26sept 08
«La voie étroite de Nicolas Sarkozy pour réformer le capitalisme» minaude le journal «Le monde» On se pince. Sarkozy anti capitaliste! Quelle farce! Et depuis, ses gesticulations tournent en boucle. Mais ce qu’il dit n’a pas de sens. La crise du capitalisme n’est pas une crise morale. Dans cette note je parle de cela du traité de Lisbonne et du congrès socialiste.
La cause de la crise n’est pas dans la voracité des traders mais dans le système qui a non seulement permis mais encouragé leur activité. C’est d’ailleurs pourquoi l’idée de les punir est absurde. Ces gens n’ont pas agit contre la loi mais avec elle. D’ailleurs les lois ont été modifiées sans trêve pour leur convenir et faciliter leur travail. Tous les compartiments de l’activité économique ont été mis au diapason. Tous sans exception et chaque jour davantage. C’est ce qu’on appelle «la réforme» ou «la modernisation» depuis des années et des années. La financiarisation du capitalisme n’est pas un accident du capitalisme mais l’état naturel de son nouvel âge depuis bientôt au moins vingt ans. Déréglementation, dérégulation, flexibilité sont les maitres mots des politiques des programmes de droite et des sociaux libéraux pendant toute cette période. Et cela, Sarkozy ne propose pas de l’arrêter un instant. Ni une semaine, un jour, une seconde. A l’inverse. Il dit que la crise ne doit pas ralentir la réforme mais au contraire l’approfondir. Lui et les autres ont compris qu’il faut donner l’impression que tout va changer pour que tout dure comme avant. Vieille tactique des puissants lorsque leurs turpitudes sont devenues trop visibles ou qu’elles ont créé trop de dégâts. Comme il est triste de voir se réaliser nos pires prédictions. Voyez par exemple les fameuses retraites par capitalisation! Des millions de gens ont d’ors et déjà perdu des années de travail, d’économie et d’efforts. Ils seront pauvres jusqu’à leur dernier souffle. Ou sont les coupables? Tous ceux qui ont fait taire nos voix, brocardé nos porte paroles et déversé des millions en publicité et pot de vin pour obtenir des législations qui permettent l’installation de ces fonds partout dans le monde. Ce sont les hommes politiques de droite et de gauche, les journalistes de tous poils à la Charles Sylvestre qui ont des années durant été les griots du système. Ils ne seront pas punis par Sarkozy. Ni par personne. Et voila le point qui compte. Combien de temps pour que la prise de conscience de cette impunité gagne du terrain ? Selon moi, après bien d’autres, tout ceci ne fait que commencer. Une nouvelle période s’ouvre, très dangereuse pour la paix et la démocratie si l’on se réfère à ce qu’a montré l’histoire dans des situations comparable. C’est ça aussi la nouveauté: plus le monde change plus il ressemble au passé… Mais il y a un absent de taille: un projet et un programme alternatif. Le communisme est rayé de la carte, le socialisme «démocratique» est domestiqué. Le monde du travail est donc sans voix politique. En France, les commentaires des portes parole du PS sont aussi creux qu’éloquents. Ils ne peuvent naturellement pas dénoncer le système: ils viennent juste d’annoncer partout avec leur déclaration de principe qu’ils y sont ralliés. Donc ils politicaillent: «Sarkozy peut pas dire que tout est de la faute de la crise parce que c’est aussi de sa faute!» Nannanère! Nannanère! Et au passage un peu de sauce social libérale: Michel Sapin reproche à Sarkozy le déficit excessif du budget de l’Etat et la perte de compétitivité des entreprises! Mais le plus «perché», comme on dit à Marseille, c’est encore une fois ce pauvre Rocard. Il déclare dans «le Parisien» de ce 26 septembre que Sarkozy est le représentant d’une droite «réformatrice et intelligente» jusqu’au point où si «des hommes politiques de droite se rendent compte qu’il ya une erreur d’aiguillage du capitalisme cela n’en fait pas des hommes de gauche pour autant mais cela rend des convergences possibles». Avec de tels ennemis, le capitalisme financier n’a pas besoin d’amis.
DE LA SUITE DANS LES IDEES
On aurait tort de croire que la crise financière abat seulement le château de carte du capital fictif. Ou qu’elle ridiculise seulement les politiciens de village qui ont couru derrière les compliments des puissants et des gavés. Elle fiche aussi par terre ce qui reste de boniments en faveur du lamentable traité de Lisbonne dont Nicolas Sarkozy oublie de parler dans ses tirades de nouveau guévariste. Il sera bon de l’y ramener ainsi que tous les euros béats de droite et de gauche qui s’y sont raccrochés comme à une bouée de sauvetage depuis la noyade du traité constitutionnel dans l’océan du vote populaire. Si ces beaux parleurs lisent au moins une fois dans leur vie le texte auquel ils adhérent ils découvriront le genre d’Europe protectrice qu’ils ont mis en place. Par exemple à l’article 56 du nouveau Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, qui reprend exactement l’article III-156 de feu la prétendue Constitution européenne. Lisez, lisez, brave gens: «toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les Etats membres et entre les Etats membres et les pays tiers sont interdites» Pas de barrage contre l’argent fou, les flots de placements toxiques, les brassées de titres pourris. C’est interdit de s’en protéger! La belle Europe que voila! Et comme si ça ne suffisait pas le même article prévoit que «toutes les restrictions aux paiements entre les Etats membres et entre les Etats membres et les pays tiers sont interdites.» Succursales et agents double sont donc autorisés à puiser à pleine main dans les caisses européennes pour nourrir les comptes bancales d’outre atlantique. Mille mercis au grand prévoyant Nicolas Sarkozy, auteur parait-il de ce texte «simplifié». Sera t il sanctionné? Mille bravos aux zozos du PS, des verts et des radicaux de gauche qui ont permis par leur vote complices au congrès du parlement que ce texte soit approuvé. Ceux là ou sont-ils passé? On n’entend pas leur voix ni leur trémolos européiste ni leur tirade contre les «xénophobes nonistes». Seront-ils sanctionnés. Et quand ils vont venir faire leurs tirades anti capitalistes pour se mettre à la mode du jour se souviendront-ils du mal qu’ils ont déjà fait en tant qu’apologiste du traité de Lisbonne? Lequel de mes lecteurs veut bien publier ici de nouveau la liste de ceux qui ont voté oui à la réforme de la Constitution a Versailles pour rendre ce mauvais coup possible! Evidemment ca vaudra la peine de voir qui signe quelle motion au congrès du PS parmi eux. Car ce ne sera pas un bon signe de lucidité politique.
