04nov 08
Parfois un rien vous fait basculer de la routine à l’exaspération. Là c’est parce que je découvre que je suis annoncé ce mardi soir à Béthune pour un meeting de la motion Hamon quoique j’ai dit à plusieurs reprises que je ne pouvais pas y être présent. J’aime bien le Pas de Calais, mais quand même ! J’en reviens. J’étais en effet déjà ce lundi soir à Arques pour la réunion de présentation des motions dans la huitième circonscription. Si le coup de Béthune m’énerve c’est que je déteste qu’on se serve de mon nom pour remplir la salle, premier mensonge, avant d’annoncer que je suis retenu en dernière minute, deuxième mensonge. Cette mauvaise manière venant de ma propre motion me fait mâcher des cendres. Elle est à l’image d’un congrès socialiste parmi les plus désolants auxquels j’ai participé. Un objet glissant, sans bords ni poignées, qui ressemble chaque jour davantage à un pur jeu de rôle. A l’extérieur du bocal, mes amis qui ne sont plus membres du PS sont goguenards, dans le meilleur des cas. Sinon ils baillent quand je leur parle des enjeux de cette bataille. Je n’ai pas le moral ? C’est vrai, parce que les pronostiqueurs prévoient un classement d’arrivée où les blancs bonnets, les bonnets blancs et le contraire se livrent une compétition serrée en tête tandis que la motion de gauche fait, une fois de plus, de la figuration. Et cela rapproche de moi une mise au pied du mur politique qui m’accable. Bon. Juste avant la réunion des motions j’ai été reçu par une délégation des ouvriers de la cristallerie d’Arc et de ceux de la cartonnerie Cascade. Ils sont à bout, avec des lettres de licenciements pour horizon. Après qu’on a fait un tour de leur problème, il y a eu une séquence humour. Noir. Car ils m’ont recommandé de «mettre de l’ordre au PS». En effet des élus locaux leur avaient téléphoné avant pour les dissuader de me rencontrer. Socialistes bien sûr. Mais de la bonne motion. Vous voyez ce que je veux dire. Non ? Décidément ce congrès est opaque. Par contre la situation des gens est claire. Ils sont dans la mouise jusqu’au cou.
Le gouffre
La cristallerie d’Arc perd des emplois comme une saignée ininterrompue. 1000 emplois par an. C’était la grosse boite du coin. Une institution, un monument, un style de vie, avec 12 000 salariés. Les gros cerveaux ont appliqué la routine inhumaine pour faire cracher du fric aux cailloux eux-mêmes : direction la Chine. On connaît la musique et le refrain: coûts du travail, compétitivité, flexibilité modernité bla bla. Pas besoin de faire un dessin. Et personne dans l’Etat ne fait rien qui vaille la peine d’être signalé pour arrêter le désastre. Sauf les salariés, malades d’angoisse qui tachent de résister comme ils peuvent. Ceux de la cartonnerie sont des quasi saints. Ils restent calmes. Je me demande comment ils font après s’être fait gruger comme ils l’ont été. En effet, ils ont eux-mêmes décidé d’augmenter leur temps de travail. En échange de rien. Mais pour rien. Car une grosse machine qui produisait 600 tonnes de carton par an est quand même mise à l’arrêt. 102 postes de travail en moins, 86 licenciements économiques. La routine ? Presque. Mais particulièrement saumâtre. En effet il s’agit de l’unique usine pour la France, le Benelux et la grande Bretagne qui produit du carton à 100% à partir de produits recyclés. La ministre Lagarde, du gouvernement du Grenelle de l’environnement bla bla, n’a jamais reçu personne. Les faiseurs de phrases écolo gouvernementaux n’ont pas eu une seconde pour s’y intéresser. Et ainsi de suite. Entre le monde des annonces en haut, des postures, des votes unanimes à l’Assemblée nationale et celui de la production réelle par des gens en chair et en os il y a plus qu’un fossé: un gouffre.
La Chose
Tout creuse l’écart, quand point par point la réalité est à l’inverse des discours. Et rien ne vient combler l’écart. Travailler plus pour gagner plus : bernique. Produire vert : foutaise. Développer la recherche et la créativité : tous les postes de direction de la recherche sont supprimés dans ces boites. L’Europe qui nous protège: les gens pensent qu’on les prend pour des idiots. L’Europe ce n’est pas la solution, c’est le problème. Et ainsi va la vie. La crise financière devient une crise économique qui devient une crise sociale qui arme à son tour les ressorts de la crise politique. La crise politique c’est ça: ceux d’en bas n’en peuvent plus de constater que leur sort ne devient jamais un sujet politique. A la réunion des motions, on s’est concentré sur l’essentiel si j’en crois ce que j’ai entendu : les socialistes ont besoin d’un chef. Et des idées bien sûr. Des idées neuves et modernes. Et ainsi de suite. Dehors, devant la salle de réunion, les idées pas neuves et pas modernes passaient dire un petit bonjour aux copains à la baraque à frites du coin de la rue. Ceux-là parlent aussi, quand on veut, de leur production de pointe et de leurs machines ultra modernes mises à l’arrêt. Dans toute cette histoire ce qui est archaïque et très dix neuvième siècle, c’est juste qu’en face de la violence de l’exploitation et des licenciements, les mots de la lutte de classe aient disparus de la bouche des porte paroles politiques tandis que sa réalité se vautre sur les gens et les étouffe sans que la chose ait un nom pour la nommer.
Alors, sénateur, on a un petit coup de blues ? On s'aperçoit que la motion C ne va pas s'imposer ? Franchement, qui a cru une minute que ce parti de notables pouvait basculer à gauche ? Quiconque connait un peu la sociologie de ce parti se rend bien compte que ce n'est pas un parti de classe et qu'il ne défend pas les plus faibles. Sinon, il enverrait des ouvriers, des employés ou des chômeurs à l'Assemblée nationale.
Monsieur Le Senateur,
C'est vous qui avez declare que la motion Hamon pourrait arriver a faire 25%.
C'est vous qui, toujours, vous avez mefie des pronostiqueurs.
Votre probleme est toujours que vous n'aimez pas privilegier la forme sur le fond.
Jamais, meme quand cela s'impose.
Vous, vous n'avez pas le droit a paraitre defaitiste.
Ni meme d'avoir ces lunettes (qui empechent de vous faire confiance)
Salutations Socialistes Amicales
P.S. Pour vaincre Sarko en 2012, Il faut un Ps rassemblee avec une ligne de gauche decomplexee, YES WE CAN
Bonjour Monsieur le Sénateur, j'ai lu votre billet et ça fait mal de voir qu'encore une fois des ouvriers, du cristal, du carton, enfin bref ils vont-être virés comme des malpropres, malheureusement, la fête continue !
