17nov 08
Deux communiqués ont tenu lieu de note sur ce blog. Comme ils ont été commentés ! Que de messages, que d’encouragements ! Les jours ont filé et les charges qui résultent de la décision de quitter le PS et de fonder un nouveau parti, le Parti de Gauche n’ont pas laissé une seconde de répit. Je ne dis pas que ce soit littéralement une seconde mais c’est de cet ordre, du moins pour ce que j’en ressens du moment où je me lève jusqu’à celui où je me couche. Ce dimanche permet une brève pause. Venir devant ce clavier est presque une obligation. Ce blog est-il toujours le même depuis que je me trouve devoir par ailleurs endosser une mission de porte parole d’une nouvelle organisation politique ? Je devrai définir un style à ce sujet. A moins qu’il ne se définisse de soi même, à mesure que j’irai sur ce nouveau chemin. A cet instant je veux seulement faire quelques commentaires de situation, par courtoisie pour ceux qui s’interressent à ce blog.
PAR LE HAUT
Pendant que roulaient nos affaires ici et que l’attention de bien des nôtres se concentrait sur les mésaventures de la gauche en général, et du PS en particulier, se tenait le G20. Celui-ci est une bien mauvaise affaire pour le monde. Il n’en est rien sorti qui vaille la peine d’un tel déploiement de moyens et de médias. Sinon l’illusion cosmétique d’une concertation des pays qui concentrent la richesse du monde. Au bout du compte rien ne s’est décidé qui soit mieux qu’une addition de bonnes intentions, d’ailleurs elles-mêmes très discutables, que chaque nation est chargée d’interpréter à sa manière. Rien n’est dit ni fait qui aille plus loin que ce que la puissance impériale des Etats-Unis d’Amérique est prête à accepter. C’est-à-dire rien qui aille contre la concurrence libre et non faussée. Dès lors la marche des évènements suivra son rail. La crise financière devenue crise économique va devenir une crise sociale et celle-ci, à son tour produira une crise politique. Les tensions qui se creusent dans les sociétés se creuseront de même entre les nations. Je n’en écris pas davantage à cet instant faute de temps pour le faire avec le soin que cela exige de moi. Je le mentionne cependant pour rappeler dans quel cadre prévisionnel s’inscrivent tous les actes que je pose avec mes amis du nouveau Parti de Gauche. Il s’agit pour nous d’affronter la crise de la société humaine dans laquelle le collaps du capitalisme nous entraine. Notre propos n’est donc pas seulement "politique" au sens habituel du terme. Il implique une vision de la civilisation et de la société qui doit succéder à celle dans laquelle nous vivons, la société du «tout marché» et du «tout marchandise», du chacun pour soi, de l’indifférence écologique. Pour l’instant cette exigence d’une refondation de la société n’est pas présente dans le discours politique dominant. Mais inéluctablement elle s’y installera, venant du commun des mortels qui se préoccupe du quotidien et butte de tous côtés sur les impasses concrètes que fabriquent le néo libéralisme et le capitalisme. Le scénario le plus envisageable est celui qui a prévalu en Amérique latine: un jour un incident met à nu ce fait que le système est à bout de souffle, qu’il ne permet plus d’assurer le quotidien minimum. On ne sait pas ce qui déclenche cet effondrement. C’est si divers! Une banque est en défaut de paiement? Un hôpital cesse de fonctionner, un réseau de transport se paralyse? Et le château de carte s’écroule. Un ami Argentin m’a dit un jour: «nous n’avons pas gagné parce que nous sommes les plus intelligents mais parce que les autres ont rendu ce pays invivable, y compris pour eux-mêmes!». Aux Etats-Unis des milliers de personnes dorment dorénavant dans la rue. Les suicides augmentent en flèche. La société est déjà asphyxiée en d’innombrables points. Le vote Obama est une tentative de sortie par le haut. Les commentateurs d’ici en font une question sans contenu social, une question de couleur de peau, et ainsi de suite. Le vote Obama est une réplique politique à la crise sociale. Cette réplique aura lieu ici aussi, en France et en Europe, et ce ne sera pas une affaire de couleur de peau non plus. La création du "Parti de Gauche" est une tentative de sortie par le haut de la crise qui résulte de l’inutilité du PS en tant que parti dominant de l’opposition face au gouvernement des libéraux, au moment où ceux-ci et leur ombre portée social démocrate s’approchent du point où ils auront rendu ce pays aussi invivable pour eux que pour tout un chacun.
LA FIN D’UN MONDE
Du congrès du PS je ne dis rien que je n’ai déjà eu l’occasion de dire sur les médias qui m’ont donné la parole. J’observe que la gauche du parti socialiste a beaucoup flotté sur le contenu de ses positions et mis beaucoup d’eau dans son vin en vue de réunir une improbable unité autour de sa candidature. Henri Emmanuelli n’a pas hésité à dire que les trois motions étaient «d’accord sur l’essentiel» et qu’il restait «un petit écart sur l’Europe»… Benoit Hamon s’est ressaisi. Il affirmé son opposition à l’Europe du traité de Lisbonne et à l’alliance au centre parmi bien d’autres points. Certes cela ne le rend pas moins impuissant à peser sur le cours des évènements comme le démontre ce fait qu’un front a fini par se constituer autour de Martine Aubry, autant contre lui que contre Royal. On lui reprochera sans doute, en maintenant sa candidature, de favoriser la victoire de Royal. Mais il aura du moins sauvé l’existence d’une gauche au PS capable de contester de l’intérieur tout ce qui se décidera. Ce travail sera profitable pour prolonger les vagues de sortie de cadres et de militants socialistes vers le Parti de Gauche d’ici aux élections européennes. De plus, sa défaite va ouvrir les yeux de tous ceux qui croient qu’il est possible de faire mieux que du témoignage au Parti Socialiste. Je m’attends donc à une nouvelle vague d’adhésion au Parti de Gauche après le vote de jeudi et de vendredi prochain. J’attends avec impatience les cadres politiques qui viendront nous aider. Car la besogne ne manque pas et elle est exaltante. Je n’exclus pas que le jour vienne vite où Henri Emmanuelli lui-même et même Benoit Hamon finiront par être excédés du rôle de figurants auquel le système actuel du PS les condamne. Car avec l’élection européenne, tout le monde sera mis au pied du mur de ses convictions. A conditions d’en avoir.
Je ne finis pas ce court chapitre sans pointer à quel point l’élection du premier secrétaire au suffrage universel a faussé le sens d’un congrès socialiste. Dorénavant il est évident aux yeux de tous que le vote des textes ne fait plus la décision. La désignation du "chef" est tout. La présidentialisation du parti parvient à son terme. J’en reste là sur ce sujet aujourd’hui. Les votes de cette semaine au PS et leur suite pitoyable seront la meilleure des démonstrations à ce sujet … En toute hypothèse c’est la fin d’un monde dans cette organisation. Depuis le vote du 6 novembre le PS est un alien. Une page est tournée. Pas un instant je n’ai eu de regrets de ne plus en être, ni d’être à distance de la comédie du congrès à Reims. J’ai même réussi a rire en entendant tant d’entre eux parler gauchiste avec tant d’ardeur ou bien pomper mes tours de phrases, expressions et analyses hier encore qualifiées de marginales. Quels pitres ! Je souffre surtout en pensant à tous ceux qui s’accrochent à leurs illusions et à ceux qui consentent, qui pour une médaille en chocolat, qui parfois pour occuper mon banc mis aux enchères, à se mentir à eux mêmes. Ils sacrifient leur dignité si chèrement bâtie dans la controverse à la pauvre religion du Parti qui remplace celle de leurs convictions dorénavant logée au Parti de Gauche.
