17nov 08
Deux communiqués ont tenu lieu de note sur ce blog. Comme ils ont été commentés ! Que de messages, que d’encouragements ! Les jours ont filé et les charges qui résultent de la décision de quitter le PS et de fonder un nouveau parti, le Parti de Gauche n’ont pas laissé une seconde de répit. Je ne dis pas que ce soit littéralement une seconde mais c’est de cet ordre, du moins pour ce que j’en ressens du moment où je me lève jusqu’à celui où je me couche. Ce dimanche permet une brève pause. Venir devant ce clavier est presque une obligation. Ce blog est-il toujours le même depuis que je me trouve devoir par ailleurs endosser une mission de porte parole d’une nouvelle organisation politique ? Je devrai définir un style à ce sujet. A moins qu’il ne se définisse de soi même, à mesure que j’irai sur ce nouveau chemin. A cet instant je veux seulement faire quelques commentaires de situation, par courtoisie pour ceux qui s’interressent à ce blog.
PAR LE HAUT
Pendant que roulaient nos affaires ici et que l’attention de bien des nôtres se concentrait sur les mésaventures de la gauche en général, et du PS en particulier, se tenait le G20. Celui-ci est une bien mauvaise affaire pour le monde. Il n’en est rien sorti qui vaille la peine d’un tel déploiement de moyens et de médias. Sinon l’illusion cosmétique d’une concertation des pays qui concentrent la richesse du monde. Au bout du compte rien ne s’est décidé qui soit mieux qu’une addition de bonnes intentions, d’ailleurs elles-mêmes très discutables, que chaque nation est chargée d’interpréter à sa manière. Rien n’est dit ni fait qui aille plus loin que ce que la puissance impériale des Etats-Unis d’Amérique est prête à accepter. C’est-à-dire rien qui aille contre la concurrence libre et non faussée. Dès lors la marche des évènements suivra son rail. La crise financière devenue crise économique va devenir une crise sociale et celle-ci, à son tour produira une crise politique. Les tensions qui se creusent dans les sociétés se creuseront de même entre les nations. Je n’en écris pas davantage à cet instant faute de temps pour le faire avec le soin que cela exige de moi. Je le mentionne cependant pour rappeler dans quel cadre prévisionnel s’inscrivent tous les actes que je pose avec mes amis du nouveau Parti de Gauche. Il s’agit pour nous d’affronter la crise de la société humaine dans laquelle le collaps du capitalisme nous entraine. Notre propos n’est donc pas seulement "politique" au sens habituel du terme. Il implique une vision de la civilisation et de la société qui doit succéder à celle dans laquelle nous vivons, la société du «tout marché» et du «tout marchandise», du chacun pour soi, de l’indifférence écologique. Pour l’instant cette exigence d’une refondation de la société n’est pas présente dans le discours politique dominant. Mais inéluctablement elle s’y installera, venant du commun des mortels qui se préoccupe du quotidien et butte de tous côtés sur les impasses concrètes que fabriquent le néo libéralisme et le capitalisme. Le scénario le plus envisageable est celui qui a prévalu en Amérique latine: un jour un incident met à nu ce fait que le système est à bout de souffle, qu’il ne permet plus d’assurer le quotidien minimum. On ne sait pas ce qui déclenche cet effondrement. C’est si divers! Une banque est en défaut de paiement? Un hôpital cesse de fonctionner, un réseau de transport se paralyse? Et le château de carte s’écroule. Un ami Argentin m’a dit un jour: «nous n’avons pas gagné parce que nous sommes les plus intelligents mais parce que les autres ont rendu ce pays invivable, y compris pour eux-mêmes!». Aux Etats-Unis des milliers de personnes dorment dorénavant dans la rue. Les suicides augmentent en flèche. La société est déjà asphyxiée en d’innombrables points. Le vote Obama est une tentative de sortie par le haut. Les commentateurs d’ici en font une question sans contenu social, une question de couleur de peau, et ainsi de suite. Le vote Obama est une réplique politique à la crise sociale. Cette réplique aura lieu ici aussi, en France et en Europe, et ce ne sera pas une affaire de couleur de peau non plus. La création du "Parti de Gauche" est une tentative de sortie par le haut de la crise qui résulte de l’inutilité du PS en tant que parti dominant de l’opposition face au gouvernement des libéraux, au moment où ceux-ci et leur ombre portée social démocrate s’approchent du point où ils auront rendu ce pays aussi invivable pour eux que pour tout un chacun.
LA FIN D’UN MONDE
Du congrès du PS je ne dis rien que je n’ai déjà eu l’occasion de dire sur les médias qui m’ont donné la parole. J’observe que la gauche du parti socialiste a beaucoup flotté sur le contenu de ses positions et mis beaucoup d’eau dans son vin en vue de réunir une improbable unité autour de sa candidature. Henri Emmanuelli n’a pas hésité à dire que les trois motions étaient «d’accord sur l’essentiel» et qu’il restait «un petit écart sur l’Europe»… Benoit Hamon s’est ressaisi. Il affirmé son opposition à l’Europe du traité de Lisbonne et à l’alliance au centre parmi bien d’autres points. Certes cela ne le rend pas moins impuissant à peser sur le cours des évènements comme le démontre ce fait qu’un front a fini par se constituer autour de Martine Aubry, autant contre lui que contre Royal. On lui reprochera sans doute, en maintenant sa candidature, de favoriser la victoire de Royal. Mais il aura du moins sauvé l’existence d’une gauche au PS capable de contester de l’intérieur tout ce qui se décidera. Ce travail sera profitable pour prolonger les vagues de sortie de cadres et de militants socialistes vers le Parti de Gauche d’ici aux élections européennes. De plus, sa défaite va ouvrir les yeux de tous ceux qui croient qu’il est possible de faire mieux que du témoignage au Parti Socialiste. Je m’attends donc à une nouvelle vague d’adhésion au Parti de Gauche après le vote de jeudi et de vendredi prochain. J’attends avec impatience les cadres politiques qui viendront nous aider. Car la besogne ne manque pas et elle est exaltante. Je n’exclus pas que le jour vienne vite où Henri Emmanuelli lui-même et même Benoit Hamon finiront par être excédés du rôle de figurants auquel le système actuel du PS les condamne. Car avec l’élection européenne, tout le monde sera mis au pied du mur de ses convictions. A conditions d’en avoir.
Je ne finis pas ce court chapitre sans pointer à quel point l’élection du premier secrétaire au suffrage universel a faussé le sens d’un congrès socialiste. Dorénavant il est évident aux yeux de tous que le vote des textes ne fait plus la décision. La désignation du "chef" est tout. La présidentialisation du parti parvient à son terme. J’en reste là sur ce sujet aujourd’hui. Les votes de cette semaine au PS et leur suite pitoyable seront la meilleure des démonstrations à ce sujet … En toute hypothèse c’est la fin d’un monde dans cette organisation. Depuis le vote du 6 novembre le PS est un alien. Une page est tournée. Pas un instant je n’ai eu de regrets de ne plus en être, ni d’être à distance de la comédie du congrès à Reims. J’ai même réussi a rire en entendant tant d’entre eux parler gauchiste avec tant d’ardeur ou bien pomper mes tours de phrases, expressions et analyses hier encore qualifiées de marginales. Quels pitres ! Je souffre surtout en pensant à tous ceux qui s’accrochent à leurs illusions et à ceux qui consentent, qui pour une médaille en chocolat, qui parfois pour occuper mon banc mis aux enchères, à se mentir à eux mêmes. Ils sacrifient leur dignité si chèrement bâtie dans la controverse à la pauvre religion du Parti qui remplace celle de leurs convictions dorénavant logée au Parti de Gauche.
