18sept 08

Si cette crise "financière" est bien la crise globale du capitalisme que nous voyons, alors nous sommes entrés dans une phase périlleuse de l’histoire de l’humanité. Les relations sociales dans chaque pays et les relations entre les nations vont en être toutes atteintes dans le sens du durcissement des tensions et de la confrontation. Triste perspective si l’on se souvient que les deux dernières crises générales se sont dénouées dans des guerres mondiales. Et il est bien dans le ton du monde actuel qu’il en aille ainsi. Dans ce monde entièrement dominé par le capitalisme, les divergences d'intérêts sont redevenues des conflits type dix neuvième siècle. Ils  opposent des impérialismes en vue de la maitrise des matières premières, des marchés et des voies de communication. Le maintien de la paix redevient donc une question centrale. Bellicistes et pacifiques vont s’affronter idéologiquement. On doit se souvenir que la paix n’est pas l’état de nature entre les hommes. C'est une construction politique. Dès lors, la paix est un enjeu politique. Quelle stratégie construire dans ce but ? Face aux tensions, que faire : la force ou la négociation ? Le point de vue de gauche dans le siècle passé est celui de la négociation et le refus de la force. Ce choix présuppose la reconnaissance des intérêts contradictoires des protagonistes. Le contraire du système blanc et noir, bon et méchant qui tient lieu de catégories mentales chez les importants aujourd’hui. Ce n’est pas tout. La paix et la guerre sont des dynamiques globales qui s’ancrent dans le sort des incendies locaux. Conflits ethniques, religieux, écologiques peuvent occasionner des départs de feux généraux sans commune mesure avec les origines ni leur impact local. C’est pourquoi je range dans la même catégorie de danger la situation au Caucase entre nations et la situation en Bolivie. Là, les riches aidés par les USA ont entrepris de déstabiliser le pays en agissant pour sa partition. L’expulsion de l’ambassadeur US est une bonne chose, intuitu personae. En effet cet homme est un spécialiste de la déstabilisation sécessionniste. C’est lui qui négocia les accords de Dayton qui entérinèrent le nettoyage ethnique de la Bosnie. C’est lui qui représenta les USA au Kosovo. Il manigança la criminelle indépendance de cette province. La réunion des chefs d’Etats américains a condamné les nouvelles activités des sécessionnistes boliviens. Je suis attristé de voir dans quel abandon la gauche laisse cette question. Quel peu de solidarité et d’information elle diffuse à ce sujet! Je crois que le devoir de la gauche de résistance est de se mettre en mouvement comme elle peut, dès qu’elle le peut. Peut-être que cela n’aura pas d’influence sur les évènements eux-mêmes. Mais ce n’est pas sûr. Ce qui est certain par contre c’est que cela permettra à tous ceux qui en seront saisis de comprendre comment la stratégie du « Choc des civilisations » se construit localement dans l’ethnicisation des conflits. « La politique locale est ethnique, dit Samuel Huntington l’inventeur de cette théorie, la politique globale est civilisationnelle ». Le complot pour la partition de la Bolivie n’est pas une affaire bolivienne.


274 commentaires à “Jusqu’à la paix”
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  1. regis dit :

    @Michel : militant syndical, je voudrais avoir un espoir dans mon combat de tous les jours qui m’amène depuis de nombreuses années trop d’occasions de désespérance. Permets la remarque d’un non membre du PS qui « en dehors et à côté poursuit l’œuvre de transformation sociale » :
    “Loin des synthèses molles et des meccano improbables, il faut au PS une majorité nouvelle et cohérente, qui incarne une gauche décomplexée et fière de ses valeurs”, ont-ils estimé. “Réussir ce Congrès, c’est en ressortir avec une ligne politique assumée sur le fond, une stratégie clarifiée sur les alliances, une équipe renouvelée”, ont ajouté les signataires. “Nous proposons de construire un grand parti de la gauche, à la fois social, écologiste, laïc et populaire”.
    Ils ont égrené leur credo en “six priorités” : “construire un nouveau pacte européen, redistribuer les richesses, réguler le libre échange, affirmer le rôle économique de la puissance publique, promouvoir une politique étrangère de gauche, agir pour une société de progression des droits et de l’égalité”.
    “Nos concitoyens ont besoin d’une gauche offensive pour s’opposer et inventive pour proposer”, ont jugé les signataires.
    Rien de concret dans ce programme. Nous avons voté NON : qu’en faites vous ?
    Quelles propositions PRECISES sur lesquels nous pourrions juger ?
    Notre expérience nous dicte la méfiance et ce n’est pas en payant avec de bonnes paroles…on a déjà donné !
    Fraternellement.

  2. Michel dit :

    "Michel,

    ton introduction est idiote.
    Ceux que tu cites sont unis depuis un certain temps déjà."

    Explique moi en quoi elle est idiote lorsqu'on voit qu'à la gauche du PS, chacun prétend se battre pour l'unité et qu'ils ne sont pas fichus, tous les 4, de signer un texte commun ?

    "Le fait nouveau est surout qu’ils ont décidé de ne pas s’unir aux “reconstructeurs” et qu’ils fassent un appel au reste des sensibilités de gauche du parti."

    Ben ouais, mais ç'aurait été plus convainquant sans la danse du ventre de certains (tu vois de qui je veux parler), au préalable, devant Martine Aubry. Ça nous promet une belle synthèse !

    "De fait Trait d’Union par la voix de son premier signataire, Jean-Luc Mélenchon, a également diffusé un communiqué de presse pour saluer cette nouvelle tant attendue"

    Je m'en réjouis. Mais au moment où j'ai posté, il n'y avait qu'un texte co-signé à trois. Mais il parait que Mélenchon est difficile à joindre au téléphone. On attendra donc avec impatience que la gauche du parti "socialiste" se réunisse.

  3. H2 dit :

    +++A lire

    Excellente parution de" Respublica "

    Catherine Kintzler : " C'est quoi, la laïcité négative ? "

    Extrait :

    "La laïcité pose la liberté

    Maintenant, regardons quels sont les effets du minimalisme dont je viens de parler. On découvre alors un autre angle d’attaque pour user des termes « négatif » et « positif », qui les rattache à une question décisive. Il s’agit de l’effet politique et juridique : celui-ci est-il producteur de droit et de liberté?
    On pourra aisément montrer que c’est précisément par son minimalisme que le principe de laïcité est producteur, positivement c’est-à-dire du point de vue du droit positif, de libertés concrètes. C’est en effet à l’abri d’une puissance publique qui s’abstient de toute inclination et de toute aversion en matière de croyances et d’incroyances que les religions, mais aussi d’autres courants de pensée, peuvent se déployer librement. A l’abri d’un Etat où règne une religion officielle ou un athéisme officiel. Mais aussi, ne l’oublions pas, à l’abri les uns des autres. En s’interdisant toute faveur et toute persécution envers une croyance ou une incroyance, la puissance publique laïque les protège toutes, pourvu qu’elles consentent à respecter la loi commune.
    Il n’y a donc rien de plus positif que la laïcité. Elle pose bien plus de libertés politiques et juridiques que ne l’a jamais fait aucune religion. Car une autre confusion doit être dissipée. Si quelques messages religieux aspirent à une forme de libération métaphysique et morale, aucune religion n’a été en mesure de produire la quantité de libertés positives engendrées par la plate-forme minimaliste de la Révolution française - première occurrence du concept objectif de la laïcité même si le mot apparaît plus tard. Du reste ce n’est pas la préoccupation essentielle des religions, qui ne sont heureusement pas réductibles à leurs aspects juridiques.
    Quelle religion a institutionnalisé la liberté de croyance et d’incroyance ? Laquelle a, ne disons pas instauré, mais seulement accepté de son plein gré le droit des femmes à disposer de leur corps, à échapper aux maternités non souhaitées ? Laquelle serait prête à reconnaître celui des homosexuels à vivre tranquillement leur sexualité et à se marier ? Laquelle reconnaît de son plein gré la liberté de prononcer des propos qui à ses yeux sont blasphématoires ? Inutile de citer l’affaire des caricatures, l’assassinat de Théo Van Gogh, pas besoin de rappeler les lapidations, ni de remonter au procès de Galilée ou au supplice du Chevalier de La Barre : les exemples sont légion. Aucune des libertés positives que je viens de citer n’a été produite par une religion, directement, en vertu de sa propre force, de sa propre doctrine et par sa propre volonté : toutes ont été concédées sous la pression de combats et d’arguments extérieurs. "

    Texte intégral :

    http://www.gaucherepublicaine.org/,article,2194,,,,,_C-est-quoi-la-laicite-negative.htm

    A lire la très bonne chronique d'Evariste :

    http://www.gaucherepublicaine.org/,article,2193,,,,,_Lrarme-ultime-dominer-la-culture-et-lrethique-de-vie.htm

    Et pour rire jaune, le texte de Jérôme Manouchian

    "Le PS a trouvé le mouvement perpétuel..."

