18sept 08
Si cette crise "financière" est bien la crise globale du capitalisme que nous voyons, alors nous sommes entrés dans une phase périlleuse de l’histoire de l’humanité. Les relations sociales dans chaque pays et les relations entre les nations vont en être toutes atteintes dans le sens du durcissement des tensions et de la confrontation. Triste perspective si l’on se souvient que les deux dernières crises générales se sont dénouées dans des guerres mondiales. Et il est bien dans le ton du monde actuel qu’il en aille ainsi. Dans ce monde entièrement dominé par le capitalisme, les divergences d'intérêts sont redevenues des conflits type dix neuvième siècle. Ils opposent des impérialismes en vue de la maitrise des matières premières, des marchés et des voies de communication. Le maintien de la paix redevient donc une question centrale. Bellicistes et pacifiques vont s’affronter idéologiquement. On doit se souvenir que la paix n’est pas l’état de nature entre les hommes. C'est une construction politique. Dès lors, la paix est un enjeu politique. Quelle stratégie construire dans ce but ? Face aux tensions, que faire : la force ou la négociation ? Le point de vue de gauche dans le siècle passé est celui de la négociation et le refus de la force. Ce choix présuppose la reconnaissance des intérêts contradictoires des protagonistes. Le contraire du système blanc et noir, bon et méchant qui tient lieu de catégories mentales chez les importants aujourd’hui. Ce n’est pas tout. La paix et la guerre sont des dynamiques globales qui s’ancrent dans le sort des incendies locaux. Conflits ethniques, religieux, écologiques peuvent occasionner des départs de feux généraux sans commune mesure avec les origines ni leur impact local. C’est pourquoi je range dans la même catégorie de danger la situation au Caucase entre nations et la situation en Bolivie. Là, les riches aidés par les USA ont entrepris de déstabiliser le pays en agissant pour sa partition. L’expulsion de l’ambassadeur US est une bonne chose, intuitu personae. En effet cet homme est un spécialiste de la déstabilisation sécessionniste. C’est lui qui négocia les accords de Dayton qui entérinèrent le nettoyage ethnique de la Bosnie. C’est lui qui représenta les USA au Kosovo. Il manigança la criminelle indépendance de cette province. La réunion des chefs d’Etats américains a condamné les nouvelles activités des sécessionnistes boliviens. Je suis attristé de voir dans quel abandon la gauche laisse cette question. Quel peu de solidarité et d’information elle diffuse à ce sujet! Je crois que le devoir de la gauche de résistance est de se mettre en mouvement comme elle peut, dès qu’elle le peut. Peut-être que cela n’aura pas d’influence sur les évènements eux-mêmes. Mais ce n’est pas sûr. Ce qui est certain par contre c’est que cela permettra à tous ceux qui en seront saisis de comprendre comment la stratégie du « Choc des civilisations » se construit localement dans l’ethnicisation des conflits. « La politique locale est ethnique, dit Samuel Huntington l’inventeur de cette théorie, la politique globale est civilisationnelle ». Le complot pour la partition de la Bolivie n’est pas une affaire bolivienne.
"@jennifer: si si je pense que certaines question comme le racisme, le féminisme divisent la classe ouvrière (c’est un fait disons objectif), après se pose la question de comment faire pour que ces divisions ne servent pas l’ennemi (de classe)
mais quand l’ennemi n’est plus identifié comme tel, alors là déjà on est mal parti!" (Claire Strime)
Tu as tort de penser que ces questions divisent. Au contraire elles permettent aux femmes et aux victimes du racisme de rejoindre la lutte. Ta conception qu'on se trompe d'ennemi n'est pas la mienne. Pour une femme, l'ennemi n'est pas l'homme mais le système qui permet d'opprimer et de plus exploiter la femme. Si les hommes comprennent cela et permettent aux femmes de prendre leur place à part entière dans la lutte, cela fait des combattantes de plus, ou des combattants s'il s'agit des victimes du racisme.
Mais bien sûr il faut faire un effort de ne pas dire des injures racistes et sexistes à tour de main, de reconnaître des compétences à des gens même s'ils s'expriment différemment ou sont différents.
Par ailleurs les plus exploités de la population sont justement les femmes et les immigrés parce que justement le système profite de ces différences pour exploiter plus ces couches. D'où souvent quand on aide ces couches à entrer dans la lutte, leur engagement et leur radicalité.
Tu dis: ça divise "objectivement". Peut être c'est une appréciation que je ne partage pas forcément car si tu fais un tour dans l'industrie, chez les ouvriers tu peux trouver de grandes solidarités entre les gens, merveilleuses. D'autre part comme dit Jean-Luc Mélenchon construisons alors "la paix" plus que la division, l'unité plus que l'exclusion. C'est-à-dire construisons "subjectivement" en ayant un discours qui ne soit pas sexiste ou raciste.
"C’est ainsi qu’il sera cohérent de manifester contre la guerre en Afghanistan samedi, donc de chercher une solution négociée politique avec les talibans, donc de ne pas entrer en guerre avec l’Iran."(paul)
il me semble que la manif de samedi (très intéressante et utile donc) deamnde le retrait des troupes françaises, négociation ou pas (les talibans n'ont d'ailleurs aucun intérêt à négocier vu le piège dans lequel est tombée la coalition otanesque)
j'espère seulement qu'il n'y aura pas trop de barbus/voilées à cette manif, mais c'est pas 1 raison pour que nos camarades socialistes n'y viennent pas
enfin si cette manif ne montre pas à ceux/celles qui le voient pas qu'il y a au moins 2 gauches...
