29sept 08
Le meeting de Ségolène. Waw, l’affaire! Pendant ce temps l’abime de la catastrophe financière s’élargit sous les pieds de l’économie réelle. Sarkozy s’agite. La gauche "sérieuse-et-responsable" retient son souffle: god’dam… l’horizon indépassable n’est plus ce qu’il était.
LE PROBLEME DU PROBLEME Commençons par ce qui aurait pu me valoir une bonne couverture médiatique si j’avais consenti à répondre aux questions que l’on m’a posé depuis dimanche. Le Zénith de Ségolène Royal. Allons-y. Ou es le problème? Les chanteurs avant et après? C’est le cas dans tous les grands rassemblements politiques depuis déjà dix ans. Notons cependant que ceux là, au Zénith, sont tous engagés. C’est donc plutôt sympath et de gauche, non? Sa tenue à elle? On en parlera le jour où le même genre de commentaires sera possible à propos d’un homme. Idem pour la coiffure. Quand au public il était absolument dans la norme ordinaire des manifestations du PS. Que celui qui n’a jamais vu les marionnettes hystériques du MJS hurler au premier rang en agitant des cartons garnis du seul nom d’un candidat lui jettent la première pierre. Ceux là étaient enthousiastes. Qu’aurait on dit s’ils ne l’avaient pas été! Et peut-être même étaient-ils contents de participer enfin à un meeting contre la droite. Ca se comprend. Donc pour moi le problème n’est pas là. Le problème c’est qu’on crée ce type de problème a ce sujet. Mais s’il doit y avoir un problème à toute force, c’est plutôt de devoir constater qu’elle a parlé une demi-heure et que ce qu’elle a dit n’est relaté nulle part. Je dois donc aller sur le site Désirs d’avenir pour lire le texte de son discours car, à la même heure, je faisais une conférence sur la laïcité dans l’Hérault et je ne pouvais donc pas suivre la retransmission en direct. Pas de pot, le site me dit que je dois attendre un peu pour avoir le texte et la vidéo. Dommage car je m’apprêtais à faire la seule chose digne d’un socialiste en période de congrès surtout: dépiauter le contenu de son propos, faire la part d’accords et de désaccords qu’il me suggère. Après vous avoir dit tout cela, l’honnêteté m’oblige à préciser: que nul n’aille croire que je suis touché par la grâce de l’invitation, réitérée il y a peu, à nous aimer les uns les autres. Je prends seulement mes précautions. Le lynchage de Ségolène Royal que j’observe est vide d’arguments raisonnés. Je préfère marquer tout de suite mes distances avec le genre d’auto amnistie qu’il contient pour beaucoup de ceux qui le pratiquent. Je devine qu’il s’agit de préparer un front de «tout sauf Ségolène» qui pourrait bien être la tenue de camouflage la plus portée au congrès. Prétexte! Je ne marche pas. Si Ségolène Royal est en tête des votes du parti elle aura gagné le congrès un point c’est tout. Sa diabolisation est une ruse pour fabriquer un dénominateur commun là où il n’y en a pas politiquement. Le congrès de "clarification" commence mal.
"FICHONS LES TOUS DEHORS!" Pendant ce temps la crise du capitalisme financier déroule ses anneaux. Bien sur ce n’est pas fini. Bien sur ça va aller plus mal. La dynamique de la crise est sans aucun mystère. On trouve des choses très instructives dans les livres d’histoire à ce propos. Les plus futés peuvent aussi se référer à ce qui s’est passé dans les crises d’effondrement en Amérique latine. Par exemple en Argentine. Là comme me l’a dit un ami: «ces gens là, ont réussi a rendre le pays invivable même pour eux!» Le slogan des nuées de mécontents dévalisés par l’ineptie des dirigeants pourtant nominés aux oscars de Davos étaient «qu’ils s’en aillent tous!». Ailleurs, en Equateur, c’était «fichons les tous dehors!». Ca fait réfléchir, non? Après les dégâts économiques et sociaux, le tsunami va mettre sous tension tous les secteurs de la vie en société. Il en ira de même entre les nations. Ce sera aussi une crise morale et politique. Toute la légitimité acquise par le système au prix de l’intense bourrage de crâne qui a suivi l’effondrement du mur de Berlin est par terre. Et comme la sociale démocratie, ultra majoritaire dans la gauche, s’est identifiée à cet alignement (Blair Santo subito!), l’envoutement idéologique qui finit en ce moment laisse la place au vide ou presque. Chacun est mis au pied du mur d’imaginer un autre futur sans en avoir la première idée. Nombre de dirigeants de gauche (devinez lesquels!) n’ont aucune idée de ce qui se dit, se cherche, s’écrit ou se revendique dans le mouvement alter mondialiste depuis bientôt presque dix ans. Les voila seuls avec la gueule de bois et les tics des vieilles starlettes passées de mode. Tout le folklore du verbiage libéral pendouille depuis le plafond des paradis artificiels de la finance comme autant d’oripeaux dans les têtes de lendemain d’ivresse. Rien ne veut plus rien dire de ce qui était certain encore hier. Les mots glorieux de la veille sont de tristes plaisanteries d’aujourd’hui. Pour l’immédiat, on peut mesurer l’immense bienfait qu’est une nouvelle fois l’Europe Libérale. Grace à elle et à son ignoble et kafkaïen système de protection du libre échange contre les protections nationales aucune stratégie commune n’est possible pour faire ce que font par exemple les USA face à la déroute bancaire. Grace au traité de Lisbonne l’état continue à être le problème et pas la solution. J’en dis des mots de colère parce que je ressemble a la plupart de ceux qui n’aiment pas les catastrophes et voient venir celle-là depuis assez longtemps pour savoir que ce ne sont ni les mises en garde, ni les alertes ni les interpellations qui ont manqué pour tacher de les éviter. Et aussi parce que je trouve à vomir que l’on fasse venir de nouveau sur le devant de la scène les experts, politiciens et commentateurs «pour nous aider à comprendre» un désastre qu’ils ont été incapables de prévenir et dont ils sont les premiers responsables par leur veulerie et le sectarisme en béton qu’ils ont opposé à tous ceux qui osaient les contredire..
La droite sarkoziste a investi et contrôle tous les secteurs de l'information. Les voix d'opposition sont baillonnées. Mai apparemment pas celle de S.Royal.Curieux, non ? Sans doute est-elle la candidate d'opposition privilégiée de la Droite car elle ne leur fait pas peur. Pensez-vous que Delanoë ait pu être élu à Paris sans les voix de la Bourgeoisie parisienne ? ou que DSK soit devenu le président du FMI sans l'aval de Sarkozy ? Allons, donc !
J'accuse Ségolène Royal...
J'accuse Marie Ségolène Royal d'avoir fomenté un scandaleux coup d'Etat médiatique qui lui a permis de s'imposer aux primaires internes du PS pour la présidentielle. Militants et dirigeants ont été pris en otage et menacés de mort s'ils ne votaient pas pour elle.
J'accuse Marie Ségolène Royal d'avoir brisé le rêve élyséen des personnalités brillantes et populaires que sont DSK et Fabius. Ces deux grands hommes du peuple ont été littéralement volés par la mégère du Poitou Charentes. Eux seuls pouvaient battre Sarkozy.
