17nov 08
Deux communiqués ont tenu lieu de note sur ce blog. Comme ils ont été commentés ! Que de messages, que d’encouragements ! Les jours ont filé et les charges qui résultent de la décision de quitter le PS et de fonder un nouveau parti, le Parti de Gauche n’ont pas laissé une seconde de répit. Je ne dis pas que ce soit littéralement une seconde mais c’est de cet ordre, du moins pour ce que j’en ressens du moment où je me lève jusqu’à celui où je me couche. Ce dimanche permet une brève pause. Venir devant ce clavier est presque une obligation. Ce blog est-il toujours le même depuis que je me trouve devoir par ailleurs endosser une mission de porte parole d’une nouvelle organisation politique ? Je devrai définir un style à ce sujet. A moins qu’il ne se définisse de soi même, à mesure que j’irai sur ce nouveau chemin. A cet instant je veux seulement faire quelques commentaires de situation, par courtoisie pour ceux qui s’interressent à ce blog.
PAR LE HAUT
Pendant que roulaient nos affaires ici et que l’attention de bien des nôtres se concentrait sur les mésaventures de la gauche en général, et du PS en particulier, se tenait le G20. Celui-ci est une bien mauvaise affaire pour le monde. Il n’en est rien sorti qui vaille la peine d’un tel déploiement de moyens et de médias. Sinon l’illusion cosmétique d’une concertation des pays qui concentrent la richesse du monde. Au bout du compte rien ne s’est décidé qui soit mieux qu’une addition de bonnes intentions, d’ailleurs elles-mêmes très discutables, que chaque nation est chargée d’interpréter à sa manière. Rien n’est dit ni fait qui aille plus loin que ce que la puissance impériale des Etats-Unis d’Amérique est prête à accepter. C’est-à-dire rien qui aille contre la concurrence libre et non faussée. Dès lors la marche des évènements suivra son rail. La crise financière devenue crise économique va devenir une crise sociale et celle-ci, à son tour produira une crise politique. Les tensions qui se creusent dans les sociétés se creuseront de même entre les nations. Je n’en écris pas davantage à cet instant faute de temps pour le faire avec le soin que cela exige de moi. Je le mentionne cependant pour rappeler dans quel cadre prévisionnel s’inscrivent tous les actes que je pose avec mes amis du nouveau Parti de Gauche. Il s’agit pour nous d’affronter la crise de la société humaine dans laquelle le collaps du capitalisme nous entraine. Notre propos n’est donc pas seulement "politique" au sens habituel du terme. Il implique une vision de la civilisation et de la société qui doit succéder à celle dans laquelle nous vivons, la société du «tout marché» et du «tout marchandise», du chacun pour soi, de l’indifférence écologique. Pour l’instant cette exigence d’une refondation de la société n’est pas présente dans le discours politique dominant. Mais inéluctablement elle s’y installera, venant du commun des mortels qui se préoccupe du quotidien et butte de tous côtés sur les impasses concrètes que fabriquent le néo libéralisme et le capitalisme. Le scénario le plus envisageable est celui qui a prévalu en Amérique latine: un jour un incident met à nu ce fait que le système est à bout de souffle, qu’il ne permet plus d’assurer le quotidien minimum. On ne sait pas ce qui déclenche cet effondrement. C’est si divers! Une banque est en défaut de paiement? Un hôpital cesse de fonctionner, un réseau de transport se paralyse? Et le château de carte s’écroule. Un ami Argentin m’a dit un jour: «nous n’avons pas gagné parce que nous sommes les plus intelligents mais parce que les autres ont rendu ce pays invivable, y compris pour eux-mêmes!». Aux Etats-Unis des milliers de personnes dorment dorénavant dans la rue. Les suicides augmentent en flèche. La société est déjà asphyxiée en d’innombrables points. Le vote Obama est une tentative de sortie par le haut. Les commentateurs d’ici en font une question sans contenu social, une question de couleur de peau, et ainsi de suite. Le vote Obama est une réplique politique à la crise sociale. Cette réplique aura lieu ici aussi, en France et en Europe, et ce ne sera pas une affaire de couleur de peau non plus. La création du "Parti de Gauche" est une tentative de sortie par le haut de la crise qui résulte de l’inutilité du PS en tant que parti dominant de l’opposition face au gouvernement des libéraux, au moment où ceux-ci et leur ombre portée social démocrate s’approchent du point où ils auront rendu ce pays aussi invivable pour eux que pour tout un chacun.
LA FIN D’UN MONDE
Du congrès du PS je ne dis rien que je n’ai déjà eu l’occasion de dire sur les médias qui m’ont donné la parole. J’observe que la gauche du parti socialiste a beaucoup flotté sur le contenu de ses positions et mis beaucoup d’eau dans son vin en vue de réunir une improbable unité autour de sa candidature. Henri Emmanuelli n’a pas hésité à dire que les trois motions étaient «d’accord sur l’essentiel» et qu’il restait «un petit écart sur l’Europe»… Benoit Hamon s’est ressaisi. Il affirmé son opposition à l’Europe du traité de Lisbonne et à l’alliance au centre parmi bien d’autres points. Certes cela ne le rend pas moins impuissant à peser sur le cours des évènements comme le démontre ce fait qu’un front a fini par se constituer autour de Martine Aubry, autant contre lui que contre Royal. On lui reprochera sans doute, en maintenant sa candidature, de favoriser la victoire de Royal. Mais il aura du moins sauvé l’existence d’une gauche au PS capable de contester de l’intérieur tout ce qui se décidera. Ce travail sera profitable pour prolonger les vagues de sortie de cadres et de militants socialistes vers le Parti de Gauche d’ici aux élections européennes. De plus, sa défaite va ouvrir les yeux de tous ceux qui croient qu’il est possible de faire mieux que du témoignage au Parti Socialiste. Je m’attends donc à une nouvelle vague d’adhésion au Parti de Gauche après le vote de jeudi et de vendredi prochain. J’attends avec impatience les cadres politiques qui viendront nous aider. Car la besogne ne manque pas et elle est exaltante. Je n’exclus pas que le jour vienne vite où Henri Emmanuelli lui-même et même Benoit Hamon finiront par être excédés du rôle de figurants auquel le système actuel du PS les condamne. Car avec l’élection européenne, tout le monde sera mis au pied du mur de ses convictions. A conditions d’en avoir.
Je ne finis pas ce court chapitre sans pointer à quel point l’élection du premier secrétaire au suffrage universel a faussé le sens d’un congrès socialiste. Dorénavant il est évident aux yeux de tous que le vote des textes ne fait plus la décision. La désignation du "chef" est tout. La présidentialisation du parti parvient à son terme. J’en reste là sur ce sujet aujourd’hui. Les votes de cette semaine au PS et leur suite pitoyable seront la meilleure des démonstrations à ce sujet … En toute hypothèse c’est la fin d’un monde dans cette organisation. Depuis le vote du 6 novembre le PS est un alien. Une page est tournée. Pas un instant je n’ai eu de regrets de ne plus en être, ni d’être à distance de la comédie du congrès à Reims. J’ai même réussi a rire en entendant tant d’entre eux parler gauchiste avec tant d’ardeur ou bien pomper mes tours de phrases, expressions et analyses hier encore qualifiées de marginales. Quels pitres ! Je souffre surtout en pensant à tous ceux qui s’accrochent à leurs illusions et à ceux qui consentent, qui pour une médaille en chocolat, qui parfois pour occuper mon banc mis aux enchères, à se mentir à eux mêmes. Ils sacrifient leur dignité si chèrement bâtie dans la controverse à la pauvre religion du Parti qui remplace celle de leurs convictions dorénavant logée au Parti de Gauche.
