04nov 08
Parfois un rien vous fait basculer de la routine à l’exaspération. Là c’est parce que je découvre que je suis annoncé ce mardi soir à Béthune pour un meeting de la motion Hamon quoique j’ai dit à plusieurs reprises que je ne pouvais pas y être présent. J’aime bien le Pas de Calais, mais quand même ! J’en reviens. J’étais en effet déjà ce lundi soir à Arques pour la réunion de présentation des motions dans la huitième circonscription. Si le coup de Béthune m’énerve c’est que je déteste qu’on se serve de mon nom pour remplir la salle, premier mensonge, avant d’annoncer que je suis retenu en dernière minute, deuxième mensonge. Cette mauvaise manière venant de ma propre motion me fait mâcher des cendres. Elle est à l’image d’un congrès socialiste parmi les plus désolants auxquels j’ai participé. Un objet glissant, sans bords ni poignées, qui ressemble chaque jour davantage à un pur jeu de rôle. A l’extérieur du bocal, mes amis qui ne sont plus membres du PS sont goguenards, dans le meilleur des cas. Sinon ils baillent quand je leur parle des enjeux de cette bataille. Je n’ai pas le moral ? C’est vrai, parce que les pronostiqueurs prévoient un classement d’arrivée où les blancs bonnets, les bonnets blancs et le contraire se livrent une compétition serrée en tête tandis que la motion de gauche fait, une fois de plus, de la figuration. Et cela rapproche de moi une mise au pied du mur politique qui m’accable. Bon. Juste avant la réunion des motions j’ai été reçu par une délégation des ouvriers de la cristallerie d’Arc et de ceux de la cartonnerie Cascade. Ils sont à bout, avec des lettres de licenciements pour horizon. Après qu’on a fait un tour de leur problème, il y a eu une séquence humour. Noir. Car ils m’ont recommandé de «mettre de l’ordre au PS». En effet des élus locaux leur avaient téléphoné avant pour les dissuader de me rencontrer. Socialistes bien sûr. Mais de la bonne motion. Vous voyez ce que je veux dire. Non ? Décidément ce congrès est opaque. Par contre la situation des gens est claire. Ils sont dans la mouise jusqu’au cou.
Le gouffre
La cristallerie d’Arc perd des emplois comme une saignée ininterrompue. 1000 emplois par an. C’était la grosse boite du coin. Une institution, un monument, un style de vie, avec 12 000 salariés. Les gros cerveaux ont appliqué la routine inhumaine pour faire cracher du fric aux cailloux eux-mêmes : direction la Chine. On connaît la musique et le refrain: coûts du travail, compétitivité, flexibilité modernité bla bla. Pas besoin de faire un dessin. Et personne dans l’Etat ne fait rien qui vaille la peine d’être signalé pour arrêter le désastre. Sauf les salariés, malades d’angoisse qui tachent de résister comme ils peuvent. Ceux de la cartonnerie sont des quasi saints. Ils restent calmes. Je me demande comment ils font après s’être fait gruger comme ils l’ont été. En effet, ils ont eux-mêmes décidé d’augmenter leur temps de travail. En échange de rien. Mais pour rien. Car une grosse machine qui produisait 600 tonnes de carton par an est quand même mise à l’arrêt. 102 postes de travail en moins, 86 licenciements économiques. La routine ? Presque. Mais particulièrement saumâtre. En effet il s’agit de l’unique usine pour la France, le Benelux et la grande Bretagne qui produit du carton à 100% à partir de produits recyclés. La ministre Lagarde, du gouvernement du Grenelle de l’environnement bla bla, n’a jamais reçu personne. Les faiseurs de phrases écolo gouvernementaux n’ont pas eu une seconde pour s’y intéresser. Et ainsi de suite. Entre le monde des annonces en haut, des postures, des votes unanimes à l’Assemblée nationale et celui de la production réelle par des gens en chair et en os il y a plus qu’un fossé: un gouffre.
La Chose
Tout creuse l’écart, quand point par point la réalité est à l’inverse des discours. Et rien ne vient combler l’écart. Travailler plus pour gagner plus : bernique. Produire vert : foutaise. Développer la recherche et la créativité : tous les postes de direction de la recherche sont supprimés dans ces boites. L’Europe qui nous protège: les gens pensent qu’on les prend pour des idiots. L’Europe ce n’est pas la solution, c’est le problème. Et ainsi va la vie. La crise financière devient une crise économique qui devient une crise sociale qui arme à son tour les ressorts de la crise politique. La crise politique c’est ça: ceux d’en bas n’en peuvent plus de constater que leur sort ne devient jamais un sujet politique. A la réunion des motions, on s’est concentré sur l’essentiel si j’en crois ce que j’ai entendu : les socialistes ont besoin d’un chef. Et des idées bien sûr. Des idées neuves et modernes. Et ainsi de suite. Dehors, devant la salle de réunion, les idées pas neuves et pas modernes passaient dire un petit bonjour aux copains à la baraque à frites du coin de la rue. Ceux-là parlent aussi, quand on veut, de leur production de pointe et de leurs machines ultra modernes mises à l’arrêt. Dans toute cette histoire ce qui est archaïque et très dix neuvième siècle, c’est juste qu’en face de la violence de l’exploitation et des licenciements, les mots de la lutte de classe aient disparus de la bouche des porte paroles politiques tandis que sa réalité se vautre sur les gens et les étouffe sans que la chose ait un nom pour la nommer.
GAG (mais c'est pas drôle)
Si toi zossi tu veux soutenir l'action du zentil nain contre la méchante crise, viens signer la pétition !
"Soutenez l'action de Nicolas Sarkozy
et du Gouvernement,
signez la pétition"
http://www.u-m-p.org/petitions/crise_financiere_08-10-09/index.php?gclid=COOQ9PiH3JYCFQQKuwodywUa3g
Pfouuu.....
L'invité de la semaine
Sylvie Rieunier
enseignante spécialisée en réseau d'aide aux élèves en difficulté (RASED), Paris, Présidente de l'Association des rééducateurs de l'Éducation Nationale de Paris
(AREN 75).
Le mépris de M. Darcos
Avant le 29 octobre, je n'avais aucun a priori contre le passé composé.
Hélas, pour ce joli temps de notre conjugaison, il a servi d'exemple à notre ministre pour répondre à un député lors de la séance des questions au gouvernement.
M. Darcos a fait, grâce son fameux passé composé, une démonstration édifiante de la méconnaissance et du mépris qu'il a pour le métier de professeur des écoles et de celui qui me concerne d'avantage d'enseignant spécialisé en réseau d'aides.
M. Darcos est expert en sciences de l'éducation et en pédagogie : si un enfant ne comprend pas le passé composé, il suffit au maître de lui ré-ex-pli-quer ! J'en reste tout ébahie ! Que font donc les enseignants dans les classes ? Mais pourquoi m'étonner encore, lui qui pense que les enseignants de maternelle change les couches des enfants...Je lui donne une info de toute importance : les enfants sont acceptés à la maternelle dès lors qu'ils sont (propres).
On pourrait presque en rire si la situation n'était pas aussi dramatique : jamais je n'aurais pensé assister à cette casse de l'école publique en si peu de temps, et surtout connaître un ministre qui méprise à ce point ses fonctionnaires et leurs élèves. ça me fait mal.
Je pense à toi, Yasmine. Ton maître prenait du temps pour que tu puisses assimiler comme les autres les temps de conjugaison. Et pourtant, ça ne rentrait toujours pas.
Alors, effectivement, Didier, maître du réseau, venait le chercher deux fois par semaine. Oui, Monsieur Darcos, pour que Yasmine puisse, à travers d'autres chemins, acquérir des stratégies d'apprentissage. Et ainsi en classe elle comprenait de mieux en mieux : pas seulement le passé composé, mais aussi d'autres notions. Monsieur Darcos ça s'appelle un transfert de compétence. ça marche comme ça, le cerveau humain, surtout celui des plus jeunes. Si seulement M. l'agrégé de lettres avait pu voir ton sourire et celui de ton maître en fin d'année scolaire : une petite Yasmine enjouée, confiante dans ses capacités, et le maître heureux
d'avoir pu travailler en collaboration avec Didier pour te faire réussir.
Quand vous lirez cette chronique, je participerai avec mes collègues au rassemblement près de l'Assemblée nationale pour protester contre la suppression de 3000 postes en RASED. Nous serons là pour Yasmine, pour Jérôme et tant d'autres...J'espère que vous en aurez eu écho dans les médias.
En attendant, n'hésitez pas à signer la pétition sur le site suivant : http://www.sauvonslesrased.org.
Soyez sympa signer la pétition il faut sauver les RASED
Notre ami JLM
si disert sur la Chine
Le Tibet
les Bretons
Chavez
et n'importe quel sujet debile
(il y en a)
n'a pas un mot sur
l'Amerique
et Obama.
Dont acte
Yves Le Henaff
http://www.dailymotion.com/search/segolene+royal/video/x7a955_quelle-motion-choisir-pour-le-6-nov_news
A un moment, il est temps de tourner la page, il est vraiment temps. MOTION "E"
Il est courant d'entendre que la compétitivité de la France est plombée par le coût du travail, par le poids des « charges sociales » (ce qui fait doublon avec l'argument précédent, lesdites charges faisant partie intégrante du coût du travail) ou encore par un droit social trop contraignant. Les syndicalistes et économistes qui osent nuancer le propos et préciser que le coût du travail est moins élevé que chez nos principaux partenaires ou que la France est globalement attractive en raison des politiques publiques (infrastructures publiques de qualité, systèmes éducatif et de santé - encore - performants) passent pour de dangereux idéologues ou pour des illuminés déconnectés de toute réalité. Dans le contexte actuel, il est instructif de lire ce qui suit.
Trouvez qui a dit :
1- « Les coûts salariaux en France se trouvent dans la moyenne basse des pays européens ».
2- « Contrairement aux idées reçues, la France est relativement bien positionnée pour le coût du travail, notamment par rapport à ses concurrents directs que sont l'Allemagne et le Royaume-Uni ».