J'accuse Marie Ségolène Royal d'avoir empêché - via une opération commando - le retour de l'ex premier ministre, Lionel Jospin. Il aurait mérité de prendre sa revanche contre le peuple de gauche qui s'?tait montré ingrat en ne le qualifiant pas pour le second tour de la présidentielle de 2002. Ce grand génie socialiste, archi-compétent, inventeur de la gauche plurielle, grand rénovateur du PS, méritait un destin plus glorieux.
J'accuse Marie Ségolène Royal de ne s'être pas retirée dans ses terres du Poitou après sa cuisante défaite à la présidentielle et de persister dans sa volonté folle de continuer une carrière nationale. Mitterrand et Chirac ont eu la sagesse de se retirer dès leur première déconvenue. Pourquoi ne les imite t-elle pas?
J'accuse Marie Ségolène Royal d'avoir mis en place une secte connue sous le nom de "Désirs d'avenir" et d'en être la gourou. Hors de question que le PS se transforme en une sorte d'église et se mette à défendre un programme évangélique. Vive la laïcité et l'athéisme. La fraternité, l'amour du prochain, la chaleur humaine, toutes ces conneries faut les laisser à tous ces pauvres gens qui ont besoin de s'accrocher à quelque chose.
J'accuse Marie Ségolène Royal de payer des personnes extérieures pour venir gonfler ses meetings. Au Zénith, il n'y avait aucun militant socialiste. La preuve, il n'y avait pas ni pancartes ni le logo du parti. Oui les vrais militants ne vont pas aux réunions de cette femme illuminée. Il ne peut s'agir au pire que de "fans", de "supporters", de "disciples".
J'accuse Marie Ségolène Royal d'être mauvaise perdante en n'acceptant pas de s'effacer devant Bertrand Delanoë que les militants réclament de toute leur force. Ne voit-elle pas donc pas à quel point les déplacements (notamment en province) du brillantissisme maire de Paris suscitent des scènes d'enthousiasme et d'hystérie collective? Oui, elle devrait s'effacer, si elle avait, un tant soit peu, de la dignité. Bertrand, c'est le nouvel icône de la France et du peuple de gauche. Les ouvriers se bousculent pour le toucher, l'encourager, pour lui dire qu'ils ont besoin de lui en 2012 pour battre Nicolas Sarkozy. Oui Bertrand arrive à susciter la ferveur des quartiers populaires.
J'accuse Marie Ségolène Royal de trahir les valeurs du PS en cherchant à promouvoir la famille, l'autorité, la discipline, le travail, la démocratie participative, les jurys citoyens, la VIème République, la fin de l'assistanat, la fermeté en matière de sécurité (avec l'idée pétainiste de l'encadrement militaire des primo-délinquants), la France métissée.
J'accuse Marie Ségolène Royal de vouloir détruire le PS en favorisant les adhésions à 20€ et en permettant à n'importe qui d'y entrer. Pas d'intrus dans la famille.
Enfin, j'accuse Marie Ségolène Royal de vouloir liquider les"éléphants" qui sont respectés de tous et indispensables au parti par leur expérience et leur science incomparables.
Pour toutes ces raisons, j'ai décidé que je porterai plainte, si elle venait à être sacrée à Reims. La France est une république et le PS un parti républicain. A bas la monarchie royaliste!
Ah au fait, un vote a lieu actuellement sur renov.unblog.fr sur les motions. Soyez nombreux à aller soutenir Bertrand et Martine. Ils en ont besoin car la folle du Poitou est en tête. Comme elle était en tête sur les contributions, comme elle est de nouveau en tête sur les motions. Il faut faire quelque chose.
Merci à Jean-Luc de ne pas hurler avec les loups.Je n'ai jamais été dans la même motion que lui; mais j'apprécie son humour et reconnais sa constance politique, ce qui est assez rare au PS.
Mais de qui parle-t-elle?
Ségolène au Zénith extraits: Depuis trois ans, il y a eu la « riante » primaire, la « courtoise » présidentielle, les « gentils » coups bas, les « tendres » attaques, les «doux » cambriolages, les « amicales » pressions et les charmantes épreuves personnelles... Et depuis un an et demi, je relativise encore plus. Certains qui s'éloignent, d'autres qui trahissent avec grâce, d'autres qui méprisent coquettement.
Il est vrai que ça fait beaucoup pour une seule et même personne!
Sa diabolisation est une ruse pour fabriquer un dénominateur commun là où il n’y en a pas politiquement nous dit Jean-Luc Mélenchon.
Le lynchage de Ségolène Royal que j’observe est vide d’arguments raisonnés dit-il encore.
C'est ben vrai ça ma bonne dame!
Honneur à vous jean-Luc Mélenchon pour la façon dont vous réagissez à la curée disproportionnée qui est menée contre la prestation de Ségolène Royal au Zénith,à laquelle j'ai assisté avec quelques camarades de ma commune, et qui m'a laissé des sentiments mélangés quant à sa posture réitérée de victime que décidément elle n'arrive pas à dépasser, alors que je défends l'originalité de sa communication qui revendique la Démocratie participative et que j'accorde une grande qualité à son équipe. Pour le reste la soirée était plutôt réussie, musicalement et grâce à des documentaires politiques pertinents, et nous étions relativement nombreux, n'en déplaise à ceux ou celles qui dans leurs invectives, tentent d'invoquer un échec à cet égard. Quant à la substance du discours, Ségolène Royal l'a largement étayé sur divers plateaux médiatiques et la motion qu'elle défend avec d'autres contributeurs est une des plus complètes.
Je tiens à répondre à Véronica. Quelles que soient ses préventions vis à vis de Ségolène Royal, dont les trémolos incantatoire me laissent froides, je lui suggère d'avoir votre hauteur et votre dignité si elle veut amener une épaisseur à son opposition. Pour l'instant, j'ai plutôt en la lisant l'image d'une truie qui se vautre dans la boue stylistique et vulgaire qu'elle développe. Finalement elle ne salit qu'elle-même et le mot d'ordre de "Marie-Ségolène" est de ne pas descendre à ce niveau détestable d'un régicide, mortifère pour le rassemblement que nous voulons à terme au congrès de Reims. Véronica, comme bien d'autres malheureusement, prête le flan aux prédictions d'un J.F. Kanh à une éventuelle disparition de notre parti qui se perd dans des luttes fratricides. Qu'elle signe ou se batte pour une autre motion, de manière démocratique si elle veut, mais qu'elle arrête ainsi que tous les militants concernés, les attaques de personnes. L'insulte est facile et lâche sous couvert d'anonymat. Notre combat doit se porter en Sarkoland, non entre nous. Quant à votre motion Jean-luc, j'y porte un grand intérêt, car sait-on jamais avec le nouvel ordre mondial qui se dessine si votre alternative ou les revendications alter-mondialistes ne vont pas prendre de l'essor ? A Désirs d'Avenir, où l'harmonie et la paix des consciences règnent, nous sommes ouverts à toutes les prospectives, et même sur notre aile gauche. Pourquoi à terme ne pas rejoindre notre motion ? Merci en tout cas de donner ainsi le ton à la sagesse et à la modération. Amitiés socialistes.