Mais si j'ai bien compris, un autre sujet vous attend aujourd'hui au Sénat, les retraites.
Encore une triste journée, car il va falloir encore vous battre au Sénat et voter contre une nouvelle attaque de l'UMP au sujet du droit qui va être généreusement accordé à la classe salarial de prendre sa retraite à 70 ans.
Car en effet quelle injustice d'être obliger de partir a la retraite 65 ans ?
Mais enfin heureusement la droite est là pour rétablir la justice sociale dans ce pays !
Du moins c'est ce que vos collègues sénateurs de droite vont essayaient de vous expliquer !
Courage Monsieur le Sénateur, il y à beaucoup d'ouvriers avec vous....
4 nov o8 Benoît Hamon se rend ce soir à Verquin, près de Béthune.
La mondialisation n'est pas qu'économique.
Fin de l'hégémonie culturelle des USA?
http://ablog.typepad.com/keytrendsinglobalisation/2008/11/on-15-november-a-new-era-in-world-history-begins.html#comments
Bien pessimiste ce billet.
Le ver est dans le fruit.
Je veux simplement livrer le fruit d'une petite et modeste expérience, qui à mon niveau éclaire en partie ce qu'est devenu le PS, c'est à dire essentiellement un parti d'élus, ou plutôt, dont l'appareil est tenu par des élus (ou par des permanents). La base militante existe sans doute, mais elle semble bien trop faible.
Je suis élu local depuis 2001, une petite commune de moins de 2000 habitants. Dans ces petites communes toutes les listes sont a-politiques : si tu déroules ton drapeau rose, rouge, vert ou bleu tu es mort. Ce qui ne veut pas dire que les jeux politiques n'existent pas ni que les électeurs ne cherchent pas à classer les divers candidats. Par exemple aux dernières élections la rumeur publique m'attribuait la carte de la LCR. Depuis 2008 je suis conseiller municipal d'opoosition, autrement dit j'ai essentiellement un pouvoir de parole. De 2001 à 2008 j'étais adjoint, et à ce titre conseiller communautaire dans l'agglo du coin. Là on entre de plein pied dans l'arène politique. De mon côté, plus que je découvrais les multiples rouages du système par lesquels notre ordre social et économique se perpétue et plus je me sentais glisser à gauche et monter le sentiement de révolte. Mais chez beaucoup de mes collègues j'observais au contraire une forme d'adhésion contrainte, la mort dans l'âme, mais quand même, à cette logique du système qui veut que les territoires sont en concurrence les uns avec les autres. Défendre son territoire, les intérêts de ses habitants, c'est inévitablement l'inscrire dans les règles de la compétition. Il faut attirer les entreprises (ou leur éviter de partir) pour développer l'emploi ? Pour attirer les entreprises il faut être attractif, bref, faire des compromis qui en clair sont des cadeaux aux entreprises, qu'elles prennent bien sûr avant de partir quelques années plus tard. Mais ce contexte quotidien de concurrence territoriale est celui dans lequel vivent tous les "cadres" du PS : qu'ils soient maires ou adjoints de grande ville, président ou vpdt de conseil général ou de communauté d'agglomération. A force de baigner dans ces eaux ils s'imprègnent inévitablement des courants idéologiques qui les traversent, d'où peu à peu cette dérive libérale de la majorité des leaders socialistes. C'est toute leur expérience d'élu local soumis à l'impératif de la concurrence qui les prépare à cette conversion idéologique.
Le scrutin majoritaire pour les législatives fait le reste.
Voilà. Ce tableau m'amène à rejoindre le constat de Gilbert (post 1)
"Quiconque connait un peu la sociologie de ce parti se rend bien compte que ce n’est pas un parti de classe et qu’il ne défend pas les plus faibles. Sinon, il enverrait des ouvriers, des employés ou des chômeurs à l’Assemblée nationale"
Sur la motion C (Benoît Hamon)
Nous sommes quelques-uns ici à avoir déjà relevé que la dynamique d'union était encore bien "fragile". L'incident de Béthune en est une illustration de plus : quand on ne peut pas participer à un meeting (ce qui peut se comprendre), n'est-il pas possible d'être malgré tout présent, par un message lu, une vidéo, la présence d'amis locaux, que sais-je, je pense qu'il y a mille façons de gérer ces aléas sans laisser transpirer ce très démobilisateur sentiment de division, de querelles mesquines ?
M. Mélenchon, vous évoquez dans ce billet "un classement d’arrivée où les blancs bonnets, les bonnets blancs et le contraire se livrent une compétition serrées en tête tandis que la motion de gauche fait, une fois de plus, de la figuration" et poursuivez "Et cela rapproche de moi une mise au pied du mur politique qui m’accable". Vous êtes déjà dans l'après congrès. On sait bien que Hamon et vous diverger sur les suites à donner en cas de défaite de l'aile gauche : Hamon n'envisage pas autre chose que de rester au PS et de poursuivre la lutte à l'interne. Vous, vous hésitez en soupesant les risques et paris du projet d'être l'Oscar Lafontaine français en créant un autre parti rassembleur à la gauche du PS.
Sur le fond je crois plutôt à cet avenir tant il me semble évident que le PS est déjà trop avancé dans sa décomposition idéologique et la dérive de son socle social (cf mon post précédent).
Mais j'avoue que je n'aime pas l'idée que ce choix au "pied du mur" n'advienne pas APRES une lutte complète et sincère au service du projet porté par la motion Hamon.
Tout à fait d'accord avec le billet de maxou. Encore une fois on nous offre généreusement de nouvelles "libertés" (!) qui ne sont des coups de canif répétés dans le peu qui reste de protection et droit social.
Et vous verrrez, il y aura bien quelques parlementaires socialistes pour penser que c'est bien, qu'il ne faut pas faire de l'opposition systématique...