UN TRAVAIL TRES CONCRET
Depuis une semaine les taches de constructions du Parti de Gauche nous dévorent sur pied. 4700 soutiens sont parvenus à l’heure à laquelle j’écris. Il faut trier, répondre, prévoir de toute urgence des rencontres locales et pour cela trouver des salles. Il faut aussi identifier ceux qui écrivent. Elus, citoyens, syndicalistes tant de gens sont là qui représentent une incroyable richesse de savoir faire et de compétences. Comment accueillir dignement chacun. Ce sont des courageux, des audacieux. Comment leur faire signe à chacun? Une lettre de liaison se met en place. Ce n’est pas idéal. Mais on ne peut qu’avancer par étape concrète. La première est notre meeting de lancement du parti le 29 novembre. Je pense que c’est un acte dont la portée symbolique est destinée à faire date. Nous le concevons de cette façon. Et c’est la réplique à ceux qui vont répétant: «vous n’êtes que deux» (Dolez et moi) quoiqu’ils sachent très bien qu’il n’en est rien. Cependant on ne doit pas laisser cela sans réponse. Il faut faire preuve de force pour entrainer. Le meeting sert aussi à cela. Ce dimanche soir on n’a toujours pas de salle. Un groupe de camarade passe son temps à téléphoner et visiter des lieux. D’autres visitent des lieux pour trouver le local du Parti. Des groupes se forment aussi qui se projettent directement dans l’action. Ils tractent le texte de la déclaration publiée sur le site du Parti de Gauche ouvert en début de semaine au prix de quelques nuits blanches. Bien sûr tout cela est organisé depuis Paris et par les équipes de militants politiques qui nous entourent Dolez et moi. Ce n’est pas l’idéal non plus. Mais comment imaginer dans un tel calendrier des réunions «démocratiques» pour décider de l’action? Le congrès fondateur du Parti de Gauche, en février prochain, définira les règles de fonctionnement. D’ici là nous ferons du mieux que nous pouvons en avançant. Nommer le Parti, lui donner des visages, entrer dans l’action : tout a dû commencer en même temps. Tout cela était indispensable pour être tout simplement identifiables, avec la dose d’imperfections et d’erreurs qui va avec ce rythme d’action et le fait que nous assumons personnellement, par la force de la situation, la responsabilité et l’initiative politique de cette action. L’important est d’être actifs contre la droite, sur le terrain. Le Parti de gauche est un Parti d’action. Il doit se donner la culture de l’action par opposition aux cénacles verbeux que nous avons subi au Parti socialiste mais aussi dans maints autres rassemblements. Dans le même esprit le Parti de gauche n’est pas une fédération de groupes petits et grands, de fractions et de collectifs. D’entrée de jeu, tous ceux qui rejoignent le Parti de Gauche y dissolvent leurs anciennes solidarités pour que chacun des arrivants puisse être à égalité de participation et de responsabilité, se fasse connaître et reconnaître pour sa propre valeur et contribution personnelle à l’action de tous. Chacun prends une tâche. Nous ne sommes pas un club de commentateurs. La plus petite participation compte. La force du parti de gauche viendra de l’implication personnelle de chacun de ceux qui l’intègre, de notre nombre, de la diversité de notre insertion dans la société. Tout cela est dessiné ici à grand traits. Le concret quotidien est bien sûr plus complexe. Je me contente ici de donner ma vision de ces questions. Ce n’est qu’une façon de voir. D’autres sont possibles évidemment. Mais ce n’est pas ici, sur ce blog que s’organisera ce débat. C’est sur le site du Parti de gauche et sous sa responsabilité, dans ses comités et ses cercles que tout se discutera et se décidera.
PROPOSER
Dans la mesure où je viens d’évoquer les aspects concrets du travail qui nous occupe j’ai évidemment reporté les mots que j’ai à l’esprit à propos des taches d’élaboration politique qui sont le cœur d’un Parti comme le notre. Ici évidemment c’est le règne absolu du collectif et de l’argumentation qui doit être la règle. Nous voyons bien cependant les écueils. Laisser la parole aux seuls premiers arrivants qui figeraient l’identité du parti, laisser se mettre en scène d’obscures querelles qui détournent du Parti la masse de ceux qui n’en ont pas le gout, d’un côté. De l’autre, et à l’inverse, tout improviser d’un jour sur l’autre sans jamais rien fixer qui soit identifiable et partageable par le très grand nombre. Un autre écueil est de vouloir en un seul coup fixer les formes définitives de la doctrine parfaite du parti parfait. Encore une fois je crois qu’il faudra être concret, c’est-à-dire inscrit dans un calendrier qui fait face aux évènements et s’efforce d’y répondre. Ensuite nous devrons éviter par-dessus tout le dogmatisme qui oblige chacun à être d’accord en tout et pour tout sur tous les points d’une doctrine pour pouvoir être membre du parti et admis à participer à son action. Une bonne façon d’avancer souvent est de partir de la préparation du programme. Dans notre cas ce serait une très bonne façon d’accomplir le travail sur nous même qui est aussi à l’ordre du jour. Car il s’agit de «réinventer la gauche» selon l’expression de nos camarades de Die Linke. Cela signifie que nous ne devons pas nous contenter de reproduire ce qui nous semble avoir été abandonné par le social libéralisme. Il s’agit de synthétiser ce que la société, ses mouvements et ses combats, ont mis à l’ordre du jour et d’ores et déjà bien abouti en termes de propositions. D’autre part nous savons aussi que nous ne pouvons plus ignorer la mutation intellectuelle que la crise écologique exige de nous pour être capable de répondre sérieusement à ce qui s’avance ! Si je cite cette question c’est parce qu’elle est le plus souvent l’angle mort des programmes de gauche et davantage encore de leur cadre de pensée. Encore une fois, mes lignes n’ont d’autres but que de donner une indication d’état d’esprit et certainement pas d’énoncer un programme ou une «ligne» car ce n’est pas ma responsabilité ni le lieu pour le faire. Surtout je voudrai stimuler l’idée d’une responsabilité individuelle devant ce qu’il faut accomplir et faire comprendre que chacun apportera beaucoup s’il part de l’idée qu’il lui revient aussi de proposer.
FAIRE FACE
Oskar Lafontaine, auprès de qui j’ai beaucoup pris conseil, m’a prévenu. Il faut s’attendre au pire en matière de contre offensive. Il a vu. Sitôt qu’il a quitté le SPD, il fut brocardé de toutes les façons possibles. On a souligné qu’il partait absolument seul de son parti. On a dit qu’il était devenu fou et dépressif depuis l’attentat qui avait failli lui coûter la vie. Puis qu’il était un instable comme le prouvaient ses trois mariages et l’âge de sa compagne. On a dit que les raisons de son départ étaient un prétexte car en réalité il voulait régler un compte personnel avec Shroëder.. On a dit qu’il était un hypocrite parce qu’il prenait des vacances coûteuses. Et ainsi de suite. "L’ennemi n’attaque jamais sur le programme, me dit-il, mais sur la personne". Pour la disqualifier. A bon entendeur salut. «Bon, lui demandais-je, est-ce qu’on a dit de toi aussi que tu est impraticable à cause de ton mauvais caractère?». Il a ri. Le camarade qui l’accompagnait a dit: «il a du caractère, ce n’est pas pareil!» François Delapierre qui était avec moi, a ri aussi. Il a dit «nous avons une idée de ce que cela peut être». Pour changer de sujet j’ai demandé: «que doit-on faire quand tout cela se déverse sur soi?». Oskar a répondu «il faut faire face". "Comment fais-tu ?", ai-je ajouté. Il a ri bien fort. "C’est simple: je ne m’en occupe pas!». Hum ! On va essayer.
Un parti politique doit aussi-et c'est essentiel- prendre position sur les questions militaires et stratégiques. Une campagne de masse pour la sortie unilatérale de la france de l'OTAN?
"Russie-UE: Chypre contribuera au renforcement des liens bilatéraux
13:13 | 20/ 11/ 2008
MOSCOU, 20 novembre - RIA Novosti. Chypre se propose de contribuer au renforcement des liens Russie-UE, a annoncé le président chypriote Demetris Christofias intervenant jeudi devant les étudiants de l'Institut des relations internationales de Moscou (MGIMO).
"Nous prônons la promotion d'un accord renouvelé sur la coopération et la meilleure compréhension avec le monde, en nous guidant sur l'idée que la Russie est un partenaire stratégique de l'Europe", a indiqué M.Christofias.
"Le président russe Dmitri Medvedev avait proposé de réviser l'architecture de sécurité en Europe. Profitant de l'occasion, je voudrais saluer cette proposition, ainsi que sa délibération ultérieure", a indiqué le président de Chypre qui se prononce pour la création d'un nouveau système de sécurité en Europe.
"En fait, l'OTAN n'a plus de raison d'être. Pourtant l'Alliance existe et elle entraîne l'UE dans ses aventures", a ajouté Demetris Christofias.
"Hormis le domaine politique, la coopération économique se poursuit entre les deux pays. Chypre en tant que centre d'octroi de services banquiers et financiers fait partie des trois principaux investisseurs en Russie", a conclu le président chypriote. "
L'aventure est excitante, la création d'un vrai parti de gauche, fondé sur le mouvement de mai 2005 et du rejet d'une Europe capitaliste, de la "libre concurrence non faussée".