  4. H2 dit :

    @ Amen !

    Pas joignable M.Mélenchon ?
    Et oui mais c'est bien sûr ! Demain c'est l'élection des Sénateurs !

  5. H2 dit :

    (Vous étiez au courant ? bof moi non plus)
    http://www.bakchich.info:8080/article5100.html

  6. H2 dit :

    Pour rire
    Question :
    Qu'est-ce qu'une Gauche moderne ?

    Réponse : une Droite classique

    http://www.lagauchemoderne.org/

  7. H2 dit :

    Big Brother :

    made in France : Allocations familiales: les conseils policiers contre «l'individu mensonger»

    «La subversion mêle en proportion calculée un peu de vrai mais récupéré au service du faux»,

    made in States :

    http://www.france.attac.org/spip.php?article8150

    Vous pouvez augmentez la liste des pays, j'imagine aisément...

  8. La panique continue. dit :

    "The federal government's fiscal exposures totaled approximately $ 53 trillion as of September 30, 2007, up more than $ 2 trillion from September 30, 2006, and an increase of more than $ 32 trillion from about $ 20 trillion as of September 30, 2000," Walker said. "This translates into a current burden of about $ 175,000 per American or approximately $ 455,000 per American household."

    http://www.yubanet.com/artman/publish/article_72998.shtml

    En clair : déjà, le 17 décembre 2007, chaque ménage américain avait une dette moyenne de 455 000 dollars.

    Vous avez bien lu : le 17 décembre 2007, une dette moyenne de 455 000 dollars.

    Question : maintenant que la crise financière s'est produite, quelle est la dette moyenne de chaque ménage américain ?

  9. BA dit :

    Vendredi 19 septembre, Nicolas Dupont-Aignan écrit :

    « Nos concitoyens attendent désormais le plan B, seul capable de réconcilier l’idée européenne avec les Nations. Pour ce faire, comme je vous l’ai indiqué dans mon discours de clôture des Universités de rentrée de Debout la République, il faut un grand rassemblement des républicains de droite comme de gauche. C’est à cette condition seulement que nous serons capables de convaincre les Français qu’une autre Europe est possible. Lors du Congrès fondateur de DLR, le 23 novembre prochain à la Mutualité, je présenterai les grandes lignes de ce projet. Alors, toutes celles et tout ceux qui s’y reconnaissent pourront, d’où qu’ils viennent, nous rejoindre. »

    http://blog.nicolasdupontaignan.fr/

    Nicolas Dupont-Aignan écrit LA phrase : « il faut un grand rassemblement des républicains de droite comme de gauche. »

  10. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    BAGATELLES
    Garde à vue
    Après les institutrices de maternelle, offusquées que leur ministre réduise leur rôle au changement de couche et à la surveillance des siestes, voilà maintenant les flics qui regardent d'un drôle d'oeil les pandores.
    A l'origine de la grogne policière, un décret signé du ministre de la défense qui, dans l'optique d'un rapprochement entre les deux corps, met tous les officiers de gendarmerie au même niveau que les commissaires de police. Seulement, voilà que de part et d'autres, on pointe du doigt des avantages financiers par-ci, des suppléments de salaire par-là.
    Alors pour le moment, le décret coupable reste en garde à vue.

  11. 4 Août dit :

    "La manière dont les pouvoirs publics américains reprennent à leur charge les créances douteuses des fameux subprimes rappelle l'affaire du Crédit Lyonnais en France. Les profits sont toujours privés, mais les pertes deviennent parfois curieusement publiques. "

    http://www.marianne2.fr/Une-affaire-Credit-Lyonnais-mondiale_a91329.html

  12. 4 Août dit :

    "Pour Attali, « les mêmes mécanismes » que celle de 1929 régissent la crise actuelle, car comme alors, « on a laissé les gens s’endetter sur des valeurs fictives ».
    Pour Attali, le spectre de la crise, comme en 1929, présente trois types de risques : « la dénonciation de complots, comme la stigmatisation des juifs avant la guerre ; une grande inflation pour faire disparaître les dettes, et des tensions militaires pour contraindre les gens à accepter plus d’austérité et d’impôts ».

    Jacques Attali voit dans ce contexte une tentation dangereuse pour les Etats-Unis de recourir à des manœuvres militaristes. C’est pourquoi il appelle à une régulation internationale « démocratique » des marchés financiers."

    http://solidariteetprogres.org/article4571.html

  13. commandant P. dit :

    relire mon post 188 :

    de 1000 à 2000 G$ pour combler l’écroulement du système bancaire US
    (à rembourser sur X années ?)
    et
    612 G$ PAR AN uniquement pour le budget de défense des USA

    Donc, pour ce qui est des "tentations danfereuse pour les US de recourir à des manoeuves militaristes" :
    désolé, ce n'est plus de la tentation (612 G$ = la moitié des dépenses mondiales d'armements, chiffre SIPRI) !

  14. Une promesse irresponsable dit :

    Dans son programme, Nicolas Sarkozy écrivait en 2007 :

    " Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l'État intervienne pour garantir l'accès au crédit des personnes malades. Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. "

    http://www.u-m-p.org/propositions/index.php?id=credit_hypothecaire

    Nicolas Sarkozy voulait introduire en France ce qui a fait exploser la finance aux Etats-Unis !

    Si Nicolas Sarkozy avait tenu parole, il aurait rempli sa promesse :

    " Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. "

    C'est exactement ce qui vient de provoquer la crise financière aux Etats-Unis !

    Pour une fois, nous devons être heureux que Nicolas Sarkozy ait trahi une promesse électorale !

    http://www.marianne2.fr/Quand-Sarkozy-revait-de-subprime-a-la-francaise_a91326.html?PHPSESSID=fdbe3d0c521b51093768597b2e6ffadc

  15. DiGeo dit :

    Rien de tel que les formules lapidaires pour désengorger les neurones sans douleur!

    Question : Proposée par H2
    Qu’ est-ce qu’une Gauche moderne ?
    Réponse : une Droite classique

    J'ajoute qu'en exemple on peut citer: l'UMP et le PS

    Je suis un gaucher contrariant. C'est plus fort que moi. Il faut que j'emm**** les droitiers. Pierre Desproges.
    C'est comme cela que JM en prend plein la tronche bien qu'il s'en défende.

    On ne prête qu'aux riches, et on a bien raison, parce que les autres remboursent difficilement. Tristan Bernard
    On voit bien avec la cata des subprimes qu'il n'est pas raisonnable de prêter aux pauvres.

    Je ferais admirablement remarquer aux hommes politiques qui me prennent pour un rigolo que ce n'est pas moi qui ai commencé. Coluche.
    Sans commentaire.

  16. Lisée dit :

    Voilà ! la crise est finie ! dormez en paix brave gens. Les contribuables de la planète combleront les pertes énormes creusées par les spéculateurs, et, comme la crise est finie, n'en parlons plus, et surtout ne parlons plus des mesures de précaution qu'il serait indispensable d'imposer aux spéculateurs de tous poils. Comme cela, on peut commencer à préparer, dès aujourd'hui, la prochaine crise fiancière internationale !