"le politiquement correct et le multiculturalisme (sans oublier lerégionalisme écossais)ont été bien utiles pour transformer le parti travailliste britannique en parti libéral (je me souviens dans les années 1985 des attaques contre le groupe Militant qui tenait alors la mairie de Liverpool parce qu’il refusait des sections noires -cà d fondées sur l’apparence physique- dans le parti travailliste- et tout ça au nom d’1 bonne conscience de gauche"
Je crois que tu te trompes entièrement. Ce ne sont ni les black caucus, ni les women caucus qui ont forgé Blair. Les black caucus sont restés à gauche. Quant au Militant, ce n'est vraiment pas une référence. Ce sont les mêmes qui sont à l'origine de la Riposte qui est dans le PCF. Des trostskystes endurcis pratiquant l'entrisme ouvert d'abord dans le Labour et puis après exclusion (il me semble) maintenant dans le PCF. Cela ne m'étonne pas qu'ils étaient contre les black caucus, vu que je les trouve rigides et droitiers. Ce sont ces caucus qui ont permis de poser des questions importantes au sein du labour. Pour moi c'est une vraie réussite. Ils ont permis qu'il y ait des noirs et des femmes dans les directions du Labour. Il me semble que c'était leur bataille principale. Peut être faudrait-il une bataille pareille au PS pour qu'enfin les directions reflètent un peu la société.
@veritas
concernant le vrai/faux problème de la dette:
http://la-forge.info/2007/11/26/les-faces-cachees-de-la-dette/
par ailleurs, la dette des USA correspond à env. 400 % du PIB, sûrement pas à cause d'un service public pléthorique, mais surtout depuis 5 ans en raison de leurs efforts militaires (guerres Irak/Afghanistan). Mais personne ne leur demande de réduire "drastiquement" leurs efforts de guerre pour rétablir un meilleur équilibre. ah, oui, c'est vrai, les chinois payeront leur dette. jusqu'à quand?
C'est aussi une réponse à Ludovic qui disait que je défendais le libéralisme des moeurs (les couples non mariés etc...) et que c'était contradictoire avec le fait d'être contre le néolibéralisme. Comme le disait très justement Delanoé le libéralisme en politique n'a rien à voir avec le libéralisme économique (sauf que lui soutient aussi le libéralisme économique).
Ici il s'agit du John Stuart Mills qui est à la base de ce concept, si tu lis l'anglais Ludovic.
C'est écrit par l'ancien maire de Londres, Ken Livingstone
Ken Livingstone: To defend multiculturalism is to defend liberty
It is claimed that community relations are deteriorating. Far from it
Tuesday, 28 November 2006
Multiculturalism versus its opponents is simply one manifestation of the age-long struggle between liberty and its opponents. It is not about personal differences of opinion but between the values of an open and a closed society.
The principles on which multiculturalism rests are not new. The foundations of liberalism and multiculturalism were outlined with great clarity in what is justifiably the most famous political essay in British history, John Stuart Mill's On Liberty. In Mill's original formulation: "The sole end for which mankind are warranted... in interfering with the liberty of action of any of their number is self-protection... the only purpose for which power can be rightfully exercised over any member of a... community, against his will, is to prevent harm to others." This, the classic formulation of liberalism, is, of course, what is frequently paraphrased as,'You should be able to do anything you want provided it does not interfere with others'.
Its basis is simple. Every individual who exists is unique, and wishes to pursue their life in a different way. The individual must be able to choose for themselves. Those who oppose "multiculturalism" - that is, the right to pursue different cultural values subject only to the restriction that they should not interfere with the similar right for others - are merely playing the same roles as those who previously thought Protestants should be prohibited from practising their religion in Catholic countries, that Jews were not entitled to vote, and atheists should not be allowed to be MPs.
Multiculturalism has nothing to do with an assertion that there are no universal values. The very statement that people should be able to do only such things that do not interfere with others is clearly an assertion of a universal value. It merely states that insofar as they do not interfere with others, people should be able to choose freely which values they wish to pursue and they may not have these imposed on them. A person, for example, may wish to wear a yarmulke, a turban or a hijab or none - they are free to choose.
What is prohibited is one group or person imposing their will on others. The endorsement by Christian churches of slavery was a barbaric infringement of the rights of others, regardless of whether its acceptance was a "cultural norm" - as it was. Female genital mutilation is another such imposed act of violence and equally should not be tolerated.
Multiculturalism merely asserts that the right of a person to live their life as they wish includes the cultural dimension. If they wish to live in the most (supposed) classically of "English" styles - tea at 4pm, eating fish and chips or going to an English pub - they should be able to do so. Likewise if they want to live a more Jamaican lifestyle or to organise their life more around Buddhism or Judaism.
Currently, it is claimed that community relations in Britain are deteriorating and that there is an increasing polarisation in society threatening our safety - therefore the classic values of liberalism and multiculturalism should be abandoned.
It is striking that those who participate in this campaign are forced to falsify their evidence, invariably a sign that an argument is not merely wrong but intellectually disreputable. For example, the claim that we are "sleepwalking into segregation". Or the approach reflected in the CRE's conference this week, including sessions such as "Rivers of Blood: Did Enoch Powell get it right?"
A recent study by Dr Ludi Simpson from the University of Manchester found that British society is becoming more mixed, not more segregated, with the number of mixed neighbourhoods increasing from 864 to 1,070 in the decade to 2001. Far from ethnic groups becoming more separate, there is more mixing today than there ever been. According to Dr Simpson, inter-ethnic couples and children of mixed ethnic parentage have risen 20 per cent in 10 years, and there are four times more children than adults of mixed ethnicity.