3- « Le coût global du travail dans l'industrie (secteur d'activité de référence pour les comparaisons internationales) en France est l'un des plus faibles des pays de l'Europe des 15. Il est quasiment équivalent au coût du travail aux Etats-Unis ».
4- « La capitale française se classe ainsi au 2ème rang mondial pour l'accueil des sièges sociaux d'entreprises, avec 27 entreprises du Fortune Global 500, devant New York, Londres et Pékin ».
5- « Les Français affichent en effet des performances exceptionnelles en termes de productivité, avec une performance supérieure de 20 % à la moyenne européenne. ».
6- « Les Français ont une durée effective de travail par semaine supérieure à celle des Etats-Unis, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne, de l'Irlande, de la Belgique, des Pays-Bas, des pays scandinaves. La durée effective du travail hebdomadaire est de 38 heures en France, soit une heure de plus qu'en Grande-Bretagne, et 2h30 de plus qu'en Allemagne, et un niveau supérieur à la moyenne des 27 pays membres de l'Union Européenne ».
7- « Si les Français sont si productifs, c'est qu'ils sont très bien formés : 7 % du PIB de la France est consacré à l'éducation et à la formation ».
8- « Le nombre de jours de grève dans le secteur privé en France est inférieur à celui des Etats-Unis, de l'Italie ou de l'Espagne ».
Etonnant non ? Qui peut ainsi se livrer à de telles affirmations à mille lieues du discours dominant tenu en France ? Qui peut prétendre contredire à ce point les assertions du Medef ? Qui peut paraître aussi irréaliste, pardon, surréaliste, déconnecté à ce point des évidences et des réalités ? Car nous le savons bien, dans ce monde qui bouge, nous, en France, nous payons trop, nous sommes paresseux et toujours en grève… Alors qui ? Olivier Besancenot ? Marie-Georges Buffet ? François Hollande ? Bernard Thibault ? Jean-Claude Mailly ? L'Union syndicale Solidaires ? Le SNUI ? Pardon, mais vous n'y êtes pas…
Ce qui est écrit ci-dessus est tout ce qu'il y a de plus officiel : ces extraits (fidèles à l'ensemble dont ils font partie) proviennent de l'Agence française des investissements internationaux (l'AFII). L'AFII, créée en mai 2001, est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du ministère de l'Economie et des Finances et du ministère délégué à l'Aménagement du Territoire.
Dans la bouche des syndicalistes par exemple, ce type de propos passerait pour une provocation ou pire, pour une grave erreur d'analyse. Or, l'AFII n'invente rien, elle retranscrit une réalité par ailleurs parfaitement accessible pour peu que l'on prenne le temps de se pencher sur les statistiques publiques, ces mêmes données qui montrent, par exemple, qu'il n'existe empiriquement aucun lien entre le niveau de « prélèvements obligatoires » et le niveau de développement économique.
Curieusement cependant, le discours tenu hors de nos frontières diffère radicalement des assertions officielles que l'on nous tient. On ne peut penser que les gouvernements des ces dernières années ou le Medef ignorent les données sur lesquelles s'appuie l'AFII… D'où un goût amer laissé par cet étrange décalage…
Vincent Drezet, secrétaire national du Syndicat national unifié des impôts (SNUI).
@Maxou
C'est signé, très cher ;)
# yves Le Henaff dit:
Notre ami JLM
si disert sur la Chine
Le Tibet
les Bretons
Chavez
et n’importe quel sujet debile
(il y en a)
n’a pas un mot sur
l’ Amerique
et Obama.
Dont acte
Et oui ! Merci Jean Luc pour ne pas nous pourrir la vie avec des articles débiles à la BHL... Au moins avec lui on change de regard on change étudie les oubliés de l'actualité.
C'était le livre mystère de la rentrée. Tout avait commencé par une indiscrétion dans le Journal du Dimanche : Teresa Cremisi, PDG des éditions Flammarion, allait annoncer, le 17 juin 2008, devant 300 libraires, « la parution en octobre 2008 d'un livre secret, à quatre mains, tiré dans un premier temps entre 100 000 et 150 000 exemplaires. Un tirage monumental », expliquait alors le JDD.
« Ennemis publics », la correspondance de Michel Houellebecq et de Bernard-Henri Lévy, a fait son entrée dans les librairies le 2 octobre, précédé d'une campagne de promotion à la mesure des deux stars de l'édition, autoproclamées victimes du système médiatique.
L'événement littéraire de l'année tient-il ses promesses ? Un mois après la parution du livre, le public n'a manifestement pas suivi les ennemis. Selon Edistat, un service d'information et de statistiques de l'édition, « Ennemis publics » s'est vendu à 27.940 exemplaires.
Sans être un bide, le livre fait beaucoup moins bien que les scores espérées. Plus inquiétant, Edistat fait apparaître une chute des ventes de 44 % sur la dernière semaine malgré les efforts de B.-H.L. qui ne ménage pas sa peine pour assurer la promotion du livre, contrairement à Michel Houellebecq qui se fait beaucoup plus discret.
Sur la dernière semaine de l'étude, le livre se vend à 500 exemplaires par jour. Trois fois plus le samedi. Autant dire que le chiffre de 100.000 exemplaires paraît désormais impossible à atteindre.
http://www.marianne2.fr/B-H-L-Houellebecq-des-chiffres-de-vente-catastrophiques_a92953.html
A c h a q u e J o u r S u f f i t s a P e i n e.
P e u t e t r e
que nous tous serons au NPS dans quelque temps
Mais maintenant
nous sommes en pleine bataille pour la direction du PS
Nous sommes la premiere Gauche
Nous sommes un peu la tradition socialiste-trotskyste
nous savons que un troupeu des agneaux peut etre conduit a l'abbattoir
NON MELOUCH
pas toi
nous n'avons plus l'illusion du grand soir
il faut mener
et donner la bataille
meme si cest la derniere
dans l'intetieur du PS
a fond
Quelles sont les dernières nouvelles de la gauche caviar ?
Voici une information récente concernant la gauche caviar :
Bernard-Henri Levy, Arnaud Montebourg, Henri Weber et Carla Bruni-Sarkozy étaient présents, parmi d'autres invités, au mariage de Christophe Barbier, le directeur de la rédaction de « L'Express », à Paris le 18 octobre 2008.
L'épouse du chef de l'Etat, amie personnelle du journaliste, y a fait une lecture de « La Possibilité d'une île », un poème de Michel Houellebecq, extrait du livre du même nom.
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2295/articles/a386898-.html?xtmc=christophebarbier&xtcr=1
Nicolas Sarkozy n’a pas pu venir au mariage de son copain : il était au Québec.
L’indispensable RUPTURE avec L’EMPIRE FINANCIER
Par Jacques Cheminade le 3 novembre 2008
Tract pour peser sur le sommet international G20 du 15 novembre 08 à Washington
« Pourvu que nous nous ressaisissions, la grande crise mondiale peut être l’occasion de construire un monde meilleur. Elle peut aussi être ce qui va nous entraîner vers l’abîme.
Nous sommes face à une échéance décisive : la grande réunion monétaire et financière des vingt principaux pays du monde, le 15 novembre. Le défi est ainsi lancé aux responsables politiques, mais nous savons tous qu’ils ne sont pas à la hauteur.
Nous devons donc, nous autres citoyens, monter sur la scène de l’histoire. »
I. Les vérités qu’il faut dire
II. II. Un Nouveau Bretton Woods
« L’avantage des crises est qu’elles changent les règles du jeu. Il dépend de nous que ce ne soit pas pour le pire, mais pour le meilleur. »
Lire l’intégralité du tract : http://solidariteetprogres.org/IMG/pdf/TRACT_2008_11_03_NBW_1_.pdf
David C.
david.cabas.over-blog.fr
nous devons maintenant l'avaler : nous sommes partis pour un second quinquennat de Sarko ! Bravo !
car qui va nous mener à la victoire, ? Ségolène, Bertrand ?
avec Besancenot, ce post laguillériste machine à perdre, et ce Bayrou fossoyeur, c'est évident, et que nous allons encore ramer, camarades !
il est un faux débat : la gauche du Parti, la gauche-gauche du Parti, le centre-gauche du Parti, l'aile droite du Parti...
l'unique débat : battre Sarko; et comme ça se présente, c'est foutu, foi de camarade.
Bertrand Delanoë qui défend la sociale-démocratie DSKiste !
Alea Jacta Est !
Je crois que tout simplement que JML prend conscience de la réalité de son parti, de mon ex parti et de la motion C.
Car bien sur la motion C ne sera pas majoritaire, quelque soit les résultats elle a le choix entre deux positions:
1° Aller clairement dans la minorité. Cela ne veut pas dire ne servir à rien, en son temps avant 1981 le CERES était dans la minorité, pour autant il a été un aiguillon par son travail idéologique, le Programme Commun c'est beaucoup lui. Et pour ceux qui disent " unité, unité" sans cela on perd, hé bien on a gagné car si intérieurement on défendait nos idées, dehors il n'y avait qu'un PS.
2° Faire la synthése, la synthése c'est le PPCM, le plus petit commun dénominateur, une pincé de rose un peu vif, une tonne de droite..
Mais ce sont aussi les postes...
Que choisira, à votre avis le fringuant Benoit Hamon?.
Je ne sais plus qui a dit" De deux voies choisis la plus difficile, c'est souvent celle de l'honneur" la voie à se suivre se posera le 7 au matin.
Tires toi Jean-Luc, tente le coup, là où tu es tu n'es qu'une caution et laisse les Filoche, Hamon et d'autres qui pensent (?) qu'à 25% de motion C la face du PS va changer. Qui pensent ou ce n'est qu'une posture?