  17. carlo dit :

    Merci à J Angel de nos avoir communiqué ces bonnes nouvelles (cf. post 182). Espérons que les discussions engagées puissent aboutir. Ce rassemblement pourrait rendre possible la constitution et le succés de listes d'union d'opposition à l'Europe libérale de Lisbonne aux européennes de l'année prochaine. La priorité, actuellement, est l'élection européenne de 2009, non la présidentielle de 2012. L'oublier serait ouvrir un boulevard à OB, voire à NDA. Sur l'Europe, beaucoup au PS sont exactement sur la même ligne que F Bayrou. La campagne des européennes en apportera la preuve. Les choses seront plus claires.Tant mieux.

  18. paul dit :

    Bon courage, M. Mélenchon, pour cette tentative d'élaboration d'un pôle de gauche au PS.

    Qu'il ne permette pas une nouvelle "synthèse du Mans", que nous ne servions pas de caution de gauche à un parti fourre-tout, surtout servant à placer ses élus.
    Il ne peut y avoir de motion commune qu'en définissant clairement et sa ligne politique et ce qu'elle n'accepterait pas d'une majorité aux contours "apolitiques".

    Dans le cas contraire, mieux vaut partir seuls au combat du congrès, avec notre cohérence.

    Nous sommes nombreux, je crois, à ne pas vouloir de la répétition qui nous mène à l'échec.

    Nous ne sommes en aucun cas pieds et poings liés au PS.

    Nous sommes donc nombreux à vouloir créer avec d'autres une structure portant les espérances révolutionnaires.

  19. paul dit :

    samedi 20 septembre:
    Journée de mobilisation contre la présence française en Afghanistan.

    Divers rassemblements et manifestations auront lieu aujourd'hui.

    Nombreux seront des militants du PS qui y participeront, donc dans une position contraire à celle de notre parti. "L'hebdo des socialistes" que je viens de recevoir dit que c'est "inimaginable" de demander le retrait de nos troupes. Dans les pages qu'il consacre au sujet, pas un mot sur les enjeux énergétiques, l'oléoduc permettant d'éviter l'Iran, etc... C'est ce que les députés PS défendront à l'Assemblée Nationale lundi.

    Qu'est-ce qui nous rassemble?

  20. JM dit :

    à ce petit cadre qui se nomme josé angel et a posté sous le pseudo JeanLuc Mélenchon, avant que l'appareil réagisse et finalement remplace le pseudo par son simple nom (post 202).

    j'ai lu ce que TU as écris dans le cadre de tes menaces.
    c'est confondant de médiocrité et de bêtise pour un cadre.

    je n'ai pas le temps là car je passais vite fait de te répondre comme il le faut au cadre que tu es.

    mais comme tu es un cadre, donc, parait il, je vais te recadrer, et te parler un peu de République, de Gauche, de l'absence totale de profondeur que tu fais dans l'emploie de ces mots, des censures sur ce blog vis à vis d'informations divergentes, et du reste!

    à tout à l'heure, larbin.

  21. DiGeo dit :

    Tremblez José Angel le justicier JM va passer quand il aura digéré votre post 202.

    Il se propose de vous recadrer. Rien moins

    Proposons lui d'aller se faire encadrer par NDA dont il est le larbin préféré.

    Ce type est vraiment une nuisance sur pattes d'autant plus pernicieuse qu'il n'a absolument pas conscience de débilité de son état!

  22. José Angel dit :

    je tremble DiGeo, je tremble... mais ceux sont plutôt les spasmes d'un fou rire qui me font rigoler.

    JM va NOUS donner un cours de Républicanisme, lui qui ne sait qu'insulter et mépriser. Je crois que cela va être drôle.

    Et dire, qu'il a du se lancer à corps dans une recherche quelconque pour encore une fois nous faire croire que son copier/coller et une de brillantes saillies.

    Non vraiment j'en rit à l'avance.

    Ce mec doit être ce que l'on appelle vulgairement dans le milieu un ingénieur SlideWare. En gros pour ce qui ne savent pas de quoi il en retourne, un ingé SlideWare et un mec payé trop cher pour pomper les idées des autres et les présenter avec de jolies couleurs pour que son patron puisse faire le fier dans des réunions où tout se décide mais rien ne se fait.

    Allez à bientôt DiGeo et les autres, je dois me rendre à Juvisy pour empêcher la droite de Sarko, celle de NDA et de Bayrou de détruire l'hôpital.Tiens en voilà une autre ligne de fracture entre Républicains, il y a ceux comme JM qui brassent des mots et ceux comme nous qui agissons.

    A tchao,
    José Angel

  23. maxou dit :

    bonjour à tous,
    Le style est une fçon très simple e dire les choses compliquées.
    Cocteau

  24. perdreau dit :

    Bonjour,

    Nous avons eu une réunion sur les contributions à la fédé 21, chacun a bien défendu ses positions.

    Cependant dans la salle une personne voulait ton exclusion du PS, n'importe quoi, à moins que tu veuilles faire comme en Allemagne et créer un "Die Linke" à la française!

    Personnellement je n'y crois pas, je pense que tu te sens très bien au PS

    Amitiés socialistes

  25. JM dit :

    Pour les vrais républicains, ceux qui placent la république quand elle est menacée AU-DESSUS de leurs petites attaches partisanes, il y a dans ces 3 sujets beaucoup de choses importantes.

    Rappel.

    IL EST SIDERANT QUE SUR CE BLOG OU LES GENS SONT SI PROMPTS A BRAILLER SUR TOUT CE QUI RESSEMBLE A UN DANGER OU UNE INJUSTICE, RIEN DE RIEN NE SOIT DIT CONCERNANT LE PAQUET TELECOM ET HADOPI ET LES ASSISES DE LA PRESSE.

    IL serait pourtant très simple d’agir et de gueuler, car ces projets sont extrêmement structurants et extrêmement dangereux.

    les “militants”, vous avez des projets, quelquechose a dire, un cri…?

    vous avez mis plus de deux mois à comprendre edvige sur ce blog alors que moi et un ou deux autres vous en parlions, et encore seulement parce-que vos maitres ont fini par en parler…
    vous allez faire pareil que pour edvige pour ces autres “projets” gravissimes autour desquels j’essaie depuis 3 mois de vous “réveiller”?

    là c’est en jours et en semaines les échéances.
    ah c’est sûr c’est moins exotiques que la Bolivie!

  26. Pierre L dit :

    USA : Union Socialiste d'Amérique ? :shock:

    C'est désormais officiel : les Etats-Unis n'ont plus que quelques jours pour éviter de basculer dans une nouvelle Grande Dépression. Et l'administration Bush se prépare à lancer l'intervention la plus vaste de l'État fédéral dans le domaine économique depuis le "New Deal" de Franklin D.Roosevelt. Du coup, à J-46 de la présidentielle du 4 novembre, c'est à peine si on parle encore des deux candidats à la Maison-Blanche, Obama et McCain. Ceux-ci continuent à s'invectiver, impuissants, car ils sont sur le banc de touche, pendant que les véritables acteurs de la partie se démènent sur le terrain. Mais pour les deux postulants, il importe plus que jamais d'avoir au moins l'air présidentiel face à la crise. Et pour l'heure, Barack Obama semble plus à l'aise dans ce rôle que John McCain. Il est vrai que le candidat républicain ne pouvait craindre pire poisse à quelques semaines du scrutin. La crise l'oblige à batailler sur un terrain qui n'est vraiment pas le sien, et en plus à la tête d'un mouvement conservateur profondément désorienté et divisé.

