23oct 08
Donc, comme vous le savez, jeudi 28 août dernier, vers 11h00 Hervé Eon, militant de PRS, se rendait à vélo, à la manifestation contre la politique de Sarkozy, prévue à midi place de la mairie à Laval, à l’occasion de la venue du Président de la République dans cette ville. Il avait apporté un carton (format 21×29,7) sur lequel était inscrit "Casse toi pov'con" … en référence à la désormais célèbre formule prononcée le 23 février 2008 par Nicolas Sarkozy à l’endroit d’un visiteur du salon de l’agriculture qui refusait de lui serrer la main. Hervé est arrêté séance tenante et il est mis en examen pour délit d’offense au chef de l’Etat. Il est convoqué en qualité de prévenu, le jeudi 23 octobre 2008 à 14h00 au tribunal correctionnel de Laval, pour avoir «offensé par parole, écrit, image ou moyen de communication, en l'espèce un écriteau avec les inscriptions "casse toi pov con", le Président de la République française.» Je suis cité comme témoin de moralité par la défense. Je serai donc jeudi au procès.
Mais vendredi 24 octobre je vais à la réunion que propose PRS pour comprendre la crise financière et ses implications. Dominique Plihon, professeur d'économie financière, orateur de la soirée, est président du Conseil scientifique d'ATTAC. Seuls les super malins qui ont tout compris en écoutant Jean-Marc sylvestre peuvent s’en dispenser. En effet il n’existe aucun remède contre leur addiction. Même pas une crise générale du capitalisme. Leur cas est désespéré. Mais à présent je dois parler du cas «Eon et son carton» et de son crime si spécial.
LE CAS «EON ET SON CARTON»
Je pense qu’Hervé Éon est très mal parti. Son crime est immense au vu de la loi, s’il est avéré. Le délit d’offense au Président de la République date de la loi sur la presse de 1881. A l’époque il était puni d’une peine de prison. L’article 26 de la loi de 1881 actuellement en vigueur prévoit que «l'offense au Président de la République est punie d'une amende de 45 000 euros.» Attention: la loi tape large. Les moyens potentiels de l’offense sont conçus par elle de manière très extensive. Lisez cette énumération: «soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l'écrit, de la parole ou de l'image vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans des lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public, soit par tout moyen de communication au public par voie électronique». Une définition aussi extensive donne au Président de la République ou à des personnes qui font du zèle pour son compte, le moyen de poursuivre très facilement les expressions de désapprobation ou d’humeur à son égard. Car je me demande s’il existe une façon d’offenser qui ne puisse être invoquée! Ici un écriteau, mutin certes, mais adressé en quelque sorte à la cantonnade aura suffi. En effet chacun voudra bien noter que le carton de l’ami Hervé ne dit pas à quel «pov’con» il s’adresse. Le fait d’être un «pov con» ne peut suffire à faire inculper qui que ce soit. La preuve: quand bien même le plus illustre des Français en flétrirai un quidam, ce dernier n’en tire aucun droit de poursuite. Ainsi le pêcheur traité de «pov’con» par le chef de l’état ne peut porter plainte contre lui. Mais il semblerait qu’une situation nouvelle et paradoxale existe dans le cas inverse, dorénavant à propos de cette assertion. En effet, si Eon est condamné il sera établi que, du seul fait que le président a prononcé ces mots, n’importe quelle autre personne qui les utilise vise non pas le pêcheur sus mentionné ou un autre «pov con» de son acabit ou assimilé, mais le chef de l’Etat lui-même. Hum! hum! En bonne logique cela ne s’explique pas … A tel point qu’on peut se demander si l’on est en droit de reproduire une photographie du fameux panneau «casse toi pov’con » du camarade Hervé Eon … puisque celui-ci est considéré par les forces de l’ordre comme constitutif d’un délit. Par exemple si je le fais ici est-ce que quelqu’un va demander au bureau du Sénat de lever mon immunité parlementaire pour pouvoir m’inculper d’offense au chef de l’Etat? Je me pose la question d’un pur point de vue juridique à propos de la nature de la liberté d’expression dans notre pays. En effet pour ma part je suis très républicain et je n’ai aucune intention d’offenser le chef de l’Etat mais seulement de le combattre absolument et en tout sur le plan politique. Donc je vais tester tout cela selon la méthode de la science, c'est-à-dire en faisant une expérience concrète, vérifiable et reproductible. Je place en illustration l’assertion incriminée. C’est une expérience très excitante pour moi et j’en suis sûr pour tous mes lecteurs. En effet nous allons observer en direct la réaction du milieu politique ambiant. Serais-je poursuivi? Je pourrais l’être de deux façons. Premièrement en application de la jurisprudence «Eon et son carton» que l’on peut formuler ainsi: «toute personne déclarant aux alentours du passage du chef de l’Etat «casse toi pov con!» est passible de 45 000 euros d’amende». Ultérieurement la loi pourrait préciser le périmètre dans lequel cette affirmation cesse d’être considérée comme adressée au chef de l’État et qu’elle devient réputée ne s’adresser qu’à un importun ordinaire. Second motif de poursuite, après que j’ai publié cette illustration et fait ce commentaire: on considèrerait que je cherche à inciter les autres à agir de façon offensante pour le chef de l’état alors qu’il s’agit d’un délit. Or cette sorte d’incitation est justement punie par la loi. Pour être honnête je ne crains pas trop cette poursuite. En effet ce sera un jeu d’enfant pour moi de faire valoir qu’il n’existe aucune distance, entre un ordinateur où l’on lirait cet article et le passage du chef de l’Etat, qui me place dans le rayon établi par la jurisprudence «Eon et son carton». Cependant je dois mentionner que mes conseillers juridiques sont moins catégoriques. Plusieurs prétendent que si quelqu’un lit sur son ordinateur portable ma note et son illustration alors qu’il se trouve sur le parcours du chef de l’Etat dans le rayon «Eon et son carton» et brandit son écran d’ordinateur je pourrai être considéré d’une part comme incitateur au délit d’offense et secondement complice de celui-ci en ayant fourni le visuel électronique qui aura permis le délit lui-même. Bigre. Je dois donc y réfléchir. Il me semble conforme à la dignité de ma fonction de ne pas prendre le risque, notamment à la veille d’un procès sur ce sujet où je suis cité à comparaitre comme témoin, cette convocation m’ayant été faite par un huissier se rendant spécialement à ma rencontre au Sénat.