UN FAIT HISTORIQUE
Voila qui m’amène jusqu’à la porte du congrès socialiste. Je rappelle à mes lecteurs intéressés par le détail de ce sujets et ses rebondissements qu’ils peuvent avoir des nouvelles à tout instant sur ce thème en se rendant sur le blog du courant auquel je participe : « Trait d’union » et dont la responsable est Pascale Le Néouannic conseillère régionale d’ile de France. « Trait d’union aujourd’hui, c’est un plancher de huit mille voix, une présence dans quatre vingt cinq départements, cinq membres au bureau national du PS, vingt dans les instances nationales de ce parti, près de cent cinquante secrétaires de sections, trente maires, autant de conseillers généraux, et ainsi de suite. Mais c’est aussi et de bien des façons une force en suspend. Des centaines de ses membres considèrent que c’est sans doute leur dernier congrès si rien ne change au PS. Si nous n’avions pas fait la motion commune de la gauche du parti je pense que nombreux auraient été ceux qui n’auraient même pas attendu le congrès pour jeter l’éponge. C’est pourquoi l’accord pour la motion commune a pu se faire sans difficulté de ce côté et que les conditions de la cuisine interne qui l’on accompagné ont été si vite réglées. Une fois Hamon et Emmanuelli bien convaincus que rien de cohérent ne pouvait se faire à cette étape avec Martine Aubry, nous étions partisans sans préalable de la motion commune. Ce qui s’est fait. Le dépôt d’une motion commune de toute la gauche du parti est un évènement historique. C’est la première fois depuis trente ans que cette branche du socialisme se présente unie aux suffrages des militants. En plaçant un homme de 41 ans, ancien premier secrétaire du MJS, à la fois moderne par son âge et traditionnel par son parcours, comme premier signataire et candidat au poste de premier secrétaire nous avons aussi donné un signal de renouvellement qui finit de mettre toutes les chances de notre côté pour proposer aux socialistes une alternative crédible et conquérante. Je crois que l’hétérogénéité des cultures et des histoires des composantes qui forment cette motion est elle aussi un signe de bonne santé et un gage d’ouverture d’esprit. Un ancien rocardien, Benoit Hamon, voisine avec un ancien fondateur de la ligue communiste révolutionnaire, Gérard Filoche, un ancien jospiniste comme Henri Emmanuelli s’unit à un ancien fabiusien comme Paul Quilès. Et ainsi de suite, même si je sais bien que toutes ces histoires sont dorénavant loin derrière chacun des personnages que j’évoque… En tous cas, pour moi qui ai fondé et animé quinze ans «la gauche socialiste» puis «Nouveau Monde» je dois dire que, même si mes illusions à l’égard du PS sont quasi nulles, je vois avec beaucoup d’émotion et d’espoir ce rassemblement se mettre en mouvement. Je l’ai tant espérer en vain dans le passé. Mes amis s’y sont voués avec énergie et leur pétition pour cela avait recueilli en mai dernier mille trois cent signatures.Je pense que la motion commune de la gauche du parti peut inverser la pente droitière sur laquelle dévale le Parti surtout depuis la défaite de 2002. Je n’exagère pas. Les niveaux précédents de votes de gauche au PS permettent d’envisager que la motion Hamon passe en tête. Surtout quand l’ancienne majorité est divisée en trois motions concurrentes. Et plus encore dans le contexte de la crise financière qui valide les thèses constantes de la gauche du parti et ridiculise les professions de foi sociale libérale des poids lourds de l’ancienne majorité. Je sais bien que les mêmes qui hier faisaient assaut de gages droitier peuvent demain se mettre à débiter des discours quasi révolutionnaires avec la même tranquille assurance. «Mettez vous à genoux vous finirez par croire », disait Blaise Pascal. Donc je préfère les entendre pourfendre le capitalisme que lui lécher les bottes. Mais je ne crois pas qu’ils convaincront beaucoup dans leur nouvelle posture. Il me semble que si c’est pour passer enfin à une critique constructive du capitalisme et penser un autre futur, la gauche du parti est plus crédible.
@ JLM
Ce qui m'a frappé dans le discourt de Sarkozy, c'est qu'il a promis qu'en cas de défaillance des banques, l'état s'engagerait à les soutenir.
Rappelons que l'état, c'est nos impôts...
Sinon, où trouver sur le net un papier PRS qui décrit comment récupérer et ré-affecter les 10% du PIB passés au capital ?
Fillon embouche la trompette américaine du "tous unis" : l'union sacrée façon Bush ! Les critiques à l'action du gouvernement sont de mauvais français... Merci pour tous les mots qui nous donnent encore un peu d'espoir en la capacité de résistance. On se prend à rêver de journalistes qui auraient snobé la fête de la com de Toulon, refusant de couvrir l'événement puisqu'il refuse toute confrontation avec la presse sous forme de conférence. Les commentaires sont consternants, il n'y manque plus que l'avis éclairé de sa "femme de gauche". On nous prend vraiment pour des cons, y a pas d'autre mot possible. Moi qui suis retraitée et malade dans un hameau de l'Indre, j'apprécie la teneur de vos propos qui me mainteiennet dans le monde réel et résistant. Tellement éloignés du blabla médiatique de vos collègues bling bling ! Du Zénith en particulier...
Mr mélanchon, qui parle souvent de sharia, sans aucune connaissance, ou qui prends dans le monde, le pire exemple, pour conforter son idéologie, devrait lire l'article suivant:Wall Street, mûr pour adopter les principes de la Charia ?
samedi 27 septembre 2008 - par Roland Laskine
Chronique. Roland Laskine, rédacteur en chef à l’hebdomadaire Le Journal des Finances, analyse l’interdiction des ventes à découvert aux Etats-Unis.
En 1968, les étudiants écrivaient sur les murs qu’il est « interdit d’interdire ». Aujourd’hui, ces mêmes étudiants, dont une bonne partie occupent des postes clés dans les entreprises ou l’administration s’inquiètent de la crise financière et déclarent qu’il est « interdit de laisser faire ». L’heure est donc au resserrement des contrôles sur toutes les places financières et surtout à la restriction des opérations spéculatives qui ont largement contribué à aggraver la crise.
Lorsque Nicolas Sarkozy monte à la tribune de l’ONU pour réclamer plus de contrôle et une meilleure régularisation des règles du capitalisme, notre Président ne fait que traduire l’exaspération générale de dizaines de millions d’épargnants dans le monde victimes des agissements d’une poignée de banquiers irresponsables.
L’interdiction totale des ventes à découvert sur les valeurs financières de part et d’autre de l’Atlantique et la limitation des opérations à effets de leviers qui permettent de parier sur 100 ou 500 en ne mettant sur la table d’une dizaine de dollars, était sous doute nécessaire. A court terme, il était en effet important d’éteindre l’incendie qui menace de se propager à l’ensemble de la maison. La mise en œuvre de ces restrictions est beaucoup plus délicate.
Les « hedge funds » ne sont jamais à court d’idées pour spéculer
Si nos dirigeants financiers cherchent vraiment à limiter la spéculation, rien de plus simple, il suffit d’appliquer des principes de la Charia arrêtés sept cents ans auparavant : interdit de vendre des actifs que vous ne possédez pas de façon effective ou de réaliser des opérations de prêts d’argent moyennant rémunération. Interdit surtout de spéculer sur les déboires d’une entreprise. Le seul moyen de s’enrichir c’est de participer au développement d’une entreprise et d’en percevoir les fruits en étant présent au capital.
Des principes simples et de bon sens que tous les détenteurs d’actions ou de contrats d’assurance-vie indexés sur la Bourse auraient voulu voir appliqués plus tôt. Le problème est que ces principes de gestion ne correspondent ni à la tradition occidentale, ni à nos convictions religieuses. Pour que le système fonctionne il faut surtout que tout le monde s’y conforme en même temps. Car dans un monde où la spéculation est reine, aucun titre - fut-il trié sur le volet - n’est à l’abri d’un mauvais coup.
Toute la difficulté pour les régulateurs consistera donc trouver des règles communes à tous les intervenants et surtout applicables à toutes les classes d’actifs. En limitant momentanément des ventes à découvert sur les valeurs financières, les autorités de marché prennent le risque de faire dévier la spéculation sur des titres connexes, comme les biens de consommation ou l’automobile dont on peut penser qu’ils seront eux aussi victimes de raréfaction de l’offre de crédit de la part des banques. L’extrême volatilité du prix du baril de pétrole qui a gagné plus de 15% en quelques heures en début de semaine à New York montre que les « hedge funds » ne sont jamais à court d’idées lorsqu’il s’agit d’alimenter la spéculation.
Pour retrouver son équilibre, le marché a besoin de sanctionner tous les excès commis par les banques. Les mesures partielles mises en place ça et là peuvent retarder la chute des maisons les plus vulnérables, mais elles n’ont aucune chance de la stopper. Ce n’est qu’une fois que la bulle immobilière et financière aura explosé, que le régulateur pourra s’atteler à la mise en place d’une réglementation pus contraignante et applicable à tous sans exception.
Pour l’heure, même si nous avons le sentiment que le dénouement de la crise est proche, il faut reconnaître qu’il est bien difficile de revenir en Bourse en toute confiance.
Source : Journal des Finances
Mr Mélanchon, vous dites combattre le choc des civilisation, mais vos discours aujourd'hui, y participez grandement, cette prétention aux lumières de la raison, dont vous ne faites aucune auto-critique, vous amène, à penser le monde de façon binaire, les civiliser et les gens à éduquer,à civiliser, un discours bien condescendant, qui rappel la colonisation.
Bien sur vous etes vous du coté des civilisés, et les autres(religieux) sont les barbares...étonnant discours
4aout et autres conscients, j'avais donné sans commentaire ce lien dans le billet précédent, va le voir si tu l'as zappé. tu vas aimer.
très drôle et assez incroyable : bush moqué!
http://www.dailymotion.com/video/k45ARieehwQDeNvzXB
@ DIGeo
Allo ?
...
Pierre et Frafadet n'aura donc duré que 24H ?
à l'avatar suivant
Sarkozy n'est qu'un hypocrite qui change de pensée comme il change de chemise,
Sarkozy n'est qu'un opportuniste qui vogue dans le sens du courant !