UN TRAVAIL TRES CONCRET
Depuis une semaine les taches de constructions du Parti de Gauche nous dévorent sur pied. 4700 soutiens sont parvenus à l’heure à laquelle j’écris. Il faut trier, répondre, prévoir de toute urgence des rencontres locales et pour cela trouver des salles. Il faut aussi identifier ceux qui écrivent. Elus, citoyens, syndicalistes tant de gens sont là qui représentent une incroyable richesse de savoir faire et de compétences. Comment accueillir dignement chacun. Ce sont des courageux, des audacieux. Comment leur faire signe à chacun? Une lettre de liaison se met en place. Ce n’est pas idéal. Mais on ne peut qu’avancer par étape concrète. La première est notre meeting de lancement du parti le 29 novembre. Je pense que c’est un acte dont la portée symbolique est destinée à faire date. Nous le concevons de cette façon. Et c’est la réplique à ceux qui vont répétant: «vous n’êtes que deux» (Dolez et moi) quoiqu’ils sachent très bien qu’il n’en est rien. Cependant on ne doit pas laisser cela sans réponse. Il faut faire preuve de force pour entrainer. Le meeting sert aussi à cela. Ce dimanche soir on n’a toujours pas de salle. Un groupe de camarade passe son temps à téléphoner et visiter des lieux. D’autres visitent des lieux pour trouver le local du Parti. Des groupes se forment aussi qui se projettent directement dans l’action. Ils tractent le texte de la déclaration publiée sur le site du Parti de Gauche ouvert en début de semaine au prix de quelques nuits blanches. Bien sûr tout cela est organisé depuis Paris et par les équipes de militants politiques qui nous entourent Dolez et moi. Ce n’est pas l’idéal non plus. Mais comment imaginer dans un tel calendrier des réunions «démocratiques» pour décider de l’action? Le congrès fondateur du Parti de Gauche, en février prochain, définira les règles de fonctionnement. D’ici là nous ferons du mieux que nous pouvons en avançant. Nommer le Parti, lui donner des visages, entrer dans l’action : tout a dû commencer en même temps. Tout cela était indispensable pour être tout simplement identifiables, avec la dose d’imperfections et d’erreurs qui va avec ce rythme d’action et le fait que nous assumons personnellement, par la force de la situation, la responsabilité et l’initiative politique de cette action. L’important est d’être actifs contre la droite, sur le terrain. Le Parti de gauche est un Parti d’action. Il doit se donner la culture de l’action par opposition aux cénacles verbeux que nous avons subi au Parti socialiste mais aussi dans maints autres rassemblements. Dans le même esprit le Parti de gauche n’est pas une fédération de groupes petits et grands, de fractions et de collectifs. D’entrée de jeu, tous ceux qui rejoignent le Parti de Gauche y dissolvent leurs anciennes solidarités pour que chacun des arrivants puisse être à égalité de participation et de responsabilité, se fasse connaître et reconnaître pour sa propre valeur et contribution personnelle à l’action de tous. Chacun prends une tâche. Nous ne sommes pas un club de commentateurs. La plus petite participation compte. La force du parti de gauche viendra de l’implication personnelle de chacun de ceux qui l’intègre, de notre nombre, de la diversité de notre insertion dans la société. Tout cela est dessiné ici à grand traits. Le concret quotidien est bien sûr plus complexe. Je me contente ici de donner ma vision de ces questions. Ce n’est qu’une façon de voir. D’autres sont possibles évidemment. Mais ce n’est pas ici, sur ce blog que s’organisera ce débat. C’est sur le site du Parti de gauche et sous sa responsabilité, dans ses comités et ses cercles que tout se discutera et se décidera.
PROPOSER
Dans la mesure où je viens d’évoquer les aspects concrets du travail qui nous occupe j’ai évidemment reporté les mots que j’ai à l’esprit à propos des taches d’élaboration politique qui sont le cœur d’un Parti comme le notre. Ici évidemment c’est le règne absolu du collectif et de l’argumentation qui doit être la règle. Nous voyons bien cependant les écueils. Laisser la parole aux seuls premiers arrivants qui figeraient l’identité du parti, laisser se mettre en scène d’obscures querelles qui détournent du Parti la masse de ceux qui n’en ont pas le gout, d’un côté. De l’autre, et à l’inverse, tout improviser d’un jour sur l’autre sans jamais rien fixer qui soit identifiable et partageable par le très grand nombre. Un autre écueil est de vouloir en un seul coup fixer les formes définitives de la doctrine parfaite du parti parfait. Encore une fois je crois qu’il faudra être concret, c’est-à-dire inscrit dans un calendrier qui fait face aux évènements et s’efforce d’y répondre. Ensuite nous devrons éviter par-dessus tout le dogmatisme qui oblige chacun à être d’accord en tout et pour tout sur tous les points d’une doctrine pour pouvoir être membre du parti et admis à participer à son action. Une bonne façon d’avancer souvent est de partir de la préparation du programme. Dans notre cas ce serait une très bonne façon d’accomplir le travail sur nous même qui est aussi à l’ordre du jour. Car il s’agit de «réinventer la gauche» selon l’expression de nos camarades de Die Linke. Cela signifie que nous ne devons pas nous contenter de reproduire ce qui nous semble avoir été abandonné par le social libéralisme. Il s’agit de synthétiser ce que la société, ses mouvements et ses combats, ont mis à l’ordre du jour et d’ores et déjà bien abouti en termes de propositions. D’autre part nous savons aussi que nous ne pouvons plus ignorer la mutation intellectuelle que la crise écologique exige de nous pour être capable de répondre sérieusement à ce qui s’avance ! Si je cite cette question c’est parce qu’elle est le plus souvent l’angle mort des programmes de gauche et davantage encore de leur cadre de pensée. Encore une fois, mes lignes n’ont d’autres but que de donner une indication d’état d’esprit et certainement pas d’énoncer un programme ou une «ligne» car ce n’est pas ma responsabilité ni le lieu pour le faire. Surtout je voudrai stimuler l’idée d’une responsabilité individuelle devant ce qu’il faut accomplir et faire comprendre que chacun apportera beaucoup s’il part de l’idée qu’il lui revient aussi de proposer.
FAIRE FACE
Oskar Lafontaine, auprès de qui j’ai beaucoup pris conseil, m’a prévenu. Il faut s’attendre au pire en matière de contre offensive. Il a vu. Sitôt qu’il a quitté le SPD, il fut brocardé de toutes les façons possibles. On a souligné qu’il partait absolument seul de son parti. On a dit qu’il était devenu fou et dépressif depuis l’attentat qui avait failli lui coûter la vie. Puis qu’il était un instable comme le prouvaient ses trois mariages et l’âge de sa compagne. On a dit que les raisons de son départ étaient un prétexte car en réalité il voulait régler un compte personnel avec Shroëder.. On a dit qu’il était un hypocrite parce qu’il prenait des vacances coûteuses. Et ainsi de suite. "L’ennemi n’attaque jamais sur le programme, me dit-il, mais sur la personne". Pour la disqualifier. A bon entendeur salut. «Bon, lui demandais-je, est-ce qu’on a dit de toi aussi que tu est impraticable à cause de ton mauvais caractère?». Il a ri. Le camarade qui l’accompagnait a dit: «il a du caractère, ce n’est pas pareil!» François Delapierre qui était avec moi, a ri aussi. Il a dit «nous avons une idée de ce que cela peut être». Pour changer de sujet j’ai demandé: «que doit-on faire quand tout cela se déverse sur soi?». Oskar a répondu «il faut faire face". "Comment fais-tu ?", ai-je ajouté. Il a ri bien fort. "C’est simple: je ne m’en occupe pas!». Hum ! On va essayer.
Mairie de Périgueux : le lourd héritage laissé par l’équipe de Xavier Darcos.
C'était soir de grand oral, mardi 18 novembre, au Conseil municipal de Périgueux, avec la présentation de l'audit financier commandé par la nouvelle municipalité socialiste. Une séance studieuse, sans éclats, malgré la promesse de révéler, chiffres à l'appui, l'héritage de l'équipe précédente que dirigeait Xavier Darcos. L'opposition UMP avait annoncé d'entrée qu'elle ne ferait pas de commentaire, faute d'avoir eu les documents auparavant pour étudier les chiffres.
Le spécialiste du cabinet Ressources Consultants Finances (qui a une certaine légitimité dans l'analyse des collectivités locales) a ainsi déroulé un long exposé très pédagogique pour expliquer comment marchent les finances d'une Ville, parfois les comparant, pour davantage de clarté, à celles d'une famille.
L'étude portant sur les comptes administratifs de 2001 à 2007, plus des projections pour l'année 2008 ont d'abord pointé le manque d'épargne nette de la Ville (la différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement). Ces précieuses noisettes qui ont pu atteindre plus de 2,8 millions d’euros en 2005, sont annoncées à 500 000 euros cette année. « C'est un appauvrissement de la ville », assure le spécialiste. Recettes en baisse et dépenses en hausse (par exemple à cause de l'argent consacré au déficit de l'aéroport) plombent ces résultats.
Faute d'épargne suffisante, la Ville a financé ses nombreuses réalisations en augmentant ses dettes. Mais elles se voient dans la ville et les plus importantes sont citées dans l'étude : musée gallo-romain, moulin du Rousseau, place Francheville, crèche Magne, Filature de l'Isle, réfection de rues, cuisine centrale... Dans l'état actuel de ses moyens de remboursement, la Ville doit une annuité autour de 5 millions d'euros jusqu'en 2013. Mais l'endettement par habitant de Périgueux reste dans la moyenne des villes équivalentes (il est même plus bas que celui de Bergerac).