"Ce qui est gênant c’est quand cette pratique devient dominante au point de ne plus laisser la place à l’analyse des faits, à la confrontation argumentée des positions. Le fonctionnement des médias aujourd’hui tend déjà à privilégier les phrases chocs, les séquences courtes. (...), encore convient-il ne pas resserrer cet étau en privilégiant dans le champ politique des formes d’expression habituellement réservées au champ religieux ou artistique." (Bruno)
Je ne pense pas que le but du congrès de Reims soit d'atteindre à la Vérité en politique, les différentes motions ne méritent pas plus qu'une lecture rapide (dans 1 précédent post je me suis penchée vers leur enracinement territorial-social ce qui me paraît plus important). Le souci de nos camarades socialistes doit aussi être de dégager un(e) candidate crédible pour 2012. Dans ce cadre j'ai du mal à imaginer l'effet que produirait B.Delanoë débarquant en Arabie Saoudite (parce que ça fait aussi partie du job pour 1 pays puissance nucléaire et membre du conseil de sécurité de l'ONU, je m'américanise mais à l'époque de CNN et al Jazeera c'est un peu nécessaire, les médias globaux sont une donnée nouvelle et incontournable). La gauche française a déjà connu assez de désastres pour ne pas en rajouter (avec les conséquences que l'on sait).
Si nos ami(e)s socialistes pouvait éviter le pire ce serait déjà ça (et il n'est pas raisonnable de leur en demander plus).
Par ailleurs, 3ème poireau dans le gvt Jospin SR a fait preuve, au poste qu'on lui avait confié, de qualités de femme d'Etat. Le fond de la politique de M.Aubry a été désastreux (les emplois-jeunes, de droit privé pour casser le Statut des fonctionnaires, les politiques de l'emploi dispendieuses et inefficaces avec ces contractuels "coordonnateurs emploi-formation" qui étaient là pour imposer la flexibilité et multiplier les cadeaux au patrons, les lois des 35 heures qui ont durablement détourné des pans entiers de la classe ouvrière de la gauche...). Le bilan est lourd et pas question de l'oublier mais elle a une image, une apparence + sociale.
Bravo Camarade Jean-Luc Mélenchon, tu as écrit un excellent article qui va nous aider bien plus que les déclarations du camarade Henri Emmanuelli!
Je me suis empressé de diffuser ton texte dans ma section, en pensant que cela ferait d'abord réfléchir ceux qui ont une poussée d'urticaires quand on ose prononcer ton nom!
Cher Jean Luc, juste analyse que vous faites là. Comme souvent.
Hier chez Mermet, superbe interview de Lordon. La meilleure analyse entendue jusqu'à présent :
lien : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1510
Courrez y....
Oui, Monsieur Ménanchon, vous avez bien raison lorsque vous dites que Madame Royal apporte au PS des électeurs différents et j’ajouterai même des adhérents.
Au vu du taux de participation aux dernières présidentielles il est évident qu’elle a su attirer le vote de beaucoup d’abstentionnistes - dont je fais partie (même en 2002 ! Je pensais que M. Chirac n’avait pas besoin d’un plébiscite).
Oui je me sens de gauche, mais je ne voterai jamais pour ce que beaucoup appelle la « vraie gauche » et je ne voterai jamais pour la droite non plus, fut-elle centriste.
J’aimerai plus de justice sociale, j’aimerai que l’on donne les moyens à ceux qui naissent dans des familles défavorisées de s’en sortir, et j’aimerai aussi que l’on assiste vraiment ceux qui ne seront jamais capables de travailler.
Juste pour illustrer les propos de Jean-Luc Mélenchon, voici le discours de Correa (Président équatorien) lors de la clôture de la campagne pour la nouvelle constitution, qui a été adoptée dimanche avec 65% pour le oui et 25% pour le non (en arrondissant):
http://socio13.wordpress.com/2008/09/28/discours-de-rafael-correa-president-de-la-republique-d%E2%80%99equateur/
Ah bon la démocratie participative ça serait bien en Equateur et ici...?
Quelques extraits d'1 article du Monde de ce soir, inquiétant car en 2005 les émeutes urbaines n'avaient pas ce contenu ethnoreligieux et ne portaient pas tout à fait ce genre de revendications identitaires-tribales/ communautaristes:
"A Romans, un déploiement policier inédit a contenu des jeunes encouragés à "brûler tout"
LE MONDE | 01.10.08 | 09h06 • Mis à jour le 01.10.08 | 09h18
Romans-sur-Isère, envoyé spécial
Seul un déploiement massif de forces de l'ordre a empêché une nouvelle explosion de violence dans le quartier de la Monnaie, classé "sensible", à Romans-sur-Isère, commune de 32 000 habitants au nord de la Drôme. Des dizaines de policiers, venus des Bouches-du-Rhône, de l'Isère, du Vaucluse, de la Loire et du Rhône, ont sillonné les rues de la cité, dans la nuit de mardi à mercredi 1er octobre, pour "saturer le terrain", selon le jargon policier, et empêcher les jeunes de se rassembler. Deux barrages, tenus par des gendarmes en tenue anti-émeute, ont été installés sur les axes principaux de ce quartier de 5 000 habitants, sous tension depuis la mort d'un adolescent de 16 ans, tué lundi matin très tôt dans un accident de voiture à l'issue d'une course-poursuite avec la police.(…) Ce dispositif "renforcé" a été décidé par le préfet au vu des violences de la nuit précédente. Pendant quatre heures, plusieurs dizaines de jeunes avaient affronté les forces de l'ordre, visées par des jets de pierres et même des coups de feu, probablement tirés avec un fusil de chasse. Les policiers, appuyés par un hélicoptère, avaient répliqué par des tirs de flash-balls et de grenades lacrymogènes. Quatre voitures, un commerce, des scooters et une vingtaine de poubelles avaient été incendiés.(…)Après une matinée relativement calme, les tensions avaient à nouveau crû dans l'après-midi de mardi. A l'issue d'une marche silencieuse, une centaine d'habitants se sont rendus devant le centre social pour accompagner une délégation reçue par le maire, Henri Bertholet (PS). L'élu, insulté à plusieurs reprises, tente alors de prendre la parole sur le perron mais doit faire face à une foule très hostile. "Il faut entendre le message du papa d'Ilies qui dit que si on fait des bêtises ce sera encore du malheur supplémentaire", réussit toutefois à déclarer le maire.
Un peu plus tard, les proches de la famille ressortent furieuses de leur rencontre à huis-clos avec l'équipe municipale. En larmes, une jeune femme s'adresse aux dizaines de jeunes, survoltés : "Il voulait qu'on vous calme. Moi, je vous dis : brûlez tout". Des acclamations accueillent ces déclarations et les jeunes se dispersent, par petits groupes, en promettant une nuit de feu aux forces de l'ordre. Une poignée d'entre eux partent en criant : "Allah Akbar, Allah Akbar ! " "Ça va brûler, explique un des leaders du groupe entouré par une nuée d adolescents qui l'écoutent avec respect. Il y en a marre que nos petits frères meurent dans nos quartiers. Vous avez dominé nos parents. Nous, on est la troisième génération et on va ouvrir notre gueule". (…)Les habitants qui s'expriment sont convaincus que les policiers ont cherché à provoquer l'accident. "Les flics collaient les jeunes. Ils savaient très bien que c'étaient des mineurs et qu'ils savaient pas bien conduire", relate un habitant en demandant l'anonymat. Yassine B., qui réside dans un immeuble à proximité du lieu de l'accident déclare, lui, avoir vu, juste avant le choc, la voiture de police "dix à trente mètres" derrière la voiture poursuivie. Quelques-uns, dans la cité, émettent même l'hypothèse d'un coup de pare-choc qui aurait déséquilibré le véhicule volé.(…)Pendant les émeutes de 2005, le quartier, considéré comme un des plus pauvres de la région Rhône-Alpes, n'avait pas connu d'incidents majeurs. Sauf dans les derniers jours : des jeunes, décrits comme "paumés", avaient partiellement incendié l'église située au centre de la cité, provoquant de vives réactions, y compris du chef de l'Etat, Jacques Chirac.Luc Bronner"
Pas étonnant cette réaction, finalement... Jean-Luc Mélenchon nous a habitué lui aussi à faire dans la caricature et dans l'outrance depuis longtemps, certes dans un style très différents de celui de ségolène, mais quand même...