Un jour capitaliste le lendemain socialiste!
Pour ma part je suis pour que le congrès américian refuse le plan de sauvetage, que tout ce système à enrichir les capitalistes, en étranglant les démunis, se casse la gueule une fois pour toute!
De toute façon nous les petites gens ont a rien à perdre..............mais les capitalistes qui se sont goinfrès perdront tout et de plus que le peuple leur reprenne ce qu'ils ont mis de côté bien au chaud dans les paradis fiscaux!
Ce système est corrompu et de plus injuste il faut une réforme générale et globale et c'est maintenant que le PS enfin celui que vous représentez, le PS de Gauche avec Emmanuelli, Hamon, Filoche..sans oublier le nouveau parti anti-capitaliste d'O.Bezancenot, qui l'avait prédit depuis longtemps que cela se casserait la figure, qu'il fallait des contrôles sur les multinationales.........il est temps de parler clairement à vos amis du PS qui couraient comme des éperdus derrière la droite, en emboitant le pas du libéralisme sous pretexte d'adaptation à son temps, à la globalisation !
Il est temps de mettre la barre à gauche et de ne plus céder à des alliances sous n'importe quel prétexte !
@ ahmad
Je cite la dernière phrase de votre diatribe antilaïque (post 58)
............................Bien sur vous êtes vous du coté des civilisés, et les autres(religieux) sont les barbares…étonnant discours.................
Il est facile de vous opposer qu'a l'inverse les religieux pensent avoir un supplément d'âme en raison de leur croyance justement.
Pouvez-vous seulement admettre que l'athéisme à droit de cité. Peut-être me direz-vous qu'il suffit d’appliquer des principes de la Charia arrêtés sept cents ans auparavant et lapider les nom croyants!
Selon vous les turpitudes des profiteurs seraient aussi éradiquées par application des principes de la charia.
C'est dire s'ils ont des beaux jours devant eux!
M. le sénateur, si vous voyez Fabius (hélas Bérégovoy n'est plus là mais Emmanuelli aussi doit se souvenir) vous pourrez lui parler de ce qui suit (tiré de wikipedia):
"L’expression des « 3D » a été inventée par Henri Bourguinat dans Finance Internationale et a été particulièrement à la mode dans les années 80 et 90, période où elle a touché les pays industrialisés. Les « 3D », Désintermédiation, Décloisonnement, Déréglementation, sont à la racine du phénomène de mondialisation financière. On peut à posteriori y ajouter un 4e D : Dématérialisation, par l'intermédiaire du développement rapide des technologies de l'information dans les années 90."
Par ailleurs si la loi permet ça c'est qu'elle doit avoir 1 faille morale (mais poser la question au philosophe néokantien de service).
@ Di géo post 57
Petite correction : Charybde
Ridiculis ?
Vouliez vous faire un bon mot en latin ?
En voici un, sérieux, celui-là et qui me vient à vous lire !
Væ misero nihi
Vous n'avez pas prêté attention au fait que je mets l'adresse de mon blog.
Seriez vous trouillard au point d’avoir peur de lire autre chose que du Mélanchon ?
Oui, je suis volontairement provocateur, mais vous ne m'avez pas bien lu pour affirmer que je suis négatif et que je ne fais pas de propositions !
1 que les politiques retournent à l'école de la vie et passent un bout de leur temps dans les entreprises près des ouvriers et des cadres, près des femmes et des homme qui, par leur travail créent les richesses de notre pays que quelques voyous en col blanc s'approprient indûment. Ils profiteraient également de passer quelques années à travailler à l’étranger … ils s’apercevraient que la France n’est pas le centre de l’univers et qu’eux-mêmes ne sont pas les maîtres du monde.
Quand vous en bavez pour gagner chaque jour votre vie, vous n'avez pas la même optique que celui qui se goberge dans des palais en se demandant comment il va bien pouvoir occuper sa journée ou comment il va pouvoir entuber les autres.
2 Que les politiques fassent rigoureusement leur boulot et cessent de dire n'importe quoi sur tous les sujets et en particuliers sur ceux dont ils ignorent tout.
Prendre des décisions au doigt mouillé n'a jamais mené à un cap.
Critiquer ridiculement les autres sur ce qu’eux-mêmes ne maîtrisent pas relève du plus vil arbitraire et ne fait pas avancé notre société.
3 Que les politiques s'efforcent d'apporter au peuple les réponses qu'il ne peut trouver par lui-même, mais cessent d'imposer par la force et la ruse leurs intérêts personnels, ceux de leur famille et de leurs copains !
Le capitaine prétend que tout va bien ! mais pourtant, la corruption et le piston sont une gangrène dont il faut se débarrasser.
Comment est-il encore possible qu’un homme politique condamné pour prise de participations illégales puisse revenir aux affaires ?
4 Que les politiques s’engagent à réaliser leurs promesses ou disparaissent.
Ils doivent s’engager sur un planning précis et signer de leur sang et s’en retourner dans leur pénates quand ils sont incapables de réaliser le pacte avec les citoyens.
5 que le nombre et la durée des mandats soient limités.
6 Il faut que les ministres soient compétents dans le domaine qu’ils couvrent. L’adjudant ne me contredira pas, on ne file pas un fusil à un objecteur de conscience ni un LRAC à un aveugle ! C’est la même chose pour la gouvernance. Confier un ministère à une coquette ne peut rien générer de bon.
7 Il faut que la constitution soit respectée par les politiques. Si la classe politique veut faire revenir le goupillon aux affaires, elle n’a qu’à organiser un referendum et nous verrons bien si les imams, les évêques et les rabbin doivent occuper des postes au gouvernement.
8 Il faut, enfin, que les politiques reconnaissent les droits des citoyens (électeurs).
Voyez sur ce blog et sur tant d'autres politiques ou non, comme les individus qui exposent calmement mais fermement leur opinion et leurs désillusions sont systématiquement traités de'troll', ignorés, conspués....
Automatiquement, tout opposant est vilipendé et ses idées sont mises à la corbeille (la poubelle, pas la bourse).
Tout ce qui ne va pas dans le sens du blog doit être éliminé !
Et tous les moyens sont bons, ça va du dédain à l'insulte.
Or, cette attitude (de droite comme de gauche du centre et de tous les côtés) est symptomatique de la façon dont se comporte la société organisée vis à vis du citoyen isolé !
Aujourd'hui, pour avoir droit à la parole, il faut appartenir à un parti ou à une association.
Parti ou association qui répond à un ou quelques chefs inamovibles, indiscutables, tout puissants et invincibles.
Participer à ce genre d'organisation nécessite d'abonder dans le sens du chef... suffit de lire les interventions ici pour en avoir un panel représentatif.
Mais vous savez, sur le blog de Lambert, c'est idem..... le chef parle, dit ce qu'il faut penser... et le citoyen ferme sa gueule et obéit.
Je ne suis d'aucune organisation.
Je suis un individu, seul face à la multitude de résistances à la liberté et à l'intelligence.... partis politiques, organisations religieuses, sectes, médias, blogs, sites web.....
Mais je me sens aussi fort que vous qui vous appuyez sur votre collectivisme de pensées qui n'est, en fait, qu'une forme dépendance aux idées des autres : les chefs.
Or, la démocratie participative est possible grâce, justement à l’internet.
Seulement voilà …. Les chefs ont peur !
Alors qu’ils devraient prendre la mesure de la chance que ça représente pour eux et la démocratie que d’avoir des opinions participatives et dialectiques.
Remettons ça aux calendes Grecques.....
Voilà !
Il y a certainement encore beaucoup à dire, ne serait-ce que pour discuter de la façon de limiter la casse de la crise économique et empêcher, tant que faire se peut, que ça se reproduise …..
Mais je vous laisse régler ça entre vous ….. vous êtes si malins.
Je finirai, moi aussi et en signe d’adieux sur une citation latine (puisque vous semblez aimer ça) :
atque utinam ex vobis, vestrique fuisssem
Aut custos gregis,aut maturae vinitor uvae
hic gelidi fontes, hic mollia prata, Lycori
hic nemus, hic ipso tecum consumerer aevo
Virgile Buccoliques X
Merci pour tout ce que vous faites, courage, continuez !
