mais j'attends toujours la référence de l'appel du CFM (ton post hier je crois)
    quelqu'un a émis l'hypothèse d'un faux.

  30. julie dit :

    à propos vigilance:
    dans cette article sur la nomination d'un aumonier Opus Dei à Toulouse qui fait scandale dans la ville (pas assez à mon avis), cette phrase à la fin:
    " Le 20 juin 2006 à l’église de la Dalbade, Monseigneur Robert Le Gall, moine bénédictin spécialiste de la liturgie, ex-prieur de l’abbaye bretonne de Sainte-Anne de Kergonan, est l’un des deux archevêques français, avec celui d’Aix-en-Provence, à avoir célébré une messe en l’honneur de saint José Maria de Balaguer. Un premier signe que personne à Toulouse n’avait jugé bon de relever.
    http://www.liberation.fr/actualite/societe/342883.FR.php

  31. julie dit :

    suite p.130
    l'ennui évidemment, ce qu'avec tous ces athées parmi nous et les quelques autres pas dans le bon camp, comment nous, on aurait pu s'en apercevoir?
    il faudrait créer une vigilance "opus dei", peut-être JM, qui aura du temps libre pour cause désertion du blog de Jean-Luc Mélenchon....

  32. Ironeïa dit :

    Ça y est. Bientôt on va se retrouver à devoir financer l'opus deï.
    Salut Ernest.

  33. Dominique Babouot dit :

    Bonjour Camarade Mélenchon,

    Alors toujours aussi délicat dans l'utilisation de la langue francaise!
    Alors j'aurai préféré que tu parles de la théologie de la libération, de Vatican II etc...
    La dessus, il ya matière à attaquer Joseph Ratzinger sans bouffer de la calotte comme tu le fais.

    Effectivement, on sait tout celà, l'égilise de l'inquisition qui a massacré les cathares et les protestants, qui opéra un véritable génocide contre les indiens d'Amérique latine, qui justifia l'esclavage des noirs.
    Cette meme église qui s'opposa à la révolution francaise et qui pris systématiquement le parti des riches contre les pauvres, fut celle que combatirent les socialistes et la gauche au 19eme sciècle.
    Alors la laicité mis un point final à l'influence de cette église.

    Mais ce que j'aurais aimé que tu parles Camarade Mélenchon, c'est de l'étincelle Saint Vincent de Paul, du role des chrétiens dans la résistance, des pretres ouvriers de Vatican II.

    Et surtout, j'aurais aimé que tu parles de l'église d'Amérique latine et de la théologie de la libération.

    Nous sommes dans les années 1960
    Petit à petit ces pretres latino-américains dont la mission est de ramener vers dieu le peuple égaré vers le communisme athé, se rendent compte que leur mission est impossible, si en conformité avec la vraie doctrine du chistianisme des origines, ils ne dénoncent pas l'oppression exercée par les riches.

    Les éveques latino-américain, entrent petit à petit dans le champs politique, la théologie de la libération est née.
    Il ne font pas que dénoncer, ils ouvrent leurs églises à ceux qui sont poursuivis par la répression brutale, ils les réconfortent, ne leur demandent pas si ils sont baptisés!
    Mieux, autour des églises, dans le fi fond de la jungle, s'organisent de vraies communautés autogérées.
    La tentative d'utilisation de la religion par les capitalistes est en passe d'échouer!
    Les chrétiens créent des organisations politiques anti-capitalistes avec les non-croyants, ils se battent ensemble avec la bénédiction de plus en plus ouverte de la hiérarchie catholique locale!
    Puis Jean Paul II est élu pape, le cardinal Ratzinger est nommé Préfet de la congrégation de la foi, c'est lui l'ame damnée du pape qui est chargé de remettre ces "hérétiques" au pas.
    Cette église qui inquiète les autorités de Washinton doit etre absolument remise dans le droit chemin.
    Parallèlement, la répression s'abat en Amérique Latine, les pretres qui luttent pour la défense des pauvres en sont les premières victimes.
    Le cardinal Romero archeveque de San Salvador se rend à Rome pour "expliquer" les positions des éveques latino-américains, lever les maltentendus avec le nouveau pape et attirer l'attention de Rome sur la situation dramatique des peuples latino-américains et des pretres menacés meme pour leur vie, comme tous les opposants croyants et non croyants.
    Muré dans sa conception archaique Joseph Ratzinger ne lèvera pas le petit doigt, encourageant par son silence criminel ce qui se passera ensuite.
    Mgr Romero sera assasiné pendant la messe par l'armée salvadorienne.
    La thélogie de la libération est brisée, chaque prélat qui se retire est remplacé par un pretre réactionnaire.