Eh oui, ce congrès est rempli de tartuffes. il y a d'ailleurs une coalition des langues de pute contre la motion A, qui serait celle des affreux apparatchiks. observons tout de même le nombre de dates et de lieux où on a vu Delanoe mouiller la chemise. pas sur que beaucoup de signataires d'autre motions l'égalent sur ce terrain.
et ayons une pensée émue pour Gérard Collomb, qui n'est pas le moins à plaindre parmis les dindons de la farce:
http://sauce.over-blog.org/article-24195326.html
@ Bruno
Tout à fait d'accord avec vos analyses aussi bien en ce qui concerne l'idéologie entrepreneuriale qui finit par imprègner tous les élus locaux -et qui est un des effets de la décentralisation réalisée par le PS- qu'en ce qui concerne l'attitude unitaire à adopter jusqu'au congrès. Plus l'aile gauche du PS sera forte et plus l'avenir demeurera ouvert, au PS et à gauche. Mais il est évident que si la motion social-libérale et européiste de BD -le représentant de la gauche-caviar et le prototype de l'élu local gagné à l'idéologie entrepreneuriale- l'emporte, la messe sera dite. Par ailleurs, dès la fin du Congrès, la question des européennes devra être posée. Il existe une forte demande, à gauche, de listes unitaires hostiles au traité de Lisbonne. Jean-Luc Mélenchon a un rôle de tout premier plan à jouer afin que de telles listes puissent voir le jour.
Bonjour à tous,
Retraites. Travailler jusqu'à 70 ans…
Les députés ont adopté une disposition permettant à tous les salariés de plus de 65 ans de poursuivre, s’ils le veulent, leur activité « dans la limite de 5 années ». Le PCF, le PS, les Verts et la CGT dénoncent la mesure.
Les salariés pourront continuer à travailler jusqu’à 70 ans, si une mesure votée dans la nuit de vendredi à samedi par les députés, et critiquée par la CGT et l’opposition, est définitivement adoptée par le Parlement.
L’Assemblée nationale a amendé, lors de l’examen en première lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2009, un article qui interdisait, dans sa version initiale, aux employeurs de mettre leurs salariés à la retraite d’office après 65 ans, à partir de 2010.
Suivant l’avis de sa commission des affaires sociales, l’Assemblée a estimé que "cette suppression pure et simple de la procédure de mise à la retraite" pourrait causer des "difficultés pour les entreprises", et a jugé préférable de repousser l’âge limite de départ à 70 ans
http://www.humanite.fr/Retraites-Travailler-jusqu-a-70-ans
B.Hamon au meeting de Paris.
http://www.dailymotion.com/video/x7acig_meeting-parisien-intervention-de-be_news
@Carlo (/européennes)
"Il existe une forte demande, à gauche, de listes unitaires hostiles au traité de Lisbonne. Jean-Luc Mélenchon a un rôle de tout premier plan à jouer afin que de telles listes puissent voir le jour".
Tout à fait d'accord.
Le bon indicateur de ce que sera devenu le PS après le congrès est ici.
A Reims il peut sortir une orientation disons "rose soutenu" mais qui en fait ne soit que du pipeau pour coller à l'air du temps et faire le dos rond. J'espère que Hamon ne cautionnerait pas une telle mascarade. Le vrai indicateur sera la position des uns et des autres sur le traité de Lisbonne : ces positions devront nécessairement être clarifiées pour les européennes. Je n'imagine pas que des socialistes de l'aile gauche puissent se ranger derrière des listes socialistes officielles qui défendraient le traité de Lisbonne (entre autre en demandant aux Irlandais de revoter ce que souhaitait hier Attali sur France Inter !). Dès lors ils deviennent effectivement disponibles pour être des acteurs forts de la constitution de telles listes unitaires à gauche.
Congrès du PS : Benoît Hamon à la hausse
Les propositions de l’aile gauche suscitent un intérêt grandissant parmi les militants du PS.
« Les archaïques d’il y a quelques semaines sont devenus fréquentables, nous n’allons pas nous en plaindre », a constaté mercredi Benoît Hamon, le leader de l’aile gauche du PS, rassemblée dans la motion Un monde d’avance. À l’adresse de ceux qui, au PS, auraient souhaité voter en faveur du plan Sarkozy, Benoît Hamon a lancé : « Rien ne serait pire pour le PS que son action se confonde avec celle ou ceux qui veulent renflouer le système, sauver un monde qui ’s’éteint inexorablement. »
Le jeune candidat à la succession de François Hollande était entouré en particulier d’Henri Emmanuelli, de Pierre Larrouturou ou de Paul Quilès pour une conférence animée par Liêm Hoang-Ngoc à l’Institut d’études politiques de Paris. L’amphithéâtre archi plein témoignait du nouvel intérêt suscité dans l’actualité par la gauche du PS chez les militants et aussi les dirigeants de ce parti : l’abstention finalement choisie à l’Assemblée nationale sur le plan Sarkozy plutôt qu’un vote favorable un temps souhaité par François Hollande en est l’illustration.
Un plan que Benoît Hamon juge « sans doute nécessaire car il fallait des réponses techniques à la crise financière », mais « qui demeure insuffisant et mensonger ». Et de pointer « le coût pour les contribuables », « une non-protection contre la récession », et « l’amnistie à l’égard de ceux qui ont fauté ».
Une crise qui, selon lui, concerne le capitalisme lui-même. « Je plaide pour un nouveau réalisme économique de gauche », expliquera Benoît Hamon. Les réponses politiques doivent, selon lui, s’articuler autour de six points (lire la contribution détaillée ici).
D’abord, une autre ambition européenne passant par « un fédéralisme économique » et la suppression du pacte de stabilité. Puis « un meilleur contrôle des activités bancaires et de crédit », avec de manière prioritaire la lutte contre les paradis fiscaux. Il évoque ensuite « une modification de la répartition des richesses ».
Explication : alors que les hauts revenus augmentent régulièrement, et que ceux des classes moyennes stagnent, la croissance n’a été tirée que par l’endettement alimenté par le crédit hypothécaire nourri par la machinerie financière. Il y a donc une urgence sociale et un impératif économique à mettre un terme à la modération salariale, d’autant que les profits n’alimentent plus l’investissement mais la rémunération des actionnaires dont l’épargne a nourri les bulles spéculatives. « C’est pourquoi, la politique salariale doit conduire à l’indexation des salaires sur les gains de productivité et l’inflation. » Il propose par ailleurs de « fixer des restrictions européennes au libre-échange » au non d’une « préférence communautaire ».