OMC LES CARTELS AUX COMMANDES.sur NOSLIBERTES.ORG.livre passionant de agnes BERTRAUD et de laurence KALAFATIDES. l'OMC s'acharne a torpiller toute possibilité de démocratisation et d'humanisation du systheme economique international.Aujourd'hui,ce ne sont plus les instances officiellement mis en place a savoir les gouvernements,qui exercent le pouvoir.Progressivement,tout en laissant les politiques s'agiter sur le devant de la scene,ce qui leur permet d'agir loin des regards,dans les coulisses,les transnationales se sont emparées des commandes. POUR une constituante(CE QUE NOUS VOULONS,CE N'EST PAS EXERCER LE POUVOIR,C'EST LE RENDRE AU PEUPLE A QUI IL A ETE CONFISQUE.
"POUR une constituante. CE QUE NOUS VOULONS,CE N’EST PAS EXERCER LE POUVOIR, C’EST LE RENDRE AU PEUPLE A QUI IL A ETE CONFISQUE."
Mieux qu'une contribution: c'est un vrai programme.
autre analyse du farceur forcé
http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/archive/2008/09/23/tout-ca-pour-ca.html
il faut sortir des dictatures mondiales installées depuis la guerre (OMC-OMS-FMI-FAO-CODEX)pour que notre pays puisse se développer sainement et ne pas rester sclérosé par les rentiers et les lobbies aux manettes.
@ 65 ROCK&TROLL
Je ne peux que souscrire à votre dernier post et sans réserves.
Cependant, je reste sensible aux propos de la gauche de la gauche, même si qq part celle-ci pourrait m'égarer......et ne pas réaliser la totalité d'un programme fondamentalement social.Je crois que les tenants de l'UMP et le PS libéral et mou n'ont aucun avenir et qu'ils(si ils sont aux manettes COMME ACTUELLEMENT)nous mèneront droit dans le mur,avec au bout le fascisme,qui rampant aujourd'hui,deviendra la doctrine officielle......
@Pierre et Farfadet (qui tient bon la fréquence) :
post 65
lire du "Mélenchon"
et pas "Mélenchon" comme indiqué...
les noms propres n'ont pas d'orthographe, mais quand même...
ça me rappellent les ceusses qui écrivaient "Mitrand" ou lieu de "Mitterrand"
;-)
ça est neutre
donc
ça me rappelle (au singulier)
au temps pour moi ! comme on dit dans la musique...
@commandant
merci pour recherche, même non couronnée de succès. les passages sur critique financier valent bien la lecture et réflexion désabusée sur le'juste à temps" d'une analyse...
A Rock&Troll
Je me suis pris les pieds dans Charybde et pour ce qui du latin cela m'est aussi étranger que l'hébreu ou le chinois.
J'accepte bien volontiers le rectificatif d'un homme cultivé. Il reste que faire un bon mot tel que ridiculis ridiculum c'est sans autre prétention que de piquer au vif.
Dans votre post 65 vous attirez l'attention sur le personnel politique pour faire apparaitre le message "tous pourris" et ce n'est pas acceptable. Certes il y a de nombreux exemple fâcheux mais quant à généraliser...NON
Pas plus que n'est acceptable la phrase reprise d'un post précédent.................
“Je ne suis là que depuis un jour (ou 24 heures) et je mesure l’inculture des thuriféraires du blog !”...............................
Autrement dit bande de c... poussez vous de là je vais vous montrer comment il convient de penser moi l'homme de culture.
Il se trouve que dans ma vie professionnelle je suis en contact avec bon nombre d'agrégés et de docteurs et c'est dans ces catégories que j'ai trouvé le plus grand nombre de c.... au mètre carré!
Je veux bien croire que vous n'en faites pas partie et je souscris volontiers à vos interrogations sur la morale en politique pour construire, pas pour démolir.
@julie
je continue à chercher...
on retrouve plein de trucs intéressants dans les archives papiers (quelques fois + intéressantes que le Net...)
par exemple, dans la Recherche de septembre 2001, n° 345 :
un commentaire sur "Un bouclier antimissile pour quoi faire ?
Une technologie et un concept immature"
le commentaire s'intitule : "l’arme du pauvre", page 71
remarque du journaliste (Robert Bell) sur l’attentat du WTC, mais il s’agissait de celui avec la voiture de location bourrée d’explosifs (en 1990 ou 1995 ?), car le numéro de La Recherche a dû être rédigé en août 2001 !
il y parle de la possibilité d’utiliser un avion ou un navire comme vecteur, au lieu d’un missile classique = très bien vu !
Collectif« Non à Edvige »
Derrière EDVIRSP, EDVIGE 2.0
Fichez la paix aux libertés
Le Collectif « Non à EDVIGE », réuni le 25 septembre, se félicite de la mobilisation citoyenne massive qui a largement contribué à faire reculer le gouvernement sur un texte liberticide.
Il réaffirme son opposition au décret 2008-632 et en demande toujours l’abrogation. Le nouveau projet transmis à la CNIL ne précise pas s’il modifie, complète ou se substitue à celui de juillet.Il ne peut toutefois être qualifié de réel retour aux principes qui doivent régir le fonctionnement d’un Etat de droit.
En effet,après avoir poussé très loin les reculs en matière de respect des libertés publiques et d’atteintes aux droits démocratiques avec le décret 2008-632, le gouvernement s’estime dédouané quand il n’a pourtant reculé que très partiellement sur les aspects les plus controversés d’un texte inacceptable dans son intention comme dans sa forme. L’architecture du texte a changé et la disparition de la finalité du fichage des militants en tant que tels va apparemment plus loin que le texte même de 1991. Mais l’on retrouve toujours un mélange de finalités très différentes et les garanties se sont fortement dégradées par rapport au texte de 1991.
Certains reculs partiels, comme le retrait de la vie sexuelle ou de l’état de santé, sont prétexte à avancer dans des propositions qui restent très inquiétantes au regard du texte de 1991.C’est là une stratégie aussi classique que détestable, une tactique quine peut pas longtemps faire illusion.
Le « droit à l’oubli » pour les mineurs, par exemple,est certes une petite avancée par rapport au texte de juillet mais il ne peut faire oublier qu’il s’agit pour la première fois de ficher des mineurs et ce sur de simples soupçons, sans l’existence du moindre délit. La défenseure des enfants s’en est d’ailleurs émue : « dans la mesure où le casier judiciaire national recense l’ensemble des condamnations des mineurs selon des modalités garantissant un accès limité à ces données et des règles d’effacement pour préserver notamment leur avenir professionnel », elle « ne voit pas l’intérêt que ces informations soient reprises dans le fichier EDVIGE ».
Quant aux données elles-mêmes, si la vie sexuelle et l’état de santé ont fort heureusement été retirées, subsistent encore les origines « raciales » ou ethniques, les opinions philosophiques,politiques ou religieuses et l’appartenance syndicale bref, tout ce qui est censé avoir été retiré avec la disparition du fichage des personnes sollicitant un mandat et qui revient ainsi en catimini.
Si la traçabilité des demandes de recueil des données offre une garantie supplémentaire par rapport au décret créant EDVIGE,le droit à l’information et le droit d’opposition restent formellement exclus, ce qui n’était pas le cas dans le texte de 1991. N’oublions pas que depuis la loi de 2004, les pouvoirs et les moyens de la CNIL ont été fortement réduits. On ne peut donc que s’interroger sur la portée et la réalité du contrôle qu’elle pourra exercer.
La notion de trouble à l’ordre public, inquiétante au regard des droits démocratique, est devenue atteinte à la sécurité publique. On pourrait penser qu’il y a là un progrès. C’est oublier que dans le texte de 1991, la formulation évoquait l’atteinte à la sûreté de l’Etat ou à la sécurité publique « par le recours ou le soutien actif apporté à la violence ». Dans sa nouvelle formulation, la première finalité ouvre un boulevard à la criminalisation du mouvement social et de l’action revendicative, tant la notion d’atteinte à la sécurité publique est floue et peut recouvrir de situations différentes. Les risques qui pèsent sur les libertés citoyennes sont réels.
Pour toutes ces raisons, le Collectif « Non à EDVIGE »appelle les citoyennes et les citoyens de ce pays, épris de liberté et attachés au respect des droits, à continuer à manifester leur attachement aux valeurs démocratiques en signant la pétition « Pour obtenir l’abandon d’EDVIGE », en organisant partout en France des collectifs locaux en vue de la mobilisation du 16 octobre prochain qui réclamera le retrait du décret EDVIGE et le refus de tout texte qui viserait à le sauvegarder sous une forme déguisée.
