21sept 08
Samedi je participais à la manifestation contre la guerre d’Afghanistan avec Marc Dolez député socialiste du nord. Mes amis de PRS ont formé une petite délégation groupée autour de leurs drapeaux. Au moment où je les rejoins, il fait beau et chaud si bien que la manifestation est aussi un moment où l’on peut lever le nez pour jauger les façades du Paris populaire. J’en ai besoin. L’ambiance stressante de la préparation du congrès socialiste m’a asphyxié. Chemin faisant, vers Barbés, je bavarde avec les représentants du Mouvement pour la paix. On convient de se revoir pour approfondir la conversation tout en prenant rendez vous pour les conférences de presse qui vont précéder le débat et le vote à l’assemblée et au Sénat cette semaine. L’actualité sera sur ce sujet. Les figures de la paix et de la guerre reviennent dans le débat public. Elles ne vont pas en sortir de si tôt. Dans ce registre plus que dans tout autre, l’examen soigneux des arguments, leur comparaison et leur vérification est un devoir de précaution constant pour qui veut agir en connaissance de cause. Car très traditionnellement, la guerre nécessite une consommation considérable de mensonges et de zone de silence pour son entretien. Leur mise à nu fournit souvent un éclairage précieux vers la vérité. De cette violence crue du mensonge asséné avec l’aplomb tranquille de l’évidence, nul meilleur exemple que la volte face du président de la République sans autre argumentation que la force de l’affirmation. Le 26 avril 2007, entre les deux tours de la présidentielle, sur France 2, il déclare : « La présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive. Si je suis élu, les troupes françaises quitteront l’Afghanistan ». Puis en novembre 2007, au cours de sa visite à Washington, il affirme: « la France restera engagée en Afghanistan aussi longtemps qu’il le faudra, car ce qui est en cause dans ce pays, c’est l’avenir de nos valeurs et celui de l’Alliance Atlantique ». Du retrait au renfort, la France a pris un virage sur l’aile sans autre explication que la décision de son chef des armées. Tout est donc bien possible dès qu’il s’agit de propagande. Ma conviction contre cette guerre est connue. je n’y reviens pas ici. Je veux seulement poser les questions qui peuvent éclairer le moment, si elles trouvaient réponse.
D’un bobard à l’autre
Les Etats-Unis et la France sont allés « en Afghanistan pour défendre la liberté du monde » ? C’est ce que proclame Nicolas Sarkozy,le 20 août à Kaboul et le 21 août en Conseil des ministres. Personne n’a pourtant jamais démontré de lien positif entre les actes de guerre de la coalition en Afghanistan et la « liberté du monde ». Sans excès de mauvais esprit, on pourrait même aisément démontrer l’inverse, à savoir que c’est l’intensification des actes de guerre de la coalition qui nourrit le terrorisme et fait reculer la liberté. Sarkozy n’en est pas à sa première affirmation péremptoire. Dès son discours devant la conférence des ambassadeurs le 27 août 2007, il avait affirmé que pour « prévenir une confrontation entre l’Islam et l’Occident », « notre devoir est d’accentuer nos efforts en Afghanistan ». On ne voyait pourtant pas non plus très bien le lien logique entre les deux, ni d’ailleurs quelle pouvait bien être la réalité d’une confrontation globale entre des entités aussi floues que l’ « Islam » et l’ « Occident ». Le ronflement des phrases creuses de cet acabit n’a jamais cessé pour justifier une présence militaire française dont en réalité plus personne n’énonce clairement les objectifs. Du coup l’emphase éclate comme une bulle de savon a la première question même la plus banale. Ainsi quand le président de la Commission de la défense de l’Assemblée nationale proclame que « la présence militaire française en Afghanistan est l’opération extérieure la plus décisive pour la sécurité de la France » (le 26 août à l’assemblée nationale). Faudrait-il donc en conclure que si la France ne combattait pas en Afghanistan, sa sécurité aurait gravement été compromise ? Par qui ? Comment ? Pourquoi ? Un argument massue de Bernard Kouchner tente de balayer la question : «le terrorisme qui frappe aujourd’hui à Kaboul pourrait frapper demain plus prés de chez nous ». C’est le même argumentaire qui avait été utilisé par les Américains pour justifier leur invasion de l’Afghanistan en 2001 au nom de la légitime défense suite aux attentats du 11 septembre.Nous sommes en danger ? Pourquoi ?
UN PASSE OBSCUR
Une bonne preuve de l’effet d’opportunité qui a été à l’origine de l’invasion militaire de l’Afghanistan est qu’elle a été préparée par les Américains et les Britanniques plusieurs mois avant le 11 septembre. Dès l’été 2001, les Américains avaient commencé à envoyer des commandos en Afghanistan et avaient pré positionné d’importantes forces en Egypte tout en déployant avec les Britanniques leurs flottes en mer d’Oman pour préparer l’invasion du pays. Les vrais motifs de l’invasion étaient donc ailleurs que dans la réplique à Oussama Ben Laden, qui n’avait d’ailleurs d’autres lien avec l’Afghanistan que de s’y être réfugié dans les montagnes. Mais qui se souviens que le régime taliban qui gouvernait à l’époque à Kaboul avait déclaré accepter au lendemain du 11 septembre de livrer Ben Laden pour qu’il soit jugé. Peu importait alors aux Américains. Colin Powell affirme alors au monde entier que les Etats-Unis détiennent des preuves de l’implication afghane dans les attentats du 11 septembre et qu’elles seront fournies au Conseil de sécurité. Personne ne les a pourtant jamais vues. Personne ne les réclame depuis. Ce tableau est donc couvert d’une ombre inquiétante depuis l’origine. En effet, les Américains sont très actifs en Afghanistan et au Pakistan depuis la fin des années 1970. Ils se sont fortement appuyés sur les islamistes pour contrer l’influence soviétique dans la région. C’est eux qui ont constitué « Al-Qaïda » à l’époque pour combattre les russes. A ce titre, ils avaient directement armé les Talibans. La prise de pouvoir de ceux-ci à Kaboul en 1996 avait été soutenue par deux alliés de poids des Etats-Unis : l’Arabie Saoudite et le Pakistan. Tout ce passé semble s’être évanoui des souvenirs officiels et des « argumentations » du présent. Pourquoi ?
LE PETROLE BIEN SÛR
Dans cette région du monde, la succession des événements montrent que souvent les motifs d’action sentent très fortement le pétrole. Depuis la chute de l’URSS en 1991, les Etats-Unis font tout pour contrer l’influence russe et iranienne en Asie centrale. En particulier pour désenclaver sous leur contrôle les importantes réserves de pétrole et de gaz du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan et du Turkménistan. Les Etats-Unis conçoivent alors un projet de pipe line géant allant de la mer Caspienne jusqu’à la mer d’Oman via l’Afghanistan et le Pakistan. Pour cela ils négocient via la compagnie pétrolière californienne Unocal avec tous les pouvoirs locaux en place. A partir de janvier 2001, le vice-président Dick Cheney suit personnellement le déroulement de ces tractations qui butent sur le refus du régime taliban. On notera que le régime taliban à peine renversé, le 27 décembre 2001, le Turkménistan, l’Afghanistan et le Pakistan signaient un accord relançant le projet de pipeline. Bush a aussitôt comme émissaire spécial à Kaboul un ancien collaborateur du groupe Unocal, le diplomate Zalmay Khalizay et le président Hamid Karzaï a lui aussi été consultant du groupe pétrolier, tout comme le futur ministre afghan des Mines et de l’Industrie Mir Sediq. Cette caricature à peine croyable de main mise est une toile de fond avérée. Mais elle est toujours absente du débat sur les objectifs de guerre en Afghanistan et le bilan de la présence "occidentale". Pourquoi ?
UN BILAN ?