A condition de rester sur le modèle des collectifs qui ont permis la victoire de 2005, nous devrions au moins rééditer le même score et nous placer en tête de tous les partis, ce qui serait un coup de tonnerre dans le paysage politique français.
collectif-citoyen-plaisance.elunet.fr/
Rectification pour le lieu du blog du collectif de gauche, alternatif et citoyen dans lequel je milite.
http://collectif-citoyen-plaisance.elunet.fr
Bonjour,
Très intéressée par votre démarche et vos actions en cours et à venir.
Une suggestion de nom pour ce nouveau parti : "A gauche Toute".
Cordialement
"Des économistes lancent un appel en faveur de la candidature de Benoît Hamon.
Pour eux, le prochain secrétaire du Parti Socialiste, c'est lui. Des économistes apportent leur soutien à Benoît Hamon : il serait le seul à réaliser le bon diagnostic à propos de la crise actuelle, ouvrant de «nouvelles voies»."
http://www.marianne2.fr/Des-economistes-lancent-un-appel-en-faveur-de-la-candidature-de-Benoit-Hamon-_a93444.html
Sarkozy : un actif toxique.
Michel Husson, Politis n°1027, 20 novembre 2008.
Face à la récession, les réponses du gouvernement sont hallucinantes : travail le dimanche et/ou jusqu’à 70 ans, distribution de stock options aux salariés, etc. Et il y a même eu un imbécile nommé Accoyer pour proposer l’amnistie aux exilés fiscaux. Comment expliquer alors que le gouvernement ne soit pas pleinement déconsidéré ? Il y a d’abord un effet de sidération devant la crise : on est au bord du précipice, on ne comprend pas bien ce qui nous tombe dessus et tous ces milliards brusquement surgis de nulle part pour sauver les banques donnent le tournis. Il y a ensuite la tactique de Sarkozy consistant à déplacer son activisme habituel au niveau européen, voire mondial.
Tout cela n’aura qu’un temps et le nuage de fumée va vite s’estomper. On va s’apercevoir que les grands discours sur la régulation, la transparence, la coopération - ou la lutte contre les paradis fiscaux - ne sont que des postures permettant de se dispenser de mesures concrètes à l’encontre des financiers. Chaque Etat, y compris au sein de l’Union européenne, est en train de faire sienne la forte devise d’Angela Merkel : « à chacun sa m**** ». Certes, l’ampleur de la crise les a contraint à un minimum de concertation, mais le refus farouche de tout plan de relance concertée montre que chacun réfléchit à sa propre voie de sortie, le cas échéant sur le dos des « partenaires ». La seule chose que l’Europe néolibérale est conçue pour coordonner, c’est l’offensive contre les acquis sociaux.
Quand on aura compris que Sarkozy n’est pas le sauveur de la planète et du « bon » capitalisme, tout le monde va redescendre sur terre et faire deux ou trois constats. Le premier, ravageur, est dans toutes les têtes : de l’argent, il y en a pour les banquiers, mais pas pour les salaires, les retraites, les hôpitaux, etc. On va voir ensuite émerger une légère contradiction entre les rodomontades sur la relance européenne, et la rigueur surréaliste du projet de budget français. On n’y trouve aucune des mesures qui permettraient d’amortir la crise, par exemple la revalorisation des minima sociaux, une véritable sécurité sociale professionnelle, un programme d’investissements publics, la taxation des revenus financiers, etc. Rien de tout cela mais une baisse de la taxe professionnelle, des aides aux PME, et un appel assez pathétique aux préfets pour qu’ils veillent à la bonne distribution des crédits. Seuls les contrats aidés réduiront un peu la casse, mais ils sont surtout un aveu d’impuissance ou plutôt de refus de prendre des mesures plus consistantes.
Constat suivant : toutes les mesures prises depuis l’élection de Sarkozy vont accentuer les effets de la crise. Stefano Scarpetta, spécialiste en flexibilité à l’OCDE, fait ce pronostic : « Les pressions seront très fortes sur les plus de 55 ans pour qu'ils acceptent de partir en retraite anticipée. Quant aux moins de 25 ans, pas ou peu diplômés, les portes des entreprises leur resteront fermées » (Le Monde, 4 novembre 2008). Seulement voilà : en France, on va supprimer les dispenses de recherche d’emploi pour les salariés âgés, et il n’y a pas de minimum social pour les moins de 25 ans.
Autre exemple : les heures supplémentaires. Leur progression provient surtout de la déclaration d’heures déjà faites. Mais les exonérations vont inciter les entreprises à y recourir plutôt que d'embaucher. C’est déjà ce qui est en train de se passer, comme semble l’indiquer la chute récente de l'intérim. La nouvelle loi votée cet été va encore faciliter l’allongement de la durée du travail, y compris pour les cadres au forfait-jours. Et le gouvernement envisage de faciliter le recours aux CDD dans les PME. Même Pierre Cahuc, fervent partisan d’un contrat de travail light, trouve que « ce n'est pas parce que l'économie est en récession qu'il faut bouleverser le code du travail » (Le Monde, 4 novembre 2008). Et le doute étreint l’expert de l’OCDE cité plus haut : toutes ces réformes devraient « permettre un meilleur fonctionnement des marchés du travail » mais « qu'est-ce que cela va donner en période de récession ? Les demandeurs d'emploi auront beau être motivés, si les offres se tarissent, que se passera-t-il ? ».
Bonne question.
Bref, au moment où le chômage repart à la hausse, toutes les « réformes » vont fonctionner comme des amplificateurs de crise et aggraver la situation de l’emploi. Cette conjoncture est finalement inédite : un désastre social s’annonce mais le pouvoir s’obstine à mener une politique qui va en redoubler les effets. La majorité de la population est aujourd’hui littéralement encerclée par les offensives gouvernementales : emploi, pouvoir d’achat, sécu, services publics, retraites, tout, absolument tout y passe. Toutes les conditions d’une explosion sociale sont ainsi réunies, et il n’est pas sûr que la pétrification du PS suffira à la désamorcer.
http://hussonet.free.fr/toxactif.pdf
Association Française des Usagers des Banques : " Les 10,5 milliards d'euros sont un superbe cadeau de l'Etat aux banques ".
Les 10,5 milliards d'euros annoncés lundi 20 octobre constituent "un superbe cadeau fait aux banques", mais ils ne relanceront pas le crédit comme promis, a prédit Serge Maître, le secrétaire général de l'AFUB (Association Française des Usagers des Banques).
Selon lui, en ne fixant pas de critères pour l'octroi des prêts, le gouvernement s'est privé d'un moyen de s'assurer que ces fonds bénéficient effectivement aux particuliers et aux petites entreprises.
"Les banquiers vont garder toute leur liberté quant à la distribution du crédit, et notamment quant à la définition des critères d'octroi de ces crédits", a-t-il constaté lors d'un entretien téléphonique à l'Associated Press. "Or on sait qu'actuellement, ils ont un réflexe prudentiel et sécuritaire exacerbé, et on ne voit pas ce qui les inciterait à prendre plus de risques".
"Le gouvernement aurait dû définir au moins des paramètres de distribution", a-t-il estimant, en craignant que "les clients n'en bénéficieront pas aussi grandement qu'annoncé".
En outre, les 10,5 milliards d'euros vont probablement prendre la forme d'un titre super subordonné à durée indéterminée (TSSDI), a avancé Serge Maître, en se basant sur des informations ayant filtré de Bercy. Cela veut dire que les banques verseront d'abord des dividendes à leurs actionnaires avant, éventuellement, d'acquitter les intérêts de 8 % annoncés, dit-il.
En outre, comme c'est un titre "perpétuel", la banque n'est tenue de rembourser l'intégralité du capital qu'en cas de dissolution.
En bref, "les intérêts, l'Etat les percevra peut-être. Le capital, il est peu vraisemblable qu'il le touche", résume le porte-parole de l'Association Française des Usagers des Banques. "C'est un super cadeau".
Il s'interroge enfin sur le bien-fondé de cette enveloppe. L'Etat présente cette mesure comme nécessaire pour pallier "le manque de disponibilité des banques". Or l'un des établissements bénéficiaires, BNP Paribas, qui va toucher 2,55 milliards d'euros, a dépensé il y a deux semaines 16,8 milliards d'euros pour acquérir 75 % de Fortis. Cet établissement, comme d'autres, ont " fait la preuve qu'ils avaient beaucoup d'argent ".