Le Collectif« Non à EDVIGE » appelle à l’organisation ce 16 octobre, partout en France, de rassemblements citoyens devant les préfectures pour réclamer le respect des droits démocratiques fondamentaux.
26 septembre 2008
Vous pouvez retrouver cecommuniqué sur le site
http://nonaedvige.ras.eu.org
Le collectif Non à Edvige :
http://nonaedvige.ras.eu.org/spip.php?rubrique7
je l'en vais acheter ce livre 4 aout, do,nt on parle sur le le site que tu as donné, noslibertes.org, merci pour ça aussi.
exactement le thèse que je défend depuis des mois ici, en disant notamment que le clivage droite/gauche est devenu une vraie connerie, et que le vrai clivage c'est en gros :
peuple + initiatives diverses de la société société civile + certains intellectuels + quelques politiques isolés de ci de là républicains et démocrates (des vrais, eux...)
CONTRE
transnationales et circuits financiers + classes et partis politiques autistes corrompus et consanguins + organismes internationaux illégitimes
bonsoir à tous,
Le peuple a déjà donné
Par Jean-Paul Piérot
Changement de tactique. Après avoir promis aux Français que son élection à la présidence de la république ouvriraient une période où (tout devient possible), Nicolas Sarkozy annonce un avenir de sang et de larmes. Il n'a pas fallu longtemps d'exercice de cette droite, la plus dure la plus agressive que la France eut à subir depuis la libération, pour que l'étendue de la mystification politique apparaisse au grand jour à une majorité de Français qui s'y était laissé tromper. Sur toutes les préoccupations, la politique est vécue comme un échec ou comme un mensonge. Salaires en berne, recul du droit aux soins, culpabilisation des chômeurs, contre-réforme de la retraite, facilitation des licenciements, la liste est longue d'une entreprise qui fait régresser la société. En réalité ce n'est pas tout à fait un échec. Il s'agit d'une mise aux normes du libéralisme, du capitalisme financier, dont Nicolas Sarkozy fait mine aujourd'hui de découvrir les ravages. Ce qui a échoué en revanche, c'est la capacités du pouvoir à échapper à la disgrâce de l'opinion publique.
Pour donner l'illusion que son action bénéficie, malgré tout, d'un soutien populaire, Nicolas Sarkozy avait choisi la forme (meeting). Réunir quelques milliers de responsables, d'élus et de sympathisants UMP dans une salle, sans risque d'être contredit, cela donne au moins la garantie de quelques belles images au JT de 20 heures avec, jouant l'exubérance, et notables varois affichant leur bonne humeur. Une ambiance hors sol qui lui a peut-être fait oublier le temps d'une standing ovation que plus de 60 % des français désapprouvent sa politique économique. Faut-il que la situation soit grave, que ses capacités à convaincre soient émoussées pour que le chef de l'état ait évité les studios de télévision, où l'on n'est jamais à l'abri d'une question embarrassante même de la part des journalistes les moins impertinents. Tout est affaire de décor, tout est affaire de communication ?
La méthode semble n'être plus promise aux succès des premiers temps. Les grands rassemblements, les enflures réthoriques, la convocation à contre-emploi des grands hommes de l'histoire, exercice auquel s'est spécialisé Henri Guaino, tout a fonctionné pendant la campagne de l'élection présidentielle, avant que la majorité des Français ait pris conscience de l'imposture dont ils furent les victimes. Nicolas Sarkozy s'était proclamé le candidat du pouvoir d'achat, de la France qui se lève tôt... Le monde du travail a continué de se lever tôt et son pouvoir d'achat s'est abaissé. Les chiffres officiels faisaient état d'une baisse de moyenne de 0,4 % en une année, moyenne qui lisse les disparités entre différentes couches sociales.
Le tableau que Nicolas Sarkozy a dépeint sur les politiques économiques suivies depuis plusieurs décenies correspond à une réalité que nous n'avons cessé de dénoncer : la route puissance des marchés, le rôle des banques, la spéculation, le dumping, les parachutes en or dont ses amis ont bénéficié. Mais que faisait donc Nicolas Sarkozy au cours de ces quinze dernières années, dans le gouvernement d'Édouad Balladur, puis depuis 2002 ?
L'Europe doit agir, dit-il, mais n'est-ce pas lui qui a imposé à la France la ratification, sans référedum, du traité de Lisbonne qui consacre la concurrence sans contrainte, la liberté totale des mouvements de capitaux (donc de la spéculation) et l'indépendance de la banque centrale européenne vis-à-vis de la souveraineté populaire ?
Nicolas Sarkozy cherche à utiliser (la peur) dont il parle pour imposer de nouveaux reculs : moins de fonctionnaires, la saignée à l'hôpital, moins de moyens aux collectivités locales... au nom du capitalisme qu'il veut refonder. En matière de capitalisme, le peuple a déjà donné.
Dites, JM et Rock&Troll ce sont les nouveaux comiques du blog ?
JM dit:
27 septembre 2008 à 19:32
"slogans pour lobotomisés"
dans l'article que vous nous proposez, JM, il est question d'un slogan :
"Parisot, Sarko, augmentez nos salaires"
Le Medef vous remercie, JM.
commandant P. dans les archives, suite :
Pour La science Octobre 2001 n° 288
P 7
Bachelier, précurseur …
… et incompris. Sa « théorie de la spéculation » ne fut pleinement reconnue qu’après un siècle !
IVAR EKELAND
Louis Bachelier soutint à l’Université de Besançon, le 29 mars 1900, une thèse intitulée « la théorie de la spéculation ».
Il se propose d’étudier « la loi de probabilité des variations de cours qu’admet le marché à un instant donné ». Plus précisément, il s’attaque à 2 problèmes : la probabilité qu’un cours donné de la Bourse soit atteint ou dépassé à une date donnée, et la probabilité qu’un cours donné soit atteint avant une date donnée. Dans le langage financier actuel, Bachelier cherche les probabilités d’exercice d’une option européenne et d’une option américaine.
La thèse de Bachelier est construite autour de 3 idées : les cours sont cotés en continu, leur évolution est aléatoire, et la moyenne des gains est nulle (à condition que le taux d’intérêt soit nul, ce que nous supposerons désormais).
…
En passant du discontinu au continu, il retrouve une loi expérimentale découverte en 1863 par Jules Regnault, autour d’un ouvrage intitulé « calcul des chances et philosophie de la Bourse », et il démontre une des propriétés fondamentales du mouvement brownien, 30 ans avant que Wiener n’en fasse la théorie complète.
Bachelier ne fut professeur qu’à 57 ans. Il mourut en 1946.
…
En 1973, 2 professeurs de finance américains, Fischer Black et Myron Scholes, construisaient une théorie qui utilisait le modèle de Bachelier, avec tous les acquis obtenus entre temps sur processus de diffusion, et qui allait avoir un énorme succès. La formule qui porte leur nom, et qui est utilisée aujourd’hui en finance pour évaluer le prix de certains produis, est une conséquence directe de l’équation de la chaleur.
Aujourd’hui, on relit la thèse de Bachelier pour s’émerveiller a posteriori de tout ce qu’il avait compris. Il s’était même donné la peine de confronter ses résultats avec les observations, ce qui fait de lui également un des précurseurs de l’économétrie : il déduit de sa théorie que « la valeur de la prime simple doit être proportionnelle à la racine carrée du temps », la prime simple étant ce que nous appelons aujourd’hui le prix d’une option à la monnaie, et le coefficient de proportionnalité, la volatilité du cours, puis il va chercher ce que vaut cette prime pour diverses échéances à la bourse de Paris, et il constate la validité de son modèle.
JM dit:
27 septembre 2008 à 20:18
CROIS MOI PIERRE, C’EST LES MANIFESTANTS D’AUJOURD’HUI QUE LE MEDEF ET SARKOZY DOIVENT REMERCIER!
approfondi ta sociologie…
Merci de ne pas détourner la conversation, JM :
Je parlais d'un slogan, "Parisot, Sarko, augmentez nos salaires"
que vous avez qualifié de "slogans pour lobotomisés", ce qui, me semble-t-il, signifie que pour vous les revendications concernant les augmentations salariales sont stupides.
Et bien je persiste, JM, pour ce genre de raisonnement, le Medef vous remercie.
:) C'est vous qui laissez tomber, là...