Le spécialiste le dit tout cru : « On se retrouve devant une incapacité à financer des projets nouveaux à un moment où les banquiers se retrouvent réticents à prêter. » D'autant que faire des économies n'est pas simple. Au niveau du personnel municipal, le plus gros budget, la pyramide des âges révèle la jeunesse des agents : d'ici à 2014, seulement 15 % de l'effectif aura pris sa retraite.
Quant au recours à la fiscalité locale, le spécialiste pointe les limites : si les recettes rapportées par la taxe d'habitation sont de 10 % inférieures aux villes équivalentes, celles du foncier bâti les dépassent de 40 % et atteignent des sommets, avec des taux parmi les plus hauts de France.
Il est ainsi difficile d'appuyer sur la « pompe à phynances » chère au père Ubu et l'optimisme n'est pas de rigueur pour les recettes. Avec, par exemple, la menace de suppression de la dotation de solidarité urbaine qui ferait perdre 900 000 euros. Les droits de mutation (payés sur les transactions immobilières) qui faisaient un temps la richesse des collectivités, sont en chute libre avec la crise du marché.
Autant d'éléments qui font dire à l'expert que Périgueux a « une situation financière fragilisée » et qui donnent une situation bloquée pour l'avenir.
Un long silence suit cet exposé. L'opposition UMP, comme annoncée, reste muette, mais semble assommée par cet enchaînement de chiffres qui montre la Ville face à un mur à cause des choix du passé.
http://www.sudouest.com/dordogne/actualite/perigueux/article/417953/mil/3635712.html
@Mano 98
effectivement mon message (93) ne devait s'adresser qu'à Cédric 88 craignant la division,mais d'emblée la provoquant.
Pardon pour cette lecture trop rapide ! Le combat sera rude compte tenu de la situation dans laquelle nous ont mis toutes ces politiques insouciantes et mérpisantes pour le genre humain.
Alors unissons nos forces ! nous allons tous en avoir besoin.
Sophie.
Bonjour à tous,
Un petit mot sur le lien PdG / NPA.
Je lis quelques commentaires s'étonnant de la démarche de Jean-Luc Mélenchon sur le thème "pourquoi ajouter à la dispersion à gauche ? pourquoi ne pas rejoindre le NPA ?"
D'abord, je souscris volontiers à ce commentaire d'H2 (post 55) sauf qu'à mon avis ce grand pôle restera longtemps à l'état de pôle "souple" avant de devenir éventuellement un parti unifié :
"“Parce que NPA-LO-alternatifs-POI-MRC-PCF ça fait déjà beaucoup de participants à la roulette électorale. …”
Oui Nipontchik, c’est vrai et le PG sera un parti parmi d’autres partis.
Mais qui ne voit pas, déjà - SOYONS VIVANTS, SOYONS OPTIMISTES - que s’inscrit en filigrane les futurs courants d’un grand pôle de la Gauche Démocratique ?"
En effet, ces différents courants sont tous issus d'une déjà longue histoire. Espérer les dissoudre rapidement dans un grand ensemble est illusoire. La prétention du NPA à vouloir occuper tout l'espace à la gauche du PS est vaine, comme le serait cette prétention exprimée par le Parti de Gauche. L'un et l'autre (comme d'autres) ont leur raison d'être par le seul fait qu'il se trouve des militants pour s'y reconnaître. Je pense avoir de très bonnes raisons de rejoindre le PdG et pas le NPA, et j'accepte néanmoins que d'autres puissent faire valoir d'autres très bonnes raisons de rejoindre le NPA (ou le PC...)
Par contre je pense que l'un et l'autre ont le DEVOIR d'agir pour favoriser le rassemblement de toutes ces forces de gauche. La question de la préparation des européennes offre un excellent cas de figure : oui ou non à un front contre l'Europe libérale ? La proposition de Jean-Luc Mélenchon est claire, le PC semble ouvert, j'espère que le NPA finira par apporter sa contribution à ce qui pourrait créer un joli petit séisme dans le paysage politique. Cela n'enlèvera rien à la spécificité du NPA.
De la même façon j'espère vivement que le PdG investira sans barguigner tous les lieux qui produisent du rassemblement et du dialogue comme par exemple l'appel de politis.
bonjour à tous,
Washington (États-Unis),
envoyé spécial.
Les membres du G20 - les huit pays les plus puissants de la planète associés aux nations émergentes les plus importantes comme la Chine, l’Inde et le Brésil (1) - se réunissent aujourd’hui à Washington pour tenter de venir au chevet d’un système financier international en déliquescence. C’est peu de dire que le besoin d’un tel rapprochement et d’une révision en profondeur des règles de fonctionnement de la planète financière se fait sentir aujourd’hui avec force et dans l’urgence. Le krach, qui a démarré il y a un peu plus d’un an, a pris une telle ampleur qu’il fait maintenant surgir la menace d’une crise sociale sans précédent à l’échelle de toute la planète.
Une adaptation au système
Tous les clignotants sont passés en l’espace de quelques semaines de l’orange au rouge le plus sombre. L’Europe est entrée officiellement hier en récession. Le plan Paulson de 700 milliards de dollars destiné à consolider le système financier de la première économie mondiale devrait finalement être englouti dans le seul renflouement des banques états-uniennes. L’industrie automobile mondiale s’apprête à licencier des centaines de milliers de personnes. Et des dizaines d’usines ont commencé de fermer leurs portes dans la région de Canton, en Chine. Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à nouveau ses prévisions de croissance mondiale à la baisse les ramenant à un peu plus de 2,5 % (contre 4,5 %, il y a encore trois mois).
http://www.humanite.fr/2008-11-15_International_Le-G20-au-chevet-de-la-
planete-financiere
SVP pour l'Éducation Nationale, signé la pétition
http://www.sauvonslesrased
Toutes mes excuses pour le lien sur l'Éducation Nationale, le lien ne marche pas à cause d'une erreur de ma part, donc j'envois cet autre lien
http://www.sauvonslesrased.org.
Quelle respiration à Riposte ! Une explication claire, simple et belle
Salut Maxou,
Merci pour le lien. Je travaille dans le champ du social et de l'éducatif. Comme dans l'éducation nationale, les dégâts de la droite dans ce domaine sont considérables. L'état se désengage, les collectivités locales qui le veulent et le peuvent prennent le relais tant bien que mal mais aujourd'hui elles sont elles-mêmes étranglées. La plupart ne cherche plus qu'à préserver l'existant (et encore !), aucun développement, alors que par ailleurs la crise fait exploser les besoins sociaux ou socioéducatifs.
Les structures comme les Centre Médico Psychologiques pour Enfants (ou Adultes), les Centres Sociaux, les associations d'animation et d'éducation populaire sont de plus en plus saturées ou fragilisées.
Sinon, je n'ai pas suivi la préparation du congrès du PC, qu'est-ce que ça donne ?
En Angleterre, le gouvernement a acheté des actions à 3 banques, Royal Bank of Scotland (RBS), HBOS, and Lloyds TSB, expliquant qu'elles avaient atteint le plus bas niveau du marché boursier. En fait, elles ont continué à chuter, emportant avec elles l'argent du contribuable.
Par contre, il a pris le contrôle (nationalisation) de 3 autres banques ce qui s'est révélé efficace (Northern Rock and Bradford and Bingley).
Socialist Economic Bulletin (SEB) has repeatedly warned of the danger of very serious losses to the UK taxpayer if the government proceeds with its proposal to buy shares in Royal Bank of Scotland (RBS), HBOS, and Lloyds TSB. The government agreed to purchase these at a price per share of, respectively, 65.5p, 113.6p and 173.3p. It was claimed these were being bought'at the bottom of the market'. SEB warned that, first, it was not an acceptable risk to the taxpayer for the government to become involved in attempting to judge the price of shares, and second any view that these shares had reached their bottom was likely to be seriously flawed as the government was underestimating the historical dangers of very prolonged depression of share prices. Other commentators have since strongly made the same point.
This danger is graphically revealed by the movement of these bank share prices under the impact of the further deepening of the international financial crisis. At noon on 17 November the prices of RBS, HBOS, and Lloyds TSB were respectively 49.1p, 77.0p and 149.6p.
