28oct 08
Mardi matin j’étais sur RTL à l’invitation de Jean Michel Aphatie. Ca veut dire que la veille tard je potassais encore mes fiches et que j’ai continué en buvant mon café avec la presse disponible à six heures et demi dans le seul bistrot ouvert dans les parages de la radio. Comme je n’avais pas envie de commencer la journée avec l’estomac dans les oreilles j’ai pris le métro plutôt que la moto taxi. Mais je me suis lourdement planté dans l’évaluation du temps de trajet. Donc j’ai eu le temps de visiter le quartier des riches aux alentours de la station de métro Franklin Roosevelt dont la bouche est pile poil devant l’hôtel de mon collègue Serge Dassault. A cette heure là on croise les petites mains qui font tourner le monde dans l’ombre. Mais dans la lumière médiatique y voit-on clair ?
L’ILLUSION DES MOTS
Quand la première question est du genre « ha !ha !vous êtes d’accord avec Sarkozy puisqu’il est pour l’intervention de l’Etat comme vous », puis que le journaliste reviens cinq fois à la charge pour me dire que je suis drôlement « conciliant » ou me demande à trois reprises de donner les noms de ceux dont « les valeurs se sont écroulées à la bourses des idées au PS » selon mon expression, je crois comprendre que je suis là pour faire du spectacle et que les fiches et le reste ne sont pas la priorité dans cette arène là. Du coup le soin mis à me garder de la pente vers laquelle je sens qu’on me pousse me fait confondre les employés de la Camif avec ceux de Moulinex. Quasi Homonymie car j’avais l’esprit occupé par le cas, que j’ai d’ailleurs évoqué à l’antenne, de l’entreprise Moulex dans la Haute Garonne, que ses propriétaires délocalisent après avoir pillé ses brevets et le fichier client et réalisé encore cette année plus d’un million d’euros de bénéfices…Après ça le plus incroyable est de lire sur le site « d’arrêt sur image » et du « Point » que je vois d’un bon œil le plan Sarkozy et ainsi de suite. On voit la boucle : une question inepte à laquelle une réponse mesurée pour éviter la provocation donne lieu à une reprise en boucle, par des commentateurs qui ne peuvent naturellement pas en croire un mot, d’un point de vue favorable à Sarkozy de ma part. C’est le média traquenard, la reconstruction du réel par les apprentis sorciers irresponsables qui au plein milieu d’une crise où chacun s’efforce de faire preuve de sens des responsabilités jouent à jeter de l’huile sur le feu d’une façon ou d’une autre pour créer de l’ambiance. Le moment venu il en sera fait justice, de cela comme du reste, en général et en particulier, car si tout va comme on peut penser que cela aille au vu de l’expérience du passé, le système médiatique, comme tous les autres composants du système de l’ordre établi sera lui aussi entrainé dans le vide. Ce n’est pas forcément réjouissant.
L’ILLUSION ECONOMIQUE
J’en reviens au problème du moment. Il faut savoir que quoique j’ai fait des études de lettres et de philo, l’économie est un de mes hobby intellectuels depuis que j’ai découvert le matérialisme historique en lisant Marx, il y a, hum, disons trente ans. Dans cette vision, la loi de la valeur rattrape toujours immanquablement l’économie financière. Chaque fois que les bulles éclatent dans la sphère financière, je fais donc le même cours de formation aux camarades sur le rôle des capitaux fictifs dans le mécanisme de l’accumulation capitaliste contemporaine. Et à chaque fois j’évoque le risque systémique de l’effondrement général d’un système où existe un rapport de un à cinquante entre le montant du capital circulant et la valeur réellement produite. Mais ce risque ne s’accomplit pas. Nombreux sont donc ceux qui ont fini par croire que le système avait réellement trouvé la parade à sa propre instabilité génétique. Je revois la mine sarcastique de Julien Dray au bureau national du PS où l’on évoqua la crise des subprimes lorsqu’il se moquait de « ceux qui annoncent des catastrophes qui n’ont finalement pas lieu ». Car on ne répétera jamais assez pour bien comprendre ce qui se passe que le capitalisme est un système intrinsèquement instable. Entre 1816 et 1929 le système a produit 14 crises, chacune commençant par un choc boursier puis bancaire avant de dévaler dans "l’économie réelle" pour reprendre une expression devenue d’usage courant quoiqu’elle ne soit pas si éclairante qu’elle en a l’air. On ne doit pas perdre de vue que d’une certaine façon la crise de 1929, considérée d’un point de vue très général est une suite de la crise non résolue qui avait provoqué la première guerre mondiale. Et que la seconde guerre mondiale, vue de cette façon continue cette même histoire. Et débouche sur la même impasse aggravée par le fait que l’extension du camp socialiste réduisit encore le marché disponible. L’expansion entretenue à partir de l’économie d’armement puis la marchandisation à marche forcée de tout ce qui pouvait l’être et enfin le modèle de l’économie d’endettement tout cela n’a fait que différer, reporter la rencontre avec le réel. Le réel ? Je le résumerai en écho à la fameuse phrase sans cesse opposée aux travailleurs par la droite, les chroniqueurs médiatiques comme par nombre de dirigeants socialistes : «on ne peut pas distribuer plus de richesses qu’on en produit » alors même que c’était la clef de répartition de cette distribution que nous mettions en cause. Cruelle ironie que cette antienne quand les profiteurs jouissaient de son contraire. Reste ceci : « on ne peut pas accumuler plus de richesses qu’il n’en est produit réellement». En ce moment finit l’illusion à ce sujet.
L’ILLUSION DE LA FIN DE LA POLITIQUE
Samedi j’ai participé toute la journée à la rencontre de solidarité avec le Vénézuéla. Je n’avais pas prévu d’y passer aussi toute l’après midi. Je devais aller faire un saut chez mes amis du Grand Orient de France qui organisaient une rencontre européenne sur la laïcité au siège de leur association. Mais j’ai été littéralement avalé par la réunion à la Maison de l’Amérique latine. Non seulement par les interventions mais aussi par les dialogues qui se sont noués dans les couloirs avant la synthèse de la fin d’après midi. Vers dix huit heures est arrivé le ministre des affaires étrangères du Vénézuéla, Nicolas Maduro. Cet homme dégage une énergie incroyable. Je comprends que ce n’est pas tant sa personne, un homme trapu et grand, qui donne cette impression de force. C’est plutôt la situation qu’il incarne. Son discours a duré plus d’une heure. Je ne suis pas autorisé à m’en plaindre moi qui parle souvent plus longtemps. En fait ce n’est pas long. Car ce qu’il dit tient en haleine. C’est la chute que je veux relever. Il dit en substance : « la crise est un grand malheur mais elle est aussi une opportunité pour faire naître un monde nouveau. Le pire pour nous ce ne sera pas la crise mais si nous n’arrivions pas à en tirer un monde nouveau ». Avant ça il y avait déjà eu beaucoup de souffle donné à la rencontre. Igancio Ramonet a présenté un cadrage absolument lumineux en faisant une évaluation argumentée de la fin de la légitimité acceptée des paradigmes du discours et de la culture libérale dominante. Sa description du retour du politique au devant de la scène montrait que cela n’impliquait pas forcément la victoire d’un discours en particulier mais l’attente qui se renforcera de voir une nouvelle cohérence être énoncée. Mon étonnement a été d’entendre la même chose dite au déjeuner par Dominique de Villepin qui se trouvait en être un des invités aux côtés de Mario Soares, l’ancien président de la République portugaise qui en rajoutait sur le thème. J’étais frappé par cette tonalité des discussions entre soi qui diffère tellement de ce que nous avons dû entendre et subir de la part de la droite traditionnelle et de la social démocratie si bien incarnée par ces deux personnages de haut niveau intellectuel. Je pense que l’envoutement par la magie de la main invisible est fini. Les uns et les autres restent de droite ou de gauche mais d’une autre manière plus humaine en ce sens que chacun admet qu’en dernière analyse les hommes font leur histoire eux-mêmes sans qu’aucune transcendance, fusse la métaphysique "main invisible, ne puisse les en dispenser. Naturellement cette nouvelle n’est pas encore arrivée jusqu’au cerveau de certains diplodocus de la bien pensance. Je pense à cet aigle de François Hollande. Ainsi quand il déclare à RTL : « face à nos engagement européens et à la crise écologique, il n’y a plus de clivage politique ». Pendant que la politique revient dans le bruit et la fureur comme la seule réalité de la réalité, Hollande proclame sa fin au pied de ses totems et tabous ! L’homme de la nouvelle déclaration de principe, adoptée dans la triche des votes à la base et la gonflette des résultats au sommet, finit son mandat en éteignant lui-même la lumière de la maison. Pour lui donc la politique était une illusion. Pourtant même l’auteur de la thèse sur la fin de l’histoire a reconnu qu’il s’était trompé. Hollande ne doit pas le savoir.