    Mais la reprise en main est difficile Joseph Ratzinger n'est pas encore parvenu à ses fins, le verre est dans le fruit.
    La théologie de la Libération n'est pas morte, les chrétiens se sont engagés dans les partis politiques de gauche en Amérique latine.
    Le parti des travaileurs brésiliens en est un des fleuron.
    Che guevara est honoré dans les églises boliviennes.

    Alors non Camarade Mélenchon, il y a deux églises, celle de Ratzinger et l'autre.
    L'autre église, c'est la mienne, je suis catholique non pratiquant.

    Je n'irai pas écouter le pape quand il viendra dans notre pays, pour moi il a le martyre monseigneur Romero sur la conscience!

  34. gilles (prs) dit :

    Le Nicaragua reconnaît l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud
    vendredi 5 septembre 2008.
    Source : http://fr.rian.ru/world/20080904/11...

    Le Nicaragua a annoncé mercredi, par la voix du président Daniel Ortega, qu’il reconnaissait l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, en conflit avec la Géorgie.

    "Lors d’une intervention à l’occasion du 29e anniversaire de l’armée, le président du Nicaragua Daniel Ortega a déclaré que le gouvernement nicaraguayen reconnaissait l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud et qu’il appuyait pleinement le gouvernement russe qui s’emploie à régler pacifiquement le conflit armé en collaboration avec les pays européens", a indiqué le vice-ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Manuel Coronel Kautz, interrogé par RIA Novosti depuis Mexico.

    "En application des consignes du président, nous avons entamé la préparation des documents nécessaires à la reconnaissance officielle de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud", a-t-il relevé, précisant que l’initiative du président devait passer par le parlement.

    Dans son intervention devant les militaires, Daniel Ortega a également critiqué l’OTAN, dénonçant son désir d’encercler la Russie et de la morceler comme dans le cas de l’URSS.

    Selon M. Ortega, les médias occidentaux taisent délibérément l’ampleur des dégâts et des victimes consécutive à l’agression géorgienne contre l’Ossétie du Sud.

    La Russie a reconnu le 26 août l’indépendance des républiques autoproclamées d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud au lendemain d’une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière, le 8 août. L’armée géorgienne a pratiquement détruit Tskhinvali, la capitale sud-ossète, et a tué des centaines de civils. La Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifiée d’usage disproportionné de la force

  35. gilles (prs) dit :

    @ Jean-Luc
    @ tous
    Bonjour,
    Proposons un renforcement de loi de 1905. Supprimons le concordat d'Alsace-Moselle, les concordats et dérogations dans les départements et régions d'outre mer. Proposons également le refus des établissements educatifs privé confessionnels, obscurantistes, liguistiques, régionalistes, capitalistes. L'instruction, l'éducation est un service public, un service collectif et d'intérêt général unique et indivisible et bien sùr laïc. Nous ne devons plus tolérer les atteintes à la laïcité et les atteintes aux valeurs et idéaux de la république !

    Donc je propos refus de ces particuliarismes et nationalisations de ses structures !

    La laïcité, la république, l'intérêt général doit s'exercer aussi dans le service public de la santé ou de la justice.