Pour Benoît Hamon la recapitalisation du système financier doit être l’occasion de « définir le périmètre d’un pôle public financier stable et solide » au service de la politique industrielle. Enfin, il se prononce en faveur d’une réforme fiscale avec l’abandon du paquet fiscal et la création d’un impôt universel et progressif sur le revenu, l’impôt sur les sociétés devant être modulé selon l’usage qui est fait des bénéfices.
http://www.humanite.fr/Pour-un-nouveau-realisme-economique-de-gauche-Par-Benoit-Hamon,926120
Monsieur Mélenchon,
Ah non ! Si vous aussi, vous vous mettez à flancher, où va-t'on ? Où puiserons nous le courage si le plus incisif d'entre nous déséspère. Allez du nerf ! Nous sommes dernière vous. Sachez que votre action et vos prises de position m'ont amené, moi, à adhérer au PS et à soutenir la motion Hamon. Il y a du sang neuf, de la jeunesse qui déborde d'énergie et de colère. On ne la voit peut être pas sur les JT de TF1 mais elle existe et elle ne demande qu'à s'éveiller. Sentez vous le ras-le-bol autour de vous ? Sentez vous la rage contenue, la colère qui monte ? La crise approche. C'est malheureux. Nous allons tous en souffrir. Mais peut être que cela poussera le peuple à se réveiller.
Ca te démangeait dit ? fallait que tu tires dans le dos à la dernière minute ? tu ne pouvais pas en discuter avec les dirigeants des autres contribs ? non faut faire un article sur ton blog histoire de polémiquer ?
J'en suis sûr, je vais arrêter de vous lire !
J'ai consommé et respecté vos bon sens et en particulier le pédagogique mais mon respect a ses limites ; celles de vos stratégies naïves ou d'intérêt.
J'ai peur pour vous du bilan que vous allez faire de votre "carrière" politique. Moi j'en dirai aujourd'hui que vous vous gaspillez.
Nous avons besoin de gens comme vous, mais vous n'êtes pas là où on vous attend et on en perd patience. Alors, on va couper le contact. Dommage.
Votre sincérité et votre compétence ne servent que votre posture de tribain trublion.
A force d'user de l'attention, vous abusez le citoyen à qui vous enseignez. Vous contribuez ainsi à dépolitiser et à désengager les gens de bonne foi. Votre réflexion est trop improductive et Votre entêtement PS ne nous sert à rien.
Salut. Je vous aimais bien pourtant.
Salut. Je m'engage et je vous espère.
Je passe au réalisme. Je prends des risques. J'adhère au NPA.
Jean-Luc Mélenchon :
"Dans toute cette histoire ce qui est archaïque et très dix neuvième siècle, c’est juste qu’en face de la violence de l’exploitation et des licenciements, les mots de la lutte de classe aient disparus de la bouche des porte paroles politiques tandis que sa réalité se vautre sur les gens et les étouffe sans que la chose ait un nom par lequel la nommer."
Gilbert :
“Quiconque connait un peu la sociologie de ce parti se rend bien compte que ce n’est pas un parti de classe et qu’il ne défend pas les plus faibles. Sinon, il enverrait des ouvriers, des employés ou des chômeurs à l’Assemblée nationale”
La conclusion à ces excellents diagnostics.... ? Je n'ose l'exprimer.
Il y a comme un air frais de révolte Français qui cherche à s'infiltrer au travers de canaux étroits et qui ne va cesser de s'engouffrer dans les brèches ouvertes
par la crise et les faillites intellectuelles et morales de nos chères " élites ".
Ces élites qui nous auront fait passer pour un progrès humain sans commune mesure ce qui se caractérise aujourd'hui dans toute sa clarté comme la plus grande régression sociale depuis l'après- guerre. Une capitulation idéologique inouïe qui n'en fini pas d'exercer ses ravages sur l'ensemble de la planète et a détruit jusqu'à l'idée même de la lutte politique.
Ce temps est heureusement derrière nous. Penser Global - Agir Local. L'inverse aussi va sans doute devenir vrai.
et moi je lis "Et cela rapproche de moi une mise au pied du mur politique qui m’accable. "
y'en a un il parait qui aurait dit y'a pas mal de temps, "Ils ont des yeux et pourant ils ne voient pas"...
ben mon conchon, (la c'est un pote à moi qui cause), z'ont leurs yeux dans leur calbute ces peignes culs.
et pis y'a RV LO qui écrit "Je passe au réalisme. Je prends des risques. J’adhère au NPA."...
tu te fous du monde là ? tu passes au réalisme en adhérent à une organisation qui se refuse au pouvoir ? tu passes au réalisme en adhérant à une organisation qui non contente de ne pas vouloir d'alliance pour prendre des responsabilités, demande à ses futurs partenaires de signer un contrat d'exclusivité jusqu'en 2012, à savoir que ceux qui se presentent avec eux ne pourront pas s'allier à d'autres jusqu'aux éléctiosn de 2012 ? tu appeles ça du réalisme ? mois j'appele ça du foutage de geule en grande pompe. Plsu c'est gros plus ca marche il parait... ben là ca devrait courir...
p'tain j'avais oublié le Raph'... lui dans tout le billet, la seule petite chose qui le dérange c'est que Jean-Luc Mélenchon ne soit pas content que l'on se foute de la gueule du pov’ militant socialo qui va aller au meeting dans l’espoir de voir LE dirigeant socialiste antilibéral (c pas moi qui dit c'est canal – revoir le grand dimanche).
Mon pov’ Raph, des comme toi j’en ai vu suffisamment au meeting de Paris la semaine dernière. La conscience politique d’une huitre hollandaise et la profondeur d’analyse d’un Brie Lillois.
Non toute vérité n’est pas bonne à cacher ! et si les tenants de la motion étaient plus honnêtes avec les militant-e-s et avec eux-mêmes ils n’auraient pas besoin aujourd’hui de faire de la pub mensongère pour faire venir des militants à un meeting socialiste. Médite … heu non pense … heu réfléchie … enfin bref essaie de te faire à cette idée
Tiens du coup tu peux profiter de l’occase pour te pencher un peu sur les problèmes décrits par Jean-Luc Mélenchon sur la vie des employés et des ouvriers de ce pays. C’est vrai que dans le parti on n’en croise pas beaucoup mais ca empêche pas qu’ils existent et que, à priori, c’est pour et avec eux que l’on est censé faire de la politique (au moins dans un parti de gauche)
Vous voyez bien qu'il n'y a rien à attendre du ps, qu'y faites-vous encore? Moi je l'ai quitté depuis un bon moment déjà. J'avais adhéré à prs pensant que vous en feriez la base d'un nouveau parti de gauche hors ps, mais je l'ai quitté car je crois que vous n'oserez pas franchir le pas.
Tout comme Hamon qui sera en minorité au sein de ce parti de centre droit qu'est devenu le ps. Il y restera et ne servira à rien du tout puisque la ligne politique du ps sera encore et toujours fixée par les éléments les plus à droite de ce parti.
