07oct 08
J’ai commencé cette note après un passage à i-TV, lundi 6 octobre. Le lundi noir de la finance mondiale. Le premier où j’ai été invité pour parler de la crise financière à la télé. Ici je reprends en partie ce que j’y ai dit. Mon intention est d’évoquer ce qu’on pourrait appeler le «bouclier social», face à la crise bancaire, à partir d’un exemple concret. Pour le reste je ne vais pas ajouter mes commentaires savants sur la crise financière à tous ceux qui pleuvent déjà sur la tête de ceux qui essaient de comprendre ce qui se passe. Comprendre est un enjeu. Ceux qui croiront avoir compris qu’il s’agit d’une crise de «la finance dérégulée» formeront le bataillon des prochains gogos du système. A ceux là, dans un passé récent les malins ont déjà tout fait avaler, du moment que ça brillait dans les conversations mondaines : la retraite par capitalisation «car notre régime d’Etat providence n’est pas viable», «l’Europe qui nous protège», «la mondialisation qui est une chance et pas un danger», «le libre échange qui crée des richesses là où le protectionnisme étouffe l’activité», «l’Etat n’est pas la solution c’est le problème». Et tutti quanti. Sans oublier la dénonciation des archaïques dans mon genre alors que «le monde a changé complètement et donc nous devons changer complètement». Et surtout «en finir avec les tabous de la vieille gauche». Si la situation n’était pas si proche de l’abîme tout cela sonnerait comme autant de spots pour une série comique a la télé. Mais c’est la vraie vie. On va souffrir. Beaucoup. Longtemps. A la fin de la note je parle de cas lamentables dans l’actualité et j’use du mode de la dérision comme contribution à la lutte contre la morosité ambiante.
UNE AVALANCHE
N’empêche que je veux dire mon mot de militant de gauche sur un point de fond. La crise de la finance ne peut pas être séparée du corps qui la porte, c’est-à-dire l’économie capitaliste. Ce système n’a jamais été stable. Pour fonctionner il doit sans cesse étendre le domaine du marché et de l’accumulation. Mais il produit ses freins en même temps que son moteur. L’instabilité est une propriété de ce système et non une exception ou un dérèglement de sa mécanique. De 1816 à 1929 le capitalisme a connu 14 crises. La suite, on connaît. Les deux suivantes ont donné deux guerres mondiales. Le socialisme est né comme discours d’élucidation des causes de ces crises cherchant à y apporter une réponse globale de long terme. Je doute que les mièvreries sur la moralisation du système convainquent qui que ce soit comme explication et comme réponse aux problèmes du moment. Pas même ceux qui en parlent. Mais il faut bien parler. C’est tout ce que peuvent faire les gens qui ont en charge le système. Il leur faut donner le sentiment de maîtriser la situation. C’est ce qui peut permettre à court terme d’éviter la catastrophe totale. Le désastre, comme en Argentine quand toute la classe moyenne s’est précipitée pour retirer ses dépôts … Aucune banque ne peut résister à ça…. Et il y a une réalité qui résume le problème : la valeur des signes monétaires de toutes sortes qui circulent en dollars est cinquante fois supérieure à la masse de ce qui est produit réellement dans le monde entier, évalué dans la même monnaie au même instant. Quand la confiance est rompue, si chacun court concrétiser ses avoirs, l’ajustement enclenche une spirale dévastatrice. Je sais que je simplifie. Mais je donne cette image pour fixer une idée : en réalité le mécanisme d’effondrement que nous voyons se propager pourrait n’en être qu’à son début. Dans ce contexte les pare feux sont tous plus que très incertains. Mais naturellement il en faut. Personne n’a intérêt à la catastrophe. Même un ennemi du système comme je le suis ne la souhaite pas. Car le prix à payer est très élevé pour toute la société. Mais, bien sûr, la catastrophe reste la plus grande probabilité à cette heure.
D’UNE CRISE A L’AUTRE
Après quoi, voici ce qu’on peut prévoir. La crise financière va devenir une crise économique et celle-ci une crise sociale. Et donc politique. Il faut entendre ici que tout le système des relations sociales dans les pays va être mis sous tension. Et tout le système des relations internationales de même. La paix dans tous ses aspects va redevenir aussi une question de l’actualité et du concret, du local au global. Dans ce contexte il est juste en effet de proposer des mesures de court terme, de moyen et de long terme puisque la difficulté se présente dans ces trois dimensions de temps. Par simple bon sens, en supposant que la machine puisse être rapidement relancée, il serait juste de bloquer tout net les causes techniques qui facilitent la réapparition des bulles. Tout le monde sait comment. Il serait juste aussi de re-cloisonner les métiers de banque pour éviter les effets dominos des chocs. Tout le monde sait comment. Je pourrais comme beaucoup allonger cette liste et la ponctuer de la même façon chaque pause d’un «tout le monde sait comment». Car il n’y à aucun mystère dans la façon dont tout ce système dément s’est mis en place. Et les remèdes pour anticiper et empêcher le désastre ont été évoqués des milliers de fois dans des centaines de colloques de livres et d’articles de toutes sortes. L’affaire n’est pas technique, elle est politique. Cela ne résoudrait certainement pas durablement le fond puisque cela ne répond pas à la question de la transition globale vers un système de production et d’échange stable et écologiquement durable. Mais ce serait mieux que des balivernes sur la recherche de je ne sais quelle erreur de gestion et boucs émissaires qui auraient provoqué la déroute en cours. Ceux qui ont provoqué ce désastre ont agi légalement et d’après la pure logique de marché qui a consisté à ne s’occuper que de son intérêt personnel. Leur égoïsme et vision à court terme était censée faire passer la fameuse «main invisible du marché» qui devait à la fin tout mettre en équilibre, allouer les ressources avec finesse et efficacité. Peut-être doit-on faire figurer au rang des mesures de salubrité intellectuelle publique la mise à la poubelle de l’histoire des formules magiques de ce genre de doctrine fumeuse. Et s’il faut trouver des coupables qu’on juge les griots du système qui ont chanté ses louanges et mis en place les législations qui ont permis ce pillage et ce gâchis. Mais dans l’immédiat où est l’urgence pour nous?
LE BOUCLIER SOCIAL
Où placer le pare feu ? Je plaide pour la mise en place d’un bouclier social face à la déferlante. C’est en protégeant l’économie réelle qu’on se donne les meilleures chances de résistance et de rebond. Et sans doute cette économie réelle commence par la protection de ceux qui la font tourner. Je parle des gens. Des salariés. Eux aussi ont une relation au système bancaire. La crise financière percole jusqu’à eux personnellement. Et la façon dont elle les atteint rebondit sur le système tout entier. Je rappelle que c’est ce qu’on a vu avec la crise des supprimes. Quelle est la personne de trop dont la faillite personnelle a été la défaillance de trop pour sa banque prêteuse? On a vu la suite en tous cas. Dans un système à la limite de l’équilibre un choc minime fait tout bifurquer. Protéger la capacité économique des gens est une mesure d’intérêt général. Je vais donner un exemple concret. Celui des prêts relais. Il s’agit des prêts que des acheteurs d’un bien nouveau font en attendant d’avoir revendu leur bien précédent. A terme échu que peuvent-ils faire aujourd’hui? Vendre leur bien initial à vil prix puisque le marché de l’immobilier est en panne. Et s’ils parviennent à le faire la perte constatée doit quand même être remboursée. Ils sont alors défaillants pour le paiement du prêt qui porte sur le nouveau bien. Je sais que des milliers de gens vivent cette angoisse. Elle leur pourrit la vie. Vont-ils devoir tout vendre et se mettre eux-mêmes à la rue pour assumer leur dette? Combien d’entre eux vont-ils être mis en défaut de paiement sans que les banques ne se trouvent elles-mêmes confrontées au défaut de paiement ? Donc un moratoire sur le paiement des prêts relais est une mesure d’urgence bancaire d’intérêt général. Cet exemple de pratique du bouclier social en matière de crise bancaire n’est pas le seul, je suppose. Il ne coûte pas un euro. Et il permet de ne pas dévaluer les actifs des particuliers comme des banques. Il existe d’autres exemples, j’en suis sûr. Pour les trouver il faut chercher à penser la crise «depuis le bas», c’est-à-dire depuis les «usagers ultimes» qui sont aussi les agents économiques de base. Et maintenant je change d’angle de vue. Je parle d’un agent de vie civique de base. Un homme qui va à une manifestation à vélo.
