15oct 08

Ce mercredi je ne serai pas dans l’hémicycle du Sénat à l’heure du vote sur le plan de sauvetage des banques. Je suis prévu comme orateur d’une réunion en Seine-Maritime  que j’ai déjà ajournée une fois l’an passé pour une question de vote inopiné. Déjà ! On ne sèche pas deux fois une réunion préparée par des dizaines de bénévoles. Mon carton de vote sera donc dans la main de mon groupe. Il s’abstient. Nous n’avons été que six à argumenter et voter afin que le groupe vote contre le plan gouvernemental. Tous les autres se sont prononcés pour l’abstention. Le débat était entre les partisans du vote contre et les partisans de l’abstention. Personne n’a opiné afin que le groupe vote pour, au contraire de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale. Pour bien comprendre l’ambiance de ce vote des sénateurs socialistes il faut savoir qu’il était lourdement surplombé par le fait que les députés socialistes s’étaient déjà prononcés de leur côté sans consulter personne. En clair voter contre c’était aussi ajouter au désordre socialiste. Cette crainte a pesé lourd dans la décision de nombre de mes collègues. Quelle confusion ! Cette journée a été un moment de déchéance particulière pour notre parti.

CONTRE, BIEN SÛR
Pourquoi faut-il voter contre le plan gouvernemental ? Evidemment personne ne souhaite l’effondrement du système bancaire. Mais son sauvetage ne peut–être un simple exercice technique destiné à garantir les actifs des spéculateurs qui continuent leur sale besogne, que leur banque soit nationalisée ou pas. Le minimum vital pour l’économie du pays est que soit annoncé en même temps un plan de protection de l’économie productive, un plan de soutien à l’activité économique et de protection des salariés. En même temps. On ne peut gérer selon deux logiques la situation. Pour les banques les méthodes du collectif, pour l’économie réelle et les travailleurs les recettes du libéralisme…  qui ont conduit les banques là où elles sont. Pas de plan de protection des banques sans plan de protection des gens. Pas de bouclier bancaire sans bouclier social. Non seulement le plan gouvernemental ne prévoit rien à ce propos mais la seule annonce faite concernant les travailleurs est que le travail du dimanche va être généralisé et donc que la dérégulation du « marché du travail » continue. Voter contre le plan gouvernemental c’est laisser à l’exécutif la responsabilité de ses décisions. De toute façon elles s’appliqueront. S’abstenir c’est dire que l’on ne peut approuver, certes, mais qu’on ne peut condamner non plus. C’est mettre un doigt dans la logique « d’union nationale » que voudrait Nicolas Sarkozy. L’union nationale, c’est la fin du droit de critique, la fin du débat, la solidarité sans alternative, une sorte de mise entre parenthèse volontaire de la démocratie. Un plan de sauvetage des banques, et d’elles seules, mérite-t-il cet effacement des contradictions et objections que cette exclusivité d’intérêt met en scène ? Je ne suis pas d’accord du tout. Certes, je peux admettre que des situations particulières nécessitent une telle union. Par exemple si la patrie républicaine était en danger du fait d’une invasion ou bien si le régime républicain était menacé par des putschistes. Mais le cas présent n’a rien à voir avec cette situation. La difficulté de ce que nous affrontons nécessite au contraire le débat et non son extinction.
UNE BEREZINA
Toute la séquence est un effondrement de la structure socialiste compte tenu de la gravité du sujet et de la situation. C’est sciemment que l’on a laissé le parti à l’abandon. La date du conseil des ministres avancée au lundi, ne pouvait-on convoquer le bureau du parti juste après ? Ne sommes nous pas une direction composée à 95% de permanents politiques qui disposent librement de leur temps ? En maintenant la tenue du bureau du parti au mardi après les réunions de groupes et alors que le vote serait déjà engagé à l’assemblée nationale on a créé une première tout a fait lamentable. Dans la tradition du socialisme français c’est le parti qui tranche les grandes questions d’orientation politique et non les groupes parlementaires. Au contraire par exemple du parti anglais. Pour mémoire, cette question, apparemment anodine dans les logiques simplistes et médiatiques de notre temps, a déjà provoqué de grands remous au PS dans le passé. On se souviendra par exemple que Marcel Déat et sa tendance droitière, qui finit dans la collaboration, firent scission du PS dans les années trente parce qu’ils s’opposaient à ce que le bureau du parti tranche en dernier ressort par rapport au groupe parlementaire… Dans la situation concrète de ce vote, la séquence a donc été la suivante. A l’assemblée nationale, le noyau dirigeant autour de Hollande et Ayrault était favorable au vote du plan Sarkozy. C’est un long débat qui a permis d’obtenir l’abstention comme plus petit commun dénominateur. Une fois cette décision acquise dans ces conditions, toute la planète socialiste a été prise en otage. D’abord les sénateurs sommés de s’aligner. Puis le bureau du parti, suprême expression de ce dernier qui s’est réuni à une heure où il ne lui restait plus que le pouvoir de commenter. Comment aurait-il pu désavouer ses groupes parlementaires ? Même Mauroy a protesté contre cette situation inouïe. Après quoi il a fallu supporter l’expression dans les médias des partisans du vote favorable au plan Sarkozy…. La nuit est avancée. J’apprends que mon camarade Marc Dolez a voté contre le plan Sarkozy à l’assemblée nationale. J’ai le moral en berne mais le geste de Dolez trace un chemin. Certes c’est un chemin de crête. Mais si ce sont les moins fréquentés ce sont aussi, pour cette même raison, les plus courts, souvent.


141 commentaires à “Où est le bouclier social ?”
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  1. Nipontchik dit :

    j'y reviendrai mais il me semble que certains camarades qui mènent 1 combat à l'intérieur du PCf sous-estiment la profondeur des dégâts, cependant avec la crise actuelle et le bordel au PS on peut imaginer que nle PCF retrouve au moins certaines marges de manoeuvre, d'influence et de mobilisation

    même s'il peut paraître coincé entre l'EG et Besancenot et sa propre pratique réformiste et ses erreurs de la période 1997-2002, ainsi que son "collage" aux basques du PS (c'était assez lamentable aux municipales, l'union au 1er tour à tout prix sans essayer de vfédérer la gauche du NON)

    mais tout n'est pas noir au PCF (voir post suivant)

  2. Nipontchik dit :

    Le 16/10/2008 : 16 octobre : journée mondiale de lutte contre la faim : André Gerin s'adresse au ministre des affaires étrangères

    Monsieur André GERIN attire l’attention de monsieur le ministre des affaires étrangères et européennes sur l’interpellation particulière que constitue, cette année, la journée mondiale contre la faim du 16 octobre.

    Les Etats membres de l’Union européenne viennent de mettre en place différents dispositifs afin de voler au secours des banques menacées de faillites pour un montant de 1 700 milliards d’euros, soit 19 % du PIB de la zone euro et 13 % du PIB de l’Union à vingt sept.

    A l’échelle de la planète, les pays développés ont prévu d’injecter 3 000 milliards d’euros dans le sauvetage du système bancaire et financier.

    Aujourd’hui, 923 millions d’humains souffrent de la faim dans le monde, dont 75 millions de personnes supplémentaires en 2008. Dans cette population se trouvent 180 millions d’enfants, dont un sur quatre mourra avant l’âge de cinq ans.