La volonté d'être dans le PS tout en essayant de le contourner, qui via Désirs d'avenir, qui via la République sociale, est la même.
Au fond, si on n'aime pas ce parti, le mieux ne serait-il pas d'en créer un autre et de s'assumer pleinement ?
Jean-Luc n'aurait pas même à craindre pour son mandat de Sénateur, si l'on en croit l'exemple de Jean-Pierre Chevènement ;-)
@ 4 août (post 47)
Bonjour
je vous donne raison dans votre réponse: mon post était mauvais !
Le discours politique, les décisions "politiques " (au sens des lois,décrets...) sont tellement susceptibles d'interprétations, que certains pourraient argumenter que N Sarkozy est un vrai socialiste au sens de Filoche, puisque par l'augmentation de la prime qu'il vient d'annoncer "il redistribue les richesses". Si un jour Filoche a envie de se rallier à N Sarkozy, il aura des arguments...
Je n'ai donc aucun espoir de vous faire lire la citation de la motion de Hamon autrement. Notez quand même que lorsqu'il parle de Nike, il se situe au niveau européen, et chacun sait que dans un avenir prévisible il n'y a aucune chance de rallier l'unanimité des pays européens, unanimité requise pour une telle décision. A quoi vous pouvez penser qu'un jour cette idée fera l'unanimité...
Il est vrai que je suis déformé: j'ai eu le malheur d'entendre B Hamon, il y a environ un mois, à la télévision, déclarer que le parti démocrate d'Obama lui semblait un exemple pour le parti socialiste (ce n'est pas du mot à mot, c'est ce que j'ai compris, je n'ai pas la vidéo, dommage). Depuis, je ne le juge guère de gauche, ou alors de gauche comme Delanoé, Royal, Bayrou, Sarkozy, et beaucoup d'autres. A quoi vous pouvez me répondre que les leaders changent d'orientation, et que ce qui compte, c'est leurs dernières déclarations, et pas les précédentes...
Bien cordialement
Moi j'étais présente au meeting de Madame Royal au Zénith de Paris, ce samedi (27 septembre 2008). Il y avait plein de monde et on était tous en accord (enfin il m'a bien semblé !) avec le discours de Ségolène. Que voulez-vous, il y a encore plein de gens qui l'aiment cette dame. Ce dont on a besoin ici, c'est des gens qui montrent leur désaccord avec le gouvernement en place. Ségolène le fait, elle ! Mais quand même, moi je suis bien contente qu'il y ait des gens comme vous pour la défendre. Et franchement, je suis tout à fait surprise de votre soutien moral ! Merci pour elle, et merci pour moi et les autres qui étaient présents au Zénith !
@ claire strime:
Est ce que tu peux préciser un peu ce que tu entends par: "Ah bon la démocratie participative ça serait bien en Equateur et ici…?"
car quand tu écris ça, suivi de l'article du monde dans lequel tu mets en avance le caractère ethnoreligieux des "émeutes" à Romans-sur-Isère, ça peut porter à confusion sans plus d'explications...
Merci
JM dit:
1 octobre 2008 à 12:50
beurk…
je suis aterré à propos de tous ces posts sur SR, atteré de voir la pauvreté étroite et militante des débats qui s’ensuivent, étant donné ce qui pourrait avoir lieu comme échanges sur ce sujet, le nombre de questions de fond que celà soulève sur les partis et la démocratie et le fonctionnement républicain!
IL FAUT INTERDIRE AUX MILITANTS DE DESIGNER QUI QUE CE SOIT POUR REPRESENTER QUOI QUE CE SOIT!
ILS SONT BEAUCOUP TROP ALIENES PAR LEURS APPAREILS POUR REFLECHIR EN DEHORS DES QUELQUES CASES QU’ON LEUR A IMPLANTE DANS LA TETE!
je suis malheureusement d'accord avec toi mais ça signifie aussi par extension qu'il faudrait interdire la démocratie à l'echelle des nations... trop aliénés par les médias...
J'approuve totalement les commentaires concernant le meeting de Royal. Et la sincérité et le courage de Jean-Luc Mélenchon. Emmanuelli m'a déçu, son commentaire est ridicule et mesquin. Quant à Delanoë, il défend sa boutique avec mauvaise foi.
Royal n'a pas tort lorsqu'elle revendique une fête populaire mobilisant contre la droite. Les grincheux devraient s'en inspirer au lieu de se regarder le nombril dans le NO ou Libé.
Daniel Paul demain à Bercy
Malgrés un agenda déjà bien chargé, Daniel Paul siégera demain matin au ministère de
l'Économie, à Bercy, à la deuxième réunion de la commission Ailleret. Elle a été chargée, par le chef de l'État d'identifier d'ici fin novembre (les forces et les faiblesses) de La Poste à l'approche du 1er janvier 2011, date à laquelle le secteur sera entièrement soumis à la concurrence.
Le député PC du Havre est l'un des six parlementaires à participer à cette commission présidée par François Ailleret, ancien directeur général d'EDF. Pour l'élu havrais,pas question de donner un feu vert au projet de Jean-Paul Bailly, le président de l'entreprise public, qui veut ouvrir le capital de l'entreprise publique. (Cette ouverture conduira à la privatisation), souligne Daniel Paul, qui s'interroge également sur les objectifs réels de l'opération... (Il faut comprendre pourquoi La Poste a besoin de trois milliards. Et par temps de crise, il est urgent d'attendre), ajoute le député havrais.
@ JM
As-tu cliqué sur le lien d'Eduardo ?
"Nous vivons un moment historique pour la Patrie, nous devons procéder avec l’intelligence et la maturité suffisantes pour agir avec l’urgence, l’amour, la passion pour changer ce passé d’ignominie et de honte, d’exclusion, de dépouillement de nos ressources, de privatisations, de manque d’emplois, de santé, de logement ; passé durant lequel les « propriétaires » du pays nous ont volé le développement, la possibilité réelle d’exister, d’agir avec souveraineté, de vivre avec des écoles dignes, avec de la santé.
(...) Nous n’avons pas présenté des candidats pour avoir des députés au Congrès National(1) ; puisque nous ne pouvions pas faire partie de cet espace, des vieilles pratiques du vieux pays, de la vieille partitocratie.
(Tient, comme le facteur !)
(...)Nous n’avons fait aucune concession à la partitocratie. Nous avons tenu parole, notre première action en tant que gouvernants a été de convoquer une Assemblée Constituante et, aujourd’hui, nous avons une nouvelle proposition politique pour le pays, qui rompt totalement avec le régime d’avantages et privilèges instaurés par la constitution de 98.(...) Les hommes et femmes de la Patrie, lors de la convocation pour les élections de représentants à l’Assemblée, ont reconnu en nos candidats des vrais militants de la démocratie et ils en ont élu 80 parmi les 130 assembléistes.(...) Tout a été approuvé par l’immense majorité du peuple : la convocation d’une Assemblée Constituante, son statut, les assembléistes ; et maintenant, le texte constitutionnel. L’Assemblée Constituante est le résultat d’années de luttes sociales des ouvriers, enseignants, indigènes, femmes, écologistes, jeunes, handicapés, migrants.(...) Nous sommes tous constituants..."