Salut JL, bien d'accord avec toi sur l'incroyable manière de Aphatie de mener la discussion, je trouve que tu as bien rebondi malgré les peaux de bananes qu'il a glissé sous tes pas.
Apparemment, je lis ici que certains t'ont trouvé trop "mou", c'est assez piquant quand on voit qu'on te repeint immédiatement en méchant dès que tu dis des vérités sonnantes !
Pauvre FH, il a le sens politique d'une huître et la combativité d'un plat de nouilles.
Continue camarade, à bientôt
Désolé Jean-Luc, je vous ai écouté sur RTL, et vous étiez vraiment très conciliant, en tout cas en première partie. Pourquoi avez-vous défendu l'achat pour 10 milliards d'euros d'obligations de banques ? Alors que l'achat d'actions aurait permis l'entrée au capital, ce qui a été refusé par idéologie. Vous auriez dû le dire. Après, pas étonnant qu'on vous reproche d'être pro-Sarkozy. Ne faites pas semblant de ne pas savoir comment fonctionne le Système médiatique. Il ne pardonne aucun faux pas à ceux qui défendent nos idées, on le sait bien, on se souvient bien de la campagne référendaire de 2005...
Courage !
http://www.levraidebat.com
@Hold up et H2
Je remets le post suivant (échange démarré suite au billet précédent de Jean-Luc Mélenchon et interrompu...), le sujet me semble d'actualité suite au vote du sénat sur le sujet.
M. Mélenchon, peut-être pourrez-vous nous en dire un mot ? Merci.
@Hold up et H2 au sujet de la loi HADOPI (H2 post 294, Hold Up post 323)
J'avoue que j'ai suivi d'assez loin cette affaire... ce qui démontre l'intérêt de ce lieu d'échange et de l'esprit collectif, seul c'est impossible d'être vigilant sur tout.
Si je comprends bien (merci d'apporter rectificatifs et compléments si j'ai mal compris), au départ il y a un problème réel : le financement de la création artistique, car même si je comprends l'interrogation de Hold up "mais qui sont ces artistes ?", on ne peut pas pour autant balayer d'un revers de main le problème du financement de la création. Donc à partir de ce problème, on en vient à proposer un système de limitation de la capacité des internautes à télécharger gratuitement des oeuvres (musiques, films, romans...), donc un système de contrôle et de répression (la réponse graduée), et ce système, comme par hasard, implique l'installation d'une sorte de filtre dans nos ordinateurs, ce filtre pouvant évidemment être détourné de cet usage pour d'autres finalités. On voit très bien en effet les risques énormes d'une telle décision et je souscrits pleinement à l'alerte de H2.
Reste le problème du financement de la création artistique. La culture, c'est aussi l'éveil et la formation des consciences. Il serait très dangereux d'aboutir à une situation où seuls les artistes adoubés par les grandes puissances médiatiques ou financières puissent s'exprimer, c'est déjà un peu le cas, mais pas complètement. Si les artistes ne sont pas rémunérés par la vente de leurs oeuvres (CD, livres, billeterie...), comment le faire ? Par les seules subventions ? Vous imaginez quel genre de culture subventionnerait toute la clique d'élus locaux à la solde de Sarkozy ? Vous envisagez d'autres solutions ?
Comme je l'ai dit plus hait, je n'ai pas plus que ça réfléchi à cette question alors je lirai avec plaisir vos avis. Merci !
bonjour à tous
Renault : la justice s'en mêle
SOCIAL. Quarante-six salariés de Renault sont assignés demain matin par le direction de l'usine de Sandouville.
Il y aura du monde demain matin au palais de justice du Havre. La CGT de Renault Sandouville a appelé hier à un mouvement de grève à compter du milieu de matinée pour soutenir quarante-six salariés de l'usine. Il sont convoqués par la justice. Assignés en référé par la direction de Renault, ces quarante-six salariés doivent donc comparaître demain à
10 h 30. Qu'est-ce qui leur est reproché ? Dans son (objet), l'assignation relève plusieurs manifestations et (des mouvements ponctuels de blocage de certaines voies de circulation).
Ils (ont entravés l'accès aux différents sites industriels implantés dans le secteur, notamment par le blocage du rond-point d'accès à la zone industrielles).
L'assignation fait aussi référence à plusieurs autres mouvements (qui ont affecté le site entraînant diverses dégradations). Elle relève, en outre, des (incendies de palettes et de pneus sur le site), notamment les 3 et 6 octobre. C'est d'ailleurs ce jour-là, lundi 6 octobre, que Nicolas Sarkozy avait effectué son déplacement express à Sandouville en fin de matinée.
Une partie du personnel avait été tenue à distance par les gendarmes, l'autre avait manifestement son mécontentement sur le parking de l'usine.
Plus récemment, les 13 et 24 octobre, des barrages filtrants ont été installés aux portes de
l'usine. A condition de laisser leur voiture à l'extérieur, les salariés pouvaient se rendre à pied sur leur poste de travail. Pour Renault, il s'agit (d'entraves) se traduisant par
(l'impossibilité de faire tourner les lignes de production). Selon les avocats de Renault, cela constituerait (une atteinte à la liberté de circulation des biens et des personnes et à la liberté du travail).
(On veut nous faire taire)
Devant la justice, Renault veut obtenir le feu vert pour (faire libérer immédiatement et faire dégager les accès du cite) au cas où de nouvelles manifestations se produiraient. l'entreprise demande également de pouvoir recourir à la force publique et veut obtenir une astreinte de mille euros par heure de retard pour chaque personne.
Surpris par cette assignation, les salariés concernés étaient amers hier matin. (On veut nous faire taire. Mais le résultat sera inversement proportionnel à ce que la direction attend de cette action), souligne l'un des salariés de Sandouville. Autrement dit, la tension risque de ne pas s" apaiser....
J'avais bien aimé ce que disait Bruno post 53 car j'en suis aussi là dans ma compréhension, à savoir je n'y comprends pas vraiment grand chose dans le détail.