This means that Lloyds TSB shares were 14 per cent below the price the government proposed to purchase them at, RBS shares were 25 per cent below, and HBOS shares were 32 per cent below.
This shows, first, that it was false to say that the proposed purchase prices were'at the bottom of the market'and second that is is quite wrong for the government to be using taxpayers money to purchase shares at prices that are far above the market level. Purchase of shares at far above market prices is to subsidise shareholders while taxpayers suffer large losses.
The government should stand ready to take over companies that fail in order to ensure functioning of the banking system - as it did with Northern Rock and Bradford and Bingley. It should not be purchasing shares at far above market prices.
Communiqué de Christophe Ventura, d'ATTAC et Mémoires des luttes:
Le Parti de gauche : une bonne nouvelle dans le champ politique !
Ce projet, présenté par les initiateurs du Parti de gauche (PG) (1), doit être salué. Il peut permettre d'engager en France une dynamique politique unitaire de rupture avec le néolibéralisme qui, malgré sa banqueroute, vient d'être remis en selle par les dirigeants du G 20 à Washington. A l'issue du Sommet du 15 novembre, ces gouvernants viennent en effet de déclarer que leurs « réformes ne porteront leurs fruits que si elles s'appuient sur des économies fondées sur les principes du libre marché (…),l'ouverture des échanges et des investissements, la concurrence entre les marchés ».
S'appuyant sur une analyse dynamique des relations entre les mouvements sociaux et les partis politiques, et attentif aux évolutions en cours - notamment aux innovations politiques en Europe (comme en Allemagne avec la montée de Die Linke) et aux processus de transformation en Amérique latine -, le Parti de gauche peut constituer une "offre" crédible pour qui veut voir naître en France une gauche de gauche, mais aspirant à gouverner.
C'est, au fond, cette perspective qui confère à l'initiative son principal intérêt. Quel est le paysage de la gauche politique et sociale aujourd'hui ? Le Parti socialiste, largement converti au social-libéralisme et à l'eurolibéralisme, paraît bien incapable de renouer un contact sociologique et politique avec les classes populaires et de porter leurs aspirations. De son côté, « l'autre gauche », dispersée, est soit prisonnière de contraintes électorales soit cantonnée dans une stratégie protestataire. Enfin, les mouvements sociaux et citoyens, notamment ceux issus de 10 années d'altermondialisme, commencent seulement à se poser la question des prolongements politiques de leurs mobilisations. Ce que certains d'entre nous avons désigné comme le post-altermondialisme. C'est parce que le projet du PG se fixe cet objectif de bâtir une gauche radicale de gouvernement, et qu'il en tire comme conséquence l'obligation de construire une union stratégique entre les différents acteurs de la gauche politique et sociale non social-libérale, qu'il se révèle pertinent. On peut aussi penser qu'il permettra de renouveler les formes et les contenus des politiques publiques et de l'action politique, notamment sur la question environnementale qui ne doit plus être un supplément d'âme.
Sans préjuger ses futurs scores électoraux, c'est par sa capacité à se constituer en un espace politique pluraliste et collégial, avec une pratique militante renouvelée, que le Parti de gauche pourra être un instrument utile pour mener le combat d'idées et contribuer à construire une nouvelle hégémonie politique. De ce point de vue, son engagement en faveur des valeurs républicaines, socialistes, écologiques et internationalistes, et la réhabilitation des clivages fondamentaux que sont le rapport capital/travail et la nature de la construction européenne, est une très bonne nouvelle.
Christophe Ventura, militant associatif, co-auteur de "En finir avec'eurolibéralisme" (Editions des 1001 Nuits, Paris, 2008).
répond à Henri Acounis : (autour du 105)
Nous avons tracté, affiché, donné de l'argent, de nos compétences, capacités, temps, nous avons communiqué, nous nous sommes déplacés de toute la France et de la Navarre en car, en train, de jour comme de nuit, attrendu dans le froid, la pluie, donné nos points de vue et nos espoirs, parfois depuis plus d'une décennie...
Ne sommes-nous pas un peu lassés d'être réduits à des donneurs de fric, distributeurs de tracts, colleurs d'affiches, sans nous plaindre ?
En revanche, vous avez déjà ouvert un bureau des soupirs sur le démarrage du PG ! On vous doit déjà des excuses et des pardons sans que nous puissions quoi que ce soit pour vous soulager ! Faut-il vous apporter des mouchoirs pour essuyer vos larmes ?
Un exemple, nous habitons Paris, certains d'entre nous, nous pourrions très bien vous aider à ouvrir votre courrier, plutôt que d'écouter vos jérémiades sur le fait que sans doute ce sont les plus âgés d'entre nous qui envoient du courrier papier... Mais quels préjugés dignes des années entre-deux guerres.
Alors, en dehors de l'argent, une question, que pouvons-nous faire concrètement pour vous aider à partir enfin ?
autant je soutiens votre décision de quitter ce P"S" qui n'a de toutes façons jamais été de gauche depuis Guy Mollet, autant je ne comprends pas cette idée ridicule consistant à vouloir créer un "parti" (qui ne sera soyons en sûrs qu'un club) alors qu'un processus de construction d'une force politique de Gauche, offensive et déterminée est en route et a de grandes chances d'aboutir.
Ce faisant, vous obérez un peu plus les chances de voir un jour les idées de Gauche représentées dans les institutions.
Au lieu de jouer votre partition personnelle, rejoignez le NPA!
@ Sophie 107
- Vu,merci, rien de grave !
Je vous invite (et les autres aussi !) à l'article signé Denis Collin, un ami du Parti de Gauche.
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La gauche allemande est-elle un modèle à suivre ?
Par Denis Collin
Ainsi donc, un peu à la hâte Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez ont-ils décidé après leur rupture avec le PS de créer un nouveau parti, le « Parti de Gauche » dont l’inspiration, jusque dans le nom, vient d’outre-Rhin. (...)
Depuis quelques mois, le modèle « Die Linke » fonctionne comme un véritable mythe pour toute une partie de la gauche française. (...)
Le « parti de gauche » serait le moteur d’un « front de gauche » qui aurait vocation d’unir le PCF, le NPA, le PG et autour d’eux les restes des « antilibéraux » et des collectifs du 29 mai 2005.
Il n’est cependant pas certain que cette « stratégie d’union de la gauche de la gauche » qui a toujours échoué depuis 2002 réussisse cette fois-ci.
Le NPA n’a aucune envie de manger avec le diable Mélenchon : le facteur a encore une trop petite cuiller et ne veut pas partager sa soupe. Du reste ses soutiens médiatiques lui feraient défaut dès lors qu’il cesserait de jouer le rôle que la bourgeoisie et les médias lui ont attribué.
Pour le PCF, la meilleure solution risque d’être encore le cavalier seul, quoi qu’il lui en coûte. Bref, la stratégie « parti de gauche » à la française pourrait bien être à courte vue. (...)
http://la-sociale.viabloga.com/news/la-gauche-allemande-est-elle-un-modele-a-suivre
je suis militant à la lcr mais je ne peux trouver que du panache dans ta volonté de reconstuire une'vrai " gauche.
les négociations avec le PC s'annoncent difficile:
"Après avoir claqué la porte du PS et pris langue avec le PC pour bâtir des listes communes aux européennes, Jean-Luc Mélenchon - pour le revoir en vidéo sur Bakchich, cliquer ici - a également demandé son rattachement au Groupe Communiste, Républicain et Citoyen, du Sénat. Le groupe n’a pas encore donné suite à la demande du sénateur socialiste de l’Essonne. Contrairement aux apparences, « les jeux ne sont pas encore faits », regrette une élue communiste favorable à l’accueil de Mélenchon"
http://www.bakchich.info/breve1359.html
BRAVO!
J'ai rendu ma carte du PS à la suite du référendum, j'ai été outrée du mépris de mon parti à l'égard de ceux qui étaient contre! je n'ai donc pas voté pour les motions. Bien m'en a pris car je suis dégoûtée. J'espère que ce nouvel engagement trouvera des adhérents! en ce qui me concerne camarade tu peux compter sur moi.(adhésions à un prix modeste STP) car nous sommes mon époux et moi-même retraités de la SNCF.............sans commentaire..........