Ca laisse rêveur, hein !
Vivement que ça traverse l'Atlantique tout ça !
http://socio13.wordpress.com/2008/09/28/discours-de-rafael-correa-president-de-la-republique-d%E2%80%99equateur/
La "partitocratie"... C'est pas le mot que tu cherchais ?
Comment peut-on être si instruit et si c..
Quand je pense que moi j'ai pas eu la possibilité d'apprendre a l'école et que j'ai tant de lacune en tout.. l'orthographe bien sûr, et bien plus, mais bref....
Mais quand je lis qu'il ne faudrait plus voter ! La ça me démonte !
La seule chose que j'ai appris a l'école c'est que non seulement voter est un droit mais c'est aussi un devoir de citoyen ! Alors que certains ne vote pas je comprends, mais dire que ceux qui font leurs devoir de citoyen en votant sont des lobotomisés la je me demande qui est lobotomisé
@17: chacun aura compris que la démocratie participative et les émeutes à caractère ethnoreligieux n'ont rien à voir, il n'ya que toi qui vois 1 confusion
je me souvenais simplement des louanges (justifiées) à propos de la démocratie participative mise en oeuvre au Venezuela et des moqueries quand SR parlait de démocratie participative dans l'organisation de sa campagne présidentielle; certes SR n'est pas (hélas!)1 chef d'Etat populiste d'Amérique du Sud et il ne s'agissait que d'1 opération de com parfaitement compréhensible pour l'objectif visé (éviter Sarko en 2007) mais quand même ça faisait 1 peu bête de se moquer du concept de démocratie participative tout en applaudissant (à juste titre) aux processus révolutionnaires ou progressistes en Amérique du Sud
@claire strime
démocratie participative:
personne ne récuse le principe, le problème pour SR lors de sa campagne, c'était la mise en pratique. j'avais personnellement participé à une des réunions dans mon coin, le thème imposé était la syndicalisation et le résultat était donné d'avance:
il faut organiser une syndicalisation de masse, style pays scandinaves, obligatoire, avec des avantages sociaux à la clé. Bien qu'aucun consensus autour de cette question ne s'était manifesté parmi l'assistance, le CR sur DA par la suite en a déduit qu'il fallait poursuivre dans cette voie.
D'ailleurs aujourd'hui, plus de réunion de ce style, pourtant les sujets ne manquent pas. Donc tu comprends que l'on puisse avoir des réticences!
En cas de constituante, c'est pas le facteur ni son vélo qui construisent quelque chose, mais bien les constituants !
Le gouvernement est aux abois. Pour tenter de sauver ce qui peux encore l’être dans la bourrasque financière, François Fillon annonce ce matin dans une interview au journal (Les échos) qu’il s’apprête à piocher dans la caisse du livret A. Ce placement est devenu pour les français le plus sûr, car à l’abri – pour le moment –des marchés financiers.
Pour justifier l’opération détournement des fonds du logement social, il évoque des prétendus (excédent de la collecte du livret A par rapport aux besoins de logement social).
Quel cynisme ! Le premier ministre ferait mieux de réviser ses fiches, rien que pour l’Ile-de-France, ce sont 300.000 familles qui sont aujourd’hui en demande de logement social.
Non monsieur le premier ministre, l’épargne des français ne doit pas servir de bouche trou à la spéculation financière. Bien au contraire. En ces temps de crise, c’est bien l’épargne qu’il faut préserver. Le Parti communiste français met en garde le gouvernement contre le détournement de l’épargne des français. Une telle décision pourrait avoir des conséquences dramatiques.
Le 8 novembre, le Parti communiste français organise les états généraux du logement, avec un ordre du jour particulièrement d’actualité : Analyse des effets du capitalisme et de sa financiarisation concernant le secteur de l’immobilier.
Parti communiste français
Paris, le 1er octobre 2008.
@ Claire Strime
Désolé, je voulais juste être sûr car j'ai déjà vu des gens critiquer la démocratie participative dans le sens où elle pourrait avoir des dérives communautaires et je me posais juste la question de savoir si c'est ce que tu voulais dire... Je me suis trompé, désolé, j'ai vu ici tellement des commentaires avec des arrières pensées cyniques que des fois je deviens parano :-)
Par contre pour ce qui est de Ségolène Royal, je pense qu'il faut être très critique vis-à-vis de l'idée qu'elle a pu montrer de la démocratie participative, qui n'était rien d'autre qu'une opération de communication comme tu l'as dit, et qui peut avoir des effets très négatifs dans la façon dont les gens perçoivent la participation citoyenne.
Si c'est comme ça, Sarkozy aurait très bien pu organiser des réunions participatives dans ses meetings UMP (on imagine tous les propositions qui en seraient sorties) et essayer de se donner une légitimité populaire de cette façon... comme a fait Ségolène Royale... et qui n'avait rien d'une vraie légitimité populaire.
Si on veut parler de démocratie participative il faut que ce soit en dehors de tout objectif qui tend à légitimer une telle ou telle personne à cause d'une simple assemblée entre amis, cela n'a comme résultat rien d'autre que ridiculiser aux yeux du peuple ce que la vrai démocratie participative peut être.
Finalement je trouve que celle qui se moquait du concept de démocratie participative c'était Ségolène Royal, et le fait de critiquer ce qu'elle à fait et dit à ce propos ne fait que défendre le vrai concept révolutionnaire et progressiste appliqué aujourd'hui en Amérique latine.
juste pour le plaisir je remets le discours de Correa:
http://socio13.wordpress.com/2008/09/28/discours-de-rafael-correa-president-de-la-republique-d%E2%80%99equateur/
Bon, apparament les syndicats et autres ne veulent toujours pas se faire le nain:
"Chacun de son côté, pas au même moment..."
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/post/2008/09/30/Chacun-de-son-cote-et-pas-au-meme-moment
@julie: tu devrais faire + de stages de populisme sud-américain, si on veut gagner les élections un peu de démagogie s'impose...(c'est vrai que la zapaterreur a elle aussi encore du chemin à faire pour atteindre le niveau des figures-modèles sud américaines-qui eux et surtout elles ont gagné des élections présidentielles).
Evidemment que je comprends tes réticences mais il y avait surement des choses bien pires dans la campagne présidentielle du PS et de SR.
Tu ne serais pas toi aussi un peu enfumée par le "parler vrai" rocardien? Pas complètement indemne de la contamination de la "deuxième gauche"?
Bravo pour ton commentaire sur le concert de la fraternité au Zénith. C'est courageux mais je reconnais bien là ta libre parole, même si depuis l'après NPS je m'en étais éloigné. J'étais au Zénith et je ne me reconnais absolument pas dans tous les propos tenus sur les ondes dont certains, les plus durs, par des camarades du parti. Je n'ose dire "mes". A se demander si nous sommes dans le même parti ? J'espère que depuis dimanche tu as pu obtenir le texte du discours.
Fraternellement
Gérard R...
Claire
tu vas trop loin dans tes mots sur les émeutes. Moi je vérifierais avant d'en déduire quoi que ce soit. De toute façon on a bien vu que la politique vise à augmenter ce genre de discours de "civilisation", culture contre culture ou religion etc... Ne tombe pas dans le piège.