Aphatie transforme, comme beaucoup de ses confrères, la possibilité d'une information politique avec un jeu de rôles. Je ne pense pas être diffamant en disant que son discours est pervers, au sens où les mots pour lui n'ont pas vocation à tenter d'exprimer une vérité possible...
@Benji
Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dites que Jean-Luc Mélenchon est conciliant avec Sarkozy dans son interview sur RTL. Il s'agissait de savoir si l'Etat aide les banques et l'emploi. Au moment où il parlait on n'avait pas encore l'idée du plan sur l'emploi que proposait Sarkozy. Sarkozy dit qu'il va aider l'emploi et bien effectivement c'est ce qu'il faut faire pour sortir de la crise comme l'a bien expliqué Emmanuel Todd ce matin sur France inter. Il va falloir empêcher la sous consommation dit Todd, c'est-à-dire relancer la demande pour relancer la production.
Nous n'avions aucune idée des propositions concrètes de Sarko ce matin-là. Il a fallu l'analyser hier soir et ce matin pour se rendre compte que cela ne va pas du tout relancer le pouvoir d'achat. Au contraire! le peu de gateau qu'il y a devra être partagé par tous dans les pires conditions de concurrence entre les travailleurs en dérégulant au maximum les CDD pour que les patrons en abusent. Ce n'est pas du tout un plan de relance de la consommation que propose Sarkozy mais toujours le néolibéralisme et se serrer la ceinture pour les travailleurs. Là où il calcule mal c'est que si la population ne consomme pas, en d'autres mots si la demande n'est pas relancée par une politique audacieuse vis à vis de l'emploi et bien tout s'écroulera y compris les capitalistes. Pour une fois pour sauver l'économie de la faillite c'est en aidant le peuple qu'on y arrivera. Il n'y a pas d'autre issue comme Roosevelt l'avait bien compris en son temps.
Quant à l'aide aux banques, je pense sans doute qu'elle était nécessaire pour les renflouer mais que si on attendait un peu qu'elles s'écroulent plus, on pourrait sans doute en nationaliser quelques unes (et sans indemnité aucune pour les actionnaires) et que cela serait meilleur. Par contre, je suis absolument opposée à ce que l'Etat devienne actionnaire des banques, à savoir que notre fric de contribuables aille dans des actions dont la chute vers le bas n'a pas encore touché le fond. On ne peut jouer avec l'argent des contribuables en le misant à la bourse. Etre actionnaire, la belle affaire! Que l'Etat prenne le contrôle des conseils d'administration en nationalisant les banques en faillite, ça oui!
@Nipponchik
Emannuel Todd a aussi dit des choses intéressantes ce matin sur l'islamophobie et l'arabophobie, mais j'ai écouté trop distraitement pour pouvoir reproduire!
L'invité de la semaine
Fabrice Le Berre
Secrétaire adjoint CGT au comité cental
d'entreprise de Renault.
Penser goba, agir local
Pourquoi tant de chahut ce lundi soir à 16 heures au conseil municipal du Havre ? 300 citoyens de 7 à 77 ans venus de tous les quartiers interpellent le maire Antoine Rufenacht, président du conseil d'administration de l'hôpital, et sa majorité municipale UMP sur sa politique locale. Ils le font en chanson : (Ils ferment l'hôpital, ils ferment les écoles, ils ferment les usines, y en a ras-le-bol de ces guignols.) Le droit de se soigner est un droit fondamental au même titre que celui de travailler, de se nourrir, de s'éduquer. 800 emplois en moins sur l'hôpital : c'est la casse de l'hôpital public du Havre, par son affaiblissement, c'est la mise en cause de l'accès aux soins pour tous. Les attaques successives contre les malades font qu'aujourd'hui 33% des Français se privent de soins. Sans personnels soignants, il ne peut y avoir de soins.
La décision de rendre payant le parking de l'hôpital ne fait pas l'unanimité non plus. Les familles doivent mettre la main à la poche. Taxe de naissance : pendant l'accouchement le parcmètre tourne...Taxe de décès : pendant l'agonie le parcmètre tourne...Les malades atteints de mucoviscidose se rendent en taxi conventionné pour ne plus être taxés pendant les soins.
L'école est en danger aussi, au Havre comme ailleurs. La colère des parents d'élèves était très perceptible. A la rentrée prochaine, 4 fermetures d'écoles sont envisagées par la mairie sans concertation avec les parents ni les enseignants et c'est (non négociable). Les enfants sont notre avenir, remettre en cause leurs conditions de scolarisation c'est hypothéquer leur futur, le nôtre. L'éducation a certes un coût, mais elle doit toujours avoir la PRIORITÉ sur le reste.
Quel impact une telle manifestation de mécontentement peut-elle avoir sur un maire d'une grande ville de droite et 18e fortune de France, qui plus est ? il faut dire qu'être ussu de l'école des riches, l'école des Roches à Verneuil-sur-Avre, aide à penser qu'on n'est pas du même monde. Côtoyant les familles Hermes, Michelin, Peugeot, Rothschild, Bolloré, la famille royale du Maroc...Sa fortune personnel est estimée à 47 millions d'euros
(petit joueur). Il peut se permettre de renoncer à ses 20 000 euros d'indemnité annuelle de jeton de présence au conseil d'administration de la banque des collectivités locales DEXIA pour éviter la scandale. Décidément, la crise n'épargne personne ! le groupe Amor qu'il dirige a été condamné pour contrefaçon et délocalise sa production en Chine. La solution démocratique pour éviter la nuisance de ce genre de personnage est la mobilisation citoyenne et la crédibilité de tous les partis de gauche pour éviter l'abstention et l'indifférence.
L’ invité de la semaine
Fabrice Le Berre
Secrétaire adjoint CGT au comité cental
d’ entreprise de Renault.
Penser global, agir local
Repris du post de Jennifer du 27 10h45
.....................Aussi ces procès pour outrage. Toutes ces atteintes à la liberté d’expression ajoutées les unes aux autres vont finir par nous faire entrer dans un régime hyperautoritaire dominé par la seule expression libre de Sarkozy qui lui a le droit de dire toutes les conneries qu’il veut et où il veut.................
C'est bien la raison pour laquelle il ne faut pas, à mon sens, passer son temps à contrer point par point Hadopi, Edvige et toute la panoplie des dispositions liberticides.
Nous sommes déjà sous un régime autoritaire décomplexé qui pousse toujours plus en avant son avantage faute d'avoir une opposition structurée.
La crise est une chance pour cette droite arrogante qui voit là une opportunité, dans la confusion générale, de poursuivre ses réformes de casse sociale.
A contrario ce peut être aussi une chance pour la construction d'un front commun de la gauche. D'une coalition des gauches face une crise économique de temps de guerre.
Sous le terme d'économie de guerre, il s'agit de décrire, non pas l'ensemble des rapports économiques en temps de guerre, mais leur adaptation aux exigences d'une crise: un très large interventionnisme (Etatisme) régule alors l'économie de marché, sans toutefois la faire disparaître, sans éliminer la propriété privée de moyens de production ni la libre circulation de la main-d'œuvre.
Pour l'instant c'est une guerre économique ou se pose la question de la répartition des richesses pour un nombre croissant de personnes qui considèrent que le capitalisme n'est pas la fin de l'Histoire!