    L’accroissement de ce drame est directement lié à la flambée spéculative. Ceux qui avaient misé sur les subprimes aux Etats-Unis ont reporté leurs manœuvres spéculatives sur les matières premières agricoles. Ainsi, ajoutés au coût du pétrole, les prix des produits de première nécessité ont augmenté de 50 % au cours des sept premiers mois de l’année 2008. Les pays pauvres, ayant été par ailleurs délestés de leurs cultures vivrières au profit de l’agro-industrie occidentale et des biocarburants, se sont retrouvés à devoir acheter aux pays riches de quoi survivre à des prix insupportables.

    1 % seulement du pactole de 3 000 milliards d’euros qu’en quelques jours, les Etats des nations développées ont été capables de trouver, suffirait à assurer la sécurité alimentaire de ces populations menacées. 3 milliards d’euros par an seraient nécessaires pour traiter les 19 millions d’enfants les plus gravement touchés par la malnutrition.

    Mais il est aisé de constater que la vie n’a pas la même valeur selon qu’on est un spéculateur de Wall Street ou un paysan de la corne de l’Afrique. Et il est à craindre que la mobilisation des fonds en faveur du système bancaire et financier ne s’effectue au détriment de l’aide au développement.

    Celle-ci est en chute libre. Au sommet de Rome, en juin dernier, en plein cœur de la crise alimentaire, l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) n’avait recueilli que 6,5 milliards de dollars de promesses de dons, pas toutes tenues depuis, un montant dérisoire au regard des 15 à 20 milliards jugés nécessaires par l’ONU.

    Selon le programme alimentaire mondial (PAM), l’aide internationale est tombée à son niveau le plus bas en 2008 depuis quarante ans.

    La France, sous la présidence de monsieur Jacques Chirac s’était fixé comme objectif de consacrer 0,7 % du revenu national brut d’ici 2012 à l’aide au développement. Nous en étions à 0,47 % en 2006 et nous sommes tombés à 0,37 % en 2007.

    Le député demande donc à monsieur le ministre les raisons pour lesquelles le gouvernement est capable de mobiliser, en quelques heures, 380 millions d’euros pour les banques, les pays de l’Union européenne, 1700 milliards d’euros, alors qu’il s’avère impossible de trouver ces 30 milliards d’euros par an nécessaires à la sécurité alimentaire de l’Humanité.

    Il souhaiterait savoir ce que la France compte entreprendre pour organiser à l’échelle internationale, européenne et nationale, une mobilisation à la hauteur des enjeux.

  3. dudu 87 dit :

    Bonjour Paul,

    La Gauche, ne penses tu pas que ce clivage est restrictif?
    Pourquoi? Les 8 millions de pauvres en France ne sont pas essentiellement de Gauche, ils viennent de tous les HORIZONS. De même pour les victimes actuelles et à venir de la crise... Que fait t-on du monde paysan qui est un véritable producteur de plus value? Et les habitants des cité, après avoir voté en 2002, Le Pen, ont voté Sarkozy! Et nous sommes déjà dans le "restrictif" puisque nous comptons les VOIX!
    Depuis février, date de mon arrivée, ici, je MILITE (un mot qui va faire bondir JM) pour que la Base (les citoyens "lambda", les + conscients) dépasse ce clivage même si j'avais quelques espoirs avec le PCF (pas du tout pour le PS).
    Tu sais de quoi, je...rêve? A 5, à 10, à 100, (le Cid: nous étions 20 et 100, à l'arrivée 3000...) que nous puissions faire une analyse sérieuse et scientifique (même si c'est un embryon) de la situation de notre pays, intérieur et extérieur, pour pouvoir faire un projet de société pour le 21° siècle avec la jeunesse de notre pays. Ensuite, rassembler sous cette bannière le + de gens, pour créer un groupe de pression vers nos politiques non corrompus et nos organisations syndicales pour leur dire: " Voilà le sens de la marche!"
    Utopie....Utopie... Marx ne disait-il pas que: "L'utopie était révolutionnaire..." où quelques chose comme ça!
    Ma conviction? Rien ne se fera sans que la base s'en mêle...

  4. Nipontchik dit :

    Pour les lyonnais(e)s et sympathisants:

    "Les milliards sortent des banques centrales et des états qui étaient parait-il en « faillite » et ne pouvaient rien donner contre la faim dans le monde, pour interdire les cargos poubelles qui pourrissent nos mers, pour investir dans l'emploi ou l'éducation... Mais pour les boursiers en dérive, les banques perdues dans leur montage frauduleux, il n'y a pas de limite.. 100, 700, 2000 Milliards qui seront à la fin payés par tout le monde du travail, sur les impôts, les salaires ou l'inflation...

    Pourtant, les changements politiques en Amérique latine montrent qu'il est possible de bousculer un pouvoir en place, et même plus, qu'on ne construit de changement politique que dans le cadre national ! Mais on ne peut le faire sans comprendre le rôle joué par les grandes puissances financières et militaires qui interviennent sur toute la planète, sans étudier les impérialismes et leurs institutions qui poussent à la guerre des civilisations... sans dénoncer la violence du capitalisme, au Nord comme au Sud, sans regarder en face cette Union Européenne que tout le monde nous promet « sociale », ces guerres qu'on nous présentaient propres et justes...

    Et les réponses que les peuples donnent quand ils prennent la parole, quand ils se lèvent bousculent toujours les préjugés et les dominations médiatiques:
    - comme en Hollande, en France ou en Irlande, ils disent NON à l'Union Européenne qu'on leur demande de constitutionnaliser
    - comme à Cuba, au Vénézuela, en Bolivie, et maintenant en Equateur, ils disent "le capitalisme nous emmène à la barbarie, allons vers le socialisme !"
    - et d'Irak en Afghanistan, du Soudan à Haiti, ils continuent à souffrir des guerres ou des famines que les puissances occidentales organisent ou manipulent. Ils ont besoin qu'un mouvement plus déterminé se lève en occident contre les guerres impérialistes...

    Sur ces trois sujets, la section de Vénissieux du PCF propose les

    Rencontres Internationalistes de Vénissieux

    24 et 25 Octobre 2008
    André Gerin, Jacques Nikonoff, Jean-Louis Glory, Danièle Bleitrach

    Maison des fêtes et des familles

    20 avenue de la Division Leclerc à Vénissieux
    (bus 36 ou 48 arrêt cinéma Gérard Philipe)

    Résister à l'Union Européenne ?

    Vendredi 24 Octobre 2008, de 19h à 22h

    avec
    André Gerin, député

    Jacques Nikonoff, économiste
    Chaque fois que les peuples ont eu à se prononcer sur la constitution européenne ils ont voté NON ! Alors ? Faut-il continuer à faire comme si l'Union Européenne pouvait être "sociale" ? Comment peut-on la bousculer ? Faut-il en sortir et comment ?

    Stop aux guerres impérialistes !
    Retrait immédiat d'Afghanistan !

    Samedi 25 Octobre 2008, de 9h à 11h

    avec Jean-Louis Glory, du collectif Polex
    et des militants Irakiens, Algériens, Sud-américains, Grecs...

    Il n'y a pas de victoire militaire possible à Kaboul ; d'ores et déjà la guerre afghane est perdue pour l'occident. La démocratie, les droits de l'homme ne voyagent pas dans les bombardiers. Favoriser la démocratie à Kaboul, c'est laisser au peuple afghan le droit de décider de son avenir sans ingérence étrangère.La France doit rompre avec la logique impérialiste qui l'entraîne à des engagements sanglants et injustes en Orient et en Afrique. Ce sera l'occasion de signer l'appel pour le traite des troupes françaises (http://pagesperso-orange.fr/polex)

    L'aventure du socialisme...

