12sept 08

Je suis bien content d’être pendant ces trois jours à la Fête de l’Humanité sur le grand stand de PRS (programme ci-joint). Je m’y enfuis dès ce soir, après l’émission à laquelle je participe sur France Inter. Bref c’est presque une demande d’asile politique … Le reste de Paris n’est plus fréquentable : des "romains" à tous les carrefours, rues bloquées, métro réquisitionnés. Le pape arrive, le pape est là et ainsi de suite. Pour être franc je n’ai rien contre sa visite. Les catholiques de France ont le droit de recevoir leur chef spirituel. Je n’ai rien contre le fait qu’on traite ce visiteur avec égard. La République est courtoise et respectueuse de la foi d’une bonne partie de ses citoyens, même s’ils sont minoritaires dans la population générale. Ce qui me dégoute c’est l’ambiance de vénération et d’encensement généralisés. Ce qui me préoccupe c’est l’enfumage sur les buts politiques de la visite papale. Ce qui me consterne c’est la difficulté à ouvrir le débat sur la conjonction unique dans l’histoire de la France moderne entre un pape et un président de la République sur un discours, des concepts et des objectifs politiques. Impossible d’en débattre ! Quelle souffrance ! Où est passé mon pays ? Quelle honte que cette papolâtrie médiatique au pays des lumières et de la République laïque. Mais aussi quel abaissement que l’extinction de voix des socialistes !  Rien ne montre mieux quel néant incarnent les ténors médiatiques du congrès  de Reims que leur silence radio absolu à l’occasion de la venue du pape. On ne leur demande pas de dénoncer le capitalisme, l’Europe libérale ou l’OTAN. Juste de rappeler que la laïcité est en danger dans notre république après le discours de Latran et avec un tel pape ! Même ça c’est trop pour eux. L’œil rivé sur les sondages ils meurent de peur à l’idée de subir le sort qui est réservé à ceux qui osent tenir tête à la déferlante médiatique papolâtre. Il est vrai que c’est le déluge. Des heures de radio et de télé pour « couvrir » un évènement auquel on se trouve quasi contraint de participer.. Des milliers de commentaires convenus et de questions bidon posées à des interlocuteurs acquis d’avance (« est ce qu’on en fait trop pour le pape ? » « Est-ce que le pape met concrètement en péril la laïcité avec cette visite » etc..). Sans oublier ceux qui ouvrent le feu avant même qu’une bouche se soit ouverte ou que qui que ce soit ait eu la parole ! Je me dois donc de remercier « Le Monde » qui a publié une tribune que j'ai rédigée sur « le pape du choc des civilisations », RMC, Europe 1 et France inter qui m’ont accueilli pour des interventions dans des débats ainsi que la chaine « Public Sénat ». Puis France info. Sans doute aurais-je d'autres fenêtres d'expression. Si reconnaissant que je sois de cela, à cette heure, je ne peux perdre de vue la disproportion de l'expression des points de vue. Et je ne peux manquer de dire que la liberté de parole et donc la liberté de penser n’est plus ce qu’elle était dans notre pays. Nous sommes dorénavant continuellement placés dans ces situations d’asphyxie médiatique et leurs auteurs ne prennent même plus la peine de s’en excuser après coup comme ils l’avaient fait après la première guerre du golfe ou le soit disant massacre de Timisoara. Je forme le vœu que si ces lignes parviennent à la connaissance des professionnels des médias elles les fassent réfléchir un instant sur ce que leur métier est devenu dans de telles conditions d’unanimité convenue.

Je copie ci-après ma tribune publiée dans le « Monde ». Il va de soi que tout un chacun est invité à l’utiliser autant qu’il veut. Par exemple j’ai donné mon accord pour des publications en espagnol de ce texte …
Ceux qui sont déçus de mon silence sur le congrès du PS doivent prendre le chemin du
blog  « Trait d’Union » où tout est dit. On y trouve aussi les vidéos de l'introduction du débat sur la laïcité aux université d'été de la Rochelle. Et bien sûr la campagne pour avoir un texte de toutes les gauches du PS continue ainsi que la collecte des signatures sur la contribution « Pour réinventer la gauche ». De cela dépend l'efficacité de notre action.

LE PAPE DU CHOC DES CIVILISATIONS

(cette tribune a été publiée dans « le Monde » daté du 12 septembre 2008)

La visite de Benoît XVI nous faire vivre un mélange des genres entre religion et politique très significatif. La débauche ostentatoire des moyens officiels mis à disposition, l’occupation agressive de l’espace public, le harcèlement médiatique télévisuel, tout fait sens. Ici le moyen c’est le but. Le pape et le président ont en commun une stratégie de reconfessionalisation institutionnelle de la société française. Les deux hommes s’inscrivent dans la théorie du choc des civilisations de Samuel Huntington, bréviaire de la diplomatie étatsunienne. Ils tirent de la religion la légitimité à agir pour la domination d’un prétendu « Occident ». Dans cette perspective la République laïque fait obstacle. Un changement de cap est nécessaire.Le discours de Latran de Nicolas Sarkozy l’a proclamé sous le nom d’une « laïcité positive ». Cela devrait se traduire par une pseudo « modernisation » de la loi de 1905. Des lors, juste avant la visite du pape, son premier ministre, le cardinal Bertone, s’est réjoui: «certains éléments font espérer une évolution de cette laïcité rigide qui fit de la France de la 3e République un modèle de comportements antireligieux ». Qu’est-ce que cette « laïcité positive » ? Une reformulation par Benoît XVI de la revendication de l’église romaine à être reconnue comme acteur officiel de l’espace public ! Voici le postulat du cardinal Ratzinger : « La foi n’est pas une chose purement privée et subjective. Elle est une grande force spirituelle qui doit toucher et illuminer la vie publique. » Nicolas Sarkozy l’a officialisé: « j’appelle de mes vœux l’avènement d’une laïcité positive, c'est-à-dire une laïcité (…) qui ne considère pas les religions sont un danger mais plutôt un atout ». C’est ce que demandait le pape :« Un Etat sainement laïc devra logiquement reconnaître un espace dans sa législation à cette dimension fondamentale de l’esprit humain. Il s’agit en réalité d’une “laïcité positive” qui garantisse à tout citoyen le droit de vivre sa foi religieuse avec une liberté authentique y compris dans le domaine public ». Le domaine public, voila l’enjeu pour le pape : « L’hostilité à toute forme d’importance politique et culturelle accordée à la religion, et à la présence, en particulier, de tout symbole religieux dans les institutions publiques, n’est certainement pas une expression de la laïcité, mais de sa dégénérescence en laïcisme.» Ratzinger avait prévenu : « Une telle séparation, que je qualifierais de "profanité" absolue, serait certainement un danger pour la physionomie spirituelle, morale et humaine de l’Europe. » Car pour le pape, «l’Europe est un continent culturel et non pas géographique. C’est sa culture qui lui donne une identité commune. Les racines qui ont formé et permis la formation de ce continent sont celles du christianisme. » Lavision est plus large encore. C’est l’occident qui est en cause. « L’Occident est menacé depuis longtemps par le rejet des questions fondamentales de la raison et ne peut en cela que courir un grand danger » déclare le pape. Nicolas Sarkozy partage ce credo. Le « premier risque » dans le monde, a-t-il déclaré trois mois après son élection, c’est celui d’une « confrontation entre l’Islam et l’occident ». Foin de la réalité étatique de l’ordre international, et tant pis pour cinq millions de musulmans français. Bien sûr, cette vision ne proclame une identité que pour mieux désigner des adversaires. L’Islam d’abord. Cette lecture d’un occident menacé par l’Islam, Benoît XVI l’a aussi exprimée de manière particulièrement provocante dans son discours de Ratisbonne en 2006. Au prétexte d’une réflexion sur la foi et la raison, le Pape utilisait un dialogue entre l’empereur byzantin Manuel II Paléologue et un savant perse sur « le christianisme et l’Islam, et leur vérité respective ». Il citait ainsi  l’empereur chrétien : « Montre-moi donc ce que Mohammed a apporté de neuf, et alors tu ne trouveras sans doute rien que de mauvais et d’inhumain, par exemple le fait qu’il a prescrit que la foi qu’il prêchait, il fallait la répandre par le glaive. » Cette référence très douteuse prononcée au lendemain de l’anniversaire de l’attentat du 11 septembre 2001 est un programme politique. Et une mystification. Elle fait en effet l’impasse sur les siècles de violence impulsée par l’Eglise, des croisades à l’Inquisition en passant par les dragonnades, la chouannerie et la résistance à la loi de 1905. Face au tollé soulevé par ce discours, Benoît XVI en avait minimisé la portée prétextant d’une réflexion anodine. Pourtant son secrétaire particulier, l’abbé Gaenswein, en confirmait un an plus tard la portée très politique : « Je tiens le discours de Ratisbonne, tel qu’il a été prononcé, comme prophétique. On ne peut pas éluder les tentatives d’islamisation de l’occident. Et le danger pour l’identité de l’Europe, qui y est lié, ne doit pas être ignoré. » Tel est l’arrière plan de la croisade du pape dans la France de Sarkozy. Le pape est bien un chef politique autant qu’un chef religieux. Toute l’Amérique latine progressiste en fait l’expérience amère dans sa lutte pour le droit au divorce ou à l’avortement et par la mise au ban de la théologie de la libération. L’Italie, l’Espagne et la Pologne le paient d’intrusions permanentes dans leurs élections. La France ne sera pas épargnée si l’hébétude du spectacle clérical éteint la vigilance laïque. La laïcité soit disant positive est une tromperie. Elle rétablirait les privilèges de préconisation publique et de pressions privées de l’église. C’est d’une laïcité étendue à de nouveaux domaines de l’espace public (hôpitaux, services publics etc.) dont la France a besoin. Plus que jamais : l’Etat chez lui, l’Eglise chez elle !