Et Serge Maître de s'interroger: " quelle est la logique et la moralisation qui guide une telle distribution ? "
" L'Etat est dans une impasse ", observe-t-il. "Ne disposant pas de canaux de distribution du crédit, il est obligé de passer par les banques, mais c'est faire l'impasse sur le fait que ces mêmes banquiers pour le moment semblent ne pas préférer soutenir l'économie réelle, et plutôt financer des projets purement financiers, tels que l'achat de banques, voire de spéculations hasardeuses, ainsi que l'a illustré la Caisse d'épargne".
http://www.afub.org/edito_21oct2008.php
Toute la ville est en feu.
Toute la ville brûle.
Mais que font les pompiers ?
Réponse :
http://bellaciao.org/fr/IMG/jpg/080924_rescue_plan.jpg
Discours de Gérard Filoche à Reims (G.F est membre de la gauche du PS)
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mercredi 19 novembre 2008 par Gérard Filoche
Bonjour.
Une phrase liminaire : j’ai écouté notre camarade Pierre Moscovici parler des questions internationales, et je n’ai pas entendu que nous étions pour le retrait des troupes françaises d’Afghanistan. Je voulais que cette phrase puisse être dite à un moment donné à la tribune de notre congrès par rapport à tout ce que nous avons à dire.
Je présente la motion C et la candidature de Benoît Hamon. Vous connaissez Jean PERELEVADE* ? C’est cet homme, ami de François Bayrou, qui explique qu’il faut prendre 5% aux salariés et à ceux qui travaillent pour le donner aux chefs d’entreprises et aux actionnaires pour les sortir de la crise. Ce n’est pas un homme du centre, mais un homme de droite. De façon générale, entre actionnariat et salariat, il n’y a pas de centre, il faut choisir dans quel camp on est. C’est difficile d’aimer les uns, les autres.
Les banquiers, qui les aime aujourd’hui ? Ils nous ont pris nos sous, on leur en redonne, ils rejouent dans l’économie casino comme avant, avec les mêmes règles, et ils reperdent, parce qu’ils entraînent l’ensemble du monde dans le gouffre. Nous ne pouvons pas ne pas supporter cette crise sans dire qui est le responsable, et les Français ne nous entendent pas assez dire que c’est le monde de Sarkozy qui s’écroule, c’est le Fouquet’s, c’est Bolloré, c’est Bouygues, c’est Dassault, c’est Lagardère, c’est les initiés, ceux qui n’en ont jamais assez, ceux qui entraînent le monde dans le gouffre. Ils veulent nous entendre dénoncer ces gens-là, parce que ce sont ces gens-là qui prennent tout ce que les salariés qui produisent les richesses méritent et la part qu’ils ne reçoivent pas comme ils le méritent.
En cette période de crise, c’est évidemment la première des choses. Ils veulent en plus licencier, ils veulent en plus un effet d’aubaine, ils veulent en plus des plans sociaux, ils veulent en plus que tout soit payé par nous, et nous, c’est le salariat, c’est les employés, les ouvriers, les cadres, tous ceux qui gagnent moins de 3 200 euros, c’est-à-dire 98% de la population. Et les jeunes sont des salariés en formation, les chômeurs sont des salariés temporairement privés d’emploi, et les retraités dépendent du travail des salariés.
C’est à ceux-là auxquels le Parti socialiste doit s’adresser. Nous sommes Parti socialiste, mais parti du salariat, et nous combattons ceux qui mènent le monde à la crise, ceux qui l’entraînent dans la déroute partout sur la planète et aussi dans notre pays.
C’est cela qui fait la base de l’unité de la gauche, c’est le fait que l’on défende des choses absolument essentielles, vitales pour les gens. Oui, les 35 heures ! Cela fait 70 ans dans notre pays que nous luttons et que nous réussissons à baisser la durée du travail et à augmenter les salaires en même temps, et à augmenter la productivité en même temps. Oui, on peut travailler moins et gagner plus, cela fait 70 ans que la France le fait. Elle le montre au monde entier.
Je ne comprends pas comment on a pu laisser passer Sarkozy avec le slogan : « Il faut travailler plus pour gagner plus. » Il n’y a pas un salarié de ce pays qui a la liberté de ses horaires. On pouvait le dire, dans la campagne présidentielle, parce que l’on gagne toutes les élections sans ça. On a gagné les régionales, on a gagné les départementales, on a deux villes sur trois, vingt régions sur vingt-deux, 61% des départements, mais pour gagner l’élection du sommet alors que toute la France est majoritairement de gauche, il faut dire ce que les salariés et les Français veulent entendre : oui aux 35 heures, oui aux 1 500 euros, oui à la retraite à 60 ans.
Les questions sociales sont au cœur de tout, bien sûr les questions sociétales ont leur importance, mais 91% de la population active est salariée, et si l’on ne s’adresse pas à ces gens-là, on perd des millions de voix. On croit qu’on va les gagner au centre, on les perd à gauche. Il y en a deux millions ou trois millions qui ne votent pas pour nous parce qu’ils sont devant leur poste de télé et ils disent : « Allez les socialistes, dites-nous quelque chose de gauche ! »
Et comme on ne dit pas quelque chose de gauche, ils entendent les autres dire : « La retraite à 70 ans. » On n’est pas tous debout contre un truc pareil ? Parce qu’il paraît que l’espérance de vie s’allonge, mais si vous travaillez jusqu’à 70 ans, elle ne va pas s’allonger, votre espérance de vie. Vous allez mourir plus tôt, parce que c’est grâce à la retraite à 60 ans que l’espérance de vie s’allonge. Entre 60 et 65 ans, c’est les meilleures années de la retraite, entre 60 et 65 ans, c’est les plus dures années au travail. Deux maladies sur trois s’attrapent au travail et sont dues au travail.
Il faut bien défendre les acquis, on ne peut pas rester muets pendant toute une campagne présidentielle sur la question de la retraite à 60 ans, on ne peut pas rester muets sur la question des salaires.
La question des salaires, ce n’est pas le pouvoir d’achat, ce n’est pas la vie chère, c’est le salaire brut, net, avec les cotisations sociales qui aident à financer la sécu et la retraite. C’est comme ça quand il y avait Lionel Jospin, on avait un excédent dans les caisses de sécu, c’est parce qu’on augmentait les salaires. Et c’est sur les droits sociaux, évidemment, c’est de cette façon-là que les socialistes ont gagné.
Vous vous interrogez sur l’unité, l’unité de la gauche, on la fera comme ça, de toute la gauche. Il n’y aura pas besoin d’aller chercher un appoint, la nuit, entre deux tours, pour proposer à un homme de droite d’être Premier ministre à notre place, parce que la gauche, elle ne va pas un homme de droite pour être Premier ministre, elle veut un homme de gauche !
http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article1684
Monsieur Mélanchon,
Je vous invite à visiter mon site :
http://carpentras-barbarie.e-monsite.com
Sylvie Viau
Sur tract du P O I (extrait)
Point central pour une discussion VERS une démarche unitaire
"Le Parti ouvrier indépendant prend acte de la décision du nouveau"Parti de Gauche" de MélEnchon Dolez de proposer,s'agissant des prochaines élections européennes la"constitution d'un front des gauches (......)sur une ligne claire du refus du Traité de Lisbonne et de construction d'une autre Europe" Le P O I ne peut que se féliciter de cette prise de position contre le Traité de Lisbonne,avatar de la "constitution européenne" rejetée par le NON le 29 mai2005.
Il convient toutefois d'établir que les coups portés contre laclasse ouvrière,la jeunesse et la démocratie ne le sont pas en application d'un Traité de Lisbonne qui à ce jour n'est pas ratifié,mais en application du Traité de Maastricht en vigueur qui permet toutes les mesures prises par les institutions-U E,Parlement européen,Banque centrale européenne-que celui -ci a édifiées;"
Suit la liste de toutes les attaques que chacun subit et connait....Y a t'il des discussions avec Shivardi,par exemple qui a quitté le Parti dit "Socialiste" pour les memes raisons que MélEnchon et Dolez depuis pas mal de temps déjà?
"Suit la liste de toutes les attaques que chacun subit et connait….Y a t’il des discussions avec Shivardi,par exemple qui a quitté le Parti dit “Socialiste” pour les memes raisons que MélEnchon et Dolez depuis pas mal de temps déjà?"(23)
ça serait pas mal, d'autant que le potentiel électoral de Schivardi est largement supérieur à celui des Alternatifs (ce qui ne saurait laisser indifférent 1 courant socialiste/social-démocrate, "parti de gouvernement")
Mélenchon : Unanimité à gauche ?