Un vieux délit d’opinion ressuscité
J’ai dû creuser l’histoire de ce genre d’affaire. L’utilisation pénale de ce délit est très révélatrice politiquement. En effet il est un quasi monopole d’usage des présidents de droite de la cinquième République. Alors que les présidents de la IIIème République ne l’ont utilisé que 6 fois en 59 ans, le général De Gaulle y a eu recours près de 500 fois … ce qui en dit long sur le climat qui régnait aux débuts de la Vème République. Encore utilisé par George Pompidou, ce délit fut complètement abandonné par la suite. Ni Valéry Giscard d’Estaing ni François Mitterrand n’y eurent recours et pas davantage Jacques Chirac. Mais, surprise, en 2007, Sarkozy décida de le réactiver. Le nouveau président fut à l’initiative de plusieurs poursuites contre des militants exprimant une opposition à son égard. Une affiche étudiante présentant une caricature de Sarkozy en train de faire un doigt d’honneur tomba ainsi sous les foudres de la justice. Ainsi qu’une mère de famille choquée par les manières brutales de la police de Sarkozy et qui protestait pour cela auprès d’un sous préfet. Le zèle du ministère de l’intérieur pour engager de telles poursuites n’est d’ailleurs pas visiblement sans embarrasser la justice elle-même. Relevons que dans les deux cas précédents, aucune condamnation n’a finalement été prononcée.
Le crime de lèse-majesté
Si la justice est embarrassée avec le «délit d’offense au chef de l’Etat» c’est justement parce qu’il renvoie directement à l’ancien «crime de lèse majesté». Cette incrimination est très ancienne puisqu’elle remonte à l’antiquité romaine. Les empereurs Auguste et Pompée l’utilisèrent notamment pour réprimer des opinions insolentes ou critiques à leur égard. La gravité de ce crime trouvait d’ailleurs son fondement dans une sacralisation de la personne du souverain, placé «en majesté» au dessus des lois. Il est vrai que l’empereur de la Rome antique surplombait une société politique drôlement agitée et très portée au crime ainsi que l’avait expérimenté le premier César lui-même … C’est cette définition qui perdura sous l’ancien régime monarchique. Le crime de lèse majesté était utilisé par les rois et les papes pour réprimer de manière très large tout délit d’opinion. A partir du 12ème siècle et du Pape Innocent III le crime de lèse majesté sert ainsi à qualifier l’hérésie et plus largement toute opinion déviante. Quand il y a un abus de pouvoir contre la liberté de conscience, l’église n’est jamais loin.