Sur le site du "Nouvelobs":
"Sarkozy n'est pas "un homme sectaire"
"Selon Michel Rocard, il peut ainsi "y avoir une grande convergence entre une droite réformiste et intelligente - ce qui est le cas de Nicolas Sarkozy - et une gauche non révolutionnaire".
"S'il y a un sommet mondial, comme il (le chef de l'Etat) le demande, il y a aura sûrement des gouvernements de gauche qui y participeront", assure-t-il.
L'ancien Premier ministre juge aussi que "la composition du gouvernement" montre que le président "n'est pas un homme sectaire".
à dudu (27 septembre 2008 à 21:27)
Ouais, Rocard nous dit que Sarkozy n’est pas “un homme sectaire”
pour nous faire oublier qu'ils appartiennent tous les deux à la même "secte".
Vous parliez d'hommes politiques "véreux", en voilà un!
André Santini, le Parrain des Eaux de Seine contre l’UFC Que Choisir
André Santini, un homme politique “à part” élu, à défaut d’Homme d’Etat de l’année, “député le plus drôle” à maintes reprises par la presse. Cet homme qui se targuait en 1991 de dépenser l’équivalent de 1000 euros par mois pour l’achat de havanes, célèbre cigare cubain, voit sa carrière s’assombrir au fur et à mesure des enquêtes sur “ses dossiers”.
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=44973
Lisez sa carte de visite....impressionnante!
Puisque nous sommes dans...l'eau!
Voilà un livre que je vous conseille, mais je vous préviens...accrochez-vous, AH! Français/ses, si vous saviez....Comme me disez un ami, ce matin: "Vivement 1789!"
L'empire de l'eau : Suez, Bouygues et Vivendi Argent, politique et goût du secret (Broché)
de Yvan Stefanovitch (Auteur) Même la police apparait la-dedans avec Bouygues...
Bonne nuit tout le monde
Les morts à la guerre
Pour la Science août 2003 n°310
D’après Brian Hayes
Le nombre de morts à la guerre est égal à 1% du total des décès, les 2 grandes guerres ont été responsables de 60% de ces morts, dénombrés entre 1820 et 1950. De telles statistiques peuvent-elles aider à prévoir (et à prévenir) les conflits meurtriers ?
L’impact démographique de la guerre est très faible, les victimes de la guerre ne représentant que 1% des morts ! On sauverait bien plus de vie humaines en prévenant les suicides ou les accidents de la route qu’en abolissant les guerres.
Un des pionniers de cette étude quantitative de la guerre fut Lewis Fry Richardson, le météorologue britannique dont le principal titre de gloire est d’avoir conçu une prévision météorologique fondée sur le calcul.
Il naît en 1881 en Angleterre dans une famille Quakers aisée, et il étudie la physique avec J.J. Thompson à Cambridge.
(il fut ambulancier sur le front en 1916).
Richardson montre qu’une course aux armements ne peut se stabiliser que si les coûts financier et humain de la préparation de la guerre sont supérieurs aux dangers et aux menaces venant de l’ennemi.
Richardson émet l’hypothèse que l’accumulation d’armes est une cause majeure de la guerre, ou du moins qu’il existe une forte corrélation entre stock d’armes et danger de guerre.
Richardson a commencé sa propre collecte en 1940, et l’a poursuivie jusqu’à sa mort en 1953.
Il est difficile de séparer les causes purement « militaires » des autres causes, par exemple,
La 1ère guerre mondiale a-t-elle « causé » l’épidémie de grippe espagnole de 1918 – 1919 ?
La décision de Richardson regrouper le meurtre et la guerre est une provocation.
Richardson se heurtait à des difficultés méthodologiques. L’analyse des guerres relève de l’histoire, les meurtres de la criminologie et les statistiques des 2 groupes sont difficiles à concilier.
La magnitude d’une guerre est le logarithme du nombre de morts.
Une guerre de magnitude 6 à + ou – 0,5 fait entre 316 000 et 3 162 000 morts.
Entre 1820 et 1950, les 2 guerres mondiale, de magnitude 7, ont fait 60 % de toutes les victimes, soit 36 millions de morts (sur les 60 M totales).
La liste des guerres de Richardson inclut 315 conflits de magnitude 2,5 ou plus (ayant fait plus de 300 morts).
Les événement de magnitude 0 (les querelles où 1 à 3 personnes ont trouvé la mort) ont été responsables de 9,7 millions de morts.
Le reste des 315 conflits ont moins du quart des morts.
La liste des conflits de magnitude 6, qui ont produit chacun entre 0,5 et 2 M de morts, est :
La Rébellion de Taiping, 1851 – 1864
La Guerre civile américaine, 1861 – 1865
La Guerre de la Triple Alliance, 1865 – 1870
Les suites de la révolution soviétique, 1918 – 1920
La 1ère guerre communiste chinoise, 1927 – 1936
Les émeutes dans la péninsule indienne, 1946 - 1948
La guerre de la triple alliance (1865 – 1870) fait partie des plus grands carnages de l’histoire, mais elle est peu connue en dehors des pays où elle a eu lieu : le Paraguay, l’Argentine et le Brésil. Plus d’un million de personnes y ont perdu la vie.
Le projet COW, Correlates of War, lancé dans les années 1960 par J. David Singer de l’Université de Michigan.
Peter Breecke de l’Institut de technologie de Georgie a commencé une autre série de données. Son catalogue va jusqu’à la magnitude 1,5 (environ 30 morts) et couvre une période de temps remontant à 1400. Pour 5 régions du globe (sur les 12 prévues), on compte déjà 3000 conflits. La découverte la + spectaculaire est une accalmie d’un siècle, commençant un peu avant 1700.
Nous avons aujourd’hui la capacité de déclencher une guerre de magnitude 8 ou 9. Au lendemain d’un conflit de magnitude 9,8, personne ne pourrait plus s’exprimer !
http:/www.inta.gatech.edu/peter/PSS99_paper.html
addendum :
si on étend la période de Richardson depuis 1798, les 17 années de guerre de Napoléon correspondent à un conflit de magnitude 7, avec plus de 6 millions de morts (c’est la guerre d’Espagne qui a été la + sanglante).
Et si on la complète vers 1990, il faut rajouter une autre guerre de magnitude 7, celle Iran / Irak, avec plus de 8 millions de morts.
rajouter évidemment dans la liste des conflits de magnitude 6 :
La guerre civile espagnole, 1936 - 1939
Le but du discours de Sarkozy c'est d'empêcher les gens de penser. Car l'évidence est criante: la crise signe l'échec du capitalisme. Alors, ça il ne faut surtout pas le dire! C'est trop dangereux, surtout lui qui nous a rabattus les oreilles avec les beautés du néolibéralisme et avec "encore moins d'Etat", là on voit la démonstration flagrante qu'il avait tort.
Mais ce n'est pas simplement Sarkozy qui a peur mais tous les grands du monde. Alors ils montent au créneau de l'idéologie comme d'habitude. Les mots toujours les mots, jamais suivis d'actes. Mais surtout ne pas critiquer le système! Les gens sont toujours si prêts à gober ce qu'on veut bien leur faire ingurgiter: que la guerre d'Irak, c'était pour les armes de destruction massives, que Sarkozy allait nous faire gagner plus si on faisait des heures sup.
bonjour à tous...
vous savez quand je lis vos commentaires aux uns et aux autres je me demande vraiment comment un idiot néophyte comme moi pourrait comprendre quelque chose à l'apolitisme actuel de nos politiciens et au manque aberrant de groupe formé et reconnu (au moins sur le net vu l'état des autres médias) comme etant porteur d'espoir... entre ceux qui ne sont pas pour, ceux qui n'ont pas d'idées, ceux qui sont contre et les révolutionnaires utopiques je n'ai en fait que l'impression que vous tous défendez le système actuel (oui JM, rock and troll vous aussi)...
excusez moi encore d'être trop peu cultivé et intelligent pour saisir toutes les subtilités qui certainement font toute la différence entre vous
très encourageant cette unité de la gauche du PS même pour quelqu'un comme moi d'extérieur au PS.
@Claire
J'ai lu ta réponse. Si tu as le temps ce serait bien de donner un exemple de ce que tu appelles le délire de la LCR. Je ne suis pas là pour défendre la LCR, elle peut très bien le faire toute seule mais pour essayer de "dissoudre" des anathèmes condensés dans les formules "chocs" telle que "islamogauchisme" qui me semble ressortir plus de l'insulte et de l'amalgame que de l'analyse politique, et qui discrédite à bon compte les organisations sans preuve.