Guillaume Pirierros,
vingt-trois ans (Nord).
Le sénateur socialiste de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon a claqué la porte du PS, à la suite du vote des militants socialistes offrant la majorité à la motion Ségolène Royal. En compagnie du député Nord Marc Dolez, il a lancé son nouveau Parti : le Parti de gauche. Un nom
peut-être choisi en référence à la formation politique allemande Die Linke, dont il aimerait sans doute vivre l'exemple. Oskar Lafontaine, l'un des dirigeants de l'organisation politique
d'outre-Rhin, sera d'ailleurs présent le samedi 29 novembre lors du lancement du Parti de gauche. L'ancien ministre allemand avait quitté le Parti social-démocrate (SPD) pour construire, avec des ex-communistes notamment, un véritable parti de gauche. Le 22 novembre 2005, alors que la conservatrice Angela Merkel devenait la première chancelière de
l'histoire de son pays après son élection au Bundestag, le PDS (successeur du SED, le parti unique de la RDA) et le WASG (issu d'une scission au sein du SPD) décidèrent de s'allier.
Ce qui leur permit d'atteindre aux élections législatives le score honorable de 8,7 % et de regagner le statut de groupe parlementaire au Bundestag.
En France, il sera très difficile pour le Parti de gauche de réussir à faire ce que Die Linke a fait en Allemagne, c'est-à-dire réunir en un seul parti toutes les formations politiques se situant sur l'échiquier politique à la gauche des Verts et du PS. Si le PCF a d'ores et déjà annoncé son accord pour constituer un (front commun) aux élections européennes de 2009, la discussion avec le NPA d'Olivier Besancenot et un certain nombre d'alternatifs s'avère nettement plus difficile. C'est pourtant avec la LVR, le PCF et les alternatifs que Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez avaient mené la campagne du (non) au référendum sur le traité de constitution européenne de 2005. On pourrait alors penser que ces partis auraient tout intérêt à s'allier. Les appareils de parti se montreront-ils plus forts que la nécessité de mener à bien la véritable bataille idéologique ?
Tiens, la saloperie est de retour (post 259 20 novembre 2008 à 12:34) !
Alors crapule, ça te plait de voir ton capitalisme chéri partir en vrille ?
Je me rappelle, il y a quelques semaines, tu nous parlais de la bonne santé de la finance européenne ! On a vu le résultat !
Au fait, triste sire, ta plainte contre Mélenchon concernant la censure sur ce blog, ça avance ? :lol:
Le Figaro retouche une photo de Rachida Dati pour effacer une bague de 15 600 euros.
Le mercredi 19 novembre, le Figaro fait sa Une sur Rachida Dati, avec une interview de la ministre de la Justice, qui répond aux 534 magistrats ayant signé un texte de protestation contre elle.
Le quotidien publie une photo réalisée, le 17 juin 2008 au Sénat, par l'un de ses journalistes. Mais, surprise, Le Figaro a pris soin de la modifier...
Voici l'original :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-figaro-retouche-une-photo-de-dati-a-la-une_706998.html
La ministre portait un bijou au doigt... qui a disparu à la Une du quotidien ! Il s'agit de la bague "Liens", de Chaumet (en or gris pavé diamants, avec deux liens pavés diamants, prix : 15 600 euros).
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-figaro-retouche-une-photo-de-dati-a-la-une_706998.html
Sarkozy dégaine "l'arme anti-crise", un "fonds souverain à la française"
(...)
Sur les 20 milliards d'euros, 14 milliards proviendront de la réunion des participations minoritaires de l'Etat (comme Air France, Renault ou encore une partie de France télécom) et de l'ensemble des participations stratégiques de la CDC (notamment celle dans Accor, Veolia, la cie des Alpes, Icade), à l'exception notable de ses 40% dans CNP Assurances ou ses 18% dans Dexia.
(...)
Les six autres milliards seront du cash, fourni à 50/50 par l'Etat et la CDC, financés par l'endettement, a-t-on précisé à l'Elysée.
(...)
Le fonds n'a pas vocation à prendre le contrôle des entreprises auprès desquels il interviendra, et sa participation (d'un durée de deux à dix ans, selon l'Elysée) sera donc "minoritaire".
(...)
Enfin, le "fonds souverain à la française" pourra s'allier "avec des fonds souverains européens ou même étrangers, à partir du moment où c'est transparent". "Il y a des fonds souverains parfaitement respectables, européens ou pas", a-t-il insisté.
(...)
Enfin, M. Sarkozy annoncera "dans les prochaines semaines, "un plan de relance des infrastructures françaises", et "la mise en pratique concrète du concept de développement durable".
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=6111833
Y'en a qui ont des jours chomés
Y'en a qui ont des bagues Chaumet.
Et dans le même style que Une bague de 15 600 euros mais chez les menteurs du "Point" cette fois :
http://www.bakchich.info/article5897.html
La moutarde commence à montez au nez....
Moutarde: Amora va fermer son usine de Dijon et supprime au moins 265 emplois
http://fr.biz.yahoo.com/20112008/202/moutarde-amora-va-fermer-son-usine-de-dijon-et-supprime.html
@ 23creuse23
POI / Europe:
"Le PCF et le PG ont inauguré lors de cette rencontre une relation profonde de partenariat. Partenariat, car le PG et le PCF convergent sur l’appréciation des futures élections européennes et ont décidé de s’engager ensemble dans la construction d’un front de gauche pour une autre Europe démocratique et sociale, contre la ratification du Traité de Lisbonne et les traités européens actuels"
J'ai oublié le lien :
http://www.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=127:une-rencontre-dynamisante-et-stimulante&catid=42:editoriaux&Itemid=90
Bruno
post 244
Tu demandes ce qu'est l'islamophobie. Je pense que le lien qu'a donné H2 ci dessus le définit bien. Si tu ne l'as pas lu je te le remets.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10983
@tous,
j'apprécie l'effort que vous faîtes aujourd'hui (jusqu'au post 244 car je n'ai pas encore lu la suite) pour essayer de discuter de la question plus constructivement que les échanges antérieurs. Pour moi, vous l'aurez compris, mon adhésion au PG demande évidemment des clarifications sur ces questions-là. Mais mon adhésion en soi a peu d'importance. De toute façon, je soutiens Jean-Luc Mélenchon sur tout le reste et avec grande conviction.
Dati est un petite joueuse avec sa montre à 15 600 euros !
Sarkozy à une Patek Philippe à 45000 euros...
http://www.lesmotsontunsens.com/sarkozy-interview-30-juin-2008-france-3-meme-sa-patek-philippe-le-lache
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Equateur : un audit conseille la suspension du paiement de toute la dette
[17/11/08 - 16H35 - AFP ]
Une commission nommée par le gouvernement équatorien pour se pencher sur sa dette extérieure a identifié des irrégularités qui selon elle justifieraient une suspension du paiement de presque l'intégralité de celle-ci, selon un responsable de la commission cité par la presse lundi.
Le président socialiste équatorien Rafael Correa avait indiqué par le passé qu'il n'hésiterait pas à suspendre le paiement des intérêts de la dette et à la contester devant des instances internationales si l'audit prouvait des irrégularités.
Hugo Arias, le coordinateur de la commission de 13 membres, a déclaré au journal El Universal que son enquête avait montré "des attitudes frauduleuses qui ont fait de la dette un monstre".
C'est pourquoi on pourrait envisager "de cesser de payer 10,3 milliards de dollars. Il s'agirait d'une réussite historique pour le pays", a-t-il ajouté.
Si le président suivait les recommandations de la commission c'est presque la totalité de la dette extérieure, d'un montant de 10,6 milliards de dollars (20,6% du PIB) qui serait concernée.
La révélation des conclusions de l'enquête, qui doivent être officiellement rendues publiques jeudi intervient trois jours après l'annonce de la suspension d'une petite partie du service de la dette, soit 30,6 millions de dollars portant sur des bons à échéance 2012 d'un montant de 1,2 milliard de dollars.
Cette suspension était également liée, selon le gouvernement, à la découverte d'indices d'"illégitimité".
Le rapport révélé lundi évoque également les bons à échéance 2015 et 2030, "chers et entachés de corruption", selon la commission.
Rafael Correa, élu en 2006 et qui est en campagne pour sa réélection en 2009, avait notamment laissé entendre, en septembre, que son pays n'hésiterait pas à suspendre le remboursement de la dette si la situation économique l'exigeait.