    Le court article de Libération qui relate les faits de ce magistrat rennais qui demande le renvoi pour cause de "ramandan" est proprement scandaleux.

    Ce magistrat est un fonctionnaire public, la justice est un service public républicain et laïc il doit montrer l'exemple dans ses ordonnances de renvoi !

    C'est une atteinte grave à la laïcité où ici les particuliarismes privés et religieux l'emportent sur l'intérêt général, la laïcité et la république !

  36. cyril dit :

    D'accord Julie, vous m'avez grillé. Mon fils met des couches. J'ai voulu faire vite.
    Je faisais juste un peu de relativisme culturel (aïaïaï, ce que je vais prendre).
    Sedreen, je voulais juste dire (pour reprendre vos termes) qu'on peut peut-être faire confiance au musulman de base et accepter que lui non-plus ne se laisse pas forcément enrhumer. C'est pas parceque dans certains pays le port du voile est obligatoire que toutes les musulmanes qui le portent y sont forcées.
    Si certains portent le voile par repli communautariste, on sort des principes de la république, d'accord, mais c'est pas la répression qui va changer quoi que ce soit.
    Quand il y a eu cette loi sur le voile, on a assisté à des débats comme celui qui a lieu ici ou des gens d'accord sur l'ensemble se tirent dessus sur des détails. La gauche a été complètement nulle stratégiquement parlant. Le seul qui a réussi à tirer son épingle du jeu dans cette cacophonie c'est Sarkozy. Il a prétendu calmer le jeu en proposant le conseil du culte musulman. On sait très bien qu'il plantait là les graines (il appelle ça préparer les esprits) de la mauvaise herbe anti-laique qui pousse maintenant.

    Je viens de retourner sur le site de libération. C'est bien les sites en ligne, on voit comment l'actualité est créée. Le dossier sur le procès reporté c'est étoffé. Maintenant les juges disent que le jeun d'un des accusés n'est pas la raison du renvoi. Par-contre les avocats de la défense continuent à soutenir que c'est bien la raison. Comme d'habitude dans ces affaires qui touchent au religieux (musulman bien sûr), on est à la frontière de ce que le droit français maîtrise. C'est normal et sain si ça conduit à une réflexion sereine. Ce qui l'est moins c'est qu'une décision prise est vite relayée par la presse pour "scandaliser" et mettre la pression (et accessoirement faire du fric). Comme ça, plus de temps pour la réflexion.
    Je ne pense pas que la décision soit si scandaleuse que ça. Le jeun du ramadan est une pratique culturelle autant que cultuelle. Il me semble que ce n'est pas la religion qui a dicté la décision du juge mais une conséquence du ramadan (l'état physique de celui qui jeune).

  37. Pierre L dit :

    Ali Rahni, Porte parole du Collectif des Musulmans de France :
    "Qui veut que la France soit en guerre contre les musulmans"

    http://s163129729.onlinehome.fr/site/index.php?option=com_content&task=view&id=108&Itemid=1

  38. Pierre L dit :

    JM dit:
    5 septembre 2008 à 13:57
    "je n’en voudrais même pas d’ailleurs pour récurer mes toilettes"

    Les personnes qui, dans les espaces publics, entreprises, etc, assurent le
    nettoyage, la propreté, l'hygiène afin de nous rendre plus agréable la fréquentation de ces lieux vont adorer cette réflexion.

  39. Pierre L dit :

    Ou va se nicher le "racisme social"...

