17sept 08
La petite vidéo qui montre mon passage à la matinale de France 2 avec Françoise Laborde dit mon point de vue sur le moment. Je peux donc profiter de l’économie de mots qu’elle me procure pour évoquer un sujet toujours reporté. Voici donc une brève note à l’usage des personnes qui me font le plaisir de leur présence sur ce blog et y déposent un commentaire. Je voudrai décrire ma façon d’envisager leur participation. L’intensité du flux des visites d’une part et l’ardeur des échanges écrit parfois monopolisés par quelques plumes me conduisent à ces édictions. En le faisant je pense à ce que j’estime être mon bon droit en tant qu’auteur des notes et animateur vigilant de cet espace. Je le fais avec le soucis d’y voir régner des règles que j’estime conformes à l’idée que je me fais d’un lieu honnête et plaisant en même temps qu’instructif pour qui le pratique. Bien sur ceux à qui elles ne conviennent pas disposent de la possibilité d’aller là où elles n’ont pas cours. Donc voici les règles de base. Toute opinion peut s’exprimer ici à trois conditions. Premièrement: le respect de la loi en ce qui concerne le droit des personnes citées et à propos de la répression du racisme et de l’antisémitisme. Deuxièmement: le respect de ses interlocuteurs, moi inclu cela va de soi. Cela exclu tout commentaire injurieux quelle que soit la forme de l’injure. Troisiémement: il est éxigé d’argumenter. Un avis doit être appuyé par des faits ou des démonstrations et des réferences. Qui qui lit doit être stimulé dans son intérèt pour le thème traité par des arguments et des contradictions qui le porte à réflechir plus avant. Passer du péremptoire à l’argumenté est la norme dans cet espace de parole. Après cela une catégorie de commentaires est également susceptible de disparaitre, de mon fait, selon les circonstances. Il s’agit de tous ceux qui ne contiennent aucune information et n’apprennent rien d’autres que l’humeur du moment des rédacteurs à propos de leurs éventuels contradicteurs ou à mon sujet. Je demande à tous de tenir compte du très intense passage de lecteurs qui ne s’expriment pas mais à l’égard desquels je me sens un devoir de considération amicale. Et bien sur je ne termine pas sans remercier tous ceux qui me font l’honneur de leur visite et davantage encore à ceux qui repercute mes notes dans leurs réseaux. Car ce blog est un outil d’action politique au service d’un idéal et non d’une personne.
Très bien, je vais donc commencer avec ces nouvelles règles. Je suis membre de PRS et du courant Trait d'Union au PS. A ce titre, je suis également signataire de l'appel de Politis. J'étais au débat sur la recomposition de la gauche au stand Politis. Je pense notamment qu'après le Congrès de Reims, nous n'avons plus (gauche du PS) rien à faire dans ce parti (élections européennes de juin 2009). Je diffuse ci-dessous le point de vue de Christian Picquet, animateur du courant UNIR (minorité unitaire de la LCR) :
Après la fête de l’Humanité
par Christian Picquet (16 septembre 2008)
D’évidence, l’édition 2008 de la fête de l’Humanité laissera un goût amer à beaucoup. Bien sûr, la participation fut fort importante (aussi nombreuse, m’a-t-on dit, qu’il y a deux ans, lorsque l’espoir de candidatures antilibérales uniques montait en puissance). Incontestablement, le désir de riposte à un Sarkozysme arrogant et sûr de lui émanait de tous les débats « d’actualité ». Sauf que, au miroir de cet immense rendez-vous populaire, la planète « gauche » ne ressemble plus à rien.
Le premier acte aura opposé la LCR, porteuse d’une proposition de « nouveau parti anticapitaliste » dont l’écho se sera confirmé tout au long du week-end, à la direction d’un Parti communiste manifestement inquiète de tant d’intérêt. Après que l’Huma ait refusé de publier une tribune d’Olivier Besancenot et que Le Monde se soit obligeamment chargé de réparer cette censure dans sa livraison du 12 septembre, les responsables majoritaires des deux formations auront ostensiblement affiché leur belligérance, s’ignorant officiellement pour mieux s’invectiver à coups de petites phrases assassines dans les médias. Du pain bénit pour ces derniers, et singulièrement pour les grandes chaînes de télévision, trop heureuses de disserter, à la manière de LCI, sur le thème de « la guerre des extrêmes gauches ». Pathétique, alors qu’au même instant, réunissant quelque 270 000 personnes à Paris, le pape reprenait son offensive antilaïque, à l’unisson d’un Nicolas Sarkozy conjuguant le retour de la religion dans l’espace public à la funeste théorie du « choc des civilisations » !
Déliquescence et sidération
Le deuxième acte aura vu Marie-George Buffet livrer aux militants communistes la ligne qu’elle propose au congrès du PCF, prévu pour la fin de l’année. En résumé : des appels vibrants à ce que la gauche reprenne l’offensive, sans autre concrétisation toutefois que des initiatives organisées autour du seul PCF, à l’instar de la marche sur les salaires du 27 septembre ; une démarche manifeste de repli, tournant le dos à toute idée de construction antilibérale et anticapitaliste large, et se résumant à la volonté de « révolutionner » le parti, assorti d’une reprise des relations avec le Parti socialiste dans l’objectif d’aboutir à une perspective gouvernementale conjointe ; l’évocation de « fronts progressistes », aux contours des plus flous et au contenu des plus évanescents, pour aborder des échéances aussi décisives que le scrutin européen de juin 2009… De quoi confirmer, dans bien des têtes, qu’il n’existait aujourd’hui ni alternative véritable, ni même volonté d’en faire émerger une à terme.
Le troisième acte se sera joué à propos des retrouvailles entre François Hollande, Marie-George Buffet et Cécile Duflot, autour d’une table branlante de plastique (tout un symbole !), qui entendaient de cette manière sceller leur accord pour organiser un processus de débats théoriquement destiné à les mener à un projet commun pour 2012. On parle désormais de « gauche durable »… Mais que peut-il bien sortir d’un tel cadre ? Si l’état-major du PS se trouve paralysé par ses rivalités intestines, il ne s’en révèle pas moins toujours aussi uni sur une orientation de soumission au dogme libéral. Au point que, dans Le Monde du 13 septembre, le député Balligand se prenne à regretter un zèle si poussé à servir la concurrence libre et non faussé qu’il amène le PS à faire preuve de moins d’audace que des néoconservateurs américains n’hésitant pas devant la nationalisation d’une banque en faillite. Les grands barons aux commandes de la rue de Solferino s’accordent tout autant pour accélérer la mutation de leur famille politique en un nouveau parti démocrate, ne fermant de ce fait aucune porte à une entente future avec François Bayrou. C’est pour cette raison qu’ils se dérobent obstinément à toute action commune sur l’augmentation des salaires ou sur la défense des retraites, par refus de porter l’exigence, ô combien fondamentale, de la répartition des richesses. Et qu’ils vont même jusqu’à se tenir à l’écart du front de gauche qui manifestera ce 20 septembre contre la guerre d’Afghanistan, pour ne pas avoir à se prononcer sur le retrait immédiat des troupes françaises de ce théâtre de la « guerre sans limites » de l’administration Bush. Avez-vous, à cet égard, remarqué que, au nom des socialistes et des radicaux de gauche, François Hollande et Jean-Michel Baylet venaient d’écrire à Sarkozy pour l’exhorter à « clarifier » les objectifs de cette opération guerrière par souci de… ne pas rompre « l’unité de vue de nos Assemblées » ? Merveilleux, non ?. Quant aux Verts, à l’heure où leur secrétaire nationale rencontrait son homologue communiste, ils officialisaient leur ralliement, en vue des prochaines européennes, à un Daniel Cohn-Bendit qui n’hésite pas à leur promettre d’ouvrir ses listes… fort loin à droite, au-delà a-t-on compris des amis de Nicolas Hulot. Ici, les participants à la fête auront certainement eu le sentiment d’assister à une farce grinçante…
Pour résumer, cette fête aura concentré toutes les dimensions de la crise présente de la gauche. Plus que sur aucune autre précédemment, aura à ce point pesé l’inexistence de la moindre esquisse de réponse politique crédible aux attentes et aspirations du monde du travail comme du peuple de gauche. L’an passé, on s’en souvient, de Hollande à Besancenot, toute la gauche s’était au moins retrouvée pour parler de la riposte à un Sarkozy dont l’élection remontait à quelques mois seulement. Cette année, reflétant un délabrement idéologique porteur de sidération dans toute la société, autant que les divisions opposant entre elles les diverses composantes de la gauche de transformation sociale, aucun des débats centraux de la fête n’aura réuni de « plateau » politique unitaire, dans le but de permettre a minima l’échange sur le problème essentiel de l’heure : comment faire face à la droite et la battre avant que le pays n’ait été entièrement remodelé par la révolution néoconservatrice qu’elle a entrepris d’initier ?
Autour de Politis, la seule rencontre unitaire
Au final, c’est l’appel de Politis qui se sera efforcé de combler ce vide dramatique, en organisant la seule rencontre réellement pluraliste de ce week-end. Sans doute, le samedi en fin d’après-midi, le temps manquait-il pour organiser un véritable débat. L’arc des forces représentées n’en délivrait pas moins un (petit) signe d’espoir. J’ai participé à ce carrefour, en compagnie de Martine Billard (du courant Écologie populaire des Verts), Éric Coquerel (du Mars), Marc Dolez (de Forces militantes), Roger Martelli (Communistes Unitaires), Clémentine Autain, Pierre Laporte (de la Gauche alternative), Roland Mérieux (des Alternatifs) et Marie-Pierre Vieu (de l’exécutif du PCF). S’étaient joints à nous Anne Leclerc (de la majorité de direction de la LCR) et Jean-Luc Mélenchon (de PRS). Une présence d’autant plus importante que ces deux courants étaient demeurés à l’écart de l’initiative, lors de son lancement en mai dernier. À elles seules, ces présences, conjuguées à une assistance fournie (plusieurs certaines de personnes attentives), vinrent confirmer l’utilité d’un appel que d’aucuns avaient cru bon de railler ou de stigmatiser lorsqu’il avait vu le jour.