«CASSE-TOI POV’CON»
Ce jour là Sarkozy venait en Mayenne annoncer le RSA aux indigènes du coin. C’est le jeudi 28 août 2008. Vers onze heures, Hervé EON, ancien conseiller général et militant PRS, se rendait à la manifestation contre la politique de Sarkozy, prévue à midi place de la mairie à Laval. A vélo. Il avait prévu un carton (format 21 par 29,7) sur lequel était inscrit "Casse toi pov’con". Genre : humour vache, en quelque sorte. Méticuleux, il note dans son récit des faits : «J’avais mis celui-ci en protection ventrale pour ne pas l’abimer». Ce provincial n’a jamais vu de cortège présidentiel. Il ne sait pas que roulent devant des motards surexcités qui dégagent la voie en faisant se serrer tous les véhicules sur le bas côté quand ils ne donnent pas carrément des coups de bottes dans les voitures récalcitrantes. Hervé s’affole un peu. Ca ne se voit pas dans son récit, mais moi je le sais. «Sur le trajet que j’ai emprunté, boulevard Félix Grat, j’ai entendu les sirènes des motards. Il devait s’agir du convoi présidentiel. Les motards enjoignaient les automobilistes de rouler vite pour libérer le passage. De nature prudent, je me suis rangé sur le côté du boulevard en restant juché sur mon vélo, sans même avoir le temps de me retourner, pour profiter du spectacle». Le naïf et sa pancarte restent là, sans tenir compte que le danger qu’il représente pour la sécurité de l’Etat va être vite repéré. Mais sauves toi, Hervé ! Cours ! Cache-toi, sinon les romains vont t’attraper ! L’innocent perd son temps à se demander comment il va dégager sa pancarte de la position «protection ventrale» tout en tenant son vélo ! Sa surprise m’atterre: «C’est alors, que 2 personnages en civil, genre pitbulls (j’ai compris rapidement qu’il s’agissait de deux flics), se sont rués sur moi, laissant mon vélo par terre et m’emmenant sur le trottoir, chacun d’eux me tenant un bras pour m’immobiliser et empêcher tous mouvements de ma part». Cet Hervé est impayable. Têtu comme une mule. Les deux romains le serrent de près mais lui s’entête. Il jette sa bombe sur le cortège présidentiel. Heu. Enfin presque. Lisons son récit: «J’ai alors entendu que la voiture de Sarkozy passait. J’ai pu sortir mon carton, qui portait la mention "casse toi pov’con"». Alors là, Hervé, tu es cuit ! Les romains l’emmènent au poste de police. «Pour le transfert du boulevard Félix Grat au commissariat de Laval, les flics ont accepté de ne pas me menotter. Le véhicule ne pouvant pas transporter mon vélo, j’ai du l’abandonner sur place (après l’avoir cadenassé)». Dans l’angoisse d’avoir abandonné son vélo, certes cadenassé, le malheureux est vite soumis à audition au corps. Il connaît vite la terrible accusation qui pèse sur lui. Délit prévu par les articles 26, 23 al.1, 42 de la Loi du 29-07-1881 et Article 93-3 de la Loi 82-652 du 29-07-1982 et réprimé par l’article 26 de la loi du 29-07-1881. Cod Natinf: 2796. Délit pénal. C’est grave. Très grave. Il s’agit du délit d’offense au chef de l’Etat ! Evidemment il ya un hic dans cette accusation. La pancarte ne mentionne pas de nom. On peut donc supposer que l’injonction s’adressait au chauffeur du véhicule, à la personne qui accompagnait le président ou en fait à n’importe qui dans le cortège ou autour de celui-ci. C’est au point que pour ma part je me demande si ceux qui injurient le chef de l’Etat ne sont pas plutôt ceux qui prétendent que l’injonction «casse-toi, pauvre con» ne pourrait s’adresser qu’au Président ! Hervé est facétieux. Il retrouve vite son sang froid: «Pour l’audition, j’ai déclaré ne pas reconnaitre que le message était à destination de Sarko. J’ai dit considérer que le message était adressé à celui qui voulait bien le prendre pour lui et que de toutes façons cette expression était de langage courant puisque Sarko lui même l’utilisait». Rien n’y fait ! Tout le monde sait bien qui est un pauvre con quand le chef de l’Etat est dans les parages ! En tous cas c’est ce que pensent ceux qui l’inculpent. Hervé est donc convoqué en qualité de prévenu, le 23 octobre 2008 à 14h00 devant le tribunal correctionnel de Laval, pour avoir «à Laval, le 28 août 2008, en tout cas sur le territoire national et depuis temps n’emportant pas prescription, offensé parole, écrit, image ou moyen de communication en l’espèce un écriteau avec les inscriptions "casse toi pov con", le Président de la République française». Avec de tels amis pour défendre l’honneur de sa fonction et de sa personne, Nicolas Sarkozy n’a pas besoin d’ennemis…. Un rassemblement est prévu, à partir de midi, devant le palais de justice de Laval (Place Saint-Tugal)le 23 octobre prochain. Le tract d’appel dit: «Traduit en justice, Hervé Eon ne doit pas l’être pour délit d’opinion mais alors pour plagiat, puisque l’auteur de ces propos est Nicolas Sarkozy. Sauf à considérer que ce qui est sanctionnable pour l’un, ne le serait pas pour le Président, pourtant garant de l’égalité républicaine. Pour signer la pétition de soutien : www.prs53.org
LIBERTE IMMUABLE
Pendant le tsunami financier la guerre pour «la liberté du monde» et «la sécurité de la France» continue en Afghanistan. Certes, nous ne savions pas qui nous y affrontions au juste: «insurgés», «rebelles» ou «talibans» selon les diverses dénominations utilisées dans les communiqués de l’Otan et la prose des génies politiques qui soutiennent cette épopée. Du moins pensait-on combattre l’odieux terrorisme et l’infect ex régime obscurantiste des talibans. Patatras, un cruel retournement de situation nous est infligé. En effet la coûteuse marionnette des occupants, le président afghan Karzaï, ancien consultant de la société pétrolière américaine UNOCAL, vient d’inviter le mollah Omar à l’unité nationale. Ce mollah Omar, président islamique des talibans élevait certes des chèvres dans le palais présidentiel du temps de l’odieux régime islamique, selon le journal «Le monde». Mais il était aussi particulièrement rusé puisqu’il avait échappé à l’admirable armada de la liberté lors de la libération de l’Afghanistan en s’enfuyant sur une mobylette. Depuis ni la mobylette ni le mollah n’avaient pu être retrouvés en dépit de la présence de près de quarante contingents militaires venus du monde entier sans oublier les effectifs considérables de la première armée du monde, ses drones, ses bombes chirurgicales et tout le saint frusquin qui avait déjà permis d’annoncer la victoire une semaine après le début de l’opération «liberté immuable». Ce que les observateurs superficiels ne savent pas c’est qu’il s’agit là de la victoire d’une revendication du Parti Socialiste (France, paris, rue de Solferino). En effet dans un courrier adressé au président Sarkozy, le premier secrétaire socialiste et ses deux présidents de groupe exigeaient une action pour «la relance d’un dialogue politique entre afghans qui ait pour effet d’élargir la coalition au pouvoir autour du président Karzaï et de diviser les insurgés». Fort n’est-ce pas ? Cette phrase m’avait paru étrange et pour tout dire plutôt stupide. Mais maintenant je comprends et je m’incline ! Génial ! On prend langue avec le mollah Omar et Ben Laden va être vexé à mort, ce qui va diviser à fond les méchants (insurgé-rebelles-terroristes). Croisons les doigts. Car ce pauvre Hamid Karzaï n’a pas souvent la main heureuse dans le choix de ses partenaires. Par exemple, sur proposition de l’ambassadeur des États-Unis, Zalmay Khalilzad également consultant de l’UNOCAL, il avait désigné comme vice ministre de la défense et chef d’état major des armées afghanes le général ouzbek Abdul Rashid Dostom. En 2002 lors de l’intervention «occidentale», Abdul Rachid Dostom fut le responsable de la prise de Mazar-i-Shariff qui sonna la fin du régime taliban. Une fosse commune y fut ensuite découverte dans laquelle plusieurs centaines de prisonniers de guerre talibans avaient été ensevelis. Cela n’empêcha rien : à la guerre comme à la guerre, il fut sacré l’homme de l’afghanisation de l’action militaire. Le ralliement du général Dostom devait permettre de mettre sur pied une armée nationale qui intègrerait les différents groupes ethniques de l’Afghanistan et permettrait de rétablir un minimum de sécurité sur les axes de circulation. De fait, Dostom proposa aussitôt le ralliement de ses divisions (de 15 à 50.000 hommes), soulignant combien « (son) peuple et (lui)-même avaient l’expérience des activités militaires». En effet… Les choses se sont gâtées plus tard. On apprit le 12 mars 2008 qu’il avait enlevé le leader turkmène Akbar Bai et son fils et les séquestrait à Kaboul dans sa résidence de l’enclave diplomatique de Wazir Akbar Khan. Surtout, il les a lui-même horriblement torturés. Pour finir, la police réussit à libérer les deux hommes, et deux autres otages. Il fallut se résigner : Dostum a été révoqué, un mandat d’arrêt a été lancé contre lui. Il s’est aussitôt enfuit à Shibirghan accompagné de 70 de ses hommes de main pour y reprendre le commandement de son armée privée. La dépêche qui donne l’information conclut : «Le procureur général, Abdul Jabar Sabat, a déclaré qu’il fallait en finir avec la culture de l’impunité, mais une condamnation de celui que l’on surnomme «Gengis Khan» ou encore le «nouveau Tamerlan» est peu probable, car la coalition ne peut pas se passer de son autorité pour contrôler les ouzbeks». On peut dire que dans ce contexte, vu que la loi islamique est déjà dans la constitution démocratique et que, selon la lettre du PS, «la sécurité en Afghanistan est plus précaire aujourd’hui qu’elle l’était en 2001», l’appel au Mollah Omar sonne presque comme un regret pour un brave homme.
Bon admettons, JM, mais quoi comme regle?
Quoi a la place de la democratie? Comment ?(un coup d'état!).
Je comprends, même si je ne partage pas, ce "tous pourris".
Vous semblez vouloir que "l'entreprise" regisse tout cela!
@ JM
Nouveau billet "en face"...
En tout cas, on sait déjà comment gérer la crise "socialement":
"Des milliers de soldats sont déployés à travers les Etats-Unis, prêts à assumer le contrôle des foules"
http://www.alterinfo.net/Des-sources-de-la-FEMA-confirment-le-projet-de-loi-martiale_a24698.html?PHPSESSID=926cb9dce5a35ad7b6aff71b7848cbdc
Avis de tempête sur le climat social
Jeudi, 09 Octobre 2008
"A l'occasion de la publication de sa traditionnelle note annuelle de conjoncture sociale, l'association Entreprise et Personnel (E&P), qui réunit plus de 150 DRH et experts sociaux, tire la sonnette d'alarme."