Henri Acounis
ex CERES -PS
Contente d'avoir pu écouter de vive voix les arguments de Mr Mélenchon ce lundi à Arques (je suis venue vous serrer la main avant votre départ) comme je vous parlais de l'affaire sylvestre, ce lundi on a eu doit à une autre messe célébrant Saint-Delanoë, mais je pense qu'il faut rester positif, les militants ne sont pas des brebis égarées, ça faisait un peu animation promo en tête de gondole (!) jusqu'à en devenir inaudilbe.. ce qui fait la force de notre parti c'est que nous comptons pas mal d'"électrons libres" dans nos rangs dont vous qui en êtes le symbole, et quand bien même la motion C récolterait 20 % il faudra qu'on en tienne compte !
amitiés socialistes ! et j'espère que vous reviendrez prochainement dans le coin.
Assez délirant (et scandaleux que les médias français n'en parlent pas +) 535 civils ont été exécutés en 18 mois par l'armée colombienne simplement pour remplir les objectifs et permettre aux soldats et officiers de toucher les primes!
Ce qui, soit dit en passant, est bien plus grave que ce qui peut être reproché à la guerrilla marxiste des FARC.
de l'Herald tribune de ce matin:
Colombian army commander resigns in scandal over killing of civilians
By Simon Romero Published: November 5, 2008
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CARACAS, Venezuela: The commander of Colombia's army resigned Tuesday after an investigation tied dozens of military personnel under his command to an intensifying scandal over the killing of civilians by the armed forces in what apparently were attempts to inflate the number of insurgents or criminal gang members killed in combat by security forces.
The resignation of the commander, General Mario Montoya, 59, an American-trained officer who won acclaim for battlefield achievements during his 39-year career, comes amid a broad shake-up in the Colombian military even as it celebrates a string of victories in recent months against leftist guerrillas."
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"L'option d'une alliance du Parti social-démocrate (SPD) allemand avec la gauche radicale Die Linke dans le Land de Hesse est définitivement écartée... Quatre députés SPD ont annoncé leur refus d'un rapprochement avec "l'extrême gauche" (Le Monde du 5 11 2008). Décidément, la social-démocratie européenne préfère gouverner avec la droite (ou perdre les élections comme W Veltroni en Italie) plutôt que de gouverner avec la gauche de gauche. Raison de plus pour peser au sein du PS afin d'éviter son alignement sur les partis sociaux-démocrates européens.
Si BH ne l'emporte pas, la perspective d'une alliance avec une autre motion ne devrait donc pas être exclue a priori. Elle me semble toutefois impossible avec BD qui représente tout ce que la gauche devrait combattre (le libéralisme, l'idéologie entrepreneuriale, l'adhésion à la mondialisation...) et M. Aubry qui a approuvé avec enthousiasme toutes les étapes de la construction de l'Europe libérale et qui ne veut pas entendre parler de restrictions au libre-échange. il ne reste qu'une solution et, il faut bien le reconnaître, elle n'est guère séduisante...
Sans surprise Jean Luc, il n'y a évidemment plus rien à attendre du PS, pilier du Système avec l'UMP et le Modem.
Le PS pas une solution, mais un problème, comme l'Europe.
http://www.levraidebat.com
Allez pas de déprime, l'actualité politique internationale nous envoie au moins 1 bonne nouvelle, quand la santé revient tout est possible!
"
International
Kim Jong-il inspecte deux unités de l'armée nord-coréenne (agence)
11:07 | 05/ 11/ 2008
PÉKIN, 5 novembre - RIA Novosti. Le leader nord-coréen Kim Jong-il a inspecté deux unités de l'Armée populaire de Corée et s'est déclaré satisfait de leur niveau de formation, a rapporté mercredi l'agence officielle nord-coréenne KCNA citée par Chine nouvelle.
Kim Jong-il est "satisfait d'avoir vu ses soldats parfaitement disposés politiquement, idéologiquement, physiquement et techniquement à repousser n'importe quelle attaque ennemie et à défendre avec courage leur Patrie socialiste", fait savoir la dépêche de la KCNA sans préciser le moment ni l'endroit de l'inspection.
Depuis le début de novembre, il s'agirait de la deuxième apparition publique du dirigeant nord-coréen. Le 2 novembre, les médias nord-coréens ont diffusé des informations, photos à l'appui, selon lesquelles Kim Jong-il aurait assisté à un match de football, sans indiquer l'heure ni l'endroit du match.
Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, le leader nord-coréen, âgé de 66 ans, aurait subi une hémorragie cérébrale le 14 août dernier qui aurait provoqué une paralysie partielle et des troubles de la parole. Les rumeurs sur son mauvais état de santé se sont multipliées quand Kim Jong-il n'a pas assisté au défilé militaire du 9 septembre organisé à l'occasion du 60e anniversaire de la fondation de la Corée du Nord.
La semaine passée, le premier ministre japonais Taro Aso avait déclaré qu'il disposait d'informations fiables selon lesquelles Kim Jong-il était hospitalisé mais n'avait pas perdu sa capacité de décision. "
L’option d’une alliance du Parti social-démocrate (SPD) allemand avec la gauche radicale Die Linke dans le Land de Hesse est définitivement écartée… Quatre députés SPD ont annoncé leur refus d’un rapprochement avec “l’extrême gauche” (Le Monde du 5 11 2008). Décidément, la social-démocratie européenne préfère gouverner avec la droite (ou perdre les élections comme W Veltroni en Italie) plutôt que de gouverner avec la gauche de gauche. Raison de plus pour peser au sein du PS afin d’éviter son alignement sur les partis sociaux-démocrates européens.
Si BH ne l’emporte pas, la perspective d’une alliance avec une autre motion ne devrait donc pas être exclue a priori. Elle me semble toutefois impossible avec BD qui représente tout ce que la gauche devrait combattre (le libéralisme, l’idéologie entrepreneuriale, l’adhésion à la mondialisation…) et M. Aubry qui a approuvé avec enthousiasme toutes les étapes de la construction de l’Europe libérale et qui ne veut pas entendre parler de restrictions au libre-échange. il ne reste qu’une solution et, il faut bien le reconnaître, elle n’est guère séduisante…
Des gens du voyage priés de déménager avant une visite de Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR | 04.11.08 | 18h21 • Mis à jour le 04.11.08 | 18h24 Réagir (15) Classer E-mail Imprimer Partager
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La présence de gens du voyage lors des déplacements du président de la République serait-elle devenue gênante ? Dimanche 2 novembre au soir, alors qu'ils venaient juste de s'installer le long d'une avenue de la commune de Vaujours (Seine-Saint-Denis), une trentaine de familles de gens du voyage ont été priées de déménager. Une heure plus tard, les services de la mairie de Sevran découvraient les quelque 150 Roms sur le parking de la gare de RER de Sevran-Livry.
Réagissez aux articles que vous venez de lire.
Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts"La police et le maire nous ont dit qu'on ne pouvait pas rester à Vaujours car Sarkozy venait deux jours après et que cela donnait une mauvaise image de marque pour le passage du président", raconte Alexandre Dametta, responsable de cette communauté évangéliste Vie et Lumière. Autour de lui, une demi-douzaine d'hommes solides acquiescent, en montrant le terrain. Tous font le même récit : ils venaient de quitter la commune de Clichy-sous-Bois et s'étaient installés à Vaujours en attendant une aire d'accueil promise à Vitry-sur-Seine à la mi-novembre. Ils ont été délogés "par la police, la préfecture et la mairie" deux jours avant la venue de Nicolas Sarkozy, mardi 4 novembre à Vaujours, pour vanter la mise en œuvre des mesures du Grenelle de l'environnement.
DÉMENTI DE LA PRÉFECTURE
"On est traités comme des chiens. On ne dérangeait personne. Ici, il n'y a ni eau ni électricité, pas de gaz pour faire manger les gosses. Mais on est citoyens français depuis 1828 !", grince Antonio, un jeune avec un collier de barbe finement taillé.
A la préfecture de Seine-Saint-Denis, on dément toute intervention d'un représentant sur les lieux. A la direction départementale de la sécurité publique, qui renvoie la balle à la préfecture, "on n'a aucune communication à faire, pour nous, c'est un non-évènement". Le maire divers droite de Vaujours, Dominique Bailly, explique, lui, qu'il a fait partir les gens du voyage "par sécurité" : "L'axe routier où ils étaient installés était dangereux pour les enfants. Cette histoire n'a rien à voir avec la venue de M. Sarkozy".
L'explication paraît un peu courte pour Stéphane Gatignon, maire PCF de Sevran : "Dans cette affaire, on a l'impression qu'on a déplacé ces familles parce que leur présence pouvait indisposer le chef de l'Etat. Qu'on arrête de se servir des gens du voyage et qu'on les loge dans des conditions décentes. Et qu'on arrête aussi de piétiner les habitants de Seine-Saint-Denis !…" Mardi, les agents de la mairie s'inquiétaient pour la suite : "Comment on va faire quand les gens vont rentrer de vacances ? Ce parking sert à une centaine de salariés qui partent tous les jours travailler".
Sylvia Zappi
au modérateur du site
Intervenez au plus vite, je vous prie, afin que le blog de Jean-Luc Mélenchon puisse demeurer un lieu d'échanges et de réflexion.
J'observe pour ma part que les commentaires de Véritas -que j'ai cessé de lire depuis bien longtemps- se font toujours plus pressants lorsqu'il y a un fort enjeu (le Congrès du PS aujourd'hui, le traité de Lisbonne hier)...
Pour mieux étudier le cas pathologique du psychopathe qui revient nous polluer, un "échange" ici.
En Italie aussi les syndicats luttent pour ne pas gêner le gouvernement:
"Italie : une mobilisation de la jeunesse scolarisée sans équivalent depuis 40 ans
Des dizaines de facultés et des centaines de lycées occupés, des écoles où s'organise le combat unitaire enseignants-parents, des manifestations de masse quasi quotidiennes (500 000, le 17 octobre) ; un mouvement qui a la sympathie manifeste des salariés qui voient la crise les frapper de plein fouet : l'Italie montre à toute l’Europe que les travailleurs et la jeunesse ne veulent pas subir la crise du système capitaliste sans combattre.
C’est pourquoi une véritable conspiration du silence a été organisée notamment par la bourgeoisie française et ses medias – et aussi par les organisations du mouvement ouvrier - sur cette mobilisation.
(...)