Une chance historique s'offre à la gauche pour explorer d'autres voies. Si l'opportunité n'est pas saisie alors oui, ce peut être la fin de l'Histoire.
Nous n'aurons jamais le charme discret de la bourgeoisie, ce n'est pas sur ce terrain des civilités qu'il faut là contrer pour la contraindre.
Nous sommes à la croisée des chemins.
"Travaillons ensemble pour présenter la Facture Sociale à ceux qui nous gouvernent !
Rassemblement vendredi 31 octobre, ministère des finances, Bercy à 18H30..."
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/post/2008/10/29/Debut-du-concert-de-casseroles-a-18h30-le-31-octobre-devant-Bercy
Repensons Marx au 21 ième siècle.
http://semimarx.free.fr/
Il m'arrive très souvent de ne pas être d'accord avec Jean-Luc Mélenchon mais je lui rend grâce d'avoir une pensée structurée et réfléchie.Ce n'est jamais autant perceptible que quand il est face à des journalistes dont le QI est à l'instar d'un McDo : riche en graisse, pauvre en vitamine. C'était le cas avec Aphatie. Son nom lui-même illustre bien son dynamisme et sa curiosité intellectuels. Mais attention, on peut taper fort sur Sarkozy mais sur la corporation des médias : Danger. Souvenons nous de l'affaire avec Jean Marc Sylvestre.
Post 59 / maxou
Conseil municipal du Havre :
"La décision de rendre payant le parking de l’ hôpital ne fait pas l'unanimité non plus. Les familles doivent mettre la main à la poche. Taxe de naissance : pendant l’ accouchement le parcmètre tourne…Taxe de décès : pendant l’ agonie le parcmètre tourne "
Faire payer le parking de l'hôpital ?
LES SALAUDS !
Le parking qui a déjà été payé par les contribuables le sera ad vitam aeternam par les mêmes payeurs ?
Le Néolibéralisme c'est la liberté de payer tout le temps, de racheter la même chose sans pouvoir jamais payer symboliquement sa dette !
L'oligarchie se marre de la naïveté du peuple qui ne comprend rien du vol
qu'elle exerce sur lui.
Aujourd'hui ce sont les mêmes contribuables qui renflouent les voleurs ! Les banquiers voleurs qui demain les chasseront lorsqu'ils auront un compte à découvert.
Les contribuables paient l'irresponsabilité sociale et les frasques des nantis!
La bonne blague !
Et pour quels bénéfices ? Le chomage de masse, la crétinisation de masse, la paupérisation de masse, l'aliénation de masse.
Les idéologues néolibéraux en charge de la stratégie des actions à mener, commencent à faire payer le parking, puis à privatiser le parking et après ce sera l'hôpital.
Le génie pervers du néolibéralisme c'est de toujours commencer par la bande. Les agents pervers de cette idéologie attaquent toujours tout de biais, jamais frontalement. Et ça marche !
S'ils commençaient par privatiser l'hôpital ce serait la révolution, mais en commençant par le parking payant de l'hôpital, ils acclimatent les consciences.
Ils habituent les gens à toujours, toujours payer en les culpabilisant.
POURTANT ILS ONT DEJA PAYE LE PARKING !
AVEC LEURS IMPÔTS !
A force que les supers-riches ne paient plus les impôts (TEPA) il est clair que ce seront toujours les mêmes qui les paieront à leur place. C'est pas très compliqué à comprendre. Les vases communiquants.
Si ce ne sont eux qui paient, c'est donc que ce sera vous. Et vous paierez deux fois, pour vous et pour eux !
Vous vous rendez compte ? Réfléchissez ! Faire payer le parking de l'hôpital !
Ces chiens ont une imagination perverse. Ce sont des malades. Leur idéologie est malade. Il va falloir vite les arrêter avant que tout ne soit vendu et irréversible à jamais.
Nous devons vite recouvrer la santé, c'est très clair !
Je suis très critique sur le nouveau journal " Siné hebdo " car il ressemble point par point à son frère ennemi, celui qui vous savez. Ce n'est pas très original et les articles sont assez indigents. Pourtant, je continue (pour l'instant) à l'acheter.
Si je vous parle de ça, c'est qu'il y a un article cependant très intéressant en page 10 du numéro de cette semaine. Je vous engage donc à y aller voir.
Un excellent dessin d'Etienne Déllessert augmente d'autant plus l'intérêt à le lire.
Cela donne un aperçu de la fascisation de la société américaine en cours. Je pèse mes mots. Vraiment. Une répression féroce s'abat en ce moment vers les opposants de Gauche. C'est assez hallucinant ! Perquisition surprises chez les opposants fichés par la police, réquisition de leur matériels informatiques, violences acharnées de la police lors de manifestations pacifiques des opposants, tabassage en règle, emprisonnements des opposants pour
" complot visant à l'émeute à des fins terroristes " !
On rêve ! Quand on pense au plan Paulson et aux expulsions de masse (Plus de trois millions de familles à l'heure actuelle) et aux guerres impériales effroyables menées par les USA, on est en droit de s'interroger sur la suite des évènements.
Tout cela s'est passé lors de la convention républicaine.
Un espace à la libre expression des opposants avait cependant gentiment été proposé :
Un espace réduit, totalement grillagé appelé par les autorités :
" free speech zone "
Cela laisse songeur - Pas vous ?
@H2 (et les autres...)
Dans le Siné Hebdo de ce mercredi également un papier sympa au sujet de l'Amérique (Canada et US) autour de la question : "mais pourquoi les pauvres votent pour les riches ? les américains pour Bush ? les français pour Sarko ?" Puissance manipulatrice des médias, elle-même adossée à celle de l'argent ? ou alternatives pas assez crédibles ? ou les deux ?
Sinon, même conduite concernant ce journal : pour l'instant j'achète (en même temps que le Canard Enchaîné), mais j'avoue que je zappe pas mal d'articles.
J'aime beaucoup Didier Porte qui y signe un papier de temps en temps mais je préfère encore l'écouter que le lire.
Dans le droit fil de mes propos antérieurs je vous adresse ce lien vers la toujours très excellente émission "Sur les docks" par Pierre Chevalier :
L'émission d'aujoud'hui (France Culture) renvoie à ce qui s'est passé lors de l'ouragan Katrina aux USA.
Dans les quartiers populaires, pendant que l'on interdisait l'accès aux medecins pour aller soigner les gens après les inondations et la chûte des digues, les autorités permettait à des milices privées de patrouiller dans les quartiers noirs. Beaucoup des membres de ces milices étaient du KU KLUX KLAN et ils n'hésitaient pas à abattre les gens pour un oui ou pour un non. Ils laissaient pourrir les corps après avoir assassinés les gens.
Je ne l'invente pas. Plusieurs personnes témoignent dans l'émission de ce qu'ils ont vécu. A écouter :
Katrina ou la fin d'un monde (3/4) - Une tragédie afro-américaine
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/emissions/sur_docks/
Erratum. ("Quand les mots ne voudront plus rien dire, nous aurons gagné" Goebbels)
Jean-Luc Mélenchon écrit :... l’extension du camp socialiste réduisit encore le marché disponible."
A la place de "socialiste", qui concerne sans doute ici le camps des régimes totalitaires "socialistes" d'Europe de l'Est, il faut lire "stalinien". A moins que cela n'englobe aussi le camp nazi de l'Allemagne nationale-"socialiste", auquel cas il faut lire "totalitaire".