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4068&mode=thread&order=0&thold=0
Encore un bidonnage de TF1 au service de la qualité de l'information !
Pendant plusieurs années, la hausse spectaculaire du marché de l’immobilier a été, pour les médias en général et la presse magazine en particulier, un sujet en or. Pour TF1, il est l’heure de sonner le tocsin et de transformer en spectacle le début de la baisse. À défaut d’une véritable enquête, un bon bidonnage fera l’affaire.
Celui-ci nous a été signalé par un correspondant et a fait l’objet d’un article sur le site… Cotation-Imobilière.fr, publié pendant que nous rédigions le nôtre.
Ce mercredi 1er octobre, le journal de 13 heures de TF1 s’ouvre sur une météo morose : « La Toussaint avant l’heure », annonce Jean-Pierre Pernaut. Et ça ne sera pas la seule mauvaise nouvelle de la journée. Difficile d’égayer les téléspectateurs avec la crise financière ! Et de se réjouir des drames que cache le début du retournement du marché de la vente de biens immobiliers.
En début de journal, dans un premier « sujet », la rédaction du 13 heures se penche sur la question des prêts-relais.
Jean-Pierre Pernaut lance le reportage en donnant une information inquiétante et destinée à inquiéter les téléspectateurs : « Selon l’Association des Usagers des Banques, 30 000 détenteurs de crédits relais pourraient très vite se trouver en difficulté. »
Pourtant, bien que TF1 raffole des témoignages individuels, pas une seule des 30000 personnes concernées ne bénéficiera d’une mise en images [1].
À leur place, un professionnel : Gérard, qui tient une agence immobilière à Lyon et dont « une dizaine de clients auraient de graves difficultés financières ». Interrogé dans le reportage Gérard ne confirmera pas les chiffres, mais détaillera le mécanisme par lequel le détenteur de prêt-relais pourrait être mis en difficulté financière.
On notera qu’à la fin du reportage le conditionnel utilisé au lancement par Jean-Pierre Pernaut : « Selon l’Association des Usagers des Banques, 30 000 détenteurs de crédits relais pourraient très vite se trouver en difficulté. » est devenu maintenant une quasi-certitude : « Selon l’Agence française des Usagers des Banques, près de 30 000 ménages auraient [déjà, donc…] des difficultés à rembourser leurs prêts-relais ». Cet usage désinvolte du conditionnel et des chiffres contraste, pour le moins, avec la gravité de la situation des personnes concernées [2].
Suit immédiatement un second reportage. À nouveau, le ton de Jean-Pierre Pernaut est alarmiste : « L’immobilier c’est sans doute le secteur qui subit le plus la crise actuelle, moins de crédit, moins de vente, des acheteurs très frileux et donc une sérieuse inquiétude dans les agences immobilières... »
Cette fois, le « sujet », tourné à Rennes, répond davantage aux critères des reportages de TF1 et met en scène un simple acheteur, « comme vous et moi » : Guillaume Alexandre, jeune cadre de 26 ans qui a décidé avec sa compagne de devenir propriétaire pour la première fois. Regardons le second reportage : à première vue, rien à redire : le témoignage direct et personnel équilibre l’« enquête » proposée par le premier reportage. Le téléspectateur dispose d’un « client auquel il peut s’identifier et qui incarne les chiffres fournis par des professionnels.
Sauf que … sauf que le prétendu « jeune cadre de 26 ans désirant avec sa compagne devenir propriétaire pour la première fois » qui, en début de reportage, visite un appartement à vendre, n’est pas exactement ce qu’il prétend être.
C’est en fait un agent immobilier qui joue l’acheteur devant la caméra en compagnie d’un autre agent immobilier qui n’est autre que son chef d’agence, tous les deux mimant la visite d’un bien mis en vente par le groupe qui les emploie.
Une simple recherche sur Google nous a immédiatement permis de trouver sur le site du groupe d’agences immobilières Kermarrec la véritable profession de l’apprenti comédien.
Deux liens plus loin, un article de Ouest-France annonçant l’ouverture d’une de leurs agences est illustré par une photo montrant ensemble les deux protagonistes du reportage.
Remarquons enfin que l’agence immobilière fermée qui, en fin de reportage, est censée illustrer la crise que traverse la profession, est vendue par le même groupe « Kermarrec » qui, lui, ne semble pas avoir de difficultés...
Ce « bidonnage » n’est-il qu’une simple petite entorse sans conséquence sur le contenu informatif du reportage ? En vérité, c’est une dérive particulièrement dangereuse, dont les télévisions, entre autres, s’accoutument fort bien.
En 2003, déjà, Amaury de Rochegonde, dans Stratégies, relevait : « Les annales ont retenu la fausse interview de Fidel Castro par Patrick Poivre d’Arvor en 1993, les barbus retouchés à la palette graphique en guise d’islamistes sur France 3 en 1994, un reportage avec des armes factices sur France 2 en 1995, un Reportages de TF1 sur un soi-disant flagrant délit de trafic de drogue en 1998, sans oublier le réfrigérateur jeté d’une tour HLM dans un Entrevue de 1999 [3]. »
TF1 n’est donc pas la seule concernée : quand les médias français les plus consultés s’autorisent à mettre en scène de faux témoignages pour fabriquer une information et la présenter comme authentique à des millions des téléspectateurs, c’est la crédibilité de toutes les informations qui est atteinte.
Yannick Kergoat.
Notes :
[1] Ce n’est pas le cas dans l’émission « Enquêtes et révélations », diffusée le 7 octobre 2008 à 22h25 et consacrée au surendettement : la situation et les démarches de deux couples en grande difficulté font office de fil conducteur de l’enquête.
[2] Nous avons cherché en vain sur le site de l’AFUB une information ou un communiqué récents sur la question des prêts-relais, mentionnant le chiffre avancé par TF1.
[3] « Haro sur le bidonnage », Stratégies du 6 juin 2003.
http://www.acrimed.org/article2978.html
Bonsoir à vous,
Celui-ci n'est pas mal non plus!
"Les banquiers veulent un gouvernement économique mondial pour résoudre la crise financière qu’ils ont créée "
Peter Mandelson, le membre des Bilderberg récemment nommé Ministre des Affaires au Royaume-Uni
http://www.alterinfo.net/-Les-banquiers-veulent-un-gouvernement-economique-mondial-pour-resoudre-la-crise-financiere-qu-ils-ont-creee-_a24733.html?PHPSESSID=0e784eccff84d1725e94773ec303e741
Ah, les bo-bos !
Delanoé est exemplaire de l'adhésion aux idées libérales et anti-républicaines de l'électorat socialiste dans les grandes villes, surtout Paris.
Que les banlieusards, salauds de pauvres, ne viennent pas polluer nos beaux quartiers..
Que les gays, les riches d'entre eux, ceux qui peuvent se permettre de s'exhiber dans les "parades" (Delanoé n'en avait-il pas pris la tête avant son élection?), puissent faire leur ghetto de luxe dans le quartier du Marais en en chassant une autre communauté, juive.
Alors il faut bien dédommager cette autre communauté en subventionnant les crèches, et va savoir quoi d'autre?
Comment s'étonner après celà que les classes poupulaires soit ne votent plus, soit en tout cas ne votent pas pour ce "socialisme" ?
Cette crise de confiance dont on nous rabat les oreilles, n'est-elle pas l'aboutissement de la thèorie de M.Friedman. A savoir les gouvernements et les nations sont incapables de gérer leurs affaires. Confions donc tout ça à des spécialistes! Le clan de Bilderberg ferait l'affaire...
Les gouvernements du monde, d'accord d'ailleurs à commencer par le notre, sont noyautes par + de 200 organisations dans le monde du type FMI, Commissions de Bruxelles...ect...
Jean Marc,
"ILS ne représentent plus qu’eux mêmes et leur groupuscules.
ILS nous insultent tous les jours par leur comportement.
ILS insultent le coeur de nos valeurs républicaines et démocratiques!
il est temps d’en finir."
C'est ressenti par beaucoup de françaises/s; D'accord
Il y a quelques choses qui me fait peur! Si tu as lu "la stratégie du choc", l'exemple de la Russie est frappant. Les Russes avaient la même approche que nous et Eltsine, bon buveur mais fin limier, a sauté sur l'occasion. Plus grave l'opinion russe n'a pas réagi au coup d'état qui a suivi même mieux l'armée s'est faite piégée.
Comprends-tu ce que je veux dire?
Boite Noire : La véritable affaire Clearstream
Il est temps d'y repenser n'est -ce pas ?
GRAND TEMPS !
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article71980
@Bruno dit:
7 octobre 2008 à 11:41
@Robespierre
Associer les notions de “stabilité d’un système” et “fin de l’histoire” me semble un raccourci très discutable. Il faut vraiment être bien installé dans la société pour attendre de ces crises le “frisson” qui donne sa saveur à la vie !
-----------------
être au chomage, c'est être bien installé ? Bruno vous êtes un pov'c...
Ah je l'ai retrouvé celui là (cet article), il n'a qu'un an : merci la directive...
" Car le risque est bien là. La directive européenne va insuffler dans la branche financière une libre concurrence inédite. Le texte est une véritable aubaine pour les banques, qui semblent bien disposées à jouer des coudes et à tenter l'aventure de la concurrence sur le créneau de la négociation."
Pourquoi les places boursières mondiales veulent se marier
L'année 2007 sera l'année de la consolidation mondiale des marchés financiers. Les grandes places boursières n'ont plus qu'une idée en tête : se marier pour réduire les coûts de fonctionnement et attirer le plus grand nombre d'entreprises. Explications.