  40. gilles (prs) dit :

    LES MEDIAS COMMERCIAUX SE DECHAINENT CONTRE LES NOUVEAUX DECRETS-LOIS
    DE Chavez

    LENDMAN Stephen

    En janvier 2007, Hugo Chavez a annoncé son projet de “Socialisme bolivarien” pour le 21ème siècle et expliqué qu’il dépendait de 5 moteurs révolutionnaires :

    - la réforme constitutionnelle ;
    - l’éducation populaire bolivarienne ;
    - la redéfinition et la réforme des organes du pouvoir ;
    - l’explosion du pouvoir communal depuis la base ;
    - la “Loi-mère” (habilitante) pour rendre tous les autres moteurs possibles

    Selon le droit constitutionnel vénézuélien, la Loi Habilitante est une habilitation légale mais limitée. Ainsi, malgré les affirmations des médias et de l’opposition, celle-ci n’octroie pas de pouvoir général de “gouvernement par décret” et ne fait pas de Chavez un “dictateur”. Quand l’Assemblée Nationale (AN) a voté la loi habilitante (à l’unanimité), même le sous-secrétaire d’Etat états-unien pour l’Hémisphère Occidental, Thomas Shannon, a admis la “validité du processus au regard de la Constitution vénézuélienne. Comme pour chaque instrument de la démocratie, cela dépend de l’utilisation qui en est faite”. Chavez en a déjà disposé à deux reprises et en a usé de manière responsable selon toute mesure ou standard reconnus. Il est également le cinquième président venezuélien à en faire la requête sous la Constitution de 1961 et celle de 1999, en son article 203. L’habilitation s’étend sur 18 mois et expire après ce terme.

    L’habilitation la plus récente a pris fin le 31 juillet et a octroyé à Chavez le pouvoir de légiférer dans les matières suivantes, toutes relatives au fonctionnement interne du pays :
    - transformer les institutions bureaucratiques et sclérosées de l’Etat pour les rendre plus efficaces, plus transparentes, plus honnêtes et permettre une plus grande participation citoyenne ;
    - réformer le service civil et éliminer la corruption enracinée, qui demeure un problème majeur ;
    - faire avancer les “idéaux de justice sociale et d’indépendance économique” à travers un nouveau modèle économique et social basé sur une distribution équitable de la richesse nationale dans le domaine des soins de santé, de l’éducation et de la sécurité sociale ;
    - moderniser les secteurs financiers vénézuéliens, les politiques bancaires, d’assurances et d’impot ;
    - développer les domaines scientifiques et technologiques pour le bénéfice de tous les secteurs de la société ;
    - réformer la santé publique, les prisons, l’identification, les règles concernant les migrations et le système judiciaire pour améliorer la sécurité citoyenne et juridique ;
    - développer l’infrastructure nationale, les transports et les services publics ;
    - développer et améliorer les forces militaires nationales ;
    - établir des normes d’organisation territoriale dans les Etats et les communautés, en ce qui concerne les élections et la taille des circonscriptions électorales ;
    - permettre un plus grand contrôle de l’Etat sur le secteur énergétique, vital pour la nation.

    Dans tous les domaines susmentionnés, Chavez s’est vu octroyer un pouvoir constitutionnel limité à 18 mois – et ne concernant que les domaines autorisés par l’AN. Il n’avait pas le droit de violer les droits civils ou humains, d’affaiblir ses concurrents ou de les mettre hors-jeu, d’exproprier la propriété privée ou d’interférer avec le droit des citoyens à demander l’abrogation de toute loi si 10% ou plus des électeurs inscrits en font la demande (le seuil étant fixé à 5% en ce qui concerne les décrets-lois). De plus, l’AN peut modifier ou abroger les décrets-lois par un vote de la majorité de ses membres. Contrairement à ce qui se passe aux Etats-Unis, les systèmes de contrepoids entre les pouvoirs existent au Venezuela – ce que nient les médias états-uniens hostiles. Je développerai ceci plus bas.

    Lors du dernier jour de l’habilitation, Chavez a promulgué 26 nouvelles lois par décret – relatives aux forces armées, à l’administration publique, à la sécurité sociale, à l’agriculture, au tourisme, à la réforme de la Loi Financière et Bancaire Nationale et à la nationalisation du Banco de Venezuela. Celle-ci a été une institution privée jusqu’en 1994, date à laquelle l’Etat venezuélien est devenu son actionnaire majoritaire. Après quoi elle a de nouveau été privatisée en 1996 suite au rachat de la majorité de ses actions par la plus grande banque espagnole, Banco Santander.