UN TRAVAIL TRES CONCRET
Depuis une semaine les taches de constructions du Parti de Gauche nous dévorent sur pied. 4700 soutiens sont parvenus à l’heure à laquelle j’écris. Il faut trier, répondre, prévoir de toute urgence des rencontres locales et pour cela trouver des salles. Il faut aussi identifier ceux qui écrivent. Elus, citoyens, syndicalistes tant de gens sont là qui représentent une incroyable richesse de savoir faire et de compétences. Comment accueillir dignement chacun. Ce sont des courageux, des audacieux. Comment leur faire signe à chacun? Une lettre de liaison se met en place. Ce n’est pas idéal. Mais on ne peut qu’avancer par étape concrète. La première est notre meeting de lancement du parti le 29 novembre. Je pense que c’est un acte dont la portée symbolique est destinée à faire date. Nous le concevons de cette façon. Et c’est la réplique à ceux qui vont répétant: «vous n’êtes que deux» (Dolez et moi) quoiqu’ils sachent très bien qu’il n’en est rien. Cependant on ne doit pas laisser cela sans réponse. Il faut faire preuve de force pour entrainer. Le meeting sert aussi à cela. Ce dimanche soir on n’a toujours pas de salle. Un groupe de camarade passe son temps à téléphoner et visiter des lieux. D’autres visitent des lieux pour trouver le local du Parti. Des groupes se forment aussi qui se projettent directement dans l’action. Ils tractent le texte de la déclaration publiée sur le site du Parti de Gauche ouvert en début de semaine au prix de quelques nuits blanches. Bien sûr tout cela est organisé depuis Paris et par les équipes de militants politiques qui nous entourent Dolez et moi. Ce n’est pas l’idéal non plus. Mais comment imaginer dans un tel calendrier des réunions «démocratiques» pour décider de l’action? Le congrès fondateur du Parti de Gauche, en février prochain, définira les règles de fonctionnement. D’ici là nous ferons du mieux que nous pouvons en avançant. Nommer le Parti, lui donner des visages, entrer dans l’action : tout a dû commencer en même temps. Tout cela était indispensable pour être tout simplement identifiables, avec la dose d’imperfections et d’erreurs qui va avec ce rythme d’action et le fait que nous assumons personnellement, par la force de la situation, la responsabilité et l’initiative politique de cette action. L’important est d’être actifs contre la droite, sur le terrain. Le Parti de gauche est un Parti d’action. Il doit se donner la culture de l’action par opposition aux cénacles verbeux que nous avons subi au Parti socialiste mais aussi dans maints autres rassemblements. Dans le même esprit le Parti de gauche n’est pas une fédération de groupes petits et grands, de fractions et de collectifs. D’entrée de jeu, tous ceux qui rejoignent le Parti de Gauche y dissolvent leurs anciennes solidarités pour que chacun des arrivants puisse être à égalité de participation et de responsabilité, se fasse connaître et reconnaître pour sa propre valeur et contribution personnelle à l’action de tous. Chacun prends une tâche. Nous ne sommes pas un club de commentateurs. La plus petite participation compte. La force du parti de gauche viendra de l’implication personnelle de chacun de ceux qui l’intègre, de notre nombre, de la diversité de notre insertion dans la société. Tout cela est dessiné ici à grand traits. Le concret quotidien est bien sûr plus complexe. Je me contente ici de donner ma vision de ces questions. Ce n’est qu’une façon de voir. D’autres sont possibles évidemment. Mais ce n’est pas ici, sur ce blog que s’organisera ce débat. C’est sur le site du Parti de gauche et sous sa responsabilité, dans ses comités et ses cercles que tout se discutera et se décidera.
PROPOSER
Dans la mesure où je viens d’évoquer les aspects concrets du travail qui nous occupe j’ai évidemment reporté les mots que j’ai à l’esprit à propos des taches d’élaboration politique qui sont le cœur d’un Parti comme le notre. Ici évidemment c’est le règne absolu du collectif et de l’argumentation qui doit être la règle. Nous voyons bien cependant les écueils. Laisser la parole aux seuls premiers arrivants qui figeraient l’identité du parti, laisser se mettre en scène d’obscures querelles qui détournent du Parti la masse de ceux qui n’en ont pas le gout, d’un côté. De l’autre, et à l’inverse, tout improviser d’un jour sur l’autre sans jamais rien fixer qui soit identifiable et partageable par le très grand nombre. Un autre écueil est de vouloir en un seul coup fixer les formes définitives de la doctrine parfaite du parti parfait. Encore une fois je crois qu’il faudra être concret, c’est-à-dire inscrit dans un calendrier qui fait face aux évènements et s’efforce d’y répondre. Ensuite nous devrons éviter par-dessus tout le dogmatisme qui oblige chacun à être d’accord en tout et pour tout sur tous les points d’une doctrine pour pouvoir être membre du parti et admis à participer à son action. Une bonne façon d’avancer souvent est de partir de la préparation du programme. Dans notre cas ce serait une très bonne façon d’accomplir le travail sur nous même qui est aussi à l’ordre du jour. Car il s’agit de «réinventer la gauche» selon l’expression de nos camarades de Die Linke. Cela signifie que nous ne devons pas nous contenter de reproduire ce qui nous semble avoir été abandonné par le social libéralisme. Il s’agit de synthétiser ce que la société, ses mouvements et ses combats, ont mis à l’ordre du jour et d’ores et déjà bien abouti en termes de propositions. D’autre part nous savons aussi que nous ne pouvons plus ignorer la mutation intellectuelle que la crise écologique exige de nous pour être capable de répondre sérieusement à ce qui s’avance ! Si je cite cette question c’est parce qu’elle est le plus souvent l’angle mort des programmes de gauche et davantage encore de leur cadre de pensée. Encore une fois, mes lignes n’ont d’autres but que de donner une indication d’état d’esprit et certainement pas d’énoncer un programme ou une «ligne» car ce n’est pas ma responsabilité ni le lieu pour le faire. Surtout je voudrai stimuler l’idée d’une responsabilité individuelle devant ce qu’il faut accomplir et faire comprendre que chacun apportera beaucoup s’il part de l’idée qu’il lui revient aussi de proposer.
FAIRE FACE
Oskar Lafontaine, auprès de qui j’ai beaucoup pris conseil, m’a prévenu. Il faut s’attendre au pire en matière de contre offensive. Il a vu. Sitôt qu’il a quitté le SPD, il fut brocardé de toutes les façons possibles. On a souligné qu’il partait absolument seul de son parti. On a dit qu’il était devenu fou et dépressif depuis l’attentat qui avait failli lui coûter la vie. Puis qu’il était un instable comme le prouvaient ses trois mariages et l’âge de sa compagne. On a dit que les raisons de son départ étaient un prétexte car en réalité il voulait régler un compte personnel avec Shroëder.. On a dit qu’il était un hypocrite parce qu’il prenait des vacances coûteuses. Et ainsi de suite. "L’ennemi n’attaque jamais sur le programme, me dit-il, mais sur la personne". Pour la disqualifier. A bon entendeur salut. «Bon, lui demandais-je, est-ce qu’on a dit de toi aussi que tu est impraticable à cause de ton mauvais caractère?». Il a ri. Le camarade qui l’accompagnait a dit: «il a du caractère, ce n’est pas pareil!» François Delapierre qui était avec moi, a ri aussi. Il a dit «nous avons une idée de ce que cela peut être». Pour changer de sujet j’ai demandé: «que doit-on faire quand tout cela se déverse sur soi?». Oskar a répondu «il faut faire face". "Comment fais-tu ?", ai-je ajouté. Il a ri bien fort. "C’est simple: je ne m’en occupe pas!». Hum ! On va essayer.
