07nov 08
Communiqué de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez
Ça suffit comme ça !
Le résultat du vote au parti socialiste est connu. Les trois motions issues de la majorité sortante du Parti arrivent en tête. Elles obtiennent 80% des suffrages. Et la motion de Ségolène Royal l’emporte avec sa proposition d’alliance au centre. Ainsi, les orientations qui dominent la social-démocratie européenne l’ont emporté alors qu’elles conduisent partout à l’échec. Elles avalisent l’Europe du traité de Lisbonne, les alliances changeantes, l’abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme. Ce résultat est sans ambiguïté. Le score respectable de la gauche du parti n’y change rien malheureusement.
Pour nous, ça suffit comme ça !
Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques. Car quels que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l’orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines élections européennes. Il faudrait alors accepter ce que nous refusons depuis toujours : le traité de Lisbonne et le Manifeste commun avec les partis sociaux démocrates qui gouvernent avec la droite dans leur pays. Non ! Pour nous, ça suffit comme ça !
Nous prenons nos responsabilités. Dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin d’une autre voix à gauche. Nous voulons lui être utiles. Nous voulons reprendre l’initiative, formuler une alternative, faire reculer et battre Sarkozy. Par fidélité à nos engagements, nous prenons donc notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste. Nous allons porter publiquement notre conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème. Nous allons la proposer au suffrage universel. Ainsi que nous l’a montré en Allemagne Oskar Lafontaine avec Die Linke, nous décidons d’engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d’un nouveau parti de gauche et nous appelons à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes. Nous savons qu’une énergie immense dans notre peuple est disponible pour le changement. Il faut aller de l’avant.
Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne
Marc Dolez, député du Nord
Vous pouvez soutenir cette démarche en signant un appel mis en ligne sur le site www.casuffitcommeca.fr
Les signes de dégradation de la situation économique et sociale se multiplient, à quatre jours de la publication par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) de la première estimation, très attendue, de la croissance française au troisième trimestre. Une nouvelle contraction du PIB après celle du deuxième trimestre (- 0,3 %) signifierait, en effet, que la France est entrée en récession.
Dans un environnement économique plus que maussade, aggravé par l'arrivée des premiers froids, les associations de lutte contre la pauvreté assurent qu'elles commencent à constater, sur le terrain, les premiers effets de la crise. Le Secours catholique rend public, jeudi 13 novembre, son traditionnel rapport annuel, intitulé cette année Familles, enfance et pauvretés. L'association, qui a aidé 1,4 million de personnes en 2007, y souligne la part de plus en plus importante prise par les plus de 50 ans dans ses centres d'accueil. "Beaucoup de familles en situation de précarité viennent se nourrir ou s'habiller dans nos centres pour pouvoir payer leur loyer", note également une permanente de l'association.
Le constat dressé par la Croix-Rouge française n'est pas très différent : "La situation continue de se dégrader. Les pauvres sont plus pauvres, et d'autres couches de la population se fragilisent", explique Didier Pillard, directeur de l'action sociale. "De nouveaux publics se présentent depuis le début de l'année dans nos 650 points de distribution alimentaire et dans nos épiceries sociales : de plus en plus de retraités ; des travailleurs pauvres à temps complet, par exemple des employés municipaux, et des étudiants."
L'antenne locale de Toulouse a constaté une hausse de 100 % de la population fréquentant les épiceries sociales. A Redon (Ille-et-Vilaine), cette même population aurait augmenté de 26 % en un mois. En attendant le doublement des crédits du Plan national d'aide alimentaire, qui devraient passer de 10 à 20 millions d'euros en 2009, certaines délégations en sont réduites à diminuer de moitié leurs colis pour pouvoir aider tout le monde. Sensibles à la détresse croissante des populations qu'elles rencontrent, quatorze grandes associations de lutte contre la pauvreté, toutes adhérentes du réseau Uniopss, ont prévu de tirer la sonnette d'alarme, le 28 novembre, auprès des pouvoirs publics et de l'opinion.