    Samedi 25 Octobre 2008, de 11h à 13h

    Danièle Bleitrach, sociologue
    auteur du livre « Cuba, Fidel et le Che Ou L'aventure Du Socialisme »

    Le socialisme, qu’il nous reste à construire, sera la grande épopée de notre temps, la réponse à la grave crise que traverse l’humanité. Comme le dit Fidel Castro : « l’homme est capable de s’autodétruire et le capitalisme est la voie de cette autodestruction ».

    Alors, le socialisme pour la France ?

    suivi d'un buffet internationaliste

  5. dudu 87 dit :

    Un média, non pas pour devenir communiste (chacun est libre!) mais pour avoir un autre son de cloche autre que la presse soit disant de "gauche"; vous y trouverez les têtes d'articles à paraitre...

    http://www.humanite.fr/spip.php?page=lettreinformation&id=254

  6. dudu 87 dit :

    Une certitude, il n'y avait jamais eu autant de discussions, de prise de conscience, d'intéressement à la chose publique que depuis l'arrivée enfin le pic de la crise du système. Que va t-il en sortir? A nous d'oeuvrer dans le bon sens, le seul problème est de fédérer cette prise d'intérêt!

  7. Emma26 dit :

    Bonjour monsieur le sénateur,

    Cela fait longtemps que je ne suis pas intervenue sur votre blog.
    Ce post, c'est simplement pour vous apporter à nouveau tout mon soutien.
    Vos positions me semblent justes. Continuez à avoir le courage de les défendre.

  8. Guy PREBET dit :

    Mr Mélenchon
    Combien de temps encore pourrez vous rester dans le meme parti que Mr valls et consort. Cette crise apporte la preuve que les dirigeants du PS sont comme vous l'expliquez dans un de vos livres des "démocrates" mais ne sont plus des "socialistes" et que s'ils revenaient au pouvoir ils ne feraient rien dautre que ce qu on fait les sociaux-democrates allemands ou les travaillistes anglais, atteinte aux droit du travail, moins pour les salaries et plus pour les actionnaires.A moins q'une partie importante des militants du PS soutiennent votre motion lors du prochain congres et vous fasse entrer vous et vos amis de la gauche du PS a la direction. Benoit Hamon secretaire general ca aurait de la gueule non!
    Mais si ca n'est pas le cas il faudra bien partir un jour.
    Enfin je souhaite bonne chance

  9. Bruno dit :

    Ouf, le chômage n'est bientôt plus qu'un souvenir, on est sauvé, et cette géniale trouvaille n'a coûté que 500 000 euros pour rémunérer au juste prix de son expertise le cabinet de communication :

    PARIS (AFP) — Le nouvel organisme issu de la fusion entre l'ANPE et les Assedic, a été finalement baptisé "Pôle emploi", ont annoncé jeudi plusieurs syndicats à l'issue du conseil d'administration de l'instance où ils siègent avec le patronat. "C'est Pôle emploi", a dit à l'AFP Gabrielle Simon (CFTC), en sortant du conseil, alors qu'une quarantaine de membres d'associations de chômeurs (MNCP, AC, Apeis) et de syndicats (Snu et Sud ANPE) manifestaient devant l'organisme pour dénoncer cette fusion et l'"offre raisonnable d'emploi".

  10. Nipontchik dit :

    tiens je vais rebondir sur ma "vraie vie" et les luttes sociales

    donc mardi grève des services statistiques de divers ministères de l'Etat contre 1 plan de délocalisations à Metz; il faut espérer que les élus de gauche comprendront l'enjeu du truc pour Sarko et ne se contenteront pas de collaborer au système pour ramasser quelques miettes de taxe foncière...

    et pour ma pomme (je ne suis pas directement dans 1 de ces services statistiques), ça chauffe 1 peu: inscription forcée à un "bilan de compétences", pour me culpabiliser et éventuellement me reclasser...
    j'ai évidemment prévenu la CGT mais le mieux serait encore que je trouve enfin 1 poste d'attaché territorial, ça me sortirait de ce bourbier et je pourrais leur faire 1 bras d'honneur

  11. Nipontchik dit :

    Après la mégacrise systémique, on va quand même pas se priver de niquer définitivement le traité de Lisbonne, non?

    "Traité UE: Sarkozy se rendra en Pologne
    Source : AFP
    16/10/2008 | Mise à jour : 15:11 |.
    Le président français Nicolas Sarkozy, qui préside l'UE, pourrait se rendre en Pologne en décembre pour convaincre son homologue polonais Lech Kaczynski de signer le traité européen de Lisbonne, a indiqué aujourd'hui le premier ministre polonais Donald Tusk.

    "Le président Sarkozy m'a dit qu'il était prêt à se rendre en Pologne le 6 décembre. En particulier personnellement chez le président Kaczynski dans sa résidence d'été à Jurata (au bord de la Mer Baltique) pour le convaincre d'apposer sa signature en bas du traité", a déclaré M. Tusk lors d'une conférence de presse à la fin du sommet européen à Bruxelles.

    Ratifié par le Parlement polonais en avril dernier, le traité attend toujours la signature de l'eurosceptique Lech Kaczynski.

    Au cours de sa visite en Pologne, qui reste encore à être bouclée, le président Sarkozy pourrait rencontrer l'ancien président Lech Walesa à l'occasion du 25e anniversaire du Prix Nobel de la paix que le chef historique de Solidarité a reçu en 1983 pour sa lutte contre le régime communiste."

  12. Nipontchik dit :

    1 nouvelle (petite) victoire contre l'impérialisme et ses laquais!

    " International
    Géorgie: le Kazakhstan adopte des sanctions économiques contre Tbilissi (officiel)
    16:51 | 16/ 10/ 2008

    ASTANA, 16 octobre - RIA Novosti. L'inconséquence de la politique de la Géorgie pousse le Kazakhstan à mettre en veilleuse ses projets d'investissement dans ce pays, a annoncé le commandant de la Garde civile kazakhe, Abaï Tasboulatov, prenant la parole jeudi à une conférence sur la contribution du Kazakhstan à la stabilité en Asie.

    "L'inconséquence et la brutalité de la politique extérieure de Tbilissi, qui frôle parfois le radicalisme, expliquent la suspension de notre coopération économique et la mise en veilleuse de nos projets d'investissement en Géorgie", a expliqué le responsable kazakh.

    Le Kazakhstan, qui figure parmi les plus gros investisseurs étrangers dans l'économie géorgienne, a déjà annoncé l'abandon de son projet de création d'un terminal céréalier dans le port géorgien de Poti.

    Selon M.Tasboulatov, la militarisation du Caucase "est à son apogée". "Après les événements en Géorgie, le monde a changé et on en saurait pour l'instant dire par quoi cette confrontation se soldera", a-t-il noté.

    Le commandant de la Garde républicaine du Kazakhstan a rappelé que dès le début du conflit dans le Caucase, Astana a préconisé un règlement négocié, et le président Noursoultan Nazarbaïev a fait savoir la volonté du pays de se porter médiateur.

    Selon M. Tasboulatov, la Russie et la Géorgie sont des pays amis pour le Kazakhstan, "pays à chacun desquels nous sommes liés par des facteurs historiques et culturels et fondés sur les rapports de fraternité, de bon voisinage et de confiance entre nos peuples".