FELECITATIONS
Terminant l'excellent livre de RUFFIN"La guerre des classes"que je n'aurai decesse de recommander je pensais à ces deux nouveaux "poudrés" qui accompagnaient comme des chevaliers servants la Sarkolène pendant le Congrès de Reims d'heureuse mémoire.. Valls avec son look de gendre idéal qui n'avait pas pourtant hésité à qualifer de candidate "one shot "-quelle élégance!- la Ségolène après son échec et qui toute honte bueaprès tant de pantalonnades dans son itinéraire au sein du Parti la joue gagnante ou mieux utile à sa propre carrière..Peillon, infoutu par 3 fois de conquérir le Vimeu,circonscription ouvrière s'il en fut et offerte sur un plateau par le Parti, défendeur des stocks options et tout à fait d"accord pour supprimer des milliers de postes d'enseignants et qui aujourd'hui sussure à l'oreille de la grande prétresse les citations de Jaures pour mieux liquider ce qui reste de socialisme dans ce panier de crabes
@Bruno,
je répond au post112,
Pas nécessaire de me remercier pour simplement avoir mis un lien à disposition des bloggueurs de ce site, sachant qu'ils sont très sensibles au sujet de l'Éducation nationale en leurs demandant, d'avoir la gentillesse de bien vouloir signer la pétition mis en ligne par les RASED de l'Éducation nationale, (Éducation nationale qui une fois de plus est victime du ministre Xavier Darcos qui va supprimer 3000 postes de RASED sur les 9000 existants)
Déjà plus de 156 000 signataires ! Alors encore un petit effort pour les 200 000 signataires voir Plus, pourquoi pas ?
http://www.sauvonslesrased.org.
@maxou, OK, c'est signé !
A André, post n° 122 : Lire l'article du Monde diplomatique de ce mois consacré au PS... ça commence justement par Peillon et s'est fort instructif.
Sinon, j'aime bien cette initiative pour créer la parti de gauche, ne serait-ce parce que le PS a trop dérivé à droite et le NPA préfère rester confortablement dans l'opposition en refusant tout compromis...
Au moins, les électeurs de gauche pourront donner leurs voix à un parti ancré à gauche qui ne renonce pas d'emblée à gouverner et d'ex militants de revenir au militantisme.
Plus le parti de gauche grandira, plus ses idées auront de l'écho dans la société, et plus le PS sera contraint d'en tenir compte, aussi bien dans son discours que dans ses alliances.
Bonne chance
Que penses-tu du point de vue du "parti ouvrier indépendant" sur l'Union Européenne et de leur dernier communiqué où il parle de toi ?
--> http://www.parti-ouvrier-independant.com/index.php?PHPSESSID=f3d7a5847ed7c88d555da06fa6f43094&menp=empty&mens=empty&pg=283
Le ministère de l'Éducation traque les (risques d'opinion)
Enseignement. Xavier Darcos et Valérie Pécresse vont dépenser 220 000 euros pour faire surveiller la blogosphère des professeurs. Indignation dans la communauté enseignante.
Objectif affiché : (repérer les leader d'opinion, les lanceurs d'alertes, analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau, décrypter les sources de débats et leurs modes de propagation, anticiper et évaluer les risques de contagion) et limiter les crises (dans lesquelles les ministères se trouveraient impliqués). Mise en oeuvre utilisée : un double appel d'offre à l'initiative de Xavier Darcos pour l'éducation et de Valérie Pécresse pour l'enseignement supérieur ayant pour objet (la veille d'opinion) avec un cahier des charges très précis paru au journal officiel le 4 novembre dernier. Le tout assorti d'un budget de 220 000 euros décrié par des syndicats qui déplorent, par ailleurs, les milliers de suppression d'emplois et les coupes claires dans les crédits budgétaires.
(Et la chasse aux dépenses ?)
Le future prestataire devra étendre la veille sur internet (médias en ligne), (sites des syndicats), (blogs), (forums grand public), (pages personnelles, etc.)
ainsi que sur la presse écrite, les dépêches d'agence de presse, les baromètres études et sondages. (Clé de voûte) du dispositif, le passage en (mode alerte) qui permettra aux autorités de localiser les sources de troubles et d'identifier les crises potentielles avant même qu'elles surgissent. En résumé, les deux ministères veulent être au courant en temps réel de tout ce qui peut agiter l'opinion et faire germer la contestation.
Pas de fichage dit le ministre.
Dans un communiqué, le SGEN-CFDT a estimé sue l'argent dédié à cette opération
(pourrait être investi plus utilement dans le dialogue social). (Nos ministres n'envisagent pas donc pas d'autres moyens de connaître l'opinion et les attentes de leurs personnels que par la surveillance des échanges sur le NET ?) s'interroge-t-il. De son côté, le SE-UNSA
(rappelle que le dialogue social avec les organisations représentatives) exerce lui même des fonctions d'analyse, de prévention et de règlement des problèmes). En outre, il (constate que la chasse systématique aux dépenses, qui lorsqu'il s'agit des personnels et des élèves, se traduit par des milliers de suppressions d'emplois et des restrictions massives des crédits budgétaires, peut souffrir des exceptions lorsqu'il s'agit d'un service du ministre).
Au cabinet de Xavier Darcos, on dément ces accusations tout en reconnaissant une attention particulière portée à l'opinion des profs.
(Il s'agit d'un appel d'offres renouvelé chaque année depuis 2006), précise-t-on à la délégation communication du ministère. (Ce qui est nouveau, c'est la place occupée aujourd'hui par les forums et les blogs sur internet. Il est très intéressant pour un ministre de connaître l'opinion de ses agents et en premier lieu des enseignants), explique-t-on au ministère. Rt d'ajoiter que le dispositif est en place dans tous les grands ministères et qu'(il n'est pas question d'un esprit de fichage, mais d'une connaissance plus fine de la façon dont les enseignants perçoivent la politique de leur ministre). Pour mieux faire évoluer celle-ci ? Rien n'est moins Sûr.
Sophie Bouniot
Tout-à-fait d'accord avec le post 125 du pcf
République ? Karsherisation et bonapartisation de la République Française ?
Il va falloir bien se dire que nous ne pourrons pas rester sur le statu quo d'une 5éme République bonapartiste et qu'un jour il s'agira d'ouvrir les portes afin que de l'air frais et vivifiant y rentre.
Quelle pourrait être une 6éme République au regard de la 5éme pourrissante qui s'enferre de plus en plus dans la négation des valeurs fondamentales qui la sous-tendaient et de sa politique paranoïde de répression aveugle ?
Car si la République a à voir avec ce qui suit, alors pardonnez-moi mais il y a de quoi effectivement à ne plus être républicain :
Un exemple parmi d'autre - c'était en 2007 :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=20522
H2, en France on ne se drogue pas.
Phase IV de la crise systémique globale : rupture du système monétaire mondial d'ici l'été 2009.
La réunion du G20 à Washington des 14/15 novembre 2008 est en soi un indicateur historique, qui signale la fin du monopole occidental, avant tout anglo-saxon, sur la gouvernance économique et financière mondiale. Mais cette réunion a aussi clairement démontré que ces sommets sont condamnés à l'inefficacité face à la crise car ils se limitent à traiter les symptômes (dérives financières des banques et autres hedge funds, explosion des produits financiers dérivés, volatilité extrême des marchés financiers et des devises,...) sans traiter la cause principale de la crise systémique globale actuelle, à savoir l'effondrement du système de Bretton Woods fondé sur le Dollar US comme pivot de l'édifice monétaire mondial.
Sans remise à plat complète du système hérité de 1944 d'ici l'été 2009, la faillite du système actuel et des Etats-Unis qui en sont le cœur entraînera l'ensemble de la planète vers une instabilité économique, sociale, politique et stratégique sans précédent, marquée notamment par la rupture du système monétaire mondial à l’été 2009. Au vu du jargon et du calendrier technocratiques du communiqué de ce premier Sommet du G20, totalement déconnecté de la vitesse et de l’ampleur de la crise en cours (1), il est plus que probable qu’il faudra d’abord en passer par cette catastrophe pour que les problèmes de fond soient concrètement abordés et un début de réponse efficace à la crise enfin amorcé.
Quatre phénomènes fondamentaux jouent désormais à pleine puissance pour faire s'effondrer le système de Bretton Woods II (2) dans le courant de l'année 2009, à savoir :
1. Affaiblissement très rapide des acteurs centraux historiques : Etats-Unis, Royaume-Uni.
2. Trois visions d'avenir de la gouvernance globale vont diviser les principaux acteurs mondiaux (Etats-Unis, Eurozone, Chine, Japon, Russie, Brésil) d'ici le Printemps 2009.
3. Accélération incontrôlée des processus (dé-)stabilisateurs de la dernière décennie.
4. Multiplication de chocs-retours d'une violence accrue.
Le Laboratoire Européen d’Anticipation Politique (LEAP/E2020) a déjà largement anticipé dans les derniers numéros du GEAB les phénomènes 1 et 4. Dans ce GEAB n° 29, nous nous concentrerons sur les phénomènes 2 et 3.