Epargnons-nous, de préférence, les mots des ennemis de la liberté et des peuples quand, sous Staline, sous Hitler ou sous Mao, ils s'autoproclament "socialistes".
Fraternellement.
Quelles sont les dernières nouvelles de notre bon roi Louis XVI ?
Notre bon roi Louis XVI était jaloux de George W. Bush et de son avion personnel " Air Force One ". Notre bon roi Louis XVI a donc demandé aux contribuables 280 millions d’euros pour avoir son " Air Force One ", ainsi que deux avions d’affaires Falcon 7X. Pourquoi se gêner ?
Lisez cet article ahurissant :
Air Force One : 280 millions d’euros pour les avions gouvernementaux.
La loi de programmation militaire 2009-2014, qui sera adoptée mercredi 29 octobre en Conseil des ministres, prévoit l’acquisition d’un nouvel Airbus A330-200 pour les déplacements du président de la République et des autorités gouvernementales.
A plusieurs reprises, Nicolas Sarkozy a exprimé le souhait d’avoir son propre Air Force One. L’armée de l’air va donc acheter d’occasion un Airbus qui vole actuellement sous les couleurs d’Air Caraïbes. Deux avions d’affaires Falcon 7X, le dernier né de Dassault, seront également commandés. Avec la modernisation des moyens de transmissions à bord, l’installation de systèmes d’autoprotection contre les missiles sol-air, et les équipements d’évacuation sanitaire, la facture globale atteindra 280 millions d’euros.
http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/10/air-force-one-2.html?xtor=RSS-450
" Boston pourrait déclarer l’état d’urgence économique":
"A Boston, la crise frappe aussi de plein fouet les enfants, de plus en plus nombreux à être privés de soins médicaux et d’enseignement, un certain nombre d’écoles publiques n’ayant plus les moyens de continuer leurs activités.
Si le gouvernement fédéral peut renflouer les gens qui ont provoqué cette crise, s’étonnent les élus, pourquoi ne pourrait-il rien faire pour les citoyens et les contribuables ? Disposer d’un logement n’est pas un privilège, mais un droit. Pourquoi les gens de Wall Street n’ont-ils aucun souci pour chauffer leur maison ? "
http://www.solidariteetprogres.org/article4747.html
" Dans une interview pour capital.fr, le site du mensuel économique Capital, Jacques Cheminade appelle à « organiser la banqueroute du système actuel » et à établir un nouvel ordre financier et monétaire basé sur des taux de change fixes, dans lequel les gouvernements souverains " doivent reprendre le contrôle de leurs monnaies et donc des banques centrales ".
http://www.solidariteetprogres.org/article4746.html
"La mort de l’Empire américain" par Tanya Cariina Hsu
" Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que le sont les armées»
(Thomas Jefferson, président américain. 1743-1826)
Les États-Unis se meurent. Ils s’autodétruisent et entraînent le reste du monde avec eux.
On dit souvent qu’il s’agit d’un effondrement du crédit hypothécaire à risque, ce qui voile la vraie raison de la crise. En l’associant à la crise des hypothèques pourries, inutiles et tangibles, on peut au moins blâmer quelque chose de « réel » pour le carnage. C’est un mythe, voilà le problème. L’ampleur de cet effondrement financier est due au fait que tout était basé sur du vide.
L’industrie financière a renommé les créances garanties « swap sur défaillance » et les paris risqués « produits dérivés ». Les directeurs financiers et les cadres du milieu bancaire vendaient l’ultime escroquerie au monde entier à l’instar des charlatans vendant leurs remèdes au 18e siècle, mais cette fois-ci en vestons et cravates. En octobre 2009, cette industrie, que peu de gens arrivaient à comprendre, atteignait les quatrillions de dollars (1000 milliards).
Soutenus par de faux espoir, les États-Unis tombent maintenant comme un château de cartes. "
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10746
@H2
Je crois qu'au contraire d'un effondrement des USA, nous assistons à une guerre thermo-nucléaire "soft" avec une arme non léthale, le taser à l'échelle du Monde : le dollar. Comment ruiner la Chine, la Russie, l'Europe de l'Est (et un peu de l'Ouest) sans lancer un seul missile : faites couler Lehman Brothers. Le dollar monte car il n'est pas dans l'intérêt de la Chine et de La Russie que le dollar se casse la figure (l'équivalent de 10% du PIB chinois et de 10% du PIB russe sont investis en obligations Fannie Mae et Freddy Mac). L'effondrement des USA se fera de l'interieur : obsésité, tension raciale, inégalités croissantes, espoir décus (Obama), etc, etc. C'est trop tôt. La crise des subprimes à l'échelle des USA sera digérée.
Éditorial
Les sous-titres
du MEDEF
par Pierre Laurent
La retransmission eu direct des discours du président de la République étant devenue monnaie courante, il serait utile d'introduire une innovation : on pourrait accompagner ces retransmissions télévisées de sous-titre destinés à traduire les envolées ^résidentielles en langage courant. Le MEDEF pourrait se charger de rédiger les sous-titres en question. Hier, pour le discours sur l'emploi prononcé par Nicolas Sarkozy à Rethel, dans les Ardennes, au moment où celui-ci a parlé de (sécurité sociale professionnelle), formule usurpée et volée à la CGT, on aurait par exemple pu lire sous les gesticulations visuels du président cette phrase extraite du communiqué publié par la patronne du MEDEF, Laurence Parisot : (La volonté du président de la république de lever les tabous sur le travail du dimanche et l'utilisation des CDD pour stimuler l'économie sont à saluer) ! Au moins, les choses auraient été claires. Dans le langage sarkozen, sécurité veut dire surexploitation et précarité.
Tout le discours de Rethel a été du même acabit. Il s'agissait, paraît-il, du troisième volet du plan anticrise du gouvernement. Mais là où les milliards coulaient à flots dans les premières annonces pour renflouer les pertes boursières des banques, il, n'y avait hier pas un centime d'euro pour les salariés et les chômeurs. Là où l'argent était distribué aux uns sans contrepartie, il n'était question hier que de cela pour les privés d'emploi : qu'ils acceptent ce qui leur sera proposé, sinon rayés des listes et du droit à l'indemnisation.
Nicola Sarkozy enrobe tout cela de beaucoup de baratin, mais voila la réalité de ce que le président ose appeler (sécurité sociale professionnelle). Dans le plan Sarkozy, on déréglemente toujours plus, on n'est plus chômeur, tout le monde est précaire pour queues de cerise. Quand au travail du dimanche, il faut avoir le culot présidentiel pour continuer à vanter cette prétendue solution, quand tant de plans massifs de licenciement sont annoncés dans des secteurs qui ont précisément tout essayé en matière de flux tendus, comme la vente par correspondance. Et que dire de l'automobile, où les précaires sont les premiers renvoyés à la maison et où entendre parler du travail le dimanche doit être vécu comme une provocation par des travailleurs tous cloués d'office au chômage technique !
Hier, Nicola Sarkozy s'est moqué du monde.
En vérité, c'est l'ensemble du plan prétendument anticrise de l'Élysée qui est à revoir. Avec ce troisième volet, on y voit effectivement très clair. Les robinets restent ouverts pour combler les pertes bancaires et faire crédit aux placements financiers des grandes entreprises. En revanche, il restent fermés pour l'investissement dans l'emploi, la revalorisation du travail, des salaires, de la consommation. les mécanismes d'étranglement des débouchés et
d'appauvrissement des salaires qui ont précisément conduit au krach sont maintenus intacts. ils conduiront inévitablement à des rechutes accélérées et amplifiées des marchés.