Tu écris:
"Maintenant le diable c’est Bush (avec ses petits satans Sarko, Poutine, Brown) et l’incarnation du Bien ce sont les musulmans forcément opprimés (ils ne vont pas souvent à Monaco les petits bourgeois de la LCR). C’est ça le fondement de la pensée politique des islamogauchistes et de la LCR-NPA ".
Peux-tu nous donner un exemple de cette soit-disant vision simpliste de la LCR qui verrait dans les musulmans les forces du Bien automatiquement? Un texte qui nous éclairerait sur ce que tu avances.
L'anticapitalisme sarkosien ou:
................"Il faut que tout change pour que rien ne change".....................
Aux apôtres du « sortons de l’immobilisme », « le changement ou le chaos », « il faut réformer », pour lesquels, le changement et la réforme sont une fin en soi, il faut rappeler cette phrase de Lampedusa dans le Guépard « il faut que tout change pour que rien ne change ».
En l’occurrence, il faut que le capital accepte une forme de révolution, accepte de perdre apparemment son pouvoir, pour conserver la réalité de celui-ci. Perdre un peu de pouvoir pour bénéficier au bout du comte des largesses de l'Etat salvateur pour recommencer de plus belle.
Si vous tournez quatre fois à droite (ça marche à gauche…) vous vous retrouvez dans la même direction.
En définitive, la réforme et le changement peuvent être le comble du conservatisme.
Non le capitalisme n'est pas mort,une guerre aujourd'hui serait catastrophique au regard des nouvelles technologie dévastatrisse,aussi bien en humain que les terres qui deviendraient inexpoitables.Nous faires peur sur les dangers d'une guerre,alors que se prépare une main-mise sur notre facon de vivre.L'AMERIQUE avec ses boeufs aux hormones,ses poulets a la javel ect.LES cultures OGM,regardé ce qui se passe en ARGENTINE avec le soja,terre devenue inculte.nous devenons les cobayes du capitalisme. La banque mondiale,championne du marketing.Le fmi qui dicte sa loi économique aux pays émergeants,qui ont des dettes incommensurable. LE GATT devenu,OMC,organisme qui régis par ses lois antidémocratique,ce qui faut faire et ne pas faire.FAO-CODEX ALIMENTARUS-et BANQUE MONDIALE.....Informez-vous sur ceux qui vraiement nous gouvernent et ou va une partie de leurs argents,pour former des politiques serviles a leurs pouvoirs,vous comprendrez tout de suite qui détient les clées de nos vies. NOUS avons deja nos tickets de rationnements(carte banquaire--carte de fidelité des multinationales agroalimentaire-ect)nous mangeons deja du pain industriel (paton congelé)viande (hormone-antibio)bientot viande clowné,fruits et légumes avec de plus en plus de pesticides--ect ect. il est des inventions,qui vont a l'encontre du pouvoir capitaliste,alors on hésite pas a enfermer certain chercheur.....serait-on redevenu au temp de GALILE ou ne l'avons pas quitté.A 4'aout:le peuple par son comportement peut changer beaucoup de choses.vaste programme en effet.
@ tous
à propos de la motion "B Hamon" à laquelle s'est rallié JL Mélenchon - F Dollez, j'ai lu le compte rendu fait sur "trait d'union" de la rencontre préalable du 20/9. J'ai l'impression que la position implicite de "Reconquête" était de ne faire pratiquement aucune concession (je ne connais pas la "fin"). C'est sans doute du au fait que le rapport des forces était très en faveur de "Reconquêtes" Quelqu'un a-t-il une idée approximative en nombre de soutiens potentiels ?
Finalement "Reconquête" a bien joué: s'associer au départ à Filoche - Liedman - Quiles en écartant au départ "Mélenchon - Dolez", puis ceux-ci isolés, les conduire à Canossa. (il est significatif que les points sur lesquels ils ne veulent absolument pas transiger, comme le SMIC à 1500 euros (1), sont ceux qui dépendent du gouvernement; quand il s'agit de décision européenne ou autres, que l'on sait pertinement qui ne seront jamais ratifiées par les autres pays, on peut y aller..)
Ce qui m'étonne c'est que Filoche ai prêté sont concours à ce petit jeu, car, quand on lit ses textes, il paraît assez gauche. Explications ? (quand à Quiles, Liedmann, ils ne représentent sans doute à peu près rien, et ont du être trop contents d'"exister" avec l'invitation de "Reconquête") (Liedmann qui propose, voir son livre, l'alliance des producteurs, autrement dit du Capital et du Travail, cela rappelle quelque chose...)
On pourrait également se poser la question: JL Mélenchon a-t-il essayé de rassembler, outre Dollez, Filoche, et cela a-t-il échoué ? Pourquoi ?
Merci
(1) et pourtant, ce n'était pas grand chose en 2007, ce le sera encore moins en 2012.
nb: toujours le texte très brillant de JL Mélenchon, un régal.
Cyniques Petits Rapaces
Le capitalisme financier ne fabrique pas seulement de longues dynasties de serial cost killers - du genre, tu sais, qui aime à se dégraisser de quelques milliers de salarié(e)s pour mieux satisfaire les pulsions de son actionnaire.
Le capitalisme financier façonne, aussi, de très cyniques petits rapaces.
Mais avant de continuer : je voudrais que tu te rappelles comme l’hebdomadaire Le Point, où l’on porte haut la flambeau de l’iconoclasme concurrentiel, nous vendit naguère, c’était en 2006, l’édifiante histoire de "Thierry F., chômeur professionnel", pillard de l’Assédic, infâme pou crocheté aux blonds cheveux de la société.
Que tu te rappelles, surtout, comme Le Point en avait tiré une théorie générale du salaud de chômiste, en se (et nous) demandant combien d’autres (milliards de) misérables pique-assiettes avaient, comme Thierry F., "dévoyé la générosité du modèle social français".
Ayé ?
Tu t’en souviens ?
Alors tu peux lire la suite ici :
http://www.bakchich.info/article5170.html
Venezuela
Vive TV, une télévision qui prend le temps de parler des luttes des travailleurs
http://www.vive-be.org/spip.php?article57
A la radio ils disent que Benoit Hamon n'aurait que 2%. Bien loin de ce que disait JLM: "Les niveaux précédents de votes de gauche au PS permettent d’envisager que la motion Hamon passe en tête"
Je n'y comprends rien!
JM
tu veux raisonner dans le désert sans prendre l'avis de ceux qui sont au premier chef concernés? Si Jean-Luc Mélenchon a dit cela c'est qu'il y a une bonne raison, qu'il a évalué la situation et qu'il en sait quelque chose car contrairement à toi et moi, il passe son temps au PS. Donc je considère qu'il en sait quelque chose.
On ne peut pas faire de la politique dans le désert, et retourner comme Robinson Crusoe dans son île.
Et les info même si elles sont déformées, on les trouve aussi dans les grands médias. C'est à nous de faire le tri, comme de ce que disent les politiques.
Pour réfléchir, je suis d'accord, apprendre à raisonner seul.
Ceci dit: évite de me répondre agressivement stp, j'en ai ma claque de tout cela.
Bien à toi
Jennifer
De toute façon, Jennifer, les gardiens de l'ordre ne permettront pas que le PS sorte de son rôle.
Et un dessin de Chantal Montellier qui vaut bien un long discours :
http://www.zshare.net/image/19572717bbbbefa0/
@ tous
à propos de la motion "B Hamon" à laquelle s'est rallié JL Mélenchon - F Dollez, j'ai lu le compte rendu fait sur "trait d'union" de la rencontre préalable du 20/9. J'ai l'impression que la position implicite de "Reconquête" était de ne faire pratiquement aucune concession (je ne connais pas la "fin"). C'est sans doute du au fait que le rapport des forces était très en faveur de "Reconquêtes" Quelqu'un a-t-il une idée approximative en nombre de soutiens potentiels ?
Finalement "Reconquête" a bien joué: s'associer au départ à Filoche - Liedman - Quiles en écartant au départ "Mélenchon - Dolez", puis ceux-ci isolés, les conduire à Canossa. (il est significatif que les points sur lesquels ils ne veulent absolument pas transiger, comme le SMIC à 1500 euros (1), sont ceux qui dépendent du gouvernement; quand il s'agit de décision européenne ou autres, que l'on sait pertinement qui ne seront jamais ratifiées par les autres pays, on peut y aller..)