Les dernières données émanant de l'Insee, des douanes ou du ministère de l'économie n'incitent guère à l'optimisme. Elles confirment que septembre a été particulièrement mauvais, ce que laissaient présager toutes les enquêtes de conjoncture. L'Insee a annoncé, lundi 10 novembre, une baisse de 0,5 % de la production de l'ensemble de l'industrie en un mois. Hors énergie et agroalimentaire, cette baisse est encore plus marquée puisqu'elle atteint - 0,8 %. Le déficit commercial français s'est creusé de 6,250 milliards en septembre, ce qui ne s'était jamais vu. Sur un an, il frise les 55 milliards d'euros, un record !
Les principaux partenaires européens de la France - Royaume-Uni, Espagne, Allemagne et Italie - étant eux-mêmes en difficulté, leur demande a nettement diminué. Les exportations françaises ont donc reculé, pour s'établir à 34,3 milliards d'euros. Cette situation devrait durer : en Allemagne, la production industrielle a connu au mois de septembre sa plus forte baisse depuis treize ans, et les industriels européens anticipent un net ralentissement de leur production dans les prochains mois. Quant aux importations françaises, elles sont en train de ralentir, même si la consommation des ménages semble avoir plutôt bien résisté.
La dégradation des finances publiques est nette. Eric Woerth, le ministre du budget, et Christine Lagarde, la ministre de l'économie, ont d'ailleurs revu à la hausse leurs prévisions de déficit et d'endettement publics et à la baisse leurs hypothèses de croissance. Au 30 septembre, le solde général d'exécution du budget était négatif de 56,6 milliards d'euros, soit 4,4 milliards de plus qu'à la fin septembre 2007, et les rentrées de l'impôt sur les sociétés (IS) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) fléchissent.
Le marché du travail subit aussi le contrecoup de la crise. Selon les données de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), le rythme de progression des intentions d'embauche, hors intérim, décélère : il est tombé à + 1,5 % au troisième trimestre contre +7,9 % au deuxième. L'emploi intérimaire a baissé de 4,7 % entre août 2007 et août 2008. Après avoir reculé pendant plus de dix-huit mois, le nombre d'allocataires du revenu minimum d'insertion (RMI) est resté stable au deuxième trimestre à 1,14 million de personnes. Quant au nombre des demandeurs d'emploi indemnisés, il s'est accru de 1 % en septembre.
Le nombre des défaillances d'entreprises s'est accru de 8,9 % en un an. Les impayés ont augmenté de 125 % au troisième trimestre selon la Coface. Enfin, les statistiques que la Banque de France a publiées le 7 novembre 2008 témoignent du durcissement des conditions d'octroi de prêts aux particuliers et aux entreprises, malgré les efforts déployés par le gouvernement auprès des banques.
Source : Le Monde.fr
Nipontchik nous éclaire sur les coulisses en cours au PCF (voir texte plus haut) :
" Le 6 novembre dernier, un groupe de dirigeants nationaux du PCF a publié une « contribution » ayant pour titre : Réflexions pour aller au bout des choix de la base commune et nommer clairement ce que nous voulons. Ce texte appelle à « métamorphoser » le PCF – en commençant par changer son nom.
Parmi les signataires de ce texte figurent 11 membres du Comité Exécutif National (CEN) : Brigitte Gonthier-Morin, Nicole Borvo, Sophie Celton, Patrice Cohen-Séat, Jean-Marc Coppola, Marie-Claire Culié, Elisabeth Gauthier, Joëlle Greder, Fabienne Haloui, Alain Hayot, Richard Sheehan "
" Les signataires Réflexions pour aller au bout des choix de la base commune insiste sur la nécessité de « tourner la page », pour ne plus être « un parti du passé ».