Les enseignants sont confrontés à une véritable entreprise d'émiettement : les personnels des universités sont appelés, eux, à la grève le 14 novembre, précédés de grèves fonction publique … régionales les 3,4 et 7 novembre. Cela s'oppose à la volonté des enseignants qu'exprime cet appel aux syndicats signé par des syndiqués de la CGIL du Nord :
"Les soussignés demandent aux directions syndicales de proclamer la grève générale de l'école immédiatement, avant que les décrets soient adoptés au parlement et que soit voté le budget."
Pourtant toutes les conditions du rassemblement au grand jour de la classe ouvrière et de la jeunesse sont mûres. Dans la métallurgie devant la menace de licenciement de 300 000 précaires et l'augmentation de 30 à 40% du chômage technique, la fédération de la CGIL vient également d'annoncer une grève pour le 12 décembre de ce secteur décisif de la classe ouvrière italienne."
http://revolution.celeonet.fr/index.php?showtopic=16111
@ JM
T'as perdu ton pari sur Obama. Tu nous doit un resto, à BA et moi !
« Et cela rapproche de moi une mise au pied du mur politique qui m’accable. »
Le « pied du mur » ? Là ou on voit le maçon ? Celui qui contribuerait à (re)construire un parti de gauche loin du marécage méphitique du soi-disant parti « socialiste » ?
Chiche Mr le sénateur !
Permettez-moi seulement de trouver surprenant qu’un homme aussi avisé que vous, aussi expérimenté et fin politique que vous êtes, ait pu sembler croire qu’une motion x,y,z…comme vous voudrez, pût changer quoi que soit à la ligne politique de ce parti de traîtres de structure !
Ainsi donc la motion Hamon/Emmanuelli/Lieneman and so on, ne fera pas dévier d’un iota la ligne libéralo-droitière du PS ? Quelle surprise ! Vraiment je suis éberlué ! Moi qui depuis le « tournant de la rigueur » de 1984 — Un quart de siècle ! Bientôt ! Comme le temps passe…—« Vive la Crise ! » le Ministère Tapie et les privatisations de Jospin, nourrissait tant d’espoir dans l’imminente renaissance du grand Parti de la Gauche Républicaine et Populaire…
Quelle affreuse surprise ! Vous devez être bien déçu et bien amer, Mr le Sénateur !
Bien ! Je vous donne quitus qu’engagé comme vous l’êtes — Englué ? — dans les obscures magouilles des catacombes de Solférino, vous n’ayez pu faire autrement que de participer à la ronde des marionnettes. Vous savez, celles qui font trois petits tours…
Au Bal des faux-culs, il est essentiel de ne jamais faire tapisserie !
Et maintenant ? Quand, dans huit jours, il aura été encore une fois démontré — Comme s’il en était encore besoin ! — qu’il n’y a rien à attendre et rien à espérer de ce ramas de « caïnos sempiternos ! » (Paco Ibañez), qu’allez-vous faire ? Au pied de ce mur, Mr le sénateur, allez vous enfin empoigner votre truelle et votre fil à plomb ? Ou vous contenterez-vous, comme d’habitude, de vous répandre en sempiternelles jérémiades sur la désolation et l’abomination de ce malheureux Parti, si noble pourtant ! Et si chargé d’espérance ! « Si c’est pas malheureux de voir ça ! »
"Hic Rhodus, hic salta !" Mr le sénateur! J’ai personnellement quatre ou cinq adhésions militantes en attente d’un Die Linke français. Je suis bien loin d’être le seul. Je suis sûr que ça piaffe dans les starting-blocks…
Si, encore une fois, vous vous dérobiez, nous serions nombreux à penser que vous êtes résigné au rôle flatteur de la belle âme ! Vous savez : « Celui qui vit, à tous les sens du mot vivre, du désordre même qu’il dénonce ! » comme disait le vieil Hegel…
Ce que vous n’êtes pas, n’est-ce pas, Mr le sénateur ?
N’est-ce pas ?
Obama : "élection historique" (Medef)
Source : AP
05/11/2008 | Mise à jour : 10:43 |.
Le Mouvement des entreprises de France (MEDEF; patronat français) a salué aujourd'hui "l'élection historique de Barack Obama qui devient le 44e président des Etats-Unis d'Amérique". "Comme ils l'ont fait à de nombreuses reprises au cours de leur histoire, les citoyens américains ont su renouveler hier la promesse du rêve américain", estime le MEDEF dans un communiqué.
Pour Laurence Parisot, présidente du MEDEF, "cette élection prouve l'extraordinaire capacité de l'Amérique à se réinventer et être toujours à la pointe de la modernité". "C'est la victoire de la jeunesse et de la diversité. C'est l'image d'une Amérique qui croit en elle-même et qui adresse par cette élection un message d'espoir au monde".
Le MEDEF "souhaite que cette élection donne une nouvelle impulsion à la relation transatlantique pour que des solutions communes puissent être élaborées et mises en oeuvre dans le difficile contexte financier et économique auquel le monde doit faire face", conclut le communiqué.
L'islam au bureau
LE MONDE | 03.11.08 | 14h53 • Mis à jour le 03.11.08 | 20h37
Sans être particulièrement versé dans la gastronomie, Mohammed aime savoir ce qu'il a dans son assiette. Il a obtenu que la cantine de son entreprise affiche la composition des plats qui y sont servis quotidiennement. "Je n'ai pas besoin que l'on me donne des menus aux noms pompeux ; je veux juste savoir s'il y a du vin dans la sauce qui accompagne le poisson", explique cet ingénieur musulman de 49 ans, salarié d'une entreprise informatique de la région parisienne.
Avec une quinzaine de ses collègues, pratiquants comme lui, Mohammed dispose aussi d'un local aménagé en salle de prière. En toute discrétion. Car, même si la plupart des salariés sont au courant, la direction ne souhaite pas que cette initiative soit officiellement perçue comme une "discrimination positive". Pas plus qu'elle ne tient à mettre publiquement en avant cet avant-gardisme d'un nouveau genre.
"On a eu plus de problèmes avec les syndicats qui, au nom de la laïcité, ne voulaient pas que la religion entre dans l'entreprise, qu'avec la direction", reconnaît Mohammed. Des soupçons de prosélytisme, des plaintes diverses ont couru chez certains salariés. "On nous a reproché d'avoir dégradé les sanitaires pour faire nos ablutions ; de ne pas parler aux femmes..." Des accusations infondées, selon la direction des ressources humaines.
Durant le mois de ramadan, au terme d'"arrangements avec leur chef direct", les ingénieurs de cette entreprise ont aussi la possibilité de commencer leur journée de travail plus tôt, afin d'être rentrés pour la rupture du jeûne. Pour les fêtes de fin d'année, le colis traditionnellement offert aux salariés, dont 10 % sont de confession musulmane, a été expurgé du foie gras non halal et des bouteilles d'alcool. La prochaine étape pourrait concerner la demande de viande halal et casher à la cantine...
Aussi exceptionnelle soit-elle, la situation de cette société "multiculturelle", selon la définition de son directeur des ressources humaines, préfigure peut-être le monde de l'entreprise de demain. Alors que, face aux dégraissages successifs, certaines entreprises de construction automobile désaffectent des salles de prière créées dans les années 1970 pour les ouvriers immigrés, les recruteurs voient émerger une nouvelle population de candidats : des jeunes diplômé(e)s de confession musulmane, qui ne craignent pas d'affirmer des aspirations professionnelles et individuelles fortes, y compris en termes de croyance.
Aux yeux de certains responsables d'entreprise, cette évolution marque davantage une normalisation qu'une montée des revendications. "Les jeunes cadres français musulmans veulent simplement qu'on les laisse tranquilles même quand ils disent qu'ils font leur prière et qu'ils ne boivent pas d'alcool", juge la sociologue Dounia Bouzar, auteure d'Allah, mon boss et moi (éditions Dynamique Diversité, 122 p.).
Spécialiste de la "diversité" dans l'entreprise, Pascal Bernard, de l'Association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH), reconnaît que "confrontés à des demandes de ce type de plus en plus fortes, les recruteurs doivent y répondre ; sinon, ils risquent d'être confrontés aux sirènes intégristes ou à la démotivation". "Accepter d'ouvrir une salle de prière pour dix ingénieurs, ce n'est pas forcément tomber dans l'intégrisme, cela peut être fait dans un souci d'efficacité", juge aussi Soumia Malimbaum, présidente de l'Association française des manageurs de la diversité, qui organise en décembre une journée d'échanges sur "Les pratiques religieuses dans l'entreprise".
Cadre à la SNCF, d'origine algérienne, Abdallah Dliouah n'a jamais caché ses convictions religieuses à son employeur. Imam dans la région lyonnaise, il utilise depuis plusieurs années les 35 heures pour concilier ouvertement vie professionnelle et obligations religieuses. Grâce à l'aménagement du temps de travail, il peut prêcher à la mosquée tous les vendredis après-midi.
Le jeune imam, qui ne se déplace jamais sans sa boussole (pour trouver la direction de La Mecque) et son tapis de prière, met aussi en pratique les conseils qu'il donne "à longueur d'année" aux salariés les plus observants, désireux de pratiquer leur religion sur leur temps de travail. Et de leur expliquer que la prière, qui prend généralement un quart d'heure, peut être ramenée à cinq minutes si on fait rapidement ses ablutions, en passant par exemple de l'eau sur les chaussures ; ou qu'un avis juridique autorise les croyants à regrouper le soir les prières "ratées" dans la journée. "Pour chacune des cinq prières quotidiennes, on dispose d'un créneau de deux heures à partir de l'heure officielle", insiste aussi l'imam. "Aussi, ceux qui demandent à interrompre une réunion pour aller prier ne connaissent pas l'islam ou sont dans la provocation", tranche-t-il, un rien agacé.