Je voulais dire que la politique de Sarkozy pousse à rendre ce genre de conflits ethnique etc... J'ai pas trop confiance dans les journaleux.
Claire
La démocratie participative de SR n'a rien à voir avec celle du Venezuela. Tu le sais d'ailleurs! Un même mot peut recouvrir des réalités très différentes.
Pour info la Constitution équatorienne reconnaît bien les droits des peuples indigènes (ou indiens, je ne sais pas quel nom est juste). Elle condamne le racisme et la xénophobie envers les indiens
JM post 145 :
"40 ans qu’ils ne produisent rien ces gauchards genre PRS/LCR/FO, qu’ils n’ont rien fait, qu’ils n’ont rien empêché"
vous avez donc tout de même quelques points communs avec eux...
La banque Dexia devait faire faillite. Mardi 30 septembre, la banque Dexia a été sauvée de la faillite par l'argent des contribuables français, belges, et luxembourgeois. Pour renflouer la banque Dexia, le gouvernement français va injecter 3 milliards d'euros, le gouvernement belge va injecter 3 milliards d'euros lui-aussi, le gouvernement luxembourgeois va injecter 800 millions d'euros.
Non seulement le patron de Dexia a mené sa banque à la faillite, non seulement les contribuables vont devoir payer des milliards d'euros pour renflouer la banque Dexia, mais en plus son patron va toucher 3,73 millions d'euros en parachute doré !
Lisez cet article :
" Le patron de Dexia pourrait toucher 3,7 millions d'euros d'indemnités de départ.
Le président du directoire de la banque franco-belge Dexia, qui vient d'être sauvée de la faillite, pourrait toucher une indemnité de départ de 3,7 millions d'euros, selon les termes de son contrat cité dans le rapport annuel de la banque. "En cas de résiliation par Dexia du contrat" qui le lie à la banque, Axel Miller peut prétendre "à une indemnité égale aux rémunérations fixes et variables et autres avantages correspondant à une période de 24 mois", soit deux ans de salaire, indique ce rapport annuel.
M. Axel Miller a touché une rémunération fixe de 825 000 euros en 2007, à laquelle s'ajoute une rémunération variable de 1 039 500 euros, selon ce même rapport annuel. Il toucherait donc 3,73 millions d'euros si les termes de ce contrat s'appliquaient. La banque Dexia n'était pas immédiatement disponible pour confirmer cette information. Axel Miller a dit mardi soir à la télévision belge RTBF qu'il était contre les parachutes dorés quand les patrons ont démérité. "Mais en ce qui me concerne, je n'ai pas démérité, et personne ne m'a dit que j'ai démérité", a-t-il ajouté.
http://www.lesechos.fr/info/finance/afp_00080622-le-patron-de-dexia-pourrait-toucher-3-7-millions-d-euros-d-indemnites-de-depart.htm
Je répète la phrase du patron de Dexia, Axel Miller :
" Mais en ce qui me concerne, je n'ai pas démérité, et personne ne m'a dit que j'ai démérité. "
Les contribuables français, belges, et luxembourgeois vont payer 6,4 milliards d'euros pour sauver la banque Dexia de la faillite.
Axel Miller va toucher 3,73 millions d'euros en parachutes dorés.
Vive la Révolution !
@claire strime
tu m'as déjà donné quelques pistes de réflexion sur le populisme, j'ai attentivement lu, partiellement compris, mais....
tu comprendras mieux si je te dis que je suis d'origine allemande, je pense qu'il y a eu une vaccination obligatoire à effet longue durée, va savoir.
ni le système nord-américain, ni sud-américain, ni scandinave, ni russe, n'a valeur pour l'europe en général, et la France en particulier.
pourquoi le coeur et la raison ne trouvera-t-il pas une incarnation dans ce pays?
(je n'ai pas de nom à te proposer à ce jour, on verra bien)
chez SR, le coeur sonne faux et la raison manque singulièrement de pertinence, c'est aussi simple que ça.
bojour à tous
Les analyses de Jean-Luc Mélechon sont un ballon d"oxygène pour qui tente de réfléchir à l'ensemble des facteurs qui dirigent nos vies et pas seulement pour nourrir je ne sais quelle polémique sur qui que ce soit ni même pour éclairer les contenus des motions des uns et des autres. On sait trop bien que les postures de ceux-ci ne sont pas issues d'analyses politiques sérieuses. Quel militant du PS a lu attentivement, ne serait-ce qu'une unique fois, toutes les motions pour se déterminer? Nous avons tous que ces textes ne sont le plus souvent dictées que par des considérations plus "terre à terre".
Oui, la crise actuelle a été prévue, elle a été précédée par d'autres en Asie et en Amérique latine avec des conséquences terribles sur les destins personnels. Celle-là touche au coeur du système mondiale dit globalisé. Les Chinois pensent déjà comme d'ailleurs d'autres, Indiens ou Emiriens du Golfe Persique à pousser les avantages de leurs place financière pour remplacer Wall Street...et à racheter des banques et autres financières "occidentales" à pas cher. Ce qui devrait nous faire réfléchir sur la stratégie globale des gouvernants en Europe de constitution d'un bloc Etats-Unis-Europe dit occidental, plus sûr moyen de se faire tondre encore un peu plus...C'est bien de cela qu'il s'agit, qui paiera au prix fort la crise du centre du système économique sinon la périphérie la plus intégrée? Qui sera emporté par des solutions drastiques dont on connaît les meilleurs stratégies de relance (guerre, tensions, concurrence féroce...). Il n'y a jamais eu de cadeaux sur la scène mondiale, encore moins aujourd'hui. Une urgence: éclairer le plus possible les conséquences pour nos peuples de la politique inconséquente d'alignement sur le centre de monde menée actuellement.
USA: un grand assureur en faillite ?
Source : AFP.
02/10/2008 | Mise à jour : 07:10 |.
Un assureur majeur est sur le point de faire faillite aux Etats-Unis, a indiqué le chef du groupe démocrate au Sénat Harry Reid, citant les propos rapportés par l'un de ses collègues.
"Lors de la réunion parlementaire d'aujourd'hui, une personne a parlé d'une compagnie d'assurance majeure, une compagnie avec un nom que tout le monde connaît, qui est sur le point de faire faillite", a déclaré M. Reid, lors d'une intervention devant la chambre haute du Congrès américain.
M. Reid a pris cet exemple pour appuyer son propos selon lequel les parlementaires n'avaient pas d'autre choix que de voter très rapidement le plan de sauvetage du secteur financier préparé par le secrétaire au Trésor Henry Paulson. "Nous n'avons pas le loisir d'attendre deux ou trois jours pour avoir quelque chose, le déposer (sur le bureau de la présidence) et d'attendre alors 30 heures pour qu'il mûrisse, avant de revenir au texte et d'y ajouter quelques amendements", a lancé le responsable démocrate.
Au moment où se tient le salon de l’automobile, Renault annonce 6000 suppressions d’emplois. 20 000 emplois sont menacés ou détruits chez les constructeurs, les équipementiers ou les soustraitants (Ford, Valéo, Faurecia, Renault, PSA, Michelin, Goodyear...).
Le pouvoir d’achat affaibli et la hausse du carburant ont provoqué une baisse de près de 4% des immatriculations de voitures neuves en Europe. Les constructeurs automobiles parlent de crise. Quelle crise ?
Leur crise c’est celle du modèle de développement qu’ils ont choisi.