Rester au ps sans aucun pouvoir d'inflexion de sa ligne politique sur les choses importantes ou essayer de créer un parti de gauche qui défende clairement les classes populaires et moyennes, voilà l'enjeu. Je pense qu'il y a une attente pour un tel parti à gauche, et qu'il pourrait ne pas être anecdotique si son programme était clairement à gauche et la recherche d'alliances bien travaillée sur cette aile.
Voilà, on y vient, comme aux états-unis, ils ont le choix entre une droite noire ou une droite blanche. Nous aurons bientôt chez nous le choix entre une droite bleue et une droite rose.
Moi, je ne veux pas de ce non-choix. Vite, un parti de gauche indépendant.
Je vous lis toujours et apprécie vos positions. Et malgré tout, j'espère toujours qu'un jour vous quitterez le ps....
Le congrés du ps est une farce, un non événement. Les trois compères trouveront bien le moyen de s'unir d'une manière ou d'une autre pour conserver la main-mise sur le parti et sa ligne "sociale-démocrate".
Bonjour.
C’est malheureux de voir que le monde se perd sous le pouvoir de l’argent, pouvoir que ce monde donne à l’argent. Que le monde redevienne raisonnable, qu’il comprenne ce que c’est que l’argent et à quoi il doit servir, et qu’il s’en serve correctement ! Car qui peut vivre de chiffres ou de billets de banque ? Le but de la Société, car c’est son besoin, doit être de cultiver ou fabriquer tout ce qui lui est nécessaire pour vivre. —
Je ne suis ni président ni professeur, mais j’ai une proposition qui mérite d’être étudiée. —
Actuellement, les revenus boursiers et ceux des intérêts bancaires, les salaires de tout le personnel du circuit bancaire, des organismes de crédit, des impôts et en général de tout ce qui fait rentrer de l’argent à l’État ou à d’autres organismes comme les Caisses de retraite, les Caisses d’allocations familiales, l’Urssaf, tout cet argent gagné sur l’argent et qui ne produit rien de nécessaire à la vie, tout cet argent détruit l’argent. —
Nous ne sommes plus au temps où tous les paiements s'effectuaient par échange de métal d'or ou d'argent. L'argent est devenu fictif par la simplicité des paiements au moyen de l'informatique et des télécommunications. Il en est réduit à sa représentation par des nombres qui s'inscrivent sur des comptes bancaires. Sa valeur réelle est nulle, et sa représentation en billets ou en pièces est devenue inutile. —
Il est donc facile aux Gouvernements, et ça doit leur être réservé, de produire de l’argent autant qu'ils en ont besoin, puisqu'il leur suffit de corriger le nombre qui indique leur solde bancaire. —
De ce fait, les notions d'équilibre budgétaire, de balance commerciale, de bénéfice, ou de perte, ne doivent plus exister; c'est de la foutaise. Et la bourse devient également inutile. —
L'argent peut alors et doit être utilisé pour permettre la réalisation et la distribution de tout ce dont le monde a besoin pour vivre, et d’en assurer la régulation : Beaucoup de choses peuvent être gratuites ; les seules qui doivent rester payantes sont celles dont il ne faut pas abuser. Certaines choses, comme l’outillage, peuvent être fournies gratuitement, mais sous conditions et sous contrôle afin de ne pas en manquer en cas d’urgence.
En conséquence, pour résoudre tous les problèmes: d'argent, d'emploi, de retraite, etc., voir : "Une autre vision de l’argent" : http://aveniretpresent.centerblog.net/rub-Argent.html —
Sans oublier "Mon point de vue chrétien" pour résoudre les problèmes de santé et de religion.
Bonjour a tous,
Bonjour Monsieur le Sénateur,
Allons, courage !
Vous avez très souvent adopté des positions justes. Par votre attitude, vos actions et vos propos, nombre de fois vous nous avez permis d'espérer.
Il faut continuer.
En face (à droite), c'est l'artillerie lourde. L'argent coule à flot. Le rouleau compresseur médiatique matraque l'icône du nouveau "big brother". Et comme dans le roman orwellien, à force, il va nous devenir sympathique.
De notre coté, de votre coté, les moyens sont infiniment moins importants. Et oui, ça joue ces questions matérielles !
Pour ce qui est du congrés du PS, la position de rassembler à gauche est juste. Même, si Benoît Hamon n'a pas vos qualités d'orateur et vos capacités d'analyse, il faut le soutenir puisque telle était votre stratégie.
Mon propos est un peu décousu, veuillez m'en excuser.
Courage Jean-Luc, on peut comprendre que tu craques, nous avons tous nos moments de blues, mais si cela peut t’aider Camarade Mélenchon, nous sommes là, nous y croyons, comme dit Hamon quelquechose se passe dans ce parti !
Toutes les motions ont été obligé de changer leur discours c’est un signe, Non quoiqu’il arrive rien ne sera jamais plus comme avant !
A nous d’abord de maintenir la pression jusqu’à jeudi soir et de veiller à ce qu’elle ne retombe pas, jusqu’au congrès et après dans six mois, dans un ans, dans trois ans dans quatre ans.....
On compte sur toi Camarade Sénateur Jean-Luc Mélenchon
M.Mélenchon ce que vous exprimez ici ce n'est pas du "blues" mais de la lucidité!
Quelle évolution depuis le "fayot" du conseil des ministres en 2001-2002!
Mais on ne peut vous le reprocher, vous êtes capable de regarder la dure réalité en face, ce qui vous a amené, contrairement à votre position maastrichienne de 1992, à appeler à voter NON au TCE en 2005.
On peut simplement regretter que pas + de dirigeants socialistes n'aient compris la signification de l'ébranlement du 21 avril 2002 (suivis des séismes des votes NON à l'aventure européiste dans divers pays d'Europe et des défaites significatives de la gauche en France et en Italie en 2007 et 2008).
Et ils ne comprennent pas non plus le danger et la catastrophe que sont les illusions chariées par la victoire annoncée d'Obama. 1 connaisseur même superficiel de la culture politique nord-américaine et de la politique des pays de l'ex-Europe des 6 doit savoir que les désillusions vont être très très rapides, ce sera 1 question de semaines, et pas d'années comme avec Mitterrand ou les travaillistes anglais.