    Cette entreprise désirait vendre le Banco de Venezuela et en a demandé la permission, tel que le prévoit la loi. Chavez a répondu en réclamant les ressources de la banque pour tous les Vénézuéliens. Il a assuré au Banco Santander qu’il lui octroierait de justes indemnités, comme cela a été fait dans le cas des autres nationalisations et a demandé aux clients de la banque de ne pas s’inquiéter “Vous serez plus que garantis dans les mains de la République (et) vous savez que le secteur bancaire venezuélien est l’un des plus solides au monde”. Sans doute plus que ça, comparé aux banques branlantes des Etats-Unis qui connaissent de sérieux problèmes.

    Chavez a annoncé que les nouvelles lois allaient améliorer le “grand secteur public”, longtemps “subordonné” dans le passé, dans le but de donner la priorité aux domaines sociaux, en accord avec les standards nationaux et internationaux. Mais les dirigeants de l’opposition n’ont pas été convaincus. Ils considèrent ces mesures “autocratiques” et “non consultatives” et ont pressé leurs ouailles de répondre à celles-ci lors des scrutins régionaux et municipaux de novembre prochain.

    Malgré les plaintes émises par l’opposition, toutes les nouvelles mesures respectent complètement les dispositions constitutionnelles et sont donc parfaitement légales. Nombre d’entre elles ont été proposées plus tôt dans la période d’habilitation, débattues pendant un an à l’AN et 16 autres lois ne sont pas passées et sont toujours à l’étude. En tout, 67 lois ont été décrétées entre janvier 2007 et juillet 2008, et couvrent de nombreux domaines, dont :
    - la conversion monétaire ;
    - des nationalisations dans les secteurs bancaire, de l’acier, du ciment, du pétrole et de l’électricité ;
    - la nouvelle loi sur l’espionnage et le contre-espionnage – révoquée et en phase de réécriture pour éliminer les dispositions susceptibles de controverse ;
    - la réorganisation des forces armées ;
    - la réorganisation des institutions financières nationales ;
    - a réforme des lois concernant l’administration publique ; ainsi que des mesures relatives au contrôle des prix, à la politique agricole, à la sécurité alimentaire et à la souveraineté.

    Eruption de contestations de rue mises en scène

    Dans ce qui est devenu commun sous Chavez, selon AP [l’Associated Press, ndt], “Les Venezuéliens ont protesté contre ses nouvelles mesures socialistes”, mais il ne s’agit pas vraiment d’une dénonciation basée sur des faits. A Caracas, 1000 personnes, tout au plus, se sont rassemblées pour hurler “liberté” et “la police anti-émeutes a utilisé des gaz lacrymogènes pour bloquer des centaines de Venezuéliens qui protestaient contre ce qu’ils appellent une nouvelle concentration des pouvoirs entre les mains du Président Chavez." Leurs accusations, grotesques et sans fondements, faisaient également état de “listes noires empêchant des candidats de l’opposition de se présenter aux élections et de décrets socialistes détruisant ce qu’il leur reste de démocratie”.

    La soi-disant “liste noire” est en réalité un arrêt du Tribunal Suprême de Justice du Venezuela (TSJ) datant du 5 août dernier qui interdit à 272 candidats du gouvernement et de l’opposition de se présenter aux élections de novembre pour cause de corruption, qu’ils aient été condamnés ou qu’ils soient en procès à ce sujet. Le Tribunal a expliqué que son arrêt est “acceptable au regard des lois relatives à l’intérêt général, à la sécurité des citoyens et au bien commun, en accord avec les articles 30 et 32.2 de la Convention Américaine des Droits Humains. Cette interdiction est totalement compatible avec les dispositions des articles 19 et 156 de la Constitution nationale”. Le TSJ a également rappelé le respect de l’article 105 concernant le bureau du Contralor general car les droits de la défense ont été pleinement respectés.