En 2000 l'Equateur, dont la dette représentait alors plus de 90% de son PIB, avait déjà suspendu son paiement, suite à la faillite de son système financier. Le pays avait alors obtenu un moratoire, puis des rééchelonnements.
http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00092675-equateur-un-audit-conseille-la-suspension-du-paiement-de-toute-la-dette.htm
@Jennifer
alors tu te décides à adhérer à un parti? Je suis surprise, ton refus d'adhésion semblait plus un refus de principe que de programme. Jean-Luc Mélenchon t'as définitvement séduit?
bon, je te chatouille un peu en référence aux multiples posts passés sur ce sujet.
Maintenant, j'ai une bonne nouvelle du côté des cathos: Contre le travail du dimanche! Et cette façon de dire délicatement que leur refus n'est pas uniquement motivé par le problème du culte....
Lisez plutôt:
http://www.lexpress.fr/pdf/dimanche.pdf
Julie
Oui je suis séduite par l'espace que crée ce nouveau parti mais j'ai des réticences: la question laïque trop intransigeante et le fait que militer dans un parti bouffe tout le temps libre, alors que j'arrive à faire pas mal de choses qui me semblent utiles dans des associations. Je ne voudrais pas perdre mon énergie dans un suivisme partidaire. Donc j'hésite.
Cependant je continue de penser que je resterai sans doute plus utile en n'adhérant pas, y compris utile pour le PG et pour l'unité antilibérale pour laquelle je milite bien dans la mesure où je ne suis encartée nulle part.
Bon je réfléchis...
Et toi Julie, où en es-tu?
AAAAHHHHH, si les filles adhèrent, j'y vais aussi (pour mettre mes lectures en pratique).
GniarfGniarf (<---ricanement grivois)
j'attends les listes pour les européennes. Et le programme bien sûr.
Les partis de droite au sein du parlement européen, le PPE, ont l'intention d'anticiper une des dispositions du traité de Lisbonne, à savoir la nomination du président de la commission en fonction du résultat du vote (proportionnel), en mettant en avant une personnalité comme candidate à ce poste pendant la campagne électorale. L'idée n'est pas mal, si la gauche européenne de Jean-Luc Mélenchon et amis devrait se prononcer de la sorte, qui serait le/la candidate? Oskar Lafontaine?
voilà les discussions qui pourrait m'intéresser.
parenthèse: Le Monde ce soir:
entre 9000 et 40 000 manifestants contre la suppression des RASED
leurs journalistes ont encore le droit à la carte de presse?
Comment lutter efficacement contre l´extrème droite sarkozienne et ses alliés (il est nécessaire de voir très clairement que le vrai danger extrème droitier c´est iznogoud-petit-nicolas et ses ministres; beaucoup plus que Le Pen). Contre le colonialisme etatsunien et sa dérive impérialiste qui multiplie les vietnams partout (irak,afghanistan,obama voulait y inclure pakistan et iran...). Comment arriver à des valeurs (et de la praxis) anticapitalistes d´une manière plus fondamentale; telle est la tache de la vraie gauche qui doit l´ être et pas seulement le dire.
Lorsque le Figaro retouche une photo de l´extrême droitière Dati (et nonobstant arabe, telle est la méchanceté de Sarkozy), est-ce qu´ils sont conscients qu´ils sont en traîn de maquiller (de falsifier) l´Histoire?
Non pas pour l´importance de la pauvre (et mauvaise) dati, mais parce qu´ils font cela systématiquement pour tous ceux qu´ils veulent favoriser, les siens, ceux qui ne pensent et ne penseront jamais qu´au pognon pour eux seuls.
J'ai beaucoup d'espoire pour la vrais gauche dans l'initiative deJean-Luc Mélanchon et Marc Dolez.Premier test les européennes juin 2009.Avec le PCF(3ème parti de France en nombre d'élus),tous les républicains de gauche,les sans parti qui vont venir rejoindre ceux qui ont fait triompher le NON DE Gauche,au référendum sur la constitution.Pour renvoyer à leurs chères études la droite et la sociale démocratie.Elu PCF Sarthe.
Quelques chiffres sur «les dépenses de l’Etat»
"la somme «budgétée» est estimée à 3,8 trillions."
Sur la base de diverses données officielles américaines, la CNBC a opéré une estimation des dépenses effectuées par le gouvernement américain à diverses «occasions historiques». Les chiffres sont donnés en dollars, en tenant compte de l’inflation. Ils sont donc comparables (actualisés). Avec, certes, les limites de l’exercice : c’est-à-dire la délimitation relativement arbitraire du périmètre des dépenses et de la durée prise en compte.
Le chiffre de 700 milliards – plan de «sauvetage» des banques de l’ex-patron de Goldman Sachs, le secrétaire au Trésor de l’administration G.W.Bush : Henry Paulson – est encore dans toutes les mémoires. Si l’on prend l’ensemble des mesures adoptées pour garantir des prêts, des dépôts, des assurances, etc., en date du 23 octobre 2008, la somme «budgétée» est estimée à 3,8 trillions.
L’importance ressort des comparaisons que l’on peut examiner ci-dessous. Cela indique, à sa manière, «l’ampleur de la crise» actuelle du capitalisme américain, au-delà de la différence des «objets» comparés.
Voici ces quelques chiffres.
1.- L’achat de la Louisiane à la France (1803) – un territoire qui allait alors du Mississippi pour atteindre jusqu’au nord et à l’ouest les actuels états du Montana et du Wyoming et au sud une partie du Texas : 217 milliards.
2.- Entre 1904 et 1914, au prix de milliers de morts (entre autres des travailleurs chinois), la construction du canal de Panama a coûté : 7,9 milliards (actualisés).
3.- Entre 1930 et 1935 a été construit le Hoover Dam (barrage Hoover) : la dépense: 782 millions.
4.- Le New Deal de F.D. Roosevelt (1933-1943) : 500 milliards de dollars.
5.- La Seconde guerre mondiale (1941-1945) : 3,6 trillions de dollars.
6.- Le Plan Marshall (1948-1951) afin de «reconstruire l’Europe» et de la «stabiliser», face à la «menace communiste» et de créer des débouchés pour l’industrie des Etats-Unis : 115,3 milliards.
7.- La Guerre de Corée (1950-1953) : 454 milliards ; plus de 2,5 millions de morts.
8.- La «conquête de la lune» (1958-1969) : 237 milliards de dollars.
9.- La Guerre du Vietnam (1964-1972) : 698 milliards.
10.- Le sauvetage des caisses d’épargnes (savings et loan crisis) entre 1986-1995 : 256 milliards de dollars.
11.- La guerre du Golfe (1990-1991) pour «libérer le Koweit occupé par Saddam Hussein» : 98 milliards (payés en partie par l’Arabie Saoudite et autres pays du Golfe).
12.- La «Guerre du Golfe II et la guerre contre la terreur» (2003-2008) : 597 milliards (officiellement) ; beaucoup plus selon d’autres estimations.
13.- L’ensemble des dépenses de la Nasa (1958-2008) pour la «conquête de l’espace» : 851 milliards.
Pour faire face à l’éclatement d’une «simple bulle spéculative», la somme engagée dans les dernières semaines est significative d’une «bulle» dans «l’explication» banalisée de la crise présente du capitalisme international. (Réd.)
(20 novembre 2008)
http://www.alencontre.org/USA/USA_DepEtat11_08.html
*** *** ***
-> A lire sur le même site:
Le triomphe catastrophique du néolibéralisme, par Alain Bihr
http://www.alencontre.org/Economie/CriseBihr11_08.html
Réponse H2 @ paul
Refuser le choc des civilisations : OK !
Œuvrer pour la paix dans le monde : OK !
Refuser tous les conflits ethnicistes, y compris sur notre territoire : Ok !
Combattre le capitalisme et ses méfaits sur les couches populaires : OK !
Représenter les classes poupulaires : OK !
.....Mais au fait c'est qui aujourd'hui les classes populaires ?
Tu rajoutes " Pour ne pas les laisser s’enfermer dans les divers opiums (catholicisme, Islam ou foot et télé) qui prolifèrent sur la misère sociale et l’acculturation ")...
Ouais bien sûr.... mais l'athéisme volontariste et furieux nous savons où cela a mené.
A pas mal d'horreur et aussi au retour du refoulé.
Il n'est plus question de rejouer cette partie. Mais prévenez-moi si je me trompe.