343 commentaires à “Le pape arrive, le pape est là”
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  1. H2 dit :

    @ Dudu 87

    PLOFF ! PLOFF ! C'est le bruit de l'action qui fait FLOPP ?

  2. regis dit :

    Une remarque en passant : La Banque Postale n’est pas concernée car elle ne s’est pas encore largement affranchie des principes du service public (quoique bien imparfaits mais les raisons seraient trop longues à énumérer) : pas cotée (pour l’instant) en bourse, elle ne s’est pas (du moins à ce stade, à grande échelle) lancée sur le marché mondial : fusions, acquisitions, délocalisations etc.…
    Car les privatisations outre qu’elles réalisent la dépossession d’un bien collectif, pour le confier à des intérêts privés, alimentent la spéculation donc la bulle financière.
    Le retour du système bancaire de crédit et d’assurance entre les mains du privé a incontestablement fragilisé notre économie.
    Il en est de même de toutes les privatisations. Pression du marché mondial aussi pour les salariés conduisant à des délocalisations.
    Les nationalisations sont aussi un facteur de stabilité économique et de l’emploi.
    Opposons nous à la privatisation de la Poste !

  3. H2 dit :

    @ Regis

    J'ai entendu un appel d'un responsable (syndical ?) de la Poste pour une comptabilisation des personnes contre la privatisation de cet ultime service public :

    Ecrire au dos des lettres que l'on envoie :

    " Je suis contre la privatisation du service public de la Poste "

    ...enfin chacun peut écrire ce qu'il veut allant dans ce sens. Message à faire passer non ?

  4. regis dit :

    Bonsoir H2

    Content de m'adresser à vous. Toute forme de résistance est la bienvenue. Pour ma part, je fais signer la pétition unitaire des syndicats de la Poste : CGT-SUD-FO-CFDT-CFTC même si elle n'est pas parfaite : il faut foncer.

  5. Mon Jean Luc

    Vous un vrai républicain avant d'être un socialiste
    Vous avez une place chez nous DEBOUT LA REPUBLIQUE

    pour en savoir plus : http://www.wmaker.net/mappemonde/

  6. Excusez moi j'ai validé trop avec des fautes...
    je recommence

    Mon cher Jean Luc
    Vous êtes un vrai républicain avant d'incarner le socialisme
    Vous avez une place chez nous : DEBOUT LA REPUBLIQUE, vous vous sentirez vraiment chez vous car je comprends votre désarroi au PS.

  7. 95 milliards d'euros dit :

    Toute la " pensée " de Veritas est construite sur ce postulat :

    les banques privées européennes ne font pas faillite.

    Dans le pays merveilleux de Veritas, nous écoutons un conte de fées adorable. Je cite Veritas : " Je dis et je répète, car c’est la stricte vérité, que les avances de la BCE sont intégralement remboursées par les banques emprunteuses. "

    Veritas a simplement oublié la deuxième moitié de la phrase, alors je complète sa phrase, à ce petit bichon :

    " Je dis et je répète, car c’est la stricte vérité, que les avances de la BCE sont intégralement remboursées par les banques emprunteuses SAUF SI ELLES FONT FAILLITE. "

    Quant au capitalisme, je n'ai jamais dit qu'il allait sombrer parce que je pense qu'effectivement, le capitalisme ne sombrera pas. Les dirigeants politiques, à chaque crise, feront toujours appel au peuple pour sortir de la crise : les dirigeants politiques augmenteront les impôts que le peuple devra payer pour sauver le système... ou alors une guerre permettra de régler le problème.

    Comme l'écrivait Paul Krugman dans le New York Times du 15 septembre 2008 :

    A la longue, cela commence à ressembler à : « Pile, je gagne. Face, les contribuables perdent. »

    Mais Paul Krugman vit dans le monde réel. Alors que Veritas vit au pays de Candy.

  8. jennifer dit :

    Mardi 16 septembre 2008
    SOUTIEN DES PAYS D'AMERIQUE LATINE A LA BOLIVIE
    MEXICO - Le Groupe de Rio, rassemblant 22 pays d'Amérique latine et des Caraïbes et actuellement présidé par le Mexique, a exprimé lundi son soutien à la Bolivie dans son conflit diplomatique avec les Etats-Unis, et au "principe" de "l'intégrité territoriale".

    Les pays du Groupe de Rio expriment "leur soutien au gouvernement de ce pays en même temps qu'ils affirment leur attachement au principe de respect de l'intégrité territoriale des Etats", indiquent-ils dans une déclaration publiée à Mexico.

    La Bolivie, où des heurts ont fait 18 morts, traverse une grave crise politique. Son gouvernement a expulsé le 11 septembre l'ambassadeur américain à La Paz, imité le lendemain par le Venezuela, et les Etats-Unis ont répliqué par des mesures réciproques à l'encontre des ambassadeurs des deux pays à Washington.

    Le Groupe de Rio rassemble 22 pays d'Amérique latine et des Caraïbes: Argentine, Belize, Bolivie, Brésil, Colombie, Chili, Costa Rica, Equateur, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Salvador, Uruguay et Venezuela.

    (©AFP / 16 septembre 2008 03h10)

  9. jennifer dit :

    SAUF qu'apparemment d'après les derniers articles en espagnol et anglais il s'agit de 80 morts!

  10. 95 milliards d'euros dit :

    Veritas écrit : " peut-il me citer une seule banque européenne qui a fait faillite au sens propre du terme ? "

    la Banque Pallas Stern en 1995.

    Veritas écrit : " eh bien il est quasi certains que la facture finale serait faible, très faible, voir même positive, eh oui ! Démontrez moi l’inverse (avec des arguments SVP, pas des incantations gauchistes stériles). "

    C'est le contraire, mon petit Bambi ! C'est à toi de nous démontrer que la facture finale serait très faible, voire positive, pour tes petits copains banquiers !

    Le raisonnement de Veritas, et de ses petits copains banquiers : il n'a pas plu sur notre tête hier, il n'a pas plus sur notre tête avant-hier, il n'a pas plus sur notre tête avant-avant-hier, DONC il ne pleuvra pas sur notre tête demain.

    Le pays de Bambi est un pays merveilleux !

  11. jennifer dit :

    Bon le communiqué de l'AFP vient de Mexico. Est-ce la même réunion qui a eu lieu au Chili, celle de UNASUR? Apparemment, non il y aurait eu la réunion du Chili et un communiqué du groupe de Mexico. Les rangs d'Amérique latine donc se resserrent autour de la défense de la Bolivie. C'est sûr que l'opposition bolivienne séparatiste, soutenue par l'ambassadeur (expulsé) des USA, cherche à rattrapper par la force ce qu'elle n'a pas eu par les urnes puisqu'au reférendum révocatoire du 10 aôut Morales a été plebiscité à plus de 60% (il me semble même 67%). Là dans leur coup d'Etat "civil" comme l'a appelé Morales, ils essaient de récupérer ou détruire les bâtiments publics, tout ce qui représente l'administration de Morales. En janvier doit avoir lieu le referendum sur la Constitution (élaborée par l'Assemblée Constituante cette année) et l'opposition sent le sol se dérober sous leurs pieds par la démocratie, donc ils tirent et tuent, massacrent et torturent les paysans. Les scènes dans l'Etat de Pando sont horribles!

  12. jennifer dit :

    Résolutions (en espagnol) de ce qui a été décidé au Chili hier. Point 2: les Etats qui se sont réunis ne reconnaîtront pas une situation qui résulterait du coup d'état civil (ils ne reconnaîtront pas la prise de pouvoir par les putchistes civils)

    Declaración de La Moneda, 15 Septiembre.