Coordination
Je n'ai pas suivi votre parcours avec une minutie extrème. J'ai juste lu vos posts et vous avez donné votre nom et prénom dont je n'avais retenu que le prénom. C'est tout. Votre site est très intéressant.
Mon identité, je ne souhaite pas la donner. Je suis Jennifer ici et j'apparaîtrai sous mon vrai nom quand je donnerai un coup de main en tant que sympathisante à PG car je pense que c'est ce que je vais faire pour le moment. Bon le rendez vous proposer sur mon département ne me convient pas mais j'essaierai d'être présente aux prochains.
On a aussi de terrifiants soixante-huitards, ceux qu'ont jamais suivi Daniel Cohn-Bendit, qui ont "fait 68" sans avoir besoin de lui. dieu merci, vu ce qu'il est devenu, ouïouïste à l'Europe !
Un peu moins révolutionnaire en 68 et plus maintenant, ce serait mieux.
monique, monique…
je ne me souviens pas, mais il me semble qu’il y a un dicton populaire concernant ce prénom. tsss. il y a Deux dedans.
ah, ça me revient pas, flute!
pauvre H2, 4aout, paul et les quelques autres :)
Vous insultez quand vous dites de quelqu'un qu'"il fait semblant de représenter une coordination."
Quand souvent dans vos gros collectifs antilibéraux à Paris, des gens dont je n'avais pas besoin de connaître la grand'mère et l'arrière grand-père pour les reconnaître, me disait "vas-y (monique ou pas, il ne savait pas forcément ni mon nom ni mon prénom), dis-leur, on te soutient" et qu'avant même d'ouvrir la bouche, la tribune me regardait comme si j'étais ivrogne, ça fait mal, quand même, et bien, ce sont tous ces gens et d'autres, anonymes, que je représente, et je ne vois pas où est le "semblant".
Sur quels thèmes ?
Allez, je vais être sympa, la 6ème République imposée, sans concertation, le refus d'une candidature unique, sous prétexte plus égo que moi tu meurs, le rejet des votes dans les collectifs de province, l'obsession du consensus, sous prétexte d'avoir trouvé ça dans Wikipedia comme supergénial...
Résultat des courses, la pire droite au pouvoir, d'avant la guerre de 40.
Et vous voulez que je vous fasse des risettes ?
C'est mal me connaître, comme sur bien d'autres choses encore.
Monique Halos-Renouard
La lutte pour la régularisation, si ce n'est pas de la lutte sociale, sur le terrain, qu'est-ce que c'est?
Tu mélanges tout, tu as l'anathème à la bouche, de la bouillie pour les chats dans la cervelle et des oeillères sur les yeux.
Je te rassure, je me casse, tu ne me liras plus, tu es sectaire et bornée, tu prêches la tolérance et tu es intolérante. Je retourne alphabétiser les immigrées, au moins, ça fait avancer le schmilblic;
Inutile de répondre, je ne viendrai plus sur le blog, si ça continue, je vais regretter mon soutien et mon pognon.
Un détail au passage, on dit "traître" et non traite. La traite, c'est pour les vaches ou les femmes. Sans amalgame, je te rassure.
"Point 6 – Aucun expert ou spécialiste ne peut débattre avec les peuples indigènes sur le respect de la Terre Mère. Le mouvement indigène doit expliquer aux autres secteurs sociaux, urbains et ruraux que la terre est notre mère.
(...)
Point 8 – Consommer ce qui est nécessaire, donner priorité à ce que nous produisons et le consommer localement. En finir avec le consumérisme, le gaspillage et le luxe. Il n’est pas compréhensible que quelques personnes cherchent à vivre luxueusement quand des millions d’autres sont privées d’une vie digne. Alors que des millions de personnes meurent chaque année de la faim, dans d’autres régions du monde, des millions de dollars sont consacrés à la lutte contre l’obésité.
Point 9 – Promouvoir la diversité des cultures et des économies. Le mouvement indigène, qui a toujours été exclu, fait le pari de l’unité dans la diversité. Un Etat plurinational, où tous seraient membres de l’Etat, blancs, bruns, noirs et blonds. " (Evo Morales)
Quand on commente des trucs comme ça il n'est pas inutile de rappeler que la Bolivie n'est pas la France et inversement...
La Bolivie a effectivement subi il y a quelques siècles (années 1500 et au delà) colonisation et invasion d'1 peuple allogène, ce qui a amené déportations, massacres et surtout exploitation forcenée des peuples indigènes. Et conséquence imposition d'une langue te d'une religion venues de l'extérieur, donc une volonté d'ethnocide.
Malgré cela les langues indiennes qechua, aymara, etc restent vivaces et sont parlées par 1 majorité de la population concurremment avec l'espagnol (qui leur permet de communiquer avec leurs voisins et le reste de l'Amérique latine et du monde).
La France n'a pas du tout connu la même histoire et j'aurais du mal (il yen a qui y arrivent) à "demander le respect de la terre mère", par ex en Corse, où des "continentaux allogènes" se font régulièrement (hier soir encore) plastiquer et sont poussés à fuir leurs propriétés.
Le non "respect de la terre mère" en France ça a été le remembrement des années 60, mené par des technocrates pour préparer la PAC et amener le capitalisme vert, les nitrates et les pesticides; au total ça a chassé de leurs terres ancestrales + de paysans qu'en Bolivie mais ça n'était pas mené par des conquistadors, c'était fait par 1 régime auquel majoritairement les paysans parcellaires avaient apporté leurs voix (en 1958).
Certes cela n'empêche pas de se poser des questions utiles sur l'avenir de l'environnement et le nécessaire lien avec la terre mère de tout 1 chacun, surtout maintenant où on se préoccupe des émissions de carbone et d'agriculture biologique de proximité.
Mais là encore la réponse ne peut être exactement la même qu'en Bolivie (même si la question des formes de propriété des exploitations rurales se posera avec acuité urbi et orbi).
J'espère (et j'ai de bonnes raisons de penser le contraire) que le PG ne sous-estimera pas la question paysanne.
Et puis la question du racisme ne se pose pas non plus ici de la même façon qu'en Bolivie: il n'ya pas une majorité paysanne indigène brimée par des descendants de colonisateurs et leurs métis. Le racisme est certes universel et tous les groupes humains peuvent en être victimes, surtout au moment des grandes crises économiques, il n'est évidemment pas réservé aux musulmans (qui ne sont pas une race) ou aux immigrés, j'ai pu récemment être témoin d"e racisme anti-blanc (agression verbale) dans le 19ème arrdt de Paris, bien sûr ça aurait pu se passer ailleurs mais certains coin de Paris sont particulièrement "craignos" de ce point de vue.