    "Nous ne sommes qu'à quelques jours de l'effondrement complet de notre système financier"a avoué vendredi matin le sénateur démocrate du Connecticut Chris Dodd, qui préside la commission des Banques au Sénat, rendant compte sombrement sur ABC de ce que le secrétaire au Trésor Henry Paulson et le président de la Réserve Fédérale Ben Bernanke avaient expliqué jeudi soir aux dirigeants du Congrès lors d'une réunion de crise au Capitole. Ce diagnostic alarmant a été confirmé quelques heures plus tard par le président Bush, qui est apparu dans le jardin de la Maison-Blanche flanqué de Paulson et Bernanke pour informer ses compatriotes que "l'économie américaine est confrontée à une crise sans précédent, à laquelle nous devons réagir par des mesures sans précédent. Nous sommes à un moment crucial". Le président, jadis fervent partisan de la dérégulation et de la diminution du rôle de l'État, a justifié la préparation d'un plan global d'intervention en expliquant qu'"étant donné l'état précaire des marchés financiers et leur importance vitale pour le quotidien des Américains, l'intervention du gouvernement est non seulement justifiée, mais impérative".

    Un sauvetage de 1000 milliards de dollars

    Bush s'est efforcé de conjurer le risque d'une panique générale et d'une ruée sur les banques en affirmant que "tout Américain doit être convaincu que le gouvernement fédéral garantit tous les comptes de dépôt et d'épargne à concurrence de 100 000 dollars". Il a évidemment esquivé sa responsabilité dans la catastrophe qui menace en indiquant que "nous aurons le temps de débattre des origines de ce problème, pour le moment il faut le résoudre". Selon le sénateur républicain de l'Alabama, Richard Shelby, le coût de l'opération de sauvetage des banques et institutions financières devrait s'élever au chiffre astronomique de 1000 milliards de dollars, l'équivalent de deux années de guerre en Irak et Afghanistan. Les détails du plan que l'administration doit présenter d'ici le week-end au Congrès pour que ce dernier se prononce et l'adopte avant la fin de sa session le 26 septembre ne sont pas connus. Mais il incluera toute une panoplie de mesures destinées à soulager les banques et institutions financières de leurs avoirs insolvables en les transférant au budget de l'État, ainsi probablement que des subventions de plusieurs dizaines de milliards à l'industrie automobile, les Big Three de Detroit (GM, Chevrolet, Chrysler) ainsi que des aides à l'emploi et aux propriétaires incapables de rembourser leurs prêts immobiliers et menacés d'expulsion de leur logement.

    Il s'agit en fait de transformer, au moins provisoirement, l'État fédéral en État-Providence déployant un filet de sécurité pour sauver la mise des financiers, investisseurs, entrepreneurs et actionnaires menacés de faillite ou de ruine en réglant les dettes qu'ils ne sont plus en mesure de payer. Ce brusque virage vers une forme de socialisme (qui évidemment ne dit pas son nom) suscite un début de fronde chez les Républicains fidèles à l'idéologie ultra-libérale qui était le credo conservateur jusqu'ici. Certains représentants et sénateurs craignent une réaction d'une partie de l'électorat populaire contre ce qui peut en effet apparaitre comme une bouée de sauvetage lancée aux nantis. La droite américaine est profondément divisée par la politique pragmatique mise en oeuvre par Paulson et Bernanke, entérinée par Bush, et soutenue pour le moment par les dirigeants démocrates du Congrès, le sénateur Harry Reid et la Speaker de la Chambre, Nancy Pelosi.

    source :
    http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/j-46-mccain-et-obama-au-bord-de-la-grande-depression/1447/0/275607

  27. maxou dit :

    Sénat : la droite
    inamovible
    ÉLECTONS. Les Sénatoriales de dimanche devraient permette à la gauche de gagner dix à quinze sièges, mais non de faire basculer la majorité, du fait d'un mode scrutin antidémocratique.
    cherchez l'erreur : la gauche, qui dirige 60 % des communes de France depuis les élections de mars, 58 départements sur 102, et la quasi-totalité des régions, devrait toujours être minoritaire au Sénat, à l'issue des élections qui auront lieu ce dimanche. Pourtant, la Haute Assemblée est censée assurer la représentation des collectivités territoriales au sein du parlement, selon les termes mêmes de la constitution, révisée en juillet.

    PORQUOI LA DROITE EST-ELLE TOUJOURS MAJORITAIRE ?
    La raison est simple, elle tient au mode d'élection des Sénateurs qui, en cinquante ans de Ve République, n'a permis aucune alternance au Palais du Luxembourg. Les sénateurs sont en effet désignés au suffrage universel indirect, par 150 000 grands électeurs. Ceux-ci sont composés des députés et des conseillers régionaux et généraux. S'ajoutent à ceux-là les délégués des conseils municipaux qui représentent à eux seuls 95 % de ce corps électoral. Or ce collège de grands électeurs et tout sauf représentatif. Les petites communes y sont surreprésentées par rapport aux villes les plus peuplées, où la gauche est majoritaire. De surcroît, pour élire les sénateurs deux modes de scrutin sont en vigueur, en fonction des départements. Seulement 29 départements comptant au moins quatre sénateurs désignent ces derniers à la proportionnelle, mode de scrutin le plus équitable dans la représentation des courants politiques. Mais dans la grande majorité, le scrutin majoritaire uninominal à deux tours est la norme, qui favorise les partis dominants.
    Enfin, la longueur exceptionnelle du mandat des sénateurs, couplé à un renouvellement partiel tous les trois ans, ne favorise pas le changement. Même raccourcie de neuf à six ans pour ceux élus depuis 2004, la durée de ce mandat ne sera effective pour tous les sénateurs qu'à partir de 211. Le cycle de renouvellement long du sénat, par tiers tous les trois ans (mais qui deviendra par moitié tous les trois ans à partir de 2011 en harmonie avec le mandat de six ans) empêche les revirements électoraux dans le collectivités de se traduire pleinement dans la composition du sénat.

    POURQUOI LE MODE SCRUTIN N'EST-IL PAS REVU ?
    Lors du débat sur la révision institutionnelle cet été, la gauche a posé maintes fois la question de la réforme indispensable du mode de scrutin du sénat, qui n'a plus aucun équivalent en Europe. Une proposition de loi du PS a même été rejetée, qui visait à introduire davantage de proportionnelle aux Sénatoriales, et à instaurer la règle d'un grand électeur pour 300 habitants afin de garantir une plus juste représentativité des collectivités. Prétexte du refus la proposition était (inconstitutionnelle) en l'état. Mais le gouvernement a refusé de l'inclure dans la révision constitutionnelle..au motif que les mode de scrutins n'est pas l'affaire de la Constitution ! Pire : le gouvernement a même retiré du projet constitutionnel, sur pression de la droite, la timide avancée qui affirmait que le Sénat représente les collectivités territoriales (en tenant compte de leur population). Une formule qui ouvrait la porte, à terme, à une réforme du mode de scrutin dont la droite ne veut pas entendre parler. C'est un des paradoxes de la situation : pour réformer le Sénat, il faut dans la mécanique constitutionnelle en vigueur l'aval du Sénat lui-même, qui s'y refuse obstinément, garantissant une majorité de droite inamovible.
    Y A-T-IL UN ENJEU A L'ÉLECTION DE DIMANCHE
    Oui, car en dépit des gains insuffisants que la gauche peut espérer pour faire basculer le Sénat, ils constituent un pas vers son rééquilibrage et, pourquoi pas, vers la première alternance de son histoire, en s'ajoutant aux gains des prochains renouvellements en 2011 et 2014, si les futures élections locales se passent bien. D'ores et déjà, l'UMP, qui a déjà perdu en 2004 la majorité absolue qu'elle détenait, verra ses marges de manoeuvres réduites après dimanche. Par exemple, il ne serait plus possible, avec dix à quinze sièges de moins pour la droite, de faire adopter à une voix près une révision constitutionnelle comme cela s'est produit en été, garantissant ainsi une minorité de blocage à la gauche dans les futurs congrès du parlement.
    Sébastien Crépel

  28. paul dit :

    Pas beaucoup de monde pour le rassemblement unitaire pour le retrait des forces françaises en Afghanistan à Aix.
    unitaire sans le PS bien sûr... et avec des membres de comités Valmy

    Pas de nouvelles de la motion des gauches du PS?