    1.-Expresan su más pleno y decidido respaldo al Gobierno Constitucional de Evo Morales, cuyo mandato fue ratificado por amplia mayoría en el reciente referéndum.

    2.-Advierten que sus respectivos gobiernos rechazan enérgicamente y no reconocerán cualquier situación que implique un intento de golpe civil o la ruptura del orden constitucional que comprometa la integridad territorial de la República de Bolivia.

    3.- Condenan el ataque a instalaciones gubernamentales y a la fuerza pública por parte de grupos que buscan la desestabilización de la democracia boliviana, exigiendo la pronta devolución de esas instalaciones como condición para el inicio de un proceso de diálogo.

    4.-Hacen un llamado a todos los actores políticos y sociales involucrados a que tomen las medidas necesarias para que cesen inmediatamente las acciones de violencia, intimidación y de desacato a la institucionalidad democrática y del desacato del orden jurídico establecido.

    5.-Expresan su más firme condena a la masacre que se vivió en el departamento de Pando y respaldan el llamado realizado por el Gobierno boliviano para que una comisión de la Unasur pueda constituirse en ese hermano país para realizar una investigación imparcial que permita esclarecer a la brevedad este lamentable suceso y formular recomendaciones de tal manera de garantizar que el mismo no quede en la impunidad.

    6.-Instan a todos los miembros de la comunidad boliviana a preservar la unidad nacional y la integridad territorial de este país, fundamentos básicos de todo Estado, y a rechazar cualquier intento de socavar estos principios.

    7.-Hacen un llamado al diálogo para establecer las condiciones que permitan superar la actual situación y concertar la búsqueda de una solución sustentable en el marco del pleno respeto al Estado de Derecho y al orden legal vigente.

    8.-Acuerdan crear una comisión abierta a todos sus miembros coordinada con la presidencia boliviana para acompañar los trabajos de esa mesa de diálogo conducida por el legítimo gobierno de Bolivia.

    9.- Crean una comisión de apoyo y asistencia al Gobierno de Bolivia en función de sus requerimientos incluyendo recursos humanos especializados.

  13. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    BAGATELLES
    Le revers
    C'est avec des hochets qu'on mène les hommes, a dit Napoléon. Une maxime que Xavier Darcos a fait sienne. faute d'offrir du travail aux bacheliers, le ministre de l'Éducation nationale souhaite féliciter les diplômés en remettant en vigueur les récompenses scolaires et notamment une médaille de couleur différente selon la mention obtenue. Un lot de consolation qui de toutes façons, ne mettra pas de beurre dans les épinards d'autant que (Chez Ma Tante) le cours de la breloque n'apparaît pas au pus fort. Quitte à donner dans le ridicule, pourquoi ne pas réintroduire le bonnet d'âne ? A ce rythme-là, nos ministres ne risquent pas d'attraper froid à la tête.

  14. JM dit :

    Franchement, vu :

    -le nombre de brailleries et plaintes dans tous les sens sur ce blog

    - vu le manque total de prise de conscience du fait que la reprise en main par le politique des affaires (qui n'a RIEN à voir avec l'alternance gauche ou vraie gauche, mais avec la représentativité des politiques vis à vis des citoyens ET leur autonomie vis à vis des sources de financements privées) est l'étape numéro 1 pour commencer à sortir des problèmes

    je pense donc que vu la superficialité de tous ces militants bêlants, il n'y a qu'une issue réaliste :

    - un grand bordel : crise financière et économique, guerres, etc
    - la montée des extrêmismes politiques, dont nous avons déjà un avant gôut en France Italie ou Usa, et qui nous semblera sucré bientôt vis à vis de ce qui nous attend
    - une situation à la orwell ou à la wermacht pendant quelques années, assez longues pour tous
    - et enfin la sortie avec sur le devant de la scène quelques fortes personnalités à la Washington Jefferson ou Degaulle (bref, un vrai politique, pas un de ces lamentables politicards que vous soutenez)

    merci les abrutis bêlants des Partis qui restaient bien rangés au lieu d'IMPOSER à vos petits chefs sans ampleur le nécessaire, c'est à dire la rupture avec un système par des prises de position radicales.

  15. jennifer dit :

    La déclaration du sommet du Chili en anglais cette fois

    Santiago de Chile, September 15 2008

    The heads of state and the government of Unasur, meeting in the Palace of the Moneda, Santiago de Chile, September 15 2008, with the purpose of considering the situation in the Republic of Bolivia and remembering the tragic episodes 35 years ago in this very place that shocked all humanity:

    Considering the the constitutive treaty of Unasur, signed in Brasilia on May 23rd 2008, enshrines the principles of unrestricted respect for sovereignty, of the non-interference in internal affairs, of the integrity and inviolbility of territory, of democracy and its institutions and the unrestricted respect of human rights;

    Faced with the grave occurances reported in the sister Republic of Bolivia, and in favour of the strengthening of political dialogue and cooperation for the strengthening of citizen's security, the countries that make up Unasur express:

    1. Their fullest and decided support for the constitutional government of President Evo Morales, whose mandate was ratified by a wide margin in the recent referendum.

    2. They warn that its respective governments energetically reject and do not recognize any situation that implies an intent of civil coup d'etat, the rupture of institutional order, or that compromises the territorial integrity of the Republic of Bolivia

    3. Consequent to the above, and in consideration of the grave situation that affects the sister Republic of Bolivia, they condemn the attack on government installations and public forces by groups that look for the destabilization of Bolivia's democracy, and demand the prompt return of those installations as condition for the start of the dialogue process.

    4. At the same time, they call for all political and social actors involved to take the necessary measures so that acts of violence, intimidation, attacks on the democratic institutionality and estabished judicial order cease immediately.

    5. In this context, they express the firmest condemnation of the massacre that took place in the department of Pando, and support the call made by the Bolivian government for a Unasur commission to be set up in this brother country to impartially investigate and report this lamentable occurance as soon as possible, and to formulate recommendations in such a way that it is not left unpunished.

    6. They ask all members of Bolivian society to preserve national unity and the territorial integrity of that country, basic fundamentals of any State, and to reject any intent to undermine those principles.

    7. They call for dialogue to establish the conditions that will permit the present situation to be overcome, and create the search for a sustainable solution, under full respect of the state of curfew and the current legal order.

    8. In this respect, the Presidents of Unasur agree to create a commission open to all members, coordinated by the Pro-tempore Presidency, to accompany the tasks of the the dialogues conducted by the legitimate government of Bolivia

    9. They will create a support and assistance commission to the government of Bolivia, in function to its requirements and including specialist human resources.

  16. commandant P. dit :

    aller, j'en remets un (petite) couche,
    juste pour 61 Millions d'Euros (une misère), pour nos amis sociaux démocrates du Nord (et souvent donneurs de leçons...)

    Lehmann : Le fonds de pension de Norvège, qui donne le ton en matière de morale et de bonne gouvernance au monde entier, perd 61 millions d'euros
    mardi, septembre 16, 2008, 08:18 AM - Stratégies d'influences

    Le fonds de pension de la Norvège, l'un des plus importants fonds souverains au monde, a perdu au moins 500 millions de couronnes (61 millions d'euros) dans la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, a annoncé la ministre norvégienne des Finances.

    "L'effet le plus immédiat pour la Norvège, c'est que nous avions pour un demi-milliard de couronnes d'actions (dans Lehman Brothers, ndlr) à travers notre fonds de pension, qui sont maintenant perdues", a déclaré Kristin Halvorsen à la chaîne de télévision TV2 Nyhetskanal.

    Alimenté par les immenses recettes pétrolières du pays, le fonds de pension norvégien pesait 1.992 milliards de couronnes (251,8 milliards d'euros) fin juin.
    Investi en actions et obligations internationales, ce fonds détenait 0,273% du capital de Lehman Brothers, soit une part de 515 millions de couronnes, fin 2007.

    Selon le site d'informations économiques e24.no, le fonds de pension détenait aussi pour environ 4,4 milliards de couronnes d'obligations émises par Lehman.
    "Mais quand on est sur les marchés mondiaux comme on l'est par le biais du fonds de pension, il faut s'attendre à la fois à des pertes et à des gains", a noté Mme Halvorsen.

    "Même si nous accusons de temps en temps des pertes sur le court terme, nous traversons de longues périodes de croissance. Dans la mesure où nous sommes des investisseurs de long terme, nos investissements rapportent, ils ne perdent pas" de leur valeur, a-t-elle souligné.