Euronext, fusion de quatre places européennes depuis 2000, qui annonce son mariage avec le New York Stock Exchange (Nyse) en juin dernier. Le Nasdaq qui tente depuis novembre une OPA sur la bourse de Londres. Les places suisse (SWX) et allemande (Deutsche Börse) alliées depuis le 1er janvier sur le marché des produits dérivés. L'heure et à la concentration pour les sociétés de bourses. Cette grande valse, c'est à une directive européenne qu'on la doit. La directive Mifid vise à ouvrir la gestion des ordres de bourses à la concurrence. Elle entrera en vigueur le 1er novembre 2007. Le texte prévoit tout simplement de supprimer l'obligation de centraliser les ordres chez les opérateurs historiques.
D'où l'agitation dont se sont emparé les opérateurs mondiaux depuis deux ans. Leur objectif : se concentrer pour constituer des géants internationaux. Du coup, ils ne cessent de se jauger de se rapprocher et de discuter afin de négocier des accords de fusion et tirer leur épingle du jeu. Finie l'époque où les bourses présentaient un caractère de service public, en raison de leur appel à l'épargne, avec une réglementation destinée à protéger les utilisateurs. Elles deviennent aujourd'hui des sociétés commerciales comme les autres, soumises au vent de la concurrence. Elles sont elles-mêmes cotées sur les marchés et susceptibles de faire l'objet d'OPA. "Les bourses sont des entreprises comme les autres; se rapprocher d'autres bourses est une façon d'offrir un meilleur service aux clients, plus de liquidité, plus de produits, et de diminuer leurs coûts, en mettant sur le même système informatique plus d'activité," confiait Jean François Théodore, le président du directoire d'Euronext dans une interview à Euronews.
L'avènement de l'euro a accéléré le phénomène
Ce vent de concentration est censé apporter de vraies opportunités de développement en proposant non seulement une couverture géographique plus large, mais aussi une complémentarité de produits et de marché, propre à chaque place boursière. Des opportunités qui iront de paire avec un probable accroissement des liquidités. La société attire ainsi plus d'émetteurs et d'investisseurs, entraînant alors une hausse des introductions en Bourses et une augmentation des volumes de transactions, en particulier transfrontalières. Depuis les années 70 et l'apparition des systèmes de cotation électroniques, les ordres de bourse s'affranchissent des frontières. Les services sont moins coûteux et évitent la lourdeur des infrastructures classiques. L'avènement de l'euro a accéléré le phénomène sur le vieux continent.
La création d'une bourse paneuropéenne, Euronext, réunissant les places de Paris, Amsterdam, Lisbonne et Bruxelles a vu le jour avec à terme l'espoir de réunir sous la même bannière Londres et Francfort afin constituer une entité européenne de taille faces aux autres grandes places mondiales. C'est d'abord le London Stock Exchange, auquel Euronext fait plusieurs fois des avances, avant de se rétracter, début 2006, devant les prétentions financières élevées de la place britannique. L'abandon de la piste britannique relance la piste de la Deutsche Börse, favorable de longue date, elle aussi à l'émergence d'un grand marché d'actions européen. Les discussions entre la place paneuropéenne et le marché allemand s'éternisent. Le rapport Lachmann prônait alors une solution polycentrique, spécialisant les trois marchés (Euronext, Deutsche Börse et Borsa Italiana) par produits. Un projet qui allait vite voler en éclats.
Mais le temps presse, et début juin, c'est le coup de théâtre. Euronext annonce sa fusion avec la Bourse de New York (Nyse). Une opération approuvée par les actionnaires d'Euronext, sans remords à 98,18% mi-décembre. "C'est une fusion entre égaux avec des marchés américains qui resteront des marchés Américains et des entreprises européennes, des marchés Européens, qui resteront Européens sous le contrôle des régulateurs européens" rassure Jean-François Théodore. Le mariage sera définitivement scellé en mars et donnera du coup naissance à la première bourse transatlantique et mondiale forte d'une capitalisation boursière de 29 milliards de dollars. La capitalisation totale des sociétés qui y sont côtés atteindra 27.000 milliards de dollars, soit trois fois celle de la Bourse de Londres. Les synergies créées par le rapprochement sont estimées à 375 millions de dollars. Et le nouvel ensemble pourrait bien continuer de grossir.
Les bourses asiatiques entrent en scène
Pas encore constitué, le tandem Nyse/Euronext lorgne sur de prochaines cibles. Les bourses asiatiques, Shanghai, Bombay, Shenzhen et Hongkong sont en pleine expansion. Le Nyse a d'ailleurs d'ores et déjà acquis 5% de capital de National stock exchange of India pour un montant de 115 millions de dollars. Le président du TSE (Tokyo Stock Exchange) a déjà fait part de son souhait de voir sa société conclure une alliance avec le New York Stock Exchange allant jusqu'à promettre un accord à la fin du mois de janvier. De son côté, Jean-François Théodore invitait au début du mois, la bourse de Milan à venir rejoindre le groupe Nyse/Euronext.
Mais les autres acteurs ne restent pas les bras croisés. Le London Stock Exchange (LSE) continue de résister aux assauts du Nasdaq. Trois ans après l'échec de la bourse de Francfort pour se rapprocher d'elle, la place londonienne est de nouveau engagée depuis novembre dans un bras de fer avec la bourse électronique new-yorkaise. Après de longues manœuvres d'approches demeurées infructueuses, le Nasdaq qui possède déjà 28,75% de sa cible a lancé une OPA hostile contre le LES avec une offre de 4 milliards d'euros. Imperturbable, LES aménage sa ligne de défense, considérant l'offre du Nasdaq sous-évaluée au regard de ses performances. Après un refus catégorique, les dirigeants du London Stock Exchange souhaitent désormais que le Nasdaq relève le montant de son OPA à 4,4 milliards d'euros ou bien que le Nasdaq renonce à le racheter. Et là aussi le temps presse, il reste deux jours (samedi 27 janvier) au Nasdaq pour modifier son offre, faute de quoi la règlementation boursière lui interdira de l'augmenter. Seule la Deutsche Börse semble en dehors de cette succession de rapprochement, au risque de perdre son influence et de se faire dépasser par de nouveaux concurrents. Malgré des résultats enviables pour 2006, la bourse de Francfort n'a pour l'instant signé qu'un accord de collaboration avec la Bourse suisse, SWX, sur le marché des produits dérivés.
Car le risque est bien là. La directive européenne va insuffler dans la branche financière une libre concurrence inédite. Le texte est une véritable aubaine pour les banques, qui semblent bien disposées à jouer des coudes et à tenter l'aventure de la concurrence sur le créneau de la négociation. Sept établissements, et pas des moindres (Citigroup, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, Merrill Lynch, Morgan Stanley et UBS) ont signifié leur intention de créer une plate-forme alternative de négociation baptisée "Turquoise". Lancement est prévu dès la fin 2007. Objectif : abaisser les frais de commissions.
@ Jean RIGOLE
Et bien oui " Jean rigole " vous venez de retrouvez une belle petite perle !
J'avoue par contre ne plus savoir s'il faut en rigoler ou en pleurer.
Car ces chacals sont prêts à recommencer demain une fois que nous les auront réemplumer.
Il va falloir se montrer rapidement en masse dans les rues si nous ne voulons pas une fois de plus nous faire avoir en grande largeur.
Il est vrai que c'est déjà fait donc nous n'avons plus rien à perdre.
Nous devons réclamer une Constituante et nous préparer à imposer nos vues. Il faut définitivement éradiquer cette poignée de nuisibles à l'échelle internationale.
THE GAME IS OVER ! WE ARE THE ALTERNATIVE !
A lire : Le blog D'Eva Joly
"
Les politiques ne sont pas les seuls à être incriminés et cela peut se comprendre s’ils sont mal conseillés par certains prestigieux économistes. Exemple : Le raisonnement absurde d’Elie Cohen sur " C dans l’air " du 9 octobre 08 est révélateur, soit d’une intention de fourvoiement soit d’une ineptie. Il estime que la crise est due au fait qu’il y a trop de réglementation, cela a incité les acteurs financiers a déjouer les règles, selon lui. En conséquence, il convient de libérer beaucoup plus le marché, en conclue t-il d’un air marquant une autosatisfaction certaine.
Son raisonnement est aussi idiot que de dire il y a trop de délinquants parce qu’il y a trop de lois. Alors laissons faire. "
http://poly-tics.over-blog.com/article-23575554.html
Et pourquoi pas un nouveau CDR ?
Fillon : une structure d'Etat va soutenir les banques
Cette structure juridique aura pour objectif d'"intervenir financièrement" et "sans délai" en faveur des établissements bancaires fragilisés par la crise. Le Premier ministre a également renouvelé son appel à l"'unité nationale".
Le Premier ministre, François Fillon, a annoncé, mercredi 8 octobre à l'Assemblée nationale, la mise en place d'une "structure juridique" détenue par l'Etat et bénéficiant de sa "garantie explicite"; dans le but d'"intervenir financièrement" et "sans délais en faveur des banques. "Nous devons être en mesure d'intervenir financièrement sans délai, y compris par des prises de participations.
Mais qui sont ces hommes qui viennent aujourd'hui nous dire ce qu'il faut faire ?
Ne fesait-il pas partie de ceux qui devait par exemple surveiller le lyonnais ?
Ne font-il pas partie de ceux qui fixe aujourd'hui votre taux de livret A ?
Un exemple : extrait Wikipédia : (tiens un Bilderberg ?)
Jean-Claude Trichet est né le 20 décembre 1942 à Lyon. Il est élève au lycée Condorcet à Paris, puis diplômé ingénieur civil des Mines de l'École nationale supérieure des mines de Nancy en 1964, titulaire d'une maîtrise en sciences économiques à l'université de Paris en 1966, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po), et élève de l'École nationale d'administration (ENA) de 1969 à 1971. Il fait partie de la promotion Thomas More de l'ENA, avec Michel Bon, Alain Richard, François d'Aubert et Jean-Paul Huchon.