The 2001 census shows that it is non-white residents, such as Indians, Caribbeans, Pakistanis and Bangladeshis, who are on balance leaving inner cities rather than moving into or staying in them. In other words, what is taking place is dispersal of ethnic groups - the opposite of segregation. And in London, racist attacks have declined by almost 40 per cent in six years.
This multicultural approach has helped make London astonishingly economically successful - it is by far the most international city in the world, beating even New York as the world's most important international financial centre. Even more importantly, multiculturalism has made London a diverse city with the greatest range of individual choice on earth.
The writer is Mayor of London
JM
Lâche moi un peu. Tu n'as rien à faire de la journée que d'emm le blog? Les avertissements hier de Jean-Luc Mélenchon ne t'ont pas suffi? Ne vois-tu pas que tout le monde en a marre de tes façons de faire? Tu es une vraie nuisance.
Remarquez il adore quand je l'insulte donc on ne sort pas de sa bêtise. Pourriez vous un peu censurer toutes ses posts sans intérêt qu'on respire un peu? Merci
Sinon, BrainLessMouthFull, ça te parle ça... Parce que il y a des braillements à pousser vers les députés européens et ailleurs si tu veux servir à quelquechose pour la république - ah oui, j'oubliais, tu n'as pas encore compris ce que c'était une république, vu que tu es socialiste avant tout...
H a d o p i
P a q u e t.t e l e c o m
A s s i s e s. p r e s s e
Du JM dans toute sa splendeur! Il suffit d'appuyer sur le bouton et il part au quart de tour. Merci de ce plaisir JM.
Et bien oui ok sur Hadopi, ça me parle et bien vas-y, mets en place quelque chose. Sors de derrière ton ordi. A moins que tu ne l'aies déjà fait? En ce cas-là bravo
Et merci de m'appliquer le terme de socialiste. Ca me va
"Pour moi c’est une vraie réussite. Ils ont permis qu’il y ait des noirs et des femmes dans les directions du Labour. Il me semble que c’était leur bataille principale. Peut être faudrait-il une bataille pareille au PS pour qu’enfin les directions reflètent un peu la société." (jennifer)
comme c'était expliqué ds le machin en anglais que j'ai posté ces sympathiques réunions entre soi des Noirs (comprendre plus bronzés que les blancs et pas arabes ou chinois
parce qu'en Angleterre 1 indopakistanais est Noir comme 1 Ouest Africain ou 1 Antillais) ont servi à propulser la carrière de quelques petits bourgeois (mais c'est la même chose au PS français, pas la peine que je cite les noms) et surtout pas à combattre la blairisation du Labour
Quant à celui qui braille à longueur de blog, je crois que tu t'es trompé de personne. Comme le mot de projectif te va merveilleusement. Membre du parti Démocrate-Républicain projectif, ça te va?
Claire Strime
Oui on peut voir les choses par le petit bout de la lorgnette comme le dit cet article. Des arrivistes il y en a c'est vrai. Mais je ne pense pas que ce soit la seule vision des choses. Je verrai si à l'occasion je trouve un article mais franchement je ne sais pas où chercher. C'est comme Trevor Philips considéré comme l'expert anglais de la question noire par nos medias français. Là pour le coup c'est un mec pourri.
@ Claire Strime
Il me semble très important de signaler que nous soutenons le retrait des troupes d'Afghanistan, mais il ne s'agit pas d'un retrait qui doit être effectué n'importe comment (surtout pas au frais de la population afghane confrontée aux talibans).
Notre soutient à ce retrait va dans le sens de privilégier d'autres méthodes que celle du renforcement militaire qui est entrain de se produire en ce moment et dont l'assemblée nationale est sur le point de débattre.
Il s'agit en premier lieu de montrer que nous ne sommes pas tous alignés sur la politique de la droite française, elle même en accord avec l'OTAN (et donc les USA). Cette position a pour objectif de créer les conditions d'un débat sur les alternatives que nous avons. Il est évident que pour le moment on n'a aucune solution miracle tellement la situation est complexe, et tout le monde citera des point essentiels comme une vrai aide au développement socio-économique en Afghanistan.
Mais n'oublions pas qu'on doit aller par étapes et la première c'est de refuser l'alignement sur des positions qui ne font que servir les intérêts locaux des USA (il suffit de voir qui est l'actuel dirigeant politique Afghan pour ne pas en douter une seconde) et surtout les intérêts internationaux de l'impérialisme américain.
Nous voyons tous comment la crise financière est entrain de mettre en cause la puissance économique américaine, n'oublions pas que la puissance militaire est encore présente et qu'elle pourrait très bien être la seule arme de "légitimation" de la puissance américaine qui restera en vigueur! (elle même justifiée par le fameux choc de civilisations qu'on nous sert à tous les sauces)
Voilà pourquoi nous devons à tout prix lutter contre les logiques militaires et chercher à mettre en place des alternatives! Pour cela le premier pas est de créer un dynamique d'opposition au renforcement des troupes de l'OTAN!
Ne restons pas dans une condamnation tiède de la lutte armée, sous excuse que avec une disparitions brusque des forces de l'OTAN les afghans resteraient sans défense. Il faut à tout prix que l'opposition à la logique militaire soit intransigeante pour être capable de peser sur le débat. Pour cela nous crions haut et fort : NOUS VOULONS LE RETRAIT DES TROUPES DE L'OTAN. Être intransigeant dans ce principe ne veut pas forcement dire que le processus de retrait doit être brutal et surtout irresponsable.
# dudu 87 dit:
18 septembre 2008 à 12:15
Histoire de rire, pourquoi ne pas taxer la spéculation en bourse et leur revenu?
# V*é*r*i*t*a*s* dit:
C’est déja le cas dudu87.