    Quatrième banque d'investissement de Wall Street, Lehman Brothers a annoncé lundi son intention de se placer sous la protection de la loi sur les faillites.
    "Les banques norvégiennes sont solides", a par ailleurs affirmé Mme Halvorsen. "Il n'y a aucune raison de redouter que quelque chose de semblable se produise avec les banques norvégiennes", a-t-elle dit.

  17. jennifer dit :

    Dans le site "abiding in Bolivia" :

    Linera est le vice président de Bolivie

    Since yesterday, Vice President Garcia Linera has been leading government dialogue and negotiations with opposition Prefects to resolve the situation. They've had success getting the opposition to agree to withdraw from government buildings and lift the remaining agrobusiness blockade on foodstuffs out of Santa Cruz. Positive developments I would say.

    But get this. Mario Cossio (left), the Prefect of Tarija, initial demands on Linera were to lift the "state of emergency" in Pando, drop the arrest warrant against Pando Prefect Leopoldo Fernández for the El Porvenir Massacre, and include him in the dialogue. Linera rightly said "N-O",'we don't negotiate with murders'.

    Also Cossio wanted to come to the UNASUR meeting today in Santiago, Chile. To which they replied,'Right, this meeting is for S. American Presidents. And you would be the President of what country exactly?'.

  18. Claire Strime dit :

    S'il y en a encore qui croient que le gvt Karzaï et la CIA luttent contre le trafic d'héroïne...

    "Drogue: refus de policiers afghans de suivre un stage en Russie (MID)
    21:19 | 15/ 09/ 2008

    MOSCOU, 15 septembre - RIA Novosti. Contrairement aux ententes existantes, 18 policiers antidrogue afghans, devant suivre des cours de formation professionnelle en Russie, ne sont pas arrivés, suscitant la préoccupation de Moscou, a annoncé lundi le ministère russe des Affaires étrangères (MID) dans un communiqué.

    "Tout cela a eu lieu contrairement aux assurances données par le chef de l'Etat afghan lors de sa rencontre avec le président russe en août 2008 à Douchanbé (Tadjikistan), sur l'intérêt de Kaboul pour la coopération la plus énergique avec la Russie en matière de lutte contre le trafic de drogue en Afghanistan", peut-on lire dans un communiqué du MID.

    En 2006, le Conseil Russie-OTAN avait approuvé un projet conjoint de stages professionnels destinés à former des spécialistes en matière de répression du trafic de stupéfiants pour l'Afghanistan et les pays d'Asie centrale. La Russie avait proposé d'accueillir ces formations. "

  19. DiGeo dit :

    Le rêve de JM nôtre kapo bêlant de service.
    Je le cite:...................- une situation à la orwell ou à la wermacht pendant quelques années, assez longues pour tous..........................
    Petit rappel historique
    Les amis de JM ne pouvaient être partout et pour faire "régner l'ordre" dans le camp, ils choisissaient des déportés, le plus souvent parmi les triangles vert, les criminels, les voleurs... et leur donnaient une matraque et le pouvoir de frapper les déportés.
    Dans ce contexte je m'imagine déporté sous la férule du kapo bêlant ?

  20. V*é*r*i*t*a*s* dit :

    @ "95 milliards "

    Quelle mauvaise foi !

    L'évocation de la banque Pallas-Stern a-t-elle un lien quelconque avec la crise actuelle ? C'est une affaire du début des années 90, dans un contexte capitalistique et règlementaire qui n'a RIEN a VOIR avec la situation actuelle. Cette faillite par ailleurs n'avait aucun lien avec les risques de "dominos"que nous connaissons de nos jours dans le cadre de l'internationalisation de la finance. Pitoyable !

    Ta passion pour les dessins animés à l'eau de rose ne regarde que toi, mais elle n'éclaire pas de façon probante ton argumentation !

    La faillite de Lehman donne le "top départ" à la liquidation de ses actifs, et une foi que celle-ci (d'accord, ce sera long !) sera réalisée, les pertes affichées par les "victimes" seront immensément moindres.
    Le fonds norvégiens dont parle commandant P n'a PAS PERDU 61 millions d'euros par exemple ! Il a une créance de 61 millions d'euros (qu'il doit, certes, provisionner dès maintenant). Mais après la réalisation des actifs de Lehman, ce fonds va vraisemblablement récupérer disons 40/45 M€ ; ce n'est pas la même chanson.
    Et démontre moi que cette présentation est fausse ! C'est la stricte réalité. Idem pour la banque japonaise créancière de Lehman !

    Tu es bien mignon, tes fanstasmes n'appartiennent qu'à toi, mais Candy et Bambi ne sont pas des arguments sérieux ! Désolé. Et je tois t'avouer que je les fréquante guèredans le cadre de mon job, et pas plus d'ailleurs dans ma vie privée !

    Cette polémique est d'autant plus ridicule pour toi que (pour une foi !) ma position est strictement technique et mesurée !

    Oui, il y a un passif énorme, mais il y a aussi un actif tout aussi énorme et lors de la réalisation de celui ci, l'ardoise finale n'aura rien à voir avec les chiffres que vous brandissez comme un ivrogne s'accroche à un lampadaire !
    Avez-vous notés que dès ce matin, Barclays s'intéresse à certaines activités de Lehman en France ? Celà à un prix, une valeur.

    Reste donc avec tes amis Candy et Bambi qui semblent t'être si chers et cesse donc de te ridiculiser en affirmant des bêtises plus grosses que toi.

  21. V*é*r*i*t*a*s* dit :

    Pardon pour les coquilles : "Et je Dois t'avouer que je les fréquEnte guère..."

  22. 95 milliards d'euros dit :

    Veritas écrit : " La faillite de Lehman donne le “top départ” à la liquidation de ses actifs, et une foi que celle-ci (d’accord, ce sera long !) sera réalisée, les pertes affichées par les “victimes” seront immensément moindres. "

    " Une foi " ?

    Veritas écrit " une foi " !

    Lapsus révélateur !

    Veritas nous explique ce qui va se passer dans l'avenir ! Veritas a foi dans le système ! Veritas croit que ce qui s'est passé hier DOIT OBLIGATOIREMENT se passer encore et encore demain ! Veritas est un croyant ! Veritas croit encore à son dogme ! Veritas a perdu le contact avec le monde réel !

    Va en paix, Veritas, avec ta foi et ton dogme.

    Va en paix, je ne te hais point.

  23. Claire Strime dit :

    Le front anti-yankee s'élargit à 1 nouvelle puissance nucléaire...

    " 2008-09-16 07:20:43

    ISLAMABAD, 15 septembre (Xinhua) ----Les forces de sécurité pakistanaises et celles de coalition, dirigées par les Etats-Unis et basées en Afghanistan, se sont affrontées lundi à la frontière pakistano-afghane, a rapporté la chaîne de télévision officielle PTV.

    Des avions espions et de combat américains ont violé l'espace aérien pakistanais au-dessus de la région tribale du Waziristan- Sud et sont retournés en Afghanistan après l'intervention des forces de sécurité pakistanaises, a précisé la chaîne PTV.

    Selon l'agence de presse News Network International (NNI) citant des témoins locaux, un avion de combat américain a été aperçu dans la région, ce qui a obligé les troupes frontalières pakistanaises à tirer des sirènes d'alarme.

    Ce week-end, le Pakistan, pour la première fois, a envoyé des avions de combat au-dessus de la région tribale du Waziristan pour surveiller toute violation de l'espace aérien par les avions américains, selon des habitants de la région.

    Les régions tribales, surtout le Waziristan, ont été pris pour cible d'attaques de missiles lancés depuis des drones américains. "

  24. 95 milliards d'euros dit :

    Mardi 16 septembre, Les Echos.fr

    " Les Echos.fr : La débâcle de Lehman Brothers menace-t-elle le système bancaire international dans son ensemble ? Le risque systémique est-il réel ?

    Michel AGLIETTA, professeur d'économie à Paris-X Nanterre : Oui, certainement. La décision spectaculaire prise par la Réserve fédérale, en élargissant le type d'actifs qu'elle peut prendre en pension, en témoigne. De même que la création, par dix grandes banques, d'un pool de 70 milliards de dollars pour assurer la liquidité du marché interbancaire. Ces mesures ont pour but d'éviter une faillite générale d'un système où toutes les banques sont liées entre elles par des crédits croisés. La décision des autorités monétaires américaines témoigne de leurs craintes d'un risque systémique qui entraînerait une cascade de faillites bancaires. Nous assistons là à une socialisation des pertes des banques.

    Les Echos.fr : Est-ce la fin de la crise ?