    La Géorgie a déclenché le 8 août des opérations dans la zone du conflit osséto-géorgien, provoquant de nombreuses victimes parmi les civils et les soldats de la paix. En réponse, la Russie a lancé une opération visant à imposer la paix à la Géorgie, opération dont la fin a été annoncée le 12 août. De nombreux politiques occidentaux ont alors reproché à Moscou un usage disproportionné de la force. Le 26 août, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, mesure qui n'a pas été "comprise" par les grands pays d'Occident. "

  13. 967 millions souffrent de la faim. dit :

    La crise alimentaire mondiale touche désormais près d'un milliard de personnes, affirme l'association humanitaire Oxfam, appelant les pays à combattre la pauvreté avec la même détermination mise à résoudre la crise financière.

    " En raison de la hausse rapide des denrées alimentaires, 119 millions de personnes supplémentaires souffrent de la faim. Au niveau mondial, ce nombre est désormais de 967 millions ", indique l'association britannique dans un rapport publié à l'occasion de la Journée mondiale alimentaire.

    "La hausse des prix alimentaires signifie que les gens mangent moins et moins bien, que les enfants ne peuvent plus être scolarisés et que les agriculteurs doivent émigrer pour vivre dans des quartiers pauvres."

    Oxfam explique que la hausse des prix n'entraîne pas une augmentation des revenus des agriculteurs dans les pays les plus pauvres, mais qu'elle profite uniquement aux grands groupes agroalimentaires.

    "Les politiques agricoles inefficaces et peu judicieuses, combinées avec des règles commerciales inéquitables et une mauvaise connaissance de l'économie, ont créé une situation dans laquelle les grands négociants et les supermarchés profitent de la hausse des prix, tandis que les petits exploitants agricoles et les consommateurs sont perdants", a dit Barbara Stocking, présidente d'Oxfam.

    Au Cambodge, où le riz est la base de l'alimentation pour la moitié de la population, la consommation a chuté tandis que les prix doublaient en quinze mois sur une période allant jusqu'en avril 2008.

    En Somalie, le prix du blé a augmenté de 300 % sur la même période, tandis que les prix du maïs grimpaient dans une fourchette de 40 à 65 %. Les plus pauvres, disposant d'un peu moins de deux dollars par jour, ne parviennent plus à se nourrir.

    Oxfam s'est dit choquée par l'incapacité des grandes institutions mondiales à coordonner leurs efforts pour résoudre ce problème, comme elles viennent de le faire pour tenter de sortir de la crise financière.

    Lors d'une réunion d'urgence des principaux pays contributeurs à Rome cette année, une aide de 12,3 milliards de dollars avait été promise. Pour l'instant, seul un milliard de dollars a été effectivement distribué.

    http://www.liberation.fr/depeches/0101162696-la-crise-alimentaire-touche-pres-d-un-milliard-de-personnes

  14. J.M dit :

    Cette loi est très grave, extrêmement grave.
    Tout comme est très grave, extrêmement grave ce qui se passe aux Assises de la Presse en ce moment.
    Mélenchon, ne vous trompez pas de combat...

    La loi Création et Internet sera débattue le 29 octobre au Sénat
    http://www.numerama.com/magazine/10862-La-loi-Creation-et-Internet-sera-debattue-le-29-octobre-au-Senat.html

  15. paul dit :

    Le caractère profondément inhumain de systême, profitant de l'offre et de la demande, sans se soucier aucunement de cette famine mondiale, ni des retraites de ceux qui ont investi dans des fonds de pension, faute d'un systeme par répartition.... m'amène à penser qu'il ne mérite pas d'être sauvé, même si le coût d'un krach général sera lourd pour beaucoup d'entre nous. La survie de la planète est en jeu.

    Le communisme tel qu'il a été mis en acte est bien mort, pourquoi ne vivrait-on pas également la mort de l'économie de marché, telle qu'elle s'est développée ?

  16. H2 dit :

    @ Bruno

    (Bonjour) par rapport au mouvement "Solidarité et Progrès " tes arguments font mouche, surtout le N° 1 où tu relèves que "des articles cherchant à mettre en doute l’origine humaine du réchauffement climatique, en mobilisant un argumentaire astronomique" t'a posé question.
    On est d'accord sur ce point mais cela effectivement n'abroge pas la pertinence de la critique du Fascisme Financier qui est à l'oeuvre aujourd'hui, faite par M.Cheminade et son mouvement politique.
    Car à l'heure présente je trouve ce mouvement et ses analyses des plus capitales face aux mensonges du pouvoir et au mutisme complice de l'"opposition politique " qui ne s'oppose plus mais courbe l'échine chaque jour un peu plus devant ses "bons maîtres".
    Il est clair cependant que ce mouvement politique (Solidarite et Progrès) s'inscrit encore dans la dynamique du " Progressisme Scientifique " et de l'idéologie prométhéenne de la Technique, sans grande réflexion critique en ce qui concerne ces problématiques et ce qu'elles recouvrent au delà du simple
    " progrès " ni en quoi ce " progrès " peut être vicié ou vicieux par certains aspects.
    La négation du réchauffement climatique est effectivement une abération puisque les résultats véritablement scientifiques sont jugés nuls par les membres de "Solidarité et Progrès ".
    Pourquoi ? Parce que ce mouvement confine à un " Positivisme Hilare " que partage 80 % des décideurs de la planète et en fin de compte pas mal de monde ; de Claude Allègre N.Sarkozy, de G.Bush à Marie-George Buffet (et oui !) de Pascal Lamy aux Raëliens de Claude Vorilhon en passant par Michel Houellebecq (!) etc...
    C'est l'idéologie de la science avec un grand "S" sans grand regard critique ni analyse de l'idéologie de la science, de son histoire et de ses instrumentalisations multiples au services de pouvoirs souvent ou parfois mortifères et ravageurs.
    Une Mystique de la Science, un " Positivisme Eternel "qui refuse de prendre en compte la critique du Productivisme Moderne exprimé pas l'Ecologie Politique notamment. Vaste sujet !
    Mais après tout, c'est toute la société, toute la planète et toutes les civilisations qui sont aujourd'hui " travaillées " par toutes ces questions. "Solidarité et Progrès " n'échappe pas à la règle ". Il la confirme et le débat se noue. C'est là l'essentiel :

    Le sujet de la Science comme objet d'un débat démocratique.

    Et en renvoyant à ce courant idéologique (avec lequel je n'ai rien à voir), j'ai pour ma part, fait le deuil du mouvement politique " parfait " où toutes les questions seraient résolues une bonne fois pour toute avant même de les avoir posées ou même pensées.
    Dont acte. A nous de savoir trier le bon grain de l'ivraie.
    Sans OGM - of course !