# dudu 87 dit:
A quelle hauteur?
# V*é*r*i*t*a*s* dit:
18 % de prélèvement forfaitaire + 11 % de CSG/CRDS, soit un total de 29 % pour les plus-values classiques.
Ces chiffres ne concerne que la partie "revenu" (plus value) de la question
de dudu87, non ?
Sans doute une petite erreur d'inattention de votre part Véritas...
Pour la spéculation, la taxe Tobin ce serait pas mal :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Taxe_Tobin
Au sujet de l'évolution des effectifs dans la fonction publique, voici le graphique :
http://www.journaldunet.com/economie/magazine/article/l-evolution-des-effectifs-dans-la-fonction-publique.shtml
Votre copain V*é*r*i*t*a*s, il n'est pas un petit peu menteur ?
Je cite ce que V*é*r*i*t*a*s écrivait au post 53 : " Depuis des années, les effectifs (globaux) de la fonction publique NE BAISSENT PAS ! Vérifies ! C’est bien ce qui est dramatique. Ce n’est ni une rengaine, ni une évidence (la preuve, tu te trompes), c’est juste un constat inquiet."
http://www.journaldunet.com/economie/magazine/article/l-evolution-des-effectifs-dans-la-fonction-publique.shtml
Service public dit:
18 septembre 2008 à 18:33
Votre copain V*é*r*i*t*a*s, il n’est pas un petit peu menteur ?
L'habit ne fait pas le moine, le pseudonyme non plus.
@ julie :
Pour une fois nous sommes d'accord, le jour où les chinois (enfin, la dictature communiste) décidera de ne plus acheter les bons du Trésor US; là, c'est vrai, on va rigoler !... Rigoler, façon de parler, ça sera vite tragique...
À ce sujet, avez-vous lu un gros pavé (deux tomes) de Tom Clancy, "Dette d'Honneur". ça traite justement de ça avec un épilogue... surprenant !
@ Pierre L :
Quelle erreur de ma part dans ma réponse à dudu 87 ?
@ Pierre (encore) et à "Service public" (horripilant cette façon de se "nommer", passons) :
Eh non ! Votre propagande fausse ne passera pas ! C'est vous qui mentez ! Par omission j'en suis sûr ! En effet, le tableau mentionné dans le lien fait état de la fonction publique d'Etat. Or, vous n'ignorez pas qu'il existe - au moins DEUX autres fonctions publiques : hospitalière et - surtout - (au regard des effectifs), territoriale.
Eh bien mes amis, le TOTAL des effectifs ne baisse pas, n'a JAMAIS baissé pour LES fonctions publiques mentionnées ci dessus.
Critiquez moi pour avoir fait état par négligence de LA fonction publique, mais ne mentez pas quant au fond.
À bon entendeur...
L’idéologie monétariste du « libre-marché » est entrée en collision avec la réalité. Les gouvernements sont désormais appelés à agir, en cohérence avec leur serment de servir pour protéger leurs populations du danger.
" 18 septembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Le ministre italien de l’économie Giulio Tremonti, qui a anticipé la gravité de la crise actuelle dans son livre La peur et l’espoir, Europe : l’arrivée de la crise globale et les moyens d’en sortir (mars 2008), était interviewé hier sur la chaîne d’information de la télé nationale, TG1. Lorsque le présentateur lui a dit que la faillite de Lehman Brothers confirmait ses écrits, Tremonti a répondu « ce n’est pas la faillite d’une banque, mais du système », ajoutant « c’est le résultat de la décision folle de financer la mondialisation par la dette. La production en Chine et les achats des Etats-Unis étaient financés par de la dette. Puis le château de papier s’est effondré. Le système de supervision et de contrôle a faillit, mais les banquiers s’en sortent avec un gros chèque, et les autorités nous donnent des explications, et ce sont les gens pauvres qui sont perdant. »
http://www.solidariteetprogres.org/article4563.html
Krach financier mondial : « eh bien, parlez maintenant !
http://www.solidariteetprogres.org/article4553.html
@ Pierre L de nouveau :
Le principe (originel) de la taxe Tobin ne me gène pas. Elle a même des aspects intéressants.
Deux observations à ce sujet :
Documentez-vous sur Tobin, c'était, fondamentalement, un fieffé libéral !
La taxe est desservie de façon désastreuse par ses principux défenseurs, savoir les escrocs intellectuels d'ATTAC, ces olibrius à deux balles qui refont le monde avec l'argent des autres et les idées d'hier.
Voilà, c'est dit.
Cristina Kirchner ironise sur les déboires de Wall Street
18 septembre 2008 -
" - Au lendemain de la faillite de Lehman Brothers et alors que tout Wall Street vacille, la présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner a tenu à souligner que deux semaines auparavant, ces mêmes banques ont attaqué les politiques de son gouvernement et sa « mauvaise gestion », prévoyant l’effondrement de l’Argentine. Elle a dit que Lehman Brothers aurait mieux fait de s’occuper de ses propres comptes plutôt que de ceux de l’Argentine, ajoutant que le modèle du « secteur avancé » qu’ils prêchent pour son pays « a éclaté comme une bulle ». Sans dénier que l’Argentine puisse être affectée par l’effondrement financier, Mme Kirchner a toutefois indiqué que le modèle qu’elle défend est beaucoup mieux équipé pour résister à une tempête, puisque basé sur l’industrie et la production. "
Source / Nouvelles Solidarité
@ Véritas
"ces olibrius à deux balles qui refont le monde avec l’argent des autres et les idées d’hier.
Tu veux parler des Néocons (Néolibéraux) Plutôt non ?