Nicolas Sarkozy parle d'assainir le capitalisme, mais il ne traite aucune des causes du cancer financier. Le plus inquiétant serait que son cinéma donne le change. Car, derrière son agitation médiatique, son dogmatisme et son immobilisme économique coûteront très cher.
Beaucoup plus cher que l'addition déjà lourde des dix-huit premiers mois de son quiquenna
@ H2
A l'hopital à coté de chez moi (RP), le parking est aussi devenu payant. Profit profit, rin-na-péter-des-malades-qui-zon-pas-le-choix !
Le Japon vient au secours des USA. C'est le deuxième plan pour aider l'économie US, le premier (le plan Paulson) ayant consisté à pomper l'argent des contribuables.
Japan tries to come to the aid of the US
For the first time this week a foreign country with substantial resources decisively and openly came to the aid of the US in the current financial crisis.
Scared by the rise in the exchange rate of the yen, which was threatening to seriously cut into the competivity and profits of Japan's export industries, the Japanese government openly moved. It was widely leaked that Japanese interest rates, already only at 0.5 per cent, would be cut to 0.25 per cent. Simultaneously the Japanese central bank began to sell yen, and more importantly to buy dollars, in order to try to drive down the yen's exchange rate.
The two moves opened the taps to Japanese money to flow into dollars and the US.
Japan is the country with the second heaviest financial artillery in the world to aid the United States. Its current account surplus is $197 billion a year and it has $997 billion in foreign exchange reserves. Only China, with a $372 billion balance of payments surplus and $1,905 billion in foreign exchange reserves, has greater financial firepower.
This means two considerable resources are now being deployed to attempt to shore up the US banking system. The first is the heavy burden, a major transfer of resources away from US taxpayers, i.e. ordinary people, which is involved in the Paulson bank bail out plan. Now Japan has joined in.
Japan's willingness to give open aid is, of course, a serious addition to US resources to meet the crisis and accounts for the sharp share rises on Wall Street.
Two issues are however still posed.
First, will even the combination of squeezing US taxpayers and Japanese aid be enough to stabilise the US financial system? At least at present the answer is that the situation within the US financial system is stabilised but at the expense of more peripheral parts of the world economic system having the financial blood squeezed out of them.
Second, what will be the consequences in Japan itself? The last time Japan was squeezed to aid the US was after the 1987 Wall Street crash. The reason the US economy was fairly easily stabilised following that crash was that Japan gave aid - in the form of a super lax interest and credit rate police. The result was Japan's late 1980s bubble economy followed by a now 18 year long share market and property market crash and depression that followed from 1990. It will be interesting to see the price Japan will be forced to pay this time.
Wednesday, 29 October 2008
Socialist Economic Bulletin
A Bulletin of Socialist Economic Analysis published by Ken Livingstone
Oui, terrible ce qui se passe aux USA censés être le modèle de civilisation!
Bertrand Périssé
Je pense qu'il n'a pas dit communiste car le stalinisme n'est pas le communisme, à savoir "l'idéal" du communisme tel que l'avait décrit Marx. Vous me direz, il n'est pas non plus l'idéal du socialisme.
Post 70
Oui le comble c'est que cela avait été présenté par les medias comme une "économie" car il achète un airbus d'occasion et non neuf! Evidemment il a pensé à la crise donc il s'est restreint, pauvre Sarko! Il paraît que c'est des chefs d'Etat avec les plus grandes dépenses, réceptions et dépenses personnelles.
Robespierre
Je suis un peu fatiguée ce soir pour réfléchir à toutes ces questions mais le dollar baisse depuis un an, il me semble que c'est la pente générale. Bon ils ne le dévaluent pas brutalement car c'est trop risqué et peut être ils ne voudront pas renoncer à ce que ce soit la monnaire étalon.
Quant à penser que la Chine, la Russie etc... dépendent du dollar, j'en suis moins que sûre. Certes en tant que c'est l'étalon général mais plus profondément ce sont des économies aux reins plus solides que les USA, où les taux d'investissements sont bien plus élevés qu'aux USA, les balances de paiements positives, des économies exportatrices avec des taux de croissance à 2 chiffres. Sachons regarder la réalité: l'hégémonie économique américaine n'est plus depuis longtemps et n'a été préservée artificiellement que par une surévaluation du dollar.
@ 4 Août
Sans déconner ? Les parkings des hôpitaux payants ? Depuis quand ? Depuis l'élection de machin ? De quelle étiquette politique est ta ville ? n'y a -t- il eu aucune opposition ? J'imagine que si, bien sûr. Voilà une reconquête supplémentaire pour le futur ! Oui, ça fait beaucoup de chose. Mais une fois renversée la table par les néolibéraux eux-mêmes (!) c'est à nous de tout reconstruire sur de nouvelles bases : humanistes et démocratiques !
Faire à nouveau payer les Citoyens sur un bien qu'ils ont déjà payé par leurs impôts ! Quelle magouille et quelle putasserie !
@ Robespierre
Je me nourris de diverses lectures et ne prétend aucunement savoir et tout comprendre. J'essaie toujours de donner mes sources. Chacun est juge personnellement.
Pour moi le site le plus fiable est celui-ci - Tout ce qui a été analysé depuis plusieurs années se réalisent effectivement plusieurs mois plus tard. Aucune magie là dedans mais bien véritablement une expertise visiblement parfaitement indépendante :
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-28-est-disponible!-Alerte-Crise-Systemique-Globale-Ete-2009-Cessation-de-paiement-du-gouvernement-americain_a2240.html?PHPSESSID=0fb623b3632e29667d77b9f4ce327077
Qu'en pensez-vous " Robespierre " ?
Mc Cain essaie de faire peur et d'influencer le vote des Citoyens Américains.
France 3 vient d'annoncer qu'Obama et le parti Démocrate étaient traités par Mc Cain et ses sbires de " bolcheviks " !DE MIEUX EN MIEUX !
BAISSE DU TAUX DU LIVRET A !
LES CLASSES MOYENNES ET POPULAIRES VONT ENCORE MORFLER !
NON CONTENT QUE LES CLASSES MOYENNES ET POPULAIRES RENFLOUENT LA CLASSE OLIGARCHIQUE FINANCIERE, LE GOUVERNEMENT PASSE UNE FOIS DE PLUS A TABAC LES MEMES CITOYENS ET DESESPERE LES MEMES PERSONNES.
APRES LA CHASSE AUX ETRANGERS, LA CHASSE AUX FAMILLES MODESTES EST OUVERTE !
A QUAND LA DATE DE FERMETURE DE LA CHASSE A L'HOMME ?
2012 ? EN ETES - VOUS ENCORE CERTAIN ?
USA : L'illusion démocratique au service d'une oligarchie bicéphale ?
Article instructif sur les rocambolesques " institutions démocratiques " des Etats-Unis. Allez -vous y retouver !
Extrait :
Les Pères fondateurs des États-Unis voulaient à la fois que leurs institutions soient légitimées par le peuple, et que celui-ci soit tenu à l’écart des choix politiques.
Extrait :
"Techniquement, il est possible de disposer de la majorité du Collège électoral présidentiel en n’ayant qu’un tiers des voix des citoyens."