On comprend aisément pourquoi, dans ces conditions, les Lumières ont été particulièrement critiques envers le «crime de lèse majesté». Nos pères fondateurs y dénonçaient un instrument contre le libre exercice de la raison et la libre expression des opinions. Montesquieu consacre par exemple de nombreuses pages de «l’Esprit des Lois» à dénoncer l’usage abusif du crime de lèse majesté par les monarques. Il explique par exemple que «c’est assez que le crime de lèse majesté soit vague, pour que le gouvernement dégénère en despotisme» (chapitre 7 du livre 12 de l’Esprit des Lois). Et il démontre dans le chapitre 18 du livre 12 de l’Esprit des lois «combien il est dangereux dans les républiques de trop punir le crime de lèse majesté». Cesare Beccaria, le grand penseur des Lumières en matière de justice, consacre également un chapitre au crime de lèse majesté dans «Des délits et des peines». Il y dénonce également les abus entourant cette incrimination: «la tyrannie et l’ignorance ont donné ce nom de lèse majesté à une foule de délits de nature très différente», ajoutant que «dans cette occasion comme dans mille autres, l’homme est souvent victime d’un mot». Il faudra finalement attendre la révolution de 1830 pour que le lent travail des Lumières aboutisse finalement à l’abrogation pure et simple du «crime de lèse majesté» dans le code pénal. Ca ne durera pas. La troisième République et surtout la cinquième République, monarchique en diable et bouffie du culte du grand homme, ressuscitent la répression de ce délit de confort sous le nom d’«offense au président». Le délit en question est d’ailleurs aussi dans le collimateur de la Cour européenne des droits de l’homme par un arrêt du 25 juin 2002. Celle-ci a donc contraint la France à abroger en 2004 le délit similaire d’«offense à chef d’Etat étranger» qui avait valu à la France d’être condamnée pour violation de la liberté d’expression et d’opinion …
Effacer l’opposition
La volonté Sarkozyste de ressusciter ce vieux délit d’opinion n’est pas anecdotique. Elle s’intègre dans une logique d’ensemble de déni de démocratie qu’est le Sarkozysme en politique. Cette stratégie est globale chez le président de la République. Elle est très politique. Cela a commencé avec la soi-disant «ouverture» du gouvernement à des personnalités issues de la gauche. Son but n’était pas du tout d’élargir l’assise politique de la droite. Il visait à disloquer la gauche en effaçant ses contours dans la confusion. C’est une manière de refuser le principe même de la contradiction politique qui est le poumon de la démocratie. La même logique est à l’œuvre dans le redécoupage des circonscriptions législatives et le projet de réforme du scrutin régional. Là encore il s’agit de diluer les voix de gauche grâce à un savant saucissonnage des communes et des quartiers. D’autres manipulations électorales sont encore en préparation. Ainsi de la révision du mode de scrutin régional avec lequel la droite espère déstabiliser une partie des majorités de gauche des conseils régionaux. C’est l’idée simple que mieux qu’une adhésion populaire toujours changeante, mieux vaut ôter les points d’appuis de la contestation. Une stratégie suicidaire pour la démocratie. Tant de points allant dans le même sens finissent par dessiner un projet global.
Bataille d'idées
Les pandores qui ont demandé et obtenu la mise en examen d’Hervé Eon réalisent-ils qu’ils ont désigné celui à qui s’adressait le message alors même que cela n’est nullement précisé par le texte…Peu leur importe. Cet acharnement a un but: produire crainte et renoncement chez tous ceux qui sont résistants à la politique présidentielle. En fait Nicolas Sarkozy connaît l’importance de la bataille des idées. Il mène une lutte idéologique méthodique. Il l’a dit à l’ouverture du conseil des ministres au lendemain des municipales, à ceux qui le pressaient d’infléchir sa politique:«Il faut au contraire tout faire pour mettre en œuvre la masse critique des réformes qui permettra de changer les comportements et les mentalités». Changer ce que les gens ont dans la tête. Jusqu'à ce que l’idée même de la critique du système paraisse absurde. Voilà ce qu’il essaie de faire. Ainsi se dessine sous nos yeux la réalité ultime du néo libéralisme: un système global qui pour inclure toute activité dans la sphère marchande doit absorber toute pensée critique dans un espace d’évidences indiscutables. Cette forme généralisée de l’empêchement de penser ou de parler autrement que du même point de vue mérite son nom. Le Sarkozysme est un système globalitaire. L’inverse de la démocratie républicaine.
"Bien d’accord avec toi sur l’écologie etc.. mais produire français je ne sais pas si c’est la solution. Il faut réfléchir."
je n'ai dit "produire français", j'ai dit "produire localement"
ce n'est pas strictement la même chose
d'autant que les ressources fossiles sont réparties de façon très inhomogènes, elles (donc, ils y aura toujours des échanges, la mondialisation n'est pas évitable, en terme géographique !)
au contraire des ressources renouvelables, qui sont moins tributaires de la localisation
le nucléaire = pratiquement pas
l'éolien = assez peu
le solaire = uniquement en fonction de la latitude
l'hydrolien = oui, très tributaire de la localisation
...
l'idée sous-jacente, c'est que les salariés producteurs, bien rémunérés (donc, un peu + pour les salaires, un peu - pour le capital) sont les consommateurs
et que le moteur économique est là !
à condition que ce moteur ne pollue pas, et que les critères écologiques soient intégrés dans le processus de production (conception de la déconstruction et du recyclage dès le début du process,...)
à Commandant P., à Jennifer,
oui, pas nationalisations mais socialisations !
Notez que l'on toucherait là une contradiction fondamentale du capitalisme, l'opposition entre le caractère sociale de la production et son appropriation privée.
En attendant, ce qu'il faut, c'est socialiser la révolte !
Pompée n'a jamais été empereur. Cneius Pompeius fut général du temps de la république finissante, grand vainqueur des batailles d'Orient il fut finalement surclassé par le jeune Caius Iulius Caesar (Jules César) au terme d'une douloureuse guerre civile durant laquelle Pompée était étrangement devenu la dernière chance du parti conservateur (républicain). Je suis étonné qu'un vieux républicain comme le sénateur Mélenchon ignore à ce point l'histoire de la République romaine. Tout fout le camp.
Résistance,
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen énonce en son article 2 le droit de résistance à l'oppression parmi les quatre « droits naturels et imprescriptibles de l'homme ».
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793 énonce en son article 35 :« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'INSURRECTION est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
Reprenons en choeur à l'adresse de Sarko: CASSE-TOI PAUVRE CON
Allez sifflons: Allons enfants de la patrie................................