Bonsoir,
La spirale destructrice
Par Jean-Paul Pierot
Les employés quittant précipitamment leurs bureaux, des cartons hâtivement emballés, des hommes et des femmes jetés dehors, au pied du siège New-yorkais de la quatrième banque d'affaire des États-Unis...
Cette nouvelle image du naufrage où s'abîment des fleurons du capitalisme financier est éloquente dans le grand jeu de Monopoly de la spéculation, on connaît toujours les perdants, les salariés. la crise des subprimes, ces crédits hypothécaires pour les pauvres a déjà chassé de
leur maison des dizaines de milliers de familles américaines. Ce n'est donc pas les actionnaires aujourd'hui angoissés par la baisse de la Bourse que nous plaindrons ici. La distribution des dividendes, extorqués aux travailleurs à coup de réductions d'emplois et d'intensification du travail, a rarement provoqué de problèmes de conscience à ses bénéficiaires.
Mais cette crise est d'une ampleur telle-Alan Greenspan, l'ancien chef de al FED. La banque centrale des État-Unis, a avoué n'en avoir jamais connu d'équivalente- que ses ravages se propagent comme une onde choc. Cinq banques d'affaires à ce jour emportées dans la tourmente, des milliers d'emplois laminés, et des conséquences redoutables, la pénurie et le renchérissement des crédits plombant l'activité économique et la consommation, le spectre de la récession n'est plus une chimère. Une spirale destructrice s'est mise en branle, dont il serait absurde d'imaginer qu'elle se circonscrit à l'espace états-unien. Ce krach, qui pourrait s'avérer le plus grave depuis 1929 est un symptôme de la crise qui affecte le capitalisme dans sa phase financiarisée, mondialisée, à l'heure de la révolution informationnelle. Hommage du vice à la vertu, les gouvernement libéraux redécouvrent que l'État peut servir à quelque chose et sont tentés de procéder à des (nationalisations) des établissements à la dérive. Mais qu'on ne s'y méprenne pas, ces mesures ne sont pas destinées à assurer une maîtrise sociale des grandes sociétés financières, mais d'en socialiser les pertes. Aux actionnaires, les bénéfices, aux contribuables, les déficits. l'argent public injecté pour renflouer les caisses n'en finit pas d'alimenter les comptes des spéculateurs.
Nicolas Sarkozy est pris à contre-pied. Il aller chercher la croissance avec les dents, affirmait-il, au lendemain de son entrée à l'Élysée, face à une opinion publique préoccupée au premier chef par un pouvoir d'achat anémié. mais le paquet fiscal dilapidé au bénéfice des plus riches n'a pas augmenté la consommation populaire. l'augmentation de la fiscalité indirecte, même maquillée de vert-(la taxe pique-nique)-frappera davantage, tout comme la TVA ou les taxes sur les carburants, les foyers fiscaux les plus modestes. D'autres mauvaises nouvelles attendent les Français. Christine Lagarde prévoit un renchérissement du crédit, donc de nouvelles difficultés pour les salariés à acquérir un logement.
Mais il n'est pas question d'infléchir la politique libérale, (les réformes structurelles), comme dit Nicolas Sarkozy. Les désordres financiers seraient-ils stoppés par les vents de l'Atlantique, comme jadis les nuages de Tchernobyl ne pouvaient franchir la plaine d'Alsace ? Les dirigeants européens, réunis récemment en sommet Ecofi, restent arc-boutés sur l'orthodoxie financière de la BCE, avec le soutien du directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui vante sa (politique monétaire rigoureuse). La palme de l'obtimisme revient au chef des patrons européens, le baron Seillière, (la crise financière n'a pas affecté le moral des chefs d'entreprise européennes) car, explique l'hériter des maîtres de forge, (ce n'est pas la fin du monde). C'est tout juste l'occasion de se montrer (pus prudent), doux euphémisme pour évoquer de nouveaux coups contre le monde du travail, variable d'ajustement du degré d'optimisme du monde des affaires.
Toute la question est de savoir si Nicolas Sarkozy et Ernest-Antoine Seillière, les tenants du libéralisme, parviendront à étouffer les voix qui portent une alternative.
Bonsoir H2
Il est vraiment formidable ce Jacques Cheminade (la vidéo dont tu donnes le lien ci-dessus). Je la conseille à tous. Il explique de façon limpide la crise financière.
H2 qui se lance dans l'humour, c'est courageux et sympathique.
@ Véritas
Merci.
Je suis étonné par ta réaction. Vraiment.
Poursuivons le débat ! (à crier ensemble)
H2
Avez-vous lu le texte que je copie-colle pour la 3ème fois (je m'excuse pour les autres bloggers) car je le trouve vraiment important quoi qu'on pense de l'évolution ultérieure du réseau Voltaire? Il pose très bien le problème avec Sarkozy.
Le relais français du « clash des civilisations »
Nicolas Sarkozy agite le voile islamique
Le débat qui agite la France depuis huit mois « à propos » du voile islamique a en réalité été volontairement provoqué par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. Se plaçant sur la même ligne que l’administration Bush en matière de politique internationale, il entend mettre le président de la République en difficulté en montrant que le soutien français aux États musulmans ne serait pas payé de retour sur le plan intérieur. Ce faisant, il importe le « clash des civilisations » et remet en cause le pacte laïque tout en se réclamant de lui.
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19 janvier 2004
Depuis huit mois, la France est en proie à un vif débat « à propos » du voile islamique. Nous écrivons « à propos » parce que le voile n’est ici qu’un artifice qui masque des problèmes de fond et tente de les maintenir dans l’ordre du non-dit. C’est aussi un prétexte changeant puisque l’on l’évoqua d’abord au sujet des photos d’identité, puis de l’école et des entreprises, avant d’aborder les signes politiques et les marques commerciales, en passant par la liberté des femmes, voire la modification des jours féries.