Mais vous les aurez avertis et ils ne pourront pas dire qu'ils ne pouvaient pas regarder la réalité en face et réfléchir.
et la dernière amarade... (le PS menant à tout pas forcément à condition d'en sortir):
"Vichy/polémique: "dégueulasse" (Amara)
Source : AFP
04/11/2008 | Mise à jour : 11:17 | Commentaires 3.
La secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara "trouve dégueulasse" de continuer à traiter la ville de Vichy, où se tient lundi et mardi la conférence ministérielle européenne sur l'intégration, en "pestiférée".
"Je trouve dégueulasse", a affirmé mardi sur I télé Fadela Amara qui était hier à Vichy, "de vouloir rendre la ville de Vichy comme pestiférée de notre histoire".
De son côté, le ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, a déclaré sur Europe 1 que les Français "ont tous un devoir de mémoire" sur ce qui c'est passé à Vichy et que la République avait reconnu les "responsabilités" de Vichy.
Il a précisé qu'il avait souhaité que cette conférence se tienne à Vichy parce qu'il conseiller régional d'Auvergne.
Plusieurs associations s'étaient étonnées que la présidence française ait choisi d'organiser cette conférence sur l'intégration des étrangers en Europe à Vichy, capitale d'un Etat français qui de 1940 à 1944 pratiqua une politique xénophobe et antisémite."
Bagatelles
Des hauts et des bas
Les fabricants des bas de contention se frottent aujourd'hui les mains. En apprenant que l'âge de la retraite des hôtesses pouvait être repoussé de 55 à 65 ans, ils ont immédiatement compris le profit qu'une telle mesure pouvait leur apporter. En (habillant) cette nouvelle clientèle, les professionnels trouvent une niche inespérée. Et tant pis si l'image de l'hôtesse en prend un sale coup dans l'aile. Voilà comment disparaissent les mythes. Pourtant on continuera à les idolâtrer surtout quand elles vont distiller leurs consignes de sécurité qui risquent d'être fort utiles avec les pilotes de 70 ans aux manettes.
@ Lisée
"Le congrés du PS est une farce, un non événement". Je ne le pense pas car la motion Hamon rompt véritablement avec le discours social-démocrate et européiste des autres motions, notamment celle de M. Aubry qui ne veut pas entendre parler de restrictions au libre échange. Le score de la motionde BH importe donc au plus haut point. En fonction de celui-ci, il faudra déterminer si cela a encore un sens de continuer à s'efforcer de peser pour empêcher le PS de se convertir totalement et définitivement au libéralisme. Compte tenu de l'esprit revanchard des ouïstes, il n'est d'ailleurs pas sûr, surtout si BD était élu, qu'une telle option fasse encore partie du champ des possibles.
Prague ratifiera Lisbonne en 2009
Source : AFP
04/11/2008 | Mise à jour : 12:32 |.
La République tchèque ratifiera le Traité de Lisbonne probablement au premier trimestre 2009, a indiqué mardi à Prague le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue finlandais, Matti Vanhanen.
"A mon avis, il est évident que le Traité de Lisbonne ne sera pas ratifié avant la fin de cette année", a indiqué M. Topolanek.
Il a rappelé dans ce contexte que la Cour constitutionnelle tchèque avait reporté ses débats sur le Traité de Lisbonne du 10 au 25 novembre à la demande du très eurosceptique président Vaclav Klaus. La République tchèque assumera à partir
C'est pas pour rien que Wall street a choisi son candidat pour la Maison Blanche...:
"Los Kirchner van a extrañar a Bush
Por Martín Kanenguiser
Especial para lanacion.com
Noticias de Exterior: anterior | siguiente Martes 4 de noviembre de 2008 | 08:56 (actualizado a las 08:56)
No hay ninguna duda: buena parte del mundo respirará más tranquilo a partir de la salida de George W. Bush de la presidencia de los Estados Unidos que comienza a decidirse hoy.
Pero no está claro si al matrimonio Kirchner le ocurrirá lo mismo. Desde 2003, la doctrina norteamericana de no meter sus narices en América latina más allá de Cuba y Colombia le permitió a al Gobierno juguetear con una errática política exterior que ni la acercó a los países desarrollados ni consolidó sus alianzas regionales más allá de las fotos en cumbres regionales o de la venta de bonos al extravagante Hugo Chávez.
Estados Unidos miró para otro lado también cuando la Argentina decidió hacerle una agresiva quita a los acreedores privados en default de casi el 70% en 2005 en la reestructuración de deuda soberana más importante de la historia moderna.
Además, aunque por otros motivos, la administración Bush también despreció al FMI que el gobierno kirchnerista criticó muchas veces con argumentos más que válidos.
Finalmente, el gobierno de Bush hijo dejó de presionar por un tratado de libre comercio continental como el que habían empujado su padre y el demócrata Bill Clinton.
Así, aunque los discursos parezcan reflejar una enorme distancia ideológica entre Bush y los Kirchner, el polémico presidente norteamericano, tal vez el más cuestionado en la historia de su país, parece haber sido funcional al gobierno argentino.
Si el próximo presidente de Estados Unidos decide tener una mirada más inteligente e integral sobre América latina, posiblemente el Gobierno deberá hacer un esfuerzo mayor en términos de coherencia, una cualidad que no parece abundar en estos últimos tiempos en la política oficial. "
Je suis à parier que les prochaines élection, européennes il me semble, vont connaitre une abstention jamais vue jusqu'alors.
Merci au sénateur de rappeler que la vraie vie n'est pas le congrès du PS mais ces hommes et femmes qui vont perdre leur travail.
Je sens un ras-le-bol énorme touchant aussi bien la gauche que la droite, peut être plus la gauche.
@ Robespierre
C'est un raz-le-bol de l'UMP et le PS.
Les uns votent "oui" ou s'abstiennent de s'opposer à la mise en place de traités libéraux, pour ensuite aller pleurer dans leurs motions qu'il faut remettre l'homme au centre bla bla bla.... Les autres font semblant de prendre des mesures sociales alors qu'ils continuent leur dérégulations.
Si ça ne peut plus se régler dans les urnes, puisque tout est verrouillé (et vérolé) au profit de l'oligarchie financière, la question est QUAND cela va se régler dans la rue.
Le plus vite possible, j'espère...
Pékin et Moscou en guerre contre le billet vert?
18:48 | 31/ 10/ 2008
Par Anatoli Gorev, pour RIA Novosti
Le volet monétaire de la rencontre qui a eu lieu au début de la semaine entre le chef du gouvernement russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Wen Jiabao s'est avéré presque sensationnel. Le premier ministre chinois a déclaré que la Russie et la Chine pourraient lutter contre la crise financière mondiale en conjuguant leurs efforts. Vladimir Poutine a invité, pour sa part, à renoncer au dollar dans les transactions commerciales entre les deux pays.