Extrait :
" Dans les démocraties, le scrutin est l’affaire des citoyens. Généralement, des fonctionnaires communaux ou territoriaux tiennent le bureau de vote, mais ce sont les citoyens qui dépouillent les suffrages sous le regard de représentants des candidats. Aux États-Unis, la tenue des bureaux de vote est sous-traitée à des firmes privées."
Extrait :
"Diverses études scientifiques sur ces machines, notamment celle du professeur Avi Rubin de la John Hopkins University, ont toutes conclues qu’elles n’offraient aucune garantie de sécurité. Il est enfantin et rapide de modifier les logiciels pour truquer les résultats sans laisser la moindre trace. La plupart des ordinateurs de vote utilisés aux USA ont été conçus par Global Election Systems (GES), sous l’autorité de Jeff Dean. Or cet informaticien a été condamné 23 fois pour avoir truqué des logiciels internet destinés à d’autres usages et avoir abusé de ses clients. L’usage de ce type de machine est incompatible avec le principe démocratique et il est surprenant que les citoyens US acceptent de participer à une telle mascarade. "
Extrait :
" À défaut de pouvoir organiser un suffrage censitaire, plusieurs États ont édicté des lois supprimant les droits civiques des personnes condamnées pénalement pour une période déterminée. Au Kentucky et en Virginie l’interdiction est prononcée à vie. Certains États ont étendu cette privation aux personnes verbalisées pour des infractions au code de la route. Sachant l’injustice qui caractérise la Justice US, les criminels condamnés sont presque exclusivement des pauvres de couleur. Au Michigan, le législateur vient d’étendre la privation des droits civiques aux familles victimes de la crise des subprimes, qui n’ont pas été en mesure de payer les traites de leurs emprunts et dont on a confisqué la maison. Ainsi, non seulement les citoyens ne choisissent pas leurs dirigeants, mais ce sont les dirigeants qui choisissent leurs électeurs. "
Extrait :
"George W. Bush avait été triomphalement élu par 286 membres du Collège électoral présidentiel, mais il n’avait obtenu que 62 millions de voix citoyennes, soit 28 % des citoyens en âge de voter. "
Eloquent non ?
http://www.voltairenet.org/article158431.html
Italie malade : Umberto Eco et la malédiction des Italiens
http://www.contre-feux.com/politique/umberto-eco-et-la-malediction-des-italiens.php
Bojour à tous,
Paris. Sans-papiers : une femme piégée par la mairie
La mairie du 5 e arrondissement a dénoncé à la police une Équatorienne en situation irrégulière venue inscrire son fils à l'école. (Du jamais vu), selon les associations.
Délation à Paris
Maintenant. Le service public est perçu comme un danger.
La nouvelle va se répandre comme une traînée de poudre chez les sans-papiers.maintenant leservice public est perçu comme un danger.
Le groupe communiste au Conseil de Paris dénonce un (Zèle nauséabond dans la chasse aux sans-papiers) et rappelle que (la loi considère l'instruction obligatoire pour tous les enfants de six à 16 ans, quelle que soit la situation des parents).
Qui l'aurait cru ?
"L'archipel des Seychelles est très fortement frappé par une crise économique et se trouve au bord de la faillite."
http://www.parismatch.com/parismatch/Dans-l-oeil-de-match/Reportages/Les-Seychelles-au-bord-du-gouffre/(gid)/55129
Lien Parismatch
Désolé, mais je trouve le billet de Jean-Luc Mélenchon sur " l'illusion de la fin de la politique " assez vague et parfois troublant ; " la fin de la légitimité acceptée des paradigmes du discours et de la culture libérale dominante ", " les uns et les autres restent de droite ou de gauche mais d'une autre manière plus humaine " ! C'est un propos ésotérique ou quoi ? Pour l'instant il y a une politique qui sert l'économie dominante, et une politique qui lutte contre. Il y a ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui le subissent ; les antagonismes sont bel et bien là. Pensez-vous que les grandes fortunes laisseraient, par une soudaine bonté d'âme, les politiques mettre loeur nez dans leurs cassetes d'or ? Ce n'est pas une " nouvelle cohérence en politique " qu'il faudrait, mais un renouvellement total de la classe politique rivée à ses avantages comme les morpions..! Je ne vois pas comment, ni pourquoi, les élus de droite parleraient d'une manière plus humaniste alors que le système économique qu'ils défendent ne s'y réfère en rien. Même chez les socialistes...! Hélas !
Enfin, en ce qui concerne les élections US, ne vous excitez pas trop, Obama ne fera pas une politique radicalement différente de celles qui ont été menées jusqu'à présent. Et il faudrait aussi s'interroger sur le soudain intérêt des médias français pour Obama alors que leur président mène une relation amoureuse avec Dobeuliou.
Confirmant l'information, le maire du 5e arrondissement, Jean Tibéri, joint par téléphone, ne veut pas (blâmer une fonctionnaire qui ne fait qu'appliquer l'article 40 de la loi du 3 décembre 1985). celle-ci donne obligation aux fonctionnaires de transmettre au procureur tout ce qui peut être considéré comme un délit.
(Ensuite, au procureur d'apprécier), conclut Jean Tibéri.
(A paris on n'a jamais vu ça, s'inquiète Brigitte Wieser. La nouvelle va se répandre comme une traînée de poudre chez les sans-papiers.
(Il y a forcément eu délation, la convocation est claire, remarque Brigitte Wieser. La question maintenant est de savoir si nous avons affaire à un fonctionnaire zélé ou à des instructions du maire.) l'officier de police judiciaire, à l'origine de la convocation, se réfugie derrière le secret professionnel : (La police n'a pas à communiquer sur l'origine de ses fichiers.)
L'histoire remonte au mois de juillet 2008. Mme M., qui vient d'emménager dans le quartier, se rend en mairie pour y inscrire son fils de huit ans à l'école. Le fonctionnaire lui demande alors si elle possède un titre de séjour, une information qui n'a pas à être demandée pour une inscription scolaire.
Normalement, trois pièces sont nécessaires: le livret de famille, le carnet de santé de l'enfant, et un justificatif de domicile.
Les conséquences de cette demande ne se font pas attendre. Fin août Mme M. reçoit une convocation au commissariat, à laquelle elle ne répond pas. Il y a quelques jours, une deuxième convocation est déposée dans sa boîte aux lettres. Cette fois, plus précise.
Sous l'en-tête de la préfecture de police judiciaire précise : (Motif : suite à l'inscription de votre enfant à l'école et votre situation alors irrégulière en France.) Pour RESF, le lien entre l'inscription en mairie et la convocation est évident. (Il y a forcément eu délation, la convocation est claire, remarque Brigitte Wieser.......
Il faudra rappeler à M Tibéri que les SS aussi ne faisaient que leur boulot !
Bonjour Maxou
Il y a déjà eu un précédent, il y a plusieurs mois, d'un sans papier arrêté à la sortie de la poste. Une employée avait alerté les services de la police. Heureusement pour l'homme, elle s'était trompée!
Sur le plan emploi
1) Si Sarkozy voulait vraiment relancer l'emploi par une politique de grands travaux à la Keynes, pourquoi ne fait-il pas construire des logements. Il y a un manque criant de logements dans les villes. A Paris, cf article d'hier dans Libé sur les pérégrinations d'un pigiste, c'est la croix et la bannière pour louer un truc hypercher et minable. Et puis il y a tous les gens sans logis, les travailleurs qui dorment dans leur voiture, les gens dans la rue.