Tout débat « à propos » du voile islamique se doit de commencer par une définition de la laïcité, dont chacun se réclame pour mieux stigmatiser ses adversaires.
Rappelons donc que la laïcité est un mode d’organisation sociale où la Loi est le fruit d’un débat raisonné d’où sont exclues les convictions particulières. Ce système garantit à chacun la liberté de conscience (ce qui inclut le droit à l’apostat et au blasphème) et à tous la paix civile.
Par un détournement sémantique, le terme de laïcité, qui implique une obligation de réserve pour les fonctionnaires, est employé à tort ppour imposer des obligations identiques aux élèves. Pourtant, la question du port d’insignes particuliers par ceux-ci relève uniquement des choix pédagogiques des enseignants (l’éventuelle « sacralisation » de l’espace éducatif) et de l’exercice de leur autorité.
Pour comprendre la fonction politique du débat actuel, il faut en analyser la genèse et le rôle central qu’y joue un politicien médiatique.
Le 19 avril 2003, « Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a délibérément relancé un débat hautement polémique en abordant la question du foulard islamique samedi au rassemblement annuel de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) au Bourget », rapporte l’AFP [1]. Ce débat, qui avait défrayé la chronique à la fin des années 80 semblait en effet clos, comme le montre l’étude quantitative des dépêches d’agence sur ce thème (cf. notre graphique).
Pour fabriquer la querelle, le ministre se rend au congrès de la plus importante fédération musulmane, laquelle ne réalise pas l’étrangeté de la situation et se pense honorée de tant de sollicitude. Prenant la parole avec paternalisme, le ministre se félicite de la création à son initiative d’un Conseil représentatif des musulmans de France. Là encore, nul ne s’étonne plus de cette ingérence de l’État dans le domaine religieux, dans la pure tradition napoléonienne et en totale contradiction avec les principes républicains [2]. Le ministre évoque alors la réglementation des photos d’identité pour marteler qu’il ne saurait en aucun cas autoriser le port du voile dans les documents anthropométriques. Cette question n’ayant aucune raison d’être abordée puisqu’aucun cas de litige administratif sur ce sujet n’est récemment répertorié, la déclaration se pose comme une provocation apparemment inutile. Une partie de la salle, piquée au vif, ne peut s’empêcher de siffler devant les caméras de télévision qui avaient été convoquées en nombre en prévision de cette réaction. Le conflit est engagé médiatiquement et pour ceux qui le perçoivent uniquement à travers un bref extrait télévisé, il semble avoir été engagé par des musulmans revendicatifs contre un membre du gouvernement venu leur rendre visite « en ami ».
Cette initiative de Nicolas Sarkozy intervient un mois après le veto opposé par la France aux États-Unis au Conseil de sécurité de l’Onu. Elle peut être interprétée comme une volonté d’importer la stratégie états-unienne du « clash des civilisations ». Le ministre de l’Intérieur fait ainsi d’une pierre deux coups : atlantiste fidèle opposé au veto français, il met indirectement en cause la politique proche-orientale de la France ; en rivalité permanente avec Jacques Chirac, déjà accusé aux États-Unis d’antisémitisme, il le harcèle sur une nouvelle question religieuse en le mettant en demeure de prendre ses distances avec les musulmans.
Au sein même de parti du président de la République, l’UMP, le président de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, met en place une mission d’information sur le port des signes religieux à l’école. Il y reprend une rhétorique classiquement tenue par les ultras du parti gaulliste et qui n’est pas sans rappeler celle de son père, Michel Debré, lors de la crise algérienne. À cette époque, faisant fi des principes républicains dont elle se réclame, la France distinguait dans ses départements d’Algérie deux collèges électoraux : les Français et les Musulmans.
Pour se dégager de cette situation, Jacques Chirac met en place une commission indépendante dont il confie la présidence à un démocrate-chrétien, Bernard Stasi. Mais, loin de poser le problème philosophico-politique de fond, cette commission se contente d’une approche gestionnaire des conflits survenus dans les services publics. Au lieu de redéfinir des principes consensuels, elle émet une série de propositions réglementaires qui ouvrent une multiplicité de polémiques techniques.
Le débat artificiellement provoqué par Nicolas Sarkozy s’enfle d’autant plus que la question de l’interdiction du voile islamique sert à beaucoup de prétexte habile pour signifier symboliquement le rejet des Français musulmans hors de l’espace public. Le théologien Tariq Ramadan, qui met en garde ses coreligionnaires contre le réflexe du repli communautaire et les incite à s’engager en politique, devient alors la cible des personnalités atlantistes. Il est accusé d’antisémitisme avant d’être mis en cause indirectement et rendu responsable des opinions de son père et de son frère. Un débat est organisé par la chaîne de télévision publique France 2 entre Nicolas Sarkozy et Tariq Ramadan. Au cours de celui-ci, le ministre de l’Intérieur somme son interlocuteur de dénoncer publiquement sa famille. Le message est clair : dans la stratégie états-unienne du « clash des civilisations », ce qui est demandé aux musulmans européens, ce n’est pas d’adapter leurs pratiques religieuses aux sociétés occidentales, c’est de rompre avec les populations du Proche-Orient. Mais en jouant la carte états-unienne pour satisfaire ses ambitions personnelles, Nicolas Sarkozy réveille les vieux démons de l’intolérance.