Les constructeurs français et européens délocalisent : prenant comme argument (le coût trop élevé des salaires), c’est faux ! Ces coûts ne représentent que 9 à 11% du coût de la construction du véhicule, mais pour eux il s’agit-là de la seule variable d’ajustement. Des bénéfices faits à l’étranger : 61% des 101 milliards d’euros de chiffre d’affaire de Renault et PSA sont réalisés hors de France. Pour les équipementiers c’est près de 50% des 23 milliards. Les bénéfices de l’industrie automobile, reversés largement aux actionnaires, se construisent sur l’exploitation d’une main-d’oeuvre à bas coûts, de conditions de travail rudes dans les pays d’Europe de l’est ou des pays en voie de développement.
Une pression accrue sur les salariés français : PSA a dégagé au premier semestre 2008 un bénéfice net en hausse de 49% et Renault 20%. Pour être des vedettes du CAC 40, ils font le choix de la rémunération la plus forte aux actionnaires (+10% en 2007), pratiquent en France la politique des bas salaires pour leurs employés, multiplient le recours à l’intérim, aggravent les conditions de vie et de travail jusqu’aux dépressions nerveuses et aux suicides comme l’année dernière à Guyancourt.
Carlos Ghosn déclare vouloir faire de Renault (l’entreprise la plus rentable au monde). Il ne nous surprend pas. Nous lui opposons l’enjeu industriel pour les défi s sociaux et écologiques du 21e siècle.
AutomobiLe : Les défis du 21e siècLe sont considérabLes
L’industrie automobile est au carrefour d’enjeux. Élément du droit à la mobilité individuelle et familiale, la voiture doit répondre à la crise écologique et sociale, au développement durable. Les soLutions technoLogiques et humaines existent : nouveaux moteurs hybrides, électriques, à hydrogène, nouveaux matériaux, propulsion, générateurs d’énergie à zéro taux d’émissions de gaz polluants... Pourquoi n’en faire qu’une vitrine dans les pays développés et proposer du (lowcost) polluant pour les autres ? Pourquoi ne pas faire une priorité de la reconversion des secteurs liés à l’automobile : énergie, chaînes de distribution (bornes électriques, hydrogènes) ?
Remettre en cause Le capitaLisme, défier Les Logiques de profits à court terme, plutôt que s’enliser dans la spéculation, la recherche des bas coûts au détriment de la qualité, le profi t maximum dans le plus court temps et la rémunération des actionnaires, c’est le développement de l’emploi, de la formation et de la recherche qu’il faut favoriser.
Par des droits nouveaux, salariés et citoyens pourraient réorienter le fl euron industriel automobile pour une réelle prise en compte des défi s sociaux et environnementaux.
Par le renforcement du rôle de l’Etat et des institutions fi nancières européennes dans la reconversion de l’ensemble du secteur industriel lié à l’automobile : énergie, distribution, fabrication.
Sortir l’industrie automobile de la (crise), c’est faire tout cela aujourd’hui : respecter les salariés, les consommateurs et la planète. C’est le sens des propositions du Parti communiste français sur l’automobile
La droite bavaroise boit la tasse
MUNICHC. Le très fort recul de la CSU d'Angela Merkek ne profite toutefois pas au SPD, également pénalisé à cause de sa participation à la grande coalition.
La CSU,, la branche bavaroise de démocratie chrétienne de la chancelière Angela Merkel, a enregistré un cinglant recul lors du scrutin régional de dimanche, perdant la majorité absolue qu'elle détenait à Munich depuis quarante-six-ans. Le parti chute en effet de quelque 17 points à 43,4 % des suffrages, contre 60,7 % en 2003. Cette défaite n'est pas franchement de bon augure pour la chancelière à un an des élections au Bundestag et tandis que s'assombrit singulièrement la conjoncture économique du pays.
Il faut cependant relativiser ce (coup dur). Le parti archidominant de la vie politique bavaroise a subi en effet surtout la concurrence d'un groupe de chrétiens sociaux dissidents qui totalisent plus de 10 % des suffrages et va compter 21 élus et pourraient bien entendu être ouverts à des négociations avec leur ancien port d" attache. Et le parti social-démocrate (SPD) ne bénéficie en rien de cette défaite. Il recule même lui aussi, perdant 1 point à 18,6% des suffrages.
Le rapport de force entre chrétiens et sociaux-démocrates qui se partagent le pouvoir au sein du gouvernement de la grande coalition à Berlin, n'apparaît donc pas franchement ébranlé par le résultat du scrutin. D'autant que l'un des vainqueurs du scrutin est le FDP, petit parti de la droite libérale. Il franchit haut la main la barre qualificative des 5 % passant de 2,6 % à 8 % et sera représenté par 16 députés dans le nouveau Landtag. La CSU privée de majorité absolue pourrait ainsi, selon les rumeurs de plus en plus insistantes qui filtraient hier de l'exécutif du Land, passer alliance avec le FDP. Seul bémol, le recul du parti pourrait rendre plus compliquée la réélection, au début de l'an prochain, du chrétien-démocrate Horst Köhler, au poste de président fédéral, ce dernier étant désigné par un collège d'élus issus des deux chambres du parlement.
A gauche, Die Linke triple ses voix et réussit une performance (sensationnelle), selon Dietmar Bartsch, l'un des dirigeants berlinois de la formation.
Celle-ci a bénéficié, de toute évidence, d'un début de transfert de voix d'électeurs déçus du SPD qui se sont trouvés confortés dans leurs inquiétudes après la reprise en main du parti par les fidèles de Gerhard Schröder. La formation de Lothar Bisky et Oskar Lafontaine ne réussit toutefois pas à transformer complètement l'essai en échouant sous la barre des 5 %.
Je n'ai fait sur les émeutes que publier des extraits d'1 article du Monde qui relate des faits hélas crédibles (avec le passage du victimaire à 1 revendication communautariste/religieuse, ce qui n'était pas le cas en 2005). Je n'invente rien mais cette dérive ne m'étonne pas outre mesure, au delà de toutes les déclarations bien pensantes la situation pourrit et encore plus après l'élection de Sarko. C'est fini depuis longtemps les revendications sociales des émeutiers et des marcheurs des années 80. Un tournant a bien eu lieu au début des annnées 90 avec le poids accru du religieux et le retour en force de l'obscurantisme.
Sur le populisme 1 (rapide) interview croisée de 3 pages dans le dernier n° du Magazine Littéraire entre le blairiste (ou schröderien) ulrich Beck et Laclau (le N° du Mag Lit titre d'ailleurs sur "Le retour de Marx" et n'est pas si mal).
Lors d'1 colloque de l'Observatoire de l'Argentine contemporaine j'avais insisté sur la différence entre populismes du Nouveau Monde (ses deux archétypes en étant le People's party des USA à la fin du XIXème, très intéressant à étudier pour comprendre les systèmes politiques modernes et évidemment le péronisme argentin surtout celui des origines (de 1943 à 1955) et populismes de l'Ancien Monde (plus récents de Meciar à B.Tapie en passant par le parti du progrès danois), un indicateur de l'entrée en crise profonde de ces sociétés.
Le populisme du nouveau monde a plutôt 1 moment clé de l'affirmation de sociétés nationales émergentes, celui de l'ancien monde 1 indicateur de sa décomposition.
Victoire "posthume" du NON à Maastricht!
".
Guaino : Maastricht "pas la priorité"
Source : AFP
02/10/2008 | Mise à jour : 08:53 |.
Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, estime que "temporairement", face à la crise financière, les critères de Maastricht "ne sont pas la priorité des priorités".