Ce qui m'étonne c'est que Filoche ai prêté sont concours à ce petit jeu, car, quand on lit ses textes, il paraît assez gauche. Explications ? (quand à Quiles, Liedmann, ils ne représentent sans doute à peu près rien, et ont du être trop contents d'"exister" avec l'invitation de "Reconquête") (Liedmann qui propose, voir son livre, l'alliance des producteurs, autrement dit du Capital et du Travail, cela rappelle quelque chose...)
On pourrait également se poser la question: JL Mélenchon a-t-il essayé de rassembler, outre Dollez, Filoche, et cela a-t-il échoué ? Pourquoi ?
Merci
(1) et pourtant, ce n'était pas grand chose en 2007, ce le sera encore moins en 2012.
nb: toujours le texte très brillant de JL Mélenchon, un régal.
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Ali dit:
26 septembre 2008 à 20:03
Très concrètement comment récupérer les 9.3% que le Capital a prit au Travail depuis 1982 sans que le Capital (les investissements,les capitaux et ceux des étrangers) ne quitte la France étant donné que les capitaux peuvent circuler librement? C’est la mesure historique à faire mais vous ne dites pas comment faire et j’avoue me poser la question car si cette mesure est impossible à faire je pense qu’on pourrait qualifier le courant de la gauche de la gauche d’utopique.
J’aimerais que vous fassiez un article ou vous expliquez précisément comment faire. Merci d’avance!
PS: Vous pouvez sinon m’envoyer la réponse sur mon adresse email
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regis dit:
27 septembre 2008 à 1:31
Plusieurs réflexions après lecture de la motion et de votre texte :
Comme d’autres j’ai une impression de « flou » : des généralités, des buts mais peu de concret. Je le dis car même si je sais qu’il s’agit d’une motion de congrès et non d’un programme électoral, la méfiance est de rigueur à l’égard du PS. Il n’est pas même question d’une « rupture avec le capitalisme » comme au temps où le PS représentait un espoir mais d’une « économie mixte » dont Mitterrand nous vantait l’avènement…pour privatiser ensuite ; laquelle économie nous a menés tout droit à l’état actuel.
Mais, sans doute, la motion réalise un compromis. Je ne connais pas tout mais n’accorde aucun crédit à M. Paul Quilès qui a été le grand maître de la sortie des PTT du domaine de l’état par la création de deux établissements publics : la Poste et France Télécom et pour ce dernier établissement, de la perte des règles de gestion du personnel inhérentes au statut de la fonction publique. Personne ne peut sérieusement penser qu’il ne savait pas ce qu’il faisait.
Que penser de votre phrase :
« Une fois Hamon et Emmanuelli bien convaincus que rien de cohérent ne pouvait se faire A CETTE ETAPE avec Martine Aubry » ?
Es-ce une allusion à une future synthèse avec la dame des « 35 heures » dont aucune critique n’est formulée (modération salariale, flexibilité) dans la motion ?
L’inconditionnelle de « l’Europe », la promotrice des heures communautaires de piscine et de l’alliance avec le Modem dans sa mairie.
Vous et vos amis n’avez rien de commun avec cela.
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@ Ali (post 27)
Bonjour,
Vous posez la question:
" Très concrètement comment récupérer les 9.3% que le Capital a prit au Travail depuis 1982 sans que le Capital (les investissements,les capitaux et ceux des étrangers) ne quitte la France étant donné que les capitaux peuvent circuler librement? "
premièrement, comme vous, je trouve que c'est un vrai problème.
En résumé pour récupérer ces 9,3%, il faut prendre un ensemble de mesures, dont principalement des restrictions au "libre-échange" (voir ci-dessous des détails).
Est-ce utopique ? Cela dépend de ce qu'on appelle utopique. C'est tout à fait "techniquement" possible si il y a une majorité au Parlement pour aller dans ce sens. Par contre on peut juger que l'on ne réunira pas de majorité dans un avenir prévisible, car ni l'UMP, ni le PS ne sont prêt à aller dans ce sens.
Cordialement.
marc-sèvres
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1- comment ces 9,3% ont-ils été acquis ?
très simplement, par toutes sortes de mesures prises progressivement visant à baisser le niveau des salaires directs (ce que le salarié gagne) et indirect (la baisse des taxes que paient les patrons, les subventions aux patrons).
- des exemples sur les salaires directs: la liberté au patrons de recourir au travail clandestin à faible salaire (quasi jamais sanctionné dans l'hôtellerie, le bâtiment...) ; le recours massif à des travails de "service" au SMIC (les caissières de supermarchés, les sous-traitants des grandes entreprises pour la sécurité, le ménage, le téléphone...)
- des exemples de baisses de charge des patrons (ex: exonération des taxes patronales pur les salaires proches du SMIC, lors de nouvelles installations...)
- des suventions directes de l'Etat aux patrons (sous des prétextes divers l'Etat verse, surtout aux grandes entreprises des milliards d'euros chaque année)
(bien sûr il faut que quelqu'un paie toutes ces exemptions et subventions; cela est fait via la fiscalité, la diminution des avantages dit "acquis", la diminution des prestations, l'augmentation de la dette nationale payée par les contribuables...)
2- comment reprendre ces 9,3% ?
en faisant progressivement exactement l'inverse de ce qui a été fait précédement
3- est-ce possible dans notre monde actuel ?
si on ne change pas les règles, NON. Car cela accentuerait encore la délocalisation des entreprises, et donc le chômage et la pauvreté.
La principale mesure à prendre est de limiter le libre-échange absolu (donc quitter l'Union Européenne).
A partir de là, il faut instaurer des règles, comme la taxe carbonne et autres (ex: pas de travail des enfants dans les produits importés, pas de travail de salariés sans contrats; pas de travail salariés dans des conditions de travil dégradantes pour la santé ...) qui vont rendre plus intéressant pour les entreprises de fabriquer en France, et il faut que cela compense la moindre compétitivité de nos exportations, d'ou une étude précise au cas par cas, et sans doute une dévaluation massive.
Ceci dit il faut bien voir que ces mesures vont avoir un effet positif (diminution du chômage de masse; emplois mieux payés), mais aussi un revers (l'augmentation du prix des produits fabriqués à l'étranger; le coût plus élevé des vacances à l'étranger).
En effet nous remplissons au supermarché notre caddie de produits aux prix très bas, car fabriqués dans des conditions inhumaines en Chine ou ailleurs, et nous adorons les vacances au Maroc ou ailleurs.
Ainsi donc nous sommes devant un choix de société. Tous ceux qui ont un emploi "stable", ou qui ne craignent pas le chômage, n'ont aucun intérêt à changer le système ex: les fonctionnaires (c'est pourquoi le PS est pour le libre-échange). Ils profitent indirectement de l'exploitation du travail des pays à bas coût de salaire.
Pour tous ceux qui sont au chômage, ou "assistés", ou retraités, c'est difficile: dans un premier temps, ils vont perdre une partie des avantages actuels (ma voisine, au chômage depuis toujours, se paie quand même un tas d'agréments qui n'existaient pas dans ma jeunesse...).
Ma conclusion personnelle: tant qu'il n'y aura pas 25% de chômage en France, rien ne changera (il a fallu la crise de 1929 et ses conséquences dramatiques pour que des mesures soient prises. Malheureusement c'est seulement le régime Hitlérien en Allemagne qui a pris des mesures efficaces, grâce à un ministre des finances astucieux, et la volonté de défendre "les ouvriers", électorat important du parti Nazi)
nb1: bien que lisant avec beaucoup de plaisir JL Mélenchon, je ne suis pas au PS (j'ai cependant toujours voté à gauche). Ce n'est donc sans doute pas la position de JL Mélenchon.
nb2: je n'ai pas pu accéder à votre adresse email, dommage...
le régime Hitlérien en Allemagne qui a pris des mesures efficaces, grâce à un ministre des finances astucieux, et la volonté de défendre “les ouvriers”, électorat important du parti Nazi :
?
en envoyant tout d'abord (1933 - 1938) les ouvriers dans les usines d'armements, puis sur les fronts, essentiellement le front russe à partir de 1941 (les mêmes ouvriers étant remplacés par les déportés)
le système Nazi est tout de même le système le + guerrier qui ait existé, car en 1944 - 1945, le budget militaire est monté à 60 % de capacités de l'état...
j'espère que ce n'est pas l'exemple que nous devrions suivre ?