Les marchés financiers restaient très fébriles jeudi en fin d'après-midi malgré les injections de liquidités des banques centrales et même l'interdiction des ventes à découvert en Grande-Bretagne sur les actions financières. Morgan Stanley et Goldman Sachs, les deux dernières banques d'investissement encore indépendantes de Wall Street, étaient à nouveau en forte chute à Wall Street. La Bourse de Paris a clôturé en baisse de plus de 1 % et la Bourse de New York était à peu près à l'équilibre, la situation restant fluctuante.
Le régulateur britannique (FSA), sous forte pression politique, a décidé de prendre la mesure drastique d'interdire les ventes à découvert (une technique qui permet de parier sur la baisse d'une action) sur les valeurs financières. Déjà la Securities and Exchange Commission (SEC), son homologue américaine, avait décidé de retreindre ce genre de transactions aux Etats-Unis. Pour certains intervenants, il s'agit d'une entorse au bon fonctionnement des marchés. La FSA en a conscience mais la crise sur les marchés est profonde.
Autre mesure exceptionnelle prise aujourd'hui, la Réserve fédérale a décidé de quadrupler le montant de dollars que les banques centrales peuvent injecter de par le monde à 247 milliards de dollars. Elle a elle-même injecté 105 milliards de dollars supplémentaires et soutenu une action coordonnée avec la Banque centrale européenne et d'autres banques pour qu'elles mettent le reste à disposition des banques privées. Celles-ci sont en effet extrêmement réticentes à se prêter les unes aux autres. Ce qui crée la panique actuelle.
Morgan Stanley était donnée ce jeudi soir en discussion avec le fonds souverain chinois CIC pour lui vendre une part significative de son capital et s'adosser à lui pour briser la crise de confiance. Selon la presse américaine, la prestigieuse deuxième banque de Wall Street est également en discussion avec la banque régionale américaine Wachovia, en vue d'un mariage. Pour beaucoup, il semblait acquis que Morgan Stanley allait perdre à son tour son indépendance d'ici ce week-end.
Le gestionnaire de fonds américain Putnam Investments a de son côté annoncé la fermeture de son Prime Money Market Fund. Il s'agit d'un fonds monétaire parmi les moins risqués de la gamme des fonds monétaires, pesant 15 milliards de dollars. Le fonds a été assailli de demandes de retrait de liquidités de la part des investisseurs. Les difficultés rencontrés par les fonds monétaires aujourd'hui sont inquiétantes car elles sont le signe que les particuliers, qui en détiennent beaucoup, commencent à s'inquiéter eux-aussi de la situation sur les marchés.
"Ce qui est fou, c'est que de nombreuses catégories d'actifs, par exemple la dette de grandes entreprises, sont bradées, se désolait un investisseur. Mais il faut attendre que se dénouent les déséquilibres qui entraînent le système financier dans une spirale infernale. Ceux qui restent vivants auront à leur portée d'excellentes opportunités d'investissement."
http://www.lesechos.fr/info/finance/300294207-crise-les-marches-restent-tres-febriles.htm
" Alors que le modèle capitaliste s'enfonce de manière de plus en plus évidente dans une crise structurelle majeure (et non conjoncturelle comme on tente de nous le vendre), alors que la pauvreté et les inégalités explosent sous le joug de la dictature du profit à tout prix, alors que les machines financières se sont emballées hors de tout contrôle et réclament pourtant de moins en moins de règles et de contraintes comme remède au chaos, l'étau de la société de contrôle se referme inexorablement sur les citoyens dans un régime qui banalise le délit d'opinion, le crime de lèse-majesté et la culpabilité a priori, dans le règne absolu de l'arbitraire et du soupçon."
Le Monolecte :
http://blog.monolecte.fr/post/2008/09/11/Miniver-report
"Nouriel Roubini, la nouvelle star de Wall Street", par Pierre-Henri de Menthon (Challenges)
Pierre-Henri de Menthon, directeur délégué de Challenges
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EN temps de crise, on a besoin de héros. Et Wall Street s’est trouvé le sien en la personne de Nouriel Roubini.
Il n’est pas trader ou banquier, il est professeur d’économie à l’Université de New York. Il y a deux ans, le 7 septembre 2006, lors d’une intervention au siège du FMI il a expliqué que les Etats-Unis étaient menacés de récession, sous le double effet d’une crise du logement et d’un choc pétrolier.
http://www.challenges.fr/actualites/finance_et_marches/20080915.CHA6374/nouriel_roubini_la_nouvelle_star_de_wall_street_par_pie.html
Il y a 1 an, je disais que les subprimes n'étaient que le début de la crise.
Le CAC baissait à 5000 points.
Véritas me disait que j'y connaissait rien en économie.
Il y a 1 an je disais que ça allait se poursuivre avec les réassureurs et les crédits aux entreprises.
Véritas me disait que j'y connaissait rien en économie.
Aujourd'hui, la crise a atteint l'Europe (oui m'dame Lagarde !) et est descendue du casino virtuel vers l'économie réelle.
La crise touche les réassureurs et les crédits aux entreprises. Le CAC est descendu à 4000 points.
Véritas est toujours persuadé (et essaie de persuader) que tout va bien.
Jusqu'à 3000 points ?
Au fait, l'impôt de bourse à 7668€, il est devenu quoi ?
Le gars qui gagne 100000€ en 2 clics de souris, il a transpiré combien de mois?
Ah OK, il a pris un risque le pauvre !
Deauville c'est nul, on prend aussi des risques, mais le con-tribuable ne rembourse pas les pertes!
Tient, ça faisait longtemps que zorba n'avait pas dit "mouche"...
Et on n'a pas eu droit aux millions de morts, ni à la Korée du Nord.