Et exemple d'enfumage ci-dessous suite à la déclaration de 1793:(L'enfumage étant une des expressions favorites et très explicite de notre cher Sénateur)
.................En revanche, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1795 n'intègre plus cette notion d'insurrection, jugée bénéfique aux sans-culottes durant la terreur.................................
Allez sifflons: Allons enfants de la patrie................................
Signé: une portion du peuple.
Je n'arrive pas a poster un lien alors je copie l'article :
25 000 milliards de dollards évanouis
Par LeMonde.fr
sam 25 oct, 10h30
Octobre, mois maudit pour les marchés boursiers. Après 1929, 1987 et 1989 : 2008. En trois semaines et demie, Wall Street et les autres places ont chuté de 25 %. "Peut-être l'automne a-t-il une influence psychologique particulière sur l'humeur des milieux financiers : l'hiver approche", notait l'économiste John Kenneth Galbraith dans son livre consacré au krach de 1929.
Vendredi 24 octobre, qui marquait le 79e anniversaire du plongeon à Wall Street, les Bourses ont connu une nouvelle journée noire. A Paris, l'indice CAC 40 a terminé la séance en baisse de 3,54 %, après avoir perdu plus de 10 % en cours de journée et être passé sous la barre des 3 000 points. Tokyo a cédé 9,60 %, Bombay 11 %. A Wall Street, l'indice Dow Jones a reculé de 3,59 % à l'issue d'une séance marquée par des mouvements de panique. "Une séance comme celle-là ne fait que prolonger l'agonie", a estimé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management, interrogé par l'AFP. "De la peur à l'état pur", a observé pour sa part Gina Martin, de Wachovia Securities.
Les chiffres donnent le vertige. Depuis le début de l'année, les grandes places boursières internationales ont perdu presque la moitié de leur capitalisation. Cela signifie qu'environ 25 000 milliards de dollars sont partis en fumée, soit près de deux fois le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis. Certaines places ont presque disparu du paysage. La Bourse de Reykjavik a perdu 94 % de sa valeur, Moscou 72 %, tout comme Bucarest.
Rien n'y fait. Ni la mise en oeuvre de gigantesquesplans de sauvetage bancaires, ni l'annonce de plans de relance économique massifs ou les appels au calme lancés par les dirigeants politiques et monétaires ne parviennent à enrayer la chute des Bourses. Les investisseurs sont de plus en plus convaincus que l'économie mondiale n'échappera pas à une récession longue et douloureuse.
Le dernier espoir qui subsistait, celui que les pays émergents résistent à la crise, est en train de s'envoler. En Chine, le marché immobilier donne des signes de craquement, ce qui risque de fragiliser l'ensemble du système bancaire. Les fermetures d'usines se multiplient, les entreprises se trouvant privées de leurs débouchés dans les pays occidentaux. En Russie et dans tous les pays producteurs de pétrole, les revenus tirés des ventes de brut fondent au fur et à mesure que le prix du baril s'écroule. Le cours du brent est tombé vendredi à 62 dollars, soit une baisse de plus de 55 % en trois mois.
La crise des subprimes dégénère en crise économique globale, qui menace les pays les plus faibles. Vendredi, l'Islande, au bord de la faillite, a annoncé avoir signé un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 2,1 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros). Et la liste des pays en grande difficulté ne cesse de s'allonger : Ukraine, Pakistan, Argentine, Hongrie,etc.
Aux Etats-Unis et en Europe, la contamination de"l'économie réelle "commence à se matérialiser. Selon les chiffres publiés vendredi, l'économie britannique s'est contractée de 0,5 % au troisième trimestre, soit le recul le plus important depuis 1990. EnEspagne, le taux de chômage est remonté à son plus haut niveau depuis quatre ans. En France, le climat des affaires est tombé à son plus bas niveau depuis 1993. Quant au marché immobilier, il donne des signes de craquement. Le nombre de transactions devrait chuter de 25 % en 2008, ont indiqué jeudi les notaires.
Certains secteurs vacillent. Au premier rang d'entre eux, l'automobile. Renault va fermer ses usines en Europe de l'Ouest durant les vacances de la Toussaint. Le président du conseil de surveillance de Volkswagen, Ferdinand Piëch, prédit "une traversée du désert".
Au vu de cette détérioration du paysage économique, les opérateurs boursiers s'attendent à un effondrement des profits des entreprises.Tous les secteurs sont touchés. Selon une étude du courtier Cazenove, les plus exposés sont, dans l'ordre, la construction, les mines, les grands magasins, l'assurance-vie et la banque. Les valeurs refuges défensives se réduisent à une peau de chagrin : produits de grande consommation, spiritueux... A la Bourse de Paris, la moins mauvaise performance revient à GDF Suez, qui affiche un recul de 21,66 % depuis le début de l'année. La plus mauvaise est le fait de Renault, dont l'action a baissé de 77,12 % depuis le1 er janvier.
L'inquiétude des investisseurs est d'autant plus grande que les marges de manoeuvre monétaires et budgétaires commencent à s'épuiser. En premier lieu, les taux d'intérêt s'approchent de leur plancher. Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale (Fed) pourrait annoncer, mardi, une nouvelle baisse de son taux directeur, fixé aujourd'hui à 1,5 %. En Europe, les opérateurs s'attendent aussi à un geste de la Banque centrale européenne,dont le taux principal s'établit à 3,75 %. Au Japon, la banque centrale est dans l'incapacité d'agir, son taux directeur se situant à 0,5 %.