    Michel AGLIETTA : Non. L'origine de la crise vient de l'excès de crédits accordés sans précautions par des établissements bancaires non régulés. La crise immobilière américaine et la baisse des marchés boursiers affectent directement la valeur des crédits bancaires et, par conséquent, la valeur du bilan des banques. Tant que le marché immobilier et les marchés d'actions ne se stabiliseront pas, la crise ne sera pas achevée. La source du problème, aujourd'hui, n'est pas la liquidité du système interbancaire, mais la contraction des bilans des établissements financiers liée au recul des marchés. Tant que ce processus qui nécessite de trouver des capitaux propres pour renflouer les banques ne sera pas arrivé à son terme, la crise continuera. "

    Fin de citation.

    J'adore cette expression de Michel AGLIETTA :

    " Nous assistons là à une socialisation des pertes des banques. "

    En clair : quand ils font des bénefs, les banquiers gardent le pognon. Mais quand ils font des pertes, les banquiers demandent aux contribuables de les renflouer. C'est beau, la banque. C'est magnifique.

  25. 95 milliards d'euros dit :

    Ce n'est pas une coquille, c'est un lapsus qui montre ta vision du monde.

    Je m'en fous des actifs de Lehman dans quelques années, je m'en fous des prédictions de Michel AGLIETTA dans quelques années, moi, je préfère regarder le monde réel aujourd'hui. Quelle est la réalité du monde de la banque aujourd'hui ?

    La réalité du monde de la banque aujourd'hui, la voici :

    Michel AGLIETTA :

    ” Nous assistons là à une socialisation des pertes des banques. ”

    Variante américaine :

    Paul KRUGMAN :

    « Pile, je gagne. Face, les contribuables perdent. »

    Le temps est venu de pendre les banquiers à la lanterne.

  26. bernard01 dit :

    lehman-brothers...........une banque dont la moitié des actifs n'existent pas.

  27. maxou dit :

    Le contre-pied de Ségolène
    POLITIQUE. Ségolène Royal infléchit sa stratégie et ne sera pas forcément candidate à la direction du PS.
    Ségolène Royal a annoncé hier qu'elle ne serait pas forcément candidate à la direction du PS, appelant ses concurrents à en faire autant au moment où le parti offre le spectacle d'un bras de fer entre ses présidentiables pour la conquête du leadership au congrès de novembre.
    Selon l'ex-candidate à l'Élysée, il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas voir la colère qui monte, l'exaspération des Français.
    Candidature au (frigidaire)
    (Je veux mettre un coup d'arrêt à cette lente dégradation du niveau du débat au parti socialiste, je veux que nous montions d'un cran et donc, ce que je propose, c'est que chacun mettre au frigidaire les questions de candidature soit au poste de premier secrétaire, soit, pire, à l'élection présidentielle parce qu'il y a encore quelques années à attendre, a ajouté Ségolène Royal hier soir sur TF1
    Mais à huit jours du dépôt des motions et de l'officialisation des alliances pour le congrès, elle ne renonce pas à soumettre ses idées aux suffrages des adhérents, qui voteront le 6 novembre. C'est donc (après le vote des militants) qu'elle décidera d'être, ou non, candidate.
    Plus candidat que jamais, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, va de son coté mettre en scène son rapprochement avec François Hollande par un meeting commun mardi à Cergy-Pontoise, Mme Royal a souhaité à ce sujet que son ex-compagnon (se tienne au-dessus des débats).
    Martine Aubry, dont le learedship est contesté par Pierre Moscovici, se déclarera cette semaine si tous les deux parviennent à tomber d'accord, selon un de ses alliés. (Ségolène Royal ne veut surtout pas que la question de la direction vienne gêner ou retarder une dynamique de convergence), selon M. Mignard, président de son association Désirs d'avenir. Lorsque le 16 mai Mme Royal avait annoncé qu'elle briguerait la succession de son ex-compagnon, elle avait mis des conditions : (si les militants partagent les orientations que nous proposeront, j'assumerai les responsabilités qui en découlent).
    Un risque (calculé)
    En recul dans les sondages au profit de Bertrand Delanoë, la présidente du poitou-Charentes a subi (affaiblissement indéniable) dans le parti car (les grand féodaux qui la soutenaient se sont pour l'essentiel retirés), reconnaît jean Guérard, patron des socialistes du Lot-et-Garonne. Pour ce proche de Mme Royal, ne pas maintenir coûte que coûte sa candidature est (un risque intelligemment calculé) car (les militants disent : Il ne faut pas de présidentiable à la tête du PS).

  28. Claire Strime dit :

    Liberté, mon...

    "Les parents d'élèves du privé "attentifs"
    Source : AFP
    16/09/2008 | Mise à jour : 12:14 |.
    L'Association des parents d'élèves de l'enseignement libre (Apel) sera "très attentive" aux suppressions de postes en 2009 pour cet enseignement sous contrat avec l'Etat, a déclaré aujourd'hui sa présidente, Béatrice Barraud, lors d'une conférence de presse.

    "Nous serons très attentifs pour que ça ne nous atteigne pas de la même manière que cette année", a déclaré Mme Barraud, alors que dans l'enseignement catholique sous contrat avec l'Etat 1.400 postes ont été supprimés à cette rentrée, dont 700 transformés en heures supplémentaires.

    En tout, 11.200 postes ont été supprimés dans l'Education à la rentrée 2008 et 13.500 suppressions sont annoncées dans le budget 2009, mais leur répartition n'a pas encore été précisée par le ministre de l'Education Xavier Darcos.

    "On ne peut pas surcharger les classes au risque de ne plus pouvoir assumer le projet éducatif. Il y a forcément une limite à un moment donné", a poursuivi Mme Barraud.
    L'Apel est attachée à "la défense de la liberté d'enseignement" mais "il n'y a pas de liberté sans moyens" : "faute de postes", c'est "cette année une trentaine de milliers d'élèves que les établissements en association avec l'Etat ne peuvent accueillir", a-t-elle déclaré."

  29. V*é*r*i*t*a*s dit :

    Une fois encore, une dernière fois, je le déclare de la façon la plus nette et la plus claire :

    Les avances des banques centrales aux banques confrontées à des soucis de liquidités (sur les marchés interbancaires essentiellement) ne sont EN AUCUNE FACON une prise en charge, sous quelques forme que ce soit, de leurs éventuelles pertes futures. Ces avances sont remboursées. Toutes celles de l'été 2007, il y a déja plus d'un an, l'ont été.

    Les faits sont les faits.

    Que ceux qui beuglent le contraire assument leurs mensonges.

    Le militantisme gauchiste doit il pousser ses petits soldats à violer la réalité ?

  30. j dit :

    crise bancaire
    d'accord avec veritas uniquement sur p.308, mais étonné de sa volonté de nous prouver que le système bancaire en soi est sain et ne nécessite aucune correction. pour essayer de comprendre:
    quelle est alors la raison de la crise bancaire, pourquoi des grosses banques font faillite, se font rachetées à vil prix, font appel à des fonds publics etc.?
    est-ce la faute aux salariés qui retirent en masse leur maigre dépôt?que nenni!
    Une analyse claire et argumentée serait la bienvenue

  31. maxou dit :

    La loi des marchés
    On pouvait espérer être arrivaient au fond de la piscine. Et bien non ! La crise financière venue des État-Unis poursuit ses ravages.
    rappel des épisodes précédents. des organismes financiers américains ont consenti à des milliers de ménages modestes des prêts immobiliers à des conditions très avantageuses. Au bout de quelque temps les ménages concernés n'ont plus été en état de rembourser. Ils se sont retrouvés en faillite personnel. Des milliers de biens immobiliers ont été ainsi mis en vente, entraînant une grave crise immobilière. Entre-temps, les banques qui avaient consenti les crédits en question les avaient déjà revendus à d'autres, qui s'en étaient eux-mêmes débarrassés, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on ne sache plus vraiment qui est endetté auprès de qui. les banques américaines, puis européennes ont dû reconnaître des pertes gigantesques. Les marchés financiers se sont cassés la figure, la confiance des acteurs économiques aussi, jusqu'à provoquer un ralentissement mondial. Hier, dernier épisode en date, la quatrième banque d'affaires des État-Unis s'est déclarée en faillite, tandis qu'une autre était rachetée par une de ses concurrentes. Les pertes de ces banques américaines se comptent en milliards de dollars depuis le début de la crise. Et la chute violente des marchés boursiers ne devrait pas arranger la situation. Alors, c'est la faute à qui ? Comme en 2002, lors de la précédente crise financière et comme pour celle d'avant, les experts vont dénoncer les opérateurs financiers qui font n'importe quoi et réclamer une réglementation voire une surveillance des agissements des banques par les pouvoirs publics ou les autorités de marché. Mais comme d'habitude on va s'apercevoir assez vite que la loi des marchés s'accommode mal des réglementations, et l'on devrait selon toute vraisemblance ne pas changer grand-chose...Les différents opérateurs des marchés, vont prendre quelque temps pour se refaire et la spéculation tous azimuts devrait reprendre de plus belle. Entre-temps, le ralentissement économique aura fait quelques nouvelles victimes. Et les experts continueront de se demander doctement s'il faut diminuer ou augmenter les taux d'intérêt, et si un point d'inflation est pire qu'un point de chômage...La loi des marchés est dure...mais c'est la loi.