Il est marié à une diplomate et il a deux fils, Alexis, directeur marketing chez Orange, et Nicolas, musicien et producteur de musique électronique[1].
Il travaille comme inspecteur général des Finances. En 1978, il est conseiller technique à l'Élysée, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. En 1986, il est directeur de cabinet d'Édouard Balladur au ministère des Finances. Entre 1987 et 1993, il est directeur du Trésor. En 1993, il devient gouverneur de la Banque de France.
Le 18 juin 2003, il est relaxé par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire du Crédit Lyonnais (devenu LCL). Le 21 mai 2008, la cour d'appel de Versailles autorise la poursuite de la procédure civile contre lui dans le cadre de l'affaire du Crédit Lyonnais.
Le 1er novembre 2003, il devient président de la Banque centrale européenne succédant à Wim Duisenberg, premier président de la BCE, depuis le 1er juin 1998. En 2007, le Financial Times le déclare personnalité de l'année pour sa gestion de la crise des subprimes[2].
Il est membre d'honneur de l'Institut Aspen France,[3] administrateur de l'Institute for International Economics[4] un important think tank de Washington. Il fut invité au Bilderberg Meetings en 1995, 1999, 2000, 2001, 2003, 2004 et 2005.
Il est membre du club Le Siècle.
Commandeur de l'Ordre national de la Légion d'honneur
Officier de l'Ordre national du Mérite
Distinctions honorifiques étrangères : Commandeur ou grand officier des Ordres nationaux du mérite argentin, autrichien, belge, brésilien, équatorien, allemand, ivoirien et yougoslave
Selon le journal l'Express, la rémunération de Jean Claude Trichet en tant que président de la Banque centrale européenne à Francfort est de 345 252 €uros auquel s'ajoute la résidence et les frais de représentation. [5]
"Policy maker of the year", The International Economy magazine (1991)
Prix "Zerilli Marimo", Académie des sciences morales et politiques (1999)
Prix international "Pico della Mirandola" (2002)
Prix franco-allemand de la Culture (2006) - Deutsch-Französischer Kulturpreis (2006)
Man of the year du Financial Times pour sa gestion de la crise du subprime (2007)
Plusieurs universités ont conféré à M. Trichet le titre de docteur honoris causa
Il est lauréat du prix de la carpette anglaise de 2004, pour avoir déclaré « I am not a Frenchman » lors de sa prise de fonction en tant que directeur de la Banque centrale européenne.
Lors d'un discours prononcé au Conseil de l'Europe, tous les parlementaires français décident de quitter la salle en plein discours, mécontents que M. Trichet le prononce en anglais plutôt qu'en français.
La crise moblise, pas la faim
ARGENT. Des spécialistes de la lutte contre la faim s'étonne des milliards mobilisés pour la crise financière.
(Je suis surpris de la rapidité et de la facilité avec laquelle on arrive aux États-Unis à mobiliser 700 milliards de dollars pour sauver de grandes banques, souligne François Daniel d'Action contre la faim. Quand il s'agit du drame de la faim, de la malnutrition, on a beaucoup de mal à mobiliser les énergies et les fonds.) Traiter un enfant malnutri coûte environ 60 dollars par an, précise Valérie Bemo, de la Fondation Gates. Mais au niveau des financements mondiaux, publics ou privés, la malnutrition est un secteur complètement négligé alors que 55 millions d'enfants sont manutris.) (il y a des sommes dont l'ampleur aurait fait hurler de rire ou de terreur si on en avait demandé ne serait-ce que 10% pour lutter contre la faim, qui en 15 jours se sont évanouies à là bourse et des centaines de milliards de dollars qui ont été rayés d'un trait de plume pour lutter contre cela), commente Pascal Boniface, directeur de l'institut de relation internationales et stratégiques. Selon les estimations, trois milliards de dollars par an seraient nécessaires pour éradiquer la malnutrition.
Expliquez moi : cette banque prète aux collectivités.
"Le Crédit local de France est l’un des premiers émetteurs sur les marchés obligataires internationaux."
Sauf erreur, c'est à dire à nous.
Alors pourquoi devons nous renflouer cette structure ?
Ne serions nous pas solvable ?
Qui a donner en 1996 le feu vert pour fusionner le crédit local de farnce ?
DEXIA CREDIT LOCAL
Présentation de la société
GROUPE DEXIA / PROFIL
DEXIA est le groupe bancaire leader du financement du secteur public local en Europe. Il est issu de la fusion économique entre le Crédit local de france (CLF) et le Crédit communal de Belgique (CCB), en octobre 1996. Le groupe comporte deux holding, DEXIA France et DEXIA Belgium, qui détiennent chacune 50% de chacune des deux sociétés opérationnelles que sont le CLF et le CCB.
Le groupe DEXIA est le spécialiste du financement des collectivités locales et du financement des biens d’équipement collectifs. Fort de 12 000 collaborateurs, DEXIA détient aujourd’hui 12% de part du marché de l’Europe des Quinze. Ce marché représente chaque année près de 150 Mds d’euros. C’est le cœur du métier du Crédit local de France, qui détient 42% du marché en France, et du Crédit Communal, dont la part de marché en Belgique est de 90%. Au total, sur le marché du financement des équipements collectifs, DEXIA détient 92 Mds d’euros d’encours de crédits moyen et long terme et a produit en 1997 17,2 Mds d’euros d’engagements nouveaux.
Les deux sociétés se complètent à la fois d’un point de vue géographique et d’un point de vue financier. Le Crédit Communal reste historiquement la banque privilégiée des collectivités locales belges qui en sont actionnaires ; elle est la première banque de dépôt en Belgique. Le Crédit local de France est l’un des premiers émetteurs sur les marchés obligataires internationaux.
Le CLF et le CCB ont conservé leur identité, mais les engagements grands crédits, les projets d’acquisition importants, la politique de communication et la collecte des ressources sont décidés au niveau du groupe. Le rapprochement a autorisé la mise en place d’une gestion optimale des ressources et des emplois pour les deux établissements.
L’alliance entre le CLF et le CCB a permis aux deux établissements d’atteindre une taille critique suffisante pour continuer de se développer en Europe et dans les pays émergents. C’est à cet effet qu’a été créée DEXIA Public and Project Finance International (DEXINT), le 1er janvier 1998. Implantée à Paris, détenue à 75% par le Crédit local de France et à 25% par le Crédit Communal, DEXINT est spécialisée dans le financement du secteur public local et des projets d’équipement collectifs dans tous les pays, excepté la France, la Belgique et le Luxembourg. Elle est implantée au Royaume-Uni, en Espagne, en Suède, en Allemagne et au Portugal. DEXINT est également présente, par ses prises de participation, en Autriche, en Italie et en Afrique du Sud. CLF/DEXIA dispose en outre d’une succursale aux États-Unis
A propos de cette "directive" dont il est fait état plus haut, à 20:53, et dont la source est ici http://www.journaldunet.com/economie/enquete/bourse-concentration/concentrations-mondiales-bourses.shtml lisez donc le (très) instructif "débat" de l'AN pour l'adopter http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2007-2008/20080058.asp ce qui fut fait dans l'urgence grâce à Christine Lagarde et autres Patrick Ollier, mailgré les avertissements venus de 2 voix de l'opposition
Petit décrochage vers l'Amérique du Nord où l'on apprend qu'il y a eut des émeutes de la misère en Août 2008 au Canada.
Il est étonnant que TF1 ne nous en ait pas parler...
A quoi celà sert-il d'en parler ici à l'heure de l'effondrement du système, de la gabegie et le vol institutionnalisés, de l'Europe impuissante, et de la faillite de notre classe politique ?
Comme ça pour savoir.
Il est bon de lire la suite de l'article dans la foulée.
Comme ça pour se faire une idée des temps présents. Dans la droite ligne de " l'incident de Carcassonne " au cas où nous n'aurions pas encore compris.
Article : Une émeute peut bien cacher un meurtre…
http://www.ababord.org/spip.php?article746
Par Patrick Pelloux
Médecin urgentiste au SAMU, président de l'Association des Médecins urgentistes Hospitaliers
Alors que la France est dans une crise inégalée. La ministre de la santé jugule les moyens nécessaires au fonctionnement du service public de santé afin de le privatiser. L'hôpital devrait pourtant dépenser sans compter pour garantir à tous un accès aux soins. Nous devons absolument abandonner le système des pôles qui au nom des économies, ferme des services et flexibilise toujours plus les conditions de travail. Nous devons aussi casser la logique de l'hôpital, entreprise et ne pas laisser les établissements aux mains d'administratifs guidés uniquement par les logiques de rentabilité économique. Il est urgent de construire un autre système pour un hôpital solidaire et humaniste. Aussi, contrairement au projet de la loi Bachelot, je pense important de redonner aux élus leur place au sein des conseils administratifs des établissements. De plus, rien n'est fait pour améliorer l'offre de soin. Plusieurs exemples sont frappants, comme les conditions déplorables de la pédopsychiatrie ou l'éducation de santé. Concernant les personnels, le salaire des infirmières et des assistantes sociales, qui débute à 1300 euros, doit être augmenté, des lits devraient être rouverts, notamment pour les personnes âgées et les soins aigus. De plus des poste de d'aides-soignants devraient être recrées. Du côté des médecins, le salaire des internes devrait être augmenté dans une logique de contrepartie pour développer la formation continue. Enfin, il faut redynamiser la chirurgie, en permettant aux médecins d'être plus proches des patients.