Ainsi, la fébrilité qui a saisi les dirigeants mondiaux depuis la fin septembre 2008 illustre clairement un sentiment de panique au plus haut niveau. Les responsables politiques de l'ensemble de la planète ont bien compris désormais qu'il y avait le feu à la maison. Mais ils n'ont pas perçu une évidence : c'est la structure même de l'édifice qui est en cause. Il ne s'agit pas simplement d'améliorer les consignes anti-incendie ou l'organisation des secours. Pour prendre une image symbolique forte, les tours jumelles du World Trade Center ne se sont pas effondrées parce que les pompiers ont eu du retard ou parce qu'il n'y avait pas assez d'eau dans le système automatique anti-incendie : elles se sont effondrées parce que leur structure n'était pas faite pour encaisser le choc de deux avions de ligne les percutant quasi-simultanément.
Le système monétaire mondial actuel est dans une situation identique : les deux tours, c'est Bretton Woods, et les avions s'appellent « crise des subprimes », « crise du crédit », « faillites bancaires », « récession économique », « très Grande Dépression US », « déficits US »,... une vraie escadrille.
Les dirigeants actuels, issus du monde qui s'effondre sous nos yeux (Barak Obama inclus (3)), ne peuvent pas imaginer les solutions nécessaires, tout comme les banquiers centraux n'ont pas pu, en 2006/2007, imaginer l'ampleur de la crise actuelle (4). C'est leur monde qui disparaît sous leurs yeux, leurs certitudes et leurs illusions (parfois identiques d'ailleurs) (5).
Selon notre équipe, il va être nécessaire d'attendre un renouvellement d'au moins 20 % des principaux dirigeants de la planète pour commencer à voir des solutions viables (6) émerger. C'est en effet la « masse critique » nécessaire pour envisager tout changement fondamental de perspective dans un groupe humain complexe, peu hiérarchisé. On est loin du compte aujourd'hui car ces nouveaux dirigeants, pour contribuer réellement aux solutions de la crise, doivent accéder au pouvoir après avoir pris conscience de la nature de la crise.
Pour LEAP/E2020, sans de telles prises de conscience par les dirigeants mondiaux au cours des trois mois à venir et leur traduction en actes dans les six mois à venir, comme nous l'indiquions dans le GEAB n° 28, la dette des Etats-Unis « implosera » à l'été 2009 sous forme de cessation de paiement des Etats-Unis ou de dévaluation massive du Dollar.
Cet effondrement aura été précédé de plusieurs autres épisodes similaires affectant des pays moins centraux (voir GEAB N°28), dont le Royaume-Uni déjà surendetté, qui voit sa dette et ses déficits s'accroître presque au même rythme que ceux de Washington (7). Tout comme la Réserve Fédérale US a vu, mois après mois, ses « Primary Dealers » (8) être emportés par la crise avant d'être désormais elle-même confrontée à un vrai problème de capitalisation et donc de survie, les Etats-Unis verront dans l'année à venir les pays les plus intégrés à leur économie et à leur finance, et leurs alliés fortement dépendants financièrement (9), imploser les uns après les autres.
Le rôle des Européens en la matière est essentiel (10). La zone Euro en particulier doit relayer un message très fort vers Washington : « Les Etats-Unis vont tomber dans un trou noir économique et financier en 2009 s'ils s'accrochent à tout prix à leurs « privilèges » passés. Une fois que le monde aura fait une croix sur le Dollar, il sera trop tard pour rien négocier ».
Avec plus de 550 milliards de dollars, la zone Euro possède ainsi les troisièmes (ex-aequo avec la Russie qui n’est pas très précise sur ce sujet) réserves les plus importantes au monde derrière la Chine et le Japon, et avant les pays du Golfe. Elle a donc le poids diplomatique, le poids financier, le poids économique, le poids commercial et le poids monétaire pour forcer Washington à faire face aux réalités (11). L'ensemble de l’Union Européenne suivra car tous les pays européens hors zone Euro sont aujourd'hui à la merci d'une grave crise de leur devise ou de leur économie, voire des deux à la fois (12). Sans l'Euroland, leurs perspectives à court et moyen terme sont très sombres. D'ailleurs, l'Euro est la seule devise que veulent rejoindre un nombre croissant d'Etats initialement réticents (Islande, Danemark,...) ou peu pressés (Pologne, Tchéquie, Hongrie,...) (13).
Signe des temps, le Financial Times a commencé à établir la liste des actifs matériels du gouvernement fédéral américain : bases militaires, parcs nationaux, bâtiments publics, musées, etc... tout a été évalué pour arriver à un montant d'environ 1 500 milliards de dollars, soit à peu près le montant du déficit budgétaire probable de 2009. Pas étonnant que Taiwan, pourtant très dépendante de la sécurité fournie par Washington, ait déjà décidé d'arrêter d'acheter l'une des trois grandes composantes de la dette publique des Etats-Unis (les titres Fannie Mae et Freddie Mac pourtant désormais « sauvés » par l'état fédéral (14)) ; ou que le Japon soit devenu vendeur net de Bons du Trésor US.
Que ceux qui, malgré nos conseils de ces deux dernières années, ont investi dans ces mêmes Fannie Mae et Freddie Mac, ou dans les bourses, ou dans les grandes banques d'affaires des Etats-Unis ou dans le secteur bancaire en général, se rassurent une fois encore : tout cela ne peut pas arriver car « ils » l'empêcheront.
Seul problème : les « ils » sont désormais paniqués et « ils » ne comprennent plus rien à une situation à laquelle « ils » ne se sont jamais préparés. Comme nous l'avons expliqué dans le GEAB 28, l’année 2008 n'était que le détonateur de la crise systémique globale. Voici maintenant venir la phase IV, celle des conséquences !
Notes :
(1) On peut trouver ici le communiqué final en anglais et une première analyse très réservée de la presse française, dans le Journal du Dimanche, proche du pouvoir parisien, qui va certainement être du même ordre dans la presse de l’ensemble des pays de l’Eurozone. Une chose est certaine : ce sommet du G20 n’aura rien fait pour calmer la crise, il risque même d’inquiéter encore plus les opérateurs au vu du refus américain à accepter que les vrais problèmes soient traités.
(2) N'en déplaise à Gordon Brown et Nicolas Sarkozy, et à des médias peu regardants, Bretton Woods II existe depuis les années 1970. C'est en effet à partir de 1971 et de la décision unilatérale américaine d'abandonner la parité Dollar/Or, puis des accords de la Jamaïque en 1976 qui n'ont fait que formaliser un régime général de changes flottants, que l'on est sorti du cadre initial de Bretton Woods pour entrer dans un système généralisé de change flottants (Bretton Woods II).
(3) Le futur président des Etats-Unis semble en effet n’avoir comme objectif que la mise en place de son programme de campagne (sécurité sociale, infrastructures, réduction d’impôts pour les classes moyennes, …) élaboré avant la crise et impliquant quantité de dépenses nouvelles alors que l’Etat américain est déjà surendetté. C’est un programme parfait … pour une Amérique qui n’existe plus que dans les discours électoraux.
(4) Voir à ce sujet nos anticipations des GEAB n°17 et n°18.
(5) C'est ainsi le cas de des réserves en dollars US de nombreux pays comme la Chine, le Japon ou les pays pétroliers du Golfe persique. Les dirigeants actuels ne parviennent pas à imaginer que ces centaines de milliards de dollars US accumulés dans leurs réserves ne valent en fait peut-être plus que 50 % ou 30 % de leur valeur faciale. Ce sont leurs successeurs qui en tireront sans état d'âmes les conclusions nécessaires, imaginant alors un système mondial très différent de l'actuel.
(6) C'est-à-dire intellectuellement pertinentes et efficacement mises en œuvre.
(7) Ainsi c’est déjà le Royaume-Uni, du fait de sa récession forte, qui fait baisser la faible croissance moyenne de l’Union Européenne en 2009. La Grande-Bretagne va être l’ « homme malade » de l’Union Européenne pour les années à venir.
(8) Il est très instructif de consulter sur Wikipedia l’historique des « Primary Dealers », ces banques choisies par la Réserve Fédérale US pour être les privilégiées ayant seules le droit de faire des affaires avec elle. En effet, après une longue stabilité au cours des dernières décennies, on constate tout à coup une réduction de la liste et l’énumération de « primary dealers » disparus depuis le début 2008, tous balayés par la crise.