Et bonne fin de semaine malgré tout!
@Monique
merci d'avoir donné votre nom, j'ai trouvé ainsi le lien suivant:
http://agcs.bellaciao.org/fr/spip.php?article60599
est-ce bien vous? Positionnement peu orthodoxe, mais je ne connais pas le contexte, peut-être pourriez-vous le rappeler.
vous devriez donc pouvoir trouver votre place chez Jean-Luc Mélenchon et son parti. Mais il refuse apparemment votre concours. Un vieux litige? Vous demandez un temps de parole, où, quand, au nom de qui?
Je participe à ce blog depuis quelques temps, pas très actif mais surtout intéressée pour comprendre, mais là, j'avoue, je n'y comprends rien.
Sachez aussi qu'il y a pas mal de gens sur ce blog HORS Paris et ses histoires.
Tout cela pour essayer de mieux vous connaître
date d'ouverture du blog (ce n'est pas un site qui a plus de fonctions) le 14 juin 2 007 et (non 2 006).
Tout de suite, je ne savais pas que Jean-Luc Mélenchon refusait mon concours et pour quelles raisons. C'est bien de me le dire. Monique Halos.
Mais je n'ai jamais parlé à Jean-Luc Mélenchon en particulier et de mon côté je n'avais que de bonnes impressions, alors, c'est vraiment bizarre ce que m'apprend Julie.
Pourquoi souhaitez-vous me connaître uniquement par écrit comme si je vous devais un CV ?
C'est vraiment curieux, tout ça...
Je n'ai pas un visage particulièrement antipathique, du moins c'est toujours ce que l'on m'a dit, sauf effectivement dans le style collectifs antilibéraux et surtout pour les tribunes, pas pour les citoyens ordinaires.
Mais peut-être allez-vous comprendre que je souhaiterais en savoir plus, c'est grave quand même... Monique Halos-Renouard
J'oubliais : j'ai écrit "quand j'étais jeune et CON", ce qui signifie que crier Croâa était une pure connerie, et qu'à plus de 60 balais, je ne le referais plus, par respect pour les croyances des autres.
Quant aux leçons de vocabulaire, sur la distinction entre athéisme et laîcité, je te remercie de me les donner! Quelle présomption.
Tu n'as pas compris le sens de l'anecdote sur le curé en soutane. Il y a des tenues qui sont ostensiblement provocatrices, c'est tout.
Et les jeunes afghanes en burka virtiolées par les talibans sur le chemin de l'école (des femmes à l'école! vous n'y songez pas), qu'en penses-tu?
En ce qui concerne votre renvoi à Bellaciao, l'article est bien de moi, "une garde à vue pour un soufflet", vos critiques sont les bienvenues si vous en avez. Je n'ai jamais refusé à personne des critiques argumentées, en revanche pour moi toute censure est condamnable.
Tout ce qui est dit est absolument exact.
La référence à un fait divers sur un meurtre (crime non prémédité) est sérieuse. L'auteur de l'acte qui avait réagi à une insulte faite à son ami handicapé physique a écrit un ouvrage pour décrire ce qu'il a vécu car bien sûr il avait été condamné et fait de la prison. Il décrit à quel point sa dignité avait été atteinte.
L'expression "de ce tonneau-là" est un clin d'oeil à ceux qui ont souffert de ce drame.
Il y a beaucoup d'articles de moi sur Bellaciao, sur la gauche, sur le non à l'Europe, pas nécessairement tous signés, mais sur le fond ce ne sont pas seulement mes appréciations.
Par ailleurs, je n'écris plus sur Bellaciao, le censure est anormale.
Un article intitulé "L'homme et la violence" écrit par moi a été enlevé alors que c'est un thème "bateau" de philosophie. Explications raisonnables ? SVP.
Monique Halos
Pour le temps de parole, effectivement je le demande, 6 à 10 mn, j'ai trop de souvenirs cuisants... Comment voulez-vous savoir si tous sont d'accord avec vous ou pas ?
Nous sommes au XXIème siècle, le siècle de la communication.
J'ajoute que même si parfois je devais exprimer ma pensée personnelle en quelques minutes, mais où est le problème ?
Au contraire, cela vous éviterait de délirer sur mes pensées profondes, vous connaîtriez au moins ce que je pense vraiment. MHR
merci pour vos réponses.
(vive la laïque ne s'adresse pas à nous...)
Nous sommes peinés d'avoir appris que Jean-Luc Mélenchon ne voulait pas de nous.
Nous nous adressons directement à lui :
"Devons-nous prendre acte ou attendre ?"
Qu'il nous donne sa réponse sur notre mail.
Ici, sur le blog nous retournons à la discrétion, ce que nous faisons à chaque fois que nous ne comprenons pas l'ostracisme à notre égard.
p. 376
pourquoi vous interpréter mon questionnement de cette façon? je ne suis pas porte parole de Jean-Luc Mélenchon, ni de son parti, ni adhérente ni rien du tout.
juste pour le préciser au cas où votre commentaire serait la suite de mon p.368
a part ça, vous voyez effectivement avec Jean-Luc Mélenchon pour vos problèmes, réelles ou fictives (comme pour la crise financière...)
CONTRADICTIONS INTERNES AU MRAP...
Dans un communiqué publié le 19/11/2008, le CA national du MRAP dénonce la réhabilitation de l’idéologie racisante.... mais seulement quand elle émane de la droite.
Citons le communiqué : « C’est avec consternation que le MRAP a découvert les insoutenables propos qu’a tenu Eric Zemmour le 13 novembre 2008 sur Arte lors de l’émission /Paris-Berlin, le débat/. Ce jour-là, il déclarait notamment qu’il existait « /des races »/ reconnaissables « /à la couleur de peau »/.
Pour le MRAP, M. Zemmour justifie et participe dangereusement par ces déclarations à la réhabilitation des tenants de l’existence des races humaines et, de fait, participe à banaliser cette idéologie racisante.
Le MRAP est d’autant plus outré que Eric Zemmour confirme sa posture en s’adressant à Rokhaya Diallo, présidente de l’association "Les indivisibles", en la qualifiant de personne de « race noire » et se définissant lui-même comme étant de « race blanche ». Par ces propos, Eric Zemmour entretient là aussi le regard raciste à l’endroit d’une citoyenne qui est française comme lui.
Le MRAP attend des responsables de la télévision publique française qu’ils désavouent ces propos qui salissent les émissions dans lesquelles Eric Zemmour est invité. »
La fédération des Landes souscrit totalement à cette analyse, mais rappelle à la direction nationale du mouvement que les théories racisantes sont tout aussi condamnables quand elles proviennent des secteurs communautaristes.
Quand "les indigènes de la République" écrivent "Pas d’égalité sociale sans égalité raciale, pas d’égalité raciale sans égalité sociale" http://www.indigenes-republique.org/spip.php?article587
Quand leur porte-parole déclare "les souchiens il faut bien leur donner un nom : les blancs"
Le silence de la direction nationale du MRAP est alors assourdissant.
Pire, les représentants de cette tendance communautaire qui théorise sur l’existence des races sont invités dans les locaux nationaux du MRAP pour former son secteur éducation.