Extraits :
"La Banque de France avait souligné les risques liés aux subprimes dès décembre 2006, nous a dit son gouverneur ; les instances internationales, comme le Forum de la stabilité financière, ont fait part, à temps, de leurs craintes à ce sujet ; quant aux agences de notation, le directeur général de Fitch nous a précisé qu’ayant observé dès 2005-2006 que des emprunteurs peu ou pas solvables avaient accès au marché immobilier, elles avaient revu à la hausse leurs prévisions de pertes pour les établissements concernés. Bref, tout le monde le disait, mais personne ne voulait le savoir – et cela n’a rien changé : les banques américaines, de même que des banques européennes, ont continué à prêter de manière inconsidérée, et les fonds d’investissement à proposer à leurs clients des produits dont ils se gardaient bien d’évaluer ou d’annoncer le risque.
Améliorer la connaissance des risques est donc un enjeu majeur. L’inscription en droit positif de la directive MIF devrait permettre de meilleurs échanges d’informations entre les autorités de marchés des pays européens. Mais si les règles proposées par le projet de loi sont nécessaires, elles ne seront vraisemblablement pas suffisantes : la Banque de France, à l’échelon national, la Banque des règlements internationaux et le Fonds monétaire international, à l’échelle internationale, doivent s’impliquer dans la communication et l’analyse de l’information, et contribuer à avertir en temps utile les établissements financiers et bancaires ainsi que les marchés. Par une participation active aux instances internationales – comme la BRI, le FMI, mais aussi l’Organisation internationale des commissions de valeurs et le Forum de la stabilité financière –, la France doit être, madame la ministre, une force de proposition travaillant à ce que l’information soit mieux structurée et plus transparente à l’échelle internationale, afin de préserver l’économie réelle des dérèglements des marchés financiers, lesquels peuvent avoir de si lourdes conséquences. "'Didier Migaud, PS)
"nous avons de réelles inquiétudes. L'action du Gouvernement semble dictée par une trop grande précipitation et une totale absence de précaution. La vitesse est souvent l'ennemie de la sagesse.
Sur l'article 2, qui vise à habiliter le Gouvernement à adopter par voie d'ordonnance les dispositions législatives nécessaires à la transposition de la directive 2005/68/CE du Parlement et du Conseil du 16 novembre 2005 relative à la réassurance, qui transforme les fonds communs de créances en fonds communs de titrisation, Nicole Bricq, le rapporteur Philippe Marini, mais aussi le sénateur Jean-Pierre Fourcade, ancien ministre de l'économie et des finances, ont attiré tour à tour votre attention sur la difficulté d'évaluer précisément l'impact de la crise financière de cet été sur l'économie réelle. Compte tenu de ces incertitudes, nous ne pensons pas que la financiarisation excessive et la sophistication du traitement du risque par les prêteurs soient une réponse adaptée et précautionneuse. En ouvrant un peu plus aux marchés financiers le marché de l'assurance et de la réassurance, sans attendre la directive « Solvabilité II », vous faites une confiance aveugle dans l'autorégulation des marchés là où tout nous invite précisément à remettre une dose de régulation publique. C'est non pas l'urgence qui doit commander ici, mais la prudence. (...) il faudrait prendre le temps de s'assurer du contenu. Les délais de transposition, l'urgence déclarée sur ce projet, ne peuvent servir à justifier que, sur un tel texte, la représentation nationale soit tenue à l'écart ou prise de court et qu’au bout du compte, dans la rue, on entende davantage de critiques et d’incompréhension à l’égard de l’Europe de la part de nos concitoyens." (Annick Le Loch SRC)
" Une insurrection, nous ne voyons même plus par où ça commence. Soixante ans de pacification, de suspension des bouleversements historiques, soixante ans d'anesthésie démocratique et de gestion des évènements ont affaibli en nous une certaine perception abrupte du réel, le sens partisan de la guerre en cours. C'est cette perception qu'il faut recouvrer, pour commencer.
Il n'y a pas à s'indigner du fait que s'applique depuis cinq ans une loi aussi notoirement anticonstitutionnelle que la loi sur la Sécurité quotidienne. Il est vain de protester légalement contre l'implosion achevée du cadre légal. Il faut s'organiser en conséquence.
Il n'y a pas à s'engager dans tel ou tel collectif citoyen, dans telle ou telle impasse d'extrême gauche, dans la dernière imposture associative. Toutes les organisations qui prétendent contester l'ordre présent ont elles-mêmes, en plus fantoche, la forme, les moeurs et le langage d'Etats miniatures. Toutes les velléités de "faire de la politique autrement" n'ont jamais contribué, à ce jour, qu'à l'extension indéfinie des pseudopodes étatiques.
Il n'y a plus à réagir aux nouvelles du jour, mais à comprendre chaque information comme une opération dans un champ hostile de stratégies à déchiffrer, opération visant justement à susciter chez tel ou tel, tel ou tel type de réaction ; et à tenir cette opération pour la véritable information contenue dans l'information apparente.
Il n'y a plus à attendre - une éclaircie, la révolution, l'apocalypse nucléaire ou un mouvement social. Attendre encore est une folie. La catastrophe n'est pas ce qui vient, mais ce qui est là. Nous nous situons d'ores et déjà dans le mouvement d'effondrement d'une civilisation. C'est là qu'il faut prendre parti.
Ne plus attendre, c'est d'une manière ou d'une autre entrer dans la logique insurrectionnelle. C'est entendre à nouveau, dans la voix de nos gouvernants, le léger tremblement de terreur qui ne les quitte jamais. Car gouverner n'a jamais été autre chose que repousser par mille subterfuges le moment où la foule vous pendra, et tout acte de gouvernement rien qu'une façon de ne pas perdre le contrôle de la population.
Nous partons d'un point d'extrême isolement, d'extrême impuissance. Tout est à bâtir d'un processus insurrectionnel. Rien ne paraît moins probable qu'une insurrection, mais rien n'est plus nécessaire. "
http://endehors.org/news/l-insurrection-qui-vient
agade, agaaaaade, c’est beau, c’est chaud, c’est assorti à ta nouvelle cravate.
Je sais pas si tu as noté comme, depuis quelques jours, on nous les brise avec les ""parachutes dorés" et autres rémunérations jugées injustes des grands patrons" ?
De tout côté on n’entend plus que ça (un air nouveau qui nous vient de là-bas), de tout côté on nous proclame qu’il-faut-qu’on-en-finisse-avec-les-golden-parachutes.
Laurence Parisot, qui depuis des années accepte en souriant que des dirigeants dont l’entreprise est en situation d’échec ou qui sont eux-mêmes en situation d’échec la quittent avec des indemnités astronomiques, juge soudain qu’"il n’est pas acceptable que des dirigeants dont l’entreprise est en situation d’échec ou qui sont eux-mêmes en situation d’échec la quittent avec des indemnités".
Oooooh.
Ben.
Non.
Alors.
Pour autant : Laurence Parisot ne souhaite pas (du tout) que le gouvernement "force" les patrons "à obtempérer par une loi", parce que bon, explique-t-elle (sans que nul(le) ne songe à lui soumettre l’idée qu’elle pourrait aussi ne pas se foutre si fort de notre gueule) : "Aux Etats-Unis, dans les années 1980, c’est une loi fiscale sévère sur les salaires qui avait provoqué le développement parfois fou des stock options".
(Je voulais pas de cet argent, monsieur l’agent : c’est le gouvernement qui m’a pour ainsi dire contraint à me gaver, par des lois scélérates.)
Plutôt que de leur infliger une législation inique, Laurence Parisot préfère proposer aux patrons un "code de gouvernance", qui dit que c’est pas joli, joli, de se voter un parachute à 15 millions d’euros quand on a une petite quéquette.
(On devine que les patrons l’entérineront d’enthousiasme : on sait que ces mecs-là ont la fibre citoyenne - c’est pas les millions de salarié(e)s qu’ils ont plansocialisé(e)s qui me contrediront.)
Laurence Parisot t’annonce, en résumé, que tu vas pouvoir te baigner en toute sécurité : elle a demandé aux requins de ne pas te bouffer la jambe, et elle ne doute pas que les requins l’écouteront.
Le gouvernement, turellement, "se montre sensible aux arguments de Laurence Parisot", et renonce à légiférer - jugeant, lui aussi, que le gentil patronat s’auto-régulera.
(Si tu es un immigré, le régime va te faire une loi tous les six mois, pitoyable enculé.
Si tu es un patron ?
Le gouvernement va te voter sa confiance, plutôt qu’un texte liberticide.)
En somme : le message que t’envoient, en ces jours de crise, le patronat, le gouvernement, et la presse (qui ment) est que les capitaleux vont très fort se moraliser, et qu’on ne les y reprendra plus à se parachuter vers d’épais magots indemnitaires.
Mais, dans la vraie vie, la crise n’est pas née de la multiplication des golden parachutes, dont les montants cumulés, pour obscènes qu’ils soient, ne pèsent d’aucun poids dans les finances du monde.
Dans la vraie vie, la crise vient de ce que le capitalisme est une gigantesque machine à tronçonner-ceux-qui-n’ont-rien-pour-mieux-gaver-ceux-qui-ont-tout.
Dans la vraie vie, nos soucis ne viennent pas vraiment de ce que des patrons ou des banquiers (hallucinés) palpent de riches gratifications - mais bien plutôt de ce qu’ils broient quotidiennement des milliers de salariés, avant que de les surendetter.
Mais ça, n’est-ce pas ?
Ni le MEDEF, ni le gouvernement, ni le big boss de Charlie Hebdo ne vont l’admettre - puisque pour eux les marchés font la joie des familles : alors ils te fourguent ce blabla somnifère autour des ""parachutes dorés et autres rémunérations jugées excessives des grands patrons", histoire de te maintenir un peu loin du véritable enjeu de la crise.