De ce moment hélas trop bref, on retiendra essentiellement un souci largement partagé d’offrir au plus tôt une amorce de répondant politique à la colère sociale, au moyen d’un corps de propositions alternatives à un système révélant présentement qu’il ne peut conduire qu’à des catastrophes humaines. Mais aussi la conscience de la nécessité de créer les conditions d’une discussion sans tabou à propos de la perspective stratégique à même de conduire à un gouvernement de rupture avec l’ordre dominant, autrement dit s’engageant dans une voie inverse de celle qui engendra 25 années d’échecs à gauche. Sans oublier la conviction que la gauche de transformation a l’impérieux devoir de renouer le fil de la bataille pour une autre Europe, au service des travailleurs et des peuples. Ce qui souligne, l’enjeu primordial du scrutin du 7 juin 2009. Face à la volonté d’effacer toute trace du verdict populaire de 2005, sur laquelle se retrouvent aussi bien l’UMP que les hiérarques du Parti socialiste ou Daniel Cohn-Bendit et ses alliés, des listes devront porter, avec la crédibilité suffisante, l’exigence d’une nouvelle construction européenne, commençant par hisser les droits sociaux au niveau des conquêtes les plus élevées d’ores et déjà existantes sur le continent et par restituer aux citoyens la souveraineté dont ils ont été dépossédés par l’actuelle Union.
Encore et toujours, sur l’ensemble de ces aspects, on butte sur l’incontournable question du rassemblement des antilibéraux et des anticapitalistes. Sans ce rassemblement, impossible de faire bouger les lignes au sein de la gauche, d’y bouleverser le rapport des forces, de la sortir de l’impasse mortifère où l’a si profondément engagée le renoncement social-libéral. Sans ce rassemblement, dont la dynamique peut seule faire sauter le verrouillage du jeu politique par un Parti socialiste toujours hégémonique en dépit de sa crise, impossible même de bâtir le front politique et social unitaire qui se révélerait si nécessaire pour arrêter le rouleau compresseur libéral.
C’est si vrai que, dans son adresse solennelle au Parti communiste, Olivier Besancenot relevait à juste titre que « l’on serait plus forts » en agissant « d’une seule voix » plutôt que « séparément »… Mais pourquoi limiter, comme il le fait, la convergence à une « campagne axée sur l’augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux » ? L’expérience la plus récente, celle de la campagne référendaire de 2005 autant que celle de la Charte antilibérale des collectifs du 29 Mai, et bien d’autres, atteste que l’on pourrait aller nettement plus loin dans la défense de grandes exigences communes, dès lors bien sûr que la volonté politique s’en manifesterait. Pour prôner, par exemple, que l’on donne la priorité à la satisfaction des attentes du plus grand nombre, sans crainte de bousculer le sacro-saint droit de propriété capitaliste en replaçant dans la propriété publique les secteurs de l’économie correspondant à des besoins fondamentaux des populations. Pour défendre aussi l’urgence d’une redistribution radicale des richesses, dans le but notamment de récupérer les dix points de valeur ajoutée que le capital a dérobés aux travailleurs sur les vingt ans écoulés. Pour lier encore question sociale et question environnementale, en défendant l’idée d’une croissance socialement et écologiquement soutenable. Pour placer également la démocratie au cœur de la démarche d’une gauche digne de ce nom, qui ne se déroberait plus devant le fonctionnement monarchique de la V° République. Pour donner enfin de nouvelles couleurs à l’internationalisme, en se revendiquant d’un autre monde, de justice, de respect des droits des peuples, de paix…
Tout cela n’épuiserait naturellement pas les discussions et clarifications indispensables sur le bilan du passé et sur l’avenir. Mais, en inversant la tendance à une désagrégation désespérante sur le champ partidaire, on aiderait considérablement les mobilisations populaires à faire face aux offensives conjointes de la droite et du patronat.
Tel est l’enjeu de cette rentrée. Il sera, à n’en pas douter, au centre de la réunion nationale des signataires de l’appel de Politis, le 11 octobre, en région parisienne.
Bonjour à toutes/s
Ouf! Il était temps, enfin un code de conduite qui va nous permettre de travailler sereinement et avec un minimum de convivialité.
Merci JLM
Je ne comprends tjrs pas pourquoi je ne peux poster des liens!
Et donc revoilà l'emm****ur qui revient avec ses Hadopi Lopsi Edvige Paquet Telecom Assises des medias, etc, tous ces trucs sur lesquels Jean-Luc Mélenchon se tait.
Bref, tous ces trucs vaaaaaaaaaaaachement super hyper importants pour nous et des générations derrière, que ce soit pour nos libertés ou les autres modèles économiques possibles!
Explication rapide et claire tirée du blog de Philippe Quéau, et collé ci-dessous pour ceux qui n'ont pas la curiosité de cliquer sur les liens...
http://www.queau.eu/2008/09/16/paquet-telecom/
Le retour des députés sur les bancs du Parlement européen commence en fanfare avec la révision des cinq directives européennes relatives aux télécommunications, mieux connue sous le nom de "Paquet Télécom". Le vote en première lecture et en plénière de ce paquet se tiendra le mardi 23 septembre. La date limite de dépôt des amendements pour le vote en plénière était fixée au mercredi 17 septembre à 12h00. Dépéchez-vous, il ne reste que quelques minutes…
Parmi les amendements qui n’ont pas oublié d’être posés à temps, notons par exemple l’amendement 134 à la Directive 2002/58/EC, qui demande que les Etats membres permettent d’installer en toute liberté tout matériel ou tout logiciel nécessaires pour le besoin de la détection, de l’interception ou de la prévention des atteintes aux droits de propriété intellectuelle par les utilisateurs des réseaux. Décryptage: si l’amendement passe, les industries de "contenus" pourront espionner en toute liberté et par tous les moyens possibles vos ordinateurs personnels ou vos téléchargements et autres courriels…
Notons également l’amendement 30 à la même directive, qui demande que les adresses IP ne soient pas nécessairement considérées comme des "données personnelles". Décryptage: si les adresses IP ne sont plus des "données personnelles", les protections que l’Union européenne offre en ce domaine ne s’appliquent plus. De puissants groupes d’intérêt pourront alors utiliser à toutes fins utiles les adresses IP de personnes qu’ils estiment contrevenir à leurs intérêts. Ils pourront faire circuler ces adresses auprès de différentes officines, les placer sur des listes noires, etc…
A tous les citoyens européens qui lisent ce blog, je rappelle qu’ils ont élu un député européen les représentant au parlement. Il est possible d’envoyer à ce député des courriels exprimant votre opinion sur ces amendements et bien d’autres, avant le 23 septembre.
Cf.
http://www.laquadrature.net/wiki/Telecoms_Package_Plenary_Amendments#Amendment_30_–
laquadrature.net/wiki/Telecoms_Package_Plenary_Amendments#Amendment_134_–
Pas toujours facile d'être le taulier :-D
En cadeau-bonus, je t'offre la charte de mon propre blog, charte qui a le mérite d'être simple, compréhensible par tous et facile à appliquer. Je n'ai pas précisé pour le cadre légal, tant cela va de soi ;-)
Pour commenter ici :
* Pas d'attaques personnelles
* Pas de hors-sujet (type troll)
* Pas de comportements agressifs
La diversité des opinions est la bienvenue tant qu'elle respecte ces 3 petites règles simples et faciles à comprendre et retenir.
Et don't feed the troll!
Bonjour,
Je suis un lecteur discret de ce blog depuis quelques mois et j'éprouvais le besoin de ce cadrage. Alors merci pour ces quelques règles. Nous voilà prévenus !
J'observe aussi (cf commentaire du Gaucho du PS) que la seule démarche de rassemblement à gauche porteuse d'espoir est actuellement celle de l'appel de Politis. Il me semble que PRS a toute sa place dans cette initiative. L'expérience du référendum de 2005 nous a montré que seul un rassemblement de la gauche du PS et des autres organisations de gauche peut créer un mouvement victorieux. A défaut cette initiative aboutira au même résultat que la candidature unitaire à la présidentielle.
D'où mes questions :
1) J'ai noté que Marc Dolez avait signé cet appel mais pas vous. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
2) Si, comme il est malheureusement prévisible, une ligne "démocrate" triomphe au congrès du PS (peu importe qu'elle soit incarnée par Delanoé, Moscovici ou Royale) le moment ne sera-t-il pas venu de franchir le rubicon ?
Je vous ai entendu lors d'une émission évoquer votre hésitation face à l'éventualité d'un éclatement du PS.
3) Les élections européennes approchent. Vous défendez (évidemment) l'arrêt du processus de ratification du traité de Lisbonne, vous invitez (toujours évidemment) à lutter pour une europe sociale et vous proposez comme méthode un mandat constituant pour la prochaine assemblée. Vu l'état des gauches européennes, n'est-il pas a minima nécessaire de mettre en chantier un plan B nous permettant à l'échelle nationale de nous sortir de cette construction européenne qui nous conduit droit dans le mur ?
Merci, et bon courage !
"Troisiémement: il est éxigé d’argumenter. Un avis doit être appuyé par des faits ou des démonstrations et des réferences."(Jean-Luc Mélenchon)
ça ça veut dire le balai de fer pour tous les communautarismes victimaires qui invoque-à coups de sondages à la noix- des "climats nimportequoiophobes"?
(là je pense à l'édition d'aujourd'hui du journal de Joffrin qu'on est pas obligé(e) d'acheter)
http://www.francesoir.fr/politique/2008/09/17/la-poste-sarkozy-engage-un-debat-public.html
..."un débat public sur ce projet" au sein d'une commission qui sera composée de parlementaires, d'élus locaux, de personnalités qualifiées, ainsi que de représentants des syndicats, de La Poste et de l'Etat...
En gros, traduit en termes simples : on va prendre les citoyens pour des cons en leur faisant croire à un débat public via une commission onéreuse et démocratiquement illégitime, avec l'aide des élus et parlementaires à plat ventre, de soi disant spécialistes choisis pour leur innocuité, et de représentants syndicaux larbins pieds et poings liés.