  32. Philippe Robillard dit :

    Salut voisin.
    J'écris voisin car je m'occupais du stand PC Haute Savoie, tout à coté de celui du PRS.
    Tu viens avec nous le 27?
    Belle féte mais retour un peu amer face à toutes ces divisions.
    Barre toi du ps, transforme le PRS en parti, rassemble les socialistes de gauche,le pc, le npa, la gauche des verts, prend la téte d'un véritable rassemblement dont tu serais le candidat aux présidentiel et voila! C'est simple comme un coup de fil du temps de France Télécom pas encore privatisé.
    Fraternellement

  33. bernard01 dit :

    veritas pour mes sources (alterinfo.net)crise boursiere.les bourses sont dans la tempete et lehmans sechoue..........crise financiere:les banques doivent nettoyer le foutoir qu'elles ont crée.......crise financiere:le sort de lehman-brothers effondrement du systéme économique et banquaire:c'est maintenant ou jamais.il est certain que je ne me réjoui pas du crak boursier désordonné.dans une crise financiere,une grande partie de la gouvernance consiste qu'on le veuille ou non a resoudre les problemes des banques avant qu'elles ne se transforment en paniques.les actionnaires de lehman-brothers seront forcés d'absorber le cout de la mauvaise gestion de la société.ils ont(les actionnaires)prospéré dans la folie spéculative.a force de spéculer sur tout et n'importe quoi,on perd la confiance meme de ses confréres.

  34. 165 milliards d'euros dit :

    Cet été, la Banque Centrale Européenne a injecté 65 milliards d'euros pour renflouer les banques privées européennes. Lundi 15 septembre, la Banque Centrale Européenne a injecté 30 milliards d'euros supplémentaires. Mardi 16 septembre, la Banque Centrale Européenne a injecté 70 milliards d'euros de liquidités supplémentaires sur le marché monétaire.
    65 + 30 + 70 = 165.
    Pour le moment, la Banque Centrale Européenne a donc injecté 165 milliards d'euros pour renflouer les banques privées européennes.

    Conclusion : quand les banques privées européennes jouent à l'économie-casino, elles gagnent TOUJOURS.

    1- Quand les banques privées européennes gagnent à l'économie-casino, elles empochent l'argent.

    2- Quand les banques privées européennes perdent à l'économie-casino, les contribuables paient des dizaines de milliards d'euros pour les renflouer.

    Comme le dit l'économiste Paul Krugman, la devise des banquiers est la suivante :

    « Pile, je gagne. Face, les contribuables perdent. »

  35. 165 milliards d'euros dit :

    Tiens, mon petit bichon, un article pour te ramener dans le monde réel :

    Le fruit de l'hypocrisie.

    Par Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, The Guardian, mardi 16 septembre 2008.

    Heure des comptes, ou effondrement du château de cartes, chacun choisira son cliché.
    Le fait est que le dernier soubresaut de cette crise financière que certains comparent avec le krach de Wall Street en 1929, est le résultat du comportement malhonnête des institutions financières, et de l’incompétence de la part des décideurs.
    Nous sommes habitués à cette hypocrisie. Les banques rejettent toute suggestion visant à les soumettre à une règlementation, les banques repoussent toute proposition de mesures anti-trust - mais lorsque les problèmes surgissent, elles demandent subitement l’intervention de l’Etat : elles doivent être renflouées car elles sont trop grosses, trop importantes, pour pouvoir faillir.
    Nous allons savoir, au bout du compte, à quel point le filet de sécurité était résistant. L’effondrement de la banque d’investissement Lehman Brothers, l’une des plus célèbres de Wall Street, signale les limites de la volonté de la Fed et du Trésor de sauver les établissements en difficulté.
    La grande question est toujours celle du risque systémique : dans quelle mesure l’effondrement d’une institution pourrait mettre en péril le système financier dans son ensemble ? Wall Street a toujours été prompt à exagérer le risque systémique - comme par exemple lors de la crise financière Mexicaine en 1994 - mais réticent à autoriser la surveillance de ses propres pratiques. La semaine dernière, le secrétaire au Trésor américain, Henry Paulson, a jugé que s’il existait un risque systémique suffisant pour justifier le sauvetage par le gouvernement des géants du marché hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, ce n’était pas le cas pour Lehman.
    La crise financière actuelle provient d’un effondrement catastrophique de la confiance. Les banques ont pris d’énormes paris les unes avec les autres sur les prêts et les actifs. Des opérations complexes ont été conçues pour transférer les risques et dissimuler la perte de valeur des actifs. Dans ce jeu, il y a des gagnants et des perdants. Et ce n’est pas un jeu à somme nulle, c’est jeu à somme négative : à mesure que les acteurs se débarrassent des illusions qui régnaient dans le système financier, l’aversion au risque s’accroît, les pertes apparaissent, le marché dans son ensemble part à la baisse, et tout le monde essuie des pertes.
    Les marchés financiers reposent sur la confiance, et cette confiance s’est érodée. L’effondrement de Lehman est à tout le moins un signal fort d’une nouvelle perte de confiance dont les répercussions vont se poursuivre.
    Cette crise de confiance s’étend au-delà des banques. Au plan mondial, on assiste à une diminution de la confiance dans les décideurs américains. Lors de la réunion du G8 à Hokkaido en juillet 2008, les États-Unis avaient assuré que les choses s’arrangeaient enfin. Les évènements des dernières semaines n’ont fait que confirmer la méfiance mondiale envers les experts gouvernementaux.
    Jusqu’à quel point devrions-nous prendre au sérieux les comparaisons avec le krach de 1929 ? La plupart des économistes pensent que nous disposons des instruments fiscaux et monétaires ainsi que d’une compréhension suffisante de l’économie pour éviter un effondrement de cet ampleur. Mais le FMI et le Trésor américain, en collaboration avec les banques centrales et les ministres des finances de nombreux autres pays, ont pourtant été à l’origine de politiques de « sauvetage » telles que celles qui ont conduit l’Indonésie à la catastrophe économique en 1998.
    En outre, il est difficile d’avoir foi dans les solutions proposées quand elles viennent d’un gouvernement qui a été responsable de la pire gestion de la guerre en Irak ou de la réaction à l’ouragan Katrina. S’il existe une administration pouvant transformer cette crise en une nouvelle dépression, c’est bien l’administration Bush.
    Le système financier américain a échoué dans ses deux responsabilités cruciales : la gestion des risques et l’allocation de capital. L’industrie financière dans son ensemble n’a pas fait ce qu’elle devrait faire - par exemple, la création de produits qui aident les Américains à surmonter les risques majeurs, et leur permettent de conserver leur domicile lorsque les taux d’intérêt partent à la hausse ou que baissent les prix de l’immobilier - et l'industrie financière doit maintenant faire face à une transformation de ses structures réglementaires. Malheureusement, bon nombre des pires éléments du système financier américain - les prêts hypothécaires toxiques et les pratiques qui leur ont donné le jour - ont été exportés vers le reste du monde.
    Cela s’est fait au nom de l’innovation, et toute initiative de réglementation a été combattue en arguant qu’elle aurait pour résultat de mettre un terme à cette innovation. Certes, les pires éléments du système financier américain ont été novateurs, mais pas de la manière qui rend une économie plus forte.
    Certains, parmi les meilleurs et les plus brillants des USA, ont consacré leurs talents à tourner les normes et les règlements visant à assurer l’efficacité de l’économie et la sécurité du système bancaire. Malheureusement, leurs efforts ont été couronnés de succès, et nous allons tous - propriétaires, travailleurs, investisseurs, contribuables - en payer le prix.

    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2008/sep/16/economics.wallstreet?gusrc=rss&feed=commentisfree

  36. JM dit :

    ça m'est revenu, un autre post supprimé par le modérateur ce matin et qui incitait à méditer sur cette maxime (toute ressemblance avec les agissements des garde chiourmes de ce blog serait fortuite!) :

    L'IGNORANCE, C'EST LA FORCE.

  37. JM dit :

    question bête : cette crise aurait elle été possible si les politiques et les leaders syndicaux tous courants confondus n'avaient démissionné de leurs responsabilités vis à vis de leurs mandants au profit des multinationales et des financiers qui leur permettent de vivre, accéder et se maintenir au pouvoir?!
    -----> Non.