Sur le plan budgétaire, les injections de fonds publics pour sauver les banques vont se traduire par une hausse sensible des dettes publiques et par un recours massif à l'emprunt de la part des Etats. Cet afflux d'obligations du Trésor sur les marchés financiers risque de provoquer une forte remontée des taux d'intérêt à long terme qui jouent un rôle majeur dans le financement de l'économie. "Les marchés broient du noir et imaginent le pire avec uncaractère autoréalisateur, notent les économistes du Crédit agricole. La question de la confiance reste centrale, et personne ne sait bien aujourd'hui quel élément catalyseur est susceptible dela restaurerdemanièredurable."
25 000 G$ évanouis = 20 à 25 ans de dépenses mondiales d'armement
c'est une bonne nouvelle, on va donc avoir la paix pendant 1/4 de siècle...
?
il y aura une erreur dans les prémices de ce sophisme ?
;-)
Pour se détendre un peu :
http://latelelibre.fr/index.php/2008/10/la-maison-des-mensonges/
Et oui, fatal error Commandant P.
Car nous iront couper le noisetier à Tricastin et tailler le silex à La Hague.
Même sans argent nous disposeront ainsi d'arcs, de flèches et de sagaies atomiques à l'uranium appauvri !
Ha Ha ! Y fait moins son malin, là, l'expert militaire !
A nos claviers ! Il faut atteindre avant le 15 novembre - Réponse de Hortefeux aux offres - les 100 000 signatures contre la réforme des centres de rétention.
Vidéo :
http://www.cetaitpiredemain.org/index.php
Pétition :
http://www.educationsansfrontieres.org/?page=envoyerweb&id_article=15908
Les droits des étrangers ne peuvent se réduirent à un marché :
Pétition :
http://www.placeauxdroits.net/petition2/index.php?petition=5&signe=oui
Ne croyez pas Joe Liqueur ! (25 octobre 2008 à 14:08)
Il parle de détente et je suis fin énervé après avoir visionné sa vidéo...
Ceci dit, il y a une interviou de Naomi Klein, allez voir comme elle est mimi !
Et n'oublions pas que l'Europe antidémocratique et ultralibérale prévoit de passer en force en Irlande en faisant voter son Parlement, contre sa jurisprudence constitutionnelle...cf les révélations dans l'Express cette semaine
Virons le Système UMP/PS Modem euro-libéral !
http://www.levraidebat.com
@ Pierre L
"Même sans argent nous disposeront ainsi d’ arcs, de flèches et de sagaies atomiques à l’ uranium appauvri !"
non, vraiment, vu les dégâts sanitaires induits par les armes à uranium appauvri après la 1ère guerre du Golfe, il vaudra mieux éviter !
d'ailleurs, l'écologie pose actuellement pas mal de problèmes à nos militaires,
au-delà des obus à uranium appauvri...
l'énorme programme de recyclage / destruction des munitions chimiques des 2 conflits mondiaux en est un
(près d'une munition sur 2 non explosée est chimique)
juste un complément, pour le lecteur non averti :
les munitions à uranium appauvri ont été utilisées, non pas pour leur pouvoir radioactif ou ionisant, mais parce que l'uranium est un métal très lourd
et qu'il est donc très efficace pour percer les blindages des chars
"En ce 15 octobre (2008) ce n’est pas d’esclavage dont il était question mais d’"abus de pouvoir". Ralph Nader, dont c’est la quatrième candidature aux élections présidentielles, était en effet là pour critiquer le "monopole des deux partis sur les débats". Pour lui, il n'est pas normal que les débats ne soient pas ouverts aux candidats qui ne sont ni démocrates ni républicains. Cela témoigne, selon lui, de la "dictature du bipartisme".
http://blogs.lexpress.fr/elections-americaines/2008/10/pendant_que_les_candidats_deba.php
Et pour constater une fois de plus la logique des médias-menteurs, lisez cet ignoble petit article du POINT qui commente la candidature de Ralph Nader comme " un pouvoir de nuisance " !
Vive" La Grande Démocratie Américaine" !...BEURKKK !
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/ralph-nader-le-troisieme-homme/924/0/225930
à Commandant P.
Et les missiles, bombe H, tout ça, ça devient obsolète et il faut le recycler ?
Ou les matières fissiles sont-elles réutilisés dans de nouveaux modèles de missiles, bombes H, tout ça ?
Colin Powell, l'ancien bras droit de Georges Bush connu pour ses mensonges éhontés à l'ONU avant l'invasion américaine de l'Irak et qui soutient désormais Barak Obama (!) déclare d'étranges choses lors d'un Interview le 19 Octobre 2008 :
"Colin Powell a annoncé qu'il y aurait une crise le 21 et 22 janvier 2009, sans fournir plus de détails. Le journaliste de MSNBC qui l'interrogeait n'a pas non plus juger bon de lui demander des précisions sur ce qu'il entendait par une "crise". Celle-ci aurait donc lieu, selon les dires de Colin Powell, le lendemain et le surlendemain de l'entrée en fonction du nouveau Président des Etats Unis, en l'occurence Barak Obama le candidat qu'il soutient. Cette prédiction intervient au bout de 2 minutes 40 et on entend Powell dire :
" il va y avoir une crise qui adviendra le 21 et 22 janvier dont nous n'avons même pas connaissance en ce moment même".