Bravo...
JM tu te contenterais de pas grand chose, sous prétexte qu'Eva (Joly pas Peron) se présenterait sur 1 des pires listes ouiouistes tu serais prêt à n'importe quoi...
faut vraiment être nase et lobotomisé pour croire que c'est l'UE qui va combattre la corruption et la pourriture des politicards
d'ailleurs les Norvégiens sont bien contents d'être en dehors de l'UE (ils ont bien moins de pb que nous...)
ce truc c'est 1 complot de la commission de Bruxelles et de leur laquais de Francfort Dany l'ex-rouge pour faire entrer la Norvège ds l'UE
que cette c....d'E.joly marche ds la combine pour le salaire de député européen (8000 euros mensuels) ne change rien à l'affaire
et je suis restée polie!
claire, tout ce que je peux te souhaiter en tant que femme, c'est d'avoir un jour autant d'envergure intellectuelle, de consistance dans les engagements, et de valeur morale qu'Eva Joly (qui d'ailleurs n'a pas besoin d'un salaire de député européen, car elle gagne certainement suffisamment par son expertise, et pourrait d'ailleurs gagner beaucoup beaucoup plus dans le privé si elle le souhaitait!).
le reste... pfffft... politicaille à deux balles, et je suis étonné que tu tombes là dedans avec autant de facilité et de médiocrité...
de plus tu négliges le fait que j'ai dis"pour ceux qui votent", et tu te souviens ma position peut être...
de toutes les façons, la question centrale actuellement en politique est d'avoir des gens droits et avec du courage à revendre, et elle répond à ces deux critères. son entrée au parlement serait positive quoi qu'il en soit, cela me semble évident.
bien entendu, elle ne bêle pas gôôôôôoôche, et cela suffirait aux abrutis pour la disqualifier malgré ce qu'elle a prouvé!
ceux là préféreront un médiocre branleur noniste gauchard plutôt qu'une femme de grande qualité qui s'aligne dans une liste ouiste.
lamentable esprit sectaire et étroit, gage de tous les échecs intellectuels et politiques de cette gauche stérile à la traine depuis 30 ans et à jamais car elle est consanguine et pauvre!
@ JM
Tu caricatures trop les " gauchards ", eux aussi sont en mouvement. Et si la réflexion de Claire Strime n'est pas exempt de pertinence, je pense qu'Eva Joly est une grande dame, celle qu'il faudrait à la tête d'une opposition digne de ce nom.
Mais hélas on lui préfère le chabichou.
Non, Claire Strime, injurier Eva Joly c'est vraiment nul. Je te suis dans les arcanes de ton analyse politique mais injurier celle qui s'est battu en France contre la corruption et à qui on lui a signifié à mots couverts de partir parce qu'il n'était plus question pour le nouveau pouvoir sarkosyste de condamner les coupables en cols blancs mais de les féliciter et de les récompenser, c'est vraiment oui, vraiment, trop injuste.
Bon après, qu'elle se rapproche des " Verts " je préfère ça au Modem (Bayrou visiblement a raté une belle aubaine, lui qui - en parole - dénonce la corruption des élites).
Quand à " Dany - le rouge "....
Eva Joly Présidente de la République, pour ma part, moi, je vote les" yeux fermés " ! Car ce serait un vote extra lucide pour le renouveau de la démocratie.
Cette femme mérite la plus haute distinction.
Imaginez un instant le renouveau républicain et social qui s'entrainerait dans son sillage !
Mais bon on va pas trop rêver. La réalité sera d'une autre raclure.
Permettez -moi de reposter ce message qui précise ma pensée :
Vous verrez que demain ils vont inventer le (faux) concept de ” démocratie positive ” !
La ” démocratie positive” sera à la liberté ce que le concept de ” laïcité positive” est à la défaite de la pensée.
Tout véritable opposant sera déclaré comme " démocrate négatif " et nous allons assisté à la fermeture de la démocratie.
La forclusion démocratique.
Il n'y a aura que des " démocrates positifs" auto-reproduits, qui se tireront gentiment les oreilles dans dans des assemblés roses bombons au carrefour des communautés de croyants qui attendront les saints des derniers jours.
Et pendant ce temps là, tout un " Peuple négatif " cadenassé par les lois liberticides (pour nous protéger qu'ils disent !) grondera au sein de ce déni.
Et que croyez-vous qu'il fera ?
Nos chers mandants ne sont-ils pas déjà en train de construire un Peuple violent par leur formatage démocratique ?
Est-ce cela que nous voulons pour le futur ?
à l'attention du Gaucho du PS
Je comprends ton propos sur la manifestation que propose le PCF, mais il faut bien que quelqu'un propose quelque chôse, tu semble faire le repproche au PCF de lancer une initiative concrète pour riposter à Sarkozy, cette manifestation du 27 c'est déja ça, maintenant les frontières du rassemblement de la gauche qui veut vraiment changer n'est pas limpide, entre un PS qui n'arrête pas ses débats internes qui vraissemblement déboucherons sur une synthèse molle, a moins que l'aile gauche inverse la tendance, mais franchement je n'y crois pas. Le PS à renoncer depuis 1983 à changer les chôses dans ce pays et dans le monde, je me demande même si n'avait pas déja renoncé en 1920 aprés le scission qui à vu la naissance du PCF. Mais au congrès de tour en 1920 il y avait une autre motion que l'histoire n'a pas retenue, c'était celle qui préconisé n'y la continuation de la SFIO n'y la création du PCF, mais la transformation de la SFIO en un mouvement réellement de gauche mais qui soit n'y sociale démocrate n'y Stalinien, et je pense que la formule est peut-être dans cette option au regard du bilan à la fois du PCF qui certe n'a pas toucher aux libertés publiques en France mais à gravement soutenu les régines d'europe de l'est avant de sans dégager trop tardivement et le PS qui dans la voie sociale démocrate à mener des politiques en France et en Europe qui ressemble beaucoups à des politiques conservatrices.
H2
Je ne sais pas si tu as lu mon post de ce matin mais au cas où je le recopie pour qu'il y ait continuité dans le débat
jennifer dit:
17 septembre 2008 à 9:27
Bonjour H2
Je vois que tu es revenu sur le blog et j’en suis très contente. J’en profite pour reprendre un peu un post que tu envoyais plus haut à Salah où tu disais
“Les fous de dieu où qu’ils soient veulent toujours en découdre. De tout temps ils ont cherché la suprématie sur les corps et les “âmes” et la mort est toujours une conquête sur les vivants et les libres penseurs.
Les fanatiques en tout genre dont leur pure motivation nihiliste se voile de bien- pensance et de bonté divine n’ont qu’une idée en tête :
Tu tueras tant que tu veux pourvu que cela serve la bonne gouvernance sous mes propres hospices.”
Je ne sais pas si cela entrait dans la discussion sur le communautarisme/multiculturalisme/laïcité mais je voulais juste préciser que si je ne suis pas pour interdire aux femmes de porter ce qu’elles veulent sur leur tête, aux juifs la kippa etc… je condamne les attentats commis au nom de l’islam, et toute forme de terrorisme. Enfin… quand même je signale que pendant la 2ème guerre mondiale, les résistants français commettaient des actes terroristes contre les allemands et que dans cette situation là c’était justifié. Il faut bien analyser chaque situation une à une. Dans l’état actuel du monde où dans un pays donné genre par exemple au Yemen ce matin on met une bombe qui peut tuer l’innocent, c’est du n’importe quoi et complètement condamnable. Le terrorisme d’Etat colombien qui avec l’aide des paramilitaires liés au pouvoir d’Etat tuent et torturent les colombiens: ce terrorisme-là il existe, c’est l’horreur comme tous les attentats de Londres ou d’Espagne ou world trade center. Ton post l’explique très clairement et je m’y rallie entièrement.
Par contre je te pose la question sur le Hezbollah et le Hamas, ou même les attentats contre les soldats, occupants occidentaux en Irak.
On peut toujours étendre la notion de guerre à l’infini; dire que l’orient de façon générale est en guerre contre l’occident dans n’importe quel pays. Je ne suis pas d’accord: il y a des guerres dans certains pays mais on ne peut répandre la mort partout sous ce prétexte. Non seulement c’est criminel et odieux mais en plus c’est une stratégie idiote, nocive qui ne sert qu’à renforcer l’ennemi comme l’attaque du world trade center l’a montré. Donc je condamne totalement.
C’était juste pour enlever une ambiguité au cas où… Maintenant le débat sur la laïcité et le multiculturalisme peut se poursuivre sans arrière pensée.
Très contente que tu sois revenu et merci pour la poésie, j’ai adoré cette phrase de Michaux: “je crois en dieu. Il ne le sait pas” qui illustre bien le phénomène religieux
H2, pour que les choses soient claires, je ne caricature pas plus les gauchards que les droitards.
Je reflète cette réalité qui est que ces deux clans de tarés sont incapables de discerner la qualité de quelqu'un s'il n'a pas la même étiquette qu'eux collée sur le front et qui clignoterait.
Ainsi, un abruti de droite critiquerait le grand Jefferson si il se présentait sous une étiquette gauche parcequ'à un moment donné il aura jugé que c'est dans ce groupe que ses valeurs auront le plus de chances d'atteindre leur objectif, et la contraposée serait vraie pour l'abruti de gauche.
Voilà, c'est tout. Je méprise, aussi "savants" de politique politicarde qu'ils soient, ceux qui sont prisonniers de ces schémas de jugement étriqués!
Et j'en profite pour noter ceci : Eva Joly, intellectuellement et moralement très très au dessus du lot de 90% des politicards de notre parlement, ne s'est pas engagée à l'UMP (elle hait les valeurs prônées par Sarkozy), a quitté le navire bayrou, et est allée du côté des verts.