  17. H2 dit :

    @ dudu 87

    "Tu sais de quoi, je …rêve? A 5, à 10, à 100, (le Cid: nous étions 20 et 100, à l’arrivée 3000…) que nous puissions faire une analyse sérieuse et scientifique (même si c’est un embryon) de la situation de notre pays, intérieur et extérieur, pour pouvoir faire un projet de société pour le 21° siècle avec la jeunesse de notre pays. Ensuite, rassembler sous cette bannière le + de gens, pour créer un groupe de pression vers nos politiques non corrompus et nos organisations syndicales pour leur dire: ” Voilà le sens de la marche!”
    Utopie….Utopie… Marx ne disait-il pas que: “L’utopie était révolutionnaire…” où quelques chose comme ça!
    Ma conviction? Rien ne se fera sans que la base s’en mêle…"

    Oui, "dudu 87" et ce que tu dis a un nom.
    Et non pas " au delà du droite/ gauche " que loin de nier, j'exprime par un commun suffrage, mais bien au coeur du droite/ gauche.
    Et ce coeur réformé / révolutionnaire se nomme :

    LA SIXIEME REPUBLIQUE

  18. Bruno dit :

    @H2 (116)
    "Et en renvoyant à ce courant idéologique (avec lequel je n’ai rien à voir), j’ai pour ma part, fait le deuil du mouvement politique ” parfait ” où toutes les questions seraient résolues une bonne fois pour toute avant même de les avoir posées ou même pensées".
    Je me retrouve bien dans ce deuil de du mouvement "parfait", ce qui n'empêche de faire un bout de chemin avec l'un ou l'autre. C'est pour cela que j'attache le plus grand intérêt à toutes les démarches qui visent à faire dialoguer ces mouvements de gauche (écologistes, communistes, socialistes, altermondialistes...). Toutes ces grilles de lecture portent une part de vérité. Le plus dur est de faire le tri entre les vrais clivages et ceux qui ne sont que le fruit de l'histoire ou le simple effet de choix tactiques (électoraux par exemple) pour enfin en dégager un corpus d'orientations suffisamment clair (audibles pour le plus grand nombre) et crédible pour construire une nouvelle alternative au capitalisme.

  19. Nipontchik dit :

    Avant la nouvelle provoc de la caillera, un peu de lutte des classes, la vraie...

    "La grève se poursuit à Météo France
    Source : AFP
    16/10/2008 | Mise à jour : 15:57 |.
    Plusieurs centaines de grévistes de Météo-France ont estimé aujourd'hui en assemblée générale que la discussion avec la direction était infructueuse, ils ont voté à une large majorité pour "la rupture du dialogue et la poursuite de la grève", a-t-on appris "

  20. Nipontchik dit :

    "Toutes ces grilles de lecture portent une part de vérité. Le plus dur est de faire le tri entre les vrais clivages et ceux qui ne sont que le fruit de l’histoire ou le simple effet de choix tactiques (électoraux par exemple) pour enfin en dégager un corpus d’o"(bruno)

    mouais....surtout que la proposition du PCF d'1 monnaie commune mondiale pour sortir de la crise relève de la bêtise réformiste la + aboutie (et je suis gentil)!

  21. Bruno dit :

    @Nipontchik
    Il y a la "part de vérité" et parfois les parts d'erreur ou d'aveuglement.
    La monnaie unique au niveau mondial, oui, quand l'international ne sera plus l'avenir du genre humain mais son présent. Si un jour...

  22. dudu 87 dit :

    Paul, H2,Nipontchik (tu avais pas un pseudo + simple, bonjour les dyslexiques, clin d'oeil!) et les autres...
    H2 OK! pour la 6° république mais ça ne suffira pas s'il n'y a pas de mesures écono-sociales comprises. Maintenant qui va la porter cette 6°, les politiques et nous ou nous et les politiques responsables? That's the question?
    "la proposition du PCF d’1 monnaie commune mondiale "..G. Oxley est passé par là, NON? Il y a d'autres abrutis qui montent dans ce Wagon...parce qu'il faut le faire dérailler...

    Désolé, je serai absent pour...je ne sais pas! mais à mon retour, je serai heureux d'en reparler mais surtout pour être...pratique.
    A+

  23. jihem dit :

    v
    très drôle cette idée de monnaie mondiale unique :)

    alors que l'avenir est exactement le contraire, bien évidemment, comme l'ont compris et l'écrivent depuis des années tous ceux ne sont pas restés scotchés sur le passé...!
    et en plus ça existe déja.

    bah, utilisons les fossiles pour dire Nooooooooon, et les modernes (les vrais, pas les affreux) pour construire le projet pour un nouveau 21e siècle plus humain...

  24. jihem dit :

    Modérateur, tu ne PEUX pas techniquement m'empêcher de m'exprimer.
    Mais pourquoi essaies tu donc depuis des mois...?

  25. jihem dit :

    JAMAIS Marx a écrit et pensé, comme le font ces ringards et déconnectés de leur monde d'interprètes de la gauche de la gauche, qu'il fallait raboter la liberté individuelle au profit d'une organisation pyramidale, du genre les conneries à la buffet sur la monnaie unique mondiale.

    il a même conceptualisé le contraire, n'est ce pas Tiv? :)
    et c'est en ça qu'il est moderne et intéressant.

  26. jihem dit :

    a+, "modérateur" de mes deux...
    tu n'es pas chez toi ici!

    cette communauté m'appartient autant qu'à toi!
    médite ça, ringard de l'internet...

  27. 4 Août dit :

    @ Bruno

    Une vidéo qui invite à la "prudence".

    http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758&hl=fr

    Au fait, as-tu remarqué que les médias nous harcèlent pour nous faire intégrer que le CO2 est un polluant ?

  28. Bruno dit :

    Au sujet de la 6ème République...
    Bien sûr une nouvelle constitution est nécessaire, mais tout processus constituant d'ampleur appelle d'abord un fort mouvement à la fois social et politique. Il faut commencer par là.

  29. Jihem dit :

    ah qu'il est bon de voir ENFIN les bases se rapprocher peu à peu, timidement, de la conclusion évidente et qui m'a valu tant d'opprobres et d'incompréhensions ici. :)

    Précision : TOUT reposera sur le fait que l'assemblée soit constituée ou non des membres des partis et pouvoirs actuels. Il faut aller chercher les constituants éligibles au suffrage universel ailleurs que dans ces fosses à purin!

  30. Bruno dit :

    @H2, 4 Août et la question du réchauffement climatique
    Merci 4 août pour le lien. J'ai visionné la vidéo "en diagonale rapide". Entre la puissance des lobbies du pétrole, de ceux du nucléaire et les autres considérations géostratégiques qui orientent le jeu des nations il devient en effet difficile de circuler entre tout ce qui se dit, se montre et s'écrit sur le sujet sans prendre le risque de se faire manipuler par des scientifiques plus ou moins honnêtes.
    Un indice cependant : ceux qui nient aujourd'hui le lien entre réchauffement climatique et activités humaines ont d'abord commencé par nier le fait même du réchauffement. Puis quand la position est devenue intenable on a surgir ce nouvel argument...

  31. maxou dit :

    Chacun mesure la gravité de la crise de la globalisation financière qui traverse aujourd’hui le monde. Face à la crise financière et économique, écologique et alimentaire, énergétique, sociale, d’autres politiques sont possibles. Ces crises ne datent pas d’hier, elles ont une ampleur mondiale. Pour autant, la responsabilité, dans le cadre national, des politiques menées ces dernières années ne peut être négligée. Ces crises ne sont pas apparues sans raisons, elles sont la conséquence de choix politiques exercés à l’échelle mondiale, mais aussi à l’échelle européenne et au niveau national.

    Les Partis de gauche et écologistes se sont engagés dans une démarche d’organisation de forums pour débattre sur le fond des dossiers essentiels pour l’avenir de notre pays. Ouverts aux spécialistes, aux organisations syndicales, au monde associatif, à tous les citoyens, ces débats seront des moments de travail essentiels pour la gauche : pour confronter nos analyses et propositions alternatives.

    Le premier forum a pour thème « quelle alternative politique dans la mondialisation. » Ensemble, les partis de gauche et écologistes veulent confronter leurs analyses et leurs propositions à celle de personnalités scientifiques et d’acteurs du monde social.