A l’heure où le système capitaliste entre dans une crise très profonde, ses auteurs prétendent qu’il y aurait une « crise du communisme ». Pour eux, il faut abandonner le qualificatif « communiste » pour « nous libérer d’une image qui ne correspond pas à ce que nous sommes. »
Jérôme Métellus et Greg Oxley qui refusent cette vision rajoutent :
" Les militants du parti apprennent également, dans ce texte, que la véritable signification du soi-disant « Front Populaire et Citoyen » ou du « Front progressiste et citoyen » – dont parle la base commune – n’est autre que la disparition du PCF ! "
Vous aurez remarqué la fin de la phrase qui crie au scandale et refuse le principe de la MUTATION.
" MUTATION, RÉVOLUTION. Mutation a un sens plus général que révolution ; il implique seulement qu'il y a eu changement ; révolution implique qu'il y a eu renversement. "
Et bien oui l'Histoire est passée par là. Gagner beaucoup c'est toujours perdre un peu.
Ceux qui freinent des quatre fers préféreront par purisme, garder le terme
" communiste " et faire 0,5 % la prochaine fois aux élections plutôt que de s'appeler par exemple, Parti Socialiste Démocratique et approché les 35 % !
Pour ces éternels contempteurs, mieux vaut rien que pas mal de chose.... Quelle ambition !
Je comprends qu'Hugo Chavez au Vénézuéla ait donné un grand coup de pied dans la fourmilière idéologique pour réactiver la vitalité gelée, l'aveuglement généralisé et l'inepte inertie !
La suite de l'article :
" Ces dirigeants du parti présentent l’abandon du PCF et sa « métamorphose » en une nouvelle formation politique comme la suite logique des idées formulées dans la « base commune », qui a obtenu 60% des voix dans les sections. "
Et bien oui - Bravo au 11 signataires ! Vive la MUTATION !
Devons-nous pour autant les considérer comme lucides et courageux alors que ça fait 35 ans que pas mal de monde attend ça.
La bonne blague !
Le plus tôt pourtant, sera le mieux.
Beau papier dans le monde sur le parcours de méluche....
http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/11/12/jean-luc-melenchon-fache-tout-rouge_1117667_823448.html#ens_id=910156
"Cette mise en banqueroute organisée du système financier est une précondition inévitable à un véritable nouveau Bretton Woods. Tant que les gouvernements se laissent entraîner à renflouer les valeurs fictives d’un système insolvable, les conséquences du krach financier ne peuvent qu’empirer, menant à l’hyperinflation, au chaos social et à la banqueroute des Etats eux-mêmes."
Articles à lire :
http://www.solidariteetprogres.org/article4798.html
http://www.solidariteetprogres.org/article4799.html
Une vidéo d'Emmanuel Todd sur l'Europe et la mondialisation - Ne vous crispez pas si on le voit à la tribune du " Modem" sur la vidéo, je n'y suis pour rien s'il a été invité là et pas ailleurs -
Ses propos sont fort intéressants et sont à verser dans les contributions qui nourrissent le débat public.
Vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/x5pwy1_emmanuel-todd-intervention-mondiali_news
"Mais alors c’est proprement scandaleux que la Gendarmerie et tuti quanti ne les aient pas arrêter avant !" (H2)
euh H2 tu croyais que les hautes sphères de l'Etat policier dorment avec "La Métaphysique des moeurs" sur leur table de chevet?
Je te conseille plutôt de garder tjrs avec toi 1 exemplaire du "Livre noir de la 5ème république" (éd la découverte)
d'ailleurs tout homme/femme de bien de bonne foi après avoir lu 1 tel livre comprendra qu'il existe 1 exception française en Europe et que ce pays connaît depuis 50 ans 1 régime de bonapartisme sénile assez différent voire complètement du reste des monarchies et républiques d'Europe occidentale (ce qui d'ailleurs empêche de se poser les questions politiques en France de la même façon qu'en RFA, en Espagne, etc...)
manipuler les médias ne suffit pas, les infiltrations, provocations et autres barbouzeries sont nécessaires à la bourgeoisie pour maintenir sa domination
donc les 2 bouts d'1 même bâton: l'appel "démocrate" à la diversité signé par Sabeg et C. Bruni et de l'autre la criminalisation du mvt social parce qu'avec la crise financière "on ne peut plus gouverner comme avant"
Il me semble avoir déjà eu une discussion au sujet du changement de nom du
PCF ?