Mettons que je veuille te fourguer une vieille Simca pourrie ?
Une épave dégueulasse ?
Je vais pas te dire, hey, teuma comment que la direction est faussée, teuma comment que ça freine pas, c’est vraiment une caisse de cauchemar.
Je vais plutôt lui mettre un vigoureux coup de Polish, et, surtout, je vais te montrer que j’ai refait la sellerie, agade, agaaaaade, c’est beau, c’est chaud, c’est assorti à ta nouvelle cravate.
Et là, tu l’as compris : le "code de gouvernance" de Laurence Parisot est le (vigoureux) coup de Polish qu’elle met au capitalisme, dans l’espoir qu’icelui fera encore illusion auprès de possibles acheteurs.
Elle veut que tu fasses encore des milliards de kilomètres dans sa vieille tire moisie - alors elle t’invite à relever qu’elle a changé le rétroviseur.
Mais si tu vérifies le châssis ?
Tout le truc est bon pour la casse.
source : http://www.bakchich.info/rubrique103.html
Nathalie Vandevelde
responsable de l'encadrement des services de chirurgie et de Gastrologie de l'hôpital Saint-Louis
Le risque de ce projet est d'imposer à nos personnels de tourner entre les différents structures d'un groupe. Mais une infirmière qui ne connaît pas l'organisation du service et de l'hôpital crée un risque majeur d'erreur et de non-qualité des soins pour le malade. De plus, nous
sommes déjà obligés de faire travailler nos personnels en sous-effectif. L'encadrement n'est vraiment pas favorable à cette réforme. On nous demande des soins de qualité alors qu'aujourd'hui on ne peut qu'essayer d'assurer la sécurité du patient. En réalité, on cherche à mettre le personnel à disposition des objectifs de rentabilité.
Isabelle bonneau-Desroshes
45 ans, infirmière du service de chirurgie de l'hôpital Saint-Louis a Paris
J'exerce ce métier de puis 25 ans et j'ai vu l'hôpital public se dégrader. Un exemple : les horaires de travail. Si les anciennes réussisent encore à conserver des horaires fixes, les plus jeunes sont contraintes d'être beaucoup plus flexibles et peuvent passer d'une équipe du matin à celle du soir. C'est difficile pour le vie de famille. Comme elles sont souvent embauchés en CDD, elles ne protestent pas. Pour les repos, c'est le système D. Nous sommes d'ailleurs souvent amenées à les décaler pour ne pas mettre l'équipe dans une situation difficile.
Bonne nuit tout le monde.
Que l’on veuille ou non, cette crise conduit à des remises en cause.
Il y a celle, hypocrite, des tenants de la société de marché, libéraux hier étatistes aujourd’hui (mais jusqu ‘à un certain point…). Et tant d’autres nuances qui, au fond, veulent pratiquer le bouche à bouche au système (Beurkkk…!).
Marx, à son époque (livre III du Capital) a dit des choses intéressantes sur les crises du mode de production capitaliste qui peuvent tout à fait s’appliquer à la situation actuelle. Pour résumer : le capitalisme implique un développement illimité de la production en vue de maximiser le profit (on peut appliquer cela aussi à la finance dans la mesure où la production matérielle a montré ses limites de rentabilité, de retour sur investissement). Mais sur des bases de distribution antagoniques. Marx estime que la correspondance nécessaire entre les signes de valeur (en clair, les créances de toute nature) et leur réalité matérielle (les richesses réellement produites) s’affirme à des moments précis par…une crise.
Personne ne peut dire si le capitalisme se sortira de la crise actuelle mais le problème immédiat est : qui va payer ?
L’ U.E., le FMI, l’OMC etc…. présentent la note aux salariés et je suis désolé de dire que la motion Hamon qui ne remet en cause réellement aucune de ces institutions et prépare la synthèse avec M. Aubry en fait de même.
Bonjour tous !
"En décembre 2001, après trois années de récession, l'économie argentine s'effondre. Les émeutes font des dizaines de morts et de blessés, la dette extérieure dépasse 155 milliards de dollars, les Argentins perdent confiance dans le peso et rejettent leurs institutions et leurs dirigeants, "que se vayan todos ! qu'ils s'en aillent tous !".
Cette crise emblématique de la fin du XXème siècle pose les questions de l'endettement et du rôle des créanciers internationaux, et de la libéralisation d'une économie marquée par la corruption des dirigeants, dans un pays qualifié d"ancien grenier à blé du monde" qui découvre la faim et la pauvreté. "
(Sources/ La documentation Française)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/argentine/pourquoi-la-crise.shtml
Philippe Juluo
32 Ans, aide-soignant de l'hôpital Émile-Roux
A Limeil-Brévannes (Val-de-Marne)
Avec ce projet de pôles hospitaliers, nous serons obligés de nous déplacer entre différents établissements pour palier les manques, cela sans connaître ni leur fonctionnement ni leur méthode de travail. C'est un effort d'adaptation nerveusement difficile, qui ne peut qu'être aggravé par le sous-effectif chronique des équipes.
Les économies sont faites sur le dos des personnels et des patients. Ces derniers sont d'ailleurs maintenait désignés par l'administration comme des clients qui doivent rapporter de l'argent
Voici l'explication de l'origine de ce goutoir, à visionner ici, c'est édifiant :
http://vimeo.com/1711304
oui max, c'est biiiiiiiiien... tu as parlé du problème. paaaaarfait.
bon, maintenant, vous faites quoi concrètement, les"récoltés" de la gauche de la gauche?
Ps. ne me parle de grève stp, j'ai passé en fin de semaine précédente 3 jours à bosser dans un hosto de la région parisienne, et j'ai pu lire le pathétique prospectus jaunâtre de Sud, et constater à quel point la mobilisation fait trembler (rires...!) tout le monde.
Ps. c'est quand que vous désobéissez à vos petits chefs syndicalistes à la noix et à vous petits leaders gauchistes à la pire que noix, que vous travaillez en transversal et aux niveaux locaux? hein?!
@ JM
http://aldebaran.eu.org/index.php?2008/05/15/78-l-insurrection-qui-ne-vient-pas
JM,le mot gauchiste ne me dérange pas, mais je suis simplement de gauche avec ma carte adhérent au PCF,et aux ordres de personne !
JM, Par contre je suis un syndicaliste convaincu, car seul les syndicats nous sortirons de la m**** ou nous sommes.
j'espère simplement que tout ce passera dans le calme.
Et je te rappel que je suis un républicain avant tout !
Je rappel aussi a JM que n'ai pas eu la chance de faire d'études, donc qu'il n'attende pas que je trouve une solution à la crise actuelle, je suis bien trop analphabète pour ça !
Mondiale
escroquerie
500 000 visiteurs en une semaine. Cette année encore, le mondial de l'automobile a battu un record de fréquentation.
Alors là on dit bravo, à tous ces Français sans le sou qui viennent se bousculer autour de voitures qu'ils ne peuvent plus s'acheter. Et que dire de l'indifférence, sinon du rejet, manifestés hier aux ouvriers de Sandouville venus titiller la conscience de ce bon peuple idolâtre ? Qu'il ouvre les yeux : les Renault sont pour nous beaucoup plus qu'un joujou. Elles sont notre gagne-pain, à nous et nos familles. Et pour nous s'il y a sortie de route, elle sera forcément dramatique.
L'argent subitement sort de partout pour faire ce que ces pays ont toujours interdit aux pays d'Afrique.
Aminaa Traoré
...A post 286
"Merci" entre guillemets pour ce lien, qui a au moins le mérite de mettre l'accent sur une réalité qui semble échapper à un certain nombre de militants de la gauche de la gauche, ainsi qu'à un certain nombre de syndicalistes : leurs appareils, leurs manifestations, ne sont plus que des mascarades sans aucun effet, entretenues et contrôlées par des leaders dont l'objectif n'est devenu rien d'autre que la perpétuation de leur pouvoir-illusion et de celui de leur groupe/communauté/syndicat/parti.
PAR CONTRE, ET POUR QUE CE SOIT CLAIR, je tiens à préciser ceci, et qui me fait rejetter en bloc l'idéologie sous tendue par cet article proposé par'holdup', et que l'on peut apparenter à une forme d'anarchisme.
Je suis républicain, et démocrate.
Je le précise depuis des mois, et j'explique depuis des mois pourquoi il est vital pour le coeur de nos valeurs françaises de mettre un terme à ce fonctionnement général là.
Simplement, mon constat est le suivant, et je le répète une fois encore : les élus au niveau national particulièrement, ne représentent plus les intérêts généraux (pour des raisons diverses et interconnectées que j'ai déjà développées en partie ici), les syndicats ne représentent plus un contre pouvoir effectif ayant pour rôle de défendre les salariés (idem, raisons évoquées ici en partie), quant aux mass media...
Et je le répète aussi, cette crise financière n'aurait pu advenir si depuis plus de 30 ans les politiques n'avaient peu à peu abandonné tous leurs devoirs!
J'ai fait mon possible ici, avec d'autres comme Lilian H2 4Aout notamment, pour oeuvrer à une prise de conscience au delà des étiquettes gauche/droite plus que jamais dérisoires, de la nécessité de recréer de la REPRESENTATIVITE réelle au service de la gestion de nos sociétés.
Mais il semble que celà ne soit pas désiré par les politiques actuels, tous courants confondus.
Cela n'est bien entendu pas désiré non plus par ceux qui détiennent le vrai pouvoir (BCE, FMI, Fed, transnationales bancaires et assurances, chambres de compensation, etc, ce genre de lieux "mystérieux" et incontrôlés sauf par ceux qui en bénéficient directement).