    MRC, PCF, PRG,PS, Les Verts

  32. Rock&Troll dit :

    La responsabilité des politiques dans la crise.
    Bien entendu, l’image facile et démago, c’est le rapprochement entre la cote d’amour de Sarko par les citoyens.
    C’est une caricature, mais elle est parfaitement représentative de l’impact depuis plusieurs décennies de l’image pourrie des politiques sur l’économie.
    Bien entendu, ça ne s’est pas fait du jour au lendemain.
    Mais les promesses non tenues et les espoirs décus ont fini par définitivement éroder la confiance de l’homme de la rue dans ses représentants.
    Les exemples de collusions sont si nombreux, si extraordinaires que je ne me vois pas en dresser une fois de plus la liste ….
    Nous les connaissons tous … nous en vivons les conséquences directes.

    Ce qui pourrait être comique, c’est le tortillement des esprits surchauffés des économistes à trouver des raisons toutes plus imbéciles les unes que les autres à la crise ….
    Des trucs aussi débiles que :
    Disparition des petits commerces
    Achats en Chine
    Publicité trop sophistiquée
    Augmentation des coûts de transports ………. Et blablabla et blablabla !

    Non, messieurs les experts (les femmes ne sont pas admises dans le cercle) vos esprits tordus et asservis aux marchés financiers capitalistiques ne sont pas aptes à une analyse saine.

    Vos chers politiques sont responsables de la disparition de la confiance.
    Que ce soit ici ou aux US …

    Soyons bref (comme d’hab.)
    Aux US, en pleine crise, le congrès ferme 2 jours pour fêter Rochachana.
    Comment voulez vous que le citoyen interprète ce geste ?
    Le congrès n’a rien à foutre des problèmes de la nation … faire la fête est plus important que nous !

    Puis le congrès refuse les 800 milliards ….
    Pourquoi ? parce que ça va retomber sur les citoyens ?
    Mais non … parce que les élections approchent et qu’ils craignent que ce soit mal interprété par les électeurs ….. l’homme ordinaire dans tout ça est ignoré, bafoué, injurié, baladé …..

    Ici, en Europe, est-il nécessaire de rappeler la politique égoïste qui a tout simplement fait exploser les bonnes intentions exprimées dans les traités divers et variés refusés par les citoyens et imposés par les politiques qui, une fois au pied du mur s’avère être des maçons comme je suis superman !

    Qui, aujourd’hui, quelque soit sa condition, sa fortune, son expérience personnelle, son érudition … peut avoir encore confiance dans les politiques ?
    Le plus cynique d’entre eux n’hésitant pas à affirmer il y a quelques années : « les promesses n’engagent que ceux qui les gobent ! »
    Cette petite phrase a eu un effet papillon …..
    Un effet papillon sur lequel Sarkozy n’a pas un seul instant hésité à surfer en se positionnant dans ses discours électoraux en homme intègre, sincère et combatif … défenseurs de l’opprimé et du citoyen bafoué par les promesses non tenues …. Qui se terminent, une fois élu, par le trop célèbre « quoi le pouvoir d’achat ! ? il n’y a pas d’argent dans les caisses … je vais pas l’inventer le pouvoir d’achat » ….. suivi tout récemment par : « 360 milliards pour nos banques Françaises et si ça suffit pas, on ira plus loin …. »

    Les politiques sont devenus si déconsidérés par les citoyens à la suite de cette nouvelle et ultime pantalonnade que tout le système affaibli par les super hyper magouilles des spéculateurs s’effondre comme une bouse, une m**** molle.

    La confiance est facile a reconstruire ….. que tous les politiques en place démissionnent et soient remplacés par de nouvelles femmes, de nouveaux hommes astreints par des contrats signés de leur sang qui les obligent à faire ce pour quoi ils sont élus, ni plus, ni moins et à la moindre incartade …. Zoup, à la trappe !

  33. maxou dit :

    Les enseignants spécialisés manifestent
    l'Éducation nationale. A l'appel de leurs syndicats, les instituteurs du primaire ont manifesté hier à Rouen. Un tour de chauffe avec l'action nationale.
    Une cinquantaine d'enseignants s'est retrouvée hier à Rouen devant l'inspection d'académie. Il s'agissait de dénoncer le projet de budget 2009 de l'Éducation Nationale qui prévoit, selon les organisations syndicales, la suppression de 6000 postes dans le primaire dont 3000 spécialisés dans les Rased (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) et qui interviennent auprès des enfants en difficulté / trouble psychologique, difficulté familiale, retard scolaire... Ces maîtres E,G ou psychologues seraient redéployés à la rentrée dans les écoles alors qu'ils interviennent actuellement en renfort des enseignants du premier degré. Une délégation a été reçue par l'inspection d'académie. Ce rassemblement annonçait la manifestation nationale qui se tiendra dimanche, place d'Italie à Paris, à partir de 13 heures.

  34. jyaime dit :

    Xx.
    Les esprits vifs et libres du CGB proposent un TUTORIEL pour ceux qui ont de l'humour, et veulent des bon tuyaux pour gagner du FRIC.

    Tutoriel pour gagner 1/2 million d'euros publics en période de crise :
    http://www.culturalgangbang.blogspot.com/2008/10/tutoriel-pour-gagner-12-million-deuros.html

    Et en prime la possibilité de participer sur le site à ce SUPER sondage, sponsorisé par le JDD.

    Seriez-vous prêts à vous faire enculer le dimanche?
    1) Si c'est payé double, je suis d'accord
    2) Je le fais toute la semaine, je vois pas pourquoi je refuserais le dimanche
    3) ça crée des emplois dans toute l'Europe! Mettons-nous y aussi!
    4) Je suis ouvert à toutes les idées pourvu qu'on sorte du Moyen-Age
    5) Je dis oui. C'est ça ou se retrouver en tête-à-tête avec ma femme...
    6) La messe avant la fesse!

    Prenez 50 jeunes comme ceux du CGB, plongez les dans n'importe lequel de ces PARTIS l*b*t*misateurs et stériles, et vous verrez surgir comme par miracle Idées / Programmes / Intelligence / Initiatives / Tout quoi

    :)

    zou

  35. Boysbeer dit :

    Tiens un socialiste qui vote contre le plan de sauvetage, ça a le mérite d'être souligné ^^

    Ce que Jean-Luc Mélenchon oublie de préciser, ce sont les spéculations boursières sur des produits qui sans ces "bulles spéculative" ou masse monétaire seraient resté à prix stable...
    Un peu comme le blé, le pétrole etc.
    Ainsi, nous payons plus cher pour engraisser encore le capitalisme financier et cela a pour conséquence de réduire la croissance (car nous payons plus cher pour nous nourrir, donc nous réduisons nos dépenses, donc ça descend la croissance).
    Et comme solution, nous retransférons de l'argent (créer à partir de rien d'ailleurs), une très belle somme d'ailleurs vers le capitalisme financier et boursier, autrement dit tout ce qu'il ne faut pas faire ^^

    Voir un politique du PS s'opposer, c'est rare ^^

    Il y a également une absence de proposition dans l'article de Jean-Luc Mélenchon... C'est bien de s'opposer (surtout que c'est sur ce point totalement justifié) mais il serait peut être bien de proposer quelque chose.