Et maintenant voilà que vous trouvez même le future nom du PCF (Parti Socialiste Démocratique et approché les 35 % !)
Et de plus vous nous gratifié généreusement de 35 % qu'elle rigolade....
Et puis si le PCF changeait de nom comme (Parti Socialiste démocratique) ne serions nous pas les anciens COCO ?
Est-ce vraiment là l'essentiel ?
Le PC italien (35 % des voix il y a 20 ans sous ce nom) s'appelle maintenant, après mutation, parti démocrate et a perdu les élections (après avoir perdu son programme socialiste ou socialdémocratisant).
Ségolène veut faire la mutation du PS et est peut-être en train d'y arriver.
avant la mutation le PCF de marchais avait 10 % des voix, après la mutation 3,3 % (2002) puis 1,8 % (2007). Alors stop ou encore?
Mardi 11 novembre 2008, The Telegraph :
« Pour ceux d’entre nous qui voudraient croire que nous avons presque touché le fond de cette crise, un rapport de Standard et Poor’s publié mardi 11 novembre 2008 constitue un désagréable rappel sur les difficultés à venir.
Intitulé « Assurer les flux de refinancement en Europe », il avertit que 2 100 milliards de dollars de dette viendront à échéance en Europe de l’Ouest et en Grande-Bretagne au cours des trois prochaines années.
Comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous, une grande partie de cette dette devra être remboursée au cours des douze prochains mois.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2339
Étant donné que les marchés du crédit sont encore défaillants en Europe (plus encore qu’aux USA, où certaines obligations spéculatives trouvent toujours preneurs), cette échéance sera au mieux très coûteuse à refinancer.
Le coût moyen des emprunts a augmenté de 2,25 % depuis le mois d’août 2007 - pour ceux qui peuvent encore emprunter.
« Étant donné la montée en flèche du coût du capital, l’important flux de dette arrivant à échéance suggère l’existence d’un risque de refinancement substantiel », avertissent les auteurs du rapport.
L’Allemagne mène le peloton, avec 696 milliards de dollars (soit 40 % du total). Mais la Suède et les Pays-Bas ont une dette plus lourde, relativement à la taille de leurs économies.
Les banques et établissements financiers totalisent 72 % des émissions de dette venant à échéance. Pour les autres secteurs ce montant s’élève à 586 milliards de dollars, et c’est là que se trouvent les véritables difficultés. Ils devront rembourser 41 % (243 milliards de dollars) d’ici la fin de l’année prochaine.
Ces difficultés de refinancement mettront à l’épreuve les opérations de sauvetages des banques européennes. Ce qui se dit dans le quartier des affaires, c’est que certains États verront leur signature soumise à l’épreuve du feu. L’Irlande, la Belgique, l’Autriche, la Grèce sont sur la liste, mais la Grande-Bretagne n’est absolument pas sûre de son sort.
Mon point de vue - que les lecteurs connaissent - c’est que la Banque centrale européenne, la Banque d’Angleterre, et la Banque de Suède ont été trop lentes à apprécier le danger dans cette crise. Même si aujourd’hui la Banque d’Angleterre est en phase de rattrapage accélérée.
Ces banques centrales se sont fixées sur les parallèles avec la situation d’inflation des années 1970, confondant l’envol des prix de l’alimentation et du pétrole auquel on a assisté cette année avec l’apparition d’une inflation systémique, alors que le principal danger était la déflation de la dette.
Notez que la Banque du Japon a fait la même erreur à la fin 1990, date à laquelle elle a augmenté ses taux de 6 % lors du mini-pic inflationniste dans les pays d’Asie.