    Le Contralor general Clodosbaldo Russian dispose du mandat légal de gardien de l’anticorruption au Venezuela. Il a soumis une liste de 368 noms au Conseil National Electoral du Venezuela (CNE) et a demandé leur inéligibilité pour les élections de novembre car ils sont en procès pour corruption ou détournement de fonds publics ou ont déjà été condamnés à ce sujet. Le CNE a approuvé la liste et a demandé l’avis du TSJ sur la question. Le Tribunal a retenu 272 noms.

    Le Venezuela Information Centre (VIC), créé en 2005 et basé à Londres est une organisation “solidaire avec le peuple du Venezuela”. Ses membres sont des ONG, des universitaires, des étudiants, des journalistes et des syndicalistes. Son but est de diffuser “une information objective et précise sur toutes les syndicats, mouvements sociaux et organisations politiques au Venezuela”, contrer les informations mensongères et “soutenir le droit du peuple venezuélien à décider de son propre futur hors de toute intervention étrangère”.

    L’évaluation faite par le VIC du travail réalisé par le Contralor general est la suivante :
    - il a été conduit strictement selon les dispositions légales et administratives ;
    - mis en oeuvre en tant qu’obligation constitutionnelle et légale du Bureau du Contralor general ;
    - entrepris selon les arrêts du TSJ de 2005 ;
    - autorisé par la Loi Organique du Bureau du Contralor general et par la Constitution vénézuélienne ; et les personnes mentionnées dans la liste ont été dûment informées au cours de la procédure.

    Les médias commerciaux répondent – De manière hostile, comme d’habitude. Aux commandes, on retrouve le New York Times et son envoyé spécial Steve Romero, qui, le 5 août dernier, signe un article intitulé “Les nouveaux décrets de Chavez reflètent des mesures impopulaires”. Romero indique que Chavez “utilise ses pouvoirs de décrets pour mettre en place une série de mesures ‘d’inspiration socialiste’ qui semblent basées sur un paquet de réformes constitutionnelles” préalablement rejeté par les électeurs [lors du référendum du 2 décembre 2007 portant sur la révision de la Constitution, ndt]. Ce qui prépare le terrain à de “nouvelles confrontations entre son gouvernement et l’opposition politique”.

    Il cite l’éditeur d’opposition Teodoro Petkoff, qui considère que “quand le gouvernement agit, comme c’est le cas actuellement, sans respecter la Constitution, mais en répétant qu’il respecte la loi, un acte de tyrannie est commis”. Romero semble partager ses propos.

    Le journaliste s’insurge ensuite contre “une vague de reprises d’entreprises privées”, incluant la nationalisation “d’une grande banque de propriété espagnole”. Il ne s’intéresse pas aux décrets-lois “de moindre importance”, mais se concentrent sur les points d’envergure, dont certains qu’il considère comme des efforts pour “formaliser des politiques d’inspiration socialiste confinant à l’économie informelle, comme une mesure faisant du troc un système légitime de paiement.” Romero a l’espoir que les “prochaines élections régionales peuvent éroder la base du pouvoir du Président” et nous aurons droit à de nouveaux articles de lui durant la campagne.

    Fabiola Sanchez, journaliste d’AP, critique les mesures de Chavez “vers une économie sociale” et ses plans destinés à “créer des milices de quartier... à imposer le contrôle de l’Etat sur l’agriculture”, les nouveaux pouvoirs des militaires, les crédits pour les petites entreprises et cite des critiques pour qui les lois ont été “imposées de force” sans “consulter les cercles d’affaires les plus importants”.

    Le journaliste de l’AFP, Carlos Diaz, fait état de “Chavez mett(ant) en oeuvre avec un poing de fer de nouvelles lois affermissant le pouvoir de l’Etat sur l’économie, dans la période précédant les élections régionales”. C’est un signe de son “envie de créer un Etat socialiste, d’agrandir significativement ses pouvoirs et [les décrets-lois, ndt] ressemblent à des dispositions d’une réforme constitutionnelle rejetée par les électeurs lors du référendum de décembre”.