    J'en dis un peu plus sur mon blog

    http://oise-60.blogs.fr/index.html

    si ça peut donner des idées... sait on jamais :)

    Luc

  36. Antisocialo dit :

    ace à la montée du risque systémique et à la menace d'une déflation mondiale, le dérèglement des esprits n'est pas moindre que celui des marchés. Du côté du crédit, quatre semaines après la faillite de Lehman Brothers, le marché interbancaire reste en coma dépassé, ce qui entraîne la rupture du financement des économies développées. Du côté de l'activité se profile en 2009 une récession brutale dans les pays du Nord. Pour la France, économie la moins performante de la zone euro avec l'Italie, cela se traduira par une activité en recul de 0,5 % à 1 %, un taux de chômage autour de 8,5 %, un déficit et une dette publics de l'ordre de 3,5 % et 70 % du PIB.

    Consultez les archives du journal, tous les articles parus dans "Le Monde" depuis 1987.
    Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offertsDepuis les années 1930, les réponses à ce type de situation sont connues grâce aux travaux d'Irving Fischer et John Maynard Keynes. Trois urgences : recapitaliser et restructurer les banques ; soutenir l'activité par les dépenses publiques et la baisse des taux d'intérêt ; privilégier la coopération entre les nations et les continents afin d'éviter les mesures protectionnistes. Une priorité de moyen terme : améliorer la productivité des économies surendettées. Cela n'empêche pas les polémiques de fleurir : revanche de la politique sur les marchés, retour à l'économie fermée et administrée, ruine du capitalisme, faillite du libéralisme, entend-on dans la confusion ambiante.

    L'éloge de la sagesse du politique face à la folie des marchés ne tient pas. La responsabilité du pouvoir politique est directement engagée dans la naissance et le développement de la crise. Aux Etats-Unis en premier lieu, avec le naufrage de l'idéologie néoconservatrice qui laisse les Etats-Unis en situation de faillite. Mais plus largement dans les démocraties, où les gouvernements ont largement distribué les dividendes fictifs de l'après-guerre froide et de la bulle financière dont le consommateur des pays développés fut le premier profiteur.

    Le krach politique n'est pas moindre que celui des marchés ; l'égoïsme et le court-termisme ne sont nullement l'apanage des traders. Il suffit pour le mesurer de constater le vide du pouvoir aux Etats-Unis à un moment critique. L'autorégulation des marchés est un mythe. Face à leur écroulement, il n'est pas d'alternative à l'intervention massive de l'Etat. Cela n'implique pas que l'Etat doit tout faire, à tout prix et dans n'importe quelle condition.

    Prenez la nationalisation : face à la crise bancaire, elle est une arme indispensable mais de dernier recours, qui doit être actionnée quand toutes les solutions de marché ont échoué, être limitée dans le temps et conditionnée à des garanties au profit des contribuables (départ des dirigeants, dilution des actionnaires, intéressement de la puissance publique au redressement via des actions de préférence ou des bons de souscription d'action).

    De même, les dérogations à l'Etat de droit, qu'il s'agisse du droit de la concurrence ou du droit boursier, ne peuvent se multiplier sans base légale, à l'image de l'interdiction des ventes à découvert par l'AMF sur le fondement d'un simple communiqué de presse. En bref, dans ces interventions, l'Etat ne doit pas viser à se substituer au marché ou à l'Etat de droit, mais rétablir au plus vite leur fonctionnement normal.

    L'opposition des vices du capitalisme financier anglo-saxon aux vertus de l'économie administrée à la française est tout aussi artificielle. Il faut donc faire preuve de discernement. Les Etats-Unis doivent impérativement lancer un New Deal pour moderniser leurs infrastructures, augmenter les impôts notamment pour les riches, compte tenu d'un taux de prélèvements obligatoires de 34 %.

    Tout autre est la situation de la France où les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires atteignent 54 % et 44,4 % du PIB, et où la dette publique deviendrait insoutenable au-delà de 70 % du PIB. Le maintien des structures d'une économie fermée et administrée a exclu notre pays des bénéfices de la croissance intensive ; il le surexpose aujourd'hui au krach ; il lui fera rater la reprise mondiale si la crise devient le prétexte à la remise en cause des réformes.

    Le capitalisme en crise va muter et non pas disparaître. Il est un mode de production fondé sur l'esprit d'entreprise et la rémunération en fonction du risque. Dans sa forme mondialisée dont la finance était la pointe avancée, il s'est écarté de ces principes en déconnectant les profits et les rémunérations des performances et des risques réels. Mais le capitalisme a une capacité à se régénérer aussi élevée qu'à générer des bulles. Il survivra en se transformant, avec l'espoir de préserver la dynamique d'intégration et d'innovation de la mondialisation, tout en assurant une régulation plus efficace à travers la coordination des acteurs d'un système multipolaire.

    Le libéralisme est une philosophie politique fondée sur le respect des droits de l'individu mais aussi le primat de la décision collective. La déflation déstabilise les classes moyennes qui sont le socle des démocraties en alimentant le nationalisme, le protectionnisme, le populisme. Parce qu'il parie sur la raison des citoyens, parce qu'il repose sur le respect de l'Etat de droit, parce qu'il fixe un principe de modération et de contrôle des pouvoirs, le libéralisme constitue le meilleur antidote à l'emballement des pulsions collectives et le meilleur guide pour reconstruire le capitalisme du XXIe siècle.

    Le libéralisme n'est donc pas la cause mais la solution à la crise du capitalisme mondialisé.

  37. Hamilcar dit :

    BRAVO ANTICOCIALO, BIEN DIT !

    J'approuve à 100 % ce que tu dis !

  38. jennifer dit :

    Soeurs et frères, Je salue, au nom du peuple de la Bolivie, les mouvements sociaux du continent présents à cette Journée Continentale de Solidarité avec la Bolivie.

    Nous venons de subir la violence de l’oligarchie, qui a eu son expression la plus brutale dans le massacre de Pando, fait qui nous enseigne que détenir le pouvoir sur base de l’argent et des armes pour opprimer le peuple n’est pas soutenable.

    (...) Et dans ce cadre, je veux partager et proposer à débat quelque 10 commandements pour sauver la planète, l’humanité et la vie...

    1. Premièrement, si nous voulons sauver la planète Terre et sauver la vie et l’humanité, nous sommes dans l’obligation de mettre un terme au système capitaliste. Les effets graves du changement climatique, des crises énergétiques, alimentaires et financières, ne sont pas le produit des êtres humains en général, mais du système capitaliste en vigueur, inhumain avec son développement industriel illimité.

    2. Deuxièmement : renoncer à la guerre, parce que les peuples ne gagnent rien avec les guerres, seuls les empires gagnent. Ne gagnent pas les nations mais les transnationales. Les guerres profitent à de petites familles et non aux peuples. Les milliards de milliards de millions destinés à la guerre doivent plutôt l’être pour réparer et soigner la Terre Mère qui est blessée par le changement climatique.

    3. Troisième proposition pour le débat : un monde sans impérialisme ni colonialisme, où les relations doivent être orientées dans le cadre de la complémentarité et prendre en compte les asymétries profondes qui existent d’une famille à l’autre, d’un pays à l’autre, et d’un continent à l’autre.

    4. Le quatrième point est orienté sur le thème de l’eau, qui doit être garantie comme droit humain et protégée de la privatisation en peu de mains. Car l’eau est vie.

    5. Comme cinquième point, je veux vous dire que nous devons chercher la manière de mettre un terme au gaspillage d’énergie. Nous sommes en train d’épuiser, depuis 100 ans, l’énergie fossile créée durant des millions d’années. Comme certains présidents qui réservent des terres pour des automobiles de luxe et non pour l’être humain, nous devons mettre en œuvre des politiques pour freiner les agrocarburants et, de cette manière, éviter la faim et la misère pour nos peuples.