Dans certains secteurs, comme l'informatique et, dans une certaine mesure, le secteur bancaire, le marché du travail risque d'accentuer ces demandes personnelles ou collectives. "Les entreprises deviennent à l'image de leurs marchés : diverses et multiculturelles, souligne Mme Malimbaum. Elles respectent la laïcité, mais elles font aussi ce qui est bon pour leurs performances et leurs marchés. Si une banque veut se lancer dans la finance islamique, elle a intérêt à avoir en son sein des gens qui ressemblent à sa clientèle potentielle. L'entreprise est un espace privé, il s'y passe des choses plus novatrices que dans l'espace public."
Au-delà de ces discours volontaristes, face à l'arrivée de cette nouvelle génération, les entreprises, grandes ou petites, restent le plus souvent démunies, tétanisées par la crainte d'en faire trop ou trop peu. "En général, ce ne sont pas les questions posées qui sont problématiques", explique Mme Bouzar. "Ce qui l'est, c'est que l'on ne les aborde pas normalement, car les DRH sont coincés entre deux angoisses : entraver la laïcité et se faire épingler pour discrimination en nommant les choses, ou être accusés d'islamophobie." "Lorsque les demandes d'aménagement (pour le ramadan ou les fêtes religieuses) sont bien formulées, rares sont pourtant les responsables qui s'opposent à tout", juge de son côté M. Dliouah.
Stéphanie Le Bars
Les Français emm****nt le MEDEF et pour ma part je me réjouis de l'élection de Barack Obama.
J'ai hâte de voir Georges Bush, Dick Cheney et sa clique traduite un jour devant le Tribunal Pénal International pour crimes de guerre et Génocide.
Et ici ? A quand un raz de marée populaire avec un dirigeant représentant la diversité Française et les aspirations à l'émancipation sociale du Peuple de France ?
Croyez-vous qu'il sera blanc et qu'il ressemblera à Julien Dray ?
Ah ! Ah ! Demain le 6 Novembre. Renaissance ou Bérézina ?
PS : Quelle Puissance ?
http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/monde/la-vie-de-barack-obama-nouveau-president-americain_501229.html
Bonjour à tous,
L'invitée de la semaine
Sylvie Reieunier
Enseignante spécialisée en réseau d'aide aux élèves en difficulté (Rased), Paris.
Présidente de l'Association des rééducateurs de l'Éducation Nationale de Paris
(AREN 75).
Messieurs les députés, pensez-y avant de voter
Parlons d'économie aujourd'hui, puisque novembre est le mois de l'examen du budget national, tout comme le mois de mai est celui de Roland-Garros...Vous savez combien
l'Éducation national est en première ligne des économies budgétaires prévues par le gouvernement (13 500 suppressions de postes pour 2009).
Je voudrais dire à M. Darcos et au gouvernement que ces économies seront vraiment des économies à très court terme ! Revenons sur le cas particulier des 3000 suppressions de postes en Réseau d'aides : tous ces enfants qui ne pourront plus être aidés dans le premier degré, que deviendront-ils au collège ?
Que devient un enfant en souffrance, en échec dans ses apprentissages ? Très vite, il
(passez-moi l'expression) (explose). Cet enfant deviendra un adolescent mal dans sa peau, un adulte qui aura du mal à s'insérer dans la société. Tout cela reviendra tel un boomerang à tous les niveaux de la société : et là il faudra payer pour réparer, pour réprimer, pour insérer, etc. Mais, il vaut pieux avoir un discours démagogue et populiste plutôt su'une véritable ambition éducative. Pourquoi vouloir trouver des explications (pédagogiques) (On sais combien M. Darcos excelle dans l'exercice !) à toutes ces suppressions de postes : au lieu de dire clairement : (On ne recrute pas d'enseignants, on ne remplace pas les départs en retraite, donc on va aller puiser dans le vivier qui nous reste : les personnels des RSED pour remettre à terme tous devant une classe ?) Ce serait quand-même plus clair ! Car, ça ne fait pas désordre un enseignant spécialisé en moins par ci par là, tandis qu'une classe sans maître, risque de faire bouger dans les chaumières ! M. Sarkozy devrait lorgner du côté de son modèle, dans le genre (droit dans ses bottes), je veux parler de M. Berlusconi, qui pensait tout contrôler dans son pays, tout peut-être sauf le mouvement social auquel il est confronté : les enseignants se mobilisent et ne veulent pas voir supprimer des dispositifs qui ont fait leurs preuves, ni leurs universités livrées à des fondations privées
Qu'en penses-tu Kevin, toi qui ne tenais pas en place une seconde sur ta chaise en classe, qui te bagarrais avec les copains, qui passait beaucoup de temps chez la directrice ?
Cette année, tu te fais moins remarquer, même s'il faut encore t'aider en petit groupe, tu as compris pourquoi tu étais à l'école. Aujourd'hui, j'aimerais que les députés aient une pensée pour les enfants comme toi, Kevin, et réfléchissent à deux fois avant d'entériner le budget 2009 de l'Éducation.
Au fait, si vous achetez l'Huma le matin, levez la tête vers le ciel, il se peut que vous voyiez de jolis ballons s'envoler...
En attendant, n'hésitez pas à signer la pétition sur le site suivant : http://www.sauvonslesrased.org.
400 prisons secrètes en Irak : un député irakien accuse :
"Profitant d’un solide réseau sur place [de père sunnite et de mère chiite, il refuse de se définir autrement que par son appartenance à l’Irak], il a établi l’existence avérée de 426 lieux de détention secrets -seules 27 prisons sont reconnues officiellement, sans parler des prisons, secrètes aussi pour la plupart, administrées par les forces américaines. Il a rassemblé des paquets de documents, certains filmés, prouvant l’existence de ces lieux."
Quitter l'Irak et en finir avec la barbarie des néocons.
Une des premières mesures envisagées par le 44 ème Président des Etats-Unis.
Espérons qu'il le fasse vite.
http://www.rue89.com/2008/11/04/400-prisons-secretes-en-irak-un-depute-irakien-accuse
La revanche de Keynes.
Dans leurs rêves les plus fous, ils n'auraient jamais cru cela possible. George W. Bush, leur antihéros américain, tentant d'injecter des centaines de milliards d'argent public... Les gouvernements européens nationalisant des institutions bancaires... Nicolas Sarkozy, qu'ils croyaient acquis aux apôtres du laisser-faire, assénant : "L'idée que les marchés ont toujours raison est une idée folle." Comme cela sonne doux à leurs oreilles ! Si l'économie mondiale n'était en crise, ils en bondiraient de joie, les keynésiens.
"J'ai souri en écoutant le président de la République. Si j'avais dit la même chose, on m'aurait traité de bolchevik." Edwin Le Héron, 52 ans, est maître de conférences à Sciences Po Bordeaux et président de l'Association pour le développement des études keynésiennes (ADEK) qui revendique 80 membres. Il est fatigué qu'on le qualifie de "marxiste" chaque fois qu'il prononce le mot "Etat". Sa référence intellectuelle n'est-elle pas un grand bourgeois britannique (1883-1946), ayant fait fortune en Bourse et ne partageant avec Lénine que le goût des costumes trois pièces ? "Les keynésiens, assure-t-il, disent simplement que les gens gagneraient plus d'argent s'il y avait plus de régulation."
La crise actuelle leur donne raison, hélas !, feignent-ils de déplorer. "L'immobilier, c'était n'importe quoi. L'endettement des ménages, c'était n'importe quoi, résume Philippe Martin, 42 ans, professeur à Paris-I. On disait depuis longtemps que cela ne pouvait pas durer. Depuis trop longtemps peut-être. On avait sous-estimé le temps que pouvait durer cette bulle. Du coup, on ne nous écoutait plus."
Actuellement, leurs actions sont à la hausse. Ils sont très demandés, sur les plateaux de télévision et dans les coulisses des ministères. La secrétaire de Jean-Paul Fitoussi, 66 ans, professeur à Sciences Po Paris et président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), peine à gérer l'agenda de ce dernier. L'économiste figurait déjà parmi les "visiteurs du soir" à l'Elysée. Aujourd'hui, c'est un conseiller écouté, prônant plus de régulation, mais qui doit partager la banquette avec des collègues qui ne goûtent guère ses analyses. Il triomphe. Modestement : "Je bénéficie d'un effet d'aubaine." Il se murmure que l'économiste a directement inspiré les récents discours de Nicolas Sarkozy. "On m'a demandé mon opinion", tempère-t-il.
Keynésiens. Jean-Paul Fitoussi n'aime guère cette volonté de classer à tout prix. "C'est une typologie spécifiquement européenne, constate-t-il. Elle n'a plus cours ailleurs." En France s'ajoutent les inévitables querelles de chapelles où se perdrait John Maynard Keynes lui-même.
Keynésiens "fondamentalistes", école de la régulation, postkeynésiens, néokeynésiens (à ne pas confondre avec la nouvelle école keynésienne...), forment une nébuleuse féconde, disparate et parfois antagoniste.
Reste que ces économistes ont un dogme fédérateur que définit a minima Jean-Paul Fitoussi : "Il y a besoin d'Etat." "Les keynésiens ont toujours pensé que le capitalisme donnait le meilleur de lui-même quand il était encadré", assure Franck Van De Velde, 60 ans, maître de conférences à Lille-I, qui a traduit un recueil de textes de Keynes, La Pauvreté dans l'abondance (Gallimard, 2005). "Les marchés fonctionnent mal de manière structurelle. Ils ont besoin de mécanismes externes de gouvernance", confirme Franck Portier, 44 ans, professeur à Toulouse-I et chercheur à l'Institut d'économie industrielle (IDEI). Les disciples, avoués ou non, encartés ou sympathisants, se définissent aussi, et peut-être surtout, par leurs adversaires. Ils ont les mêmes contradicteurs et parfois les mêmes bêtes noires. Jean-Paul Fitoussi les appelle pudiquement les adeptes de "l'autorégulation spontanée". Des confrères plus directs préfèrent dire Jacques Marseille ou Nicolas Baverez...
Ceux-là ne les ont pas épargnés ces dernières années, les ont taxés d'archaïsme. Même s'ils s'en défendent, bien sûr, la crise sonne comme une revanche face à ces promoteurs de la déréglementation, à ces contempteurs d'un Etat incapable, et soudain appelé au secours.