Ainsi donc, je ne fais que le constater, puisqu'il est évident que ce mode de fonctionnement politique et économique ne peut perdurer, que l'issue ne peut être hélas que brutale.
Cette issue n'a que deux voies possibles à terme : soit le peuple se tourne vers la rue accompagné des élus de proximité pour dire Stop et prendre les choses en main, soit le peuple se tourne à l'occasion d'élections vers les extrêmes ayant su l'amadouer.
N'oublions pas, jamais, le passé!
Et n'oublions pas non plus, messieurs les "reeeesponsables" politiques qui vous comportez comme des irreeeesponsables indignes même de visiter l'Assemblée, qui est arrivé au 2ème tour en France en 2002, et certains détails plus récents, et ce qui est arrivé aux USA, et ce qui est arrivé en Italie et à Rome, et ce qui arrive ailleurs en Europe et encore il y a quelques jours!
Les responsables dans ce cas ne sont pas les gens désespérés et en colère, lassés, appauvris, désorientés, ni ceux qui parlent du problème.
Mais les responsables sont et seront ceux qui consciemment, par calcul, par lâcheté, par collusion, en insultant tous les idéaux républicains et démocratiques (et socialistes puisque nous sommes sur un site parait il socialiste...), auront entretenu cette situation et protégé jusqu'au bout le statu quo ; jusqu'à ce que cette situation ne soit plus acceptable par le plus grand nombre, et alors...
Je le déplore, contrairement aux anarchistes ou autres gauchistes inconséquents qui croient pour les premiers à une autoorganisation sociale absolue, pour les seconds à la beauté d'un collectif tout puissant et redistributeur composé d'individus alignés, je le déplore contrairement à eux car ceux ci veulent le désordre pour imposer leur ordre insensé.
En ce qui me concerne, je ne souhaite pas le désordre, mais rien d'autre que le renouveau de nos mécanismes démocratiques et républicains de base, et que les élus et les ressources de l'Etat soient au service des mandataires, le peuple dans son ensemble.
S'il faut pour celà un peu de désordre, et bien qu'il soit!
Il nous évitera l'élection de personnages dangereux pour tous ayant su flatter les peurs et les naïvetés populaires.
Vois-tu Max celui qui écrit cela:.................."oui max, c’est biiiiiiiiien… tu as parlé du problème. paaaaarfait............... est un imbécile condescendant et dans condescendant il y a...........descendant!
Tiens bon, il en faut dix comme lui pour un comme toi. Et encore je le favorise.
A part çà j'avais envie de poster sur "le front soucieux du riche"
Lorsqu’il évoque le sort du riche en 1848, Adophe Thiers s’attendrit :
« Il n’a pas froid, il n’a pas faim, c’est vrai. Il est repu, soit. Mais voyez son front soucieux. »
Tout l’accable, en effet : la fortune, il faut l’entretenir, l’accroître et la transmettre. Elle se reproduit dans les grandes écoles, où les « sang bleu » présélectionnés tissent leur toile de relations utiles et marquent un destin souvent tracé d’avance au poinçon du mérite scolaire.
2008 - 1848 = 160. Et combien de temps encore?
Accoyer veut rassurer... les fraudeurs
Dans un entretien au journal les Échos, le président de l'Assemblée nationale propose une amnistie pour ceux qui ont planqué leurs capitaux dans les paradis fiscaux.
(Pourquoi ne pas réfléchir à une amnistie fiscale pour nos compatriotes qui accepteraient de rapatrier leurs capitaux sous condition, bien sûr, de souscrire à cet emprunt d'État ?) Le président UMP de L'Assemblée nationale, Bernard Accoyer vient de mettre au grand jour la conception Sarkozyste de (la moralisation du capitalisme). Les fraudeurs du fisc n'auront plus aucun compte à rendre a la justice !
On pouvait déjà douter de la sincérité de la croisade engagée par le chef de l'État pour moraliser le capitalisme en constatant que les discours tenus face à la crise par Nicolas Sarkozy, à L'ONU et à Toulon, sont en réalité des copier-coller de certains de ses discours de campagne électoral. Ainsi le 13 avril 2007, le candidat Sarkozy déclarait en meeting à Meaux : (Je veux moraliser le capitalisme. Je veux faire prévaloir la logique de la production sur celle de la rente et de la spéculation. Je me bats pour la liberté et le capitalisme. Mais je n'accepte pas que ceux qui ont conduit leur entreprise dans le mur partent avec un golden parachute et des indemnités scandaleuses.) Depuis, le président Sarkozy a instauré le paquet fiscal et laissé filer quelques beaux parachutes dorés.
La déclaration de Bernard Accoyer a suscité bien des réactions. Le PCF y voit une (inadmissible provocation) et exige une lutte contre les paradis fiscaux. pour les Verts (profiter de la crise pour favoriser les riches et, pire, les riches hors la loi) est intolérable. Même tonalité du côté du PS. Le syndicat national unifié des impôts (SNUI) rappelle que (depuis 2003, les partisans (de l'amnistie) saisissent toutes les occasions qu'ils peuvent pour tenter de faire passer cette idée). l'amnistie fiscale serait tout simplement immorale, injuste et inefficace), démontre-t-il dans un communiqué. (Une amnistie serait précisément l'inverse des mesures qui doivent être prisent, notamment à l'encontre des paradis fiscaux qui constituent (...) le trou noir de la finance dans lesquels se sont implantées les institutions bancaires et financières qui ont profité des diverses formes de dé réglementation et d'ingénierie financière), affirme le syndicat. Il appelle à dénoncer et combattre ce projet (avec la plus grande fermeté.
@JM
Pour le CV, vous auriez le même pour Nicolas Dupont Aignan.
Juste pour voir s'il connait la "vrai" vie lui!
Des gauchiste qui prennent les médias en otage HA!HA!HA!
On aura tout lu sur ce blog! Et même les pire bêtises
N'est ce pas ARBI !
Regis
Merci beaucoup pour ce rappel de quelques verites de base post 281
"Marx estime que la correspondance nécessaire entre les signes de valeur (en clair, les créances de toute nature) et leur réalité matérielle (les richesses réellement produites) s’affirme à des moments précis par…une crise."
Il me semble que tout le monde oublie cela que les fluctuations de prix en fonction de l'offre et la demande se font toujours autour de la valeur reelle du bien (ou sa valeur d'echange). On a l'impression que les gens ne raisonnent qu'en termes monetaires, de liquidites et autres, a savoir la sphere de la circulation. Ce qui va se passer maintenant c'est que les prix vont baisser jusqu'au plus pres de leur valeur reelle par exemple dans l'immobilier les prix sont surevalues. La crise va aider a cela
.J'adore l'esprit impertinence et tout en finesse des gens de ce site :
http://www.culturalgangbang.blogspot.com/2008/10/papier-rose.html
Les auto-écoles Jean Pierre Stirbois sont heureuses d'accueillir en leur sein un nouveau membre.Jörg Haider a réussi avec brio (un ami immigré d'Amerique du Sud) cette nuit son examen de passage.
Le CGB lui adresse ses sincères félicitations.
Ps.'holdup', je ne vois pas ton post réponse, il a du repartir (nota : ne pas mettre plus de deux liens dans un post sur ce blog, sinon il passe à la trappe automatiquement)
Ps2. concernant Marx, il faudrait que Tiv s'exprime ; sur son blog... :) C'est le seul ici de tous ceux que j'ai croisés et qui en aient parlé un peu, qui en ait lu le sens en dehors des récitations dictées par les grands prêtres des Communismes divers et variés, récitations très largement douteuses vis à vis de ce qu'a vraiment conceptualisé Marx à mon humble avis... poil au canari (n'oublions pas que nous ne sommes pas sur un blog sérieux). ;)
Celui de Dupont-Aignan est plus serieux HOUAF! HOUAF! HOUAF!
Ce n'est pas mon problème mais réellement le vôtre, réellement!, si parce que j'interviens aussi sur son blog et ait dit que cet gomme de droite était intéressant et largement valable au regard des enjeux républicains,
si donc les limites de vos cases cérébrales vous obligent à devoir me classer comme de droite ou défenseur à tout prix de cet homme.
je ne suis pas là non plus responsable de votre incapacité à juger les choses de manière autre que manichéenne, partisane, et borgne.
Ben voyons y a pas de honte a etre de droite! JM
Je remarque simplement que vous etes moins agressif et bien plus tolerant de " l'autre cote".
Vous aimez pas les gens de Gauche et bien tant pis !Mais restez donc avec vos "copains"
Allez un coup de Marx et ça repars!
:)
s'il n'y a pas de honte à avoir certainement à être de gauche ou de droite, je crois tout de même que le rouge devrait monter au front de ceux qui ne sont qu'un l'un ou l'autre de manière intégriste.
par ailleurs, et ceci vous concernant directement, vous devriez avoir honte à être aussi transparent quant aux motivations réelles de vos posts à mon encontre.
pour qui me prenez vous? une marionnette?
certes... comme nous tous finalement, vis à vis de la Nature.
mais croyez vous que je puisse ne pas voir la médiocrité des marionnettistes tels que vous et ne pas jouer avec eux quand je ne le veux pas.
nous nous comprenons je crois.
:)
Je vous prends pour quelqu'un qui vient bouffer du "GAUCHO" et faire des rondes jambes a vos'idoles" de droite.
Que diriez vous si j'allez sur le blog de NDA, vociferer contre c'est gens qui n'ont pas forcement les memes idées que les miennes, mais que je respecte.
Eux contrairement a vous ne viennent pas ! tout simplement.
Moi le truc seul truc qui m'embête chez Ségolène c'est son pseudo !
BIEN ECRIT, CARREMENT ROYAL !