Officiellement, la coalition internationale (37 pays aujourd’hui) qui est intervenue derrière les Etats-Unis, d’abord sous mandat de l’ONU en 2001, puis par délégation à l’OTAN depuis 2003, ne mène pas de guerre. Elle est censée assurer la « stabilisation » et la « pacification » du pays. Avec pour la France, une prédilection théorique pour la formation de l’armée afghane et la reconstruction. Une rhétorique qui continue d’être servie par Bernard Kouchner. « Ca n’est pas une guerre, c’est une mission de paix » tonne-t-il lors de son audition à l’assemblée nationale le 26 août 2008. Pourtant la réalité militaire en Afghanistan n’a plus rien à voir avec les objectifs de départ au nom desquels des troupes françaises ont été engagées en 2001. Le chef d’état major des armées lui-même a reconnu le 25 août que « la France conduit des actions de guerre en Afghanistan » Tout cela dans un immense gâchis technologique : les avions Mirage et Rafale stationnés à Kandahar tirent par exemple chaque mois une vingtaine de bombes à guidage laser dont le prix unitaire se situe autour de 130 000 euros, sur des cibles aussi dérisoires qu’une grotte ou une charrette supposées abrités quelques talibans. La dégradation rapide du bilan de la présence militaire de la coalition fournit une autre preuve du gouffre qui se creuse entre les objectifs affichés et la réalité. Alors que le nombre de soldats occidentaux a cru de 40 000 à plus de 60 000 le nombre de soldats tués a explosé passant de 58 en 2004 à 230 en 2007. La situation militaire ne cesse de se dégrader avec la recrudescence des attaques suicides à raison de 3 à 4 par semaine alors qu’elles étaient quasi inexistantes en 2004. Les affrontements qui ont coûté la vie à 10 soldats français le 18 août sont très révélateurs de cette dégradation : ils ont démontré une puissance tactique et opérationnelle inédite de ce que les généraux français appellent désormais les « forces insurgées » plutôt que les « Talibans ». Ces forces ont en effet soutenu les combats pendant plusieurs heures contre les soldats français, y compris une fois des renforts parvenus sur place. Le lieu est aussi révélateur : à moins de 50 kilomètres de Kaboul, c’est-à-dire dans une zone qui n’est pas du tout réputée comme "talibane". Tout cela indique que l’opposition armée à la coalition est manifestement en train de s’élargir dans une dynamique nationaliste que nourrit l’occupation. Est-ce étonnant ? Car afin de minimiser ces pertes au sol, la coalition intensifie les frappes aériennes dites « chirurgicales » et les vols incessants d’intimidation au dessus des villages afghans dont la population est plongée dans la terreur. La polémique enfle aussi sur les armes « sales » qu’utiliseraient les américains: munitions à uranium appauvri pour percer d’éventuels bunkers ou parois montagneuses et bombes incendiaires au phosphore qui transforment en fournaise les zones où elles sont lâchées. Ces exactions déclenchent des rejets de masse dans la population que les Occidentaux sont censés aider. Il est frappant de voir que le vocabulaire pour nommer l’ennemi suit cette évolution. D’abord il s’agissait de terroristes, à présent il s’agit tantôt de « rebelles » et d’autre fois « d’insurgés »…. Cela n’a pas empêché le ministre français de la défense de continuer à affirmer aux députés : « Allez dans les vallées afghanes, où vous verrez les populations qui sont heureuses que les troupes occidentales soient là » A coup sûr pas les familles des 8 000 afghans tués en 2007. Ni celles des civils tués par erreur par une frappe américaine le 22 août : un dommage collatéral que les portes parole de la coalition ont chiffré à « 5 civils tués » là où le représentant de l’ONU en a dénombré 90. Ce bilan des actions de la coalition et de la situation militaire nous ne pouvons l’établir qu’en recoupant les informations disponibles dans la presse spécialisée et sur les sites internet qui s’intéressent à la situation. Aucun gouvernement n’en produit devant ses assemblées. Pourquoi ?
LA LOI ISLAMIQUE EST TOUJOURS LA
Dans le registre des arguments de propagande, on trouve celui selon lequel « sous le régime des Talibans les droits de l’homme étaient bafoués » (Hervé Morin le 26 août 2008 à l’assemblée nationale). On pourrait lui objecter que c’est le cas de beaucoup de régimes, y compris auxquels la France vend des armes comme l’Arabie saoudite. Mais la situation depuis la chute des Talibans s’est elle améliorée ? Plus de la moitié de la population vit dans l’extrême pauvreté : 53 % des habitants ont moins de 1 dollar par jour. L’Afghanistan est classé depuis 2004 à la 174ème place mondiale sur 178 pays pour l’indice de développement humain. Une situation a rapprocher des sommes englouties par la guerre sur place…La coalition consomme 100 millions de dollars de dépenses militaires par jour et 10 fois moins pour les dépenses civiles de reconstruction. La condition des femmes ? Elle est officiellement meilleure en vertu d’une constitution qui garantit théoriquement l’égalité hommes-femmes. Pour autant, les femmes ne sont considérées par la même constitution que comme une minorité politique, au même titre que des groupes ethniques ou tribaux, auxquels sont réservés des quotas (25 % de femmes à l’assemblée nationale et 16 % au sénat). La même constitution écrite sous l’égide américaine confirme le pays comme république islamique, dans laquelle la base fondamentale du droit reste la charia. A tel point que la cour suprême est chargée de contrôler la conformité des lois à la loi musulmane. Ou encore que l’abandon de la religion musulmane ou la conversion à une autre religion sont toujours punis de la peine de mort. Autant de points qui avaient été salués par l’Iran au moment de l’adoption de cette constitution par la Loya Djirga, assemblée coutumière. Car telle avait été la « Constituante » afghane ! Cette domination du religieux sur les institutions, confortée et défendue les armes à la main par nos soldats en même temps que le régime qui les assume n’est jamais évoquée ni discutée d’aucune façon. Pourquoi ?
Le retour de l’Opium
Depuis 2001, à intervalles réguliers, des conférences internationales pour l’Afghanistan permettent aux occidentaux d’afficher de gigantesques promesses de dons pour la reconstruction. Mais sur les 25 milliards de dollars de promesses cumulées, 10 milliards n’ont jamais été versés, les Etats-Unis détenant le record de promesse non tenue (seule 45 % de l’aide américaine promise a été versée). Et encore, quand l’aide est versée, 40 % est engloutie dans sa gestion et revient donc aux pays donateurs, sous la forme de contrats de sécurité ou de services. Le déséquilibre entre l’effort militaire et l’aide civile est donc béant : depuis 2001 140 milliards de dollars ont déjà été dépensés sur le plan militaire et seulement 7 milliards versés pour l’aide civile ! Cela décrédibilise largement la présence « occidentale » aux yeux de la population. Ce n’est pas tout. 7 ans d’occupation ont progressivement polarisé l’économie afghane autour des besoins des occidentaux présents qui concentrent l’essentiel des investissements, au détriment du développement économique du pays. Celui-ci ne produit plus rien d’autre que de l’opium. Alors que la production de pavot avait commencé à décliner à l’époque des Talibans, l’Afghanistan est redevenu depuis 2004 le premier producteur mondial d’opium avec 95 % de la production mondiale représentant plus de la moitié du PIB du pays. Un record historique a été atteint en 2006 avec la plus grande production d’opium jamais réalisée, encore dépassée en 2007 où l’ONU parle de « nouveau record effrayant » avec une hausse de production de 34 %. Il faut dire que les Américains ont directement utilisé les chefs de guerre, barons de la drogue, pour reprendre les territoires contre les talibans. Ce sont ainsi dans les zones « sécurisées » par les occidentaux et les forces afghanes que la culture de drogue a explosé. Dans son rapport officiel d’étape à l’administration Bush, l’émissaire spécial américain James Dobbins affirmait ainsi en 2005 : « Les drogues sont la principale source d’argent pour financer la reconstruction, dépassant largement les aides internationales cumulées ». Alors même qu’il s’agit du principal motif d’ingérence des USA en Amérique latine, le bilan de la reprise incroyable de la culture du pavot sous les yeux des troupes américaines et de l’absence totale d’action pour l’en empêcher n’est jamais évoqué. Pourquoi ?