Pourtant, si selon les communautaristes proches du CA national du MRAP, il doit y avoir égalité raciale entre le "souchien blanc" et "l’indigène" c’est bien qu’ils considèrent qu’il y a deux « races » différentes, ce qui rejoint les propos insoutenables d’Eric Zemmour.
La fédération des Landes du MRAP qui s’inscrit dans la lutte contre tous les racismes tient à se démarquer fermement de ces indignations à la carte.
Toute théorie réhabilitant les races est condamnable, qu’elle provienne de Zemmour ou des "Indigènes de la République".
http://www.mrap-landes.org/spip.php?article205
Je suis bien étonnée que Vive La Laïque soit mécontent qu'on lui réponde sur le même ton qu'il l'a fait avec nous. Je rappelle comment il a commencé son post: "N’y a-t-il rien de mieux à faire ici que de discuter du sexe des anges, du voile, de la kippa et de la croix.?" post 340
Tu me traites d'intolérance mais toi, tu peux caricaturer à outrance nos propos et on devrait surtout ne pas te reprendre!
Tes arguments "tolérants" envers moi continuent: "tu as de la bouillie pour les chats dans la cervelle et des oeillères sur les yeux" et "tu es sectaire et bornée".post 272
Je suis désolée pour toi mais quand on affirme des choses, il faut s'attendre à ce qu'on te réponde.
Par rapport au blog et au PG, je te rassure ma position est minoritaire et Jean-Luc Mélenchon ne la partage pas du tout. Alors si c'est à cause de moi que tu quittes le blog, cela n'a aucun sens. A moins que tu veuilles me baillonner? Le jour où Jean-Luc Mélenchon ou le modérateur dira qu'il est interdit de parler d'islamophobie et de multiculturalisme, on verra...
Merde à Julie, comment savez-vous alors que Jean-Luc Mélenchon ne veut pas de certaines personnes, si vous n'êtes pas proche de lui ?
Nipontchik
Je suis d'accord avec toi. L'histoire de l'oppression des indigènes, voire pour certaines tribus de leur génocide est bien particulière. Surtout que la culture dominante est calquée sur l'occidentale, comme au Venezuela où existent une majorité de noirs, métis, indigènes et où la classe dirigeante est essentiellement blanche et de culture occidentale. En France la "culture" dominante est aussi chrétienne occidentale, les autres cultures étant minoritaires, dominées. Donc c'est plus flagrant en Amérique latine car les cultures "dominées" représentent en fait une population majoritaire. Mais quand même, c'est intéressant de voir ce qui se fait et se dit là-bas.
Sur la question du mot "race" Nipontchik, je constate ce désaccord entre les indigènes de la République et le MRAP, mais je n'ai aucune idée sur la question.
Je n'ai pas aimé ce mot de souchien. Une vraie stupidité à mon avis.
Monde vivant : règne ? embranchement, division ou phylum ? classe ? ordre ? famille ? tribu ? genre ? section ? série ? espèce ? variété ? forme.
En nomenclature zoologique, le terme race désigne un rang taxinomique inférieur à l'espèce (équivalent au rang de variété dans d'autres disciplines), dans le but de distinguer plus finement à l'intérieur des espèces animales domestiques, que la variation soit due à l'action de l'homme (par exemple la sélection par l'élevage) ou à la nature (évolution suite à un isolement géographique, par exemple une île).
source wikipédia.
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La couleur de peau n'est qu'un caractère parmi d'autres,
c'est comme si tu voulais différencier une race au fait que les cheveux sont fins ou épais,
les incisives plates ou arrondies,
la machoire carrée ou triangulaire,
les yeux noirs ou noisette,
la capacité à digérer le lait ou pas,
et il y a des tas de différences invisibles, la résistance ou non à un virus ou une bactérie
la langue capable de former un tube ou pas,
etc
source :
http://forums.futura-sciences.com/biologie/6966-homo-sapiens-sapiens-taxonomie-douteuse.html
Tiens une information qui va plaire à Monique de la Coordination. Ce dimanche il va y avoir des élections municipales et régionales au Venezuela. 50% des candidats sont des femmes, alors qu'en 2004, elles ne représentaient que 18% (ce qui est déjà il me semble plus qu'en France).
Là aussi sur cette question comme sur celle des races je n'ai pas de position tranchée. C'est vrai que le racisme vient justement parce qu'on considère qu'il y a des races, distinguées par des caractéristiques physiques. Mais même si les racistes ne postulaient pas l'existence de race, ils continueraient à considérer comme inférieurs ceux qui ont une autre couleur de peau et autres caractéristiques physiques. Ce n'est pas la race qui crée le racisme mais le racisme qui crée la race, c'est vrai. Mais peut être que les indigènes de la République partent d'un état de fait établi: il existe du racisme donc du coup ils revendiquent le mot "race", comme résultat de leur oppression.
@Coordination du 6 mai, post 304
Ce qui m'intimide c'est votre science.
Pour être plus clair, j'approuve les interventions des uns et des autres quant à la défense de la laïcité. Je touve qu'on en fait trop pour un premier appel de soutien à la création du PG.
Il y a risque effectivement de division avec ce type de polémique prématurément lancée.
La seule chose que je souhaite, c'est que le débat sur la laïcité ne nous emmène pas droit vers la confusion comme cela s'est passé dans plusieurs parlements occidentaux.
Pour ne citer que 2 exemples:
Les islamistes intégristes avaient voulu faire plier le gouvernement et le parlement Canadiens aux fins d'obtenir l'avalement de leurs propres (lois islamiques de la charria) règles religieuses. Ils veulent pouvoir les pratiquer à l'intérieur de leur communauté, lois qu'ils considèrent supérieures à celles du pays d'accueil ou d'adoption.
L'autre exemple: rendre légal le subventionnement étatique des écoles privées (naturellement privées et religieuses) et des édifices de culte. c'était le cas en France, si je ne me trompe pas.
Dans quelques Cantons et Républiques Helvétiques, la séparation des pouvoirs est un fait historique dès leur fondation tandis que les Cantons alémaniques et le Valais continuent leur subventionnement sous différentes formes dont entre autres, le service de la levée de l'impôt ecclésiastique sur vos revenus par le pouvoir public.
Les partis socialistes français, suisse et canadiens me semblent se laisser prendre dans le piège de la confusion comme si l'État Républicain était la conséquence d'erreurs politiques et philosophiques qu'il faut redresser aujourd'hui.
Nos Républiques se seraient elles trompées de démocratie ?
Ainsi embarqués, fait-on fi, au passage, des guerres de religions durant plusieurs siècles.
En Suisse, la tentative a réussi en partie dans le sens que des citoyens, non croyants comme moi, se sont fait taxer d'intolérants, alors que ces questions ne se posaient pas à eux auparavant. L'instauration d'un climat d'inquisition regagne actuellement du terrain qui rend l'air parfois irrespirable.
Pourquoi disais-je en partie seulement ? parce que un magistrat socialiste de la Ville de Genève, s'est senti en imposture par rapport aux collectifs de femmes socialistes sous loi musulmane qui luttent pour s'affranchir de l'oppression religieuse. Il avait donc renoncé à forcer le vote pour le subventionnement direct ou indirect des écoles privées et religieuses.
Si les arguties de la tolérance avaient pu vaincre tous les élus dans cette bataille, il aurait, sans nul doute au nom de la tolérance, cédé sur toute la ligne.