    6. Le sixième point est celui de la Terre Mère. Le système capitaliste ramène la Mère Terre à une matière première. Or la terre ne peut être comprise comme une marchandise : qui pourrait privatiser ou louer sa mère ? Je propose que nous organisions un mouvement international de défense de la Mère Nature, pour récupérer la santé de la Terre Mère et reconstituer avec elle une vie harmonieuse et responsable.

    7. Le septième point du débat est constitué par le thème central des services de base, c’est-à-dire l’eau, la lumière, l’éducation, la santé qui doivent être pris en considération comme un droit humain.

    8. Comme huitième point : consommer ce qui est nécessaire, donner la priorité à ce que nous produisons et consommons localement, mettre un terme à la consommation, au gaspillage et au luxe. Nous devons donner la priorité à la production locale pour la consommation locale, en stimulant l’autosuffisance et la souveraineté des communautés dans les limites permises par la santé et les ressources limitées de la planète. (...)

    Je vous réitère, soeurs et frères, mon salut fraternel, en espérant que cette Journée Continentale du III Forum Social des Amériques culmine par de forts liens d’unité entre vous tous et avec un ferme Plan d’Action en faveur du peuple de la Bolivie, en faveur de tous nos peuples.

    Evo Morales Ayma, Président de la République de la Bolivie

  39. jennifer dit :

    Trois journalistes français (DAMIEN FELLOUS, JULIEN DUBOIS, JORIS PROT) ont été arrêtés le 13 octobre 2008 pour avoir été présents sur le lieu d'une grève des ouvriers agricoles de la canne à sucre dans la région de María Piendamo (Cauca) en Colombie. Les services de la DAS (service de police) leur reprochent d'avoir, «par leur présence, soutenu cette grève» qui dure depuis le 1er septembre 2008.

    Il s'agit une fois de plus pour le gouvernement URIBE de se débarrasser de témoins gênants, en l'occurrence des journalistes étrangers. Cette arrestation fait suite à un durcissement du gouvernement colombien vis à vis des ressortissants internationaux et à l'aggravation de la répression des syndicalistes et des mouvements indigènes. Récemment encore, une autre militante des Droits de l'Homme, d'origine allemande, était expulsée du territoire colombien : Friederika MÜLLER.

    Rappelons que 80% des syndicalistes assassinés de par le monde sont Colombiens; et chaque militant qui s'oppose au pouvoir et aux paramilitaires, risque sa vie. Depuis 1985, 250 000 personnes ont été assassinés pour raison politique, 25 000 ont «disparu», 4 millions - soit 10% de la population - ont été déplacés de force. Qui plus est, l'état d'exception vient d'être déclaré suite à une grève du secteur judiciaire.

    De violents affrontements ont également eu lieu, mardi dernier, entre les forces de police et des milliers d'Indigènes manifestant pour protester contre l'assassinat de 20 d'entre eux lors d‘une tentative par l'armée de récupérer leur terre ancestrale. Selon l'ONIC (Organisation Nationale Indigène de Colombie), plus de 1000 Indigènes ont été assassinés sous le gouvernement Uribe. Les derniers affrontements ont fait une nouvelle victime et plus de 40 blessés.

  40. H2 dit :

    @ Hamilcar

    Calme ta joie, Hamilcar ! "antisocialo" nous refourgue un torchon de Nicolas Baverez qui depuis 2002, est membre du comité d'éthique entrepreneuriale du MEDEF (Mouvement des entreprises de France)...

    Hi ! Hi ! ON SE MARRE !

    Il préconise le Thatchérisme pour la France. Cette même politique néolibérale anti-humaniste qui ravage le monde aujourd'hui, ruine des millions d'américains, affame des millions d'individus sur la planète, promeut la guerre comme solution banale et l'extermination des civils (+ d'un million de morts en Irak) comme politique de " civilisation " !

    Le Thatchérisme n'a pour projet ultime que la disparition de l'espèce humaine par accélération hystérique de la puissance technologique mortifère, insouciant de la dégradation exponentielle écologique global.

    Comme disent les canadiens : NO WAY !

    Une impasse économique, anthropologique, écologique et une faillite spirituelle.

    LA TOTALE !

    Le premier qui choppe Nicolas Baverez aura le droit de l'embaumer ! Je rigole bien sûr, comme pour celui qui a déjà chopé Edouard Baladur et ne sais pas quoi en faire. Que notre joyeux mépris les accompagne. Nous nous contenterons de leur couper le micro comme ils l'ont fait depuis des lustres avec tous leurs contradciteurs.
    Toutes ces pauvres fiottes sont déjà au musée Grévin de la pensée. Ils ont régné 40 ans sur le monde. C'est fini. Bien fini.

    OUT ! Ringardisés par la crise.
    Ridiculisés par la faillite des marchés et la nationalisation des banques par les néolibéraux mêmes.

    Le peuple ne se laissera plus faire maintenant. Il apprend beaucoup. Il agira demain en conséquence. Nous en avons toutes et tous l'intime conviction.
    Pour faire du pain il faut de la farine à ce qu'il parait. Et du levain. Ne sommes nous pas celui-ci ? Faisons donc du pain et distribuons -le !

  41. Boysbeer dit :

    @Antisocialo

    C'est exactement ce que les gouvernements "croient", mais les "bulles spéculative" qui sont des masses monétaires d'une ampleur considérables sont capable de monter un baril de pétrole à 140 dollars et ceci de manière artificielle.
    Pour preuve, la bulle s'est retiré et on assiste à un plongeon du prix du baril de pétrol.
    Cela destabilise l'économie et sa croissance et c'est en fait une forme de "taxe financière" ou à la fois les entreprises et les citoyens payent plein pot.

    Combien d'entreprise de transport ont morflé suite à cette hausse?
    Entreprise de pèche?
    Les citoyens voyant le prix de l'essence monter font des économies ailleurs, ralentissant ainsi la croissance.
    Moins de croissance signifie un manque de confiance des investisseurs
    Moins de confiance => moins d'investissement, et plongeons de la bourse et mise en difficulté réelle.

    Le "plan" de sauvetage ne s'interresse nullement à l'établissement de certaines regles nécessaire pour relancer la croissance.
    Pire, il réinvesti dans le secteur financier au détriment du capital entreprise/salarié, ce qui va donner plus de puissance aux "bulles spéculatives"

    Vous défendez donc le financier au détriment de la croissance du pays, de l'europe et même du monde.

    Pourquoi le plan Paulson est largement controversé par des économiste qui sont nullement socialiste d'après vous?
    Savez vous d'ou vient l'argent, comment il est créé?

    Libéral ne signifie pas un système sans règle.

    Vous semblez aussi confondre le sens "libérale" avec "libre". En Chine, ils sont en train de passer dans un libéralisme forcené et ultra... ça n'empèche pas le gouvernement (pourtant communiste ^^) de tuer tous ceux qui ne leur plaise pas.

    Et on peut être libérale et réclamer certaine regles de base et ceci dans l'intérêt commun du développement du monde dans lequel nous vivons.

    Alors lachez 5 minutes votre journal "le monde" et instruisez vous sur comment est fait l'argent réellement et vous comprendrez peut être mieux pourquoi la crise était inévitable et pourquoi elle continuera pendant... très longtemps ;)


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