La vassalisation des coalisés
L’Europe fournit, à travers ses 25 états membres sur 27 qui sont engagés dans la coalition américaine, plus de la moitié des soldats étrangers présents en Afghanistan. Elle représente 30 % de l’aide publique mondiale versée à l’Afghanistan qui se retrouve 4ème bénéficiaire mondial de l’aide extérieure européenne derrière Turquie, l’ex Yougoslavie et le Maroc. Pourtant l’Europe n’a pris aucune initiative pour changer le cap de la présence occidentale en Afghanistan, alors même que les Etats-Unis sont entièrement dépendants des soldats européens dont le retrait rendrait le maintien américain intenable. Alors que les Talibans avaient quasiment disparu du territoire en 2004, c’est donc la décision américaine de maintenir durablement l’occupation militaire du pays en y installant d’immenses bases qui leur a donné progressivement l’occasion de reprendre pied dans la population à partir de 2005. Les alliés des Etats-Unis l’ont bien vu. Et la coalition elle-même a commencé à battre de l’aile fin 2007 : les Canadiens ont menacé de quitter le sud afghan, l’Italie et l’Allemagne ne maintiennent leur présence que provisoirement et au prix de débats nationaux houleux et enfin la Corée du sud se retire carrément. De la sorte on peut dire que ceux qui font du zèle aujourd’hui sont ceux qui acceptent une véritable vassalisation a l’égard des Etats-Unis d’Amérique dans la conduite de la guerre. Ils paient, combattent et se taisent devant les décisions de leurs chefs. La demande américaine de renforts français était donc vitale pour la coalition elle-même. La réponse positive de Sarkozy a ainsi été saluée par Bush comme une « initiative majeure » et par le très conservateur premier ministre canadien Harper comme « un virage, une rupture historiques ». Tout dans la décision française a d’ailleurs été fait pour envoyer un signal très fort d’alignement atlantiste. Dans la forme avec une première annonce par Sarkozy devant le parlement britannique. Et sur le fond puisque le nouveau bataillon français de 800 homme va soulager les Américains dans l’est afghan, qui pourront se redéployer sur le sud. Avec ce renfort, la France passe de la place de 7ème contributeur à la 4ème, quasi ex-aequo avec l’Allemagne en 3ème position. La décision de Sarkozy conforte aussi au passage la légitimité de l’extension des missions de l’OTAN voulue par les Etats-Unis au-delà de sa vocation purement défensive, comme son intervention hors de la zone européenne. Avec désormais plus de 3 000 soldats français mobilisés sur place ou dans les pays voisins, l’Afghanistan devient la plus importante intervention française à l’étranger, devant les contingents présents au Liban, en Côte d’Ivoire ou en Ex-Yougoslavie. Le tout pour une dépense supplémentaire d’environ 150 millions d’euros par an, alors que l’enlisement du conflit afghan a déjà contribué à l’envolée des surcoûts budgétaires liés aux opérations extérieures, qui sont passés de 100 millions d’euros en 2005 à 360 millions d’euros en 2007, avec un surcoût 2008 qui devrait dépasser les 400 millions. . Et dans ce contexte, de tout côtés va l’antienne : « cette guerre est perdue, cette guerre ne peut pas être gagnée ». A tout le moins, en réponse, devrait-il être expliquée comment elle pourrait être gagnée, en effet. Cela n’est jamais dit. Pourquoi ?
Une impasse reconnue
Les perspectives actuelles de fin du conflit sont si incertaines que le chef d’état major des armées le général Georgelin le qualifiait encore à la mi-mars de « merdier ingérable où nous n’avons aucun intérêt à nous impliquer davantage » (cité par le canard enchaîné). Tous les états-majors ont en effet à l’esprit le précédent de l’occupation soviétique de l’Afghanistan qui s’était soldée par un désastre et plus de 10 000 russes tués en dépit d’une présence de 130 000 hommes pendant 10 ans. Interrogé le 26 août à l’assemblée nationale sur les échéances de l’engagement des forces françaises, Kouchner a carrément avoué : « pour combien de temps ? Personne ne le sait » Pour rassurer l’opinion, le gouvernement insiste aussi sur « l’afghanisation du conflit » qui serait à portée de main. Ainsi, d’après Kouchner, « l’armée afghane c’est l’avenir » ! La réalité est très éloignée. Un évènement récent a fourni la preuve de la déliquescence de l’ « armée nationale afghane » : en mars 2008, le gouvernement afghan a dû lancer un mandat d’arrêt contre le chef d’état major de l’armée afghane, le général Dostom, après que celui-ci a commis diverses exactions. Loin de se soumettre au gouvernement, celui-ci s’est enfui et a rejoint son armée privée, qui était d’ailleurs une des composantes de la fameuse « armée nationale afghane ». Ancien seigneur de la guerre, ce général avait d’ailleurs été imposé par les Américains en 2003 comme vice ministre de la défense puis comme chef d’état major afghan en 2005 ! Le bilan de l’afganisation de la guerre n’est donc jamais fait. Mais on comprend cette fois ci clairement pourquoi. Cette guerre ne se fait pas « avec » les afghans mais contre eux.
@ JM
Je "wait and see"...
Sinon encore un peu de pub pour le républicain d'en face:
NDA, lundi, a voté contre l'envoi de troupes pour aller surveiller les gazoducs d'Afghanistan, et était présent aussi à la manif de la poste.
En cas de réactivation du CNR pour contrer le régime fasciste du nain, il en sera, comme Jean-Luc Mélenchon.
Au sujet du congrès du PS.
Assez d'accord avec regis (commentaire 143). Le rassemblement de la gauche du PS est une bonne chose, mais ne nous berçons pas trop d'illusions.
La confrontation d'une aile droite (Royal + Delanoé) et d'une aile gauche (Aubry, Hamon, Ecolos et Utopia) n'est pas aussi claire qu'il n'y parait : le rassemblement des partisans d'Aubry étant lui-même très hétéroclite. Par ailleurs on peut aussi voir naître une majorité au centre Delanoé + Aubry, ne serait-ce que pour en finir avec l'épisode Royal.
Le problème de fond me semble être que le PS a perdu en force militante et proximité avec les milieux populaires ce qu'il a gagné en expérience des responsabilités, notamment au plan local. Avec une aile gauche rassemblée je pense que le PS a des chances d'échapper à un nouveau glissement irréversible vers le centre. Cela sera-t-il suffisant pour un ancrage plus à gauche ? Si la motion de Hamon (+ utopia et écolos) ne dépasse pas au moins 25%/30% on vivra alors une stabilisation du positionnement actuel du PS, originalité européenne, plus à gauche que la majorité des partis socialistes ou travaillistes européens, mais pas assez pour engager avec quelque chance de réussite un rassemblement victorieux à gauche.
Benoit Hamon, Mac Dolez, Henri Hémmanuelli, Jean-Luc Mélenchon ont une chance historique de prendre le parti et cette fois de l'encré vraiment à gauche, la liste Royal aucune chance, Delanoë non plus, la seule possible est Martine Aubry, mais après sont attitude aux Européennes, elle va payer cache !
Et comme les Militants du PS en ont marre d'être pris pour des cons ils ne se tromperont pas !
@Aacitoyen, post 142
la bonne réponse à vos doutes et questionnements, légitimes, s'appelle :
la Physique et la Résistance des Matériaux !
pour vous en convaincre, lisez les articles sérieux parus dans Pour La Science ou Scientific American, en 2003 ou 2004 (je cite de mémoire, mais je rechercherai ce soir la référence exacte)
le reste n'est que "contorsions intellectuelles fumeuses", et "théorie du complot"
le vrai complot est politique et s'appelle "connivence et liens financiers entre le pouvoir USA et l'aristocratique Ben Laden"...
@JM / ils ne sont pas là parce que ce sujet emm. tout le monde, alors qu'il est absolument central pour qui veut comprendre la dérive sectaire et communautariste de nos démocraties occidentales. Le conflit afghan est une créature / une création occidentale, pas un complot islamiste de plus. Et cette vérité là fait peur à ceux qui ne sont pas aux commandes, et donne des sueurs froides à ceux qui veulent aller encore plus loin. Et si tout cela finissait non seulement par être prouvé, mais surtout su du plus grand nombre ? Au lieu de cela ici, tout le monde dort. eh bien dormez bien, d'autres tuent et se font tuer pour rien avec vos impôts. La fabrique du consentement est à l'oeuvre dans les sous-sols de notre pensée...