Quant à la tentative du coup de force de 2005 (en pleine campagne contre le TCE en France et aux Pays bas), menée par des imams et islamophiles, le Parlement Canadien avait bien résisté. pas soutenu ou peu de l'extérieur (heureusement, quand-même, par quelques femmes socialistes de France), il avait rejeté la revendication de ceux-ci quant à pouvoir imposer aux membres de leur communauté musulmane une tabelle de lois islamiques. Au Canada, comme en Suisse, les atteintes physiques, morales et sociales de quelque communauté que ce soit, restent passibles de poursuites judiciaire et correctionnelle. Certaines atteintes sont imprescriptibles.
Tant mieux pour les femmes et les fillettes. Tant mieux pour les générations montantes
N'est-ce pas une bonne chose ?
Mais pour autant, la partie de l'Etat laïque est-elle définitivement gagnée ?
Les clergés sont pugnaces, loin de désarmer, ils se sont alliés entre eux, mettant leurs intérêts en communs, ils forment, avec la bénédiction et les pompes officielles de la droite, le Concile œcuménique élargi. Le but bien évidemment est de renforcer leur entreprise de coup d'état permanent. (Quotidiennement tancés, élus et commun des mortels sont sommés de donner leur positionnement face à telle ou telle déclaration de tel ou tel imam. Les clergés se gardent bien de révéler leur visées. Ce type de mise en demeure, par les médias interposés, sans contexte, ni lieu, ni concertation organisée, devient une guerre d'usure contre l'individu. Il ressemble à la traque des mécréants.
Généralement, les gens sont complètement étrangers au sujet quand bien même ils sont catholiques, protestants, musulmans, orthodoxes ou bouddhistes. De plus, ils n'ont pas été préalablement familiarisés à ce type de joutes idéologiques.
Est-ce là une mise en condition en règle ?
Les conséquences sont bien évidemment la réaction de rejet global. L'exaspération.
Est-ce là l'effet recherché ?
En clair, je réprouve les processus et méthodes employés par le clergé religieux quel qu'il soit. Pour moi les lois civiles sont élaborés par toutes les populations représentées, formant un grand collège citoyen et civil qui est lui-même multi-culturel et multi-cultuel. Cette grande communauté humaine est parvenue à préserver un espace neutre et commun pour tous dans lequel même le non croyant, le sans obédience religieuse a sa place et accède au droit de participer à sa construction.
Je réprouve par exemple le soutien socialiste aux carrés confessionnels dans les cimetières publics des communes. Malheureusement, c'est fait à Genève, et le combat pour d'autres lobbies continue de plus belle. Cette rétrocession, fait d'un choix personnel du magistrat soutenu par quelques ethnicistes de son bord, vérouille tout débat.
A la place de la tolérance, je préfère parler de démocratie pratique.
La démocratie se gagne sur le terrain dans les rapports de forces, elle n'est jamais gagnée définitivement. C'est sur le terrain que théories, thèses et doctrines s'affrontent. Comme cela se passe en ce moment au Congrès de Reims.
Si les tenants de la laïcité viennent à être vaincus, il y aura lieu pour eux, pour nous, de faire un examen intro et rétrospectif sans complaisance. C'est que nous aurions failli quelque part. Cela ne donnerait pas forcément raison aux camps adverses.
Je suis convaincu que la lutte pour l'indispensable à l'existence doit passer devant les problèmes d'affiliation à une religion ou de sa pratique.
N'oublions pas cependant que le marché financier, le capitalisme, la privatisation sont les crédos de cet autre puissant clergé que nous devons impérativement empêcher de nuire. Le Saint marché et l'Immaculée concurrence au profit. N'y succombons pas !
@Nipontchik
Moi, je veux bien te suivre sur un certain plan - Sur le fait que la Bolivie ne soit pas la France et que l'on ne saurait comparer tout et n'importe quoi.
Ce qui est bien déjà je trouve, c'est que l'on ne s'invective plus et que l'on cherche déjà une façon sereine pour parler de certaines choses auxquels je n'ai moi-même pas de réponses tranchées.
Je me pose des questions au vu des luttes victorieuses d'Amérique du Sud.
Je m'en pose d'autres sur ce qui fait que certaines synergies ne marchent pas, échouent et par voie de conséquence permet à la Droite Extrémiste de gouverner en France.
Et si je parviens à appréhender que la Bolivie n'est pas la France et que ce qui fonctionne là bas en raison d'une histoire particulière et propre à ce pays ne saurait réussir en France, je crois aussi que la France n'est pas le Pakistan comme le croit encore certains, jusque sur ce blog.
Donc oui, ne confondons pas les spécificités historiques de chaque pays et des moyens politiques instrumentaux à construire pour régler toute une série de problèmes rencontrés.
J'ai juste une question pour l'instant :
Pourquoi parlons-nous partout sur les ondes radio, TV et dans la presse des
" Jeunes immigrés de la deuxième et troisième génération ? "
Alors qu'ils sont Français.
Pardonnez-moi mais si j'étais un de ces jeunes là, il y aurait tout de même un peu de quoi péter les plombs, non ?
Je joins un lien très intéressant pour toutes celles et tous ceux qui veulent construire " Le Parti de Gauche "-
J'espère que M.Mélenchon le lira aussi - Il est très pertinent. Il pose bien le problème dans un premier temps pour la reconquête politique à venir.
" Deux jeunesses, deux combats " par Monique CRINON sur le site " Alternatives " :
Cet article date du mardi 2 mai 2006. Il faut vraiment le lire.
Il remet en perspective les émeutes de banlieues et la lutte contre le CPE. Assurément il y a là un travail politique de réflexion à mener, il me semble.
Je sais bien qu'il a déjà commencé, mais il serait bon que " Le Parti de Gauche " s'en empare et y réponde de façon original et percutante.
http://www.alternatives.ca/article2548.html
et voilà moi aussi je me fais passer pour une coordination qui arrive à répondre à des posts et se mettre d'accord en moins de 2 belle coordination où le centralisme democratique revient au galop... je me gausse
En fait coordination machin truc ne représente rien de plus qu'un-e internaute en manque de reconnaissance, pourquoi utiliser un logo qui peut laisser croire qu'il s'agit d'un collectif alors qu'en fait rien, nada.
pff" les commentaires perdent bcp d'intérêt dans ce cas là.
jennifer dit:
21 novembre 2008 à 18:21
Je n’ai pas aimé ce mot de souchien. Une vraie stupidité à mon avis.
Vous avez raison.
Ce qui pousse à partir de la souche s'appelle un rejet.
Les souchiens sont donc des rejets.
Par contre le sushi provient du riz et l'ivresse peu naitre du chouchenn.
Et pour finir ceux qui parlent de "souchiens" en tiennent une sacré couche et ont bien du souchi à se faire.
Pierre L, rejet polono-franc comtois.
:)
à sedreen (21 novembre 2008 à 19:12)
Mais où est donc Hornykar ? Parti avec Monique ?
@ Wieland
" Je suis convaincu que la lutte pour l’indispensable à l’existence doit passer devant les problèmes d’affiliation à une religion ou de sa pratique.