Elle a évité soigneusement cette gauche PS pourrie jusqu'à la moelle de la tête aux pieds, et cette gauche braillarde et archaïque représentée par NPA ou autres grouspuscules. Quant au PC, il lui reste une telle mutation à faire pour se dépoussiérer se déscléroser se déridiculiser pour devenir un truc du 21e siècle porteur de projets (si cela est possible...), qu'elle ne le rejoignit pas non plus.
Et dieu sait si tout le monde voudrait d'un tel membre dans son parti.
Voilà les faits!
Que les gauchards les méditent!
Ouf, enfin Jean Luc Mélenchon vous avez édicté des règles de fonctionnement de base de ce blog et j'en suis soulagée. Cela fait des lustres que beaucoup de nous en réclament face aux insultes perpétuelles de certains, insultes injustifiées juste parce que nos propos ne sonnent pas comme cela leur plairait. Cela empêche de débattre librement de se faire insulter sans cesse.
Dans une réunion on aurait vite fait sortir ces gens qui ne respectent personne, ne peuvent entendre les idées des autres. MERCI mille fois d'avoir rétabli un peu de logique dans ce fonctionnement anarchique où l'insulte brouille la vraie communication.
J'essaierai d'argumenter mieux mes positions car parfois je n'y arrive pas très bien mais comment le faire dans une ambiance où chaque parole est attaquée parce que je suis moi et pas l'autre? C'est de ce niveau et on remarquera que ce n'est pas loin du racisme: on déteste a priori parce que l'autre apparaît comme militant, gauchiste, femme etc...
@ Jennifer
Merci pour ton post. J'aime beaucoup Henri Michaux.
En ce qui concerne l'essentiel de ton message, je t'avoue que je n'ai pas très envie de repolémiquer aujourd'hui sur le sujet. Je te propose un deal avant d'en reparler.
Tu me diras si tu acceptes.
Il faut que tu lises vraiment ce livre :
Sami Naïr :
" Un détournement / Nicolas Sarkozy et la " politique de civilisation ".
Ed : Gallimard.
C'est un excellent cadre de réflexion pour repenser à la fois la donne intérieure et la donne internationale. Il décortique l'appareillage idéologique des Libertariens Sarkozystes (ou Néocons Français) et nous permet de mettre un peu de clarté dans nos vues.
Si tu as un problème pour te fournir ce livre. Passe par le modérateur (...) et je te le prêterais en te l'envoyant par la poste.
Nous rediscuterons sereinement après, de tout cet écheveau d'où nait la haine et la guerre dans lequel les nouveaux faucons veulent nous précipiter.
A +
Post 10 de Claire Strime
“Troisiémement: il est éxigé d’argumenter. Un avis doit être appuyé par des faits ou des démonstrations et des réferences.”(Jean-Luc Mélenchon)
ça ça veut dire le balai de fer pour tous les communautarismes victimaires qui invoque-à coups de sondages à la noix- des “climats nimportequoiophobes”?
(là je pense à l’édition d’aujourd’hui du journal de Joffrin qu’on est pas obligé(e) d’acheter)"
Si Claire Strime parle de moi, et que Jean-Luc Mélenchon est d'accord alors je ne parlerais plus de multiculturalisme puisque je suis évidemment ultra minoritaire sur ce blog. Et j'ai essayé d'argumenter. Que je n'ai pas convaincu je n'en doute pas mais ce n'est pas faute d'essayer de développer mes arguments. Evidemment si vous pensez Jean-Luc Mélenchon que dans ce blog on ne peut être que d'accord avec vous sur votre position sur la question, alors je considérerai que oui, il y a une censure et que c'est une erreur de refuser de débattre sur cela.
Claire Strime vous êtes décidemment trop intolérante sur ce sujet voire extrèmement radicale (contre l'idée d'un mouvement antiraciste), mais je suis sûre que vous représentez un courant important de la gauche, sans doute c'est aussi ce que pense PRS. Je représente un autre courant de la gauche et je pense que nous devons débattre plutôt que censurer mes positions.
Par ailleurs, Claire Strime, j'apprécie énormément vos positions sur les questions internationales.
D'ailleurs dans ce sens je vous copie colle un texte du MRAP qui parle d'islamophobie, mot que certains abhorrent sur ce blog, mais qui est pourtant une réalité.
H2
OK cela peut se faire que je lise ce livre mais beaucoup m'avaient déjà sommé de lire le livre de Noami Klein. Quand j'ai vu le pavé en librairie et sachant déjà l'essentiel résumé de sa théorie, le courage m'a manqué. Les deals pourquoi pas? Mais est-ce que cela ne veut pas dire: tu n'as rien compris! On va bien t'expliquer et alors là tu vas comprendre. Et si après tout cela je ne suis toujours pas d'accord? On fait quoi: on ferme la boutique du dialogue?
Par ailleurs moi je te proposerais comme deal - si j'avais un contre deal à te proposer mais je ne sais pas si je suis d'accord avec cette façon de procéder (de faire des deals) que tu relises tout ce que j'ai essayé d'argumenter depuis un mois sur ce blog sur la question.
Bon je vais réfléchir si je veux un deal et je te fais signe à l'occasion sur le blog. Néanmoins, il me semble que Samir Naïr est quelqu'un de bien, mais je ne suis pas sûre de ne pas confondre le nom.
Islamophobie : refus d’inscription discriminatoire dans un établissement privé d’auto école
Le 10 septembre 2008, Madame Sabeh KADI, jeune française demeurant en Seine-Saint-Denis et souhaitant passer son permis de conduire, a fait l’objet d’un refus discriminatoire d’inscription par un établissement privé d’auto-école domicilié à Pavillons-Sous-Bois. Le responsable lui aurait tenu des propos tels que : « Le tchador ne passe pas ici », « le foulard ici est interdit » et l’a priée d’aller s’inscrire dans un autre établissement.
Blessée et choquée par ces propos et ce comportement, Madame KADI a alerté le MRAP pour exiger une réparation devant ce grave refus de service que rien n’autorise ni ne justifie.
A la lumière des informations qu’il a recueillies, le MRAP estime que ce comportement constitue un refus de service à caractère discriminatoire en fonction de la religion prévu, et réprimé par les dispositions de l’article 225-2 du Code pénal.
Le MRAP, qui condamne cette discrimination, décide de porter cette affaire devant la justice. Me Kamel MAOUCHE, avocat à Paris, défendra les intérêts de notre mouvement. Il saisit aussi la Haute autorité de lutte contre les discriminations (HALDE).
Après le refus pour les mêmes raisons d’une location d’un gîte dans les Vosges, après les répétitions de profanations de cimetières musulmans, injures racistes dans un établissement scolaire à Montpellier, développement de propos et de sites islamophobes sur Internet, cette nouvelle affaire est un révélateur d’un enracinement de cette forme de racisme à l’endroit des musulmans. Le MRAP en appelle à l’urgence d’agir contre cette inacceptable atteinte au droit et à la dignité humaine.
Fait à Paris, le 17 septembre 2008
@ Jennifer
Il doit y avoir une voie médiane entre le respect du cadre républicain et sa réinitialisation nécessaire au sein "du nouveau monde" qui apparait au delà des constructions idéologiques de'l'Occident " et de" l'Orient " qui sont en crise ouverte et sanglante.
Cette réinitialisation de la République au vu des métissages culturels nouveaux ne doit pas l'être au prix des libertés publiques en consacrant la multiplicité des droits privés des communautés confessionnelles au détriments des autres citoyens, de tous les autres.
Comment doit évoluer ce cadre républicain et comment doit s'opérer cette réinitialisation, il n'y a que les acteurs concernés qui en décideront :
Le peuple souverain.
Il n'est pas inintéressant de lire cet article du nouvel ouvrage de Jean-Claude Guillebaud qui décoince les choses et dédramatise.
En complément bien évidemment du livre de Sami Naïr !
Bonne lecture.
http://www.mollat.com/conferences/jean-claude-guillebaud-2189.html
H2
Encore de la lecture! Je blague évidemment car j'ai lu le lien et je trouve cela tout à fait intéressant cette idée du métissage qu'on ne peut faire autrement maintenant que prendre en compte. Toutes nos sociétés sont évidemment métissées. En Angleterre, le parti fasciste (BNP, British National Party) mène campagne contre le fait d'avoir des enfants métis. Ce qui est une aberration. C'est la vie maintenant que les peuples se mélangent et que la France est faite de plusieurs cultures et non pas celle chrétienne que veut nous imposer Sarkozy.
Tu n'as pas répondu: es-tu prêt à lire mes posts des 2 dernières semaines dont certains en anglais? Dis moi ensuite si j'ai vraiment besoin de lire Nair
Tu vas rigoler mais je ne comprends pas vraiment quand les gens n'arrêtent pas de parler de république, et toi du cadre républicain. Bien sûr qu'on n'est pas pour revenir vers la monarchie, c'est évident, on ne va pas retourner des siècles en arrière, mais la république ce n'est pas mon but. C'était le débat que j'ai eu sur ce blog avec Gilles de PRS où je lui disais que je préfèrais le mot de socialisme et lui répondant que la république sociale= le socialisme.
Tu parles de " droits privés des communautés confessionnelles " moi je parle de respecter le choix des femmes à porter le voile si elles veulent, la kippa pour les juifs etc... Moi cela ne me gêne pas et cela n'a rien à voir avec le droit privé, ce sont justes des vêtements qui signent une appartenance.
H2 dit plus haut :
" Nos chers mandants ne sont-ils pas déjà en train de construire un Peuple violent par leur formatage démocratique ? "
Puisque l'heure est aux débats courtois et aux arguments paufinés, H2 serait aimable de préciser sa pensée.
Pour ma part, je trouve sa formulation ambigüe et dangereuse.
- Ambigüe car est ouvre la porte à toutes les excuses, toutes les acceptations (de la violence).
- Dangereuse car elle revient à nier le cadre même de notre démocratie représentative (nonobstant ses défauts et faiblesses).
Je termine donc par une question : sur quoi de constructif débouche un tel "appel" à la violence ?
@ jennifer :
Toujours dans le cadre (nouveau !) des débats courtois et argumentés, je pense que tu te trompe lorsque tu dis que le Président Sarkozy veut "imposer une culture chrétienne".