Cette idée ne date pas d'hier. Un accord "cadre" à ce sujet était déjà intervenu entre la Russie et la Chine fin novembre 2007. La Chine et la Biélorussie avaient convenu à peu près en même temps d'un possible renoncement au billet vert dans les paiements réciproques. Au premier semestre de cette année, ce fut au tour du président iranien Mahmoud Ahmadinejad et de son homologue vénézuélien Hugo Chavez de partir en guerre contre le dollar, en invitant leurs partenaires au sein du cartel pétrolier à renoncer à la monnaie américaine dans le commerce du pétrole, affirmant que le billet vert était en bout de course et que l'heure était venue de songer à une monnaie plus stable et prévisible.
(LA SUITE DANS LES FAVORIS DU SITE DE RIA NOVOSTI: LECTURE PASSIONNANTE!)
"Faibles coûts salariaux, productivité exceptionnelle… La Chine? Non, la France !
(Par Vincent Drezet, secrétaire national du Syndicat national unifié des impôts (SNUI).)
Quand les autorités françaises font la promotion de l'hexagone à l'étranger, elles vantent à l'extérieur des mérites sociaux et économiques… qu'elles passent leur temps à nier à l'intérieur."
marianne2
sur aporrea très long et passionnant article dont voici simplement le début:
Se celebró en París la Conferencia internacional sobre las relaciones entre Venezuela y Europa "Por una política europea independiente"
Por: Pepe Viñoles, Rebelión
Fecha de publicación: 04/11/08
4 de noviembre de 2008.-Con la presencia de más de dos centenares de asistentes y la participación entre los expositores de un grupo personalidades políticas, sindicales e intectuales europeas y venezolanas, tuvo lugar en París el pasado sábado 25 en la Maison de l`Amérique Latine la conferencia internacional "En apoyo de la democracia y el progreso social en América Latina. Venezuela: por una política europea independiente".
Cher Jean-Luc Mélenchon
Vous avez pas bon moral. L'inverse m'aurait surpris vu le congrés socialiste qui s'annonce.
La ligne "démocrate" va triompher. Elle est portée par Royal, Hollande, Delanoë et Aubry.
Vu l'état du PS actuel qui est devenu à la fois un parti électoraliste, d'élus et de supporters (comme l'est le parti démocrate américain), ne peut que choisir les dirigeants qui acceptent cette pente. Les quatre sont une solution à ce PS "démocrate" et de supporters.
Je pense que la motion de Ségolène Royal arrivera en tête et donc tout tournera autour de ce spécimen politique médiatique qu'est devenu Ségolène Royal.
La motion C (Hamon) est un compromis insufisant et plutôt fade. C'est un compromis a minima. Le contenu est fort éloigné des textes de Trait d'union et de Forces militantes. Trait d'union et Forces militantes ont décidé de rejoindre cette motion commune pour laisser une chance au débat et à l'unité.
J'avais dit à de multiples reprises que le texte Hamon-Emmanuelli était ambigü sur l'Europe, sur les acquis sociaux (retraite à 60 ans et sur le retour à 37,5 années de cotisations, du Smic à 1500 euros nets), sur l'appropriation collective et sociale... Il n'y a rien dans le texte commun sur une rupture avec le capitalisme, sur le refus du grand marché transatlantique, sur le retrait de la France de l'Otan...). Donc, si j'étais encore membre du PS, je n'aurais pas signé cette motion commune.
J'aurais préféré une motion Trait d'union - Forces militantes. Certes cela aurait fait des petits résultats pour les textes de la Gauche du PS. Mais là, rassemblée autour d'un texte et de Hamon, les 15 % ne seront peut-ëtre même pas atteint ! Et là le pire s'annoncera...
Hamon et Emmanuelli prépareront rapidement leur raliement, leur apports à l'un des textes arrivés en tête ou alors y aura-t-il comme au congrès du Mans une synthése générale ?
J'espère que Trait d'union et Forces militantes vous ne participerez pas une synthèse partielle (avec l'un des textes arrivés en tête) ou à une synthèse générale car cela n'aurait aucun sens !
Le PS est sur la pente "démocrate" comme en Italie. Cela risque d'entraîner la disparition du PS et de la Gauche de la réprésentation nationale comme en Italie avec le parti principal de la gauche devenu parti démocrate !
Il faut maintenant quitter ce maudit PS et refonder une gauche républicaine et socialiste avec un processus par étapes (un peu comme pour la création de DIE LINKE en Allemagne).
PRS, vous Jean-Luc Mélenchon, nous devons, vous devez être à l'initiative pour la création d'une nouvelle structure républicaine et socialiste, unitaire à Gauche et en être les facilitateurs.
Nous devons également construire un front unitaire des "non" de Gauche en vue des élections européennes. Les "non" de Gauche, les partisans d'une assemblée constituante européenne pour une Europe démocratique, sociale, laïque, respectant la souveraineté des peuples doit être présents et se faire entendre dans les enceintes parlementaires et institutionnelles de l'Europe.
Jean-Luc Mélenchon vous pouvez en être là aussi le facilitateur de ce front unitaire des "non " de Gauche.
Devoir refonder la gauche républicaine et socialiste pour une alternative au libéralisme bonapartiste de Sarkozy et au "Démocratisme" actuel et à venir du PS, tel doit-être maintenant notre objectif. !
Interessant débat que celui de savoir si le PS défend réellement les intérêts des plus démunis. Mais on peut étendre ce débat au PC et au futur NPA qui sont tous des partis dont les élus, les cadres et les militants sont pour l'essentiel des fonctionnaires, qui ont un emploi à vie et des salaires pas si ridicules qu'ils veulent bien le dire, crise ou pas crise. Alors pourquoi se préoccuperaient ils du sort de ceux qui ne sont pas protégés comme eux? Ca donne tellement plus bonne conscience de se battre pour les sans papiers qui sont venus en toute illégalité en France en sachant très bien qu'ils se feraient expulsés (et non pas raflés) s'ils étaient repérés; c'est tellement plus gratifiant.
Mais toute vérité n'est pas bonne à dire, n'est ce pas M. Mélenchon, sénateur.