    OUVREZ LES YEUX ET CESSEZ DE LES SOUTENIR!

  38. 165 milliards d'euros dit :

    Mon petit Bambi, tu es trop mimi. J'adore tes petites historiettes. C'est trop mignon.

    Les autorités financières mondiales ont œuvré à rassurer le marché mardi 16 septembre : la banque de réserve fédérale de New York (intermédiaire traditionnel entre la Banque centrale américaine et les marchés), a injecté 50 milliards de dollars (35 milliards d'euros) dans le circuit bancaire et annoncé qu'elle était prête à faire plus, si la situation l'exigeait ; la Banque centrale européenne a injecté 70 milliards d'euros de liquidités supplémentaires sur le marché monétaire, après les 30 milliards d'euros investis lundi ; la Banque d'Angleterre a annoncé qu'elle allait fournir 20 milliards de livres (25 milliards d'euros) de liquidités au marché britannique et la Banque du Japon a injecté, mardi, 1 500 milliards de yens (10 milliards d'euros) dans le système bancaire.

  39. 165 milliards d'euros dit :

    Démontre-moi que les banques vont EFFECTIVEMENT rembourser dans les années qui viennent.

    Les banques privées remboursent si, et seulement si, elles ne font pas faillite.

    Ah mais j'oubliais ! Au pays merveilleux de Candy, les banques privées ne font jamais faillite.

    Bambi, tu es trop mignon avec tes jolies histoires. Et puis, ça nous rappelle les jolies histoires que nos grand-mères nous racontaient dans notre enfance. C'était trop mimi. Comme toi, Bambi.

  40. Claire Strime dit :

    International
    Ossétie du Sud: le quotidien Libération aurait-il oublié les victimes?
    18:43 | 16/ 09/ 2008

    PARIS, 16 septembre - RIA Novosti. Le quotidien français Libération n'a pas publié mardi le message de condoléances aux victimes de la tragédie en Ossétie du Sud, émis par l'ambassade de Russie en France, a annoncé mardi le porte-parole de l'ambassade Sergueï Parinov.

    D'après lui, l'ambassade russe et le quotidien s'étaient mis d'accord sur la publication sur un quart de page dans la rubrique Annonces d'un petit texte de condoléances préparé par l'ambassade de Russie à l'occasion des 40 jours de deuil, à la suite des évènements dans le Caucase, suivi de photographies de Tskhinvali, la capitale détruite de l'Ossétie du Sud. L'ambassade russe aurait dû payer 9.000 euros pour cet encart.

    "En l'hommage des victimes de la tragédie en Ossétie du Sud - Ossètes, Russes, Géorgiens. Nous partageons le deuil des familles", aurait dû stipuler le texte du message, diminué selon les voeux de la rédaction, qui a supprimé une phrase concernant "l'attaque effectuée par le régime de Tbilissi". Néanmoins, l'édition de mardi du quotidien est parue sans le message de condoléances. D'après le porte-parole, les représentants de Libération ont déclaré que la rédaction du quotidien avait rejeté cette publication.

  41. Claire Strime dit :

    Je ne doute pas de l'avenir de la Russie mais de son capitalisme si...

    "Effondrement des indices boursiers russes
    19:03 | 16/ 09/ 2008

    MOSCOU, 16 septembre - RIA Novosti. L'indice MMVB, un des deux indices clefs du marché des valeurs russe, avait chuté à la clôture mardi de 17,45%, à 881,17 points.

    La séance sur une autre place, RTS, a été suspendue à 17h00 (heure de Moscou), face à un repli technique de l'indice de plus de 8%.

    A la clôture, l'indice RTS affichait une chute de 11,7%, à 1131,12 points. "

  42. agustin moreno dit :

    BAL TRAGIQUE EN POITOU...UNE MORTE... voila qui est clair, Sego reconnait ne plus etre a la mode, donc minoritaire et dehabille par Delanoe qui est son clone centriste et liberal, Maintenant Aubry est, malgre son oui a l'europe LIBERAL et son ami Bayrou, la candidate forte de gauche et socialiste, Et Fabius est pour elle une caution et pas une boulette

  43. maxou dit :

    Pourquoi les banques US tombent comme des dominos
    KRACH. la crise financière s'accélère. la faillite de Lehman Brothers et le sauvetage de Merrill Lynch interviennent tandis que d'autres banques ou sociétés d'assurances sont menacés. Décryptage.
    La débâcle qui affecte tout le système bancaire des États-Unis a atteint un nouveau paroxysme hier après l'annonce de la faillite de la banque Lehman Brothers, alimente à son tour la crise du système financier globalisé. la quatrième banque d'affaires du pays, considéré il y a peu de temps encore comme l'un des mastodontes sur le théâtre de la finance mondialisée, a enregistré une nouvelle perte de 3,9 milliards de dollars (3,1 milliards d'euros) au dernier trimestre, après avoir déjà (encaissé) des résultats négatifs et de gigantesques dépréciations d'actifs depuis le début de l'année. Un retournement provoqué par la chute de l'immobilier sur laquelle la banque avait adossé sa formidable croissance de ces dernières années. En même temps que l'annonce de la faillite de lehman Broters, on apprenait qu'un autre géant de Wall Street, la banque d'affaire Merrill Linch, avait dû se résoudre à se faire avaler par Bank of América pour 50 milliards de dollars (38 milliards d'euros). L'opération a été d'évidence très fortement suggérée par l'administration US, qui a cherché d'arrache-pied, durant ces dernières heures, des mesures capables d'éviter un trop grand traumatisme aux marchés financiers avant leur réouverture, lundi matin, sur les marché asiatiques.
    En vain. Pas plus ce sauvetage de Merrill Linch que l'annonce par un pool de banques internationales de créer un fonds (antifaillite), doté de quelque 70 milliards de dollars (52 milliards d'euros), ou même que les injections massives de liquidités que la réserve fédérale se disait prête à octroyer au secteur bancaire, n'ont permis d'éviter que la journée ne s transforme en véritable lundi noir sur toutes les places financières de la planète (- 5 % à Bombay, -3,78 à Paris,-2,74 a Francfort)
    Une extension de la crise du crédit
    Le choc est d'autant plus dur que les baque étatsuniennes, dont la plupart sont fortement engagés dans les crédits à l'immobilier et leurs produts financiers dérivés ne cessent de voir leur situation se détériorer. Surtout, la crise née des défauts sur les fameux subprimes (crédits hypothécaires à risques destinés aux pauvres), touche désormais d'autres formes de crédits immobiliers, réputés plus sûres et utilisés par les classes moyennes, jusqu'aux avances d'argent sur simple carte bancaires.
    Comment en est-on arrivé là, Le mécanisme est simple la grande masse des citoyens des États-Unis a vu selon les chiffres les plus officiels, ceux du bureau fédéral des statistiques, ses revenus salariaux, aux mieux, stagner tout au long de la dernière décennie. pour compenser et améliorer malgrès tout son niveau de vie, elle a eu très fortement recours à l'emprunt et en particulier au crédit hypothécaire sur ses biens immobilier. Tant que la valeur des logements grimpait en flèche, les particuliers pouvaient avoir accès à des crédits de plus en plus importants et la consommation intérieure marchait du tonnerre de dieu (ce qui explique en partie les chiffres de croissance record affichés par les État-unis ces dernières années). Mais tout s'inverse quand la bulle immobilière éclate. Des millions de logements sont saisis et les crédits hypothécaires deviennent très difficile à obtenir et portent, de toute façon sur des sommes beaucoup plus réduites. Un enchaînement récessif infernal se met alors en place.
    La faillite de tout un système
    L'hypothèse, un temps envisagée, d'un mécano de reprise de Lehman Brothers, avec le soutien des pouvoirs publics, comme l'avait fait le trésor une semaine plus tôt en nationalisant, de fait, Fannie Mae et Freddie Mac, Deux agences spécialisées dans la garantie et le refinacement des crédits hypothécaires, a dû être abandonnée face à l'ampleur du passif de l'établissement. Après une société coréenne, la banque britannique Barclays, approchée au dernier moment, a décliné finalement l'offre. Elle espérait que l'administration réédite une opération analogue à celle de mars dernier pour sauver Bear Stearn, un autre mammouth de Wall Street dans lequel elle avait injecté quelque 29 milliards de dollars, avant qu'elle ne soit (rachetée) par JP Morgan. Ces opérations coûtent très cher et l'on atteint sans doute aux limites des réserves disponibles, compte tenu des trous dans les caisses publiques et du surendettement du pays. Mais il semble surtout que c'est la crainte d'avoir à intervenir de la même façon à chaque menace de faillite qui a conduit les autorités à jeter l'éponge. Comme des dominos, d'autres établissements pourraient en effet être entraînés à leur tour rapidement vers la faillite. Comme la banque Washington Mutual (plus de 15 milliards de dollars de pertes et de dévalorisations d'actifs) ou l'assureur AIG (American international Group), très présent aussi dans le secteur des prêts immobiliers, qui se voit devant l'impérative nécessité de lever la bagatelle de 20 milliards de dollars pour faire face à ses engagements envers les investisseurs, s'il veut continuer à fonctionner. pour faire face, les autorités se sont tournées vers la seule réserve fédérale (Fed). celle-ci a décidé de prendre des mesures présentées comme (techniques) pour assurer la liquidité des marchés. des dispositions particulières qui l'autorisent en fait à reprendre désormais les titres pourris détenus dans leurs portefeuilles par les banques en difficultés en les échangeant contre de nouveaux crédits. Soit un mécanisme qui consiste à faire fonctionner la planche à dollars sans réelle contrepartie. Certaines de relancer l'inflation, les autorités US tentent ainsi d'user des privilèges du billet vert (monnaie commune mondiale de fait) pour faire payer au reste de la planète le plus gros de la crise l'europe est en première ligne. Son économie réelle, qui accuse déjà des premiers signes de récession, est très fortement menacée. Ses ministres de l'Économie et des finances, qui ont participé à un sommet Ecofin, le week-end dernier à Nice, ne peuvent pas ne pas avoir été informés de l'aggravation de la situation qui se dessinait outre-atlantique un plan d'actions concertées entre la fed et la banque centrale européenne (BCE) pour intervenir de concerve sur les marchés n'a-t-il pas été mis au point durant le week-end ?
    Et pourtant les mesures avancées sont loin d'être à la hauteur : ni plan de relance ni baisse des taux d'intérêts en faveur d'investissements porteur d'emplois. Tout au contraire, c'est aux salariés et à leurs syndicats que les demandes les plus explicites ont été formulées, en faveur d'une dite modération des rémunérations afin de laisser ouverte la possibilité d'une baisse des taux de la BCE. A une date...indéterminée. les dogmes monétaristes sur lesquels fonctionne l'euro sont respectés Washington applaudit.
    Plus que jamais, on le voit, les salariés européens ont intérêt à s'immiscer dans le débat qui surgit à la faveur de l'aiguisement de la crise. Pour faire valoir des solutions radicalement différentes s'ils entendent préserver vraiment leurs intérêts et se prémunir des dégâts de la débâcle financière.
    Bruno Odent