Monsieur Bruni ne veut rien imposer du tout aux Français.
Il rappelle simplement que les racines historiques et sociologiques de la France sont chrétiennes.
Voilà qui est tout à fait différent. Et pas faux.
@ Jennifer
Dans les deux cas que tu proposes la discrimination est avérée. Ces personnes sont dans leur juste droit.
Il n'y a rien a en dire, sinon qu'ils gagneront très certainement leur procès et que cela ne sera que justice.
Ceci dit il faut bien ne pas avoir des œillères et voir aussi une autre vérité en face. Il y a des réticences chez certains (et pas seulement dans certaines communautés nous sommes bien d'accord) à accepter l'évolution des sociétés post-modernes vers une plus grande liberté des femmes.
Toi qui te dit "féministe " tu ne peux nier certains faits et ne peux au nom de "l'islamophobie " à tout crin, nier le machisme criminel qui hélas sévit aussi dans CERTAINES communautés musulmanes.
Ce n'est pas être " islamophobe" de le dire étant donné que cela s'est passé dans nos propres cultures d'origine chrétienne de la même manière et où le combat pour l'égalité de droits entre les hommes et les femmes fut un dur combat et qui reste d'actualité.
C'est le cadre républicain qui a permit paradoxalement l'évolution des chrétiens et de leurs coutumes et de leurs mentalités.
C'est pourquoi vouloir en finir avec le cadre républicain nous entraine vers des abimes insoupçonnés et ne ferait que réouvrir toutes les pestilences d'un autre âge.
Dangereux, très dangereux !
Oui à la réinitialisation du cadre républicain, mais Non à sa disparition.
Disparition voulu autant par les néolibéraux que par les fous de dieu de tout acabit.
Et pour prendre toute la mesure de ce message je te renvoie à ce post de
" plume de presse " dont son auteur ne peut être soupçonné d'aucune complicité avec je ne sais quelle'islamophobie".
A méditer.
http://olivierbonnet.canalblog.com/archives/2006/08/18/2488323.html
JM arrête avec ce hoplaboum. On t'a complètement reconnu vu que tes arguments changent peu. Va faire un tout ailleurs, ça vaudra mieux. Tes frustrations de mec on n'en a rien à fiche
@ jennifer
"La république ce n’est pas mon but. " hélas, oui j'avais cru comprendre.
Toute liberté a besoin d'un cadre. Un cadre volontaire, bien compris et désiré pour que se déploie sa propre liberté et celle des autres.
Sinon c'est la toute-puissance et la voie à la barbarie.
C'est toute l'histoire de l'idéal communiste qui n'avait pas vu ce piège et cet abime. Et cela a réouvert la boite noire de l'autoritarisme sans limite et la voie aux crimes de masse.
Un certain gauchisme critique a cru bon par contre de repousser les limites ET C'EST TANT MIEUX !
Car c'est grâce à ça que les Femmes, les Homosexuels, les Minorités ont pu conquérir le respect et de nouveaux droits.
MAIS ! car il y a un MAIS, il ne faut pas confondre la liberté avec la licence donné à soi ou à autrui de faire tout et n'importe quoi.
La confusion entre l'autorité et l'autoritarisme, la Liberté et la Toute- puissance fait des ravages. Il s'agit aussi d'en faire la critique.
Aujourd'hui les personnes qui font cette confusion ce sont précisément les Néocons qui se croient tout permis.
Le cadre est une limite démocratique à la Toute Puissance.
Une question Jennifer.
Qu'est -ce qui a fait que tu situe aujourd'hui ton combat politique sur le terrain de la religion ?
Comment en es tu arrivée du combat féministe et internationaliste à te retrouver sur le terrain des religieux et des fous de dieu, les "ennemis d'hier " ?
Vraiment l'évolution d'un certain gauchisme me trouble.
Je viens d'un autre courant gauchiste, je n'ai donc pas de mal à te poser cette question.
Mais je vois aussi où l'on se sépare. Ou du moins, où nous nous contredisons.
Je ne suis pas content à vrai dire que tu me poses la question s'il était nécessaire de lire ou de ne pas lire le livre de Sami Naïr.
Tu ne dois pas " fonctionner" comme ça.
De quoi as tu peur ?
De revoir tes catégories de pensée ?
Et bien TANT MIEUX !
C'est le gage pour rester vivant !
Tu m'auras compris. OUI, il faut lire Sami Naïr !
Tu en feras bien évidemment ce que tu veux après !
Sami Naïr d'abord ! Jean Claude Guillebaut après !
D'abord une lecture qui fait se poser des questions contre ses propres catégories de pensée et après pour panser la " blessure symbolique " la lecture qui rattrapera par d'autres chemins, des vues que l'on ne veut pas " lâcher " mais que l'on veut bien faire " évoluer " dans le présent du temps.
@ Jennifer
"Est-ce que cela justifie que l’Etat français impose aux femmes musulmanes ce qu’elles doivent porter sur la tête et aux juifs aussi?"
Dans les institutions de L'Etat, OUI !
L'Etat a le droit de vouloir ce qu'il veut.
Mais qui est l'Etat ?
Un état de conscience politique particulier au moment " T" de l'histoire.
Un consensus provisoire DES CITOYENS !
Le jour où grâce aux Néocons, il y aura des ministres curés en soutanes, des maires en djellabas ou des ambassadeurs avec la Kippa, alors effectivement cela voudra dire que le cadre aura changé.
Voulons-nous aller vers cette voie ?
Jennifer, pourquoi une telle mauvaise foi ?
L'Etat n'interdit pas dans l'espace public tel ou tel code vestimentaire, il l'exige par contre, OUI, au sein de ses institutions ETATIQUES pour garantir la neutralité républicaine :
GAGE DE L'UNITE DES CITOYENS et gage surtout de la PAIX CIVILE !
Pardonnes -moi Jennifer d'élever la voix. Je voudrais te faire comprendre qu'à jouer avec le feu, à vouloir tenter le diable, on risque demain d'amèrement pleurer.
Ne vois-tu pas qu'à vouloir subvertir le cadre républicain de façon inconsidérée c'est le retour assuré demain des pogroms de tous ordres ?
Un certain idéalisme généreux - mais paradoxalement étroit - en ce sens qu'il ne prend pas en compte tous les paramètres en présence (même ceux qu'il ne veut pas voir ou qu'il nie) concoure étrangement à l'apparition du scénario catastrophe :
CELUI PRECISEMENT QUE L'ON VOULAIT EVITER !
H2
je te cite "Une question Jennifer.
Qu’est -ce qui a fait que tu situe aujourd’hui ton combat politique sur le terrain de la religion ?
Comment en es tu arrivée du combat féministe et internationaliste à te retrouver sur le terrain des religieux et des fous de dieu, les “ennemis d’hier "
Tu rigoles H2? Je ne situe pas mon combat sur le terrain de la religion du tout! Où as-tu été chercher cela? J'ai justement repris ton post ce matin pour te dire que cela n'avait aucun rapport. Que jamais je ne me mettrais du côté des fous de dieu comme tu dis. Je l'ai écrit justement parce qu'il me semblait que c'était ce que tu disais et que je voulais préciser qu'il n'en était rien. Je condamne entièrement les fous de dieu.
Et je ne vois pas comment on passe du débat sur la laïcité et du communautarisme aux fous de dieu. Il n'y a aucun rapport, à moins de faire dire aux gens ce qu'ils ne veulent pas dire.
Moi la censure je m'en moque et personne ne m'empêchera de diffuser CETTE information :
Les martiens existent !
Et j'ai une preuve !
terrien ---> :D
martien --> :mrgreen:
ça la ramène moins, là, hein...
H2
Je continue à te citer: "Le jour où grâce aux Néocons, il y aura des ministres curés en soutanes, des maires en djellabas ou des ambassadeurs avec la Kippa, alors effectivement cela voudra dire que le cadre aura changé.
Voulons-nous aller vers cette voie ?
Jennifer, pourquoi une telle mauvaise foi ?
L’ Etat n’interdit pas dans l’espace public tel ou tel code vestimentaire, il l’ exige par contre, OUI, au sein de ses institutions ETATIQUES pour garantir la neutralité républicaine "
Je n'ai pas réfléchi pour savoir si un ministre peut mettre une soutane ou une djellaba etc... C'est vrai que cela me semblerait bizarre. Mais ce n'est pas de quoi on parle encore, il me semble.
On a bien parlé avec Julie et Ironeia sur le fait que Boutin avait un prête dans son cabinet ministériel et elles trouvaient que cela n'allait pas. Moi je ne pensais pas qu'on pouvait interdire à un prêtre d'être ministre en soi que ce serait discriminatoire. Je ne parle pas de ce prêtre là et même de Boutin qui maintenant je le pense devrait être virée en tant que ce qu'elle représente politiquement. C'est impossible que l'opus déi s'occupe des logements sociaux!
Pour revenir aux prêtres, Lugo a été élu président et c'est un évêque (Paraguay), Ortega était prêtre (Nicaragua). Il y a les prêtres ouvriers, il y a ce prêtre qui était psychanalyste du temps de Lacan etc...Leur qualité de prêtre ou d'exprêtre ne devrait pas entrer en compte dans la mesure où cela ne tient pas lieu de discours politique.
Mais sur l'habit, je n'ai pas réfléchi. Bon il y a des tas de présidents africains en boubous etc... Moi ce qui compte c'est qu'ils ne nous fassent pas un discours religieux en guise de politique. C'est cela l'important. OK Chavez évoque parfois Jésus comme le premier socialiste mais c'est là-bas. Ici gardons notre Etat laïque, ne revenons pas en arrière sur nos acquis.
Pourquoi dis-tu que j'ai une mauvaise foi? Je ne suis simplement pas d'accord avec toi.
H2
OK tu as élevé la voix de façon très passionnée. Et je risque de te mettre encore en colère. Je te cite
" Je voudrais te faire comprendre qu’à jouer avec le feu, à vouloir tenter le diable, on risque demain d’ amèrement pleurer."