Car ici, au lieu d'analyser ce qui se passe à nos portes, tout le monde se balade en total hors-sujet (sans modération?) dans les méandres troubles des combines politiciennes et autres calculs savants entre sous-sous-sous groupes et tendances du PS, où la FRANCE n'a rien à gagner, pendant que des civils meurent chaque semaine en AFGHANISTAN, dont nous ne connaitrons jamais le nombre exact.
Et je pose la question suivante: Quel jour parlementaires et médias français vont-ils enfin prendre au sérieux les questions que nous soulevons sur reopen911.info avec nos news, nos dossiers, nos vidéos? Cherchez bien, vous n'y trouverez aucune trace des diables qui sont censés s'y trouver si on écoute les medias alignés....Nous traduisons des articles du monde entier (encore trop occidentés malheureusement, nous cherchons des traducteurs arabe, russe, chinois, indien, portuguais, avis aux amateurs) qui brossent un tableau du monde RADICALEMENT différent de celui de nos tabloïds constipés. Et en plus ils veulent nous donner des leçons, et nous traitent de pseudos journaleux que nous n'avons jamais prétendu être. Quand cette gabégie intellectuelle va-t-elle cesser? Quand va-t-on cesser d'inquiéter des Denis Robert, Thierry Meyssan, Guillaume Dasquié, Bruno Guigue, Richard Labévière, Grégoire Deniau et Bertrand Coq... la liste s'est accelérée ces derniers mois... etc... à suivre chaque jour que dieu tente de faire.
Je ne partage pas le pessimisme de Regis. Je n'y croyais pas que la gauche du PS pouvait se rassembler. Il faut aussi voir sur quelles positions mais c'est un énorme progrès de voir qu'ils ont été au-delà des questions de personnes, questions de prestance et de prestige qui infestent la droite du PS. La gauche a donc démontré qu'elle sait se mobiliser sur la politique et non faire des alliances a-principielles comme tous les éléphants l'ont montré, juste pour faire des voix.
Je pense que cela va changer des choses. Non seulement au PS mais aussi plus tard à la gauche du PS. La division c'est ce que souhaite Sarkozy. Je pense que cette gauche du PS on la verra dans les luttes. Félicitations JLM
Je rajoute que je ne suis pas au PS et n'ai suivi que de très très loin les débats.
Éditorial
Semeur de mort
Par Jean-Emmanuel Ducoin
Certaines fautes restent dans l'histoire. Quand à leurs auteurs, ils hantent pour la nuit des temps, tels des spectres, le grand livre des semeurs de mort. Puisqu'il est coupable, Nicolas Sarkozy sera peut-être de ceux-là. Et coupable et fier de l'être en plus, jusqu'au mépris de la parole donnée devant les électeurs qui ne savaient pas, il y a un an et demi, qu'ils allaient - aussi - élire un va-t-en guerre atlantiste. Seulement voilà, l'hôte de l'Élysée la voulait, (sa) guerre. Non seulement pour singer le croisé Boush et se donner ainsi l'illusion de la puissance retrouvée via le retour à l'OTAN, mais bien, et c'est plus grave, pour réorienter radicalement la politique étrangère de la France, rompant avec son prédécesseur. Ainsi au printemps dernier, sommé par Boush de rejoindre la cohorte des caniches du monde, Nicolas Sarkozy a insulté sa propre mémoire en contredisant ses promesses : (la présence à long terme de la France en Afghanistan ne me semble pas décisive), déclarait-il en avril 2007. Et il ajoutait à l'époque : (Aucune armée étrangère n'a réussi dans un pays qui n'est pas le sien. Aucune !) Cette lucidité (que l'on sait désormais de façade) n'a pas franchi les portes du palais. Et pour cause.
C'est donc seul, absolument seul, sans que le peuple soit consulté d'une manière ou d'une autre, que le chef de l'État et des armées a pris la décision invraisemblable d'augmenter la présence militaire française, et, signe d'escalade, de déployer nos troupes au-delà de Kaboul directement (au contact) des forces talibanes. Pour se justifier, il lui suffisait alors d'emprunter à Boush et aux néoconservateurs la rhétorique inventée au lendemain du 11 septembre 2001 : (La guerre contre le terrorisme.) Cette propagande absurde assez duré. Comme a assez duré cette stratégie de guerre, humainement insupportable et politiquement mortifère. Non, le terrorisme ne se combat pas par la guerre et l'aveuglement. Car depuis l'intervention illégale en Irak, depuis qu'un nouveau bourbier s'installe en Afghanistan, le monde est plus instable, plus incertain, dans un contexte de récession et de crise financière qui met à mal l'hyperpuissance et attise sa quête de nouveaux espace de domination. L horrible attentat au Pakistan, ce week-end, devrait d'ailleurs nous inviter à la raison : le problème principal de notre temps, c'est l'état de guerre permanent, pas le sur-fantasme des menaces qui ne nourrit que la haine.
Tandis que les parlementaires sont invités à se prononcer aujourd'hui sur la nature de l'engagement français en Afghanistan, des milliers de manifestants un peu partout en France, samedi, ont interpellé nos élus en les exhortant : (ne votez pas la guerre !) Depuis la mort de dix de nos soldats, l'indignation est telle que l'omerta se brise. Des parents osent réclamer le retour des militaires, comme le fait cette mère de famille dans nos colonnes. Autant le dire : tous nos parlementaires feraient bien de lire cette lettre adressée à Sarkozy : (rendez-nous nos enfants, cessez de mentir), écrit courageusement cette femme.
Avant que d'autres cercueils ne nous reviennent, Il n'est pas trop tard pour éviter que, dans quelques semaines, nous nous remémorions le souvenir de ces simples mots sortis de la douleur, arrachés à la nuit et qui dans la folie de l'actualité, contiennent tout ce que l'humanité d'une mère peut laisser imaginer.
Le cri d'alarme d'une mère de soldat
Les dix soldats Français tués en août dernier en afghanistan venaient du régiment de Castres. Leur mort a provoqué une immense émotion et une vague d'indignation devant ce drame, seul résultat de la décision de Nicolas Sarkozy d'envoyer des renforts sur le champ de bataille. Les manifestations se succèdent ans la ville à l'appel d'un large collectif d'organisations politiques, syndicales, pacifiste. Un rassemblement est prévu ce soir entre la place Jean-Jaurès et la préfecture. A ce mouvement participent des parents de soldats, qui brisent la loi du silence et réclament le retour des militaires. Nous publions ici le texte écrit par la mère d'un soldat, tireur d'élite, actuellement en Afghanistan. Le jeune homme fêtera ses vingt-cinq ans cette semaine à Kaboul. Afin d'éviter à son fils d'autres désagréments, cette femme écrit sous un pseudonyme.
Par Anne Le Gallou (i), Montaigut-Lauragais (Haute-Garonne)
Écoutez la douleur d'une maman.
Je suis la maman d'un jeune soldat
envoyé en Afghanistan. Allons-nous
devoir apprendre à vivre comme des
dizaines de familles américaines qui vivent
dans la hantise de voir arriver deux hommes
en uniforme devant leur porte ?
Ce n'était que des enfants pour la plupart, ils
n'étaient pas prêts à subir (enfer) Afghan.
Je pensais que nous avions confié nos enfants
à des gens (capable) ; leurs stratégies
militaires apprises dans grandes écoles
de guerre ne font pas le poids face à des
(chiens du désert) ayant pour la plupart le
fusil sur l'épaule dès l'âge de cinq ans.
Vous avez menti à nos enfants, nos maris,
nos frères, nos pères, ce n'était pas une mission
sécuritaire, mais une mission de guerre (suicidaire)
commanditée par Sarkozy et son ami Boush sous
L égide de l'OTAN.
Nous sommes d'accord pour que nos hommes
défendent la France.
Quels sont nos vrais intérêts en Afghanistan ?
Vous parlez de terrorisme - encore une fois
M.Sarkozy vous nous mentez.
Vos intérêts sont tout autres, plutôt stratégiques.
L Afghanistan se trouvant aux portes de la
Russie, cela permet également la surveillance
des réserves importantes de gisements de gaz
et de pétrole de la région.