N’oublions pas cependant que le marché financier, le capitalisme, la privatisation sont les crédos de cet autre puissant clergé que nous devons impérativement empêcher de nuire. Le Saint marché et l’Immaculée concurrence au profit. N’y succombons pas ! "
Merci pour votre texte clair qui sépare le bon grain de l'ivraie et la hauteur de vue. Oui il semble qu'il y ait de vrais problématiques (à ne pas nier) et une instrumentalisation furieuse via média interposés afin de propager la division des forces et les querelles intestines pour qu'un front politique contre le néolibéralisme ne parvienne jamais à se construire.
Faut- il qu'il y ait une plateforme à minima vers des objectifs clairs à proposer aux électeurs en vu de les réaliser sitôt parvenu au pouvoir
Ou
Faut-il qu'il y ait une plateforme à maxima qui fasse système et réponde à tout?
Pour ma part vu l'Etat des forces en présence et le combat à mener je me dis qu'une plateforme " à minima " serait le meilleur des moteurs pour avancer. Mais je peux me tromper. Quel est votre avis ?
@Wieland
"Je touve qu’on en fait trop pour un premier appel de soutien à la création du PG.
Il y a risque effectivement de division avec ce type de polémique prématurément lancée."
Vous savez dès qu'on aborde ce sujet on va toujours très loin. Votre post très documenté en est un exemple. Malheureusement, il est un peu difficile à suivre pour moi car je connais mal les débats en Suisse.
Vous pointez un certain nombre d'excès comme celui du Canada. Cela effectivement semblerait mener à une parcellisation de la société civile que je ne souhaite pas. Je souhaite des institutions publiques et républicaines où tous aient le même droit d'expression. L'unité dans une même institution avec le droit à sa différence au sein de cette unité. Les 2 en même temps et bien entendu aucun prosélytisme de la part des dirigeants (prof s'il s'agit d'une école). Dans une société comme la nôtre, il y a une culture dominante et il faut reconnaître ce fait. Le tout c'est qu'elle ne soit pas imposée de force à tous dans un ratiboisage universalisant au nom d'un citoyen abstrait qui n'existe pas. L'individu universel n'existe pas, il n'y a que des individus particuliers. Il y a toutes sortes de citoyens et tous devraient avoir le droit à l'existence au même titre quelque soit leur origine, leur genre, leur orientation sexuelle, leur couleur de peau etc... Et puis il y a aussi une culture dominante en occident qu'on le veuille ou non. Sachons créer un cadre collectif, laïque pour tous, qui ne soit pas synonyme de négation de l'autre. La laïcité devrait pouvoir accepter toutes les religions, toutes les cultures dans un cadre respecté par tous. Un voile ne devrait pas être considérée comme une menace ni une remise en cause de ce cadre.
Vous pointez aussi le fait de ne pas financer les établissements privés religieux et écoles. Mais comme vous le dites c'est le fait en France pour la religion chrétienne. Il va donc falloir revoir cela sinon on ne voit pas pourquoi une religion, majoritaire par ailleurs, en bénéficierait et pas les autres. C'est de cela qu'il faut déjà partir pour défendre la laïcité sinon on apparaît comme défendant une religion par rapport aux autres et discriminant les autres.
Excusez moi de ne pas répondre aux autres questions que vous soulevez. Je suis trop mal informée sur la Suisse pour prétendre avoir un avis sur elles.
Pierre L
Toujours aussi hilarant! Mais non, je voulais dire que pour parler de français de souche, d'autres mots auraient pu être utilisés. Je ne sais pas "souchais" "souchistes" ou que sais-je? Le choix de souchien qui fait penser à "sous chiens" était une stupide provocation, non nécessaire. La provoc a marché! C'était pas très malin politiquement, tactiquement. Il y a des provoc intelligentes, pas celle-là!
Avec Royal,la monarchie s´installera définitivement au Parti Supercalifragilisticoexpialidose (PS). Il faut que les vraies gens de gauche changent d´air vers le PC ou le NPA ou le PG.Mais,si comme il paraìt toute la rébellion et toute la gaucherie ne se cristallisent (au PG) que sur la laïcité, alors il vaudrait mieux rester dans le PS, et/ou se dorer au soleil; des choses beaucoup plus importantes à faire attendent.
Bonsoir H2
L'article que tu proposes sur les 2 jeunesses pose la vraie question. Comment on fait pour y répondre et qu'en pense Wieland?
http://www.alternatives.ca/article2548.html
Sur la question que tu posais à Wieland, je pense (permets moi de donner mon avis) que c'est un programme minimum qu'il faut définir et non maximum.
banlieue
http://www.actuphoto.com/8027-mohamed-bourouissa-peripheries-mois-de-la-photo-a-paris-2008.html
à Jennifer (21 novembre 2008 à 19:54)
Français de souche, ça veut dire quoi ?
Combien de générations ?
Histoire d'être modeste, mon cas : grands-parents polonais et suisses, alors, je suis français de souche ?
Et oui, parce que ma peau est blanche, mon "type" européen, on me dira français de souche.
Par contre, un arabe, un noir, un asiatique, même si sa famille est en France depuis plus longtemps que la mienne, je peux vous garantir qu'il ne sera pas considéré comme un français de souche...Me d'mande bien pourquoi...
Et de toute façons "souchien", "sous-chien", qu'ils soient de race ou de gouttière, moi je préfère les chats.
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Et suite au post de Nipontchik (21 novembre 2008 à 17:54),
et à l'intention des "indigènes de la République" :
indigène, adjectif
Sens 1 Qualifie une personne qui est originaire du pays où elle habite.
Sens 2 Qui est originaire d'un pays d'outre-mer
Sens 3 Qui est originaire d'un pays.
indigène, nom
Sens 1 Autochtone. Synonyme aborigène Anglais native
Sens 2 Personne originaire d'outre-mer
Et ouais, le "français de souche" habitant en France est un indigène...Etonnant non ?
source :
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/indigene/
http://www.insurgente.org/modules.php?name=News&file=article&sid=15234
Sur cette photo vous pouvez voir un groupe d´une vingtaine de jeunes femmes ibériennes à Montilla en Andalousie (là ou il y a ce très bon vin blanc amontillado), dans la province de Cordoue, crois-je. Ces femmes sont toutes tondues et sont obligées de faire le salut fasciste parce que ce sont des femme de condannés à mort républicains,communistes,anarchistes,trotskystes,socialistes, lorsque Franco et ses fascistes ont gané la guerre civile 36-39.
Les fascistes les tondaient pour les punir en montrant (par la différence) qu´elles étaient moins, en les marquant physiquement. le problème de l´interdiction du foulard sur la tête chez les musulmans (ou du voile) est tout à fait semblable. Cést une habitude tout à fait anthropologique beaucoup plus que religieuse. Leur interdire ces habitudes équivaudrait à une punition, à les tondre. Les habits des femmes ne devraient pas faire le moine, et il faut tolérer.
La désindustrialisation de la France continue. Vendredi 21 novembre, on apprenait que la moutarde de Dijon ne sera plus fabriquée en France.
Le sénateur-maire (PS) de Dijon, François Rebsamen a indiqué vendredi vouloir une rencontre "dès la semaine prochaine avec le Préfet et avec la direction du groupe Unilever" afin de chercher une solution pour sauver l'usine de moutarde du groupe Amora Maille (groupe Unilever).