2) s'il veut vraiment selon son grenelle de l'environnement créer des TGV (et pourquoi pas plus de bus, métro etc...) qui sont meilleurs que les voitures, c'est certain, pourquoi alors ferme-t-il plein de gares du fret? Ils préfèrent les routiers qui polluent et encombrent les routes?
3) Les contrats "aidés" ne concernent que les gens licenciés (de boites de moins de 1000) et cela représente à l'heure actuelle 5% des nouveaux inscrits à l'ANPE. En plus cela ne crée pas de l'emploi mais c'est un "accompagnement" des chômeurs pendant un an. Les chômeurs n'ont pas besoin d'être accompagnés mais d'avoir un boulot.
En gros, tout cela n'est que du pipot, comme d'habitude, avec Sarkozy. Des mots, des mots et une réalité qui va complètement à l'inverse de ce qu'il dit! Y en a marre de ces mensonges, de son populisme et de cette démagogie.
Bonjour et merci jennifer, vous avez raison, et je lis on ne peut laisser passer, hier, donc aujourd'hui, une demande de régulation par le travail a été déposée à la préfecture de Paris.
Convoquée jeudi matin, 9 h 30, au commissariat central de police, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, elle ne sera pas seule. (Nous serons un certain nombre à l'accompagner, promet Bénédicte Kermadec. On ne peut pas laisser passer, symboliquement, c'est très choquant.)
Je suis obligé de partir A +
Les grands patrons imposent à leurs salariés de se serrer la ceinture.
En revanche, les grands patrons se versent un salaire en augmentation de 20 % par rapport à l'année dernière !
Les grands patrons gagnent en moyenne 310 SMIC par mois.
Jeudi 30 octobre 2008, sur le site du journal Le Figaro :
Les salaires des grands patrons ont progressé de 20 % en 2007.
Les 50 premiers patrons français ont touché en moyenne un revenu de 383 000 euros par mois, en hausse de 20 % en un an, selon le magazine « Capital ».
Numéro 1 des patrons français les mieux payés : Jean-Philippe Thierry. A la tête d'AGF Allianz, il a empoché 23,2 millions d'euros en 2007, soit 1,9 million d’euros par mois.
Deuxième du classement du magazine « Capital », Pierre Verluca, le patron de Vallourec. Avec une rémunération en hausse de 32 %, il a gagné 12,4 millions d’euros l'an dernier, quand le « profit de sa société augmentait d'à peine 8 % », selon le mensuel économique.
Gérard Mestrallet, le Pdg de Suez, est sur la troisième marche avec un revenu annuel de 12,2 millions d'euros.
Suivent Jean-Louis Beffa, le Pdg de Saint-Gobain (10,2 millions d'euros) et Xavier Huillard (10 millions d'euros), le patron de Vinci.
Le classement du magazine a été établi en prenant en compte les salaires, avantages en nature (voitures de fonction) ainsi que les plus-values sur les stocks-options, lesquelles, « vitaminées par la flambée de la Bourse », ont « rapporté 70 % de plus » aux patrons qu'en 2006, note « Capital ».
Ainsi, les 50 premiers grands patrons d'entreprises cotées en Bourse ont en moyenne touché un revenu de 383 000 euros par mois en 2007, l'équivalent de 310 Smic.
http://www.lefigaro.fr/patrimoine/2008/10/29/05001-20081029ARTFIG00472-les-salaires-des-patrons-progressent-toujours-.php
Diffusion d'une information fiable arrivée par voie syndicale.
Pour une sonnerie, c'est une belle sonnerie !
Allez donc voir chez : http://www.hoaxkiller.fr/hoax/2000/piratage_telephones_portables.htm
Information du Ministère de l'intérieur
A l'attention de tous les détenteurs de téléphone portable
Un correspondant laisse un message afin que vous le rappeliez au
06 07 74 52 41.
N appelez surtout pas ce numéro ou vos factures augmenteront sans commune mesure.
Cette information communiquée par
l Office Centrale de Répression du Banditisme est à diffuser le
plus largement possible.
Depuis quelques temps, des escrocs ont trouvé un système pour utiliser frauduleusement vos
portables. Ils vous appellent sur votre GSM, et se présentent comme le "Provider" Orange, SFR,
Bouygues, auquel vous êtes abonné; ils demandent ensuite de composer un code qui est le 09 # en
vous expliquant qu'il s'agit de vérifier le bon fonctionnement de votre portable.
NE COMPOSEZ SURTOUT PAS CE CODE ET RACCROCHEZ IMMÉDIATEMENT.
Ils disposent de l outillage permettant grâce à ce code de lire votre carte SIM.
Il ne leur reste alors plus qu'à créer une nouvelle carte.
Cette fraude se pratique à grande échelle, il est donc nécessaire de faire suivre cette information très
rapidement au plus grand nombre de personnes de votre entourage, particuliers, entreprises, etc.
Et aussi
ATTENTION !
A transmettre.... URGENT
Si vous avez un appel téléphonique sur votre téléphone portable et que "A C E" s'affiche, ne
répondez pas, annulez l'appel. C'est un virus qui détruit la carte SIM, et endommage le
portable. Ceci a été confirmé par Motorola, Sagem et Nokia...
N'HESITEZ PAS A TRANSMETTRE CE MESSAGE S.V.P.
Renault : l'appel à la raison
SOCIAL. Quarante salariés de Renault à la barre : les élus PC demandent au préfet d'exiger un retour à la raison.
Quarante-six salariés de Renault Sandouville sont appelés à la barre ce matin. Assignés par la direction de leur usine, ils sont poursuivis pour avoir (bloqué) à plusieurs reprises les accès au site industriel au cours de ces dernières semaines, manifestant ainsi leur colère après
l'annonce, en juillet, de plus de mille suppressions de postes. Lors du procès en référé ce matin, qui devrait être suivi par de nombreux salariés puisqu'un appel à la grève a été lancé par la CGT, la direction veut obtenir l'autorisation de la justice pour faire dégager les portes de l'usine au cas où des faits similaires se reproduiraient.
Il y a quelques mois, un procès du même genre avait eu lieu au Havre lors d'un mouvement social chez SaverGlass-Tourres et Cie. La direction avait alors poursuivi des salariés et obtenu que les accès à l'usine puissent être libérés avec le concours de la force publique. Ce
qu'a finalement toujours refusé l'ancien sous-préfet du Havre, seul, dans ce cas-là à pouvoir donner l'ordre d'agir. A l'époque, le représentant de l'Etat avait jugé (inutile) de lancer une telle opération dans un climat social tendu.
Paul et Lecoq
en appellent à la raison
L'assignation, dont les quarante-six salariés de Renault font aujourd'hui l'objet, suscite des réactions. A gauche, Jean-Paul Lecoq et Daniel Paul, les deux députés communistes du Havre et de la circonscription de Sandouville, ont adressé mardi soir un courrier au préfet de Seine-Maritime, Michel Thénault. Pour les deux élus, la décision de poursuivre les salariés
(nous stupéfie autant qu'elle nous indigne). Dans leur courrier, les deux parlementaires en appellent à (la raison).
(La situation est suffisamment grave et elle nécessite la mise en place d'une table ronde réunissant tous les acteurs de la filière automobile intervenant sur le site de Sandouville, afin de créer toutes les conditions d'un avenir pérenne à cette entreprise, plutôt que de vouloir régler des comptes avec les salariés qui défendent leur outil de travail), estime les deux élus.