Je pense qu'on a amèrement déjà pleuré. Mais je me demande si tu es capable de m'entendre tellement tu sembles passionné. Je pense que la laïcité à l'école c'est ne pas enseigner la religion et que porter un insigne religieux n'est pas important pour moi. A voir la vidéo de la Rochelle (cf le billet précédent de Jean-Luc Mélenchon) selon Alain Gresh du Diplo, 80% des gens étaient pour la loi sur le voile. Or c'est le moment où l'islamophobie a cru car sur ces 80% certains n'en avaient rien à fiche de la laïcité mais beaucoup à fiche des musulmans ou des arabes (je rappelle à tous ceux qui vont me dire que les musulmans ne sont pas tous arabes que je le sais mais que derrière l'islamophobie française il y a aussi la guerre d'Algérie). C'est pourquoi je pense qu'il ne faut pas se tromper de combat et bien analyser comment on défend la laïcité. Pour moi, pas par le code vestimentaire mais par le contenu des cours, par l'absence de prosélytisme des profs. Ce sont ceux qui dispensent l'enseignement et non ceux qui le reçoivent qui font de l'école une école laïque
jennifer dit:
17 septembre 2008 à 21:01
...OK Chavez évoque parfois Jésus comme le premier socialiste...
C'est normal, Chavez, avec sa chemise rouge, il doit être Cardinal.
H2
Tu dis : "Je ne suis pas content à vrai dire que tu me poses la question s’ il était nécessaire de lire ou de ne pas lire le livre de Sami Naïr.
Tu ne dois pas ” fonctionner” comme ça.
De quoi as tu peur ?
De revoir tes catégories de pensée ?
Et bien TANT MIEUX !
C’est le gage pour rester vivant !"
Alors toi aussi es-tu prêt à dépasser tes cadres de pensée, aurais-tu peur de le faire? Moi je n'ai pas du tout peur de réviser mes cadres de pensée, crois-le bien, je le fais quand c'est nécessaire
Toi encore: "Tu m’auras compris. OUI, il faut lire Sami Naïr !
Tu en feras bien évidemment ce que tu veux après !
Sami Naïr d’abord ! Jean Claude Guillebaut après !
D’abord une lecture qui fait se poser des questions contre ses propres catégories de pensée et après pour panser la ” blessure symbolique ” la lecture qui rattrapera par d’autres chemins, des vues que l’on ne veut pas ” lâcher ” mais que l’on veut bien faire ” évoluer ” dans le présent du temps."
Et si c'était toi qui ne voulais pas "lâcher" et ne voulait pas "évoluer"? Pourquoi es-tu si persuadé d'avoir raison? Pourquoi ne peux-tu admettre que peut être mon point de vue est valable aussi? Je te trouve bien sûr de toi et peu ouvert au dialogue là-dessus.
Pierre L
Merci de me faire rire car vraiment c'est tendu le débat! C'est vrai qu'à la première image on aurait pu croire que Chavez joignait les mains comme pour la prière mais la deuxième aurait de quoi faire sauter Véritas au plafond!
@ H2 :
Je prends acte que tu souhaitais stigmatiser le risque de violence et non pas l'attiser. Tant mieux.
Que des polices actuelles soient conseillées par d'anciens de la Stasi ? Je l'ignore. C'est sans doute d'une efficacité redoutable... Mais il est bien clair que pour moi ces "conseillers" sont méprisables au plus haut point.
Qu'est-ce que je pense des lois "liberticides" en préparation ? De quelles lois précisément parles-tu ? Vu l'activisme du Président SarkoZy, c'est vaste !
Hadopi et compagnie ? (j'ai intérêt à faire gaffe à mes propos por ne pas me faire de JM un ennemi déclaré de plus !) Disons que sans être un expert, ça m semble beaucoup de dispostions pour un résultat qui sera sans doute illusoire. J'ai le semtiment que les progrès techniques auront toujours un coup d'avance sur l'arsenal répressif et que ça ne sert donc pas à grand chose de légiférer comme des dingues là dessus. Toutefois, il est aussi normal que les auteurs défendent leurs beefteaks.
Edvige ? Là par contre je vais te décevoir, mais ça me laisse froid. Ou est le problème ? À partir du moment bien sûr ou les fichages sont "justifiés" au départ par l'activité des personnes concernées. Un syndicaliste sera-t-il empêché de s'exprimer ? D'agir ? Je ne le crois pas. Si les flics, et seulement eux, savent que ce type (par exemple !) à fréquenté l'extrême gauche dans sa jeunesse, qu'il fréquante une pute tous les après-midi, que sais-je encore, q'est-ce que tu veux que ça nous foutes à nous, les citoyens de base ? L'essentiel est que ce type puisse militer. Je ne pense pas qu'il sera empêché.
Toutes les dispositions relatives à la lutte contre l'immigration ? Elles sont forcément spectaculaires dans le mauvais sens du terme (explusion d'une femme accompagnée de ses jeunes enfants), mais au delà, il faut bien que des règles existent et soient connues des malheureux candidats à la clandestinité en France. Sans être le moins du monde xénophobe ou ravciste, j'ai le sentiment qu'il est impossible de ne pas avoir de dispositifs répressifs. Tout le reste, pour le coup, n'est qu'angélisme gauchiste à bon compte !
Mais essentiellement, je pense que ces lois ne sont pas liberticides. Elles ne te plaisent pas, c'est ton droit. Elle émanent d'un pouvoir que tu détestes dans ce qu'il symbolise, c'est encore ton droit. Mais elles ne fragilisent aucune de tes libertés, de nos libertés !
De quelle liberté, très concrètement, as-tu le sentiment d'être plus ou moins privé depuis 18 mois ? Soyons sérieux !
C'est ça qui m'exaspère chez les gauchistes (aigris et frustrés en général, je le maintiens !), c'est cette façon folle et mensongère de travestire la réalité.
Sarko est un libéral assez gonflé et un tantinet superficiel ? oui ! Et alors ! C'est la vie, c'est la politique ! L'immense chance qui est la notre est de savoir que dans moins de quatre ans, le peuple pourra à nouveau s'exprimer totalement librement (les accusations que vous portez à l'égard des médias prétendument serviles sont idiotes, ce qui ne veut pas dire que les médias soit de qualité, je suis le premier à conchier TF1).
Militez, mais ne flinguez pas Sarkozy simplement parce qu'il symbolise l'échec sévère de vos engagements politiques. Réfléchis deux secondes, il y est pour rien que tu ais le coeur à gauche, très à gauche ! Pourquoi vos vociférations (souvent bien plus violentes que mes invectives) expriment-elles souvent le refus de la REALITE. Pour le coup, c'est toi qui t'emprisonne dans une pernicieuse "forclusion démocratique".
Il est là ! Faites avec !
C'est le même constat quand l'autre abruti de "XX milliards" soutient pendant des jours et des nuits des contrevérités ridicules simplement pour tenter de donner corps à sa détestation du capitalisme.
M'sieur Mélenchon, le post du JM, du 17 septembre 2008, et ben il tombe sous le coup de "n’apprennent rien d’autres que l’humeur du moment des rédacteurs à propos de leurs éventuels contradicteurs"
A votre service, M'sieur Le Sénateur. :lol:
V*é*r*i*t*a*s* dit:
17 septembre 2008 à 21:29
De quelle liberté, très concrètement, as-tu le sentiment d’être plus ou moins privé depuis 18 mois ? Soyons sérieux !
Moi je suis d'accord avec Véritas, SOYONS SERIEUX :
http://libelyon.blogs.liberation.fr/info/2008/05/quand-la-police.html
@ Véritas
Tout d'abord merci pour votre réponse raisonnée. C'est un premier point.
Ok par rapport à la Stasi...Je vous assure que ce n'est pas du flan comme information.
Vous avez dit :
" Edvige ? Là par contre je vais te décevoir, mais ça me laisse froid. Où est le problème ? À partir du moment bien sûr ou les fichages sont “justifiés” au départ par l’activité des personnes concernées. Un syndicaliste sera-t-il empêché de s’exprimer ? D’agir ? Je ne le crois pas. Si les flics, et seulement eux, savent que ce type (par exemple !) à fréquenté l’extrême gauche dans sa jeunesse, qu’il fréquante une pute tous les après-midi, que sais-je encore, q’est-ce que tu veux que ça nous foutes à nous, les citoyens de base ? L’essentiel est que ce type puisse militer. Je ne pense pas qu’il sera empêché."
Là j'avoue que je reste perplexe.
Ne voyez-vous pas le pouvoir de coercition psychologique qu'ils auront sur le mec s'ils savent comme vous dites son passé, ses aller et venue chez une pute (Je n'ai rien contre les prostituées je vous rassure - nous en reparlerons avec plaisir c'est un sujet dont personne ne veut parler.)... et ses fréquentations personnelles.
Ne voyez-vous pas " l'intimidation d'Etat " pour le coup et la menace feutrée qui lui sera administrée ?
Rien de tel pour " châtrer " toute action politique véritable.
Je suis étonné qu'un " représentant de la Vérité" comme vous Véritas, puisse cautionner une telle atteinte à la liberté privée et individuelle.
Tout sera fait pour que nous rentrions tous dans le rang et que plus rien ne se passe. Aux garde à vous oui, voila comment nous serons.
Et puisque nous avons tous les deux des vues sur les aventures totalitaires ou Pré- totalitaire, une question :
N'est-ce pas après la mise en rétention (triste langage) des étrangers sans -papier une énième et complémentaire définition des " ENNEMIS DE L'INTERIEUR " ?
Le fichier n'est t-il pas un fichier digne d'une police politique.
Merci de poursuivre dans l'entente cordiale.
PS : êtes-vous le " Véritas " d'il y a un an ?
M'ssieur ZeanLuc, eh ben Pierre eh ben c'est un faillot et c'est pas bien de dénoncer les zens comme ça. :) Ze vais me plaindre à votre patron trotenski.