"Les néoclassiques, ceux qui disaient : "Tout problème a une solution, c'est le marché", sont plus en difficulté aujourd'hui", note Philippe Martin. Membre d'Attac, Franck Van de Velde se délecte de certains silences embarrassés : "Cela met incontestablement du baume au coeur." Et d'ajouter un rien provocateur : "J'ai toujours considéré que les keynésiens étaient les seuls qui essayaient de comprendre quelque chose au capitalisme."
Aujourd'hui, il n'est plus que quelques braves pour relever le gant, comme Jean-Marc Daniel, enseignant à l'Ecole supérieure des mines. "Le keynésianisme n'est pas la solution à la crise, c'est son origine, martèle cet économiste se revendiquant libéral. Ce sont les recettes de 1929, toujours appliquées aujourd'hui, qui ont entraîné la crise. Il faut au contraire moins de régulation par l'Etat et plus de régulation par la monnaie."
Mais de tels bretteurs se font plus rares et plus difficiles à entendre par l'opinion publique. Alors, sur fond de système financier en capilotade, les keynésiens déroulent leurs concepts, comme à la parade. "Les théories sur l'irrationalité des marchés trouvent une application concrète, constate Philippe Martin. Il y a eu par exemple cette évidente volonté de ne pas voir la crise. On est là typiquement dans la finance comportementale."
Michel Aglietta, 70 ans, pionnier de l'école de la régulation, rappelle ses travaux trentenaires sur l'effet de contagion, sur le mimétisme, qui expliquaient comment la défaillance d'un seul peut provoquer l'effondrement de tous. Les Bourses lui offrent une preuve à 1 000 milliards de dollars. "Devant l'euphorie des marchés, il aurait fallu se souvenir des cycles keynésiens", ajoute-t-il. Le polytechnicien se réjouit qu'on sollicite son école de pensée pour "donner un sens au phénomène, pour aller vers une réflexion plus profonde du système". "Il y a un changement de paradigme", constate-t-il avec gourmandise.
Edwin Le Héron se souvient des années difficiles qu'ont traversées les purs et durs qui, comme lui, plaidaient l'interventionnisme de l'Etat. "S'ils sont restés très présents dans le monde politique français, les keynésiens ont été exterminés dans le milieu universitaire", raconte l'ancien élève en Sorbonne. A écouter l'universitaire, ils avaient tout des derniers des Mohicans. L'ADEK a longtemps eu son adresse derrière la gare du Nord, loin des think tanks libéraux installés dans les beaux quartiers parisiens. C'était encore trop cher. Le siège est aujourd'hui à Bordeaux, au domicile du président...
Tandis que les plus récalcitrants au libéralisme ambiant prenaient le maquis, d'autres chercheurs d'inspiration keynésienne mitigeaient leur discours et tentaient la synthèse avec l'école classique, suivant le cheminement de Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie. "La révolution néoclassique des années 1970 et 1980 nous a obligés à resserrer les boulons de la théorie", reconnaît fair-play Philippe Martin.
Les nouveaux keynésiens étaient déjà très présents au sein des banques centrales et des autorités financières, notamment aux Etats-Unis. Philippe Martin, qui a travaillé à la Réserve fédérale de New York, se souvient avoir évolué en terrain ami. La crise a aujourd'hui propulsé ces gourous à la manoeuvre pour sauver le système financier.
Selon Edwin Le Héron, il reste aux keynésiens une inaccessible Olympe : Bruxelles. "Nous restons à la porte de la Commission européenne", assure l'universitaire. Pour Alain Lipietz, 61 ans, économiste de l'école de la régulation, reconverti à la politique, la donne serait en train de changer. "La Commission est visiblement dans le blues", constate le député européen (Verts). Le Parlement donne de la voix pour plus de régulation. "Il y a maintenant l'idée qu'il faut que l'autorité politique impose une certaine direction", constate l'écologiste.
Venues de la droite se développent même, horreur !, des théories néoplanistes, impensables il y a peu.
Ignorés hier, courtisés dans l'immédiat, les keynésiens profitent de leur regain mais sans naïveté. "A chaque crise, ça ressort", constate Edwin Le Héron. Ces économistes s'inquiètent surtout d'un dévoiement de leurs idées. "Le risque face au ralentissement, c'est la relance à tout-va", constate Alain Lipietz. "Je redoute qu'on y aille à la massue en matière de régulation", assure Michel Aglietta qui, après avoir écouté les saillies guerrières de Nicolas Sarkozy contre les grands pécheurs des marchés, craint "l'emporte-pièce". Les interventionnistes s'effraient surtout qu'on endosse comme keynésienne l'idée honnie de privatiser les profits et de socialiser les pertes.
Revanche des régulationnistes sur les néoclassiques, de Keynes sur Friedman, de l'école de la demande sur celle de l'offre, la crise boursière marque aussi celle des macroéconomistes de l'université, appliqués aux grands équilibres, sur les microéconomistes du privé, les yeux rivés sur les résultats à court terme des entreprises. Etudiants, les premiers ont choisi la recherche, quand les seconds ont opté pour les écoles de mathématiques qui ouvraient les portes de la City. "Ils ont aujourd'hui des jolies maisons de campagne", explique Franck Portier sans regret. Philipe Martin a vu revenir à lui un étudiant qui était parti tenter sa chance à Londres, la veille de la déconfiture. Le fugueur a décidé de reprendre son doctorat à Paris.
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/01/la-revanche-de-keynes_1101719_1101386.html
bonjour,
Peut-être ne nous dites vous pas tout Mr Mélenchon ?!
Peut-être avez-vous déjà perçu des bruits de couloirs et peut-être même de ch....e !
B.Hamon vous aurez déjà t'il fait un enfant dans le dos ? !
On parle tellement en ces temps derniers de concordance, de rassemblement, de sympathie pour tel ou untel !
En tout cas j'espère que les adhérents du PS ne seront pas assez idiots pour se laisser prendre au si grossier piège de l'actuelle direction et de son pote Delanoë, qui se résume à rester groupiiiiiiiiiiiiRRRRRRRRRRR !
Certainement êtes vous fatigué et ça se comprend, mais acceptez que les gens de votre motion se serve de votre illustre personne pour attirer du monde, tout le temps qu'ils ne feront que propager vos idées cela ne peut que vous servir, que Nous servir !
Allez de nos jours il vous suffira d'envoyer une petite vidéo, c'est si simple avec le log Camtasis studio !
Courage on est avec vous et faites comme Obama redressez la tête et en avant, à bas Hollande et ses copains qui pourrissent le PS et la Démocratie !
Tiens, tiens
petit cachotier:
Il (Jean-Luc Mélenchon) parle d'Obama...
mais, rien sur son Journal officiel
mais, partagez, je vous prie
vos elucubrations
(je peux venir au resto
vraiment - si cela vous arrange)
Yves Le Henaff
===========
donc, le ballot n'avait rien compris:
cela ne peut nous etonner :-)
# 4 Août dit:
5 novembre 2008 à 11:27
@ JM
T’as perdu ton pari sur Obama. Tu nous doit un resto, à BA et moi !
Les Américains viennent de mettre dehors Georges Bush et leur gouvernement d'extrême-droite, et Nous ?
Le gouvernement d'extrême-droite qui a pris corps en France en la personne de Nicolas Sarkozy, nous allons le supporter encore combien de temps ?
Emission France Culture :
Sur les docks par Pierre Chevalier
" L'inhumain - La république des cadavres "
Tout sur le fichage industrielle sécuritaire dans notre très chère " République " des....
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/emissions/sur_docks/
Article :
La revanche de Keynes :
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/01/la-revanche-de-keynes_1101719_1101386.html
H2 dit:
5 novembre 2008 à 17:49
Les Américains viennent de mettre dehors Georges Bush et leur gouvernement d’extrême-droite, et Nous ?
_____________
et nous ? ben on fera comme les américains, on va attendre la fin du mandat de Sarko.
Conquête ou impasse pour la gauche du PS ?
Les courants de la gauche du Parti socialiste se sont réunis autour d'une même motion de congrès pour la première fois depuis plus de trente ans.
(Sortir du libre échange généralisé), mettre au coeur de la redistribution des richesses la question des salaires et de nouveaux financements des retraites, militer pour une
(réorientation de la construction européenne), pour une stratégie d'unité de la gauche, la motion C, (Un monde d'avance, la gauche décomplexée), réunit autour de Benoît Hamon
l'ensemble des courants de la gauche du PS, de Jean-Luc Mélenchon à Marie-Noëlle Lienemann, en passant par Gérard Filoche et Marc Dolez. Une première au PS depuis trente ans.
Une plate-forme au contenu clairement à gauche, une gauche du PS pour une fois rassemblée, un leader, Benoît Hamon, qui prend une nouvelle stature et apparaît comme un nouveaux chou-chou des médias, tous les éléments semblent réunis pour un vrai succès. Pourtant, au sein même de ce rassemblement, personne ne voit la motion C en tête le six novembre au soir et les avis divergent sur la suite. Razzy Hammadi, très proche de Benoît Hamon, est formel : (On a déjà gagné sur l'orientation, assure-t-il. Les différents leaders reprennent nos propositions. Remettre en cause le libre-échange, militer pour une augmentation des salaires n'est plus un tabou au Parti socialiste.) L'ancien dirigeant des Jeunes Socialistes ajoute qu'il n'entend plus beaucoup parler d'alliance avec le Modem.
(Nous sommes candidats à la direction du PS et rien ne pourra se faire sans nous),
affirme-t-il avec assurance, précisant que (ceux qui ont soutenu le gouvernement Jospin)ne sont pas les mieux placés pour diriger aujourd'hui le PS sur ces orientations nouvelles.
(Benoît Hamon, c'est la même génération que Barack Obama.)
Du côté de PRS, ce n'est pas la même appréciation. Pour François Delapierre, la seule possibilité pour la gauche du PS de peser réellement sur l'orientation serait que la motion C arrive en tête. (C'est autour de la motion de tête que se réalise la synthèse éventuelle),
affirme-t-il. L'expérience des congrès précédents ne le rend pas optimiste et il voit la gauche du PS (dans une impasse. Nous risquons d'être condamnés à des "arrangements" qui seront des illusions, ou à un refus qui nous cantonne dans une opposition stérile).