Messieurs les généraux - les colonels, les
officiers supérieurs où étiez-vous lors de
l'embuscade ? A l'abri derrière vos bureaux
à Kaboul ?
Elles sont belles vos tenues, mais ne sont-
elles pas entachées du sang déversé par vos
incompétences ? Votre bonne conscience
est-elle toujours intacte ?
Où est le patriotisme dans tout cela ?
Rendez-nous nos enfants, cessez de mentir,
cessez de jouer les gendarmes pour l'OTAN;
rendez l'honneur à nos soldats, à la France,
nous ne sommes pas des gardes-chiournes
pour le compte des États-unis.
A sa demande, le prénom et le nom de cette mère
ont été modifiés.
on verra si la motion Hamon fait bcp + que les 20 % qui s'étaient portés sur Fafa pour la présidentielle (1 an après les 55 % du référendum)....
et si le PS (pas seulement ses dirigeants) est toujours aussi en décalage avec la majorité de ses électeurs qui a voté NON
la réponse à ces 2 questions semble être connue, le problème est que des alternatives genre appel de Politis semblent bien conduire à des impasses et le projet de "grand" parti de tte la gauche de Chevenement et Lienemann est mal parti (d'ailleurs le nouveau sénateur MRC de Belfort a rejoint le groupe RDSE)
et pendant ce temps là le NPA engrange un peu et le PCF s'enfonce en disant "la gauche, la gauche"
Il faut reconnaître qu'il s'est mieux débrouillé que Mitterrand au moment de la guerre du Golfe:
"Conflit osséto-géorgien: la médiation de Sarkozy a "dégrisé" Saakachvili, selon Moscou
10:00 | 24/ 09/ 2008
NEW YORK (Nations unies), 24 septembre - RIA Novosti. Les efforts de médiation du président français Nicolas Sarkozy dans le règlement conflit osséto-géorgien ont "dégrisé" les dirigeants géorgiens, a déclaré le chef adjoint de la diplomatie russe Alexandre Iakovenko lors d'une réunion spéciale du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée au règlement des conflits.
"Il faut avouer que le rôle de médiation du président français Nicolas Sarkozy, dont le pays préside l'Union européenne, a eu une influence "dégrisante" sur le gouvernement géorgien (...) Le président Sarkozy s'est très bien tiré de sa mission de médiateur", a-t-il indiqué.
Selon lui, les événements d'août ont prouvé que le recours à la force était inutile dans le règlement des conflits actuels.
"Nous insistons toujours pour que Tbilissi signe un accord de non recours à la force contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie", a noté le diplomate russe.
(...)Le plan pour le Kosovo du représentant spécial de l'ONU Martti Ahtisaari, qui prévoyait l'indépendance de l'ex-province serbe à rebours de la position officielle de Belgrade, constitue un exemple à éviter. "
Je reprends le texte de Claire à propos de Sarkozy et Tbilissi
"Selon lui, les événements d’août ont prouvé que le recours à la force était inutile dans le règlement des conflits actuels."
Ben oui, il n'a pas le rapport de forces. C'est la Russie qu'il l'a. Par contre en Afghanistan, il aime bien le recours à la force, sauf que là aussi ce n'est pas dit qu'il gagnera.
@Claire, encore sur ton post précédent: que veux-dire que le PC s'enfonce en disant "la gauche, la gauche"?
Claire
Ne trouves-tu pas que cela tombe à point que les USA et la France renforce leurs troupes et matériel en Afghanistan alors qu'ils s'enfoncent dans la crise financière et la crise économique pointe son nez?
Je trouve qu'on ne parle pas assez de cette concordance. Qu'en penses-tu?
Concernant l'ONU et le rôle de Sarkozy. La comparaison avec la guerre du golfe
(désolé, validation intempestive)
Concernant l'ONU et le rôle de Sarkozy. La comparaison avec la guerre du golfe se heurte à une différence radicale de contexte. Les Etats-Unis vivent acuellement une fin de règne et ont de moins en moins les moyens économiques et l'adhésion que nécessite leur politique internationale. Cela ouvre un espace pour l'Europe, mais aussi une période de risque avec la tentation suicidaire de la fuite en avant des Etats-Unis pour préserver leur influence. Enfin, oui cela fait sourire (tristement) de voir comment le recours à la force est tantôt honni tantôt valorisé avec force bravade selon les circonstances et la force de la partie adverse.
Benoit Hamon un accord unitaire historique pour encrer La gauche du PS vraiment a gauche,
La rénovation, des thèses parfaitement modernes, redistribution, restriction au libre échange, quoi de mieux pour répondre aux crises telle qu'on est en train de les vivres,a la crise alimentaire, environnementales, financière, préparer un renouvellement indispensable au parti socialiste (pas pour substituer une génération par rapport a une autre), changer ses équipes qui d'une manière ou d'une autre se remplaces les unes les autres, et c'est se que nous allons incarner en argumentant avec nos convictions a l'occasion de se congrès socialiste et l'objectif c'est que le parti socialiste retrouve un temps d'avance, ce temps qu'il a perdu sur la droite nous qui aujourd'hui sommes condamnés souvent a subir l'agenda de l'adversaire a subir le fait comme une fatalité a subir l'air du temps et bien notre contribution a ce congrès notre motion et bien elle participera de la volonté justement de clarifier l'orientation des socialistes, parce que nous voulons aujourd'hui participer a cette majorité nouvelle, la construire que j'ai annoncé devant le conseil national des socialistes que j'était bien sur candidat au poste de premier secrétaire du parti socialiste.
Donc voila se que j'ai crus entendre hier soir sur LCI, et je trouve que c'est très bon pour le parti socialiste, et j'ajoute que je ne suis pas adhérent au PS !
Max
A chaque fois que les dirigeants du PC disent "la gauche doit faire ceci ou cela" (en oubliant au passage le clivage du NON au TCE), le pékin moyen comprend qu'il faut faire pression sur le PS et que si ce parti est gauchissable il vaut mieux voter pour lui plutôt que pour 1 PC résiduel réduit à 2-3 % des voix.
Concernant l'Afghanistan, Bush-Brown-Sarko essayent surtout d'encercler l'Iran; maintenant ils vont devoir se débrouiller avec le Pakistan. L'aspect économique existe mais il ne me paraît pas déterminant (1 peu + avec l'Irak et ses réserves pétrolières).
Intéressant, je réfléchis à tout cela en allant au boulot. Merci
Concernant la gauche du PS (commentaire 161 de Claire).
L'appel de Politis conduira à une impasse s'il n'ouvre pas sur un rassemblement crédible. L'une des conditions c'est un rapprochement avec la gauche du PS. Si aucun leader socialiste ne s'était prononcé pour le non au référendum je doute que le résultat ait été le même. D'où la lourde responsabilité de la gauche du PS. A défaut de cet horizon alors oui Olivier Besancenot continuera de surfer sur l'exaspération populaire et les diverses tendances de la gauche sociale et écologiste perpétueront leur émiettement actuel. Par contre si ce rassemblement prend coprs le NPA devra clarifier sa stratégie et accepter d'avancer dans un processus de construction d'un projet commun.
NB. je ne suis pas adhérent du PS.
Maintenant qu'il y a une motion de la gauche du PS, il va falloir lui créer une dynamique, et on ne pourra pas compter sur les médias qui comme Libé ou Le Monde, ne parlent que de trois grandes motions.
J'espère que l'enjeu ne va pas se limiter à être une force d'appoint, je ne vois pas d'ailleurs de quelle autre motion:
- La motion d'Aubry, je n'arrive pas à saisir quelque cohérence
- Segolène veut un parti qui fasse alliance avec le Modem
- L'européisme béat de Delanoé est en contradiction avec ce que nous proposons comme Europe politique, sociale, indépendante des USA
Il ne pourra donc pas y avoir de synthèse comme force d'appoint.
Alors, 20 %, c'est largement insuffisant.
Il nous faut amplifier la visibilité du Parti Socialiste que nous proposons, et mettre en minorité en dénonçant leur projet les partisans du Parti Démocrate.