(9) En termes d’alliés dépendants, c’est d’ailleurs déjà le cas du Pakistan et de l’Ukraine (désormais sous perfusion du FMI), de la Turquie (dont la note de crédit vient d’être abaissée),... Attendons de voir l’Egypte, Israël, la Colombie rejoindre la liste.
(10) Ce que souligne également Joseph Stiglitz dans son article du 11/11/2008 dans le Telegraph.
(11) Loin de notre équipe l'idée que la zone Euro ne fait pas face à de graves difficultés également (voir notamment le GEAB N°28 pour les perspectives économiques) ; mais au sein d'une crise historique comme celle que nous vivons, ces problèmes paraissent mineurs comparés à ceux des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou même de l'Asie dans l'année à venir.
(12) Ainsi la Lettonie vient de nationaliser dans l'urgence la seconde banque du Pays ; la Hongrie est sous perfusion de la BCE et du FMI ; la croissance s'effondre en Pologne ; le Danemark et la Suède s'apprêtent à entrer dans la zone Euro dans les deux années à venir ; le Royaume-Uni est en perdition ;...
(13) Source : NRC, 13/11/2008. On ne peut pas franchement en dire autant de la devise US qui voit au contraire des pays vouloir se « dé-pegger » du Dollar (supprimer le « peg », régime de change lié, qui les relie à la monnaie américaine), voire même créer des devises alternatives, comme par exemple les pétro-monarchies du Golfe persique et leur projet de devise commune d'ici 2010. Source : GulfNews, 22/09/2008
(14) L’annonce d’une nouvelle perte record de Fannie Mae au 3ème trimestre (29 milliards de dollars) explique peut-être cela. Sources : Barron’s, 24/10/2008 ; MarketWatch, 10/11/2008.
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-29-est-disponible !-Phase-IV-de-la-Crise-Systemique-Globale-Rupture-Systeme-Monetaire-Mondial-d-ici-l-ete-2009_a2429.html?PHPSESSID=54a0661bef3a6ae9ed0d2f870ef211db
Alliance Mélenchon / PCF aux élections européennes.
Source : AFP.
18/11/2008 | Mise à jour : 16:58 |
La secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet et le sénateur Jean-Luc Mélenchon, qui vient de quitter avec fracas le PS pour former un nouveau parti, ont annoncé aujourd'hui vouloir constituer un « front commun » aux élections européennes de 2009.
« C'est la première nouvelle souriante de la semaine et peut-être même de la quinzaine pour les gens de gauche, qui, depuis le week-end dernier, avaient un peu le moral dans les chaussettes », a déclaré M. Mélenchon lors d'une conférence de presse à l'Assemblée Nationale aux côtés de Mme Buffet et de plusieurs élus.
La formation de M. Mélenchon, le Parti de Gauche, a commencé à discuter avec le PCF à la constitution de listes communes afin de monter un « front commun contre l'Europe du Traité de Lisbonne », a ajouté le sénateur.
« Nous voulons créer de l'espoir pour ceux qui voient que la gauche est en crise et qui veulent s'en sortir », a déclaré pour sa part Marie-George Buffet. « Nous commençons le travail, et peut-être d'autres voudront-ils se joindre à cette belle aventure ».
Jean-Luc Mélenchon a affirmé vouloir également discuter avec le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot, le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement, et avec les Alternatifs (altermondialistes).
Solidarité avec les 9 personnes arrêtées pour " Terrorisme " et résidentes de la commune de Tarnac en Corrèze :
Il est clair qu'une nouvelle affaire dans le droit fil des " Irlandais de Vincennes "
est en préparation et de toute pièce fabriquée.
Pour lecture : l'excellent article de DANIEL SCHNEIDERMANN paru hier dans le journal " Libération " /
"Fabrication d’épouvantails, mode d’emploi" :
http://www.liberation.fr/medias/0101266655-fabrication-d-epouvantails-mode-d-emploi
Un autre article qui présente bien l'affaire et sa fabrication en pleine crise internationale et tandis que le pillage de la nation par le Gouvernement Sarkozy se poursuit.
Il est en effet de plus en plus nécessaire d'amuser le peuple (TV + Tabloïds) ou régulièrement utile de lui faire peur, de fortement l'intimider afin de lui rompre les reins et qu'il marche droit. Dans la nouvelle patrie Française et pour le " Nouveau Parti de l'Ordre " c'est bling-bling pour les uns, Chômage, misère et prison pour les autres :
http://www.bakchich.info/article5835.html
Et pour faire suite au post de Hold up, cultivons-nous grâce à "l'ultra-gauche" :
http://www.lafabrique.fr/article_livres.php3?id_article=215
http://www.republique-des-lettres.fr/10585-comite-invisible.php
Il nous faut absolument un parti qui rassemble et qui ne se contente pas de se dire de gauche mais qui le montre à travers sa politique sociale et économique.Il y en a assez de ce gouvernement qui méprise tant son peuple.Je compte sur ce nouveau parti pour réagir,c'est avec un énorme plaisir que je le rejoindrais.Les discussions qui s'engagent avec le PCF sont intéressantes,je souhaite que d'autres nous rejoignent.A très bientot.
Et spéciale dédicace à la Patronne des Milices Sarkoziennes.
GRRR....
Déclaration des Editions de la Fabrique :
http://www.lafabrique.fr/chronique.php3?id_article=324
Le talk le figaro, pas mal mais il faudrait que les journalistes cessent de poser les mêmes inutiles questions!
@ JM
A vous lire JM je ne sais pas qui du coup est " puéril " et " désespérant ".
Je ne vous croyais pas à ce point nihiliste et aussi fataliste.
Mais au fait que proposez-vous ? Je n'ai pas bien compris.
Décidément JM, tu es méprisant, et comme mon orthographe tu es Pitoyable !
G20 :" Mon chien aurait pu trouver ça ! " :
"Les dirigeants se sont mis d’accord sur le fait que les réformes nécessaires ne connaitraient de succès que si elles sont fondées sur les principes du libre-marché, incluant l’état de droit, le respect de la propriété privée, le commerce et l’investissement libres, l’existence de marchés concurrentiels et de systèmes financiers efficaces et régulés de manière efficiente."
Lire le Blog de Paul Jorion :
http://www.pauljorion.com/blog/
D'autres ministères concernés
Le ministère de l'Éducation n'est pas le seul à solliciter des sociétés privées pour procéder à une (veille de l'opinion). (Tous les grands ministères sont concernés), résume en substance la rue de Grenelle. Ceux du travail, de la défense, ou encore de la justice ont déjà recours à ce type d'outils qui tendent à se multiplier. A la fin du mois d'octobre, un appel d'offre similaire à celui du ministère de l'Éducation a été lancé par le Service d'information du gouvernement (SIG), concernant la réalisation d'une veille quantitative et qualitative sur le traitement de
l'actualité gouvernementale par les médias en ligne et les blogs de journalistes. Au début de
l'année, c'est l'Élysée en personne qui a chargé Nicolas Princen, un normalien de vingt-quatre ans, d'effectuer une veille quotidienne d'internet pour le compte du président de la république.
L. M.
L'alliance entre Mélenchon et le PCF est une première étape très encourageante. Maintenant, il faut travailler à étendre cette union à tous les NONistes. L'objectif : une seule liste regroupant tous les NONistes en juin 2009 aux élections européennes.
Bien entendu, le vicomte vendéen et les frontistes ne sont pas concernés par cette union des NONistes.
Quelle pusillanimité !
Segolène Royal mène très bien sa campagne et se moque en outre des pudeurs qu'aurait dénoncé Molière en son temps.
Dernier épisode: Georges Frèche, qui a pu déranger les âmes sensibles en se demandant quelle pouvait être la légitimité d'une Xème génération de petits-enfants de harkis....Segolène sait tout à fait qu'elle va être critiquée pour oser le soutenir, et devenir à nouveau victime. Elle a déjà trouvé ce cher Bertrand, l'ami de tous les communautarismes.
Qu'est-ce qu'on dit, Ségolène: Merci Bertrand !
Regardez surtout Michel Warschawski qui parle en 3ème sur le choc des civilisations, la chute de l'empire nord-américain etc... dans la 1ère vidéo
http://www.tariqramadan.com/spip.php?article10461
Post 148
La deuxième vidéo sur la Palestine est aussi très bien. (à celles et ceux qui ne supportent pas la vue d'un voile, s'abstenir!)