Laissons le soin aux personnes de " Faire Avec " (Leur croyance). Gardons-nous bien de " faire le bonheur de l'autre " à sa place. Surtout lorsque pour certaines personnes la croyance a un effet structurant sur leur personnalité ou est une part de leur intimité.
Ne tombons pas dans des simplifications trop outrancière. N'allons pas au delà de ce que nous pouvons ou devons accomplir. Ne tombons pas dans la déraison nous -même à force de supposée raison qui n'est au final qu'un délire parmi d'autres.
Et si je veux bien croire avec toi Paul, au " ni dieu, ni maître " anarchiste, comme nécessaire hygiène de la pensée, il est tout aussi vrai que mon anarchisme sait aussi qu'il ne faut pas préjuger de tout et savoir foutre la paix à autrui comme j'aime aussi parfois qu'autrui me foute la paix.
S'aliéner le vote de millions de personnes qui ne pensent pas tout à fait comme " Nous " (Croyants) mais qui se retrouvent sur les valeurs de Gauche et désireraient œuvrer à leur mise en œuvre effective ne me semble pas une bonne stratégie. Ni à court terme, ni à long terme.
Et si je vais en agacer plus d'un ici et plus d'une, permettez-moi de pointer certaines contradictions car je crois qu'il est utile en ces temps présents de les pointer :
On ne peut pas applaudir à Chavez (Catholique)...
et à Evo Morales (Amérindien Aymara ) et en appeler à la " Pureté Républicaine " où l'on s'épuise à perdre son temps dans des querelles et des déchirements contre-productifs.
Il faudra de toute manière que nous nous confrontions au nouvel électorat populaire dans sa multitude, sa pluralité sociale et sa diversité culturelle.
Le multiculturalisme est le contraire précisément du communautarisme rabougri, identitaire, replié sur soi.
Ne pas le comprendre c'est se condamner à plus ou moins long terme.
Il ne s'agit pas de nier mais bien d'accueillir et dans ce jeu, les deux parties devront évidemment " perdre " quelque chose (les certitudes intangibles de part et d'autre) pour gagner précisément cet universalisme tant promis et sans cesse différé.
Remplacer le terme " Musulman " par Paysan, Ouvrier, Juif, Femme, Indigène, Etranger, Noir, Homosexuel et vous aurez une radiographie de toute l'Histoire de la République.
De celle de ses droits bafoués dès son origine et conquis tout au long de son histoire par une foultitude d'êtres humains révoltés.
Et pourtant à chaque nouveau " corps étranger " toujours les sempiternelles querelles, les mêmes fuites, les mêmes peurs et au bout du compte une grande ouverture, la réalisation de la promesse Républicaine enfin advenue.
Pour toutes et pour Tous.
En 2005 les " émeutiers Français des banlieues " montraient leur " carte d'identité " aux caméras avant que la police en arme ne les jettent dans les fourgons.
Imaginez ! Leur carte d'identité ! Française !
Au cas où nous n'aurions pas encore compris.
La lutte continue. Si nous voulons fédérer autour de nous, il faudra écouter ce que certains - qui ne pensent pas exactement comme " Nous "- ont à nous dire "
Il s'agit bien d'une reconquête des esprits - celui d'autrui et du notre.- pour faire advenir une victoire politique.
L'enjeu, comme Evo Morales a su le faire, est bien d'engager un " Mouvement vers le socialisme démocratique ", de construire un front large et non pas une petite porte de secours pour tous les échappés de la République en voie de bonapartisation Sarkozyste avancée.
Je mets un lien vers l'Indien, ce grand " Impur ", cet inconscient qui nous nourri, nous rend tolérant et créateur (Cela nous changera de John Wayne), qui me semble un des bons exemple à suivre, une possible réponse à notre devenir. Du moins une expérience à méditer. Un minimum. Devenir qui effectivement, ne peut pas être la pale copie Chevènementiste ( A quoi bon sinon ?) ou se confondre complètement avec son mouvement...
Lien vers l'Indien :
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7023
H2 souligne la chose essentielle sur la question du multiculturalisme et du métissage nécessaire et souhaitable de nos sociétés: "savoir foutre la paix à autrui comme j’aime aussi parfois qu’autrui me foute la paix."
C'est la question du respect de tout un chacun, de sa liberté, le droit fondamental pour tout citoyen de mener sa vie comme il le souhaite sans qu'on interfere dans sa vie, à moins bien sûr qu'il fasse du mal aux autres. Le droit de choisir sa culture, de s'habiller comme il veut, le respect de ses croyances religieuses et philosophiques. Dans nos sociétés, on accepte que des jeunes s'habillent comme des punks. On a appris depuis les années 60 que c'est leur droit fondamental et nous ne voyons plus pourquoi nous devrions le leur interdire. Une société "libérale" au sens philosophique du terme, démocratique, ne devrait pas intervenir dans la vie privée des gens. Sinon oui, on retombe dans le stalinisme, dans 1984.
http://www.independent.co.uk/opinion/commentators/ken-livingstone-to-defend-multiculturalism-is-to-defend-liberty-426123.html
La base d'une société démocratique est le fait qu'on devrait être capable de faire ce qu'on veut dans la mesure où on ne fait pas de mal à autrui. C'est à l'individu de choisir sa voie, ses valeurs culturelles. Ce n'est pas à l'Etat de le lui imposer.
" La Grande Dépression du 21ème siècle : l’effondrement de l'économie réelle
par Michel Chossudovsky (Mondialisation.ca, Le 20 novembre 2008) -
La crise financière s’aggrave au risque de perturber gravement le système international de paiements.
Cette crise est bien plus grave que la Grande Dépression. Tous les grands secteurs de l'économie mondiale sont touchés. De récents rapports suggèrent que le système des lettres de crédit, ainsi que le transport maritime international, qui constituent la bouée de sauvetage du système commercial international, sont potentiellement en danger.
Le « plan de sauvetage » bancaire, envisagé dans le cadre du fameux Troubled Asset Relief Program (TARP), n’est pas une « solution » à la crise, mais la « cause » de plus de débâcle.
Le « plan de sauvetage » contribue au processus de déstabilisation de l'architecture financière. Il transfère de grandes quantités d'argent public entre des mains de financiers privés au détriment du contribuable. Il conduit au dérapage de la dette publique et à une centralisation du pouvoir bancaire sans précédent. Qui plus est, l’argent du renflouage est utilisé par les géants financiers pour garantir leurs acquisitions d'entreprise à la fois dans le secteur financier et dans l'économie réelle.
En revanche, cette concentration sans précédent de puissance financière accule à la banqueroute des secteurs entiers de l'industrie et de l'économie des services, provoquant la mise au chômage de dizaines de milliers d’employés. "
Suite de l'article :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11061
Bravo Mr Mélenchon, on vous soutiens de tout coeur. Un électeur du Non au Traité Constitutionnel et un Camarade de Gauche. Bien à toi. Le ché.
Notre Site Web : http://npatroyesaube.canalblog.com/ (cliquer sur le lien)
ou bien directement dans la barre d'adresse google : npa aube merci.
" 1873, la véritable grande dépression (VO) (20 novembre 2008 Contre -info)
La référence en matière de crise est aujourd’hui fournie par 1929. L’historien Scott Reynolds Nelson, dont la mémoire est par nature plus longue que celle des médias, nous rappelle le précédent de 1873, qui pour lui est l’archétype de la grande dépression née d’une bulle de crédit, et dans laquelle il voit de nombreux parallèles avec la situation actuelle. Reynolds met également en garde contre les conséquences de ces crises dévastatrices. A l’époque, la recherche de boucs émissaires avait provoqué une recrudescence de l’antisémitisme et allumé des pogroms en Europe de l’est.
Suite de l'article (En Anglais)
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2357
Selon des estimations...
Royal arrive en tête avec 43%, devant Aubry 34-35% et Benoît Hamon 22-23%.
Hamon, Filoche, Emmanueli, Utopia, avec nous !
Barrez -vous ! Rejoignez-nous !
Vite !
Jennifer, cf post 233 qui a ete en attente de validation par le moderateur toute la journee donc peu-etre l'as tu manque.
Tous ces mots steriles que sont "multiculturalisme" et autre nient l'aspect historique du debat. Je suis moi meme metis petit-fils d'immigre africain et je ne supporte plus ces debats lenifiants qui ne font qu'apporter de l'eau au moulin de ceux qui ont une vision retrograde et cloisonee du monde tant ils (les debats) se garagarisent de formules gentilles a la touche-pas-a-mon-pote totaelent denuees de reflexion.