J'ai déjà évoqué cette question et rappelé les précédents des campagnes Bouchardeau, Juquin et Bové, ainsi (ce qui d'ailleurs me semble plus important) que le carctère peu clair de ces regroupements sur la laïcité et l'islamogauchisme (ainsi que la non prise en compte de ce que subissent les couches populaires en terme d'insécurité).
Je comprends bien l'empressement des alternatifs et d'ACU (ex refondateurs) face au relatif succès du NPA.
Mais si vous comptez mettre Jean-Luc Mélenchon et mouloud aounit dans le même projet politique organisé vous pouvez attendre longtemps!
Je verrai bien Fafa en loucedé envoyer qqes % à la motion Hamon, pour mieux permettre 1 alliance avec Aubry pour la prise du PS.
Aubry c'est aussi l'européisme, Delors, les conneries du genre emplois à temps partiel, emplois jeunes, les liens avec le patronat (Péchiney..., le cercle de l'industrie) mais vu ce qu'est devenu le PS elle peut apparaître comme 1 moindre mal et comme la contnuité d'1 ancrage ouvrier et populaire (contre les bobos libéraux).
Les socio-libéraux ringardisés par la crise économique hors de contrôle.
Benoît Hamon a eu beau jeu de déclarer:
«On nous présentait comme des dangereux archaïques qui avaient un monde de retard. En fait, la crise actuelle montre que nous avons un monde d'avance».
Ce dernier terme pourrait être le nom de la motion déposée au congrès de Reims («Un monde d'avance»).
En voilà une idée quelle est bonne! Reste à savoir quoi mettre autour? Pet-être que Jean-Luc Mélenchon nous en dira un peu plus.
Concernant ce que Claire appelle "l'Islamogauchisme"...
La double exigence d'une République sociale, juste, laïque d'une part, et la lutte contre le racisme d'autre part se heurte en effet à de nombreuses difficultés, de fond, mais aussi de stratégie. Le sujet est très délicat et on risque à tout instant des rapprochements malheureux comme évoquer l'insécurité subie par les milieux populaires - très réelle ! - en même temps que les questions soulevés par l'Islam dans notre République laïque - elles aussi très réelles !- : le risque est en effet de perpétuer ainsi malgré soi la funeste équation immigration = insécurité. J'ai plutôt tendance à penser que l'exacerbation croissante de la question religieuse et plus largement identitaire (au plan national et international) est un phénomène second, en partie organisé (cf tout ce qui a pû être écrit ici sur les rôles de l'administration Bush, du pape, de Sarkozy...) mais en fait alimenté par la misère sociale, les inégalités scandaleuses et l'amertume des "perdants" du grand marché mondial. Peut-être que je suis trop optimiste, mais je suis assez convaincu que cette question se dégonflerait comme une ballon de baudruche crevé dans une société plus égalitaire, privilégiant des relations de coopération à la concurrence et accordant à chacun les moyens de vivre dans la dignité, bref dans une république vraiment sociale.
c dans l'air exellente emission le 23 09 a la question peut -on supprimer le senat.question a quoi sert le senat:tres peu de gens savent a quoi sert le senat,le senat est le representant des collectivités territoriales.comme 90% des lois sont gouvernementales et 10%des lois sont parlementaires,le senat est-il encore d'utilité de nos jours.avec la décentralisation,pourquoi ne pas reprendre l'idée du general DE GAULLE de fusionné avec la chambre economique et sociale.
"le risque est en effet de perpétuer ainsi malgré soi la funeste équation immigration = insécurité"(bruno)
essayer de penser, ça comporte des risques? eh bien tant pis trop tard pour y renoncer
le "retour du religieux" est 1 phénomène mondial, notamment après la révolution des mollahs iraniens en 1979 et l'élection d'1 pape polonais puis la chute du mur de Berlin
c'est simpliste et faux de le voir comme une réaction à la misère ou 1 complot de la CIA (même si la CIA a surfé dessus et concouru à la diffusion de l'Islam contre contrepoids au communisme en Afrique et en Asie)
enfin la société égalitaire on en est loin...et on ne pourra pas l'attendre pour régler certains problèmes urgents
L'autre manif contre les guerres impérialistes...devant le congrès du Parti Travailliste britannique (adhérant à l'IS et au PSE comme le PS français):
"5,000 march against the war at Labour Party conference
Photo: Paul herrmann, http://www.reportdigital.co.uk5,000 protestors marched to the Labour Party Conference on Saturday demanding an end to the government's slavish support for Bush's wars. The march was organised by the Stop the War Coalition and CND and called for all troops to come out of Iraq and Afghanistan and for an end to a foreign policy that risks spreading war.
The demonstration brought together trade unionists, students, pensioners, muslim activists and peace campaigners of all sorts. It was led off by Rose Gentle and other members of Military Families Against the War. As it approached the conference centre the demonstration stopped to hand in a letter of protest to the Prime Minister. "
L éditorial de Michel Lepinay
Quelle sanction ?
Les (responsables du désastre) qui inquiète (des millions de gens à travers le monde) doivent être (sanctionnés). En prononçant ces mots devant un parterre de décideurs américains, lundi soir à Newyork, Nicolas Sarkozy voulait sans doute marquer sa différence. Et s'extraire un peu de l'ambiance paillettes, dollars et poudre aux yeux de la soirée au cours de laquelle il recevait le prix Humanitaire de la fondation Elie Wiesel. L'agressivité du propos, certes un peu démagogique, a semblé surprendre son auditoire qui attendait probablement un discours plus convenu de la part du lauréat de la soirée. C'est pourtant la bonne question. Qui est prêt à sanctionner la folie financière qui s'est emparée des marchés ? Pour en débattre, Sarkozy propose une rencontre de chefs d'État avant la fin de l'année. Laurent Fabius propose, lui, un nouveau (Bretton-woods du nom des accords qui jetèrent les bases du système monétaire international après la guerre. Tout deux ont raison. Cette crise a démontré que quelques banquiers new-yorkais pouvaient à eux seuls déstabiliser l'économie mondiale.On ne peut leur garantir plus longtemps l'impunité. Mais alors que leur terrain de jeu est la planète ces sociétés financières n'ont de compte à rendre qu'aux autorités de marché de leur pays, et à leurs actionnaires. On a pu vérifier au fil des crises que ni les unes ni les autres n'exerçaient un véritable contrôle. Si le danger est international il faut pour s'en protéger une autorité internationale. En théorie il y en a une, c'est le FMI de Dominique Strauss-kann mais il brille depuis le début de la crise par son absence et son silence. Bon camarade, Laurent Fabius ne se prive d'ailleurs pas de le faire remarquer. Alors faut-il créer un nouvel organisme ? Ou simplement une commission pour enterrer le problème ? Comme le propose Nicolas Sarkozy on peut toujours faire un sommet de chefs d'État, cela n'engage à rien. et puis cela montrera aux petits épargnants qu'on se préoccupe de leurs économies... Même si cela ne débouche sur rien. Les américains vont devoir sortir en moyenne 2000 dollars chacun pour éponger les folies de leurs financiers. En France, les frasques de Bernard Tapie vont coûter onze euros à chaque foyer, avec la bénédiction du gouvernement de Nicolas Sarkozy. C'est moins cher, mais dans les deux cas, la (sanction) est à peu près la même.
je suis d'accord avec tout ce que vous dites, et si vous vous presenteriez a l'élection présidentielle je voterai pour vous, vous etes un souffle d'air frais dans le paysage politique français continuer a etre le poil a gratter de la bien pensance actuelle
des sanctions? alors que la surpopulation carcérale est déjà inquiétante...
"Pierre Pasqua condamné à 1 an de prison
Source : AFP
24/09/2008 | Mise à jour : 14:04 |.
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Pierre Pasqua, fils unique de l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, rendant définitive sa condamnation à 1 an de prison ferme dans une affaire de pots-de-vin extorqués en 1994 à la société Alstom."
Bonjour à vous
A propos de Sarko à New-York, je suis surpris que tant d'éloges soient faites à un homme politique français! Oui, surpris, la France ne fait pas souvent la Une de la presse US. Alors outre les convergences d'idées de notre 1° homme et des dirigeants US, n'assistons-nous pas à une redistributions des cartes "géopolitiques"?