Pourquoi,au lieu de discuter (pour certains) du sexe des anges -et pas toujours sans arrière pensée destructrice d'une démarche politique au minimum méritoire-
ne pas approfondir les concepts de laïcité,de République,Socialisme,Communisme,d'anti institutions européennes....qui peuvent nous fédérer
COMME fonctionne le site suivant
Forum Politique des Marxistes Révolutionnaires
Chacun pourrait se défouler constructivement thème à thème;personnellement approfondir le sujet "une AUTRE "europe ou RUPTURE avec l'U E ne me paraitrait pas inutile !
Au fait Jean-Luc Mélenchon peut tu nous préciser,à trois semaines du congrès du PCF,avec quelle orientation tu as des accords de principe ?
(prendre mon questionnement en positif)
http://video.google.com/videoplay?docid=4882435601972894760&hl=fr
sopadeajo dit:
21 novembre 2008 à 20:38
Cést une habitude tout à fait anthropologique beaucoup plus que religieuse.
Vous me faites pensez à un collègue d'origine algérienne qui ne mange jamais de porc, bien que n'etant pas croyant. Ses parents sont Musulmans, il n'y avait donc pas de porc à la maison et il a gardé cette habitude.
Par contre y crache pas sur une petite bière, le salaud ! :)
à 23creuse 23 (21 novembre 2008 à 21:09)
vous pensez à ce site, je suppose :
http://www.forummarxiste.net/
Je suis d’accord avec vous, en “cloisonnant” les sujets ce style de forum permet d’approfondir les discussions.
Seulement voilà, ici ce n’est pas vraiment un forum mais le blog du Sénateur Mélenchon…ça hors-sujette, ça digresse, ça s’entrechoque, ça déconne et par là-même provoque quelquefois des choses étonnantes…
Mais vous avez raison ce n’est pas très efficace du point de vue de la construction d’un programme et d’une stratégie politique, ce n’est d’ailleurs pas le but de ce blog, je pense.
Ce serait donc une bonne idée de mettre en place ce genre de forum (dans le cadre du Parti de Gauche par exemple).
Ces sites peuvent se créer facilement et gratuitement :
http://www.aceboard.fr/
C'est un exemple, il y en a d’autres.
Après, le plus difficile c’est le “recrutement” des modérateurs…
DES VOLONTAIRES ?
Création de forums, d'autres adresses :
http://www.forumactif.com/
http://www.xooit.com/fr/
Sarkobama
Bonne nuit tout le Monde.
Je pense Jennifer qu'il est temps que tu ouvres ton propre blog. C'est facile: blogger.com Tu pourras y faire a ton aise l'apologie des tes idees dont celle du droit a etre croyant (que personne ici, je crois, ne conteste) sans gonfler tous les laiques qui respectent la religion en generale tout en pensant que le plus elle restera eloignee de la SPHERE PUBLIQUE le plus notre societe sera avancee socialement.
Ce que tu prends pour une defense antiraciste des musulmans ne fait de toi que la marionnette des conservateurs de tous bord qui, qu'ils soient chretiens, musulmans, bouddhistes et que sais-je encore, sont en LUTTE pour ramener la religion au coeur de la societe civile. De nouveau je precise qu'etant metis je connais bien le racisme, de part et d'autre...
J'ai d'ailleurs du mal a croire que tu sois si candide... Le volume de mots que tu deploies sans faire avancer d'un pousse le debat dans une direction qui aiderait a resoudre les problemes par le haut m'interroge serieusement. Ce fatras opaque ne me dit rien de bon qui vaille.
Encore une fois, ouvre ton blog.
Une chance malgré tout : on évitera une'obamania'franco-française. Pour ça faut attendre encore une ou deux générations.
A la place on se farcira la grosse moche Aubry, une barronne aparatchik du parti.
Ok pour diriger le parti, par contre berzique pour qu'elle soit candidate aux présidentielles : Sarko avec plus de 60 % réélu, sans aucun doute avec ça.
En tenant compte que le facteur, et maintenant le Parti de Gauche, vont grapiller des pourcents très précieux pour une éventuelle reconquête du pouvoir, qui y avait pensé ?
@ Pierre L
Dans Grêve il y a Rêve et Grrrrrrrrrrr ! aussi !
Jenni : tu ne dois pas avoir d'enfants ni être parisienne : une double certitude ! Tes petites racailles adoratrices du pédophile, tu trouves normal qu'ils cassent lors des manifs d'étudiants ou lors de la fin des examens en juin : rackett, pillage de commerces privés, et tant et plus sous couvert de " nous les jeunes incompris de la banlieue ? ".
moi pas.
Laîc, tolérant, mais pas crétin. Ok ? Fais ta mea culpa Jenni
je rentre de la premiere reunion du parti de gauche des PO (66) on se met en place ça va bouger à bientot.
" L’indispensable RUPTURE avec L’EMPIRE FINANCIER " Par J. Cheminade
Pourvu que nous nous ressaisissions, la grande crise mondiale peut être l’occasion de construire un monde meilleur. Elle peut aussi être ce qui va nous entraîner vers l’abîme.
(...) Le défi est ainsi lancé aux responsables politiques, mais nous savons tous qu’ils ne sont pas à la hauteur. Nous devons donc, nous autres citoyens, monter sur la scène de l’histoire.
I. Les vérités qu’il faut dire
Cette crise n’est pas seulement une crise financière, ni sociale, ni une récession économique. C’est plus qu’une dépression, c’est une crise
de tout le système avec lequel nous vivons depuis plus de quarante ans.
Il faut en expliquer l’enjeu pour ne pas tomber dans les pièges qui nous
sont tendus. Ce qui s’effondre, c’est un casino monétaire, financier et boursier, c’est un régime de privatisation dans lequel quelques forts gagnent et les autres
perdent toujours. Ce qui s’effondre, c’est une conception de l’homme définie par le gain immédiat et la possession. Comble de l’ignominie, les coupables, les Gordon Brown, les George W. Bush, les Henry Paulson et les Peter Mandelson, les croupiers du casino libéral anglo-américain, font intervenir les Etats pour sauver la banque.
Ils créent des holdings bancaires comme au temps de Benito Mussolini et de Hjalmar Schacht, et offrent du cash aux spéculateurs pour les renflouer. Les Etats avalent ainsi leurs effets toxiques et vont s’empoisonner jusqu’à devenir eux-mêmes insolvables.
Pour effacer cette dette irremboursable, leur « solution » est l’hyperinflation.
Au détriment des salariés, des retraités, des titulaires de minima sociaux, qui deviendront encore plus victimes. Ils savent qu’ils créeront ainsi les conditions de révoltes allant des classes populaires jusqu’aux classes moyennes. C’est pourquoi ils divisent pour régner, parrainent des provocateurs et mettent en place des moyens d’Etat policier (passeports biométriques, fichiers de toutes sortes, caméras de surveillance, drones et unités de Robocop pour les banlieues).
La City de Londres, centre des opérations financières mondiales, Wall Street et leurs associés ont en tête la même logique que celle des années trente, lorsqu’ils mirent le pied d’Hitler à l’étrier de l’histoire.
Cependant, cette fois, le fascisme financier qui vient opérera avec les moyens de contrôle moderne, par le bourrage de crâne audiovisuel, la manipulation des images et la promotion d’une chasse aux boucs émissaires comme dans les jeux vidéo violents (Manhunt ou Army of Two) :
une culture de la mort et de la guerre.
(Propositions et suite du texte sur le site en question)
....