  29. DG dit :

    @Cyril, @ Veritas

    Je lisais vos échanges et vous interpelle sur le sujet qui s'est révélé Il concerne spécifiquement la LOLF, loi relative à la gestion financière publique, dont on pourrait penser qu'elle n'est pas sans conséquence sur le devenir des dépenses publiques et des services publics, in finé.

    "Largement inspirée du concept de nouvelle gestion publique, la LOLF tente de pallier l'un des écueils majeurs de l’ordonnance de 1959, à savoir une culture budgétaire orientée vers les résultats plutôt que vers une logique de moyens."

    "La fongibilité asymétrique"

    "C'est la caractéristique des crédits dont l'affectation, dans le cadre du programme, n'est pas prédéterminée de manière rigide, mais simplement prévisionnelle. La fongibilité laisse donc la faculté de définir (sous la limite de l'asymétrie) l'objet et la nature des dépenses dans le cadre du programme pour en optimiser la mise en œuvre. Dit autrement, l'enveloppe budgétaire est globalisée.

    L'asymétrie se traduit par la faculté d'utiliser à d'autres emplois les crédits prévisionnels dédiés aux dépenses de personnel, sans que l'inverse puisse être réalisé ; les crédits de personnels sont donc limitatifs par programme."

    On peut se faire une idée de ce que les socialistes ont conçu eux mêmes comme outil de gestion des finances publiques et les résultats que nous connaissons ce jour.

    Un petit résumé que je trouve assez explicite à cette adresse.
    http://pagesperso-orange.fr/snudifo.53/lolf.htm

  30. commandant P. dit :

    @Pierre L
    post 229

    "1000 G$ = 2 années de guerre en Irak et Afghanistan"

    en fait, sur les 600 à 650 G$ de budget annuel pour la défense aux USA (je n'ai pas dit "pour la défense DES USA"), seuls 150 G$ font officiellement aux engagements en Irak et en Afghanistan,
    le reste va aux salaires des troupes, aux investissements en matériel (la course aux armements, dont le Bouclier Anti-Missiles...), au maintien opérationnel et à la recherche militaire.

    donc, 1000 G$ = 5 à 6 années de guerre en Irak et Afghanistan !

  31. jennifer dit :

    Blair va commencer son job d'enseignant à Yale et vous savez quel est l'intitulé de ses séminaires? FAITH AND GLOBALISATION, à savoir "la foi et la mondialisation"!
    Selon le Guardian d'aujourd'hui, il s'agit du rôle des différentes fois religieuses dans le contexte de la mondialisation. Les étudiants seront invités à réfléchir sur le phénomène de la résurgence de la croyance religieuse et comment certaines fois servent en tant que forces violentes et oppressives alors que d'autres contribuent positivement à la société. (ma traduction)
    Bien sûr n'allons pas penser que la chrétienté est violente, même si les nord américains font la guerre "with God our side". Eux ce sont les forces du Bien!

    Je trouve le cours de Blair fort révélateur de cette tendance atlantiste Bush-Blair-Sarkozy qui font la guerre avec l'étendard de la chrétienté. A ce propos, je pense que Sami Naïr se trompe quand il dit que Sarkozy n'a pas sur la religion une "autoconscience rationnelle et cohérente". Naïr est trop gentil de croire que ce n'est pas conscient. Il me semble au contraire que c'est bien pensé et tout à fait cohérent comme le cours de Blair le montre. Il y a trop de convergences dans les discours de ces 3 hommes pour penser que c'est par hasard et non pas mûrement réfléchi cette histoire de religion.

  32. jennifer dit :

    « La révision de la réforme agraire et la nationalisation des hydrocarbures, ça ne pardonne pas. Et le racisme anti-Indien est une corde qui vibre très vite », explique l’écrivain Hervé Hamon, sur des barrages de la route de Tarabuco, à Sucre, en Bolivie. « Nous n’avions jamais pensé revoir nos terres, nous n’avions jamais cru à la démocratie », expliquent des membres de la fédération paysanne.

    Hervé Hamon. « Ici, en Bolivie, la presse et les médias ont quasiment oublié l’existence du monde extérieur – autant que l’opinion européenne néglige la Bolivie. Car, chaque jour, la tension est plus forte et les nouvelles plus amères. Le premier président indien de l’histoire, Evo Morales, ancien syndicaliste paysan, se retrouve dos au mur et encaisse provocations sur provocations. C’est peu dire qu’il a été démocratiquement élu : il vient même de remettre son mandat en jeu à mi-parcours, et a remporté les deux tiers des voix. Mais ce sont les voix des pauvres dont la force n’est qu’arithmétique.

    Il a commis deux erreurs, Evo Morales. La première est de n’avoir pu ou su rallier la couche moyenne des métis urbains. La seconde est d’avoir, plus démocrate que de raison, décidé que les préfets – équivalents des présidents de région français – seraient désormais élus localement et non désignés par l’État. Dans un pays où le pouvoir central est traditionnellement faible et suspect, c’était téméraire. Résultat : les secteurs les plus riches du pays se sont transformés en bastions hostiles et entament une guerre de sécession. La révision de la réforme agraire et la nationalisation des hydrocarbures, ça ne pardonne pas. Et le racisme anti-Indien est une corde qui vibre très vite.

    A Santa Cruz, quartier général de la rébellion, le préfet Costas – auquel l’ambassadeur des États-Unis finalement expulsé s’était offert le culot de rendre une visite ostentatoire – défie par tous les moyens les gouvernants de La Paz. Ses partisans ont bastonné les agents et cadres de la police nationale qui avaient consigne, comme les militaires, de ne point répliquer. Le “comité civique” sur lequel il s’appuie est dirigé par Branko Marinkovic, digne héritier, selon l’entourage présidentiel, d’immigrants croates oustachis dont les attaches fascistes étaient patentes. Des bandes de jeunes “étudiants” masqués et armés, la juventud cruceñista, s’attaquent en complète impunité à ce qui pourrait évoquer un service public : hôtel des impôts, télévision nationale, télécommunications, tout est saccagé, tout flambe. Sans oublier l’institut en charge de la réforme agraire, lequel vient opportunément de révéler que 180 000 km2 de forêt amazonienne ont été, moyennant corruption, squattés par une poignée d’“investisseurs” sans scrupule. Les accès à La Paz sont fréquemment bloqués par les camionneurs (souvenir du Chili d’Allende). Les frontières de l’Argentine, du Brésil, du Paraguay le sont aussi. Les vannes des pipelines de gaz naturel à destination du Brésil sont coupées voire sabotées (il en coûte à l’économie nationale 8 millions de dollars par jour). Les gros producteurs de viande stockent leur marchandise afin de semer la panique. Partout, les “comités civiques”, encouragés par une presse qui leur appartient, adoptent la même stratégie : pousser Evo à la faute, convaincre les Boliviens que le pays va s’effondrer. Le gouvernement, lui, se refuse à décréter l’état de siège, écarte toute réplique policière ou militaire, se déclare ouvert au dialogue, annonce un aggiornamento constitutionnel pour janvier – ce dont l’opposition ne veut à aucun prix. Tout le monde est à bout. Et d’abord les paysans, les Indiens, dont les récoltes, cette année, ont été compromises par l’excès de pluie et qui vivent avec quelques Euros par jour. Comme Evo dont le nom est célébré sur les murs de terre du moindre hameau, ils serrent les dents, ils endurent, quelle que soit la rage. A Sucre, où je me trouve, lors d’un paisible rassemblement (le président devait remettre aux communautés indiennes quelques ambulances mais son avion fut empêché d’atterrir), leurs porte-parole ont été déshabillés, contraints de s’agenouiller en place publique. Œuvre de quelques excités, d’un Ku Klux Klan sorti de l’ombre ? Pas du tout. Les victimes incriminent le recteur de l’université, la mairesse, la future préfète, et bien sûr le “comité civique”.