Olivier Mayer
et le choc des civilisations, tout ça s'accomode mal avec la liberté de la presse:
"Un numéro de "L'Express" interdit en Algérie, au Maroc et en Tunisie
LEMONDE.FR avec AFP | 05.11.08 | 15h45 • Mis à jour le 05.11.08 | 16h50
Le dernier numéro de l'hebdomadaire français L'Express a été interdit en Algérie, après avoir fait l'objet d'une mesure similaire au Maroc et en Tunisie pour atteinte à l'islam, a-t-on appris mercredi 5 novembre auprès du ministère de la communication algérien.
"Nous avons saisi dimanche le numéro de L'Express [daté du 30 octobre au 5 novembre] en application de l'article 26 du code de l'information", a indiqué une responsable de ce ministère, sans préciser le ou les articles de l'hebdomadaire à l'origine de l'interdiction. La couverture de ce numéro était consacrée à un dossier intitulé : "Le choc Jésus-Mahomet, leur itinéraire, leur message, leur vision du monde".L'article 26 du code algérien de l'information stipule notamment que "les publications périodiques et spécialisées nationales ou étrangères, quelles que soient leur nature et leur destination, ne doivent comporter ni illustration, ni récit, ni information ou insertion contraires à la morale islamique, aux valeurs nationales, aux droits de l'homme".(...)
Dans l'édition interdite, L'Express publie un dossier, à l'occasion d'une réunion d'une cinquantaine de dignitaires catholiques et musulmans, le 4 novembre à Rome, pour "aider le dialogue entre l'islam et le christianisme", selon l'hebdomadaire. Parmi les six articles, consacrés notamment à ce qui sépare les deux religions, l'un est titré "Jésus, le message rebelle", un autre "Mahomet, prophète et guerrier".
Interrogé à Paris, Christian Makarian, directeur délégué de la rédaction et auteur du livre Le Choc Jésus-Mahomet, avait affirmé qu'"afin de ménager la sensibilité religieuse au Maghreb, nous avons changé la couverture de l'édition internationale qui porte un visage de Mahomet caché, conformément à l'usage islamique. Et malgré cette attention particulière nous sommes saisis. Je ne comprends pas". Selon lui, le dossier parle du "rapport conflictuel" que peut avoir l'islam avec les autres religions, mais ne contient "nulle part de propos offensants" sur cette religion."
La conférence internationale « Pour soutenir la démocratie et le progrès social en Amérique latine. Venezuela : pour une politique européenne indépendance », a réuni samedi 25 octobre à la Maison de l'Amérique latine plus de 200 assistants, et a bénéficié de la participation, en tant que conférenciers, d'un groupe de personnalités reconnues du monde de la politique, du syndicalisme, intellectuels européens et vénézuéliens.
La conférence a aussi bénéficié, au cours de l'après-midi, de la présence de Nicolas Maduro, ministre des Relations Extérieures de la République Bolivarienne du Venezuela, qui était accompagné de l'ambassadeur en France, Jésus Arnaldo Pérez. Le chancelier Maduro, qui était en visite officielle en Espagne, a fait une brève escale à Paris pour participer à la clôture de l'événement.
« Cette crise est une crise annoncée », a déclaré dans la première partie de la conférence Mário Suarez, ex-président du Portugal et actuel président d'honneur de l'Internationale socialiste, pour qualifier la crise capitaliste qui frappe tous les domaines et qui, selon lui, exigeait une réponse politique différente, réponse qui passe par la réforme de l'ONU et une vision multilatéraliste des relations entre les nations, qui tienne compte de cette émergence nouvelle qu'est l'Amérique latine avec des pays comme Venezuela et Brésil qui, pour la première fois, encouragent des décisions stratégiques sans ingérence d'Etats-Unis. Soares a émis un avertissement concernant l'avenir d'une Europe aujourd'hui aux mains de forces de droite grandissantes, où la gauche est divisée et très affaiblie dans bon nombre de pays du continent; une gauche qui doit se remettre d'aplomb et s'articuler pour être capable de faire face, avec des solutions nouvelles, aux conséquences sociales de la crise la plus grande du capitalisme au nivel global.
(...)
La plupart des interventions à la conférence ont eu pour cadre la crise financière et le fait que son épicentre se situait en Etats-Unis; pays qui, après la dissolution du camp socialiste, a assumé le rôle de puissance dirigeante économique, politique et militaire exclusive, jusqu'à son irrésistible déclin. Bien des interventions ont fait allusion à la possibilité – unique – que possède l'Europe d'entreprendre une politique indépendante des diktats de Washington, y compris dans ses relations avec l'Amérique latine.
Dans son intervention, Samuel Moncada, ambassadeur du Venezuela à Londres, a critiqué le fait qu'un groupe limité à 20 pays ait projeté de se réunir au nom de tous pour reconstruire le capitalisme : « Il est temps d'en finir avec ces pratiques; et il faut aussi en finir avec des organismes comme le FMI, qui n'a pas émis un seul son ces derniers jours, alors qu'il a favorisé cet ébranlement international », a-t-il conclu.
Ignacio Ramonet, qui préside l'association « Mémoires des Luttes » - l'une des entités organisatrices - et à qui incombe la direction de la conférence, a rappelé que ce fut Reagan qui introduisit le concept selon lequel « L'Etat n'est pas la solution, il est le problème », et que tous les principes recteurs du capitalisme néolibéral « qui semblaient être des principes scientifiques inamovibles » se sont écroulés, ce qui a placé le pouvoir financier au-dessus du pouvoir politique, en soutenant que le marché s'auto-corrigeait (dans ses crises). « L'heure est aux citoyens, et c'est une occasion qui ne se présente pas tous les jours », a indiqué Ramonet, ajoutant qu'un autre temps, différent, débute parallèlement au déclin objectif d'Etats-Unis en tant que seule puissance hégémonique.
Parmi ces premières interventions, il faut signaler celle :- du député travailliste britannique Colin Burgon;du sénateur socialiste français Jean-Luc Mélenchon;de Marco Consolo, de Rifundazione Comunista, d'Italie;de Stavros Evagorou, du Parti Communiste de Chypre, parti au gouvernement;de Maren Kaminski, de la direction du parti allemand Die Linke;de Sébastien Ville, de la LCR de France: Jack Fath, du Parti Communiste Français; Céline Delforge, députée régionale des Verts pour Bruxelles;Raúl Morodo, ex-ambassadeur espagnol au Venezuela;Maximilien Arvelaiz, conseiller diplomatique du président Hugo Chávez,Miguel Angel Martínez, eurodéputé socialiste espagnol et vice-président du Parlement européen, qui est aussi membre du groupe des parlementaires solidaires de Cuba et du Venezuela au sein de l'Union Européenne.
Martínez, dans son intervention, a été très critique à l'égard de ses collègues de la gauche européenne au sein de l'UE quant à leur attitude politique peu offensive contre les forces de droite.(...)
« Qu'en est-il de la gauche européenne ? Une gauche aveugle à ce qui se passe en Amérique latine », s'est demandé Martínez; et il a ajouté : « Je ne suis pas d'accord avec cette opinion selon laquelle les pressions d'Etats-Unis sont seules responsables de la perte d'indépendance de l'Europe. Il y a des forces de droite européennes qui sont personnellement capables de politiques hostiles à l'égard du Venezuela et de Cuba et qui n'ont besoin de la pression de personne pour cela. »
Le chancelier Vénézuélien, Nicolás Maduro, a exprimé lors de la clôture de la conférence, que la crise financière internationale dépasse la réponse du capitalisme du Nord et devra tenir compte de la position commune qu'adopteront les pays du Sud.
Maduro a signalé que le débat sur la nouvelle structure financière requise ne devait exclure personne, mais au contraire disposer d'espaces permettant à toutes les régions de s'exprimer.« Il semblerait que certaines personnes du Nord font confiance à un sommet avec Bush pour résoudre le problème. Cependant, il s'agit de la maladie létale de la moelle qui soutient le corps du capitalisme mondial, et cela requiert des mesures convaincantes », a-t-il indiqué.
Le chancelier Maduro a exprimé qu'à la veille du sommet des 20, qui se tiendra le 15 novembre, ce sont les points d'interrogation qui flottent dans l'air, entre autres la régulation des finances et la pertinence même du capitalisme.
« Le capitalisme est-il le système économique qui donnera lieu à une proposition de justice, de paix et d'équité ? En ce qui nous concerne, nous pensons que ce qui s'impose est un socialisme d'un autre type, capable de répondre aux attentes des majorités de notre planète ».
Cette conférence internationale est la deuxième en Europe sur ce thème. En novembre 2007, une conférence similaire s'est tenue à Londres avec le soutien résolu de Ken Livingstone, ex-maire travailliste, et comme maintenant, avec celui de l'organisation Labour Friends of Venezuela.
(traduit de l'espagnol, journal "liberacion")
Robespierre
J'espère bien qu'on fera autre chose qu'attendre!
Avec des marchés des changes à leur tour complètement déboussolés, où la « volatilité » des cours atteint une ampleur encore jamais expérimentée, on se rapproche de l'hypocentre (le foyer réel, par opposition à l'épicentre situé en surface) du séisme financier en train de s'attaquer à l'économie tout entière. Les banques n'ont pas fait leurs bêtises toutes seules.
Sans doute le retour en grâce du dollar doit-il quelque chose à l'intervention délibérée de certaines banques centrales. Rien qu'au troisième trimestre, la Banque de Chine a augmenté son stock de balances-dollar de 100 milliards. Tout plutôt qu'une panique sur la monnaie internationale ! Le moment n'est pas arrivé non plus pour la Chine de proposer des réformes. Le système dollar a cette conséquence, à la longue intolérable, que les marchandises que la Chine vend aux Etats-Unis, c'est elle qui les paie.