Et en plus ben moi aussi ze voudrais dénoncer zennifer cause que eh ben elle crie très fort sur tout et que ca fait tres mal a la tete et que elle dit que des conneries presque touzours passeque eh ben elle elle refuse de se cultiver. Elle croit tout plein de sozes sur tout et elle sait rien et que elle est danzereuse pour ca. Et ben même que avec elle cé pas possible d'avoir un discours lozique cause eh ben elle comprend tout de travers qu'avec que ses fantasmes et ses 4 catégories. Et ben ca c'est très mal m'ssieur zeanluc passe que ca empesse tous les zéchanges entre les zens. autant faire pissou dans zun violon que de parler avec elle ; et en plus, eh ben elle aime pas les garçons, que elle arrete pas de dire que cé des sexistes et des racistes et des capitalistes. voui m'ssieur zeanluc, il va falloir faire quelquesoze pour ça aussi.
voila. amitiés laiques et républicaines.
Bonsoir à tous,
Je suis désolé mais je suis incapable d'argumenter, (et je suis certain qu'une personne la même qu'hier va le faire a ma place) pour les autre je m'excuse si il y a des contres-vérités ou des erreurs mais j'ai simplement essayais de recopier de mon mieux les articles des économistes relevés sur l'Humanité.
Je cite mon information pour une personne qui hier m'a demandé d'avoir la courtoisie de citer mon Journal, alors voila ! c'est l'Humanité
Bonjour a tous,
Dominique Pilon. Le tournant est lié à la contradiction interne des politiques néolibérales. d'un côté, les autorités aimeraient ne pas intervenir car les marchés doivent régler leurs problèmes. Mais d'un autre côté, face à l'ampleur de la crise, les États interviennent en nationalisant les établissements ou quasi nationalisant les établissements en faillite, rompant ainsi avec leur doctrine. Après une vague de nationalisation ou quasi-nationalisation, les autorités sont gênées et ne souhaitent pas donner l'impression d'intervenir massivement, devant une opinion publique qui ne supporte plus de voir socialiser les pertes et privatiser les profits.
mais l'État continue d'aider le système bancaire qui est en pleine déroute et injecte massivement des liquidités en achetant les créances risquées. Ce qui est scandaleux car les autorités, en prêtant de l'argent à très court terme aux spéculateurs, les laissent dans une impunité absolue.
Le problème est que la crise va se transmettre maintenant à l'ensemble du système bancaire et in fine faire entrer les économies en récession. En effet, les banques qui jusqu'à maintenant n'étaient pas visé par la crise vont rationner le crédit, ce qui signifie moins d'investissement et moins de consommation, ce qui pèse sur l'activité économique, et comme l'activité économique ralentit, les banques à leur tour continuent de moins prêter, un cercle vicieux récessif se développe. Les experts, les gouvernements prévoient que la crise s'arrêtera après 2009, mais rien n'est moins sûr.
Yves Dimicoli. Depuis le début de la crise financière, les banques centrales, au contraire de 1929, injectent des liquidités pour prévenir tout effondrement. Cela aide les spéculateurs. Et les (nationalisations) opérées ne consistent qu'en socialisations des pertes bancaires payées par les contribuables. la profondeur de cette crise qui ne cesse de révéler jure avec les propositions de solution très superficielles, recommandant plus de transparence, de supervision, de régulation...sans toucher au système ! La situation décrédibilise la recherche de (solutions de moindre mal), tant le mal apparaît profond avec cette gravité sans précédant de la spéculation du capital financier mondialisé contre tous les aspects de la vie. Trois éléments y concourant sont en effet poussés de façon extraordinaire par ce qu'est devenu le capitalisme. C'est, d'abord, l'énormité des masses financières disponibles. la faute au dollar, devenu monnaie mondiale, dont la création inflationniste explose à partir des énormes dettes non remboursées des États-Unis. C'est dû aussi aux économies considérables de moyens pour produire, avec la révolution informationnelle. Deuxième élément les incitations à de très hauts profits avec les bas salaires des pays émergent se conjuguant à ces économies de moyens. Enfin c'est l'insuffisance de certaines productions (logements, énergie, matières premières, alimentation...) face à la montée irrépressible des besoins populaires.
Avec le freinage du crédit, la croissance mondiale ralentit et la (zonne euro) apparaît particulièrement vulnérable. C'est un énorme fiasco de l'europe de Maastricht et de Lisbonne !
Cette exacerbation de l'opposition entre capitaux et population mondiale majoritairement salariée invite à s'émanciper de la logique capitaliste, (l'argent pour l'argent), pour une autre logique.
Jacques Généreux. Du côté des autorités monétaires, il y a la poursuite d'une politique de garantie de la liquidité sur les marchés, pour éviter les faillites et les difficultés de telle ou telle institution. du côté de l'administration américaine, le secrétaire du trésor, Henry Paulson, a décidé de sauver Merril Lynch et de laisser tomber Lehman Brothers, peut-être parce qu'il y a moins d'emplois dans cette dernière banque. Son pari est en tout cas de rétablir la confiance, afin d'éviter les faillites en cascades. Il cherche aussi à lutter contre l'aléa moral, c'est-à-dire l'idée que les banques peuvent faire n'importe quoi parce que l'État viendra à leurs secours. Ce dernier message à l'encontre des institutions financières aurait dû être envoyé bien avant la crise, il y a trente ans ou au moins cinq ans, afin d'inciter les institutions à plus de prudence. Aujourd'hui, l'urgence est d'éviter les faillites à répétition. Sinon, la panique peut s'installer et les clients se ruer sur les banque pour récupérer leurs dépôts. La France est moins exposée au risque de faillite, sauf scénario catastrophe où par dizaines de banques américaines, allemandes et espagnoles s'effondrent. La crise financière a déjà des effets en Europe. Par exemple, le flambée des prix du pétrole ces dernier mois en est une conséquence directe. Les spéculateurs et les investisseurs sont sortis des marchés financiers pour aller se refaire sur le marché des produits pétroliers. La très forte hausse des prix du pétrole n'est pas liée à la l'offre et à la demande, mais bien à la spéculation. Au final, nous payons, à la fois, l'appauvrissement des ménages dû à l'effondrement des titres d'actions et la ponction du pouvoir d'achat des pays industrialisés à travers l'augmentation du prix du pétrole.
Quelles solutions apporter pour relancer la machine et se prémunir d'autres crises ?
Dominique Plihon. Il faut profiter de cette crise pour créer une rupture avec l'un des élément centraux du système du capitalisme financier : le partage des richesses et rompre avec la baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutée. S'attaquer aux profits serait la mesure clé, car elle permettrait de redistribuer du pouvoir d'achat, donc de relancer la machine économique. Mais les gens qui nous gouvernent vont tout faire pour l'éviter. Ils vont prendre des mesures ponctuelles : réglementer un peu plus les les banques et essayer de réguler un peu mieux les les marchés pour interdire ou limiter un certain type d'opérations. certes, il faut réguler beaucoup plus fortement les grandes banques. En leur interdisant les investissements de nature spéculative. Mais il faut aussi s'attaquer à tous les fonds spéculatifs, quels qu'ils
soient, car ils prennent des risques énormes qui déstabilisent les banques. Ils faut utiliser une taxation internationale sur les opérations financières. Il y a besoin d'un volet pour encadrer les marchés, mais il en faut aussi un pour soutenir l'activité et l'emploi dans un cadre européen concerté.
Alors que les États-Unis ont fait des plans de relance budgétaire, nous en Europe, au travers du conseil Écofin, nous avons décidé de ne rien faire, malgré cette récession qui nous tombe sur les bras. Pourtant, si l'Europe existe, c'est bien dans ces moments difficiles qu'elle aurait tout son sens. Par exemple, ils auraient pu décider de la mise en place d'un vrai budget européen, et faire sauter le verrou ridicule de 1 % du PIB européen pour le budget communautaire. Cette augmentation budgétaire aurait permis d'aller beaucoup plus loin et développer des plans de relance dans les domaines, par exemple, des infrastructures écologiques, de la recherche et du développement ou de l'éducation.
Yves Dimicoli. Lagrande affaire c'est la réorientation du crédit, pour une sélectivité nouvelle favorisant le développement de toutes les capacités humaines, contre le marché financier.
On peut,dès le niveau local, exiger la création de fonds régionaux pour sécuriser l'emploi, la formation et les salaires. Ce serait des bases pour un pôle financier public autour d'un fond national qui recueillerait les 27 milliards d'euros de baisses de cotisations sociales patronales pour y mettre fin. Cela servirait à baisser fortement les taux d'intérêt des crédits pour les investissements matériels et de recherche des entreprises, en fonction des emplois, des formations et de l'augmentation de la masse salariale qu'ils programmeraient. Des banques doivent être nationalisées pour le développer ce nouveau mécanisme de crédit, en formant réseau avec la caisse des dépôts, la banque postale..., et accomplir une mission de service public du crédit, à l'appui d'une politique industrielle sécurisant l'emploi, la formation, les revenus, un nouveau type de croissance. cela exige des pouvoirs décisionnels des salariés et des populations sur l'utilisation de l'argent des fonds publics, du crédit et des profits. Autant d'enjeux aux coeur de la marche du 27 septembre prochain à Paris. Cela s'articule au combat pour orienter l'Union européenne. Les taux d'intérêt de la BCE doivent être abaissés pour soutenir (refinancer) d'autant plus que le crédit bancaire qu'il sert à des investissements programmant plus d'emploi, de formation, de masse salariale;ils doivent pénaliser les opérations financière. La BCE dit soutenir une relance concertée des services publics en Europe, au lieu d'acheter des bons du trésor américain et de pousser à privatiser avec son pacte de stabilité. La monnaie, le crédit, doivent être considérés comme des biens communs à toute l'humanité. Emparons nous de la proposition de P.Boccara de créer une monnaie commune mondiale de coopération, avec une refonte du FMI, pour financer un immense effort de développement des capacités humaines de toute la planète, faire refluer la domination du dollar et des marchés financiers.