La soupe de mots insipide ca suffit un peu a la fin. Un peu de REFLEXION pour appuyer une VISION HISTORIQUE ne ferait pas mal.
L´erradication de l´analphabétisme en Bolivie (parce que le capitalisme globalisateur en était pourtant encore à cette étape), grace à Evo Morales
j´avais oublié le lien:
http://www.insurgente.org/modules.php?name=News&file=article&sid=15233
Très chers futurs adhérants du Parti de Gauche,
Je suis intimidé par l'opinions de quelques uns sur les médailles religieuses.
J'espère que vous concéderez tout de même une petite place à ceux qui ne s'abritent derrière aucune religion et que vous n'attenterez pas à leur droit à la dignité de non croyants.
J'espère que chacun pourra participer aux luttes des classes au sein du PG sans être obligé de manifester tous ses états d'âme ni d'afficher des signes qui pourraient être captés comme de l'ostentation, car l'ostentation elle-même (par le comportement, l'habillement ou le port d'objets) est un début de procès en culpabilité de l'autre. C'est assez terrorisant.
La tolérance se vit en chacun intimement, elle se passe d'être imposée.
L'imposition de la tolérance revient à dicter une conduite et à violer la conscience d'autrui, elle apparaît comme le dédouanement de sa propre difficulté à être tolérant.
Amicalement, j'espère que vous y méditerez.
"Ouais bien sûr …. mais l’athéisme volontariste et furieux nous savons où cela a mené.
A pas mal d’horreur et aussi au retour du refoulé.
Il n’est plus question de rejouer cette partie. Mais prévenez-moi si je me trompe.
Laissons le soin aux personnes de ” Faire Avec ” (Leur croyance). Gardons-nous bien de ” faire le bonheur de l’autre ” à sa place. Surtout lorsque pour certaines personnes la croyance a un effet structurant sur leur personnalité ou est une part de leur intimité."(H2)
eh oh 1 peu de tolérance pour l'athéisme! (qui a d'ailleurs tué bcp moins de monde que les grandes religions (monothéistes en particulier (faut-il rappeler l'Inquisition, le djihad, etc...)
Après tout les athées ont aussi le droit de répandre (ce qui n'implique pas l'obligation s'ils estiment avoir + urgent à faire) leur non-croyance par tous les moyens, y compris provocateurs ("égalité des armes") que peuvent utiliser les religieux de tous poils.
Et puis une banalité : les laïques ne combattent pas une ou des croyances mais le cléricalisme, c à d l'utilisation de ces croyances (ou traditions, la religion étant au moins sinon plus affaire de culture que de foi) à des fins politiques ou de contrôle social.
Et puis il faudrait être naïf pour penser que le problème des cléricalismes, des intégrismes, des communautarismes pourrait être secondaire voire tabou (qqch dont il ne faudrait pas parler). Au contraire communautarismes, intégrismes, cléricalismes sont absolument nécessaires au néolibéralisme pour subsister (et le néolibéralisme on ne s'en est pas encore débarrassé).
Quant au fait que le multiculturalisme n'accompagnerait pas le communautarisme, autant prendre des exemples pour ne pas parler dans le vide. Et hélas si l'on prend l'archétype canadien c'est bien le cas (on peut avoir d'autres opinions pour certaines visions du multiculturalisme dans certains pays d'Asie ou d'Afrique, qui partent d'une situation difféente).
Je ne sais pas ce qu'est cette "coordination du 6 mai" mais je crois qu'ici, comme en général sur les blogs politiques, chacun écrit évidemment en son nom personnel et qu'il n'y a pas de complot pour faire échouer ou réussir le PG (dont je ne suis pas membre).
Par contre tout le bien que je souhaite au PG (et par extension aux autres partis de la gauche antilibérale, noniste, souverainiste...) c'est qu'il ne fonctionne pas "au consensus" comme par ex les comités antilibéraux (c'est 1-pas la seule bien sûr- des raisons de leur échec), qu'il ne s'impose pas des tabous (sur le port du voile islamique, la critique des cléricalismes ou des religions, les questions philosophiques, l'insécurité, l'immigration).
Je rappelle quand même qu'une des raisons des défaites de la gauche en 2002 et 2007 est la mauvaise conscience sur ces questions, ce qui a largement contribué à détourner d'elle des pans entiers des couches populaires.
Ou alors on peut continuer comme ça et laisser à Ségolène royal le monopole des questions sociétales (et le résultat est alors garanti et connu d'avance).
Nous ne connaissons pas Nipontchik, avez-vous au moins un blog à ce nom, afin que nous puissions nous faire une idée de ceux que vous pourriez représenter.
Quand les propositions sont claires, que l'on suit l'actualité et quelques statistiques, il n'est pas si difficile de déduire une audience.
Nipontchik ne représente que lui-même, ce qui, excusez du peu, n'est déjà pas si mal et il n'a pas besoin de créer de coordination pour tenir des congrès dans une cabine téléphonique.
Extrait du trac distribué hier lors de la manif des enseignants par le Parti de Gauche :
"La défense du caractère laïque de l'enseignement implique l'application intégrale de la séparation des Eglises et de l'Etat de 1905, l'abrogations des dispositions anti-laïques et notamment des accords Lang/ Cloupet (yes, le beau Jack!), ainsi que l'abolition à terme des statuts concordataires, local et scolaire d'Alsace Moselle"
Etre contre l'intégrisme, de quelques plumes qu'il se pare, ce n'est pas être contre l'islam, le judaïsme, le christianisme, le bouddhisme, que sais-je, c'est être contre l'obscurantisme et l'intolérance.
Pas de tolérance pour les intolérants, pas de liberté pour les ennemis de la liberté.
Et quant aux crimes des athées, je demande à voir.
Il y a eu des religieuses massacrées pendant la guerre d'Espagne, mais s'agissait-il d'athées contre cathos, ou de républicains contre franquistes?
De toutes façons, je condamne.
On combat les idées par les idées, et non par le massacre.
Nipontchik, vous parlez d'utilisation de croyances à des fins politiques, sur un sujet aussi grave, nous souhaiterions des éclaircissements et surtout des exemples sérieux ; en France, bien entendu, seul pays où la séparation de l'Eglise et de l'Etat soit nettement légalisée.
Nous avons écrit plus haut dans des posts que sans doute vous n'avez pas eu le temps de lire, qu'il fallait impérativement laisser à chacun sa liberté de conscience ; ce qui implique pour tous en démocratie non seulement de la respecter à un temps "t", mais d'en respecter l'évolution.
L'ostracisme est une horreur.
Bonjour Sam
Je viens donc de lire ton post 232. Je suis d'accord avec certaines choses:
Ainsi ta définition de l'islamophobie: "Personne ne nie que l’islamophobie soit une forme de racisme utilisee a des fins strategiques de manipulation des masses, surtout depuis 9/11."
Oui tu reconnais le phénomène et le décrit bien. Mais détrompe-toi: une grande partie des gens ici "nient" que cela existe. On me dit que j'invente, que j'exagère etc...
"Neanmoins...on ne saurait transiger avec la laicite qui est, qu’on le veuille ou non, une manifestation historique du progres social; alors la sous-representation des musulmans laiques dans la sphere publique est ce qui devrait attirer notre attention." Bien d'accord avec toi. Il ne s'agit pas de cela. Il s'agit d'une interprétation de la laïcité rigide et intolérante de la culture des autres.
"Respecter sa copine ou collegue qui porte le voile est une chose" oui ! mais si peu le font!
"mais en defendre le port en france d’une maniere generale est faire preuve d’une meconnaissance totale des realites sociales de la france d’aujourd’hui. " Là vraiment je ne te suis plus. Si c'est ta collègue ou ta copine, tu la défends, mais si c'est la copine de l'autre ou une femme qui travaille à l'autre bout de la France, ce n'est plus pareil? Il y a vraiment un "hic" dans ton argumentation.
"A titre personnel je suis scandalise que des gens comme Ramadan beneficient d’une telle mediatisation." Il n'y a pas une médiatisation mais une diabolisation. Personne ne serait à même de dire ce qu'il dit vraiment. On ne l'écoute pas. On ne sait pas ce qu'il dit. On ne connaît que des critiques sur lui, qui sont complètement fausses, du genre "il est fondamentaliste" alors qu'il est un musulman très modéré, genre "il tient un double langage", ce qui est faux mais qui permet de dire "si vous trouvez que ce qu'il dit, est intéressant, c'est parce qu'il ment, car il tient un double langage" donc on lui ferme la bouche dans tous les cas.