    Ils ont fini par répliquer comme ils pouvaient, les Indiens, barrant les routes autour de la cité. Je suis allé à leur rencontre sur la route de Tarabuco. Des pierres sur la chaussée, des épineux. Des hommes et des femmes calmes, ce qui ne veut pas dire tranquilles. Il fait froid, la nuit, voilà six jours qu’ils ont laissé leurs maisons, confié les enfants aux aînés. Au fil de trois barrages, ce sont les mêmes mots qui sortent, les mêmes thèmes. Nous voulons élire nous-mêmes nos représentants locaux, nos sous-préfets. Nous voulons que les racistes soient sanctionnés. Nous voulons aider notre président, c’est la première fois qu’un président nous rencontre, est des nôtres, c’est la première fois que nos anciens perçoivent une renta dignidad, un minimum vieillesse. Nous voulons que les universités, où nous commençons à avoir des enfants, n’enseignent pas la discrimination. Nous voulons qu’il n’y ait pas de différence entre ceux qui parlent castillan et ceux qui parlent quechua.

    Les hommes, dans leur discours, sont plus solennels. “Est-ce que tu connais un endroit où des hommes s’agenouillent devant un homme, pas devant un dieu ?” “J’ai émigré pendant plus de quinze ans, crie un autre. Et nous, les émigrés, nous avons été oubliés par ceux qui nous humilient maintenant. Mais nous sommes rentrés au pays, nous n’avions jamais pensé revoir nos terres, nous n’avions jamais cru à la démocratie, pourtant nous sommes revenus avec des idées fortes.” Mais ce sont les femmes qui disent la douleur. Avec une sorte de timidité souriante. “Dans le bus, en ville, celles qui ont la robe, pas la jupe comme nous, celles qui sont des dames et qui n’ont pas des sandales aux pieds nous regardent de telle manière que nous nous taisons. On pleure quand on les entend dire que nous puons. On pleure mais on pense que leurs mères, à elles, portaient peut-être bien, elles aussi, notre jupe. Même si c’est une autre qui est humiliée et pas moi, je pleure, c’est pareil que ça soit une autre.” Je les ai quittés au soir. Ils se tenaient en rond sur la route nue. L’un d’entre eux brandissait très haut le wiphala, le drapeau bariolé du mouvement indien que les civicos avaient brûlé peu auparavant. Je leur ai demandé comment ils voyaient l’avenir. “On tiendra, a dit l’une, on a des guetteurs, des lance-pierres.” “On ne sait pas, ont dit les autres. On tiendra mais on ne sait pas.” »

    Source : http://contrejournal.blogs.liberation.fr/mon_weblog/2008/09/bolivie-on-tien.html

  33. H2 dit :

    L'heure semble très grave !

    Extrait :

    "Voilà où l’on en est aujourd’hui. Pour sauver les malades douteux, on a contaminé et affaibli tout l’organisme, jusqu’au système nerveux central, le système mondial de banques centrales ! Et la hausse des bourses de ce jour est une danse malsaine autour du cercueil de l’économie réelle, des travailleurs et des contribuables. C’est la dernière gorgée de poison fournie aux amateurs, qui ont apprécié le geste à son juste prix : gagner autant que possible en faisant aussi vite que possible. "

    Extrait :

    "Car continuer comme on va (cf. la déclaration de Jacques Attali, encadré n°3) incitera inéluctablement les puissances financières en place à recourir, pour protéger leurs avoirs alors que s’effondre leur monnaie de singe, à des moyens militaires et policiers de nature fasciste (contrôle d’une désintégration sociale par la violence et l’induction d’une servitude volontaire). Quand Lyndon LaRouche parle de « nouvel âge des ténèbres », ce n’est pas pour faire un effet de style. Ce sont les générations que le monde mettra à se reprendre, plus encore qu’au XIVe siècle, si la course à l’abîme n’est pas arrêtée aujourd’hui. Tout de suite, en espérant que la peur soit bonne conseillère, non comme cette grande peur des bien pensants qui suivit la crise de 1929 et mena où l’on sait. "

    Lisez cet article et vous comprendrez pourquoi la remontée des bourses ces dernières heures ne sont visiblement qu'un tour de passe -passe !

    Extrait :

    "La pyramide s’écroule sous nos yeux, comme je l’avais prédit en 1995, lors de ma candidature présidentielle, et comme Lyndon LaRouche l’a annoncé dès qu’elle fut construite, sur du vent, ou plutôt sur la volonté de puissance de joueurs qui ont sacrifié le niveau de vie de plus de 80% de la population, l’équipement de toute la société et les salaires à leur frénésie d’accumulation destructrice."

    Article de Jacques CheminadeLa banqueroute de l’escroquerie « libérale » de 20 septembre 2008 :

    http://www.solidariteetprogres.org/article4577.html

  34. H2 dit :

    Dans une interview au Corriere della Sera, le ministre italien de l’Economie Giulio Tremonti a réitéré l’ambition italienne de proposer dès janvier, lorsqu’elle prendra la tête du G8, un « Nouveau Bretton Woods ».

    Extrait :

    « Nous sommes face à une ‘maladie’, c’est évident. Il ne s’agit pas de la faillite d’une banque mais de tout le système. Jusqu’à ces derniers jours, peu de gens osaient reconnaître l’intensité et la nature dramatique de la crise. Si vous déniez l’existence de la maladie, vous ne pouvez pas trouver de remède. La racine de cette maladie est le découplage entre la finance et la régulation (…) la finance s’est progressivement découplée des juridictions nationales d’origine. La régulation est restée à un niveau local tandis que la finance est devenue internationale, créant son propre domaine fait d’anarchie et d’opacité. » Puis il explique que les régulateurs ont été les « complices » des spéculateurs et que l’effondrement du système est inscrit dans le système lui-même. « Dans une pyramide, il suffit d’un seul défaut de paiement, même mineur, pour déclencher un mécanisme informatisé exponentiel de défauts. »

    Sources / Nouvelles solidarité

    http://www.solidariteetprogres.org/article4572.html

  35. H2 dit :

    JOSEPH E. STIGLITZ, prix Nobel d'économie 2001

    "La fin du néolibéralisme "

    (Extrait) :

    "Le fondamentalisme néolibéral est une doctrine politique au service d'intérêts privés, il ne repose pas sur une théorie économique. Il est maintenant évident qu'il ne repose pas non plus sur une expérience historique. Cette leçon est le seul bénéfice à tirer de la menace qui pèse sur l'économie mondiale."

    http://www.lesechos.fr/info/analyses/4753592-la-fin-du-neoliberalisme.htm

  36. H2 dit :

    " L’économie américaine à vau-l’eau " par Paul Craig Roberts

    "Le sort que connaît aujourd’hui Lehman Brothers préfigure-t-il le destin de l’Amérique de demain ?"

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2170

  37. H2 dit :

    L'analyse d'un ancien président du plus grand groupe industriel français :

    Georges Pébereau : " A quand l'étincelle de la révolution ? "

    " L'écart ne cesse de se creuser entre les salariés et la petite classe de privilégiés, protégés par le pouvoir, dont le nombre et la fortune croissent rapidement. Nous sommes, à n'en pas douter, dans une période prérévolutionnaire, au sens de 1789. Les cadres et, d'une façon plus générale, les classes moyennes, seront demain, comme les bourgeois naguère, les catalyseurs de la révolution. "

    " La France est obligée de faire des réformes et donc de créer des mécontentements dans un contexte économique mondial incertain et avec une situation financière nationale catastrophique. Il y aura de plus en plus de revendications et de moins en moins de moyens capitalistes pour les satisfaire et de moyens policiers pour les endiguer. Une étincelle suffira pour déclencher des mouvements irréparables. "

    Extrait :

    "Dans le même esprit, le gouvernement a renoncé à mettre de l'ordre dans les niches fiscales, dont les bénéficiaires lui sont proches, et envisage de s'attaquer aux niches sociales. Or les niches fiscales constituent un privilège scandaleux au profit des plus favorisés et une remise en ordre, organisée et juste, conduirait à des économies très importantes et serait un acte majeur de justice sociale."