  44. maxou dit :

    L'avenir n'est pas une amélioration du présent, c'est autre chose.
    Elsa Triolet

  45. maxou dit :

    Je suis très heureux de voir que je ne suis pas le seul a lire l'humanité qui du reste est un très bon journal !
    Mais en plus je suis communiste et je ne m'en cache pas, et si je ne le dit pas a longueur de blog, c'est que je ne fait pas de prosélytisme !

  46. julie dit :

    tiens, veritas écrit dans Le Monde, tendance "tout va très bien mme la marquise",
    Krach ou purge ?
    LEMONDE.FR | 16.09.08 | 19h23 • Mis à jour le 16.09.08 | 19h44

    'effondrement de la banque Lehman Brothers, qui pourrait être suivi dans les heures qui viennent d'une déconfiture totale du premier assureur américain AIG, font penser à la fin du monde. Voici la folle Bourse de Moscou, fermée pour cause de descente aux enfers, et la très sage d'Oslo tombée à - 9%. Un vrai krach.

    Où s'arrêtera l'effondrement du château de cartes que la finance américaine a provoqué avec ses subprimes, ses prêts hypothécaires consentis à des particuliers insolvables, puis transformés en produits financiers pourris ? Peut-être plus tôt, et en faisant moins de dégâts que ce tintamarre ne le laisse craindre.

    En effet, un certain nombre de signes prouvent que tout n'est pas catastrophique dans cette crise. Le dollar ne sombre pas ; l'or ne flambe plus ; les prix du baril et des matières premières continuent à descendre, ce qui annonce, certes, un ralentissement économique mal venu, mais aussi un recul de l'inflation.

    En fait, tout se passe comme si les investisseurs acceptaient le principe d'une formidable remise à l'heure du système financier mondial. Les canards boîteux font les frais de leurs folles stratégies d'investissement et ce n'est pas si grave – hormis pour leurs salariés licenciés et pour les actionnaires lésés, bien sûr – car les Bear Sterns, Lehman Brothers ou Merryl Lynch ne sont pas des banques accessibles au grand public, autrement dit des banques de dépôt collectant l'épargne des particuliers.

    Donc pas de panique ! Une telle purge n'est pas une partie de plaisir, mais pourrait mieux préparer l'avenir que des sauvetages à répétition qui profiteraient surtout aux fauteurs de krach.

    Alain Faujas

  47. julie dit :

    et pour ceux qui ont toujours quelques dollars de trop, voici une formidable occasion d'investir dans les projets de l'économie durable:

    Africa Aerospace and Defence 2008: la Russie présente plus de 250 armes au salon africain (Rosoboronexport)

    13:42 | 15/ 09/ 2008

    MOSCOU, 15 septembre - RIA Novosti. La Russie présentera plus de 250 modèles d'armement et de matériel de guerre au salon militaire Africa Aerospace and Defence 2008 (AAD) qui se déroulera du 17 au 21 septembre sur la base militaire d'Ysterplaat, au Cap (Afrique du Sud), a annoncé lundi le porte-parole de l'agence russe d'exportation d'armes, Rosoboronexport.

    "Les entreprises de défense russes présenteront des maquettes, des modèles réduits, des affiches, des enregistrements vidéo, des dépliants et effectueront des présentations électroniques consacrées à plus de 250 modèles d'armes et de matériel de guerre", a indiqué le porte-parole avant de préciser que le stand russe tenait compte des domaines les plus prometteurs de la coopération entre la Russie, l'Afrique du Sud et d'autres pays africains.

    "Il s'agit avant tout des aéronefs, des blindés, des missiles et des pièces d'artillerie, des moyens de défense antiaérienne, ainsi que des systèmes intégrés de contrôle de la situation dans la zone côtière et des équipements d'entraînement", a indiqué l'expert.

    La Russie entend exporter des nouveaux armements et moderniser les armes et matériels de guerre russes déjà livrés en Afrique. Rosoboronexport offre notamment les chasseurs polyvalents Sukhoi-30MK, MiG-29, Sukhoi-27SKM, l'avion d'entraînement et de combat Iak-130, l'hélicoptère de combat Ka-50 et ses différentes versions, les hélicoptères de transport et de combat Mi-24/35, les hélicoptères de transport lourds Mi-26, les hélicoptères radars Ka-31, les hélicoptères embarqués Ka-28, les hélicoptères légers polyvalents Ka-226 et Ansat, ainsi que les avions de transport militaire Iliouchine-76MF/MD et Antonov-38", a précisé le porte-parole.

    "Quant aux blindés, la Russie propose ses chars T-90C, les blindés de transport de troupes BTR-80A, les véhicules d'infanterie blindés BMP-3, les canons automoteurs Msta-S, les missiles anti-char Metis-M et Konkurs-M, les obus à guidage laser Krasnopol, les lance-roquettes multiples Grad et Smerch", a-t-il poursuivi.

    La Russie peut également fournir "les missiles sol-air S-300 Favorit, Buk-M2E, les missiles portatifs Igla, les missiles modernisés Kvadrat, Osa-AKM, S-125 Pechora, les canons antiaériens ZU23/ZOM1, ainsi que les radars Nebo SVU, Kasta-2E2, Podsolnukh-E et les radars modernisés P-18 et P19", a indiqué le porte-parole.

    Les entreprises de défense russes sont également prêtes à exporter les vedettes Korsar, les frégates du projet 11661 Gepard 3.9, les vedettes lance-missiles du projet 12418 Molnia et les vedettes de débarquement du projet 12061 Murena E.

    Cette année, le salon aérospatial AAD accueillera plus de 400 compagnies de 25 pays et plus de 22.000 hommes d'affaires.

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  48. julie dit :

    1.je prends acte de votre démenti, vous n'êtes pas Alain Faujas.
    2. vous n'êtes pas un lecteur de l'Humanité (pas une raison d'insulter maxou parce que lui en est)
    3. Donc qui êtes vous? Comment voudriez-vous que l'on vous perçoive ici?

    A demain peut-être

  49. V*é*r*i*t*a*s* dit :

    Je suis - bien modestement - un défenseur de la liberté et de la vérité. Ces deux valeurs sont trop souvent bousculées et menacées sur ce blog par les mensonges gauchistes.

    C'est aussi simple que celà.

    À demain sans doute (sauf si la censure en décide autrement).


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