La bulle du Nikkei avait déjà explosé - et vous connaissez la suite de l’histoire. Ce resserrement tardif de la politique monétaire avait provoqué des ravages dans l’économie japonaise.
Il est également clair à présent que la BCE - qui a nié durant des mois jusqu’à l’effondrement de Hypo Real, Fortis, Dexia, en septembre 2008 qu’il y ait eu resserrement du crédit en Europe - ne savait pas que les banques européennes étaient plus exposées à l’effet de levier que les banques américaines - et de loin plus exposés sur les bulles des marchés émergentes (A hauteur de 3 500 milliards de dollars, selon les données de la Banque des Règlements Internationaux).
Si les banquiers centraux d’Europe avaient accordé plus d’attention à l’ensemble du système mondial - avec toutes ses pièces en mouvement - au lieu des données limitées qu’ils utilisent de façon routinière, ils auraient peut-être pu éviter ces écueils.
Mais maintenant, le mal est fait. Il faut dix-huit mois environ à une politique monétaire pour produire ses effets, de sorte que la dernière baisse des taux n’arrivera pas à temps pour éviter une véritable récession grave en Grande-Bretagne et en Europe. Je ne doute pas que le tsunami de faillites et de pertes d’emplois que nous sommes sur le point de voir aurait pu être évité dans une large mesure.
Ce sont les banques centrales qui ont à l’origine donné naissance à cette grande bulle de la dette, en maintenant le prix du crédit trop bas durant trop longtemps. Elles ont ensuite viré vers l’autre extrême, en une tentative avortée de réparer les dégâts qu’elles avaient causés elles-mêmes, ne parvenant qu’à rendre la situation encore pire.
Il faudra à tout coup punir les banquiers d’affaire qui faisaient de la retape pour le crédit structuré. Mais nous ne devons pas non plus oublier le rôle que les banques centrales et les gouvernements ont joué à cette occasion.
il y en a qui croient que besancenot a le vent en poupe, bon ben c'est sur que si on regarde TF1 ça les arrange de dire que c'est lui parce que c'est vrai que comme ça ceux qui proposent vraiment quelque chose à gauche n'ont pas d'espace médiatique... et il ne faut pas croire non plus les fadaises journalistiques comme quoi besancenot veut créer le Die Linke à la française, ce n'est pas vrai il l'a dit lui-même!
et puis franchement, avouez, vous voyez besancenot allié aux communistes, aux socialistes de gauche, à toute une frage d'écolos de gauche comme on a ici? ceux qui pensent ça rigolent ! tout simplement parce que ce n'est pas le projet de besancenot. vous pouvez vérifier!
H
je voulais finir par
hasta la victoria siempre !
merci Jean-Luc !
à Nipontchik, stop ou encore ?
STOP !
Question: si c'est un rassemblement autour d'Hamon qui l'emporte, on fait quoi?
Pourquoi Mélenchon trouve illégitime que 70% du ps ne constitue pas une majorité pas "contre royal" mais contre sa conception dépolitisée de la politique et ses stratégie d'alliances?
Royal n'a pas de majorité, et est très clivante au sein du ps, il ne va pas du tout de soi qu'elle soit secretaire!
Et Marie-George Buffet de préciser : non pas
(un parti communiste), mais (le Parti communiste français).