  38. H2 dit :

    Fascisme new-age Sarkoziste :

    « Je veux tout voir et tout savoir. »
    Nicolas Sarkozy, 2006, à propos de la video-surveillance

    Le gouvernement prépare une « Charte de l’Internet » d’inspiration Orwellienne

    Ce projet imposerait aux prestataires de mettre en place une batterie de mesures de filtrage d’Internet, à la fois au niveau technique et pour les contenus. Le texte prévoit entre autres :

    - une modalité de « suspension de la possibilité de publier sur un site » et des mesures de « suppression de l’espace » du site.

    - une labellisation des sites, contrôlée par une instance ad hoc.

    - une obligation pour les FAI de prendre en compte les demandes d’intervention sur les contenus même si elle n’émane pas de la justice.

    - la mise en place d’un filtrage à priori des contenus.

    Article : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2046

  39. agustin moreno dit :

    Je souhaite une motion de Toute la gauche du Ps, y compris avec Fabius. En tout cas, c'est que j'espere que Melouch souhaite aussi. Parce cela peut permettre aspirer a gagner le congres, et au pire, a choisir quelq'un qui ne soit pas "centriste liberal" comme Delanoe Ou Sego.

  40. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Éditorial
    Sénat libre ?
    Par Maurice Ulrich
    C'est confortable, le Sénat. On est élu pour six ans, on siège dans un beau palais, on dispose d'un beau jardin, celui du Luxembourg où l'écho des conflits sociaux et des drames de la société ne parvient qu'affaibli. On y examine tranquillement les lois en deuxième lecture, après leur passage à l'Assemblée, on les corriges parfois mais c'est toujours à la marge, sur l'essentiel on y est d'accord avec le pouvoir, du moins quand il est de droite. Depuis 1958 et la création de la Ve République, la haute Assemblée n'a jamais connu l'alternance. La droite et les centristes y sont majoritaires depuis cinquante ans. Étonnant, non ?

    D'autant plus étonnant que la gauche, soit donc, d'une manière générale, le parti socialiste, les communistes et les verts, est aux commandes de 20 régions sur 22, de 58 départements sur 100, de la plupart des grandes villes... Mais voilà : aux élections sénatoriales, ce sont les grands électeurs qui votent et, au premier rang de ceux-ci, les élus municipaux, au nombre de 142000, avec une impressionnante surreprésentation des communes petites et rurales. Une commune de 2000 habitants envoie 5 délégués pour l'élection des sénateurs, contre 35 pour une ville de 20 000 habitants et seulement 78 pour une ville de 200 000. Subtil dosage des proportions dont on se doute qu'historiquement il n'a guère avantagé les grandes concentrations ouvrières, les grandes banlieues teintées de rouge et autres... Le sénateur de droite, là où rayonnent son aura et sa respectabilité, ne fait pas de politique, il n'a pas d'idéologie partisane, non, c'est un pragmatique qui ne rendra de comptes-et de petits services- qu'a ses grands électeurs. A Paris, c'est autre chose

    Un tiers du sénat est renouvelé ce dimanche et 114 sièges sont en jeu. les sénateurs concernés n'ont pas affronté de scrutin depuis dix ans, mais déjà l'UMP prépare l'élection du président. Coquet, Jean-Pierre Raffarin a fait savoir qu'il ne se déclarerait qu'au lendemain du scrutin mais assure en tout état de cause qu'il souhaite un Sénat (libre et moderne), et que le (deuxième personnage de l'état) qu'est son président doit être (complémentaire) de la fonction présidentielle.

    BON PRINCE? IL SE PRONONCE EGALEMENT POUR (UNE NOUVELLE LOI ELECTORALE PLUS REPRESENTATIVE DE TOUTES LES COLLECTIVITES)
    Une fois le scrutin passé, cela n'engage à rien. D'autant que la droite jusqu'alors a rejeté toutes les propositions de réforme. Sur le fond, la complémentarité évoquée par l'ancien premier ministre et vice-président de l'UMP est un grand pas de plus dans la présidentialisation du régime. Le président décide tout, le Sénat l'accompagne, le sénateur pragmatique en ses bonnes terres d'élection devient dans la capitale des fantassins de la politique la plus brutale, la plus antisociale, la plus destructrice d'acquis collectifs et d'emplois que la France ait connue depuis des décennies, depuis 1958 par exemple.

    LA DROITE DANS CE SCUTIN POURRAIT PERDRE QUELQUES SIEGES. LE PS ESPERE EN GAGNER PLUSIEURS. Dans la clarté des
    alliances ? Il faut l'espérer, car la démocratie et la réforme nécessaire du Sénat n'ont rien à des combinaisons à gauche qui reproduiraient des méthodes de droite. Vouloir réformer le Sénat, c'est bel et bien donner à cette élection toute sa dimension politique dans la plus grande transparence. Une dimension qui échappe il est vrai à une grande majorité des Français, et pour cause. Le mode scrutin lui-même en dissimule les enjeux. Le Sénat n'est pas libre, il est soumis. Le Sénat dans sa forma actuelle est un scandale dans une démocratie moderne. Des propositions existent pour le réformer, dont celles portées par le groupe communiste et républicain et ses 23 membres, dont trois sont renouvelables. Moins la droite aura de sièges et plus la démocratie aura de chances d'avancer.

  41. maxou dit :

    Jean-Paul Lecoq, après sa visite en Afghanistan : " Le peuple afhgan doit pouvoir organiser ses institutions Lui-même"
    Jean-Paul lecoq. Député de la, circonscription de la Seine-Maritime, s'est rendu en Afghanistan en tan que membre de la délégation parlementaire française. il a pu, sur le terrain, constater une réalité complexe grâce aux échanges qu'il a eus avec des soldats, officiers et sous-officiers français. L'armée française dite (la grande muette), s'est exprimée avec simplicité et franchise ce qui a permis d'entendre des points de vus très divers.
    Ainsi, si certains militaires estimes que l'intervention française en Afghanitan empêchera le terrorisme de se développer, et si d'autres pensent que cette intervention permettra aux institutions locales de s'établir, d'autres encore s'interrogent sur les intérêts réels qu'ils servent. ces derniers voient davantage dans la présence de forces armées étrangères, la possibilité pour les occidentaux - et surtout pour le gouvernement des États-Unis - d'y implanter des bases militaires et d'utiliser le territoire afghan comme base arrière pour contrôler l'Iran, notamment dans ce contexte de course à larme nucléaire.
    Jean-Paul Lecoq quant à lui appelle de ses voeux une intervention militaire d'un autre genre. Il souhaite que soit mis fin aux combats militaires classiques qui ont pour objectif de traquer les membres du parti Taliban dans la cadre d'une insurrection nationale, ce qui doit intéresser les Afghans et leur gouvernement exclusivement. Le député communiste voudrait au contraire que l'armée française ait pour rôle de sécuriser l'action civils et d'accompagner le développement économique, industriel, énergétique, culturel, etc, du pays. Ainsi, la création d'infrastructures telles que des routes est fondamentale pour la modernisation du territoire et des modes de vie, ce que refuse aujourd'hui les Talibans. Il est également du rôle de l'armée française de contribuer à lla formation d'une Armée nationale afghane. En agissant ainsi, les occidentaux respecteraient l'engagement qu'ils avaient pris au sein de l'Organisation des Nations Unies en 2001.
    Ce n'est qu'ensuite et par lui-même, que le peuple afghan pourra organiser ses institutions étatiques et faire des choix de société conformes à ses valeurs. Il ne s'agit doc pas de plaquer un un modèle occidental prédéterminé en Afghanistan. Il ne s'agit pas d'organiser une immixtion dans les affaires intérieures afghan par le biais militaire. Mais bien de mener une bataille d'idée afin de faire admettre que ce n'est pas les armes que les Talibans serons vaincus mais par les idées. Celles portées par les Afghans eux-mêmes qui auront, avec notre soutien, pris leur destin en main.