Christophe
@ Carlo,
Nous sommes d'accord sur l'intérêt que présente la motion Hamon, je m'en sens assez proche. Je pense simplement que cette motion sera minoritaire, sans pouvoir de peser réellement sur la ligne du ps, car la bande des trois s'alliera d'une manière ou l'autre et c'est elle qui fixera la ligne du parti. A mon grand regret, la motion Hamon n'y pourra rien, restera dans la minorité du ps, où elle ne servira à rien(malheureusement).
@ Christophe
L'argument de l'immigré qui doit rester chez lui parce qu'il sait très bien que...
Bof bof !
1. L'immigré qui fuit la guerre, la famine et la misère, et qui risque sa vie sur un radeau de fortune après avoir payé le salaire d'une année à des passeurs, ne vient pas pour prendre ton travail et violer tes filles.
2. Bémol tout de même à ta décharge: ces lois auraient pu nous épargner des réfugiés dont le descendant est le nain qui massacre notre pays.
A lire.
http://la-sociale.viabloga.com/news/reappropriation-collective-et-sociale-pour-lutter-contre-la-crise-et-proposer-une-alternative-au-capitalisme
Éducation
Les RASED à l'Assemblée
Les abords du Palais-Bourbon ne désemplissent pas.
Après les chercheurs, hier, qui protestaient contre les 900 suppressions de postes induites par le budget de l'enseignement supérieur, ce sont les personnels des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) qui ont donné rendez-vous ce matin, 10 heures, devant
l'Assemblée nationale.
L'essentiel
Fichage. Base
élèves revu et corrigé
La ligue des droits de l'homme et le syndicat d'enseignants SE-UNSA se sont félicités
hier de la nouvelle version, publiée samedi, du très contesté fichier Base élève. l'arrêté
(interdit notamment la collecte d'informations sur la nationalité et sur "l'orientation raciale ou ethnique" (sic)), détaille la LDH.
Les syndicats envisagent une action commune
Le principe d'une intersyndicale est acquis. Les cinq confédérations (CGT,CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC), ainsi que l'UNSA, Solidaires et la FSU doivent se réunir mercredi, et envisager la possibilité d'une action pour rappeler au gouvernement que les salariés ne doivent pas être les victimes de la crise. Toutes ont jugé insuffisantes les mesures sur l'emploi annoncées par Nicolas Sarkozy et n'ont pas digéré la relance du travail du dimanche. Bernard Thibault
(CGT) plaide pour organiser (des manifestations de rue très rapidement et de manière coordonnée), forme jugée compatible avec une expression des salariés avant les élections prud'homales du 3 décembre. Jean-Claude Mailly (FO) préférerait une journée de grève, forme que la CFDT ne semble pas prête à accepter pour l'heure, estimant difficile de réunir les conditions pour y parvenir.
@ Gilles
Et si on (le peuple) commençait à se réapproprier le pouvoir ?
Avec une constituante par exemple.
Pourquoi Jean-Luc Mélenchon la propose-t-il au niveau européen, cette constituante, mais pas en France ?
Le dollar à la poubelle! dit:
4 novembre 2008 à 15:43
Pékin et Moscou en guerre contre le billet vert?
18:48 | 31/ 10/ 2008
Ah voila quelque chose d'important. Le jour où le premier détenteur de réserve de pétrole et gaz (la russie) et le premier exportateur/importateur (hors pétrole/gaz) vont se mettre à tarifer en dehos du dollar, et bien là ca va changer. Problème, la chine et la russie ont des dollars en masse. Comment vont ils s'en débarasser ? c'est à dire à qui peuvent-ils les vendres ?
Il n'est pas impossible que l'Europe soit le dindon de la farce. Je crois que les gouvernements européens sont en train de s'en rendre compte.
@ Lisée
"A mon grand regret, la motion Hamon n’y pourra rien, restera dans la minorité du ps, où elle ne servira à rien(malheureusement)." C'est possible, hélas. mais laissons lui sa chance jusqu'au congrès. Plus son score sera élevé et plus l'avenir restera ouvert au PS (bien que j'y croie de moins en moins) et à gauche en général.
@4 Août
Contrairement à ce que tu viens d'écrire, Jean-Luc Mélenchon, PRS et même Trait d'union proposent un processus constituant (Assemblée constituant, atelier civique, états généraux, référendum).
Tu trouveras ces éléments dans les textes suivants :
Le manifeste de PRS
http://www.pourlarepubliquesociale.org/prs/index.php?option=com_content&view=article&id=126:manifeste-de-prs-convention-nationale-des-8-et-9-avril-2006&catid=54:declarations-et-textes&Itemid=54
la contribution de Trait d'Union
paragraphe 5
5. METTONS LA REFONDATION REPUBLICAINE DU PAYS A L’ORDRE DU JOUR
le lien :
http://www.trait-dunion.org/index.php?option=com_content&task=view&id=144&Itemid=84
@4 Août
Ce processus constituant est proposé aussi bien pour la France que pour l'Europe.
Monsieur le Sénateur, ce n'est pas le moment d'avoir un coup de barre, même si je vous comprends bien, en voyant les exploits de vos camarades PS. Avec cette pagaille, ce n'est pas demain qu'ils reviennent au pouvoir en France, et vue leur niveau et leur conscience politique, je préfère presque cette Droite dure qui au moins ne donne pas de faux espoirs. Et si demain la société française deviendra misérable et violente, j'en veux autant à la Gauche qu'à la Droite, car c'est bien le PS qui n'a pas joué correctement son rôle.
@ Gilles
Ok, c'est implicitement "dit"... Mais sans trop insister.
D'ailleurs, avec du recul, je ne me rappelle pas avoir entendu parler de constituante au P"S". Manque de com ? Censure médiatique ? En tout cas, j'ai jamais entendu Jean-Luc Mélenchon en parler, pourtant avec l'histoire des institutions en juillet, il aurait pu...
Monsieur le Sénateur
Vous êtes en campagne pour la présidence du PS. Une campagne s'est éreintant, strssant, épuisant...des meetings aux 4 coins de la France. de la France profonde, celle qui souffre au quotidien, celle qui veut que les choses changent, celle qui n'est pas écoutée, celle dont de nombreux politiques (et pas seulement au PS!) considèrent comme quantité négligeable...enfin, celle qui éspère que l'un d'entre vous saura impulsé un nouvel élan à gauche. Cette France là, Monsieur le Sénateur, compte sur vous et votre équipe...ne les laisser pas tomber, ne nous laisser pas tomber!
Reprenez -vous, Mélenchon, on est à vos cotés...et merci de vos"coups de gueules"
@ Gilles suite
Résultat, pour la constituante, vous vous faites doubler par le POI...