D'accord avec Maxou, l'appélation n'est pas un problème en soit, dans mon département la Haute-Vienne, au dernière cantonales le PCF/ADS/MRC à totaliser 25% des voix sur l'ensemble du département gagnant même un canton sur le PS, certe le score n'a pas dépandu seulement du PCF mais là ou l'idée est clairement affiché ce n'est pas le vote communiste qui pose problème c'est plus la crédibilité des candidats. Le slogan des affiches du PCF qui pourtant ne casser pas les pattes à un canard, était "Un Conseiller Général Communiste c'est bien! à donner des scores dans certains cantons de 15 à 30% (Laurière, Bessines, Châteauneuf la Forêt, Chalus, Pierre Buffière, Veyrac)... et sur l'agglomération de Limoges ou le PS à rogner le nombre de siège au PCF dans le cadre d'une liste d'union à contaster avec une grande surprise que le PCF réalisé plus de 10% des suffrages sur la seule ville de Limoges. Maintenant, je pense que le PC ne peut pas se satisfaire de l'état des chôses et qu'il doit aussi évoluer. Comment?, pourquoi faire?, avec qui? c'est aux communistes de répondre? mais il faut qu'ils lancent un signal à toute la gauche, qu'ils restent disponibles pour mettre en oeuvre une autre politique, nous en avons rapidement besoin car pendant ce temps le petit Nicolas Casse tout! et nos débats doivent beaucoups le faire rire...
Je suis tout-à-fait d'accord avec Vialle Frédéric, c'est au PCF de bouger (des alliances) et très vite ! Car le Petit n'attend pas
Un autre combat...
Quoique non, c'est le même...
Et désolé sénateur pour le "squat" ;-)
Nos enfants nous accuserons (film parlant du rapport santé/pesticides)
Pour que ce film qui dénonce les méfaits de la mauvaise alimentation et
Des pesticides, réalisé par un français, soit le plus long possible lors
de sa sortie en salle, il faut qu'un maximum de personnes regardent la
bande-annonce dans les 3 jours à venir. Regardez surtout le début, la
conférence à Paris lorsque les gens lèvent la main. Très fort !
http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/
Faites passer, c'est sérieux. Même si vous ne visionnez pas complètement,
c'est le nombre de visites dans les 3 jours qui fera son poids... Le voir
est encore mieux.
Faites suivre à tous vos contacts, vite !
Bonne journée
OK Fred l'important c'est la pratique politique des communistes et il faut aller vers ce Front aux européennes. Je constate que les camarades du groupe "Cohen-Seat" ne proposent pas de supprimer le terme communiste mais d'y accoler un adjectif qui donnerait à voir notre métamorphose. On ne peut pas demander toujours aux autres de faire des efforts sans y aller un peu du notre pour fa
GAG !
http://www.rue89.com/files/20081112ChimulusRoyalHome.jpg
Nipontchik a dit :
" Le PC italien (35 % des voix il y a 20 ans sous ce nom) s’appelle maintenant, après mutation, parti démocrate et a perdu les élections (après avoir perdu son programme socialiste ou socialdémocratisant). Ségolène veut faire la mutation du PS et est peut-être en train d’y arriver. avant la mutation le PCF de marchais avait 10 % des voix, après la mutation 3,3 % (2002) puis 1,8 % (2007). Alors stop ou encore? "
... ?
C'est marrant comme vous avez - SAUF VOTRE RESPECT - de la m**** dans les yeux !
IL N'Y A PAS EU MUTATION ! JAMAIS NOUS N'AVONS ENTENDU UNE VERITABLE CONDAMNATION DU STALINISME !
En tout les cas de façon AUDIBLE à l'extérieur du PCF !
Car c'est bien joli de faire sa petite cuisine entre soi et je veux bien croire qu'il y a eu une évolution au sein du PCF mais soyez sûrs....
QUE PERSONNE N'EN SAIT RIEN !
L'ABANDON DU TERME EST EFFECTIVEMENT L'ESSENTIEL A L'HEURE
QU'IL EST CAR LA CHÛTE DU MUR DE BERLIN DATE DEJA DE VINGT ANS ET LA REVOLUTION DE L'ECOLOGIE POLITIQUE A CHANGE LES PARADIGMES !
Et Comparaison n'est pas Raison : L'Italie n'est pas la France.
L'équivalent du PCI = Le PS Français
Ok ! Il y aura dans ces deux pays des partis " Démocrates à l'américaine " et si en Italie c'est le PCI qui a accouché de cette souris merdique et bien en France ce sera le PS qui avec la madone du Poitou va l'accomplir et accouché de son GRAND PARTI DE MESSE.