@ Jennifer
Il m'a suffi de regarder la vidéo citée par votre lien pour entendre quasi-immédiatement une incongruité: il y aurait eu un nettoyage ethnique lors de la création de l'Etat d'Israel. Dans ce cas, je n'écoute pas plus loin.
Quelle ethnie ? dois-je rappeler qu'arabes comme juifs sont tous fils de Siem ?
La confusion n'est pas innocente: elle sert le concept d'islamophobie cher à Tariq Ramadan et autres islamistes....
Je ne suis pas juif, je suis anti-sioniste, je combats l'Etat d'Israel comme je combats tout état basé sur une religion, ou une race comme le fut l'Afrique du Sud, soutenue d'ailleurs par Israel à l'époque.... mais je refuse qu'on raconte n'importe quoi ! J'aimerais d'ailleurs que l'on se souvienne que dans les années 70', les chrétiens étaient prépondérants chez les palestiniens. les sionistes ont poussé au conflit religieux avec l'Islam. Les phalanges chrétiennes d'extrême droite au Liban ont entretenu (voir "valse avec Bachir") la confusion, et on en est là.
Alors arrêtez d'entrer dans le jeu du choc des civilisations !
Il est plus que temps d'agir...
lire Michel Husson sur son site :
" Face à la récession, les réponses du gouvernement sont hallucinantes : travail le dimanche et/ou jusqu’à 70
ans, distribution de stock options aux salariés, etc. Et il y a même eu un imbécile nommé Accoyer pour
proposer l’amnistie aux exilés fiscaux. Comment expliquer alors que le gouvernement ne soit pas pleinement
déconsidéré ? Il y a d’abord un effet de sidération devant la crise : on est au bord du précipice, on ne
comprend pas bien ce qui nous tombe dessus et tous ces milliards brusquement surgis de nulle part pour
sauver les banques donnent le tournis. Il y a ensuite la tactique de Sarkozy consistant à déplacer son activisme
habituel au niveau européen, voire mondial.... "
pour lire la suite interessante mais terrifiante !
http://hussonet.free.fr/toxactif.pdf
Tchao et bonne lecture !
Et voilà, ça recommence !
On croit qu'on va enfin parler laïcité, décence, douce France. On est chez Jean-Luc Mélenchon, c'est une garantie tout de même, non ? Alors on est heureux, on baisse la garde. FALLAIT PAS ! Ils se sont dèjà faufilés. "Ils" ? Qui "Ils" ? Mais les amis de Tariq Ramadan bien sûr, les aimables hérauts du voile islamique librement consenti et autre moratoire à la lapidation ! Et comme de bien entendu, ils s'avancent drapés vertueusement dans l'étendard de la Juste Lutte Du Peuple Palestinien.
Marre, marre, marre ! Sors de ce corps JENNIFER, on t'a reconnue...
"Ma" laïcité voudrait qu'on ne parle pas "religion" sur un blog politique public....
Jennifer, t'es soulante avec l'islam. Tu cherches quoi ?
Bonjour Julfé Ri
Ah bon tu m'as reconnue? Qui suis-je alors, derrière "ce corps" ? Tu m'intrigues. Tu voulais peut être dit que je vais au-delà du tabou en "prononçant" le nom de Tariq Ramadan. Et bien oui, je m'offusque de la diabolisation dont il a fait l'objet et dont tu sembles aussi avoir été la victime. Prononcer même son nom devient un crime! (Caroline Fourrest avec sa stigmatisation est passée par là) Je propose tout simplement d'écouter ce qu'il a à dire, comme on devrait le faire pour tout citoyen. Jugeons sur ce qu'il dit et non sur ce qu'on croit qu'il dit, ce qu'on nous dit qu'il dit. On le traite de "fondamentaliste". Rien de plus faux, par exemple cf la vidéo. Il devrait comme tout un chacun avoir le droit démocratique de s'exprimer et nous devrions comme pour tous, faire l'effort de savoir ce qu'il a à dire avant de crier au loup!
Il est vrai que pour certains, le fait même de prononcer le nom de Tariq Ramadan leur fait tourner de l'oeil! Je propose qu'on lui laisse le droit à la parole et qu'on le juge après. Il a des choses à dire.
Sur le fond, je trouve ces 2 vidéos remarquables car elles abordent la question du choc des civilisations (la théorie d'Huntington) en l'appliquant sur un pays: Israel. En effet, la question palestinienne peut être posée de façon très claire: le refus d'octroyer à une partie des palestiniens des droits égaux (droit à la terre, à un travail si on n'est pas juif etc...). L'Etat d'Israel est au fond un Etat confessionnel qui favorise la communauté juive dans un certain nombre de domaines (économiques et des droits démocratiques élémentaires).
En Israel c'est le vivre ensemble qui semble impossible à accepter par les dirigeants.
Pour faire le parallèle avec la France. Au mois d'août, j'argumentais pour une société multiculturelle sur ce blog même. J'avais laisser tomber le mot de communautarisme pour m'orienter vers ce "vivre ensemble", cette acceptation du métissage, et des différences sans toutefois renoncer à l'unervisalisme et la laïcité, si on comprend bien que les valeurs universelles, le respect des droits de l'Homme (on devrait dire "humains") ne consistent pas à imposer de force le renoncement aux différences qui font notre identité (orientation sexuelle, liberté de culte etc...), à modeler tout le monde selon un seul "moule".
En conclusion je suis pour construire une société laïque et multiculturelle, et basée sur le respect des droits humains, la lutte contre le racisme et pour la justice sociale.
"Augmenter les salaires, une hérésie pour les banquiers
D’un côté, un développement technologique qui supprime massivement les emplois tout en produisant davantage de richesses… et de l’autre, l’obligation de travailler plus… pour payer des intérêts bancaires !"
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4166
Paul
Peut être que le mot "ethnie" est mal choisi (je ne me souviens plus de ce passage) mais le message d'ensemble de ces 2 vidéos est vraiment intéressant. L'avez-vous entendu ou vous êtes vous arrêter comme vous le dites au mot de "nettoyage" ethnique, très à la mode en ce moment?
Contente que vous soyez antisioniste, à savoir contre la politique de colonisation de la Palestine et d'essayer d'annexer les autres pays arabes environnants. Je dois à chaque fois préciser ce que j'entends par sionisme sinon on part dans des polémiques erronées.
Quant à l'islamophobie, je trouve qu'elle existe mais si le mot vous choque, disons plutôt que tout "supposé" musulman (car souvent on pense un arabe est forcément musulman ce qui n'est pas du tout le cas) est vu souvent comme quelqu'un qui pourrait être un terroriste et qui forcément soutient la lapidation des femmes qui ont commis l'adultère, opprime sa femme etc... L'islam n'est pas une religion considérée comme égale aux autres mais jugée par ses excès (le terrorisme et les pratiques mutilantes ou barbares, les talibans). Or cet amalgame entre islam et fondamentalisme porte tort à une religion qui n'est pas cela. Ces excès ne sont pas l'islam. C'est ce que nous disent un certain nombre de musulmans qui refusent complètement cette interprétation de l'islam. Je ne dis que ce que disent les musulmans, moi même n'étant pas versée dans la religion. C'est cela l'islamophobie. Diaboliser une religion dans son ensemble à cause des pratiques extrèmistes de certains.
Avant d’élaborer collectivement le programme du PdG, il me parait indispensable d’élaborer une Déclaration de Principes définissant les valeurs fondamentales qui animeront les militants de ce nouveau parti. Il sera essentiel d’y affirmer :
- que, pour tout peuple, les libertés d’opinion, d’association et de manifestation constituent des libertés fondamentales. Puisqu’elles sont la condition même pour que puissent être réellement défendus tous les autres droits humains
- que les libertés d’opinion, d’association et de manifestation sont la condition pour qu’une société ait quelques chances de rester, devenir ou redevenir humaine
Bonjour à tous,
Salut JM, je pense que c'est bien que tu revienne parmi nous tu a fait beaucoup pour animer ce blog, mais je ne comprends pas pourquoi tu n'utilise pas tout ton savoir tout ton potentiel intellectuel pour, expliquer exactement et calmement, poliment, ton point de vue....
Comme par exemple le traité de Lisbonne ça au moins je crois que nous l'avons en commun !
Mais sincèrement je suis certain que tu aimerais bien discuter avec nous sur quelques points concrets ?
Ce qu'il faudrait maintenant, c'est que Mélenchon parle discrètement avec les autres NONistes de gauche, sans les micros, sans les caméras, sans les magnétophones.
Continuez à rassembler !
Objectif : partir tous ensemble à la bataille des élections européennes en juin 2009.