  42. maxou dit :

    4560 euros ou la paralysie.
    Magali Boeuf, Rozier-enDonzy (Loire)
    Je dois subir une intervention chirurgicale le 1e octobre (pose de deux prothèses discales au niveau de la colonne vertébrale). Cette intervention va se dérouler en clinique privée car elle ne peut être pratiquée en secteur public. Il m'est annoncée en consultation chirurgicale que le montant d'une prothèse de disque s'élève à 1480 euros et qu'il n'existe aucune prise en charge de la sécurité sociale. La pose des deux disques s'élève donc a 2960 euros. Le chirurgien applique un dépassement d'honoraire de1000 euros et l'anesthésiste de 600 euros. La somme totale de l'intervention restant à ma charge s'élève donc à 4560 euros. Cela fait des année que je suis invalidée par ces deux Hernies discales, l'intervention reste la seule solution pour soulager les douleurs qui empoisonnent la vie : je ne peux plus rester en position allongée. Seul gros problème : il faut que dispose de 4560 euros. Cette intervention est considérée aux yeux de notre ministre de la santé au même titre qu'une intervention dit de (confort). Il ne me semble pourtant pas que ce soit un acte fantaisiste ! (...) je conclus que seules les personnes ayant beaucoup d'argent peuvent accéder à certains soins vitaux. Qu'allons-nous devenir face à ce régime à deux vitesses ? Dans mon cas, si je ne subis pas cette intervention je risque une paralysie complète dans les année à venir. Je n'ai que trente-cinq ans. j'ai bien conscience que je ne suis malheureusement pas un cas unique (..).

  43. La folie continue. dit :

    Le contribuable américain va financer le rachat de 700 milliards de dollars d'actifs toxiques détenus par les banques.

    Le contribuable américain va devoir rembourser une dette des Etats-Unis ahurissante. La dette des Etats-Unis passe de 10 600 milliards de dollars à 11 300 milliards de dollars.

    Voici un article daté du 20 septembre 2008 :

    The Bush administration asked Congress on Saturday for the power to buy $ 700 billion in toxic assets clogging the financial system and threatening the economy as negotiations began on the largest bailout since the Great Depression.

    The proposal would raise the statutory limit on the national debt from $ 10.6 trillion to $11.3 trillion to make room for the massive rescue.

    http://www.nytimes.com/aponline/business/AP-Financial-Meltdown.html?_r=1&hp&oref=slogin

    Ces centaines de milliards de dollars payés par le contribuable pour renflouer les banquiers n'auraient pas pu être mieux utilisés ?
    Par exemple, pour lutter contre la faim dans le monde ?
    Par exemple, pour construire des hôpitaux ?
    Par exemple, pour construire des écoles ?

  44. DiGeo dit :

    Merci José Angel pour l'information.
    J'ai gratté un peu la toile pour en savoir un peu plus sur le slideware.

    Slideware est une classe des logiciels permettant de réaliser des « slides », c'est-à-dire des présentations.
    C'est un ensemble (plus ou moins) cohérent de diapositives formant autant de pages destinée à être projetées sur un écran afin de servir de support à une conférence, un cours, une réunion... dont ces pages reprennent des titres, des mots-clés, des chiffres majeurs cités, etc.
    C'est de la préAO.(présentation assistée par ordinateur). Powerpoint, par exemple, permet d'en créer.
    Ainsi il m'est arrivé de pratiquer le slideware sans le savoir.

    Tout ceci montre un peu mieux la substance de l'ineffable JM alias JeMoi

    Je cite un extrait de votre post 225..............................Ce mec doit être ce que l’on appelle vulgairement dans le milieu un ingénieur SlideWare. En gros pour ce qui ne savent pas de quoi il en retourne, un ingé SlideWare et un mec payé trop cher pour pomper les idées des autres et les présenter avec de jolies couleurs pour que son patron puisse faire le fier dans des réunions où tout se décide mais rien ne se fait.............................................

    Tout cela conforte mon opinion ce type est complètement bidon!

    Allez JM chante-nous la chanson de Souchon

    Je suis mal dans ma peau en coureur très beau
    And I just go with my pince à vélo
    Je suis bidon, je suis bidon
    Je suis qu'un mec à frime bourré d'aspirine
    And I just go with my pince à vélo
    Je suis bidon, je suis bidon

  45. marsouin dit :

    Bonjour,

    Alors MR Mélanchon allez-vous enfin vous décider pour un choix clair, précis et net et allez-vous rejoindre H.Emmanuelli, G.Filoche, et leurs amis dans la proposition qu'ils ont décidé de présenter en Novembre ?!

    C'est maintenant l'instant ou jamais de faire prendre conscience aux socialistes de tous poils et surtout à ceux aveuglés qui se sont laissés berner, mener comme des moutons de panurge en emboitant le pas du libéralisme d'un capitalisme effréné sous prétexte que c'était l'évolution et qu'il fallait vivre avec son temps !

    C'est maintenant que tout va prendre son sens !

    C'est maintenant qu'il faut frapper un grand coup !

    Tout ce qui se produit actuellement à travers ce monde "pourri" par ce capitalisme dérégulé ne peut qu'apporter de l'eau à votre moulin !

    C'est maintenant qu'il faut commencer la campagne pour une politique de gauche, et ceci pas seulement au sein du parti socialiste, mais aussi et surtout au plan national en faisant une campagne sans pitié contre Sarkozy et l'UMP!
    Je crois qu'il y a de quoi faire en commençant par citer les paroles de Sarkozy qui disait que les Français n'étaient pas assez endettés et qu'il fallait faire comme les Américains : "vivre à crédit", voici ce qu'il dit :

    "Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l'État intervienne pour...etc"

    Allez on vous attend pour un nouveau PS qui prendra courageusement une direction opposée à celle que désirent prendre tous vos "amis" de ce parti !

  46. Pierre L dit :

    au commandant P. (20 septembre 2008 à 23:52)

    Merci pour vos précisions.

  47. maxou dit :

    Réactualiser le socialisme
    Stephen Bouquin, socologue (directeur de la revue les Mondes du travail)
    J'ai passé deux belles journées à la fête de l'Humanité. Discuter avec les responsables, membres du conseil national du PCF, mais aussi avec les militants de base. En n'arrivant chaque fois très tôt, j'ai pu voir l'activité militante derrière chaque stand et reconnaître les visages qui font la fête le soir. Cela m'a conforté dans l'idée qu'il existe encore et toujours une culture ouvrière et populaire de gauche, et cela également parmi la jeunesse. Cette culture est sans doute orpheline d'un projet politique ou d'un projet de société, mais la crise présente du capitalisme financier ne saurait manquer de réactualiser ce que nous osions nommer jadis le socialisme...

  48. maxou dit :

    Le souvenir de la Révolution escamoté
    Maurice Leray. (paris)
    Dans le discours de M Sarkozy devant le pape Benoît XVI, je relève : (la dignité humaine est au coeur de la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée ici à Paris il y a soixante ans.) Cette référence unique ignore donc la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen adoptée le 26 août 1789. Pourtant, première déclaration de ce type dans l'histoire de l'humanité, elle honore la tradition française. Est-il acceptable que le président de la république la taise, (...) Ne s'agit-il pas d'un choix pour escamoter le souvenir d'une Révolution tant combattue par l'église ?

  49. julie dit :

    @maxour
    p.245
    si extrait journal, faire suivre:
    la patiente devrait changer de médecin, peut-être même de région....
    que l'on dise que le public ne sait pas faire est une escroquerie et abus de situation de faiblesse. trouvé sur internet (forum santé)
    "je me suis fait opérer le 11 septembre au CHU DE Bordeaux par le PR POINTILLARD, je n'ai absolument pas déboursé un seul centime du 1e rendez vous à la visite de contrôle, tout a été pris en charge par la sécu et ma mutuelle


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