Le futur Président des Etats Unis sera élu le 4 novembre et entrera effectivement en fonction le 20 janvier 2008.
Article : http://www.planetenonviolence.org/Qu-est-Ce-Qui-Risque-De-Se-Passer-Le-21-Et-22-Janvier-2009,-Un-Jour-Apres-l-Investiture-Du-Nouveau-President-US-_a1706.html
à H2 (25 octobre 2008 à 15:37)
"pouvoir de nuisance"
Le Point et d'autres sermonnent la même chose en parlant de Besancenot...
Mais qu'arrive t-il à M.Michel Rocard ?
La fièvre de la lucidité mondiale se lève partout sur la planète ! Alélouya !
Interview de Michel Rocard / Le Temps / Questions critiques
"Friedman a créé cette crise ! Il est mort, et vraiment, c’est dommage. Je le verrais bien être traduit devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité. Avec son idée que le fonctionnement des marchés est parfait, il a laissé toute l’avidité, la voracité humaine s’exprimer librement."
"Il faudra aussi fournir un élément scientifique pour condamner l’espoir d’une rentabilité à 15 %, alors que le PIB croît de 2 % par an. Cet objectif de 15 % est un objectif de guerre civile. Or, il a été formulé par les professionnels de l’épargne et personne n’a rien dit. Aujourd’hui, si on ne trouve pas d’inflexion, on est dans le mur. Le déclin du Bas-Empire romain a commencé comme ça..."
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2277
Le Bon Exemple ! La Marche à Suivre !
XAVIER DARCOS VIRÉ PAR DES PROFS BRETONS
@Pierre L, post 169
en militaire, comme en civil, le + gros problème du nucléaire
(en dehors du fait que l'on peut supprimer définitivement la vie de la planète en cas de conflit nucléaire généralisé...)
c'est le traitement et le recyclage des déchets,
déchets à très longue vie pour certains.
Mais le problème n'est pas plus fondamental que dans les filières énergétiques ou industrielles en général
(le CO2, le CH4, les CFC, les pesticides, les métaux lourds, les dioxines,... ne sont finalement que des déchets)
il y a d'ailleurs peut-être une loi physique générale :
"plus un procédé est efficace énergétiquement, ou en terme de rendement, plus il produit de déchets difficiles à recycler et à maîtriser"
?
une espèce de "3ème loi de la thermodynamique" ?
that is the question...
à H2 (25 octobre 2008 à 16:06)
Rocard s'est laissé convaincre par Greenspan !
http://cordonsbourse.blogs.liberation.fr/cori/
Michel Rocard [autre interview - pour faire avancer la réflexion (of course)... et la maturation des esprits]
Michel Rocard : La crise mondiale est pour demain
Extrait :
" Pour illustrer mes propos, je partirai de l’évolution de la dette des Etats-Unis (dette des ménages, des entreprises et de l’Etat) sur une longue période. On voit clairement son envolée depuis 1982 (présidence Reagan) jusqu’à 2005 (présidence George Bush), en dépit d’une certaine stabilisation sous Clinton. Lors de la crise de 1929, l’endettement américain - environ 130% du produit national - était déjà « au coeur du système ». Aujourd’hui il atteint plus de 230% ! Pour éviter la faillite, le système financier américain doit emprunter 2 milliards de dollars par jour ! "
Extrait :
"Je crois enfin à l’économie sociale. J’ai milité depuis quarante ans pour lui donner son statut, son cadre. Je crois que la clé du problème, c’est le changement du statut juridique de l’entreprise. Au lieu d’appartenir à des apporteurs extérieurs de capitaux, elle doit être faite de la communauté des hommes et des femmes qui gagnent leur vie en partageant un même projet économique. "
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1511
@ Pierre L
Pierre, du calme, je sais bien que nos vies valent mieux que leurs profits mais je lis les articles qui me semblent pertinents et qui apportent de l'eau au moulin de l'insurrection démocratique présente et à venir.
Nous devons faire feu de tous bois pour comprendre ce qu'il se passe et trouver les leviers de tous ordres pour faire avancer la prise de conscience individuelle et collective mondiale.
A ce propos le manifeste " Changer d'ère " n'est pas inintéressant pour de futures convergences - Mais oui, chaque chose à son temps :
: http://www.marianne2.fr/Changer-d-ere_a92287.html
Et Alan Greenspan ce vieux mollusque étant encore vivant, allons-nous le traduire devant la cour internationale pour crimes contre l'humanité ?
Michel Rocard aurait voulu à juste titre que Milton Friedman soit présenté devant ce même tribunal pour crimes contre l'humanité, celui-ci étant mort, il devrait y avoir pas mal de monde qui pourrait prendre sa place, non ?
A QUAND LA DEMISSION D'ARLETTE CHABOT JOURNALISTE A LA BOTTE DE FRANCE 2 - CHAINE ENCORE PUBLIQUE ?