A NOUS DE CONSTRUIRE UN GRAND PARTI DE MASSE !
Par LA FEDERATION de tous les courants à Gauche !
Construisons une plateforme si votre pensée est encore encroûtée et si certaines vérités cruelles vous gercent !
Les 35 % visés, bien sûr, ne seront pas tout de suite atteint mais à très court terme c'est largement envisageable vu LA REVOLTE de l'électorat de Gauche qui ne votera plus pour le PS !
JE VOUS RAPPELLE QUE CE POURCENTAGE RENVOIE AU " NON " DE Gauche AU REFERENDUM DE 2005 CONTRE LE TRAITE DE LISBONNE ET QU'IL N'EST PAS FANTASMATIQUE... Mais bien vérifié par les faits !
Bon maintenant, si vous voulez avoir en commun le même nom psychopolitique que le dictateur et " Cher dirigeant " Nord Coréen, Kim Jong-il, libre à vous !
C'est parce que vous ne voulez rien comprendre que demain vous ferez 0,5 % et que les énergies vitales se déplaceront ailleurs.
Il est marrant comme Nipontchik se passe le film à l'envers et frise la dénégation de responsabilité et se complait dans la négation de l'Histoire !
A bon entendeur...
OK Fred l'important c'est la pratique politique des communistes et il faut aller vers ce Front aux européennes. Je constate que les camarades du groupe "Cohen-Seat" ne proposent pas de supprimer le terme communiste mais d'y accoler un adjectif qui donnerait à voir notre métamorphose. On ne peut pas demander toujours aux autres de faire des efforts sans y aller un peu du notre pour faciliter les convergences.
Ceci prouve en tout cas que la base commune était loin d'être un texte fermé qui renvoyait le parti aux années 50 comme l'ont affirmé un temps les camarades Reconstructeurs qui tels des Achilles se sont retirés sous la tente en attendant des jours meilleurs.....pénibles!
Ceci dit, je suis un peu centriste sur la question et n'ai pas fait ma religion. Sur le fond je suis sur cette position, si on a tant changé que ça on n'est plus du tout les mêmes et donc on ne peut pas porter complètement le même nom. Après nous sommes LE parti communiste comme le dit justement Marie-George Buffet et LE parti communiste français peut décider de devenir en plus humaniste ou démocrate français mais il reste LE parti communiste qui prend cette décision là, ça ne me dérange pas du tout.
Attention à ne pas crisper les camarades sur cette question du nom car il vaut mieux un PCF à l'offensive dans un front progressiste qu'un PCDF ou PCHF exténué et exsangue avant la bataille des européennes; personne n'aurait à y gagner!
Jean-Luc Mélenchon présente son "Parti de gauche" :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20081112.OBS0582/jeanluc_melenchon_presente_son_parti_de_gauche.html
Bon " Parti de Gauche" (PDG) j'imagine que c'est une ébauche... car je n'apprécie pas ce nom... Je vais me faire tuer ici sur le blog car je sais qu'il y a des gens qui n'ont pas compris le principe de la RECEPTION et s'en foutent royalement.
Comme si " Communiquer " à l'extérieur n'était pas capital pour bien se faire comprendre et gagner les batailles à venir.
....
Bonjour,
Je suis, comme beaucoup ici, affligé par l'évolution actuelle du PS et je salue donc la décision de Jean-Luc Mélenchon.
Je suis tout de même inquiet, car face à une droite monolytique, gorgée de l'ancien électorat du FN, je ne vois plus de véritable opposition qui puisse tenir la route à gauche:
On se croirait dans les Balkans.....
C'est donc une priorité de se serrer les coudes à gauche et de trouver une solution commune (la vraie gauche bien sûr, pas les néo socio-démocrates PSeux et leur collègues du Modem), un nouveau Front Populaire en somme.
Comme le dit Jean-Luc Mélenchon il faut à tout prix battre Sarkozy. J'espère qu'ils l'auront tous compris.