    Même le Financial Times (FT) s’y est mis, par le biais de son envoyé à Caracas, Benedict Mander, qui intitule son article “Chavez accusé de faire passer de vieilles réformes” et cite des opposants au gouvernement “qui s’insurgent devant une volée de décrets-lois qui sont, selon eux, des répliques des réformes constitutionnelles” que les électeurs ont rejeté. Il mentionne des critiques “mettant en garde” contre “la peur qu’elle pourrait provoquer chez les investisseurs privés” et considérant que [les décrets-lois, ndt] sont “des symboles de des tendances autoritaires de M. Chavez (et lui permettront) d’exproprier la propriété privée sans devoir demander la permission de l’Assemblée Nationale”. Mander critique également (le 2 août) l’interdiction de participation aux élections de candidats de l’opposition et cite la directrice du Programme Amériques du Centre Carter, Jennifer McCoy, qui s’inquiète de ce qu’elle perçoit comme une décision dégageant la route pour les candidats soutenus par le gouvernement.

    Le Wall Street Journal est encore plus hostile. Dans un article signé par José de Cordoba et Darcy Crowe, intitulé “Par le passage de décrets, Chavez s’arroge de nouveaux pouvoirs”, les décrets-lois sont définis comme “ambitieux... qui formalisent la création de milices populaires et consolident encore plus le pouvoir de l’Etat dans des domaines-clés comme l’agriculture et le tourisme”. Les auteurs se réfèrent au “contournement de l’AN par Chavez en faisant des lois et (en revenant) à l’offensive après avoir subi une défaite humiliante en décembre (qui aurait pu lui permettre) de rester au pouvoir à vie”.

    Ils citent des “accusations selon lesquelles M. Chavez esquive la volonté du peuple” et reprennent les termes d’une figure de l’opposition, Luis Miquilena, pour qui “nous sommes en présence d’un gouvernement dictatorial qui a mené un coup d’Etat contre la Constitution. Ici, nous n’avons pas de Constitution, pas de lois et le Président fait exactement ce qu’il veut”. On dirait qu’il confond Chavez avec George Bush, car il décrit exactement les conditions de vie sous ce dernier, qui sont en contraste total avec la démocratie venezuélienne.

    Les journalistes du Wall Street Journal voient les choses différemment... Ils comparent le gouvernement de Chavez à celui de l’Iran et déchaînent de féroces critiques à ce sujet. Ils mentionnent également une opposition publique au “modèle cubain” en suggérant qu’il le suit, et cite Peter Hakim, du Dialogue Inter-Américain, qui soutient que “tout (ce qu’il fait) est en rapport avec les prochaines élections, et il est difficile d’imaginer qu’il ne considère pas cela important dans ses efforts pour garder le pouvoir”.

    Les diatribes les plus hallucinantes et dénuées de fondements du quotidien coulent cependant de la plume de Mary O’Grady. Dans son dernier article, du 11 août, intitulé “Chavez considère Cuba comme un modèle”, elle indique que “le dictateur venezuélien agit de plus en plus comme Fidel” et j’en passe. Ses accusations incluent “l’annihilement” de ses opposants politiques, “la mise hors-jeu, par la force si nécessaire, de ceux qui défient son pouvoir”, la transformation du pays en “une économie planifiée”, l’utilisation [par Chavez] de “sa propre version de la loi”, la déclaration des opposants “coupables (de corruption) par décision de justice”, “l’agrandissement de sa collection de prisonniers politiques” et condamnent presque Jimmy Carter et le Sénateur Chris Dodd qui appellent “le Venezuela de Chavez une démocratie”. Selon elle : “Mettez-vous dans le chemin des aspirations caudillistes de M. Chavez à vos risques et périls”.