A notre homme de l'Elysée, l'Europe des 27, la Méditerrannée, la Russie et ses satellites! Pour les mettre sous bonne garde avec la complicité d'Isräel et du Vatican! En connaissant "notre petit", toujours à la recherche de la reconnaissance des autres et surtout des "grands", ne pensez-vous pas que cette situation peut vite devenir dangereuse pour la paix?
Qu'en pensez-vous?
non l'Angleterre de Blair, Brown et demain Cameron reste et restera le pion essentiel de l'Empire nord-américain sur le Vieux continent, Sarko n'a qu'1 rôle de 2nd plan
et en matière de paix Sarko a surement plus fait que Mitterrand (qui de l'Indochine à la guerre du Golfe en passant par les Pershing....)
Nous verrons Claire, je suis pas aussi affirmatif! Toujours est-il que "notre homme" fait le forcing...
Maintenant une petite remarque!
Comment se fait-il qu'un parti, le PCF avec ses 2%, fasse toujours parler de lui et qu'il faut à tout pris éradiquer cette pensée des consciences? Même Lamy (OMC) reconnait le bien-fondé de la pensée de Marx.
Même JM écrit:
"Quant au PC, plus profond et réfléchi lui, tout reposera sur sa capacité à rénover de fond en comble sa boite à outils conceptuels et pratiques ; pas gagné et en tout cas sera long très long…"
Ne croyez-vous pas que l'avenir est de ce côté là?
Au sujet de l'idée communiste...
Certains d'entre vous ont peut-être lu dans l'Humanité (il y a deux semaines environ) un sondage sur la perception et le devenir du communisme et du parti communiste. Un sondage n'est qu'un sondage, en soi sujet à question, et on peut soupçonner ici un traitement un peu complaisant à l'égard du commanditaire, comme toujours. Il me semble cependant que les résultats témoignent bien de la difficulté du PCF : malgré une certaine sympathie vis à vis de certaines des valeurs défendues par les communistes le parti continue à souffrir de ses positions passées à l'égard du "communisme" mis en oeuvre en URSS ou ailleurs.
@dudu 87
C'est en effet un nouveau Yalta avec Bush d'un côté flanqué de nôtre nain national bouffi de certitudes et de l'autre Medvedev qui n'accepte pas, à juste titre, que la Russie soit humiliée.
Tout çà avec la bénédiction du PanzerPape!
Nôtre illuminé national mains jointes est même prêt pour de nouvelles guerres de religions au nom de la sécurité bien sur. Pour attiser les passions et brouiller les cartes il ne va pas tarder à tripatouiller la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat. Il a lancé il y a peut un ballon d'essai avec la notion de laïcité positive.
Pendant que certains s'étriperont au nom de leurs croyances la spéculation incontrôlée pourra continuer ses ravages.
"Maintenant une petite remarque!
Comment se fait-il qu’ un parti, le PCF avec ses 2%, fasse toujours parler de lui et qu’ il faut à tout pris éradiquer cette pensée des consciences? Même Lamy (OMC) reconnait le bien-fondé de la pensée de Marx."(dudu87)
Marc Lazar a écrit "le communisme 1 passion française", et puis il semble que la direction actuelle du PCF ne soit pas à même d'utiliser et de "marketer" tout le potentiel du communisme en France, elle ne réagit pas de manière adéquate face à la concurrence des enseignes à la façade plus rouge
j'aurais du mal à imaginer Carrefour ou auchan faire de l'autoflagellation et s'excuser d'exister: leur CA s'en ressentirait
et après tout, un délinquant vagabond arrêté il y a 2000 ans par les autorités en Galilée continue à faire parler de lui...
nouveau yalta, absolument pas. Nouvelle distribution des cartes, oui surement.
ça bouge partout, lisez les journaux chinois, indiens, brésiliens, russe, arabe etc.
http://fr.news.yahoo.com/ap/20080923/twl-onu-france-ue-russie-091cf94.html
et
http://fr.rian.ru/world/20080924/117060612.html
sortez de l'hexagone pour essayer de comprendre, grâce à internet, on peut trouver....
Suggestions: mettez pendant une semaine la ou les pages d'accueil de votre navigateur à l'heure chinoise, brésilienne etc. (en français ou dans la langue que vous maitrisez), vous allez être surpris du résultat!
bonne semaine à toutes/tous
Éditorial
On peut gagner
Les Français dans leur écrasante majorité sont contre la privatisation de La Poste et sont déterminés à le manifester dans les urnes si leur avis était sollicité par référendum: Les résultats de l'enquête CSA que nous publions sont net et sans bavure la journée d'action organisée aujourd'hui par les syndicats et les personnels de l'entreprise publique recueil également un très large soutien. Ce n'est pas rien alors que la bataille ne fait que commencer. Avec un tel potentiel, la mobilisation qui s'engage a toutes les raisons de se fixer comme premier objectif l'abandon pur et simple du projet gouvernemental, et non son amendement à la marge, comme condition d'une relance de l'activité public postale.
Nicolas Sarkozy a déjà senti le danger. Pour le contourner. Il a annoncé dès la semaine dernière la création d'une commission qui doit remettre son rapport d'ici au 30 novembre. Le but sera sans nul doute de noyer le poisson, et de vendre dans un premier temps à l'opinion et aux personnels u changement de statut, avec un actionnariat de l'État restant provisoirement majoritaire et un maintien des garanties statutaires. Ont connaît le refrain. Le problème pour le gouvernement est que le procédé commence à être sérieusement éculé. Notre édition de lundi a rappelé le précédent de France Télécom : même promesse, même processus pour une privatisation et une marchandisation de l'entreprise en bonne et due forme à l'arrivée. Quant aux garanties pour le personnel, c'est déjà une peau de chagrin. Seuls 57 % des agents bénéficient encore du statut des fonctionnaires. La précarité ronge depuis longtemps la vie des employés postaux et par contrecoup la qualité des services rendus.
La bataille sur l'avenir de La Poste est emblématique d'un enjeu qui concerne la place des services publics dans l'ensemble de la société française. Le gouvernement s'est fixé pour but de les éradiquer, afin de faire place nette aux appétits financiers. Or à chaque fois que la logique de service public est supplantée par celle de la mise en concurrence, les résultats sont identiques : marchandisation exacerbée, écrémage des activités rentables, rupture de l'égalité d'accès aux services, accroissement des inégalités entre les territoires, explosion des tarifs. Cette évolution menace aujourd'hui les domaines essentiels de notre vie en société : communication, santé, éducation, transport, énergie.
Dans le cas de La Poste, le droit à la communication serait immédiatement dégradé dans de très nombreux territoires ruraux mais aussi urbains (notamment dans tous les quartiers excentrés, là où la présence postale est déjà largement défaillante par rapport aux besoins).
Alors qu'une synergie nouvelle des Postes et télécommunications aurait dû être inventée avec la révolution numérique, c'est la voie inverse qui a été choisie pour ouvrir tous les secteurs à l'hyperconcurrence. Audiovisuel, télécommunications, et maintenant communication postale, chaque nouvelle possibilité technologique sert à accroître les marges financières des groupes invités à se partager le gâteau plutôt qu'à démocratiser l'accès aux services.
La bataille de La Poste comporte un autre volet essentiel. Ce qu'il est désormais convenu d'appeler la banque postale demeure le lieu d'accueil de nombre de comptes modestes, et concentre une part remarquable de l'épargne populaire. Il y aurait quelque indécence à soumettre, grâce à la privatisation, tout cet argent à la loi des marchés financiers, au moment même où tous les moyens d'État du monde capitaliste se mobilisent pour éponger leur incroyable faillite. C'est l'inverse qu'il serait urgent d'entreprendre : s'appuyer sur les atouts publics qui demeurent pour reconstituer un pôle public à même de financer le crédit populaire et l'investissement utile des entreprises. Prôner la privatisation de la banque postale en plein krach, quel aveu de dogmatisme ultralibéral !