Sarkozy et sa clique ont déjà fait bien assez de dégâts.
Bien sur qu'il faut se barrer Jean-Luc. Et je quitte ce parti auquel je suis pourtant adhérent depuis 17 ans (j'en ai 34).C'est attristé que je le quitte mais tu as raison, ça suffit comme ça. Cette "règle" incompréhensible et inaceptable qui s'est installée dans trop de cranes pour nous faire croire que l'individu est au service de l'économie et non l'inverse ne doit plus être tolérée dans un parti se réclamant de gauche.
Depuis combien de temps n'y a t-il pas eu un idéal de gauche ? Ma génération n'a pas connu cet idéal porté en 1981. Bien entendu, il n'a pas duré mais je préfère l'idéal d'un parti qui s'assume à la résignation et au dosage homéopathique de politiques solidaires d'un parti qui tolère le capitalisme et l'économie de marché telle qu'elle est aujourd'hui.
Le PS est devenu un parti de résignation !
Nous ne sommes pas de passage sur cette Terre pour se résigner !
Enfin, combien y a t-il d'Hommes libres parmi les militants ? Où sont les jeunes de ce parti ? Quelles places ont-ils ? J'en ai marre de me battre à l'intérieur.
Vous pouvez compter sur moi au "parti de Gauche".
Bonne continuation...
Hub
Je viens de relire avec plus de rigueur la contribution du "groupe Cohen-Seat" (désolé pour la personnalisation mais commodité pour la suite!). ces camarades ne font pas de formalisme sur la question du nom mais ils appellent à faire effort de nommer ce que l'on veut changer pour ne pas rester dans le flou artistique. Mettre des noms sur les choses c'est la moindre des choses. Si le PCF ne change pas de nom en accolant un adjectif qui donnerait à voir notre mutation, il devra donc poser des actes extrêmement forts pour en pratique contourner la difficulté.
J'ajouterai qu'il devra le faire quoi qu'il arrive !
Clairement, une bonne résolution sur les européennes avec un vote massif en CN et des avancées notables sur le front progressiste européen devraient aider les communistes à avancer sereinement vers les mutations, transformations et autres métamorphoses qui nous rendraient utiles au mouvement populaire.
J'ai hâte de lire l'Huma de demain avec l'interview de JL Mélenchon qui sans nul doute va relancer le débat.
Bonjour,
Est-il bien raisonnable, pour unifier la (vraie) gauche de créer un nouveau parti ?
La vraie gauche, c'est celle qui a dit non au referendum. Mais on ne se réunit pas sur une option négative. Alors, ensemble, on dit oui à quoi ?
Le capitalisme est à genoux et nous n'arrivons pas à le mettre à terre parce que nous sommes divisés.
J'attendais JL Mélenchon sur Canal+ mais j'ai Messieurs Moscovici et Peillon : je dois dire que je suis un peu déçue...
Pourquoi ce faux bond ? Censuré ?
Bon !
Autre nouvelle : Raoul Marc Jennar, chercheur altermondialiste a adressé à Jean-Luc Mélenchon une lettre ouverte. Elle est sur mediapart.fr que je n'ose pas piller. Donc, ceux et celles qui ont un abonnement pourront lire les objections auxquelles Jean-Luc Mélenchon et tous ses soutiens auront à faire face. C'est instructif ! (et, ce n'est pas de l'ironie).
Le nom de votre parti laisse franchement à désirer, "parti de gauche", c'est ridicule. En plus, si on prend les initiales, cela fait PDG...
Moi, histoire de ridiculiser l'autre avec son modem, je vous propose "action démocratique, socialiste et libertaire", ASDL, c'est pas mal non?
p 1090
on peut le trouver sur son site!
http://rmjennar.free.fr/?p=573#more-573
Le député Patrick Ollier (UMP) a déclaré le 10 novembre 2008, dans le journal de 20 heures sur France 2, que si les membres des minorités visibles ne sont pas élus « c’est qu’ils ne sont pas au niveau ».