" Les échanges épistolaires d'Arlette Chabot avec les puissants vexés :
Deux lapsus à noter qui révèlent les étranges pratiques de la direction de l'information de France 2 et disent bien la collusion – bientôt la confusion ? entre pouvoir et médias.
Primo : la rédaction de France 2 travaille souvent AVEC Jean-Claude Juncker… Voilà les téléspectateurs de France 2 prévenus des liens qui unissent le président de l'Eurogroup et le service public de l'audiovisuel.
Secundo : comme elle le dit presque ingénument, Arlette Chabot se fend donc souvent d'une petite lettre personnelle « pour calmer le jeu » quand les puissants de ce monde se trouvent chiffonnés…
Moralité : pour ne pas froisser les cols blancs, mieux vaut éviter de passer par la case lavomatique. "
http://www.marianne2.fr/Juncker-France-2-au-bord-de-l-incident-lavomatique_a92519.html
Rocard...
Il n'y a pas si longtemps il approuvait Fillon et sa réforme des retraites !
Il était contre la loi instaurant les 35 heures !
poui !
"Ceci n'est pas une crise financière ! C'est une crise sociale"
par Pierre Larrouturou
"Mais, en 1981, Ronald Reagan arrive à la Maison-Blanche. Les libéraux baissent les impôts sur les plus riches, ce qui favorise la dette publique. Et la dette augmente, surtout parce que les politiques de dérégulation amènent à la multiplication des petits boulots et à la baisse de la part des salaires dans le PIB."
Article " Marianne"
http://www.marianne2.fr/Ceci-n-est-pas-une-crise-financiere-!_a92514.html
"Mais, surprise, en 2007, Sarkozy décida de le réactiver. Le nouveau président fut à l’initiative de plusieurs poursuites contre des militants exprimant une opposition à son égard. Une affiche étudiante présentant une caricature de Sarkozy en train de faire un doigt d’honneur tomba ainsi sous les foudres de la justice."
Donc pour résumer, nous n'avons pas le droit de caricaturer notre cher président, mais on peut sans problème le faire avec le prophète de l'Islam.Quelque chose m'échappe...
Bonsoir à tous,
A Marseille, jackpot pour l'hôpital privé
SANTÉ. Le plan l'hôpital 2012 fait polémique : pour les projets du public, mais
54 millions d'euros pour l'établissement Euroméditerranée.
Bouches-du Rhône.
correspondant régional.
Roselyne Bachelot est particulièrement attendue ce vendredi à Aix-en-Provence. La ministre de la santé assiste à un collloque sur la psychiatrie dans l'enceinte... du Pasino, un casino, du groupe Partouche.Associations (ATTAC, santé pour tous, Vivent les services publics) et
http://www.humanite.fr/recherche.html?motcles=A+Marseille+jakpot+pour+l%27h%C3%B4pital+priv%C3%A9&date=7jours&ok=Ok
quand Rocard dit, à propos de Friedmann qu'il faudrait le juger, post mortem, pour crime contre l'humanité, il exagère un peu. Loin de moi l'idée de défendre cette personne, grand gourou des néocons, mais revenons à nos moutons. Les politiques de taux d'intérêt aux USA sous Greenspan, ont été le contraire même de ce que préconisait Friedmann. Accusons le plutôt d'avoir sacrifier l'essentiel, la démocratie notamment au Chili, pour des chimères économiques aussi valide que les prévisions de Madame Irma (lire sur ce point Naomi Campbell, la stratégie du choc).
Au passage, la politique de Trichet est a-posteriori une petite victoire ! Oui. En ne suivant à l'aveugle une baisse catastrophique des taux en Europe, il a limité cette espèce de bulle hyperinflationniste que l'on a vu aux USA sur l'immobilier et les actifs financiers qui en étaient dérivés. L'Euro aussi a été plutôt protecteur ou somnifère ? Ceux qui se sont aventuré dangereusement au delà de cette ligne Maginot sont "punis" (cf Dexia, Natixis, KBC et beaucoup de banques allemandes semi-publiques...attendez un peu). Maintenant, nous sommes dans une économie monde qui tient plus du jeu de quille que du système. Bref, c'est parce que le capitalisme est en crise (c'est même sa nature intrinsèque) qu'on est obligé de sortir n'importe quelle connerie et autre cliché pré-à-penser, fut-on un ancien premier ministre. Quand à l'économie sociale.....que se cache derrière ce magnifique concept ? Les caisses d'épargne sont de l'économie sociale, la Camif aussi, attention aux concepts creux. ca ne tient pas la route longtemps
Bonjour a tous et heureux d'avoirtrouve votres site A vous entendre tous comment a ton pu laisse elire un tel personageJe suis encore sous le choc ? Il est reste tapis pendant des annees a attendre son heure Enfant de Pasqua quand on connait le personage? Rien ne doit plus nous etonne ? Le voir en chine terre communiste s'il en est parler comme si il etait avec ses membres de l'UMP devient choquant Meme les plusd rouge n'en revienne pas Devont nous etes fiere d'etrefrançais apres un tel senario ?
Bienvenue charlec !
"Devont nous etes fiere d’etrefrançais apres un tel senario ?"
Fier, je ne sais pas, je m'en fous je crois.