Beaucoup d'Américains, si on leur expliquait le mécanisme, jugeraient empoisonné ce cadeau. Ils préféreraient une protection pour des jobs mieux payés, quitte à acheter plus cher des produits qu'ils auraient fabriqués eux-mêmes.
En attendant, le système en question continue à abreuver jusqu'à plus soif (cela reste à prouver !) le monde en « liquidités ». Les réserves dites mondiales accumulées en devises (surtout des dollars) atteignaient fin juillet 2008 le montant fantastique de 7.100 milliards : presque 5 fois plus qu'il y a dix ans, 158 fois plus qu'il y a trente-sept ans (« suspension » par le président Nixon de l'étalon or de Bretton Woods). Ces avoirs sont détenus principalement sous forme de bons et obligations émis par le Trésor américan qui devrait les compter pour une dette. Cela porterait à zéro leur montant consolidé à l'échelle mondiale. Elles ont servi de support à une colossale expansion du crédit.
Quand les banques françaises boudent les 40 milliards d'euros que l'Etat est disposé à leur allouer pour aider à leur « recapitalisation », elles répondent à une intuition juste. Mais elles ne veulent pas s'en avouer la raison. L'accumulation de l'endettement dans le monde monétaire conduit à une situation de faillite, comme l'écrivait Jacques Rueff. Dans l'état actuel des choses, la solvabilité n'est pas vraiment à l'ordre du jour. Pourquoi ? Parce qu'elle est hors d'atteinte. Sauf bien sûr pour tel ou tel établissement resté fidèle aux principes de saine gestion, sinon simplement au bon sens. Le « système » a beau créer les conditions permissives d'une course effrénée aux gains les plus risqués, cela n'exempte aucun dirigeant, ni aucun régulateur, de ses responsabilités propres. Personne n'est jamais obligé de déraisonner.
La déroute boursière rendra inéluctable le nettoyage des bilans pour rétablir la solvabilité. Celle-ci exige un solde positif de la soustraction : total des actifs gonflés par exemple par les « survaleurs » enregistrées à l'occasion d'acquisitions surpayées moins total des dettes, minorées du fait que certaines d'entre elles passent pour des fonds propres. Si l'on peut dire, la baisse a encore de beaux jours devant elle.
Avec les changes flottants (historiquement, le régime des changes en temps de guerre), l'économie qualifiée de mondialisée est fragmentée en zones monétaires distinctes. Mais de cela, personne ne veut tenir compte. Aucune autorité responsable ne s'est avisée du caractère aberrant de la pratique désastreuse du « carry trade » : on empruntait à des taux d'intérêt dérisoires des yens ou des francs suisses pour financer des placements à haut rendement libellés en dollars néo-zélandais ou australiens. De pareilles divergences de taux étaient inconcevables dans le monde intégré par l'étalon or de Bretton Woods.
Une situation de faillite implique des taux d'intérêt prohibitifs. Quand un marché est pratiquement fermé, comme le sont notamment le marché obligataire des emprunts émis par les sociétés et le marché interbancaire, cela signifie en termes financiers des taux portés à l'infini. A cette dérive s'oppose la politique des banques centrales d'abaissement frénétique de leur taux. Le système dollar permet au gouvernement américain de continuer à s'endetter à bon compte. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il empruntait à 10 ans au taux de 1,5 %. Combien de temps l'économie mondialisée résistera-t-elle à de pareils détournements en sens inverse de l'épargne ?
http://www.lesechos.fr/info/analyses/4793237-le-talon-d-achille-de-la-globalisation.htm
ton discours est tojours execllent mais comme tu es membre d'un parti qui a trahi lagauche,ce discour n'est plus crédible.Je viens de t'ecouter à la télé sur l'election d'OBAMA.Il ya vait un senateur UMP qui disait sa joie de cette election.Tu n'as pas été capable de le remttre à sa place en lui rappelant qu'OBAMA veut baisser l'impot des americains et augmenter celui des plus riches:L'EXACT CONTRAIRE DE CE QUE DFEND CE SENATEUR UMP DANS NOTRE PAYS.Tu es bien un socialiste
Crise, planète, gouvernance, religions... Voici les nouvelles Tables de la Loi pour un monde meilleur (Ne manquez pas la première loi !)
http://www.panoramio.com/photo/1846806
Délicat d'écrire à cet endroit ou ce lieu, mais sincèrement sans gros risque de se tromper, le citoyen que je suis à franchement le sentiment d'être trahis par ceux qui ont la prétention de nous représenter à l'assemblée Nationale
la Classe Ouvrière, c'est à dire ceux qui souffre face aux possédants de tous ordres et de toutes natures,la rage l'amertume de se sentir totalement impuissant, tout comme si des fascistes militaires géraient notre France, (certes je parle comme un Franchouillar . mais cette connerie d'Europe plus ces hypocrites d'élus dit Socialistes et qui votent les stocks Options me font vomir. Où sont nos valeurs sociales, ou sont passées les protections Sociales posées en termes de loi par le Conseil Nationale de la Résistance, où sont passées les ordonnances du CNR ?.les zélus zélés du P.S. qu'en ont-ils fait ?.être socialiste aujourd'hui devient,non plus une conviction, mais plus proche d'un sacerdoce , ou d'un fou obsédé d'une croyance dans une justice Sociale, piétinée par les zélus ayant le devoir de la protéger.
Bien sur que je voterai la motion "C " croyant (encore) dans l'espoir d'une équipe autour de Benoit Hamon, mais je crains que l'inculture, dont la cause mème vient des dirigeant du P.S lui même, ne nous place encore une fois face à des Nuls qui ne font pas rire.
MODERATEUR
Le lien que je viens de mettre est une erreur. pourriez vous l'enlever? Merci
@ Jennifer
J'ai déjà lu ça quelque part....
MERCI MODERATEUR
Pourriez vous aussi enlever par la même occasion le post 96?
@H2
Ah bon? alors ce prouve que l'erreur est humaine et que nous sommes beaucoup d'humains sur cette terre... Ouf! en tout cas tout est réparé
Les patrons français sont les mieux payés d'Europe… mais ils ne veulent pas que ça se sache !
Jeudi 30 octobre, la majorité UMP a rejeté des augmentations minimes des cotisations sociales sur les stock-options pour éviter de faire fuir les pauvres PDG si mal payés dans l'hexagone … alors que la France est le pays européen où les salaires patronaux sont les plus élevés !
En juillet 2007, pour défendre le paquet fiscal et les pauvres patrons français si chichement rémunérés, Christine Lagarde suppliait le pays de « freiner ces wagons de banquiers français que l'Eurostar nous emporte tous les dimanches soir… »
Jeudi 30 octobre 2008, à l'Assemblée Nationale, la majorité UMP a repris cette vieille rengaine et rejeté, sur ordre du gouvernement, les très symboliques augmentations de cotisations sociales sur les stock-options qu'avait adoptées la commission des Affaires sociales. Un bien joli discours … complètement dépassé !
« Il y a une dizaine d'années, les patrons français étaient en moyenne moins rémunérés que leurs collègues anglo-saxons, reconnaît Marisol Touraine, député socialiste ayant pris part au débat sur les cotisations patronales. Mais aujourd'hui, le capitalisme français s'est complètement aligné et il vaut mieux être chef de grande entreprise en France qu'en Allemagne ou en Angleterre ! »
Mardi 12 février dernier, alors que la « crise du pouvoir d'achat » prenait son envol en une des médias, le quotidien La Tribune publiait un article portant sur l'étude du cabinet de conseil en ressources humaines HayGroup selon laquelle, en 2007, 77 % des PDG des plus grosses entreprises françaises avaient vu leur rémunération augmenter de 40 %. Le vecteur de cette explosion des revenus patronaux ? Les stock-options, celles-là mêmes que la droite n'a pas voulu taxer le 30 octobre de peur d'effrayer les pauvres chefs d'entreprise sous payés !
« La majorité entretient un discours qui tendrait à faire croire aux Français que leurs élites patronales ont un comportement irréprochable et sont moins payées que leurs collègues », analyse Marisol Touraine.
Si l'on en croit un article du Financial Times daté du 27 janvier 2008, intitulé « French bosses are best paid in Europe » (« Les patrons français sont les mieux payés d'Europe »), Eric Woerth a de la marge avant d'entamer l'attractivité de la France sur le plan des rémunérations : d'après l'étude de HayGroup, citée par le Financial Times, les patrons français auraient bénéficié en 2007 d'une rémunération moyenne de 5,9 millions d'euros, soit 50.000 euros de plus que leurs collègues d'outre-Manche ! Là encore, pas de secret, ce sont les stock-options qui font la différence : les patrons français reçoivent en moyenne l'équivalent de 2,7 fois leur salaire brut sous cette forme (contre 1,2 pour leurs collègues européens).
Pas évident en temps de crise de défendre ce statu quo. D'ailleurs, le ministre du Budget a dû concéder devant l'Assemblée que le gouvernement pouvait « envisager de réformer le système actuel. »
Sociologue auteur de « Portrait de l'homme d'affaire en prédateur », Michel Villette situe l'origine de ce fameux « système » dans les années 1980 : « Pour éviter que les patrons managers n'investissent trop d'argent dans l'entreprise pour la faire grossir au lieu de rémunérer les actionnaires, les actionnaires en question ont inventé le principe de récompense au mérite : bonus, stock-options, etc. Le problème, c'est que ce principe ne fonctionne pas du tout : en 2001, le Cac 40 plongeait de 23 % et les salaires de ses PDG montaient de 18 % ! »
Les méthodes de gestion ont changé mais les vieilles habitudes de rémunérations sont restées. Quand on a été les rois du monde, on est toujours nostalgique de l'ancien régime !
Sylvain Lapoix.
http://www.marianne2.fr/Les-patrons-francais-sont-les-mieux-payes-d-Europe-mais-ils-ne-veulent-pas-que-ca-se-sache_a92956.html?PHPSESSID=3a278a42ec5f48175f3d73caeaf31499
Sauvez nous ! Bertrand Delanoë approuve la retraite à 70 ans...