Jacques Généreux. lors du conseil Écofin, les gouvernements européens ont demandé à la banque européenne d'investissement de développer considérablement ses crédits ou ses interventions en faveur du crédit pour les PME (de 5 milliards à 30 milliards d'euros). C'est un outil antirécession. Il permet d'éviter que les PME (environ 50 % des emplois en Europe), les plus durement touchées par la raréfaction du crédit, se trouvent en situation de ne plus pouvoir financer leurs investissements. Pour le reste, et plus précisément la lutte contre la crise financière, tout ce qui est annoncé est classique. les gouvernements nous parlent de re-régulation. Sauf que re-réguler signifie pour eux améliorer les règles prudentielles. depuis les années quatre-vingt, on est dans un système de libre circulation des capitaux et de liberté croissante pour la création d'instruments financiers. Dans ce cadre, superviser ou mettre en place des règles prudentielles ne constitue pas ne réponse efficace. Tout d'abord parce que de telles règles peuvent être contournées, mais surtout parce qu'on ne change rien au système lui-même. ce n'est pas seulement un problème de comportement individuel, c'est le problème d'un système qui favorise la délinquance financière, la spéculation. Il faut être davantage interventionniste, remettre à plat le type d'instrument financier et sélectionner ceux qui nous semble acceptables ou inacceptables sur les marchés financiers. De cette façon, une certaine liberté des capitaux est maintenue, mais pas pour n'importe lesquels. Si les banque décident d'acheter des titres risqués, alors elles seront sanctionnées par la BCE. la mission de supervision, de notation et d'évaluation des banques est un bien public. Ainsi, il ne peut pas être produit de façon optimale par des entreprises privées qui doivent noter leurs propres clients. Il faut donc créer un service public européen, ou au moins national, de la notation et de l'évaluation des institutions financières, avec un contrôle effectif et une transparence sur le degré d'exposition aux différents types de risques.
Propos recueillis par Clotilde Mathieu
Monsieur Mélenchon.
C'est bien de vouloir fixer des règles. Encore faut-il les appliquer.
En ce qui me concerne, je ne participerai plus à votre site, ni comme intervenant, ni comme lecteur, tant que sévirons sur votre blog des provocateurs (qui se font appeler JM, Hoplaboum ou peu importe) dont la prose nauséeuse me rappelle les pires heures de la presse fasciste et collaborationniste.
Je vous conseille aussi de changer de modérateur. Le vôtre étant, de toute évidence, au mieux incompétent, au pire complice.
J'admire votre combat et j'aurais aimer l'accompagner. Mais de grâce, faîtes en sorte que ce blog soit fréquentable.
Salutations.
A retenir quand même du passage de truc Vade retro Papanas.
Benoît XVI : "L’argent, la soif de l’avoir, du pouvoir et même du savoir n’ont-ils pas détourné l’homme de sa fin véritable ?"
DU SAVOIR! il a dit.
connard de pape... :)
fasciste carrément dit elmer?
pédophile et alquaïdiste tant que tu y es!
encore la crême de la crème gaucharde celui là...
@ Jennifer
Je ne dis pas que je détiens la vérité ô non !
La vérité est toujours une production collective.
Et je veux bien croire oui, Jennifer, que moi aussi, je suis sans doute coinçé dans certaines catégories de pensée.
J'ai parler de réinitialisation de la République et d'une voie médiane à inventer
Voie médiane entre la rechristiannisation artificielle et forcée de la société par les Néocons et la volonté des communauté confessionnelles de s'emparer des libertés publiques et individuelles pour un projet politique réactionnaire.
Je pense comme Jean-Claude Guillebaut que le " nouveau monde " opérera une refonte républicaine en rapport avec la réalité multiculurelle de demain.
(demain c'est aujourd'hui...)
A nous de savoir laquelle de refonte nous voulons.
Je ne vous donne pas tort Jennifer, je veux juste mettre à plat ce qui nous différencie pour voir sur quel base politique il peut y avoir des réponses neuves et où nous pouvons nous retrouver.
Chacun aura ainsi son idée.
hum... bon sinon, les "militants", vous avez des projets pour le paquet telecom et hadopi?
parceque c'est du sérieux très sérieux très grave...
déjà que vous avez mis plus de deux mois à comprendre edvige sur ce blog, et encore parceque vos maitres ont fini par en parler...
là c'est en jours pour le premier et en semaines pour le second les échéances :(
"amitiés" républicaines
H2
Merci de votre réponse, et merci pour cette très belle cette phrase: la vérité est une production collective.
Je ne veux pas relancer le débat ce soir certes car il est déjà tard mais il reste bien des choses à dire. Comme dit Jean-Luc Mélenchon, je ne peux qu'être contre la reconfessionalisation de la vie publique que cherche Sarkozy. tout en considérant néanmoins que la liberté de culte doit être respectée. Et je le dis je suis athée, complètement athée.
Je sens que nous aurons d'autres sujets de débats passionnés encore. Enfin je l'espère.
Bonne soirée H2 et à plus
hum… bon sinon, les “militants”, vous avez des projets d"ACTION pour le paquet telecom et hadopi?
parceque c’est du sérieux très sérieux très grave…
déjà que vous avez mis plus de deux mois à comprendre edvige sur ce blog, et encore parceque vos maitres ont fini par en parler…
là c’est en jours pour le premier et en semaines pour le second les échéances. enfin...!
Tout démocrate que l'on soit, affiché ou sincère, on finit toujours par tomber dans ses propres travers... voir par exemple le post "apaisé" et intelligent de Véritas, qui n'a pas pu s'empêcher à la fin d'en placer une sur les "mensonges" et les "vociférations" des "gauchistes" (car évidemment, la droite ne ment ni ne vocifère jamais, elle). Dans l'autre sens, on peut faire évidemment la même constatation en lisant des messages émanant des intervenants de gauche.
Nous sommes tous démocrates, mais quand il s'agit de défendre ses idées, la mauvaise foi (c'est pas moi, c'est lui !) et le sectarisme (c'est eux !) prend souvent le pas sur l'argumentation et cela finit par des rengaines souvent lancinantes, lassantes, fallacieuses et méprisantes. Je suis pour l'invective et le débat d'idées sans aucune frilosité (le contraire de ce que nous offrent aujourd'hui la plupart des média, aseptisés, cire-pompes et complaisants à souhait), mais de grâce que l'on arrête avec ces réflexions péremptoires et abruptes qui font porter tout le poids de ce qui ne va pas à un camp (droite ou gauche, partisans de Mélenchon ou de Royal, etc.), ou qui attribue en exclusivité aux représentants de l'un ou l'autre camp les pires tares (menteurs, magouilleurs, braillards, enfoirés, etc.).
Je ne cache pas que mes préférences vont à la gauche (et pas forcément à celle qui se vante d'être "libérale") mais pour autant je ne crache pas sur les points positifs de ce système libéral, et je juge que l'initiative privée est un des moteurs essentiels de notre développement. Pour autant, ce système libéral doit être aussi ce qu'il n'est plus : social. Je pense qu'il faut le réguler, le contrôler plus sévèrement, si besoin par le retour à un certain protectionnisme, si besoin par la renationalisation de grandes banques, dont on commence à reparler (le vent serait-il en train de tourner ?), etc. Car l'économie a pris ces dernières décennies un très mauvais pli : les inégalités ne cessent de s'accroître, les délocalisations se succèdent à un rythme effréné, des entreprises ultrabénéficiaires procèdent à des licenciements de masse, la crise des subprimes est loin d'avoir montré jusqu'où elle peut aller et nous conduire, la mondialisation entraîne un nivellement des salaires par le bas etc... Sans parler des problèmes environnementaux, parmi les plus cruciaux qui nous attendent.
Partant de ce constat accablant, mais qui certes ne reflète qu'une partie du problème et des enjeux futurs, les mauvais réflexes de politique politicienne me paraissent bien anodins, voire ridicules...
Cela dit, je sais que je ne sais rien, je me pose beaucoup de questions, je n'ai pas de solution "clés en main". C'est sans doute pour cela que je ne suis inscrit dans aucun parti politique. Je suis un simple spectateur. Le seule chose qui guide mes opinions, c'est la recherche de plus de justice, d'une meilleure répartition des richesses, d'un développement harmonieux et d'une meilleure qualité de vie, choses sans laquelle la croissance économique (débridée ou mollassonne) ne servira jamais à rien de bon.
Bonne nuit,
Qui a dit ?
Qui a dit : la part des profits est inhabituellement élevé à présent (et la part des salaires inhabituellement basse). En fait, l'amplitude de cette évolution et l'éventail des pays concernés n'ont pas de précédent dans les quarante-cinq dernières années ? Vous hésitez ? La bonne réponse est : La banque des règlements internationaux, la BRI, sise à Bâle, en juillet 2007
(Working papers, n° 231).
Qui a dit : J'ai attendu et j'attends encore quelque normalisation dans le partage du profit et des salaires car la part des salaires dans la valeur ajoutée est historiquement basse, à l'inverse d'une productivité qui ne cesse de s'améliorer. Or ce découplage entre faibles progressions salariales et profits historiques des entreprises fait craindre une montée du ressentiment, aux États-Unis comme ailleurs, contre le capitalisme et le marché ? Alan Greenspan, ancien patron de la FED, la Réserve fédérale américaine, en septembre 2007 dans le Finacial Times.
Qui a dit : la part des salaires dans le PIB (produit intérieur brut) des pays du G7 a baissé de 1983 à 2006, de 5,8 % ? Le FMI.
Qui a dit : Cette même part a baissé (pour le même période) de 8,6 % en Europe et de 9,3 % en France ? La Commission européenne.
On risque guère de croiser Geenspan ni les bonzes du FMI ou de la Commission de Bruxelles à la manif du 27, mais on admettra qu'ils nous donnent de bons arguments pour que ça marche.
Gérard Steiff
@ Maxou
Interessant ton post ! Alors il faut poursuivre la pression !
OUI ! NOUS SOMMES REVOLTES !
Et vous ne vous en tirerez pas à si bon compte !
Les Peuples se soulèveront à nouveau et renverseront la table devant votre suffisance et votre stupidité infâme, vous qui détruisez tout !