    Des commentaires de ce genre ne sont pas surprenants quand on considère son parcours : des années à Wall Street pour de grands groupes financiers, la collaboration avec la “Heritage Foundation”, organisation de la droite dure. Elle a rejoint le Wall Street Journal en 1995 et est devenue éditorialiste sur les Amériques en 1999. Elle est très douée pour l’agit-prop, mais peu soucieuse de rapporter les faits.

    Pas de surprises à avoir donc si aucun de ces critiques de Chavez n’explique la loi venezuélienne, ni l’interprétation de celle-ci dans les arrêts du TSJ. Ils n’expliquent pas non plus comment fonctionne la Loi Habilitante, que la Constitution l’autorise, que cinq autres présidents l’ont utilisée, que Chavez respecte scrupuleusement ses dispositions et que l’Assemblée Nationale (par un vote à la majorité) et le peuple venezuélien (par référendum) peuvent abroger ces décrets. Mais comment pourraient-ils parler de cela ? Cela montrerait la fausseté de leurs accusations et jetterait le discrédit sur leurs arguments, qui risquent de se radicaliser encore à l’approche des élections de novembre. Restez en ligne.
    Stephen Lendman, 15 août 2008, Countercurrents.org
    Traduction d’Alexandre Govaerts, membre du collectif ViVe Belgique, passerelle entre les médias communautaires vénézueliens et la population francophone et source d’informations sur le Venezuela
    http://www.vive-be.org
    http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7040

  41. Ironeïa dit :

    Ce serait bien que des personnalités politiques comme JL Mélanchon dénoncent les propos de Fillon. Ces propos sont quand même extrêmement grave...

  42. SoDem dit :

    Excellent article clair et bien construit.

    Je partage tout à fait tes vues sur ces religieux. Tu as oublié que beaucoup sont à l'origine des guerres, même encore de nos jours.

  43. philippe dit :

    bonjour , je tiens a dire bravo a la personne qui a le pseudo GINO HOEL je vois qu il y a des gens de gauche qui ont une fibre humaine. je suis de gauche et catholique pratiquant moi aussi . pratiquer sa religion peux prendre differentes formes etre au coeur de la societe , militer , etre a l ecoute des autres. je suis dans une association humanitaire j ai pour projet de devenir diacre permanent. UN FIDELE DE LA FETE DE L HUMANITE ! CAR DANS HUMANITE IL Y A HOMME. RENDEZ VOUS 12 13 14 SEPTEMBRE!

  44. Pierre L dit :

    à gilles

    Le Bon

  45. gilles (prs) dit :

    @Pierre L
    merci

  46. Pierre L dit :

    Un plaisir.

  47. 62 % des Français dit :

    Le plafond du Parlement européen qui s'effondre en août 2008, c'est un signe.
    A mon avis, l'Union Européenne est à l'image du plafond du Parlement européen : l'Union Européenne est en train de s'effondrer.
    Malgré des décennies de propagande, l'idée européenne n'a pas survécu en France. Malgré des décennies de propagande, l'idée européenne est morte en France.
    A propos, avez-vous lu cet article :

    « Un sondage de TNS-Sofres du 4 septembre 2008 pour le collectif "Civisme et démocratie" (CIDEM) indique que l'Europe n'est pas une réalité concrète pour une majorité de Français. La connaissance des droits européens serait également très incomplète.

    Seuls 38 % des Français se perçoivent comme des citoyens de l'Europe, tandis que 62 % d'entre eux indiquent ne pas se sentir "citoyen de l'Europe".

    Ces chiffres sont issus d'un sondage TNS Sofres sur les Français et la citoyenneté européenne commandé par le CIDEM et présenté à l'occasion du Forum civique européen de La Rochelle - Paroles d'Européens - les 4, 5 et 6 septembre.

    http://www.latribune.fr/info/ID8FAF894A057EBD99C12574BB004C7D06

  48. Pierre L dit :

    SOUVIENS TOI DE VERSAILLES, LE 4 FEVRIER 2008


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