Véritas, est-ce bien toi ce soir ?
1) - Rien (sauf la censure !) ne m'empêchea de pointer vos mensonges.
2) - Je ne suis pas un fanatique. Je suis libre de mes jugements. Tel n'est pas votre cas.
:( comptoir de commerce...
C'est officiel depuis mercredi: le système financier international a fait faillite.
En effet sans le sauvetage par la puissance publique des plus gros participants de la sphère financieres (freddi,fannie,AIG...), le chateau de carte s'effondrait, la belle mécanique dorée était stoppée nette.
Le monde à changé, la main invisible toute puissante et bienfaisante des libéraux n'est pas venu au secours, ni du peuple américain ruiné, ni du système bancaire et financier décapité.
Il faut désormais ouvrir les yeux sur ce monde et faire appel à la raison individuelle et collective, pour accepter la vérité : le mythe est tombé. la croyance aveugle dans les marchés doit désormais cesser. Il est temps de réaliser l'ampleur de la supercherie.
Les apôtres du libéralisme économique ont transformé radicalement notre société selon le dogme qu'is avaient établi. Minutieusement ils ont mis en oeuvre leur projet politique, répandu leur idéologie jusqu'au plus profond des consciences et de l'imaginaire. 30 ans de messe. 30 ans de mensonges. 30 d'enrichissement sans limite.
La trahison des économistes qui se sont mis au service de leur nouveau dieu révèle aujourd'hui que ce système a été organisé pour protéger et accroître les richesses du petit nombre: Accès à la liberté pour le capital, durcissement de la surveillance, de l'ordre et accroissement de la répression pour contenir le chaos social et la pauvreté.
Ce que révèle cette crise c'est une dérégulation totale qui à conduit à une irresponsabilité totale. La disparition organisée du contrôle démocratique dans l'ensemble du système économique et financier, à permis au monde de la finance de déchainer les forces du culte de l'égo et de l'argent.
Les victimes de l'effondrement du systèmes son clairement identifiés : les menages us ont été ruinés par la crise immobilière, puis il vont payer la facture de la nationalisation forcée des institutions financières en faillite, il subiront ensuite le 2ème tour avec la recession économique et le chomage, et enfin ceux qui avaient préparé leur retraite, seront ruinés par l'effondrement de la valeur de leur portefeuille.
Les gens qui ont organisé la débacle,vont prétendre être les sauveurs, il vont bientôt vous expliquer comment il vont dans l'intérêt de tous remettre en marche le système. Il auront probablement encore derrière eux une armée de cardinaux, (pseudo experts, analystes, economistes) formatés à l'évangélisation libérale des consciences. Il connaissent leur force : nous sommes a genoux.
Alors nous auront le choix après en avoir payé la facture, soit de recommencer comme avant en mettant des rustines supplementaires à un système irresponsable obsolète et dangereux et de reprendre la prière pour que le marché nous offre notre pain quotidien.
Ou alors de faire le choix de la libérté en reprenant en main notre destin, en affirmant notre dignité, en exerçant notre souveraineté, en organisant la société qui garantira les libertés fondamentales de tous, une société dans la quelle la question de la gestion et de la repartition des richesses est un élément centrale de la démocratie.
Le monde a changé soyons réalistes, soyons modernes, soyons responsables, engageons les transformations essentielles dont notre société à besoin, faisons rayonner la liberté, la démocratie par l'intelligence populaire et collective, ou alors nous sombrerons dans le passé et l'obscurantisme du culte libéral.
Nous sommes le peuple et nous avons ce pouvoir et cette reponsabilité
@ JM
J'ai posté un truc au fil précédent.
Tu peux faire un copier/coller
Véritas, parles nous du Chili en 1973 (les faits sont les faits toussa)
Si, courageux anonyme, ça j'en suis persuadé. Vous en donnez d'ailleurs la démonstration en ce moment même.
Chercheriez vous à me faire sortir de mes gonds pour pouvoir me diaboliser à bon compte ? Vous n'y arriverez point.
Et votre incapacité démontrée ce soir à débattre avec des arguments solides va finir par vous attirer les foudres de votre maître (louanges à lui !). Prenez garde petis vassaux !
Les faits sont le faits.
4 "out", parles nous des 100 millions de morts victimes du communisme (les fait sont les faits, toussa quoi...).
En quoi celà me gènerait-il de vous confirmer qu'Allendé a été assassiné sur ordre de la CIA ?
Je ne suis pas binaire moi, ni manichéen, ça ne me pose aucun problème puisque c'est la vérité.
Ma seule croyance, c'est la liberté.
Les faits sont les faits.
Victime d'un pouvoir qui s'est dit communiste. Je préfèrerais.
Parles nous de l'après Allendes. Pourquoi, par qui, dans quel but ?
@ 4 "out" :
Au risque de souiller ta garde robes, je te le confirme : rien (surtout pas toi !) et sauf la censure ne m'empêchera de pointer vos mensonges.
Que ça te plaises ou pas.
c'est quoi le communisme 4aout...?
A la bonne heure, c'est la CIA qui a tué Allende, pas le KGB !
@ Véritas post 111
Oui je sais, tu l'as déjà écrit.
Et pour les questions post 110 ?
@ 4 "out" :
... victimes de pouvoirs qui étaient tous strictement communistes par nature et par essence..
J'ai à ce sujet posté il y a quelques temps un long et passionnant article sur la "nature criminelle" du communisme. Veux-tu un nouvel envoi ?
En ce qui concerne l'après Allende, tu es parleras bien mieux qu moi !
Et pour ma question du post 108 ?
4 "out" essaye lui aussi de faire de lhumour. Cest une épidémie ce soir !