En tout cas je n'en ai pas honte, et je m'ai pas honte de Sarkozy non plus : je le méprise.
" The Job " un film court / Une petite perle, vous allez adorer.
http://www.dailymotion.com/video/k1cMn8Ml9fxnfUMYtK
à H2,
oui c'est bien, mais attention, un directeur financier et un programmeur ou un expert comptable, c'est pas le même monde, et, surtout, pas le même pouvoir sur autrui.
Bon, je chipotte, l'esprit du film est vraiment excellent, le site a l'air bien aussi.
@ Pierre
Oui, tu chipottes mon pote ! Faut pas charrier. Zen.
Bonjour Monsieur leSénateur,
Bonjour à tous,.
Il est bien certain que le comportement et les propos de cet individu qu'il faut bien appeler "notre président" (avec un petit "p", ça suffira pour le personnage) ne suscitent rien moins que le respect.
Ce petit personnage en question croit que sa fonction lui permet d'apostropher un visiteur au salon de l'agriculture qui refuse de se laisser tripoter par lui et de lui serrer la paluche.
Que diable, nous sommes en République, et tout un chacun est libre de disposer de son corps et donc, de refuser, le cas échéant, de serrer la pogne à qui ne lui plait pas.
Et donc "notre président" apostrophe le quidam - qui n'a pas employé de grossièretés, précisons-le.
Et savez-vous en quels termes "notre président" éconduit le quidam ?
-"Casse-toi pov'con"
Et oui.
Voila les termes empreints de grandeur, de dignité, de "majesté" qui émaillent régulièrement les propos de notre "auguste" petit président".
Est-ce que je risque des poursuites pour ce que je viens d'écrire ?
à H2
NAAAN ! Pas ZEN ! La religion ça me gonfle, fut-elle Bouddhiste, et le Bouddisme fut-il japonais !
Chui chiant des fois, hein ? :P
"Casse toi et évites Varennes"
... Et moi, je risque quelque chose ?
« Nous sommes dans une période, assez rare, où la crise et l’impuissance des puissants laissent une place au libre arbitre de chacun : il existe aujourd’hui un laps de temps pendant lequel nous avons chacun la possibilité d’influencer l’avenir par notre action individuelle. Mais comme cet avenir sera la somme du nombre incalculable de ces actions, il est absolument impossible de prévoir quel modèle s’imposera finalement. Dans dix ans, on y verra peut-être plus clair ; dans trente ou quarante ans, un nouveau système aura émergé. Je crois qu’il est tout aussi possible de voir s’installer un système d’exploitation hélas encore plus violent que le capitalisme, que de voir au contraire se mettre en place un modèle plus égalitaire et redistributif. »
http://www.alterinfo.net/Krach-et-survie-de-l-espece_a25283.html
@ Pierre L
Ah ! Ah ! Amitiés Sociales-Républicaines -
Emma26 dit:
25 octobre 2008 à 21:11
"Est-ce que je risque des poursuites pour ce que je viens d’écrire ?"
Vous z'inquiètez pas M'dame Emma, je vous couvre :
”Casse-toi pov’con”
”Casse-toi pov’con”
”CASSE-TOI POV'CON”
à H2
Merci, de même (bon, plus révolutionnaires que républicaines, mais je vais pas chipotter).
@ Pierre L
Merci M'sieur Pierre
Serviteur !
J'ai entendu un truc sur France-Info :
quatre heures de retard pour un Eurostar à cause d'un mégot qui se consumait dans les toilettes.
Systèmes de plus en plus sophistiqués ?
De plus en plus facile de les bloquer !
(un chouing-gum dans une photocopieuse, je vous dis pas...)
@ Pierre L
Je vois ce que tu veux dire. Amitiés Sociales-Libertaires, alors ! Je vois, je vois...
Ce que tu peux chipoter c'est barge ! Va boire une bière...
Tiens, je suis tombé sur ce site suite à une émission sur France cul...à propos du livre d'Hervé Prudon :" La Langue Chienne " Coll. Série Noire.
A lire : http://www.rayonpolar.com/Polars/Polars_texte.php?table=p&nom=PRUDON&prenom=Herv%E9&titre=La+langue+chienne
C'est fait la mousse !
Bonne nuit tout le Monde.
(L'Etat doit monter dans le capital de Renault)
Daniel Paul, député (PCF)
du Havre (Seine-Maritime)
(Renault se sert des salariés, comme seule variable d'ajustement, au lieu de rogner sur les marges et les taux de profit. La décision de fermer les usines n'est pas acceptable. Il faut au contraire relocaliser des productions des productions en France, puisque des véhicules fabriqués à l'étranger présentent des délais de livraison de six à huit mois. Cela permettrait de faire rentrer de l'argent dans les caisses de Renault et d'éviter les licenciements. Avec ses 15% de capital, l'État a les moyens de faire pression. Mais nous proposons d'aller plus loin, en prenant immédiatement 3 milliards des parts supplémentaire pour disposer d'une minorité de blocage. C'est ce qu'a demandé mon collègue Jean-Paul Lecoq (l'autre député communiste du département) à la ministre de l'économie. Monter au capital de Renault permettrait aussi de sauver des milliers d'emplois chez les équipementiers sous traitants, pour qui la décision du constructeur est une catastrophe.)