à propos PCF
sûr, le parti va mal comme tant d'autres, par contre ta comparaison avec l'église et son instigateur, je vois plutôt une situation inverse:
l'institution (= les églises) se renforce partout, les idées (christianisme) ne cherchent pas à s'adapter au monde d'aujourd'hui.
PCF (institution) très faible, les idées se répandent de + en + largement.
je recommande aussi la revue de presse sur novosti concernant "la CEI et les pays baltes"
La Gagaouzie reconnaît l'Abkhazie et l'Ossétie, mais ça ne devrait pas être le seul succès diplomatique de la Russie:
"L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud bientôt reconnues par d'autres pays d'Amérique latine (Ortega)
09:40 | 18/ 09/ 2008
MANAGUA, 18 septembre - RIA Novosti. Plusieurs pays d'Amérique latine reconnaîtront l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud dans la foulée du Nicaragua, a affirmé mercredi à Managua le président nicaraguayen Daniel Ortega.
"Dans l'esprit du droit international, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud seront reconnues par d'autres pays d'Amérique latine", a-t-il assuré à la presse russe.
Selon le leader nicaraguayen, il s'agit avant tout des pays de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) qui comprend outre le Nicaragua la Bolivie, le Venezuela, le Honduras, la Dominique et Cuba.
Le Nicaragua est le deuxième pays, après la Russie, à avoir reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par rapport à la Géorgie. "
Il y en a qui ont joué au c.. avec l'indépendance du Kossovo!
@Bruno,
Par rapport au sondage dont tu parles les réactions d'un communiste et son analyse. Je copie un passage, je n'ai pas retrouvé le lien au PC et son analyse est très longue.
"Tout d'abord, pourquoi n'avoir examiné les résultats que sur deux échantillons représentatifs l'un de l'ensemble de la population, l'autre des « électeurs de gauche » ? Et quels « électeurs de gauche » ? Ceux « ayant voté au moins une fois à gauche en 2007 et 2008 » ! Donc jusqu'à des électeurs du Modem ayant pu voter pour des listes communes avec la gauche comme à Dijon par exemple ? Le fait d'élargir au maximum, puisque c'est de cela qu'il s'agit, la catégorie des « électeurs de gauche » a pour conséquence - voulue ? - d'y inclure des électeurs soit très « centristes » et imprégnés de l'état d'esprit « politiquement correct » latent, soit des électeurs faiblement politisés aux opinions peu structurées donc « malléables ». Pourquoi ne pas avoir donné les résultats aussi pour les sondés qui affirment qu'ils pourraient voter « certainement » communiste et ceux catalogués comme « potentiel de vote » pour le PCF dans cette enquête elle-même ? Cette grille de lecture aurait été au moins autant de pertinence pour déterminer une stratégie de reconquête politique, somme toute. Sur le fond, maintenant : un certain nombre de réponses ne doivent pas étonner, d'autres étonner agréablement, même exprimées minoritairement parfois. L'insatisfaction forte vis-à-vis de notre société n'est en soi pas une surprise. La forte asipration à une réduction des inégalités sociales (en seconde position des priorités d'action que devraient se donner les pouvoirs publics) une demi-surprise agréable. Le sentiment d'impuissance majoritaire ne doit pas surprendre non plus : comment peut-il en être autrement au vu de l'absence de contestation idéologique sérieuse et porteuse d'espoirs de changements réels pour la population ? L'incapacité du PCF à incarner un projet crédible, et donc cohérent, de changement de société ne peut qu'être mise en lien avec cette interrogation populaire. Néanmoins, le fait qu'une importante minorité de la population (jusqu'à 43%) pense qu'il est possible de changer « complètement » ou « en profondeur » les choses est un point d'appui non négligeable (voire inespéré) pour affirmer une visée communiste. Comment ne pas sourire en constatant que les « électeurs de gauche » tels que définis dans cette enquête semblent plus rétifs au changement que l'ensemble de l'électorat (58% seulement prônent des changement rapides pour 60% de l'ensemble de la population) ? De quelle « gauche » parlons-nous donc dans cette enquête ? "
@dudu87
Merci pour ce témoignage relayé. En effet, tout sondage repose sur une construction des catégories et des questions rarement innocente. Cette analyse confirme bien le paradoxe auquel nous devons nous atteler : pourquoi une telle aspiration au changement (notamment dans le sens d'une réduction des inégalités) ne trouve pas actuellement de traduction forte dans les urnes ?
Non, ce n'est pas un Yalta, c'est plus vicieux! L'Angleterre n'est pas catholique même s'il a un bail de 99 ans avec USA depuis 1942, de plus c'est un conservatisme "immobile" à part Thatcher.
Avez-vous bien peser les conséquences de ce traité méditérannéen avec Israël, là-dedans?
Bien sûr Julie, que le monde bouge même très...très vite. Mais quel rôle ont donné les USA à notre homme ou quel rôle veut-il jouer sur la scène internationale?
Voici le texte de la pétition commune aux partis de gauche, MRC-PCF-PRG-PS,
intitulé (Non à la privatisation de La Poste
La poste est en danger. la dégradation du service public se poursuit depuis plusieurs années, marquée par le manque de personnel dans les quartiers populaires des villes et la fermeture de bureaux ruraux, ainsi que la transformation du service financier de La Poste en banque postale avec la banalisation du livret A.
Le gouvernement a maintenant l'intention de privatisé la Poste en en faisant une société anonyme dont la capital sera introduit en bourse.
Cette réforme sonnerait le glas du service public postal, c'est-à-dire de l'un des services publics essentiels à l'exercice réel des droits des citoyens, en l'occurrence du droit à la communication. Nous devons l'empêcher, car nous voulons que ce droit fondamental puisse continuer à s'exercer avec des garanties qu'une gestion privée ne peut apporter.
De quoi s'agit-il concrètement ? De ne pas sacrifier davantage la présence des bureaux de poste dans les zones rurales et les quartiers populaires, partout où l'activité de La poste ne peut dégager une rentabilité importante. D'améliorer les conditions de distribution du courrier et d'accueil des usagers, et non de moduler en fonction de l'intérêt financier des zones couvertes. De garantir le prix unique du timbre, de pérenniser la distribution six jours sur sept, supérieure aux obligations européennes. De permettre aux foyers les plus modestes de trouver encore un partenaire bancaire au sein de La Poste, attentif à leur situation.
La privatisation de La Poste ne va pas améliorer la qualité du service rendu, mais au contraire la dégrader et rendre celui-ci beaucoup plus inégalitaire. Nous nous opposons donc vigoureusement à cette privatisation. Nous demandons que le gouvernement ouvre un grand débat public sur les missions de La Poste et sur l'amélioration du service rendu en réponse aux besoins de la population, ainsi que sur les nouvelles formes de gestion qui permettront de démocratiser les services publics en impliquant davantage les représentants des usagers, des salariés et des élus.
Pour tout ce que notre lieutenant de l'oligarchie financière, du haut de ses talonnettes, est en train de démanteler: LA grève générale se met en place.
"Un préavis pour le 10 novembre"
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/post/2008/09/24/Un-preavis-pour-le-10-novembre%3A-Sud-Education-34
"Now is the Time to Resist Wall Street's Shock Doctrine" (Naomi KLEIN)
http://www.naomiklein.org/node/771
je ne vois aucun rapport entre la pensée de Marx et le communisme tel qu'il a toujours été proposé par les partis qui portent ce nom!
autant dire je l'ai déjà écrit que l'église romaine porte la pensée de l'homme jésus christ!
pffffffff... arnaque de groupes de pouvoir détournant des philosophies riches à des fins de pauvre pouvoir. lamentable d'ailleurs.
tiv, reviens, explique leur cette arnaque, moi j'en ai plein le cul de ces gens là.
Bonjour tout le monde.
Voici un lien vers le sondage dont parlaient Bruno et Dudu :
http://www.humanite.fr/2008-09-04_Politique_Les-francais-le-changement-et-le-parti-communiste
Merci qui ?
Merci les archives gratuites de L’Huma !
Jean Marc, tu es vraiment mauvais pédagogue portant pour psycosociologue...
tu devrais avant la patience! Pourtant je n'ai pas eu l'impression que Tiv était très loin...des communistes français...Peut-être suis-je un...âne?