"Temporairement", les critères de Maastricht "ne sont pas la priorité des priorités. La priorité, c'est de sauver le système bancaire mondial et par conséquent de sauver les économies des citoyens, il n'y pas pas d'autre choix", a déclaré M. Guaino sur Canal+.
"Ce sont des règles de temps ordinaires, pas des règles de crise. Aujourd'hui la question est de savoir si oui ou non on laisse les choses dériver, le système s'effondrer, ou bien si on empêche que le système s'effondre", a-t-il poursuivi.
Les critères de Maastricht prévoient notamment un déficit public contenu sous la barre des 3% du PIB, ainsi que la stabilité des prix, des changes et des taux d'intérêts."
En Allemagne comme en Autriche, là où les sociaux-démocrates sont dans une alliance gouvernementale avec les partis de droite, les partis populistes, voire d'extrême droite en tirent profit. C'est inquiétant que Die Linke n'ait pu franchir le seuil des 5%. Une gauche se structurant sur des valeurs socialistes a-t-elle des chances de permettre aux classes populaires de retrouver une représentation digne, après que celles-ci aient été aussi souvent bernées?
En Autriche, la campagne s'est faite d'une façon démagogique sur "la vie chère". Pour en avoir parlé avec des autrichiens cet été, celà n'a fait que renforcer le populisme anti-politiques. Il était dès lors évident que l'extrême-droitr jouait sur du velours.
Pourtant, la scission entre les deux partis coalisés au pouvoir s'était faite sur l'Europe, les socio-démocrates parlant d'un référendum. Je n'en ai plus entendu parler pendant la campagne....
# dudu 87 dit:
26 septembre 2008 à 22:28
@JLM
Voyons cette motion « Un monde d’avance »:
« Le vent souffle. Il nous portera loin si nous orientons les voiles dans le bon sens. Le néo-libéralisme sombre. Le monde est confronté à quatre crises majeures – crise financière, énergétique, alimentaire et environnementale - dont la simultanéité met en évidence les dangers et les limites de ce qu’il est convenu d’appeler la « mondialisation libérale ».
Que le vent souffle, nous nous en sommes aperçu mais qu’il n’y ait que 4 crises majeurs, un peu court.
-Et la crise institutionnelle où la démocatie est absente ou encore bafouée (voir l’affaire du « parquet télécomm » avec l’Europe).
-Et la crise économique avec son lot de chomage supplémentaire (prévisions anglaises: 100000, Sarkozy: 45000…ect…)
-Et la crise sociale: 8 millions de pauvres en France.
Ce ne sont pas des crises majeures, ça, comment faut-il les appeler?
« Si de solides régulations ne sont pas mises en place, par l’action publique concertée portant l’intérêt général, « Quelles régulation?
« Nous inquiéter enfin, devant la surdité de certaines autorités politiques ou financières confrontées à l’ampleur d’une crise qu’elles n’ont su ni anticiper, ni comprendre, ni résoudre. »
C’est un peu les dédouaner trop vite, c ’est eux qui ont enfantés le système. Et quelle politique pour ” plus jamais ça ”?
« Le déficit de notre régime de santé « ? Savez-vous que 20 milliards sont dus par l’état, les compagnies d’assurances à la Sécu! Pourquoi ne pas en parler?
« Là où la droite contemple les ruines d’un modèle de développement fondé sur le laisser-faire généralisé, la gauche est seule légitime pour lever une nouvelle espérance. A nous de reconstruire l’espoir à gauche. » Mais NON, IL N’Y A PAS DE LAISSER FAIRE, il y a une politique au service d’un système économique. Légitime, dites-vous, OUAIS…Avec ce que j’ai lu?
« I. S’OPPOSER ===> A quoi?
II. PROPOSER ===> Quoi?
III. RASSEMBLER »===> Qui?
C’est un texte pour le congrès d’un parti qui veut être le 1° de France et gouvernez notre pays, ce n’est pas l’amicale du quartier, NON!
Rien sur une future constitution, rien sur l’Europe, je rêve ou quoi!
Moi, simple citoyen « lamda », j’aurai au moins esquissé une approche.
Pour la constitution, j’aurai dit:
Libeté-Egalité-Fraternité- Laïcité-Dignité-Démocratie-Socialisme.
Pour l’Europe, j’aurai dit:
Europe confédérale- suppression du bibulle « commissions de Bruxelle »- retour de nos troupes d’Afghanistan-BCE sous contrôle des gouvernements nationaux- redéfinition du rôle de cette Europe mais sûrement pas marchande!
Je m’arrête là, j’ai déjà été trop long
Mais cette motion (que je n’aurai jamais osé proposer à des militants que je respecte beaucoup), c’est de la vraie cuisine de congrès du…PS!
Alors ce congrès du PS, les adhérants/tes, vous en êtes toujours à la "cuisine" et à chercher un homme/une femme pour vous représenter et après vous vous mettez chaudement dans le...canapé? Vous me direz, vous n'êtes pas les seuls, d'autres avaient pensé avoir trouvé l'exception, Jean-Luc Mélenchon, et...m**** les voilà déçus!
Avez-vous seulement lu les différentes contributions, en avez-vous fait une analyse critique et constructive? A lire ici, j'en doute! En tout cas ne comptez pas sur moi, j'en ai fait une, les autres je les ai lues, ça me suffit!
Jean-François Kahn aurait-il raison quand il écrit: "Pourquoi il faut dissoudre le PS?" Cette "verrue" du monde politique français n'est-elle pas devenue...cancéreuse? N'a t-il pas raison quand il dit que le PS n'a jamais rien inventé et qu'il a souvent sauté dans le train pour mieux le freiner?
C'est des idées que nous devons trouver et non des représentants en délégations de pouvoir...
Quelles solutions avons-nous devant nous?
1° Sarkozy et son "néo-conservatisme" avec sa "stratégie du choc" qu'il met en place;
2° Réformez le système en place, l'adapter, le rénover, faire la redistribution, continuez avec les mêmes? Et là vous avez du monde et l'embarras du choix, de NDA aux refondateurs communistes en pensant SR, DSK,..ect et même B.Hamon;
3° Si vous voulez l'aventure, vous avez Besancenot et Arlette, mais vous n'aurez même pas une bonne organisation syndicale, tout au plus une congrégation de mécontants sans lendemain ni projet; Si pardon, renversez le capitalisme...Et APRES? Le pouvoir au peuple, ça veut dire quoi, la dictature du prolétariat, chère à notre "bon vieux Karl"...
4° Alors que proposes-tu? La + difficile, que ceux à la base, d'autre appelle ça la société civile, mettent les mains dans le "cambouis" et avance leurs solutions...à partir d'une ANALYSE! C'est-à-dire faire du neuf à partir de notre histoire, de notre héritage social, politique, humain en regardant ce qui se passe autour de nous.
Pour ma part le systéme est à bout de souffle, il faut le remplacer par celui que nous aurons construit.
Surtout que Mme Aubry a dit, en réponse à une question qui lui était posée sur une éventuelle union avec la motion Hamon ultérieurement, que "cela se passait entre les principales motions", façon de répondre non à une alliance avec la motion Hamon et que de toutes façons pour elle cette motion n'avait aucune chance d'être dans "les principales".
Si ça se passe comme ça, la gauche du PS sera encore isolée et impuissante, jouant le rôle "d'idiots utiles" pour servir de caution de gauche au PS.
Non au PS !